L’UE veut pérenniser son soutien à l’Ukraine, après les volte-face de Trump
Les dirigeants européens se retrouvent jeudi à Bruxelles avec la volonté de trouver les milliards d’euros nécessaires à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, au moment où les efforts américains auprès du Kremlin semblent dans l’impasse.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rejoindre les 27 dirigeants de l’Union européenne, réunis en sommet, avant de gagner Londres où se tiendra vendredi une réunion de la coalition des volontaires, qui rassemble les pays soutenant l’effort de guerre ukrainien.Cette nouvelle séquence européenne intervient après la décision de Donald Trump de reporter sine die sa rencontre prévue à Budapest avec le président russe Vladimir Poutine, et de décréter des sanctions contre des groupes pétroliers et gaziers russes.”Non, non, je ne veux pas d’une rencontre pour rien. Je ne veux pas de perte de temps, donc on verra ce qu’il va se passer”, a expliqué mardi le président américain.L’occasion pour les Européens de tenter de reprendre la main, selon des diplomates. Une série d’initiatives sont en cours pour réaffirmer la ligne des Européens et la faire valoir, a ainsi expliqué l’un d’entre eux.- Avoirs russes -Mardi, les principaux dirigeants européens ont ainsi rappelé, avec le président Zelensky, les conditions préalables à un retour de la paix en Ukraine, bien différentes de celles formulées, selon Kiev, par Washington. Selon un responsable ukrainien, Donald Trump a fait pression sur Volodymyr Zelensky pour qu’il renonce au Donbass afin de permettre un accord de paix.”Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force”, ont affirmé ces dirigeants dans un texte signé par la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou encore l’Italie.Les Européens veulent recourir aux avoirs de la banque centrale russe immobilisés en Europe depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.C’est “essentiel pour que l’Ukraine puisse continuer à faire face à la Russie”, assure un diplomate à Bruxelles. Surtout lorsque les caisses des Etats sont vides et qu’il n’y a guère d’alternative, relève un autre.L’idée est de prêter à Kiev 140 milliards d’euros pris sur les quelque 210 milliards d’euros d’avoirs russes gelés.- Inquiétudes belges -Ces avoirs sont sous le contrôle de la société belge Euroclear. La Belgique s’est jusqu’à présent montrée réticente, redoutant, entre autres, d’être seule à payer les pots cassés en cas de problème.Son Premier ministre Bart De Wever insiste sur la nécessité d’une clause de solidarité crédible entre les 27. La Belgique juge également indispensable, tout comme la Banque centrale européenne (BCE) et plusieurs autres pays, que ces avoirs ne soient pas confisqués, au risque de déclencher une tempête financière, déstabilisant l’euro.La dernière version du projet de déclaration, traditionnellement publiée à l’issue du sommet des 27, s’efforce de prendre en compte ces préoccupations.L’utilisation des actifs russes devra “être soutenue par une solidarité et un partage des risques appropriés au sein de l’Union européenne”, indique ainsi ce projet de texte.La Belgique a toutefois réitéré ses inquiétudes. “C’est comme prendre l’avion, le risque est peut-être assez faible, mais s’il y a un accident, alors il est fatal”, a-t-elle expliqué aux autres pays de l’UE, selon des diplomates à Bruxelles.Et que se passera-t-il si le Kremlin punit la Belgique en saisissant ses entreprises présentes en Russie?La définition du risque à couvrir pour les autres pays reste encore à définir précisément, reconnaît un responsable européen.En cas de feu vert des dirigeants européens, il faudra encore que la Commission européenne présente une proposition légale et formelle avant que ce mécanisme inédit puisse être lancée. Les Européens entendent se sont mis d’accord mercredi soir sur un 19e train de sanctions contre la Russie, qui cible ses exportations d’hydrocarbures, essentielles au financement de sa guerre contre l’Ukraine.Les Etats-Unis ont pour leur part annoncé mercredi des sanctions inédites visant les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil.
