Népal: le président promet une issue à la crise “aussi vite que possible”

Le président du Népal, Ramchandra Paudel, a promis jeudi de trouver “aussi vite que possible” une solution à la crise causée par la chute du Premier ministre après les émeutes meurtrières qui ont ébranlé le pays.Ouvertes dès mercredi autour du chef de l’armée, les discussions pour organiser la transition ouverte ont fait émerger le nom de l’ancienne cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, 73 ans, qui pourrait être nommée à la tête d’un gouvernement provisoire.”Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire”, a déclaré à l’AFP Rakshya Bam, une représentante des manifestants qui a participé aux premières tractations.”Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision”, a-t-elle poursuivie.Chargé par la Constitution de nommer le Premier ministre, le chef de l’Etat a justement assuré jeudi faire “tous les efforts” pour “trouver une issue à la situation difficile que connaît le pays (…) pour protéger la démocratie et maintenir l’ordre”.M. Paudel, 80 ans, a promis que cette solution serait trouvée “aussi vite que possible” afin “de satisfaire les exigences des citoyens qui ont protesté”.Les troubles, les plus meurtriers survenus au Népal depuis l’abolition de la monarchie en 2008, ont débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants qui dénonçaient un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des jeunes réunis sous une bannière “Génération Z” ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir dans la capitale Katmandou.- “Des vraies réformes” -Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.L’armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu’à nouvel ordre.Mercredi, le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a convié à sa table diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour former un gouvernement provisoire.”S’il vous plaît, ne nous proposez pas les mêmes vieux dirigeants”, a exhorté une des figures de la contestation, Sudan Gurung.”Nous avons besoin de vraies réformes, pas de postes au gouvernement”, a-t-il poursuivi devant la presse. “Nous voulons que ça change (…) notre première exigence, c’est la dissolution du Parlement. Et la fin de la corruption doit être une priorité absolue”.Les discussions autour du chef d’état-major de l’armée ont continué jeudi.Présenté comme l’un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l’ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé publiquement son soutien à la magistrate Sushila Karki.”Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d’un gouvernement provisoire”, a assuré M. Shah sur Facebook.Son nom ne semble toutefois pas encore faire l’unanimité.- Couvre-feu -“Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là”, a commenté pour l’AFP la journaliste Pranaya Rana. “L’important pour eux est de se réunir (…) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes”.Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu’il démissionnait “afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique”.Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d’emploi et lassée de la corruption, exige le départ.Dans la capitale Katmandou, l’armée a brièvement levé jeudi le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler, ont constaté des journalistes de l’AFP.Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L’armée a annoncé une trentaine d’arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des troubles. Selon des sources militaires, plus de 200 à peine avaient été repris jeudi, dont une soixantaine sur le sol indien.

Népal: le président promet une issue à la crise “aussi vite que possible”

Le président du Népal, Ramchandra Paudel, a promis jeudi de trouver “aussi vite que possible” une solution à la crise causée par la chute du Premier ministre après les émeutes meurtrières qui ont ébranlé le pays.Ouvertes dès mercredi autour du chef de l’armée, les discussions pour organiser la transition ouverte ont fait émerger le nom de l’ancienne cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, 73 ans, qui pourrait être nommée à la tête d’un gouvernement provisoire.”Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire”, a déclaré à l’AFP Rakshya Bam, une représentante des manifestants qui a participé aux premières tractations.”Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision”, a-t-elle poursuivie.Chargé par la Constitution de nommer le Premier ministre, le chef de l’Etat a justement assuré jeudi faire “tous les efforts” pour “trouver une issue à la situation difficile que connaît le pays (…) pour protéger la démocratie et maintenir l’ordre”.M. Paudel, 80 ans, a promis que cette solution serait trouvée “aussi vite que possible” afin “de satisfaire les exigences des citoyens qui ont protesté”.Les troubles, les plus meurtriers survenus au Népal depuis l’abolition de la monarchie en 2008, ont débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants qui dénonçaient un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des jeunes réunis sous une bannière “Génération Z” ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir dans la capitale Katmandou.- “Des vraies réformes” -Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.L’armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu’à nouvel ordre.Mercredi, le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a convié à sa table diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour former un gouvernement provisoire.”S’il vous plaît, ne nous proposez pas les mêmes vieux dirigeants”, a exhorté une des figures de la contestation, Sudan Gurung.”Nous avons besoin de vraies réformes, pas de postes au gouvernement”, a-t-il poursuivi devant la presse. “Nous voulons que ça change (…) notre première exigence, c’est la dissolution du Parlement. Et la fin de la corruption doit être une priorité absolue”.Les discussions autour du chef d’état-major de l’armée ont continué jeudi.Présenté comme l’un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l’ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé publiquement son soutien à la magistrate Sushila Karki.”Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d’un gouvernement provisoire”, a assuré M. Shah sur Facebook.Son nom ne semble toutefois pas encore faire l’unanimité.- Couvre-feu -“Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là”, a commenté pour l’AFP la journaliste Pranaya Rana. “L’important pour eux est de se réunir (…) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes”.Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu’il démissionnait “afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique”.Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d’emploi et lassée de la corruption, exige le départ.Dans la capitale Katmandou, l’armée a brièvement levé jeudi le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler, ont constaté des journalistes de l’AFP.Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L’armée a annoncé une trentaine d’arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des troubles. Selon des sources militaires, plus de 200 à peine avaient été repris jeudi, dont une soixantaine sur le sol indien.

