Israel defends Qatar strikes after rebuke from Trump

Israel’s UN envoy defended targeting Hamas leaders in Qatar as the “right” decision on Wednesday, after the strikes on the US ally’s soil drew a rare rebuke from President Donald Trump.The White House said Trump did not agree with Israel’s decision to take military action on Tuesday and had warned Qatar in advance of the incoming strikes.But Qatar, which hosts a large US military base and has spearheaded repeated rounds of Gaza truce efforts, said it had not received the warning from Washington until the deadly attack was already under way.Israel’s ambassador to the United Nations, Danny Danon, sought to justify the decision, telling an Israeli radio station: “We don’t always act in the interests of the United States.””We are coordinated, they give us incredible support, we appreciate that, but sometimes we make decisions and inform the United States,” he said.”It was not an attack on Qatar; it was an attack on Hamas,” Danon told 103FM.Palestinian militant group Hamas said six people were killed in the strikes, including an aide and an adult son of its top negotiator Khalil al-Hayya, as well as three bodyguards and a Qatari security officer.But the group said its senior leaders had survived, affirming “the enemy’s failure to assassinate our brothers in the negotiating delegation”.Danon said Israel was “still waiting for the results” of the operation.”It is too early to comment on the outcome, but the decision is the right one,” he added.According to sources close to Hamas, six Hamas leaders including Hayya and former top leader Khaled Meshaal were in the building targeted by Israel at the time of the strike. AFP has been unable to reach any of them since then.Qatar said the strikes targeted the homes of several members of Hamas’s political bureau residing in the Gulf country.- ‘Not thrilled’ -Trump said he was not notified in advance of the Israeli attack and was “not thrilled about the whole situation”.Speaking to reporters during a rare outing to a Washington restaurant, he said: “We want the hostages back, but we are not thrilled about the way that went down today.”Qatar’s prime minister said it reserved the right to respond to the Israeli attack, which it said constituted a “pivotal moment” for region.Defence Minister Israel Katz vowed that Israel would “act against its enemies anywhere”.”There is no place where they can hide,” he wrote on X, adding that “everyone who took part in the October 7 massacre will be held fully accountable,” referring to Hamas’s October 2023 attack on Israel that sparked the nearly two-year Gaza war.In a post on social media, Trump insisted that “this was a decision made by Prime Minister Netanyahu, it was not a decision made by me”.”I view Qatar as a strong Ally and friend of the U.S., and feel very badly about the location of the attack,” he said, adding Hamas’s elimination was still a “worthy goal”.- ‘Grave violation’ – Russia and China meanwhile joined an international chorus of condemnation on Wednesday, with Moscow saying the operation undermined peace efforts in the Middle East.”Russia considers the incident a grave violation of international law… an encroachment on the sovereignty and territorial integrity of an independent state, and a step leading to further escalation,” said Russia’s foreign ministry.Beijing expressed similar concerns and “dissatisfaction with actions by certain parties that undermine the ceasefire negotiations in Gaza”.Along with the United States and Egypt, Qatar has led multiple attempts to end the Israel-Hamas war and secure the release of the remaining hostages.Hamas’s October 7, 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,605 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.EU chief Ursula von der Leyen said Wednesday she would push to sanction “extremist” Israeli ministers and curb trade ties over the dire situation in Gaza.Israel’s foreign minister, Gideon Saar, hit back, writing on X that Europe was sending “the wrong message that strengthens Hamas and the radical axis in the Middle East.”

