Commerce et cessez-le-feu: Trump entame sa tournée en Asie

Reçu avec tous les honneurs en Malaisie, Donald Trump a débuté dimanche une tournée de plusieurs jours en Asie par la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande.Son voyage l’emmènera ensuite au Japon puis en Corée du Sud, où il espère sceller jeudi un accord commercial avec son homologue chinois Xi Jinping. Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a assuré dimanche que le contexte de cette rencontre cruciale était “très positif”.Le président américain a débuté sa visite en signant une “déclaration commune” avec les Premiers ministres cambodgien Hun Manet et thaïlandais Anutin Charnvirakul, censée mettre fin durablement aux hostilités entre les deux pays asiatiques.”C’est une journée très importante pour tous les peuples d’Asie du Sud-Est”, a assuré Donald Trump à propos de ce texte, qui prévoit notamment le déploiement d’observateurs régionaux et la libération de 18 prisonniers cambodgiens.Le Cambodge et la Thaïlande, qu’oppose un vieux différend frontalier, se sont affrontés en juillet à leur frontière. Ces combats ont fait au moins 43 morts et provoqué des déplacements massifs de population.Donald Trump a une nouvelle fois affirmé dimanche avoir mis fin à huit conflits dans le monde depuis qu’il est revenu au pouvoir en janvier, un chiffre jugé fantaisiste par les experts. – “J’aime ça” -“Je ne devrais pas dire que c’est un hobby, parce que c’est bien plus sérieux qu’un hobby, mais je suis bon à ça et j’aime ça”, a-t-il dit à propos de ses activités de médiation.Pour les dirigeants étrangers, louer le rôle pacificateur de l’imprévisible républicain est devenu une figure diplomatique imposée.Le Premier ministre cambodgien a salué dimanche l'”engagement déterminé” du président américain pour la paix, en rappelant l’avoir nominé pour le prix Nobel, tandis que son homologue thaïlandais lui a exprimé sa “gratitude”.Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a lui adopté un ton très chaleureux pour Donald Trump, qui secoue les alliés comme les adversaires des Etats-Unis à force d’attaques douanières.”Nous admirons votre courage et votre ténacité parce que le monde a besoin de dirigeants qui s’engagent fortement pour la paix”, a-t-il déclaré, en assurant avoir “beaucoup en commun” avec son invité.”J’ai été en prison, vous y êtes presque allé”, a même plaisanté Anwar Ibrahim, condamné à plusieurs reprises pendant sa carrière politique, en référence aux poursuites judiciaires dont M. Trump a fait l’objet.- Danse -Donald Trump est apparu dimanche de fort bonne humeur à son arrivée pour cette première visite en tant que président en Malaisie. Il a même esquissé une chorégraphie devant une troupe de danse traditionnelle à l’aéroport.La capitale malaisienne, où le président américain participe à un sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), a aussi accueilli de délicates discussions commerciales américano-chinoises, qui se sont achevées dimanche.Elles doivent préparer la rencontre entre MM. Trump et Xi, jeudi en Corée du Sud, dont les enjeux sont considérables, pour les deux superpuissances comme pour l’économie mondiale.”Je qualifierais (cette discussion avec la Chine) de constructive, riche et approfondie. Elle nous donne la possibilité d’avancer et de préparer la rencontre des dirigeants dans un contexte très positif”, a déclaré Scott Bessent à la presse à Kuala Lumpur, après une deuxième journée de négociations. Les tensions commerciales bilatérales ont à nouveau flambé récemment, notamment lorsque Pékin a décidé de renforcer ses contrôles sur ses exportations de terres rares, des matériaux cruciaux pour l’industrie moderne.- Rencontre avec Lula -Donald Trump, qui face à Pékin oscille entre annonces de droits de douane exorbitants et gestes d’apaisement, a même un temps menacé d’annuler son sommet avec Xi Jinping.Avant son départ de Washington, le président américain s’est également dit “ouvert” à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, ce qui serait une première depuis 2019. Il a profité de son passage à Kuala Lumpur pour conclure une série d’accords économiques avec la Malaisie, le Cambodge et la Thaïlande.Il doit aussi y rencontrer son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, un autre dirigeant avec lequel il a engagé un bras de fer politico-commercial.Lundi, Donald Trump est attendu au Japon. Il doit y rencontrer la nouvelle Première ministre, la nationaliste Sanae Takaichi.burs-jhe-ehl-aue/pz