La précarité s’ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

La précarité s’ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante. “La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale”, estime auprès de l’AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.L’association publie un baromètre qui indique qu’un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. Lynda Boussif, 36 ans, constate que la “vie est devenue trop chère”, pour “se nourrir” comme pour “faire des activités” avec ses cinq enfants. “Avec mon mari, on pense toujours à comment on va terminer le mois, on est stressés”, témoigne auprès de l’AFP cette habitante de Seine-Saint-Denis, qui a repris des études.Par ailleurs, 39% des Français ont du mal à payer leurs dépenses d’électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l’Institut Ipsos, auprès d’un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s’estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l’an dernier.  Malgré ce “léger mieux” lié au “ralentissement de l’inflation”, ce baromètre révèle “une situation sociale toujours très préoccupante”, selon le Secours populaire.”La situation en France s’est détériorée” depuis une quinzaine d’années et dernièrement “on observe une stabilisation”, précise Henriette Steinberg.En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des “difficultés” rencontrées par l’Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.  Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une “mobilisation collective” pour “débloquer la lutte contre la précarité”.Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours populaire, qui s’appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays.En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L’association fournit notamment de l’aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l’isolement.

‘Threat to democracy’: World reacts to killing of Trump ally Kirk

World leaders warned of the harms of politically motivated violence after the murder of right-wing US activist Charlie Kirk, a Donald Trump ally.Kirk, a powerful voice in conservative politics at just 31 years old, was shot while speaking at an event at Utah Valley University in Utah.Here’s how world leaders reacted to his killing:- ‘Dark moment for America’: Trump -“This is a dark moment for America,” US President Donald Trump said in a video posted to his Truth Social website hours after Kirk’s killing, hailing Kirk as a “martyr for truth.””My administration will find each and every one of those who contributed to this atrocity, and to other political violence, including the organizations that fund it and support it.”- ‘No justification’: Canada -“I am appalled by the murder of Charlie Kirk. There is no justification for political violence and every act of it threatens democracy,” Canadian Prime Minister Mark Carney said on X.- ‘Must be free to debate’: Britain -“We must all be free to debate openly and freely without fear — there can be no justification for political violence,” British Prime Minister Keir Starmer wrote on X.- ‘Deep wound for democracy’: Italy -“An atrocious murder, a deep wound for democracy and for those who believe in freedom. My condolences to his family, to his loved ones, and to the American conservative community,” Italian Prime Minister Giorgia Meloni said on X.- ‘Murdered for speaking truth’: Israel -“Charlie Kirk was murdered for speaking truth and defending freedom. A lion-hearted friend of Israel, he fought the lies and stood tall for Judeo-Christian civilization,” wrote Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu on X.”I spoke to him only two weeks ago and invited him to Israel. Sadly, that visit will not take place.”- ‘Stop the hatred’: Hungary -“Charlie Kirk’s death is the result of the international hate campaign waged by the progressive-liberal left,” Hungarian Prime Minister Viktor Orban said on X, though US investigators have not yet made public a possible motive.”This is what led to the attacks on (Slovak Prime Minister) Robert Fico, on (Czech former premier) Andrej Babis, and now on Charlie Kirk. We must stop the hatred! We must stop the hate-mongering left!”- ‘Victim of atrocious murder’: Argentina -Kirk “was the victim of an atrocious murder in the midst of a wave of left-wing political violence across the entire region,” Argentine President Javier Milei wrote on X.”The left is always, at all times and places, a violent phenomenon full of hatred.”- ‘Cowardly, horrific act’: Netherlands -“In a free democracy, you combat each other with words, never with violence,” Dutch Prime Minister Dick Schoof said on X.”My thoughts are with his family and loved ones. I wish everyone affected by this cowardly and horrific act much strength.”