L’UE veut pérenniser son soutien à l’Ukraine, après les volte-face de Trump
Les dirigeants européens se retrouvent jeudi à Bruxelles avec la volonté de trouver les milliards d’euros nécessaires à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, au moment où les efforts américains auprès du Kremlin semblent dans l’impasse.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rejoindre les 27 dirigeants de l’Union européenne, réunis en sommet, avant de gagner Londres où se tiendra vendredi une réunion de la coalition des volontaires, qui rassemble les pays soutenant l’effort de guerre ukrainien.Cette nouvelle séquence européenne intervient après la décision de Donald Trump de reporter sine die sa rencontre prévue à Budapest avec le président russe Vladimir Poutine, et de décréter des sanctions contre des groupes pétroliers et gaziers russes.”Non, non, je ne veux pas d’une rencontre pour rien. Je ne veux pas de perte de temps, donc on verra ce qu’il va se passer”, a expliqué mardi le président américain.L’occasion pour les Européens de tenter de reprendre la main, selon des diplomates. Une série d’initiatives sont en cours pour réaffirmer la ligne des Européens et la faire valoir, a ainsi expliqué l’un d’entre eux.- Avoirs russes -Mardi, les principaux dirigeants européens ont ainsi rappelé, avec le président Zelensky, les conditions préalables à un retour de la paix en Ukraine, bien différentes de celles formulées, selon Kiev, par Washington. Selon un responsable ukrainien, Donald Trump a fait pression sur Volodymyr Zelensky pour qu’il renonce au Donbass afin de permettre un accord de paix.”Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force”, ont affirmé ces dirigeants dans un texte signé par la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou encore l’Italie.Les Européens veulent recourir aux avoirs de la banque centrale russe immobilisés en Europe depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.C’est “essentiel pour que l’Ukraine puisse continuer à faire face à la Russie”, assure un diplomate à Bruxelles. Surtout lorsque les caisses des Etats sont vides et qu’il n’y a guère d’alternative, relève un autre.L’idée est de prêter à Kiev 140 milliards d’euros pris sur les quelque 210 milliards d’euros d’avoirs russes gelés.- Inquiétudes belges -Ces avoirs sont sous le contrôle de la société belge Euroclear. La Belgique s’est jusqu’à présent montrée réticente, redoutant, entre autres, d’être seule à payer les pots cassés en cas de problème.Son Premier ministre Bart De Wever insiste sur la nécessité d’une clause de solidarité crédible entre les 27. La Belgique juge également indispensable, tout comme la Banque centrale européenne (BCE) et plusieurs autres pays, que ces avoirs ne soient pas confisqués, au risque de déclencher une tempête financière, déstabilisant l’euro.La dernière version du projet de déclaration, traditionnellement publiée à l’issue du sommet des 27, s’efforce de prendre en compte ces préoccupations.L’utilisation des actifs russes devra “être soutenue par une solidarité et un partage des risques appropriés au sein de l’Union européenne”, indique ainsi ce projet de texte.La Belgique a toutefois réitéré ses inquiétudes. “C’est comme prendre l’avion, le risque est peut-être assez faible, mais s’il y a un accident, alors il est fatal”, a-t-elle expliqué aux autres pays de l’UE, selon des diplomates à Bruxelles.Et que se passera-t-il si le Kremlin punit la Belgique en saisissant ses entreprises présentes en Russie?La définition du risque à couvrir pour les autres pays reste encore à définir précisément, reconnaît un responsable européen.En cas de feu vert des dirigeants européens, il faudra encore que la Commission européenne présente une proposition légale et formelle avant que ce mécanisme inédit puisse être lancée. Les Européens entendent se sont mis d’accord mercredi soir sur un 19e train de sanctions contre la Russie, qui cible ses exportations d’hydrocarbures, essentielles au financement de sa guerre contre l’Ukraine.Les Etats-Unis ont pour leur part annoncé mercredi des sanctions inédites visant les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil.