Lecornu prend ses marques à Matignon, où il va recevoir les forces politiques

Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, accueilli sévèrement par les oppositions, prend ses marques mercredi à Matignon où il va commencer par consulter les groupes politiques, sur fond de mobilisation dans le pays, afin de trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement.Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, cinquième depuis le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, 39 ans, succède à François Bayrou, renversé lundi par les députés. Celui-ci l’avait doublé en décembre en forçant sa nomination alors que le ministre des Armées de l’époque était déjà pressenti à ce poste.La passation de pouvoir entre les deux hommes a lieu à midi, le jour même d’une mobilisation pour “bloquer” le pays née sur les réseaux sociaux, qui a débuté par une série d’actions sporadiques, notamment dans l’ouest et en région parisienne, avant une mobilisation syndicale le 18 septembre. Ce sera l’occasion pour Sébastien Lecornu, homme politique discret inconnu du grand public, fils unique d’une secrétaire médicale et d’un technicien de l’aéronautique, de se présenter aux Français.Il a affirmé sur X mardi soir qu’il “mesurait” les “attentes” de ses concitoyens et qu’il “connaissait (leurs) difficultés”. “Nous sommes au travail, avec humilité, et nous allons tout faire pour y arriver”.- “Colère sociale” -Première tâche confiée par le président Macron à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “Consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays, alors qu’il ne dispose à l’Assemblée nationale d’aucune majorité.Il recevra dès 14H30 un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Un second rendez-vous est prévu à 15H30 avec Les Républicains, ancien parti de M. Lecornu. Edouard Philippe, président de Horizons, sera reçu à 17H30.Concernant les oppositions, le PS et les écologistes ont été contactés par Matignon et devraient être reçus dans un second temps, selon deux sources à gauche.Enfin, au Rassemblement national, deux proches de Marine Le Pen assuraient en fin de matinée n’avoir pas entendu parler d’une invitation.La mission de Sébastien Lecornu est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles des oppositions à l’annonce de sa nomination.Alors que le président de la République a invité sa fragile coalition du centre et de la droite à “travailler” avec le Parti socialiste pour “élargir” son assise, celui-ci a estimé qu’il prenait le “risque de la colère sociale légitime et du blocage institutionnel du pays” en nommant M. Lecornu. Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.”Sans justice sociale, fiscale et écologique, sans mesures pour le pouvoir d’achat, les mêmes causes provoqueront les mêmes effets”, a prévenu le PS.- “Changement de méthode” -Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, ce dernier pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.Comme preuve de “changement de méthode”, que devrait prôner le nouveau Premier ministre, le patron du PS Olivier Faure a demandé mercredi qu’il s’engage à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, utilisé pour faire adopter sans vote tous les budgets depuis 2022. Le RN et LFI ont pour leur part dénoncé la proximité entre le président et son nouveau Premier ministre, promettant la censure faute de changement de cap politique. LFI compte d’ailleurs déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire.Même François Bayrou considère toujours que M. Lecornu n’est pas le Premier ministre idoine, trop proche du président et trop à droite, selon un responsable du bloc central.Plus affable, le président des Républicains (LR) et ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui réclamait une nomination rapide face aux risques de “débordements” des manifestations de mercredi, s’est dit prêt à “trouver des accords” avec M. Lecornu.A l’orée de discussions délicates, l’entourage de M. Lecornu loue le “calme” de l’ancien sénateur normand et son absence d’ambition présidentielle, un “négociateur” qui pu obtenir un “large consensus” sur la loi de programmation militaire.Alors qu’il a été épinglé par la gauche pour un dîner avec Mme Le Pen, ses proches réfutent toute connivence avec le parti à la flamme, soulignant que dans l’Eure, son département, quatre députés sur cinq “sont passés au RN”.