Commerce et cessez-le-feu: Trump entame sa tournée en Asie

Reçu avec tous les honneurs en Malaisie, Donald Trump a débuté dimanche une tournée de plusieurs jours en Asie par la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande.Son voyage l’emmènera ensuite au Japon puis en Corée du Sud, où il espère sceller jeudi un accord commercial avec son homologue chinois Xi Jinping. Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a assuré dimanche que le contexte de cette rencontre cruciale était “très positif”.Le président américain a débuté sa visite en signant une “déclaration commune” avec les Premiers ministres cambodgien Hun Manet et thaïlandais Anutin Charnvirakul, censée mettre fin durablement aux hostilités entre les deux pays asiatiques.”C’est une journée très importante pour tous les peuples d’Asie du Sud-Est”, a assuré Donald Trump à propos de ce texte, qui prévoit notamment le déploiement d’observateurs régionaux et la libération de 18 prisonniers cambodgiens.Le Cambodge et la Thaïlande, qu’oppose un vieux différend frontalier, se sont affrontés en juillet à leur frontière. Ces combats ont fait au moins 43 morts et provoqué des déplacements massifs de population.Donald Trump a une nouvelle fois affirmé dimanche avoir mis fin à huit conflits dans le monde depuis qu’il est revenu au pouvoir en janvier, un chiffre jugé fantaisiste par les experts. – “J’aime ça” -“Je ne devrais pas dire que c’est un hobby, parce que c’est bien plus sérieux qu’un hobby, mais je suis bon à ça et j’aime ça”, a-t-il dit à propos de ses activités de médiation.Pour les dirigeants étrangers, louer le rôle pacificateur de l’imprévisible républicain est devenu une figure diplomatique imposée.Le Premier ministre cambodgien a salué dimanche l'”engagement déterminé” du président américain pour la paix, en rappelant l’avoir nominé pour le prix Nobel, tandis que son homologue thaïlandais lui a exprimé sa “gratitude”.Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a lui adopté un ton très chaleureux pour Donald Trump, qui secoue les alliés comme les adversaires des Etats-Unis à force d’attaques douanières.”Nous admirons votre courage et votre ténacité parce que le monde a besoin de dirigeants qui s’engagent fortement pour la paix”, a-t-il déclaré, en assurant avoir “beaucoup en commun” avec son invité.”J’ai été en prison, vous y êtes presque allé”, a même plaisanté Anwar Ibrahim, condamné à plusieurs reprises pendant sa carrière politique, en référence aux poursuites judiciaires dont M. Trump a fait l’objet.- Danse -Donald Trump est apparu dimanche de fort bonne humeur à son arrivée pour cette première visite en tant que président en Malaisie. Il a même esquissé une chorégraphie devant une troupe de danse traditionnelle à l’aéroport.La capitale malaisienne, où le président américain participe à un sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), a aussi accueilli de délicates discussions commerciales américano-chinoises, qui se sont achevées dimanche.Elles doivent préparer la rencontre entre MM. Trump et Xi, jeudi en Corée du Sud, dont les enjeux sont considérables, pour les deux superpuissances comme pour l’économie mondiale.”Je qualifierais (cette discussion avec la Chine) de constructive, riche et approfondie. Elle nous donne la possibilité d’avancer et de préparer la rencontre des dirigeants dans un contexte très positif”, a déclaré Scott Bessent à la presse à Kuala Lumpur, après une deuxième journée de négociations. Les tensions commerciales bilatérales ont à nouveau flambé récemment, notamment lorsque Pékin a décidé de renforcer ses contrôles sur ses exportations de terres rares, des matériaux cruciaux pour l’industrie moderne.- Rencontre avec Lula -Donald Trump, qui face à Pékin oscille entre annonces de droits de douane exorbitants et gestes d’apaisement, a même un temps menacé d’annuler son sommet avec Xi Jinping.Avant son départ de Washington, le président américain s’est également dit “ouvert” à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, ce qui serait une première depuis 2019. Il a profité de son passage à Kuala Lumpur pour conclure une série d’accords économiques avec la Malaisie, le Cambodge et la Thaïlande.Il doit aussi y rencontrer son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, un autre dirigeant avec lequel il a engagé un bras de fer politico-commercial.Lundi, Donald Trump est attendu au Japon. Il doit y rencontrer la nouvelle Première ministre, la nationaliste Sanae Takaichi.burs-jhe-ehl-aue/pz