Tempête Benjamin: gros coup de vent jeudi sur le littoral et l’intérieur du pays
La tempête Benjamin occasionne de “fortes rafales” de vent sur une “bonne partie du territoire” jeudi, avec de grosses vagues sur le littoral atlantique et les côtes de la Manche, selon Météo France qui a placé 19 départements au total en vigilance orange.Les départements concernés jeudi par la vigilance orange pour épisode venteux, à des heures diverses, sont le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Manche, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime, la Charente, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, l’Aude et les deux départements de Corse, auxquels Météo-France a ajouté la Seine-Maritime et les Alpes-Maritimes dans son dernier bulletin jeudi matin.Cette même vigilance a en revanche été levée dans le Puy-de-Dôme.La trajectoire et l’intensité de cette dépression automnale, qui survient “après une longue période de temps calme”, sont encore incertaines, indique l’institut national dans son dernier bulletin.Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l’intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs du Puy-de-Dôme, les Corbières ou les plaines des Pyrénées-Orientales, avertit le prévisionniste.Les rafales atteindront 160 à 170 km/h sur le cap Corse, ce vent violent se maintenant dans la nuit de jeudi à vendredi.Sur les côtes de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, ainsi qu’en Seine-Maritime, les vents forts soufflant d’ouest à nord-ouest, qui se sont renforcés en cours de nuit dans le golfe de Gascogne puis en Manche jeudi matin, engendreront “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, ajoute Météo-France.Ce phénomène, combiné à des coefficients de marée “de vive-eau” (autour de 80), pourrait provoquer des “submersions marines” sur le littoral de ces quatre départements placés en vigilance orange à ce titre, le risque étant le plus marqué au moment des pleines mers.Enfin, après plusieurs jours de précipitations abondantes avec des cumuls compris entre 40 et 90 mm (soit 40 à 90 litres d’eau par mètre carré), les départements de la Corrèze et du Cantal sont placés quant à eux en vigilance orange pour le risque d’inondation.
Tempête Benjamin: gros coup de vent jeudi sur le littoral et l’intérieur du pays
La tempête Benjamin occasionne de “fortes rafales” de vent sur une “bonne partie du territoire” jeudi, avec de grosses vagues sur le littoral atlantique et les côtes de la Manche, selon Météo France qui a placé 19 départements au total en vigilance orange.Les départements concernés jeudi par la vigilance orange pour épisode venteux, à des heures diverses, sont le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Manche, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime, la Charente, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, l’Aude et les deux départements de Corse, auxquels Météo-France a ajouté la Seine-Maritime et les Alpes-Maritimes dans son dernier bulletin jeudi matin.Cette même vigilance a en revanche été levée dans le Puy-de-Dôme.La trajectoire et l’intensité de cette dépression automnale, qui survient “après une longue période de temps calme”, sont encore incertaines, indique l’institut national dans son dernier bulletin.Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l’intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs du Puy-de-Dôme, les Corbières ou les plaines des Pyrénées-Orientales, avertit le prévisionniste.Les rafales atteindront 160 à 170 km/h sur le cap Corse, ce vent violent se maintenant dans la nuit de jeudi à vendredi.Sur les côtes de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, ainsi qu’en Seine-Maritime, les vents forts soufflant d’ouest à nord-ouest, qui se sont renforcés en cours de nuit dans le golfe de Gascogne puis en Manche jeudi matin, engendreront “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, ajoute Météo-France.Ce phénomène, combiné à des coefficients de marée “de vive-eau” (autour de 80), pourrait provoquer des “submersions marines” sur le littoral de ces quatre départements placés en vigilance orange à ce titre, le risque étant le plus marqué au moment des pleines mers.Enfin, après plusieurs jours de précipitations abondantes avec des cumuls compris entre 40 et 90 mm (soit 40 à 90 litres d’eau par mètre carré), les départements de la Corrèze et du Cantal sont placés quant à eux en vigilance orange pour le risque d’inondation.