Lecornu prend ses marques à Matignon, où il va recevoir les forces politiques

Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, accueilli sévèrement par les oppositions, prend ses marques mercredi à Matignon où il va commencer par consulter les groupes politiques, sur fond de mobilisation dans le pays, afin de trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement.Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, cinquième depuis le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, 39 ans, succède à François Bayrou, renversé lundi par les députés. Celui-ci l’avait doublé en décembre en forçant sa nomination alors que le ministre des Armées de l’époque était déjà pressenti à ce poste.La passation de pouvoir entre les deux hommes a lieu à midi, le jour même d’une mobilisation pour “bloquer” le pays née sur les réseaux sociaux, qui a débuté par une série d’actions sporadiques, notamment dans l’ouest et en région parisienne, avant une mobilisation syndicale le 18 septembre. Ce sera l’occasion pour Sébastien Lecornu, homme politique discret inconnu du grand public, fils unique d’une secrétaire médicale et d’un technicien de l’aéronautique, de se présenter aux Français.Il a affirmé sur X mardi soir qu’il “mesurait” les “attentes” de ses concitoyens et qu’il “connaissait (leurs) difficultés”. “Nous sommes au travail, avec humilité, et nous allons tout faire pour y arriver”.- “Colère sociale” -Première tâche confiée par le président Macron à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “Consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays, alors qu’il ne dispose à l’Assemblée nationale d’aucune majorité.Il recevra dès 14H30 un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Un second rendez-vous est prévu à 15H30 avec Les Républicains, ancien parti de M. Lecornu. Edouard Philippe, président de Horizons, sera reçu à 17H30.Concernant les oppositions, le PS et les écologistes ont été contactés par Matignon et devraient être reçus dans un second temps, selon deux sources à gauche.Enfin, au Rassemblement national, deux proches de Marine Le Pen assuraient en fin de matinée n’avoir pas entendu parler d’une invitation.La mission de Sébastien Lecornu est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles des oppositions à l’annonce de sa nomination.Alors que le président de la République a invité sa fragile coalition du centre et de la droite à “travailler” avec le Parti socialiste pour “élargir” son assise, celui-ci a estimé qu’il prenait le “risque de la colère sociale légitime et du blocage institutionnel du pays” en nommant M. Lecornu. Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.”Sans justice sociale, fiscale et écologique, sans mesures pour le pouvoir d’achat, les mêmes causes provoqueront les mêmes effets”, a prévenu le PS.- “Changement de méthode” -Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, ce dernier pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.Comme preuve de “changement de méthode”, que devrait prôner le nouveau Premier ministre, le patron du PS Olivier Faure a demandé mercredi qu’il s’engage à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, utilisé pour faire adopter sans vote tous les budgets depuis 2022. Le RN et LFI ont pour leur part dénoncé la proximité entre le président et son nouveau Premier ministre, promettant la censure faute de changement de cap politique. LFI compte d’ailleurs déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire.Même François Bayrou considère toujours que M. Lecornu n’est pas le Premier ministre idoine, trop proche du président et trop à droite, selon un responsable du bloc central.Plus affable, le président des Républicains (LR) et ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui réclamait une nomination rapide face aux risques de “débordements” des manifestations de mercredi, s’est dit prêt à “trouver des accords” avec M. Lecornu.A l’orée de discussions délicates, l’entourage de M. Lecornu loue le “calme” de l’ancien sénateur normand et son absence d’ambition présidentielle, un “négociateur” qui pu obtenir un “large consensus” sur la loi de programmation militaire.Alors qu’il a été épinglé par la gauche pour un dîner avec Mme Le Pen, ses proches réfutent toute connivence avec le parti à la flamme, soulignant que dans l’Eure, son département, quatre députés sur cinq “sont passés au RN”.

Allemagne: l’auteur syrien de l’attaque au couteau de Solingen condamné à perpétuité

L’auteur syrien de l’attaque jihadiste au couteau dans la ville allemande de Solingen, qui avait fait trois morts lors de festivités en août 2024, a été condamné à la prison à perpétuité mercredi par le tribunal de Düsseldorf.Cet attentat, et d’autres commis par des ressortissants étrangers, avait pesé sur les élections législatives de l’hiver suivant, qui ont vu un essor record de l’extrême droite.Le tribunal a retenu la motivation islamiste de l’attaque, revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), qui avait également fait huit blessés graves.Selon le président du tribunal, Issa al Hasan, âgé de 27 ans, “approuvait les objectifs de l’État islamique” et a agi “en raison de ses convictions islamistes radicales”. Il voulait “répondre à l’appel des dirigeants de l’EI à commettre des attentats en Europe de l’Ouest”, a-t-il aussi déclaré.Issa al Hasan était passé aux aveux à l’ouverture de son procès fin mai, admettant dans une déclaration avoir “commis un crime grave”.”J’ai tué et blessé des innocents, pas des infidèles”, avait-il déclaré.En plus de la prison à vie, le tribunal a retenu la reconnaissance de la “gravité particulière de sa culpabilité”, ce qui rend peu probable une libération anticipée.C’est la peine qu’avait requise le parquet fédéral, compétent pour les affaires de terrorisme.Cette attaque lors d’une fête populaire à Solingen, dans l’ouest du pays, avait bouleversé l’Allemagne.Mis sous pression par l’extrême-droite et les conservateurs, le gouvernement de centre-gauche d’Olaf Scholz avait après l’attentat durci la législation sur le port de couteaux et rétabli des contrôles à l’ensemble de ses frontières pour lutter contre l’immigration illégale.