En Thaïlande, début d’une année de deuil après le décès de la reine mère Sirikit

Les Thaïlandais se revêtent d’habits sombres et le royaume se couvre de portraits dorés pour entamer dimanche une année de deuil officiel après le décès de la reine mère Sirikit, mère de l’actuel roi, dont le corps reposera pendant un an en chapelle ardente. Des centaines de Thaïlandais, en deuil, se sont rassemblés pour attendre et saluer le cortège transportant la dépouille de la veuve du roi Bhumibol Adulyadej, de l’hôpital où elle est décédée vendredi à l’âge de 93 ans, vers le Palais royal de Bangkok. La famille royale est vénérée en Thaïlande, où le roi est considéré comme le père de la nation et un symbole de l’idéal bouddhiste. La ferveur que génère cette figure semi-divine a peu d’équivalent dans le monde moderne. A travers le pays, des portraits ornés d’or ont été accrochés dans les espaces publics et dans les maisons. Une vaste couverture médiatique accompagne le début de cette année de deuil, faisant l’éloge de la reine mère Sirikit, surnommée dans sa jeunesse la “Jackie Kennedy d’Asie”.Dans les hôtels comme dans les supermarchés, d’immenses écrans numériques diffusent en noir et blanc des messages en hommage à la reine mère.Parmi les admirateurs de la famille royale rassemblés dimanche devant le Palais, Tanaburdee Srimuang. Ce jeune homme est “heureux d’être ici pour elle une dernière fois”. “Je savais que ce jour viendrait (…) mais je suis triste, très triste”, confie Taksina Puttisan, 52 ans. Elle a tenu à rendre hommage à sa “gentillesse envers les Thaïlandais ” qui “restera à jamais dans nos esprits”.Les présentateurs des journaux télévisés portent du noir et les habitants sont invités à porter des vêtements aux couleurs sombres et à limiter les rassemblements publics festifs pendant 90 jours. Environ la moitié des personnes croisées dans un supermarché et dans une rue commerçante du centre de Bangkok dimanche à la mi-journée portaient les couleurs traditionnelles de deuil thaïlandais, noir ou blanc, a constaté un journaliste de l’AFP. Le célèbre groupe de K-pop Blackpink a maintenu ses concerts à guichets fermés samedi et dimanche au stade national Rajamangala, qui compte 50.000 places à Bangkok, mais les spectateurs ont été invités “à porter une tenue noire en signe de deuil”.Tout au long de ses 66 ans de mariage avec le roi Bhumibol Adulyadej, qui a régné pendant 70 ans, elle a été considérée comme une mère attentionnée pour la nation. – “Plusieurs maladies” -Samedi, le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul a retardé son départ pour la Malaisie, où se tient le sommet de l’Asean et où doit être signé un accord de cessez-le-feu entre Thaïlande et Cambodge, en présence du président américain Donald Trump. Il s’est toutefois envolé pour Kuala Lumpur afin de signer dimanche cet accord trouvé après des affrontements transfrontaliers en juillet qui ont fait plus de 40 morts et des centaines de milliers de déplacés. “J’adresse mes condoléances au grand peuple de Thaïlande”, a déclaré Donald Trump sur Truth Social, depuis son avion présidentiel. “Afin de satisfaire tout le monde pour cet événement majeur, nous signerons l’accord de paix dès notre arrivée” en Malaisie, a-t-il indiqué. L’actuel roi Maha Vajiralongkorn, monté sur le trône de Thaïlande en 2016, reste dans l’ombre de son père défunt qui demeure une figure vénérée et a été perçu comme le pilier le plus stable de la nation.Le couple glamour et puissant qu’il formait avec Sirikit avait consolidé la place de la monarchie au cœur de la société thaïlandaise.Affaiblie depuis une attaque cérébrale, la reine mère n’apparaissait plus en public depuis des années. Selon un communiqué du palais, Sirikit avait “souffert de plusieurs maladies” depuis son hospitalisation en 2019, dont une infection sanguine survenue ce mois-ci.Dans les années 1960, avec son époux, ils ont donné à la monarchie thaïlandaise une image de modernité: toujours habillée au goût du jour, Sirikit fréquentait notamment les concerts de jazz, dont Bhumibol était friand, et posait dans les magazines féminins.Le couple fréquentait les présidents américains et a rencontré Elvis Presley en 1960.Mais Sirikit parcourait aussi la Thaïlande pour rendre visite aux villageois des zones rurales. Elle a été surnommée “la Mère de la Nation” et la date de son anniversaire a été choisie comme le jour de la fête des mères du pays.