Washington menace Bogota, 5 morts dans des frappes américaines dans le Pacifique
Les Etats-Unis ont à nouveau frappé mercredi un bateau soupçonné de trafic de drogue dans l’océan Pacifique, portant le total à cinq morts en deux jours, et menacé directement le président colombien Gustavo Petro.Le président américain Donald Trump a qualifié M. Petro de “baron de la drogue” et de “pire président que la Colombie ait jamais eu”. L’élu de gauche a répondu en annonçant porter plainte pour diffamation devant la justice américaine.M. Trump, qui a déjà proféré des menaces similaires à l’encontre du dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro, a également invité M. Petro à “faire attention”. Le secrétaire d’Etat Marco Rubio a de son côté qualifié le dirigeant colombien de “fou”. Dans le même temps, les Etats-Unis ont frappé un deuxième bateau dans l’océan Pacifique mercredi, après une première attaque mardi, selon le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth, faisant cinq morts au total. Ces frappes, qui selon Washington visent des narcotrafiquants en eaux internationales, n’avaient jusqu’à présent eu lieu que dans les Caraïbes.Une source militaire colombienne a affirmé à l’AFP que la frappe de mardi s’était produite “près” mais non à l’intérieur des eaux coombiennes.Au total, les Etats-Unis ont revendiqué neuf attaques de ce type ces dernières semaines, pour 37 morts. L’origine des navires visés – huit bateaux et un semi-submersible – n’a pas été précisée, mais certains ont été détruits au large du Venezuela.- “Inacceptable” -Washington a déployé des avions de chasse et des navires dans ce qu’il revendique comme une lutte contre le narcotrafic. La Maison Blanche et le Pentagone ont toutefois produit peu de preuves pour étayer leurs affirmations selon lesquelles les personnes ciblées étaient impliquées dans le trafic de drogue.Le Pentagone a déclaré au Congrès que les Etats-Unis étaient en “conflit armé” avec les cartels sud-américains, les qualifiant de groupes terroristes.”Tout comme Al-Qaïda a mené une guerre contre notre patrie, ces cartels mènent une guerre contre notre frontière et notre peuple. Il n’y aura ni refuge ni pardon, seulement la justice “, a déclaré M. Hegset. Mais selon les experts, les exécutions extrajudiciaires restent illégales, même si elles visent des narcotrafiquants présumés. La Colombie est le premier producteur mondial de cocaïne, mais elle travaille depuis des décennies avec les Etats-Unis pour en réduire la production, contrôlée par divers groupes paramilitaires, cartels et guérillas. “Ce qui est en jeu, c’est une relation historique vieille de plus de 200 ans, qui profite aux Etats-Unis comme à la Colombie”, s’est alarmé mercredi l’ambassadeur colombien à Washington Daniel García-Peña, dans un entretien à l’AFP, après avoir été rappelé à Bogota pour consultation”Nous sommes face à un gouvernement américain qui cherche à changer le paradigme (…) de ses relations internationales, dans lequel l’incertitude joue malheureusement un rôle très important”, a-t-il ajouté, jugeant les menaces de Donald Trump “inacceptables”.Le Venezuela a de son côté accusé les Etats-Unis de prétexter de la lutte contre le trafic de drogue pour tenter de renverser son président, Nicolas Maduro. Celui-ci a affirmé mercredi que son pays disposait de 5.000 missiles antiaériens portables pour contrer les forces américaines.
Trêve à Gaza: attendu en Israël jeudi, Rubio met en garde contre les projets d’annexions
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a prévenu mercredi que les projets israéliens d’annexion en Cisjordanie “menacent” la trêve à Gaza, avant de s’envoler pour Israël où il est attendu jeudi.Les responsables de l’administration Trump se succèdent à Jérusalem pour tenter de consolider le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après deux ans de guerre dévastatrice.Leurs efforts ont été ébranlés mercredi par un vote du Parlement israélien ouvrant la voie à un extension de la souveraineté israélienne à une colonie située à l’est de Jérusalem, et plus largement à l’ensemble de la Cisjordanie.Un tel projet “menacerait” le cessez-le-feu à Gaza et serait “contre-productif”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine avant de quitter Washington. “Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons soutenir pour le moment”, a-t-il souligné.Précédant M. Rubio à Jérusalem mercredi, le vice-président américain JD Vance a reconnu après un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu que les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu, dont le désarmement du Hamas et la reconstruction de la bande de Gaza seraient “très difficiles”. M. Rubio doit à son tour rencontrer M. Netanyahu vendredi, selon le gouvernement israélien.Entré en vigueur le 10 octobre et basé sur un plan du président américain Donald Trump, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a paru vaciller dimanche après des violences meurtrières à Gaza et des échanges d’accusations de violations de la trêve.La première phase de l’accord prévoit, outre le cessez-le-feu, la libération de tous les otages, vivants et morts, aux mains du Hamas depuis son attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, des retraits israéliens dans Gaza et l’afflux d’aide humanitaire pour la population gazaouie.Le Hamas a libéré au 13 octobre tous les otages vivants, au nombre de 20. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.