Jihadist blockades disrupt trade, travel in landlocked MaliThu, 11 Sep 2025 11:50:57 GMT

Jihadists have set up roadblocks in the south and west of landlocked Mali near the borders with Senegal and Mauritania where vital goods are imported daily.Mali has battled a security crisis for over a decade fuelled by violence by groups affiliated with Al-Qaeda and the Islamic State (IS) as well as local criminal gangs, which …

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Intrusion de drones: la Pologne a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU

La Pologne a annoncé jeudi qu’une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra à sa demande après l’intrusion de drones présumés russes sur son territoire.Jugée délibérée par Varsovie et ses alliés mais récusée par Moscou, l’intrusion d’une vingtaine de drones venus du ciel ukrainien et du Bélarus a suscité une vive émotion dans le pays, qui réclame un renforcement sur son territoire des capacités militaires de l’UE et de l’Otan.Ces intrusions sont survenues à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre et qui ont conduit la Pologne à fermer sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et, de limiter le trafic aérien à ses frontières orientales.La Lituanie et la Lettonie ont elles-aussi annoncé des restrictions de trafic aérien à leurs frontières avec la Russie et le Bélarus.”A la demande de la Pologne, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies sera convoquée au sujet de la violation de l’espace aérien polonais par la Russie”, a indiqué le ministère polonais des Affaires étrangères sur X.La Pologne entend ainsi “attirer l’attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l’ONU, mais aussi de l’Union européenne et de l’Otan”, a déclaré le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM.Selon lui, l’intrusion n’est “pas seulement un test pour la Pologne, c’est un test pour toute l’Otan et pas seulement militaire, mais aussi politique”.Selon Varsovie, 19 drones sont entrés dans la nuit de mardi à mercredi dans l’espace aérien polonais, sans faire de blessés. Au moins trois drones, “de fabrication russe”, selon M. Sikorski, ont été abattus par l’armée polonaise épaulée par les alliés de l’Otan.Une maison et une voiture ont été endommagées dans l’est du pays.Les débris de 16 drones ont été retrouvés, selon un bilan publié mercredi soir par le ministère polonais de l’Intérieur.- “Fuite en avant” -Le président polonais Karol Nawrocki a convoqué pour jeudi une réunion d’un Conseil de la sécurité nationale avec la participation du chef du gouvernement Donald Tusk, des ministres compétents en matière de la sécurité, des responsables du Parlement et de tous les partis représentés au parlement.L’intrusion des drones a provoqué une avalanche de protestations des alliés de la Pologne.Mercredi, le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé une “action agressive” de la Russie, et le président français Emmanuel Macron a mis en garde Moscou contre une “fuite en avant”.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a promis l’ambassadeur américain auprès de cette organisation, Matthew Whitaker.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”.Le Conseil de l’Atlantique Nord, le principal organe de décision politique de l’Alliance, a modifié le même jour le format de sa réunion hebdomadaire pour la tenir dans le cadre de l’article 4 du traité constitutif de cette organisation, dont Varsovie a demandé l’activation. Celui-ci stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”. Jeudi, la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et soutien diplomatique de Moscou, a appelé au “dialogue”.”La Chine espère que toutes les parties concernées résoudront de façon appropriée leurs différends par le dialogue et la consultation”, a indiqué lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Intrusion de drones: la Pologne a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU

La Pologne a annoncé jeudi qu’une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra à sa demande après l’intrusion de drones présumés russes sur son territoire.Jugée délibérée par Varsovie et ses alliés mais récusée par Moscou, l’intrusion d’une vingtaine de drones venus du ciel ukrainien et du Bélarus a suscité une vive émotion dans le pays, qui réclame un renforcement sur son territoire des capacités militaires de l’UE et de l’Otan.Ces intrusions sont survenues à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre et qui ont conduit la Pologne à fermer sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et, de limiter le trafic aérien à ses frontières orientales.La Lituanie et la Lettonie ont elles-aussi annoncé des restrictions de trafic aérien à leurs frontières avec la Russie et le Bélarus.”A la demande de la Pologne, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies sera convoquée au sujet de la violation de l’espace aérien polonais par la Russie”, a indiqué le ministère polonais des Affaires étrangères sur X.La Pologne entend ainsi “attirer l’attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l’ONU, mais aussi de l’Union européenne et de l’Otan”, a déclaré le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM.Selon lui, l’intrusion n’est “pas seulement un test pour la Pologne, c’est un test pour toute l’Otan et pas seulement militaire, mais aussi politique”.Selon Varsovie, 19 drones sont entrés dans la nuit de mardi à mercredi dans l’espace aérien polonais, sans faire de blessés. Au moins trois drones, “de fabrication russe”, selon M. Sikorski, ont été abattus par l’armée polonaise épaulée par les alliés de l’Otan.Une maison et une voiture ont été endommagées dans l’est du pays.Les débris de 16 drones ont été retrouvés, selon un bilan publié mercredi soir par le ministère polonais de l’Intérieur.- “Fuite en avant” -Le président polonais Karol Nawrocki a convoqué pour jeudi une réunion d’un Conseil de la sécurité nationale avec la participation du chef du gouvernement Donald Tusk, des ministres compétents en matière de la sécurité, des responsables du Parlement et de tous les partis représentés au parlement.L’intrusion des drones a provoqué une avalanche de protestations des alliés de la Pologne.Mercredi, le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé une “action agressive” de la Russie, et le président français Emmanuel Macron a mis en garde Moscou contre une “fuite en avant”.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a promis l’ambassadeur américain auprès de cette organisation, Matthew Whitaker.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”.Le Conseil de l’Atlantique Nord, le principal organe de décision politique de l’Alliance, a modifié le même jour le format de sa réunion hebdomadaire pour la tenir dans le cadre de l’article 4 du traité constitutif de cette organisation, dont Varsovie a demandé l’activation. Celui-ci stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”. Jeudi, la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et soutien diplomatique de Moscou, a appelé au “dialogue”.”La Chine espère que toutes les parties concernées résoudront de façon appropriée leurs différends par le dialogue et la consultation”, a indiqué lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Stocks up before US inflation, ECB rate call

European and Asian stock markets rose Thursday as traders awaited more US inflation data and the European Central Bank’s latest decision on interest rates.The dollar gained versus the euro and other main rivals.An update on the US consumer price index is due Thursday, one day after official figures showed producer prices falling in the world’s biggest economy.Together with recent weak US jobs numbers, analysts expect the Federal Reserve to cut interest rates before the end of the year. Thursday’s data should provide further clues over by how much the Fed intends to reduce borrowing costs at its September meeting.”A softer-than-expected set of numbers could fuel bets of a jumbo Fed cut next week to support a weakening jobs market,” noted Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.Ahead of the US inflation report, the European Central Bank is expected to hold its key interest rate steady at two percent for its second straight meeting, with eurozone inflation under control and trade tensions having eased.Wall Street’s S&P 500 hit a fresh record high Wednesday thanks to a surge in the share price of Oracle.The software giant projected huge revenue growth as it prospers from an investment boom in artificial intelligence.In Asia, the Tokyo stock market hit a record high, helped by a 10-percent surge in the share price of tech investment titan SoftBank. Oil prices fell Thursday as ample supply of crude helps to offset this week’s escalation of tensions in the Middle East and over the Russia-Ukraine war.The International Energy Agency on Thursday said global oil supply hit a record high in August as OPEC+ and other countries ramped up production, with a looming surplus keeping prices in check.- Key figures at around 1050 GMT -London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 9,274.16 pointsParis – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,825.89Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 23,674.47Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 44,372.50 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.4 percent at 26,086.32 (close)Shanghai – Composite: UP 1.7 percent at 3,875.31 (close)New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 45,490.92 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1681 from $1.1696 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3504 from $1.3528 Dollar/yen: UP at 147.96 from 147.40 yen Euro/pound: UP at 86.47 pence from 86.46 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $67.02 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.8 percent at $63.14 per barrelburs-bcp/rl

Etats-Unis : chasse à l’homme pour retrouver le tueur de Charlie Kirk, un allié de Trump