Ligue 1: à Lille, rebond attendu contre Metz

Surpris par le PAOK Salonique (4-3) jeudi soir en Ligue Europa, Lille a été puni par son manque d’engagement, signe d’une inconstance à laquelle il doit remédier dès dimanche (15h00) lors de la réception de Metz en Ligue 1.À l’heure de cette neuvième journée de championnat, il est bien difficile de juger le début de saison du Losc (6e, 14 points), qui donne l’impression de ne pas avoir trouvé son rythme de croisière.Après un départ convaincant, ponctué d’un match nul et trois succès, la machine s’est enrayée avec une déroute à Lens (3-0), une défaite contre Lyon (1-0), et une autre contre le PAOK, entrecoupées de bons résultats à Rome (1-0), contre le Paris SG (1-1) et à Nantes (2-0).Mais ces trois défaites ne se ressemblent pas, selon l’entraîneur Bruno Genesio: “Il y a certaines défaites comme celles de jeudi (contre le PAOK, NDRL) qui font tache à la fois dans le résultat et dans le contenu. Concernant les deux autres défaites en championnat, ce sont des matches complètement différents pour moi, avec un contenu qui était très intéressant.”La marge de progression de ses Dogues se situe dans leur “manque d’efficacité”, selon lui. “Ce qui nous manque, c’est de la régularité dans l’efficacité offensive et défensive, affirme l’entraîneur de 59 ans. On dit souvent que les grandes équipes sont celles qui concrétisent le mieux leurs temps forts et qui passent leur moins mauvais temps faible possible.”Le match contre l’OL a été l’exemple parfait de ce propos: les Nordistes ont largement dominé mais n’ont jamais réussi à inscrire le moindre but.- “Faire un match exemplaire” -Mais avant de penser à progresser dans cet aspect essentiel du jeu, Lille doit d’abord renouer avec les “fondamentaux” oubliés en première période contre le club grec, selon Genesio.”L’idée, c’est vraiment de faire un match exemplaire demain, confirme le latéral droit Thomas Meunier. Le message dans le vestiaire après le match (jeudi) était clairement: il va falloir rectifier. Ce n’est pas la même compétition, pas le même adversaire, mais c’est aussi important pour la suite de l’aventure en général du Losc, de pouvoir se dire qu’on peut redresser la tête.”La venue au Stade Pierre-Mauroy de Metz, dernier de Ligue 1 sans le moindre succès, représente une occasion idéale pour se relancer, même si Lille a connu des difficultés contre des équipes a priori inférieures cette saison (Brann Bergen, PAOK Salonique).De là à s’inquiéter? “Si on s’inquiète, c’est qu’on est idiot, parce que ça veut dire qu’on ne tient pas compte de nos erreurs, répond Bruno Genesio. Tout le monde en fait, mais ce qui est important c’est de ne pas les reproduire. Donc si on entre sur le terrain en sous-estimant Metz, ça voudra dire qu’on n’aura rien compris à ce qui s’est passé jeudi et qu’on est idiot.”Les Lillois devront faire sans leur buteur Olivier Giroud, ni leur ailier Ethan Mbappé, victimes de “petits accidents” à l’entraînement, selon Genesio. Le taulier de la défense Alexsandro reste aussi à l’infirmerie. Mais toutes ces absences ne constitueront pas d’excuses pour autant.

Espagne: le Clasico de la revanche pour Mbappé et le Real Madrid ?