- “Très difficile” -Israël a restitué en échange 195 corps de Palestiniens. Les forces israéliennes se sont retirées de secteurs de Gaza mais contrôlent toujours environ la moitié du territoire palestinien et l’assiègent. L’aide humanitaire reste insuffisante selon l’ONU.Les phases ultérieures du plan Trump prévoient un nouveau retrait israélien dans Gaza, le désarmement du Hamas, le déploiement d’une force de sécurité internationale ainsi que la reconstruction du territoire notamment.”Nous avons une tâche très, très difficile devant nous, qui est de désarmer le Hamas et de reconstruire Gaza, de rendre la vie meilleure pour les gens de Gaza, mais aussi de s’assurer que le Hamas ne soit plus une menace pour nos amis en Israël”, a déclaré JD Vance.La veille, il a exclu le déploiement de troupes américaines au sol à Gaza et affirmé chercher des pays prêts à contribuer à cet effort militaire. Le Hamas a jusqu’à présent refusé d’envisager son désarmement et ses combattants se sont redéployés dans des secteurs de Gaza après la trêve, s’affrontant avec des groupes armés dont il accuse certains de “collaborer” avec Israël. M. Netanyahu, qui veut chasser le Hamas de Gaza, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007, a prôné “une vision complètement nouvelle” sur “comment avoir un gouvernement civil, sur la manière d’assurer la sécurité”.- “Je préfère mourir” -A La Haye, la Cour internationale de justice a déclaré mercredi qu’Israël, en tant que puissance occupante, avait l’obligation de “garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie”. Israël a rejeté cet avis.Dans le sud de la bande de Gaza, l’armée israélienne a largué des tracts demandant aux habitants de certains secteurs de Khan Younès de s’éloigner de “la ligne jaune”, la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de Gaza.”Je suis fatigué d’être déplacé, très fatigué. Je préfère mourir, comme mon fils, tombé en martyr. Il est plus digne de mourir”, a confié Riad Anza, un habitant contraint de partir.L’attaque du 7-Octobre, qui a provoqué la guerre, a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.234 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.
Trêve à Gaza: attendu en Israël jeudi, Rubio met en garde contre les projets d’annexions
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a prévenu mercredi que les projets israéliens d’annexion en Cisjordanie “menacent” la trêve à Gaza, avant de s’envoler pour Israël où il est attendu jeudi.Les responsables de l’administration Trump se succèdent à Jérusalem pour tenter de consolider le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après deux ans de guerre dévastatrice.Leurs efforts ont été ébranlés mercredi par un vote du Parlement israélien ouvrant la voie à un extension de la souveraineté israélienne à une colonie située à l’est de Jérusalem, et plus largement à l’ensemble de la Cisjordanie.Un tel projet “menacerait” le cessez-le-feu à Gaza et serait “contre-productif”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine avant de quitter Washington. “Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons soutenir pour le moment”, a-t-il souligné.Précédant M. Rubio à Jérusalem mercredi, le vice-président américain JD Vance a reconnu après un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu que les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu, dont le désarmement du Hamas et la reconstruction de la bande de Gaza seraient “très difficiles”. M. Rubio doit à son tour rencontrer M. Netanyahu vendredi, selon le gouvernement israélien.Entré en vigueur le 10 octobre et basé sur un plan du président américain Donald Trump, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a paru vaciller dimanche après des violences meurtrières à Gaza et des échanges d’accusations de violations de la trêve.La première phase de l’accord prévoit, outre le cessez-le-feu, la libération de tous les otages, vivants et morts, aux mains du Hamas depuis son attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, des retraits israéliens dans Gaza et l’afflux d’aide humanitaire pour la population gazaouie.Le Hamas a libéré au 13 octobre tous les otages vivants, au nombre de 20. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.- “Très difficile” -Israël a restitué en échange 195 corps de Palestiniens. Les forces israéliennes se sont retirées de secteurs de Gaza mais contrôlent toujours environ la moitié du territoire palestinien et l’assiègent. L’aide humanitaire reste insuffisante selon l’ONU.Les phases ultérieures du plan Trump prévoient un nouveau retrait israélien dans Gaza, le désarmement du Hamas, le déploiement d’une force de sécurité internationale ainsi que la reconstruction du territoire notamment.”Nous avons une tâche très, très difficile devant nous, qui est de désarmer le Hamas et de reconstruire Gaza, de rendre la vie meilleure pour les gens de Gaza, mais aussi de s’assurer que le Hamas ne soit plus une menace pour nos amis en Israël”, a déclaré JD Vance.La veille, il a exclu le déploiement de troupes américaines au sol à Gaza et affirmé chercher des pays prêts à contribuer à cet effort militaire. Le Hamas a jusqu’à présent refusé d’envisager son désarmement et ses combattants se sont redéployés dans des secteurs de Gaza après la trêve, s’affrontant avec des groupes armés dont il accuse certains de “collaborer” avec Israël. M. Netanyahu, qui veut chasser le Hamas de Gaza, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007, a prôné “une vision complètement nouvelle” sur “comment avoir un gouvernement civil, sur la manière d’assurer la sécurité”.- “Je préfère mourir” -A La Haye, la Cour internationale de justice a déclaré mercredi qu’Israël, en tant que puissance occupante, avait l’obligation de “garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie”. Israël a rejeté cet avis.Dans le sud de la bande de Gaza, l’armée israélienne a largué des tracts demandant aux habitants de certains secteurs de Khan Younès de s’éloigner de “la ligne jaune”, la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur de Gaza.”Je suis fatigué d’être déplacé, très fatigué. Je préfère mourir, comme mon fils, tombé en martyr. Il est plus digne de mourir”, a confié Riad Anza, un habitant contraint de partir.L’attaque du 7-Octobre, qui a provoqué la guerre, a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.234 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.