Kidnapped Israeli-Russian academic Tsurkov released in Iraq

Iraqi Prime Minister Mohammed Shia al-Sudani and US President Donald Trump announced Tuesday the release of Israeli-Russian academic Elizabeth Tsurkov who was kidnapped in Baghdad in March 2023.While Iraq said a “group of outlaws” kidnapped Tsurkov, Trump announced she was released by the powerful pro-Iran Kataeb Hezbollah group.”As a culmination of extensive efforts exerted by our security services over the course of many months, we announce the release of the Russian citizen, Elizabeth Tsurkov,” Sudani said on X. Trump posted on his Truth Social platform that Tsurkov “was just released” by Kataeb Hezbollah “after being tortured for many months” and was now at the US embassy in Baghdad.Sabah al-Numan, the military spokesman for the Iraqi prime minister, said later in a statement that “following extensive and high-level security and intelligence efforts… authorities succeeded, on September 9, in locating and reaching the site of her detention.”Tsurkov was delivered to the US embassy to “facilitate her reunion with her sister, a US citizen,” he added. The former captive’s sister, Emma Tsurkov, thanked Trump, his special envoy Adam Boehler, the US embassy in Baghdad and the non-profit group Global Reach for their roles in securing the release.”My entire family is incredibly happy. We cannot wait to see Elizabeth and give her all the love we have been waiting to share for 903 days,” she posted on social media.Tsurkov, a doctoral student at Princeton University and fellow at the Washington-based New Lines Institute for Strategy and Policy, went missing in Iraq in March 2023.She had likely entered Iraq on her Russian passport and had travelled to the country as part of her doctoral studies.Her research focused on the Levant, and she worked extensively on Syria during its civil war as well as on Iraq. She speaks English, Russian, Hebrew and Arabic.Numan said Tsurkov was kidnapped by a “group of outlaws” without naming any party, and added that Iraq’s security forces “will continue to pursue all those involved in this crime and ensure they are held accountable.”- ‘Peace through strength’ -In a post on X, US Secretary of State Marco Rubio welcomed the release, saying US measures against hostage diplomacy played a key role.”Less than a week after @POTUS (Trump) signed an executive order to strengthen efforts against hostage diplomacy, Princeton student Elizabeth Tsurkov has been released,” Rubio wrote.”This is peace through strength in action,” he added, thanking Iraq’s Sudani for his support.Tsurkov was active on social media, with tens of thousands of followers on X. She describes herself as “passionate about human rights”.In Baghdad, she had focused on pro-Iran factions and the movement of Iraqi Shiite leader Moqtada Sadr as part of her research on the region.She was abducted as she was leaving a cafe in the Iraqi capital’s Karrada neighbourhood, an Iraqi intelligence source told AFP in 2023.Israeli authorities blamed Kataeb Hezbollah for her disappearance, but the group implied that it was not involved.- Kataeb Hezbollah? -Kataeb Hezbollah did not claim in 2023 the abduction, but a source in the group told AFP Tuesday Tsurkov was released to spare Iraq any “conflicts”.She “was released according to conditions, the most important of which was to facilitate the withdrawal of US forces without a fight and to spare Iraq any conflicts or fighting,” the source said.”She was released and not liberated. No military operation was carried out to free her,” the source added.Like other armed groups trained by Iran during the war against the Islamic State group (IS), Kataeb Hezbollah were integrated into the regular security forces as part of the Hashed al-Shaabi or the Popular Mobilisation force (PMF).However, the faction has developed a reputation for sometimes acting on its own.The group and other Iran-backed Iraqi factions have been calling for the withdrawal of US troops deployed in Iraq at Baghdad’s invitation as part of the anti-IS coalition. US forces in Iraq and neighbouring Syria were repeatedly targeted by Kataeb Hezbollah and other pro-Iran groups following the outbreak of the Gaza war in October 2023.They have responded with heavy strikes on Tehran-linked targets, and the attacks have halted.The US and Iraq have announced that the anti-IS coalition would end its decade-long military mission in federal Iraq in 2025, and by September 2026 in the autonomous Kurdistan region in the country’s north.