Revanchard après les quatre défaites infligées par le FC Barcelone la saison passée, Kylian Mbappé, l’homme providentiel du Real Madrid en ce début de saison, va tenter de décrocher sa première victoire dans un Clasico déjà déterminant, dimanche.5 buts inscrits en 4 matches, mais à chaque fois, une défaite amère. C’est jusqu’ici le bilan frustrant de Mbappé dans ce choc planétaire, qu’il a déjà marqué de son empreinte, sans la gloire espérée au bout. En mai dernier, son triplé sur la pelouse du stade olympique de Montjuic n’avait pas suffi aux hommes de Carlo Ancelotti, submergés collectivement (4-3) par le prodige barcelonais Lamine Yamal et ses coéquipiers, qui se sont envolés vers un 28e titre de champion et un triplé (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne). L’attaquant français, auteur du meilleur début de saison de sa carrière au niveau statistique avec 18 buts en 15 rencontres toutes compétitions confondues en club et en sélection, espère être plus accompagné cette fois-ci.- Duo gagnant avec Güler -Il a, sur ce point, trouvé un bel acolyte, avec le jeune turc Arda Güler, étincelant comme meneur de jeu depuis l’arrivée de Xabi Alonso, et pourra peut-être profiter du retour en forme de l’Anglais Jude Bellingham, buteur mercredi face à la Juve après des mois de doutes.L’association technique avec Güler, passeur décisif sur six des 15 réalisations du Bondynois, est l’une des seules certitudes d’une équipe encore en construction, humiliée 5-2 face à l’Atlético lors de son premier vrai test cette saison.Elle est aussi sa meilleure chance de faire mal à une défense catalane en grande difficulté depuis le départ de l’expérimenté Iñigo Martinez à Al-Nassr, en Arabie saoudite, et qui concède bien trop de situations dangereuses en tentant de jouer systématiquement le hors-jeu.- Piège du hors-jeu -Cette tactique très risquée, avec une ligne défensive placée très haute sur le terrain, avait pourtant parfaitement fonctionné l’an dernier sur la pelouse du stade Santiago Bernabéu (0-4), où Mbappé avait été signalé hors-jeu huit fois.Mais le capitaine des Bleus devrait néanmoins avoir des occasions de briller, comme tous les adversaires récents du club catalan, s’il parvient à déjouer ce piège, bien moins précis sans l’expérience et la science du placement de Martinez.”Mbappé? Compte tenu des qualités de nos joueurs, c’est évident que nous allons nous retrouver dans ces situations (de hors-jeu), mais avant de chercher à passer derrière leur ligne défensive, on devra faire beaucoup de choses bien pour arriver à des situations de passes”, a estimé Xabi Alonso.”Je crois que l’équipe est en pleine progression et Kylian en est un élément fondamental. Nous travaillons pour le trouver dans les meilleures positions possibles, pour qu’il puisse apparaître à l’intérieur de ce mécanisme collectif et être encore plus déterminant”, a détaillé l’entraîneur madrilène au sujet de son attaquant star.À lui de se montrer aussi clinique que depuis sa mésaventure lors du Mondial des clubs, dont il est revenu plus vif et affûté, pour offrir au Real une première revanche sur son meilleur ennemi. Et creuser un premier écart dans la course au titre, en prenant cinq points d’avance au classement.