Renforcé par Trump, le Hongrois Orban compte ses troupes pour les législatives
La Hongrie manifeste jeudi avec deux marches concurrentes, l’une rassemblant les troupes du Premier ministre Viktor Orban, dopé par le soutien de Donald Trump, et l’autre celles de l’opposition, à six mois de législatives qui s’annoncent très disputées.En fonction depuis 2010 et guetté par l’usure du pouvoir alors qu’il brigue un cinquième mandat d’affilée dans un contexte économique atone, le dirigeant nationaliste entend compter ses forces avec le scrutin d’avril.Le Premier ministre a l’habitude d’organiser de tels rassemblements, qu’il a baptisés “marches pour la paix” bien avant l’invasion massive russe de l’Ukraine en 2022.Cette fois, la manifestation a lieu le jour de la fête nationale, qui commémore dans ce pays d’Europe centrale de 9,5 millions d’habitants le Soulèvement de 1956 contre le joug soviétique, alors écrasé dans le sang par les troupes du Kremlin.Le cortège progouvernemental partira d’un parc de la capitale pour se diriger vers le parlement, où M. Orban doit tenir un discours en milieu de journée.L’opposant conservateur Peter Magyar organise une marche concurrente, qui partira plus tard, elle aussi d’un parc, pour gagner la place des Héros. C’est là qu’il compte s’adresser à la foule.Son discours dénonçant la corruption place actuellement son parti, Tisza, en tête des intentions de vote selon la plupart des sondages.Mais l’annonce la semaine dernière du choix de Budapest par Donald Trump pour un sommet avec son homologue russe Vladimir Poutine a redonné des couleurs à M. Orban, qui cultive des liens avec les deux dirigeants. – “Pour la paix” -Car si un tel sommet a finalement été repoussé sine die par Donald Trump, sa proposition a virtuellement placé la capitale hongroise au centre de la diplomatie mondiale, au bénéfice de ce soutien indéfectible du locataire de la Maison Blanche.M. Orban, dont le pays est membre de l’Otan et de l’UE, affiche par ailleurs invariablement sa volonté de ménager la Russie dans le conflit ukrainien. Il doit partir jeudi pour un sommet européen à Bruxelles où il affrontera ses homologues de l’UE sur la question du soutien à l’Ukraine.La motivation de sa position par la formule “pour la paix” est, selon Agoston Mraz, directeur de l’institut de réflexion Nezopont, soutenue par les Hongrois “bien au-delà de sa base” et le fait apparaître comme un modérateur.Même l’opposition – Peter Magyar avait durci le ton ces derniers mois concernant la Russie – a été obligée d’accueillir favorablement l’annonce du potentiel sommet, tout en avertissant qu’une paix “véritable” n’était envisageable qu’en invitant l’Ukraine à la table des négociations.Le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto a accusé sur Facebook “l’élite politique proguerre et leurs médias” d’avoir saboté le sommet.Dans une énième volte-face mardi, M. Trump a fait savoir que sa rencontre avec M. Poutine était reportée sine die, soulignant ne pas vouloir de discussions “pour rien” ni de “perte de temps”.Le ministère américain des Finances a annoncé mercredi des sanctions visant les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil, conséquence selon Washington de “l’absence de volonté sérieuse de la Russie de s’engager dans un processus de paix afin de mettre fin à la guerre en Ukraine”.