Kidnapped Israeli-Russian academic Tsurkov released in Iraq

Iraqi Prime Minister Mohammed Shia al-Sudani and US President Donald Trump announced Tuesday the release of Israeli-Russian academic Elizabeth Tsurkov who was kidnapped in Baghdad in March 2023.While Iraq said a “group of outlaws” kidnapped Tsurkov, Trump announced she was released by the powerful pro-Iran Kataeb Hezbollah group.”As a culmination of extensive efforts exerted by our security services over the course of many months, we announce the release of the Russian citizen, Elizabeth Tsurkov,” Sudani said on X. Trump posted on his Truth Social platform that Tsurkov “was just released” by Kataeb Hezbollah “after being tortured for many months” and was now at the US embassy in Baghdad.Sabah al-Numan, the military spokesman for the Iraqi prime minister, said later in a statement that “following extensive and high-level security and intelligence efforts… authorities succeeded, on September 9, in locating and reaching the site of her detention.”Tsurkov was delivered to the US embassy to “facilitate her reunion with her sister, a US citizen,” he added. The former captive’s sister, Emma Tsurkov, thanked Trump, his special envoy Adam Boehler, the US embassy in Baghdad and the non-profit group Global Reach for their roles in securing the release.”My entire family is incredibly happy. We cannot wait to see Elizabeth and give her all the love we have been waiting to share for 903 days,” she posted on social media.Tsurkov, a doctoral student at Princeton University and fellow at the Washington-based New Lines Institute for Strategy and Policy, went missing in Iraq in March 2023.She had likely entered Iraq on her Russian passport and had travelled to the country as part of her doctoral studies.Her research focused on the Levant, and she worked extensively on Syria during its civil war as well as on Iraq. She speaks English, Russian, Hebrew and Arabic.Numan said Tsurkov was kidnapped by a “group of outlaws” without naming any party, and added that Iraq’s security forces “will continue to pursue all those involved in this crime and ensure they are held accountable.”- ‘Peace through strength’ -In a post on X, US Secretary of State Marco Rubio welcomed the release, saying US measures against hostage diplomacy played a key role.”Less than a week after @POTUS (Trump) signed an executive order to strengthen efforts against hostage diplomacy, Princeton student Elizabeth Tsurkov has been released,” Rubio wrote.”This is peace through strength in action,” he added, thanking Iraq’s Sudani for his support.Tsurkov was active on social media, with tens of thousands of followers on X. She describes herself as “passionate about human rights”.In Baghdad, she had focused on pro-Iran factions and the movement of Iraqi Shiite leader Moqtada Sadr as part of her research on the region.She was abducted as she was leaving a cafe in the Iraqi capital’s Karrada neighbourhood, an Iraqi intelligence source told AFP in 2023.Israeli authorities blamed Kataeb Hezbollah for her disappearance, but the group implied that it was not involved.- Kataeb Hezbollah? -Kataeb Hezbollah did not claim in 2023 the abduction, but a source in the group told AFP Tuesday Tsurkov was released to spare Iraq any “conflicts”.She “was released according to conditions, the most important of which was to facilitate the withdrawal of US forces without a fight and to spare Iraq any conflicts or fighting,” the source said.”She was released and not liberated. No military operation was carried out to free her,” the source added.Like other armed groups trained by Iran during the war against the Islamic State group (IS), Kataeb Hezbollah were integrated into the regular security forces as part of the Hashed al-Shaabi or the Popular Mobilisation force (PMF).However, the faction has developed a reputation for sometimes acting on its own.The group and other Iran-backed Iraqi factions have been calling for the withdrawal of US troops deployed in Iraq at Baghdad’s invitation as part of the anti-IS coalition. US forces in Iraq and neighbouring Syria were repeatedly targeted by Kataeb Hezbollah and other pro-Iran groups following the outbreak of the Gaza war in October 2023.They have responded with heavy strikes on Tehran-linked targets, and the attacks have halted.The US and Iraq have announced that the anti-IS coalition would end its decade-long military mission in federal Iraq in 2025, and by September 2026 in the autonomous Kurdistan region in the country’s north.

Novo Nordisk supprime 9.000 postes à travers le monde

Après des années fastes liées à la popularité de son traitement antidiabétique Ozempic, plébiscité sur les réseaux sociaux pour perdre du poids, le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk a annoncé mercredi supprimer 9.000 postes à travers le monde soit plus de 11% de ses salariés.”La réduction des effectifs est prévue dans l’ensemble de l’entreprise (…) et devrait permettre de réaliser des économies annuelles totales d’environ 8 milliards de couronnes (1,07 milliard d’euros) d’ici la fin de 2026″, écrit le groupe dans un communiqué.A la Bourse de Copenhague, le titre, à la peine depuis un an à cause d’une concurrence affermie aux Etats-Unis son principal marché, réagissait positivement à l’annonce. Il prenait 2,67% peu après 11H15 (09H15 GMT) dans un marché en très légère hausse.Quelque 5.000 postes devraient être supprimés au Danemark, a précisé le groupe présent dans 80 pays.”5.000 emplois, c’est significatif”, a relevé pour l’AFP l’économiste en chef de la banque Nykredit Palle Sørensen. “L’économie danoise a créé 2.300 nouveaux emplois en juin, cela équivaut donc à environ deux mois de croissance de l’emploi”, a-t-il souligné.Selon lui, ces suppressions de postes devraient accélérer à court terme la lente augmentation du chômage, mais “ne changent pas fondamentalement notre vision de l’ensemble de l’économie car nous avions déjà anticipé un effet économique réel”.Pour la troisième fois depuis le début de l’année, le laboratoire centenaire  revoit aussi à la baisse ses prévisions pour 2025 avec une marge opérationnelle désormais comprise entre 4% et 10% contre 10% et 16% annoncés précédemment.”Nos marchés évoluent, en particulier dans le domaine de l’obésité, car ils sont devenus plus compétitifs et axés sur le consommateur, notre entreprise doit également évoluer”, a justifié le nouveau directeur-général Mike Doustdar, cité dans le communiqué. Depuis 2020, le laboratoire pharmaceutique embauchait à tout va, passé de quelque 43.700 à 78.400 employés.- Eli Lilly en embuscade -Novo Nordisk a atteint des sommets grâce aux ventes spectaculaires d’Ozempic, un antidiabétique popularisé sur les réseaux. Ce traitement est un analogue du GLP-1 (abréviation de glugaco-like peptide 1), une hormone secrétée par les intestins qui stimule la sécrétion d’insuline et réfrène l’appétit en procurant une sensation de satiété. Le Wegovy, qui cible l’obésité, utilise la même hormone. Disponible dans 35 pays, ses ventes ont augmenté de 78% au premier semestre 2025, celles de l’Ozempic seulement de 15%.La domination du danois, l’une des premières capitalisations européennes, est mise à mal par les bons résultats de son concurrent Eli Lilly et les préparations pharmaceutiques personnalisées en officine aux Etats-Unis, autorisées un temps pour pallier les ruptures de stock.Cette autorisation a pris fin le 22 mai mais les ventes de ces préparations continuent “sous le faux couvert de +personnalisation+”, a déploré Novo Nordisk qui met les bouchées doubles pour augmenter ses capacités de production.En présentant les résultats semestriels du groupe début août, l’ancien patron Lars Fruergaard Jørgensen avait reconnu dans une interview à la télévision publique DR la nécessité “d’ajustements”. Novo Nordisk avait dans la foulée confirmé le gel des embauches.”En réaffectant nos ressources dès maintenant, nous pourrons prioriser les investissements pour stimuler une croissance durable et favoriser l’innovation future pour les millions de patients atteints de maladies chroniques à l’échelle mondiale, en particulier dans le diabète et l’obésité”, a assuré M. Doustdar.Fléau sanitaire global, l’obésité est une maladie chronique facteur de risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, de certains cancers et de complications comme dans le cas du Covid-19. L’Unicef a alerté mardi sur l’envolée de l’obésité chez les enfants et les adolescents. Elle est devenue cette année la première forme de malnutrition chez les 5-19 ans dans le monde, devant la sous-alimentation.Difficile à traiter, elle coûte cher aux systèmes de santé. Ses causes ne sont pas liées qu’au mode de vie mais peuvent aussi être influencées par la génétique.Si la prévention et la prise en charge médicale ne s’améliorent pas, la Fédération mondiale de l’obésité prévoit que d’ici 2035, la moitié (51%) de la population mondiale sera en surpoids ou obèse. Son impact économique mondial serait dévastateur: il pourrait dépasser 4.000 milliards de dollars par an.

Syrian jailed for life over deadly knife attack at German festival

A Syrian man was sentenced to life in prison on Wednesday for killing three people in an Islamist-motivated knife attack at a summer festival in the German city of Solingen last year.The court in Duesseldorf said Issa Al Hasan, 27, was a member of the Islamic State group and had acted out of “treacherous and base motives”.The stabbing spree in August 2024, in which another eight people were seriously wounded, took place on the opening night of a three-day “festival of diversity”.It was one of a series of attacks attributed to asylum seekers and migrants that pushed immigration to the top of the political agenda ahead of a general election in Germany early this year.When prosecutors charged him in February, they said they believed Hasan had been in contact with representatives of the Islamic State group ahead of the attack.The suspect set out to harm “non-believers” at the festival because “he saw them as representatives of Western society”, said prosecutors — but also “to take revenge against them for the military actions of Western states”.IS later said in a statement by its Amaq news agency on the Telegram messaging app that “a soldier” of the group had carried out the attack in “revenge” for Muslims “in Palestine and everywhere”.Hasan made a full confession during his trial, which was held under tight security in Duesseldorf.In a statement read out by his lawyer, he admitted having “committed a grave crime”. “Three people died at my hands. I seriously injured others,” he said.”Some of them survived only by luck. They could have died, too… I deserve and expect a life sentence.”