Une chasse à l’homme était en cours dans la nuit de mercredi à jeudi pour retrouver le tueur présumé du jeune militant conservateur américain Charlie Kirk, un fidèle allié du président Donald Trump, assassiné par balle mercredi pendant une réunion publique sur le campus d’une université de l’Utah.Le président Trump a mis en cause “la gauche radicale” pour l’assassinat de celui qu’il a qualifié de “martyr de la vérité et de la liberté”. “C’est un moment sombre pour l’Amérique”, a-t-il estimé.Le porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, âgé de 31 ans, a été tué d’une balle dans le cou alors qu’il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes sur le thème du “comeback” (le retour) américain. Les motivations du tueur restent pour l’heure inconnues.”Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a lancé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.”Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”.Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes. Le vice-président JD Vance a rendu hommage à “un véritable ami”. Le gouverneur républicain de l’Utah, Spencer Cox, a qualifié le meurtre d'”assassinat politique”.”Je veux être parfaitement clair dès maintenant avec celui qui a fait cela : nous vous trouverons, nous vous jugerons, et nous vous tiendrons responsable dans toute la mesure permise par la loi”, a ajouté le gouverneur avant de rappeler que “la peine de mort (était) toujours en vigueur ici, dans l’État de l’Utah”.Plusieurs dirigeants étrangers, dont le Premier ministre britannique Keir Starmer ou la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, ont condamné cet assassinat.Deux personnes ont été interpellées avant d’être relachées car “sans lien” avec le meurtre, selon les autorités. “Notre enquête se poursuit”, a posté le patron du FBI Kash Patel sur les réseaux sociaux.La mort de Charlie Kirk a été captée par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Selon les autorités américaines, le tueur aurait tiré d’un toit situé à plus d’une centaine de mètres du lieu de l’événement.”C’est très effrayant”, a confié à l’AFP Samuel Kimball, un étudiant en ingénierie informatique de 18 ans qui n’a pas assisté à l’intervention de Charlie Kirk mais se sent “aligné avec ses valeurs”.”Cela me donne l’impression que je devrais faire très attention lorsque j’exprime mes opinions politiques”, a ajouté l’étudiant rencontré près du campus. “Si j’étais quelqu’un qui songeait à faire de la politique, j’aurais peur de me faire tirer dessus”.Dans un communiqué, l’université “choquée et attristée” a annoncé sa fermeture jusqu’à lundi.Le président Trump a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.- “Violence politique” -Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l’Utah Valley University, dans l’ouest du pays.Vers midi heure locale, “on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk” qui a été “évacué par ses gardes du corps”, a écrit l’université sur X.Des vidéos le montrent, touché au cou, s’effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.A gauche, l’ancienne candidate démocrate malheureuse à l’élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.- Militants enthousiastes -Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se consacrer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.Avec ses 6,9 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.

Au moins 280 morts en excès pendant la canicule d’août, selon Santé publique France

Au moins 280 décès de plus que la normale, soit un excès d’environ 5%, ont été constatés en France lors de la canicule du 8 au 19 août, la deuxième de l’été 2025, a annoncé jeudi l’agence Santé publique France.”Cette mortalité en excès n’est observée que chez les personnes âgées de 75 ans et plus”, précise l’agence sanitaire, rappelant qu’il est encore trop tôt pour établir un rapport direct de cause à effet entre ces morts et les fortes chaleurs.La France, comme d’autres pays européens, a été frappée au mois d’août par cet épisode de fortes chaleurs, le deuxième de l’été après une première canicule fin juin et début juillet. A l’échelle mondiale, le mois d’août a été le troisième plus chaud jamais mesuré.Les chiffres donnés jeudi par Santé publique France présentent une première idée de la mortalité liée à cette canicule, qui a frappé un peu moins de la moitié de l’Hexagone, alors que les effets négatifs des fortes chaleurs sont bien documentés: risque de déshydratation, aggravation de troubles cardiovasculaires…Néanmoins cet excès de mortalité peut être lié à d’autres causes, comme celui précédemment annoncé pour la canicule de juin-juillet: Santé publique France l’avait estimé à environ 480 morts en excès.Ces calculs reposent en effet sur les données de mortalité toutes causes issues des bureaux d’état-civil et transmises par l’Insee, comparées à un chiffre attendu de décès basé sur les six années précédentes, hors évènements extrêmes.Mais, d’ores et déjà, ces premières données “soulignent l’importance de mettre en place des mesures de prévention pour diminuer l’impact de la chaleur, durant les canicules, mais aussi durant tout l’été”, prévient Santé publique France, alors que les vagues de chaleurs ont tendance à se multiplier sur fond de réchauffement climatique.Dans le détail, l’excès de mortalité constaté lors de la canicule d’août a surtout frappé la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elles enregistrent “chacune au moins 90 décès en excès – +7,9% et +7,7% respectivement”, selon l’agence sanitaire.Santé publique France prévoit de donner plus tard à l’automne un bilan précis de la mortalité directement attribuable à la chaleur, non seulement pendant les canicules mais aussi tout le reste de l’été.