Melissa, renforcée en ouragan, poursuit sa route meurtrière dans les Caraïbes

La tempête Melissa, renforcée en un puissant ouragan, poursuit dimanche sa route meurtrière dans les Caraïbes, menaçant la Jamaïque et l’île d’Hispaniola, partagée entre la République dominicaine et Haïti, où elle a causé la mort de quatre personnes.Accompagnée de vents atteignant 120 km/h, Melissa devrait connaître “une intensification rapide” et devenir un “ouragan majeur” au cours de la journée, a prévenu le centre américain des ouragans (NHC), basé en Floride au Etats-Unis.Elevé à la catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5, l’ouragan a fait trois morts en Haïti et un en République dominicaine, où un adolescent est porté disparu, selon les autorités locales.”L’eau a envahi plus de la moitié de la maison”, a témoigné auprès de l’AFP Angelita Francisco, femme au foyer de 66 ans habitant à Saint-Domingue, la capitale dominicaine.- “impuissants” -“On se sent impuissants, sans rien pouvoir faire, à part fuir en laissant tout”, a-t-elle dit, secouée par des sanglots.Neuf des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge pour des risques d’inondations subites, des crues et des glissements de terrain.Melissa progresse maintenant vers la Jamaïque, et devrait balayer l’île pendant plusieurs jours avant de remonter vers le nord et de menacer Cuba.Vendredi, le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness a exhorté les habitants des zones sujettes aux inondations à tenir compte des avertissements et à se préparer à évacuer.”Si vous vivez dans une zone déjà inondée par le passé, attendez-vous à ce qu’elle le soit à nouveau”, a-t-il déclaré.L’aéroport international Norman Manley, qui dessert Kingston, a annoncé sa fermeture samedi soir et a demandé au public de ne pas s’y rendre.- Ports fermés en Jamaïque -L’agence gouvernementale Jamaica Information Service a indiqué samedi que tous les ports maritimes étaient également fermés.Les pluies liées à Melissa ont déjà submergé plusieurs routes de la capitale jamaïcaine, Kingston, selon des images diffusées par les médias locaux.Le NHC s’attend à ce que les vents violents et les fortes pluies provoquent des crues soudaines et des glissements de terrain en Jamaïque et en Haïti.Les habitants du sud-ouest d’Haïti doivent entamer “immédiatement les préparatifs nécessaires pour protéger leur vie et leurs biens”, a averti le NHC, prévenant que la tempête pourrait causer “d’importants dégâts aux infrastructures et potentiellement isoler des communautés pendant une période prolongée”.Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, début juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.Melissa a constitué la 13e tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Melissa, renforcée en ouragan, poursuit sa route meurtrière dans les Caraïbes

La tempête Melissa, renforcée en un puissant ouragan, poursuit dimanche sa route meurtrière dans les Caraïbes, menaçant la Jamaïque et l’île d’Hispaniola, partagée entre la République dominicaine et Haïti, où elle a causé la mort de quatre personnes.Accompagnée de vents atteignant 120 km/h, Melissa devrait connaître “une intensification rapide” et devenir un “ouragan majeur” au cours de la journée, a prévenu le centre américain des ouragans (NHC), basé en Floride au Etats-Unis.Elevé à la catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5, l’ouragan a fait trois morts en Haïti et un en République dominicaine, où un adolescent est porté disparu, selon les autorités locales.”L’eau a envahi plus de la moitié de la maison”, a témoigné auprès de l’AFP Angelita Francisco, femme au foyer de 66 ans habitant à Saint-Domingue, la capitale dominicaine.- “impuissants” -“On se sent impuissants, sans rien pouvoir faire, à part fuir en laissant tout”, a-t-elle dit, secouée par des sanglots.Neuf des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge pour des risques d’inondations subites, des crues et des glissements de terrain.Melissa progresse maintenant vers la Jamaïque, et devrait balayer l’île pendant plusieurs jours avant de remonter vers le nord et de menacer Cuba.Vendredi, le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness a exhorté les habitants des zones sujettes aux inondations à tenir compte des avertissements et à se préparer à évacuer.”Si vous vivez dans une zone déjà inondée par le passé, attendez-vous à ce qu’elle le soit à nouveau”, a-t-il déclaré.L’aéroport international Norman Manley, qui dessert Kingston, a annoncé sa fermeture samedi soir et a demandé au public de ne pas s’y rendre.- Ports fermés en Jamaïque -L’agence gouvernementale Jamaica Information Service a indiqué samedi que tous les ports maritimes étaient également fermés.Les pluies liées à Melissa ont déjà submergé plusieurs routes de la capitale jamaïcaine, Kingston, selon des images diffusées par les médias locaux.Le NHC s’attend à ce que les vents violents et les fortes pluies provoquent des crues soudaines et des glissements de terrain en Jamaïque et en Haïti.Les habitants du sud-ouest d’Haïti doivent entamer “immédiatement les préparatifs nécessaires pour protéger leur vie et leurs biens”, a averti le NHC, prévenant que la tempête pourrait causer “d’importants dégâts aux infrastructures et potentiellement isoler des communautés pendant une période prolongée”.Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, début juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.Melissa a constitué la 13e tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre.