Heurts à la Philharmonie: les quatre suspects mis en examen

Les trois hommes et la femme retenus depuis jeudi soir à la suite des heurts lors d’un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël à la Philharmonie de Paris ont été mis en examen dimanche par un juge d’instruction, a indiqué le parquet de Paris à l’AFP.”Les mis en cause ont été déférés en vue de l’ouverture d’une information judiciaire ce dimanche”, a précisé le ministère public en début d’après-midi.”Les quatre mis en cause ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire”, a précisé ultérieurement le ministère public.Le juge est saisi de nombreuses infractions: dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, mise en danger d’autrui, détention sans motif légitime et interdit par arrêté préfectoral de produit incendiaire, organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration, refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques intégrés dans un fichier de police par personne soupçonnée de délit, violence avec usage ou menace d’une arme.Le parquet a indiqué avoir requis pour les mis en cause des interdictions de paraître à Paris, aux abords et dans les salles de spectacles.Par ailleurs, samedi, en fin d’après-midi, un groupe propalestinien s’est rassemblé, en soutien, devant le commissariat du XIXe arrondissement où ces quatre personnes étaient entendues, avant d’être déférées au tribunal judiciaire de Paris, selon une source policière.Ils ont rapidement été rejoints par un groupe pro-israélien et une rixe a éclaté entre eux.Des policiers sont intervenus pour les séparer et trois d’entre eux ont été blessés.Trois militants pro-israéliens et un propalestinien ont été interpellés après cette rixe, selon la source policière.Les trois premiers ont été arrêtés “pour outrage, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique” et placés en garde à vue. Le militant propalestinien a été interpellé par la suite, après avoir tenu des propos antisémites.Jeudi, lors d’une représentation donnée par l’Israel Philharmonic Orchestra, des spectateurs en possession d’un billet ont tenté d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes. Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a estimé jeudi qu'”il n’y a aucune cause qui justifie qu’on mette en danger la vie des spectateurs”.La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a indiqué avoir porté plainte et a condamné “fermement les graves incidents” survenus dans la grande salle de concert Pierre-Boulez.”La violence n’a pas sa place dans une salle de concert”, avait dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, en soulignant que “la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République”.

‘Predator: Badlands’ conquers N. American box office

“Predator: Badlands,” the latest installment in the sci-fi horror franchise that started nearly 40 years ago, devoured the competition at the North American box office, debuting at $40 million, industry estimates showed Sunday.The 20th Century Studios film stars Dimitrius Schuster-Koloamatangi as an outcast Predator who is the hero this time, teaming up with an android (Elle Fanning) on an epic journey to prove himself.It is the ninth entry in the popular franchise launched in 1987 with Arnold Schwarzenegger as its star.In second place was Paramount’s “Regretting You,” the latest film adaptation of a Colleen Hoover novel, at $7.1 million for the Friday to Sunday period, Exhibitor Relations reported.Directed by Josh Boone, the romantic drama tells the story of a mother (Allison Williams) and teenage daughter (McKenna Grace) navigating life and love after tragedy strikes.Universal’s horror sequel “Black Phone 2,” once again starring Ethan Hawke as a devilish villain, came in third with $5.3 million in ticket sales in the United States and Canada.Debuting in fourth place was “Sarah’s Oil,” MGM’s faith-based drama drawn from history about a young Black girl in early 20th century Oklahoma who inherits land she believes is oil-rich. It earned $4.5 million.And in fifth place at $4.1 million was another new film, Sony’s “Nuremberg,” which retells the story of the postwar Nazi trials with a focus on Hitler’s right-hand man, Hermann Goering.Russell Crowe’s portrayal of the Luftwaffe commander is earning Oscars buzz.Rounding out the top 10 were:”Chainsaw Man – The Movie: Reze Arc” ($3.6 million)”Bugonia” ($3.5 million)”Die My Love” ($2.8 million)”Springsteen: Deliver Me from Nowhere” ($2.2 million)”Tron: Ares” ($1.8 million)

13-Novembre: une “course pour la liberté” sillonne les lieux des attentats

Au pied du Stade de France embrumé, plus de 1.700 personnes se sont élancées dimanche matin dans une “course pour la liberté”, reliant ensuite tous les lieux où, le 13 novembre 2015, des commandos du groupe Etat islamique tuaient 130 personnes et blessaient des centaines d’autres.L’arche de départ a symboliquement été placée devant la plaque rendant hommage à Manuel Dias, tué devant l’enceinte sportive, première victime de la série d’attaques perpétrées il y a quasiment dix ans.Très émue, Sophie Dias, sa fille, a été longuement applaudie par la foule transie par le froid matinal. “N’oublions pas les valeurs de la République,” a-t-elle sobrement plaidé juste avant de donner le départ. L’Association française des victimes du terrorisme a été à l’initiative de la manifestation, déclinée en une “marche de l’égalité” à Paris dans l’après-midi et un “village de la fraternité”, installé sur le parvis de l’Hôtel de ville de la capitale. L’idée de ce triptyque a germé dans l’esprit de Catherine Bertrand, vice-présidente de l’association, dans le sillon des Jeux olympiques de Paris 2024, “une euphorie collective”, constellation de “moments extrêmement fédérateurs” qui fut réconfortante pour cette rescapée des attentats de 2015. “C’est la France qui a été attaquée ce soir-là, ce n’est pas moi. Tout le monde est concerné de près ou de loin par les attentats du 13-Novembre”, rappelle-t-elle.- “Une vague positive” -Contre la déferlante mortifère des jihadistes d’il y a dix ans, la course a été pensée comme “une vague positive qui passe par là, pour ajouter de la vie là où il y a eu des morts”, explique Catherine Bertrand. Elle tient également à “ne jamais oublier les victimes des attentats des terrasses et du Stade de France, qu’on oublie trop souvent”, contrairement à celles du Bataclan.Dans la nuée de coureurs qui s’échauffent avant le départ, Julie Leblanc prend en photo son dossard, auréole du Stade de France en perspective.”Cela passe très vite dix ans et ça a été marquant pour tout le monde, donc il ne faut pas l’oublier et on court pour ça”, témoigne la jeune femme de 30 ans portant l’uniforme du jour: T-shirt orange floqué du logo “13-Unis”, nom donné à la manifestation sportive.Le Petit Cambodge et le Carillon, la Bonne Bière et Casa Nostra, le Bataclan, le Comptoir Voltaire, la Belle Equipe: la course de 16 kilomètres est passée par les zones mémorielles.Sur la place de la République, Jean-Marc Domart, 80 ans, dépose une petite bougie pour rendre hommage aux victimes et “dire +plus jamais ça+”. Quelques minutes plus tard, vers 14h00, la “marche de l’égalité” s’élance, sous le soleil et en musique, rassemblant entre 2.000 et 3.000 personnes.  “Je voulais juste préciser aux victimes d’attentats qui sont avec nous aujourd’hui qu’il y a un dispositif de psychologues s’il y a besoin”, rappelle au micro Catherine Bertrand. Leslie marche vers le Bataclan, où 90 vies ont été fauchées. “C’est important de montrer de la solidarité face à ce genre d’événement, impensable et terrible”, estime cette femme de 37 ans. – “Cohésion” -Pour Bruno Cuaz, 66 ans, ces attentats représentent le “comble de l’inhumanité”. “Je suis là parce que c’est un événement qui m’a énormément marqué il y a dix ans”, confie ce journaliste, très ému.Claire Resonnet, étudiante de 20 ans, est venue pour “se souvenir” et trouve qu’une telle marche “montre la cohésion” qui reste malgré le temps qui passe.    Arrivée devant le Bataclan, la foule s’arrête, marque un long silence. Les visages sont graves, l’émotion vive, les yeux tournés vers la salle de spectacle où certains déposent des bougies ou des fleurs.Des applaudissements nourris interrompent le silence et la foule repart vers l’ancien café Comptoir Voltaire et la Belle Equipe. “J’ai perdu mon compagnon au Bataclan. Là, au moment où je vous parle, autour de moi, il y a ses copines de lycée. Il y a sa cousine”, énumère Aurélie Silvestre, évoquant aussi la présence des siens: sa soeur, son père “qui n’est jamais venu”, et son frère “qui n’est jamais passé devant le Bataclan”.”Il y a tous ces gens-là autour de moi. C’est inédit. C’est super beau”, dit-elle à l’AFP. Et ses enfants eux non plus n’étaient encore jamais venus devant le Bataclan. “Ma fille avait une petite rose, elle l’a déposée devant la salle, et il y avait toute la famille autour. C’était très beau.”

13-Novembre: une “course pour la liberté” sillonne les lieux des attentats

Au pied du Stade de France embrumé, plus de 1.700 personnes se sont élancées dimanche matin dans une “course pour la liberté”, reliant ensuite tous les lieux où, le 13 novembre 2015, des commandos du groupe Etat islamique tuaient 130 personnes et blessaient des centaines d’autres.L’arche de départ a symboliquement été placée devant la plaque rendant hommage à Manuel Dias, tué devant l’enceinte sportive, première victime de la série d’attaques perpétrées il y a quasiment dix ans.Très émue, Sophie Dias, sa fille, a été longuement applaudie par la foule transie par le froid matinal. “N’oublions pas les valeurs de la République,” a-t-elle sobrement plaidé juste avant de donner le départ. L’Association française des victimes du terrorisme a été à l’initiative de la manifestation, déclinée en une “marche de l’égalité” à Paris dans l’après-midi et un “village de la fraternité”, installé sur le parvis de l’Hôtel de ville de la capitale. L’idée de ce triptyque a germé dans l’esprit de Catherine Bertrand, vice-présidente de l’association, dans le sillon des Jeux olympiques de Paris 2024, “une euphorie collective”, constellation de “moments extrêmement fédérateurs” qui fut réconfortante pour cette rescapée des attentats de 2015. “C’est la France qui a été attaquée ce soir-là, ce n’est pas moi. Tout le monde est concerné de près ou de loin par les attentats du 13-Novembre”, rappelle-t-elle.- “Une vague positive” -Contre la déferlante mortifère des jihadistes d’il y a dix ans, la course a été pensée comme “une vague positive qui passe par là, pour ajouter de la vie là où il y a eu des morts”, explique Catherine Bertrand. Elle tient également à “ne jamais oublier les victimes des attentats des terrasses et du Stade de France, qu’on oublie trop souvent”, contrairement à celles du Bataclan.Dans la nuée de coureurs qui s’échauffent avant le départ, Julie Leblanc prend en photo son dossard, auréole du Stade de France en perspective.”Cela passe très vite dix ans et ça a été marquant pour tout le monde, donc il ne faut pas l’oublier et on court pour ça”, témoigne la jeune femme de 30 ans portant l’uniforme du jour: T-shirt orange floqué du logo “13-Unis”, nom donné à la manifestation sportive.Le Petit Cambodge et le Carillon, la Bonne Bière et Casa Nostra, le Bataclan, le Comptoir Voltaire, la Belle Equipe: la course de 16 kilomètres est passée par les zones mémorielles.Sur la place de la République, Jean-Marc Domart, 80 ans, dépose une petite bougie pour rendre hommage aux victimes et “dire +plus jamais ça+”. Quelques minutes plus tard, vers 14h00, la “marche de l’égalité” s’élance, sous le soleil et en musique, rassemblant entre 2.000 et 3.000 personnes.  “Je voulais juste préciser aux victimes d’attentats qui sont avec nous aujourd’hui qu’il y a un dispositif de psychologues s’il y a besoin”, rappelle au micro Catherine Bertrand. Leslie marche vers le Bataclan, où 90 vies ont été fauchées. “C’est important de montrer de la solidarité face à ce genre d’événement, impensable et terrible”, estime cette femme de 37 ans. – “Cohésion” -Pour Bruno Cuaz, 66 ans, ces attentats représentent le “comble de l’inhumanité”. “Je suis là parce que c’est un événement qui m’a énormément marqué il y a dix ans”, confie ce journaliste, très ému.Claire Resonnet, étudiante de 20 ans, est venue pour “se souvenir” et trouve qu’une telle marche “montre la cohésion” qui reste malgré le temps qui passe.    Arrivée devant le Bataclan, la foule s’arrête, marque un long silence. Les visages sont graves, l’émotion vive, les yeux tournés vers la salle de spectacle où certains déposent des bougies ou des fleurs.Des applaudissements nourris interrompent le silence et la foule repart vers l’ancien café Comptoir Voltaire et la Belle Equipe. “J’ai perdu mon compagnon au Bataclan. Là, au moment où je vous parle, autour de moi, il y a ses copines de lycée. Il y a sa cousine”, énumère Aurélie Silvestre, évoquant aussi la présence des siens: sa soeur, son père “qui n’est jamais venu”, et son frère “qui n’est jamais passé devant le Bataclan”.”Il y a tous ces gens-là autour de moi. C’est inédit. C’est super beau”, dit-elle à l’AFP. Et ses enfants eux non plus n’étaient encore jamais venus devant le Bataclan. “Ma fille avait une petite rose, elle l’a déposée devant la salle, et il y avait toute la famille autour. C’était très beau.”

Budget: à l’Assemblée, une fracture béante entre les gauches

Des rapports électriques dans l’Assemblée et à couteaux tirés sur les réseaux sociaux: la fracture entre le PS et les Insoumis s’est accentuée au fil des débats budgétaires, comme devrait le montrer de manière spectaculaire le prochain vote sur la suspension de la réforme des retraites.Samedi déjà, sur la partie “recettes” du budget de la Sécurité sociale, les gauches se sont divisées, le PS votant pour, et les Insoumis contre.Le RN et LFI “ont fait le jeu du pire”, a dénoncé le patron des socialistes, Olivier Faure. Le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon a accusé, en retour, le PS d’avoir trahi la promesse faite aux électeurs du Nouveau Front populaire, leur alliance de 2024 et, plus globalement, les députés de gauche qui ont voté pour ce volet d’avoir “méprisé l’avis des syndicats”.Le débat sur la suspension de la réforme des retraites aura lieu mercredi.Les socialistes, qui ont arraché de haute lutte cette mesure, une condition sine qua non de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu, voteront logiquement pour.Les Insoumis ont eux annoncé qu’ils voteraient contre, comme en commission. “Valider le décalage de la réforme reviendrait à valider (…) le report à 64 ans de l’âge légal de la retraite”, a affirmé la députée Ségolène Amiot.Une ligne de partage qui divise aussi les syndicats, la CFDT ayant salué une “vraie victoire”, quand la CGT fustige un “simple décalage” payé par les “retraités actuels et futurs”.Les communistes devraient majoritairement s’abstenir, position qui avait été celle des écologistes en commission.- “Vladimir Ilitch Brun” -Ce n’est pas, loin s’en faut, le seul sujet sur lequel s’affrontent socialistes et Insoumis, multipliant les invectives dans l’hémicycle et les accusations de “mensonge” sur X.Au début des débats sur le projet de loi de finances, LFI a vivement reproché au PS son abstention sur un amendement visant à créer un impôt universel ciblé, empêchant son adoption à une voix près.Les débats se sont encore tendus lorsque les mélenchonistes ont voté pour un amendement de la droite – identique à l’un des leurs – indexant sur l’inflation l’ensemble des tranches du barème de l’impôt sur le revenu. Le PS proposait, lui, de valoriser seulement les tranches les plus basses.Tension à son comble le 31 octobre, lors de l’adoption de la proposition de Jean-Paul Mattei (MoDem) remaniant l’Impôt sur la fortune immobilière, avec le soutien du PS et du RN, LFI ne se privant pas de dénoncer une alliance contre-nature.Cette semaine, c’est durant l’examen du budget de la Sécurité sociale que les esprits se sont échauffés, lors du rejet d’un amendement de Jérôme Guedj (PS) augmentant la CSG sur les revenus du capital. Des amendements proches, déposés par LFI, le PS et les communistes, ont finalement été adoptés.Le député socialiste Philippe Brun a vu rouge. “Jean-Luc Mélenchon ne défend plus les travailleurs, il défend le grand capital !”, a-t-il accusé dans Le Point vendredi. “Vladimir Ilitch Brun, le guide suprême de la révolution prolétarienne”, a ironisé en retour sur X le coordinateur de LFI Manuel Bompard, en référence à Lénine.- “Bataille d’hégémonie” -Il y a un an, les quatre forces alliées se félicitaient d’avoir bâti un “budget NFP-compatible” – finalement rejeté par l’Assemblée. Mais aujourd’hui “le NFP est mort”, dévasté par “les tiraillements voire les tirs d’obus entre LFI et le PS”, a constaté dimanche sur BFMTV l’ex-Insoumis François Ruffin, désormais rattaché au groupe écologiste.Entre ces deux gauches apparemment irréconciliables, Verts et communistes s’efforcent d’éteindre les incendies. A l’image du patron des députés GDR (communistes et ultra-marins), Stéphane Peu, qui “déplore les excès de langage d’un côté comme de l’autre”, mais considère que cela “n’invalide pas l’unité nécessaire” face à la poussée de l’extrême droite.”Ne cherchez pas de rupture”, a insisté Fabien Roussel dimanche sur France 3. “Chacun fait ce qu’il veut”, a résumé le patron du Parti communiste, disant “comprendre ceux qui votent contre” le budget tout en se revendiquant “plutôt de la tendance de ceux qui veulent construire”.Certes, il y a “une bataille de ligne et d’hégémonie” à gauche, qui ne pourra être tranchée que par “les élections”, reconnaît l’écologiste Sandrine Rousseau. Mais elle vante aussi “un socle de valeurs communes très fortes” qui se manifeste par des votes très souvent identiques.A l’exception notable de celui sur le budget samedi. Manuel Bompard a dit “regretter la décision des écologistes de s’abstenir” et “espérer qu’il vont se ressaisir”.

‘Killed on sight’: Sudanese fleeing El-Fasher recall ethnic attacksSun, 09 Nov 2025 16:43:40 GMT

As he fled the Sudanese city of El-Fasher in terror, Hassan Osman said he saw ethnic attacks by paramilitary forces, with civilians targeted for their tribe and skin colour. The Rapid Support Forces (RSF), which have been at war with the army since April 2023, captured the last military stronghold in western Darfur on October 26. Reports …

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‘Killed on sight’: Sudanese fleeing El-Fasher recall ethnic attacks

As he fled the Sudanese city of El-Fasher in terror, Hassan Osman said he saw ethnic attacks by paramilitary forces, with civilians targeted for their tribe and skin colour. The Rapid Support Forces (RSF), which have been at war with the army since April 2023, captured the last military stronghold in western Darfur on October 26. Reports of mass killings, ethnic violence, abductions and sexual assaults have since emerged.AFP spoke to three survivors of the battle for El-Fasher, who are now seeking shelter in the nearby town of Tawila. Rights organisations have echoed fears that ethnic killings are taking place in areas under the paramilitaries’ control.An RSF officer rejected the accusations as false.Osman, a university student from El-Fasher, told AFP that paramilitary fighters singled people out according to their ethnicity. “They judge you by your tribe, your skin colour and where your family is from,” he said.”If you belong to certain tribes, they don’t ask any questions, you are killed on sight.”He said the city’s streets were “filled with bodies” when he escaped. “Some were slaughtered. Some were eaten by dogs.”Amna Haroun, from the Zaghawa African tribe, said she watched in horror as RSF fighters gunned down her husband and eldest son.”They killed them right in front of my eyes, saying, ‘We don’t want you here’,” she told AFP.- ‘Racial insults’ -The conflict in Sudan has killed tens of thousands of people, displaced nearly 12 million and triggered a hunger crisis.Both sides have been accused of committing atrocities over the course of the war.Darfur is home to several non-Arab ethnic groups, including the Zaghawa, Fur, Berti and Masalit, who have long been targeted by Arab militias.The RSF traces its origins to the Janjaweed, a predominantly Arab militia accused of genocide in Darfur two decades ago.Between 2003 and 2008, an estimated 300,000 people were killed and nearly 2.7 million were displaced in those campaigns of ethnic violence.According to the European Union Agency for Asylum, non-Arab or African groups represent between two-thirds and three-quarters of Darfur’s population.The Zaghawa, the dominant ethnic group in El-Fasher, have been fighting alongside the army since late 2023.The group, which initially remained neutral when the war began, aligned with the military after the RSF carried out massacres against the Masalit tribe in West Darfur capital El-Geneina, killing up to 15,000 people.Osman said residents with darker skin, especially Zaghawa civilians, were subjected to “racial insults, humiliation, degradation and physical and psychological violence” as they fled El-Fasher. “If your skin is light, they might let you go,” he said. “It’s purely ethnic.”Osman, who is from the Berti tribe, said he himself was not subjected to ethnic violence because the RSF fighters’ main enmity was with the Zaghawa, who are aligned with the army.But Hussein, from the Fur tribe, said he was detained for several days with around 200 men in Garni, a town 25 kilometres (16 miles) northwest of El-Fasher, where they were beaten and insulted. “They hit us with sticks and called us ‘slaves’,” Hussein, who asked to be identified only by his first name for fear of reprisal, told AFP. Osman also said RSF fighters demanded money from civilians — often hundreds of dollars — for safe passage, based on tribal identity and family origin. “They ask where your family is from and set the amount accordingly,” he said.- ‘Simply for being black’ -An RSF officer, based in El-Fasher, who asked not to be named because he was not authorised to speak to the media, denied the reported killings.”We did not kill civilians or kill anyone because they belong to a (certain) tribe. These are just false accusations,” the officer told AFP. After the fall of El-Fasher, the paramilitary group issued a directive to its forces instructing them to “adhere strictly to the law, rules of conduct and military discipline during wartime”, emphasising the need to ensure the “protection of civilians”.Since El-Fasher’s takeover, the United Nations and rights monitors have reported widespread atrocities, including ethnically-driven killings and abductions.UN experts said Friday they were “appalled by credible reports” of RSF executions of civilians in El-Fasher, calling them war crimes that “may amount to crimes against humanity”. They said the attacks mirrored earlier RSF campaigns in the nearby Zamzam camp — overrun by paramilitaries in April — and El-Geneina, where thousands were killed, accusing the group of targeting Fur, Masalit and Zaghawa communities “with the intent of terrorising, displacing and destroying them in whole or in part”.Sylvain Penicaud of MSF, who has been speaking to civilians fleeing El-Fasher in Tawila, told AFP that many of those fleeing said they were “targeted because of the colour of their skin”.”For me, the most terrifying part was being hunted down while they were running for their lives. Being attacked simply for being black,” Penicaud said.

Syrian president arrives in US for landmark visit

Syria’s President Ahmed al-Sharaa arrived in the United States on Saturday for a landmark official visit, his country’s state news agency reported, a day after Washington removed him from a terrorism blacklist.Sharaa, whose rebel forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad late last year, is due to meet US President Donald Trump at the White House on Monday.It’s the first such visit by a Syrian president since the country’s independence in 1946, according to analysts.The interim leader met Trump for the first time in Riyadh during the US president’s regional tour in May.Washington’s envoy to Syria, Tom Barrack, said earlier this month that Sharaa would “hopefully” sign an agreement to join the international US-led alliance against the Islamic State (IS) group.The United States plans to establish a military base near Damascus “to coordinate humanitarian aid and observe developments between Syria and Israel,” a diplomatic source in Syria told AFP.The State Department’s decision Friday to remove Sharaa from the blacklist was widely expected.State Department spokesman Tommy Pigott said Sharaa’s government had been meeting US demands including on working to find missing Americans and on eliminating any remaining chemical weapons.”These actions are being taken in recognition of the progress demonstrated by the Syrian leadership after the departure of Bashar al-Assad and more than 50 years of repression under the Assad regime,” Pigott said.The spokesman added that the US delisting would promote “regional security and stability as well as an inclusive, Syrian-led and Syrian-owned political process.” The Syrian interior ministry announced on Saturday that it had carried out 61 raids and made 71 arrests in a “proactive campaign to neutralise the threat” of IS, according to the official SANA news agency.It said the raids targeted locations where IS sleeper cells remain, including Aleppo, Idlib, Hama, Homs, Deir ez-Zor, Raqqa and Damascus.After his arrival, Sharaa met with representatives from Syrian organizations in Washington, according to his country’s official media.The Syrian foreign minister posted a social media video, filmed before Sharaa’s departure, of him playing basketball with CENTCOM commander Brad Cooper and Kevin Lambert, the head of the international anti-IS operation in Iraq, alongside the caption “work hard, play harder.”- Transformation -Sharaa’s Washington trip comes after his landmark visit to the United Nations in September — his first time on US soil — where the ex-jihadist became the first Syrian president in decades to address the UN General Assembly in New York.On Thursday, Washington led a vote by the Security Council to remove UN sanctions against him.Formerly affiliated with Al-Qaeda, Sharaa’s group, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), was delisted as a terrorist group by Washington as recently as July.Since taking power, Syria’s new leaders have sought to break from their violent past and present a moderate image more tolerable to ordinary Syrians and foreign powers.The White House visit “is further testament to the US commitment to the new Syria and a hugely symbolic moment for the country’s new leader, who thus marks another step in his astonishing transformation from militant leader to global statesman,” International Crisis Group US program director Michael Hanna said.Sharaa is expected to seek funds for Syria, which faces significant challenges in rebuilding after 13 years of civil war.In October, the World Bank put a “conservative best estimate” of the cost of rebuilding Syria at $216 billion. 

Syrian president arrives in US for landmark visit

Syria’s President Ahmed al-Sharaa arrived in the United States on Saturday for a landmark official visit, his country’s state news agency reported, a day after Washington removed him from a terrorism blacklist.Sharaa, whose rebel forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad late last year, is due to meet US President Donald Trump at the White House on Monday.It’s the first such visit by a Syrian president since the country’s independence in 1946, according to analysts.The interim leader met Trump for the first time in Riyadh during the US president’s regional tour in May.Washington’s envoy to Syria, Tom Barrack, said earlier this month that Sharaa would “hopefully” sign an agreement to join the international US-led alliance against the Islamic State (IS) group.The United States plans to establish a military base near Damascus “to coordinate humanitarian aid and observe developments between Syria and Israel,” a diplomatic source in Syria told AFP.The State Department’s decision Friday to remove Sharaa from the blacklist was widely expected.State Department spokesman Tommy Pigott said Sharaa’s government had been meeting US demands including on working to find missing Americans and on eliminating any remaining chemical weapons.”These actions are being taken in recognition of the progress demonstrated by the Syrian leadership after the departure of Bashar al-Assad and more than 50 years of repression under the Assad regime,” Pigott said.The spokesman added that the US delisting would promote “regional security and stability as well as an inclusive, Syrian-led and Syrian-owned political process.” The Syrian interior ministry announced on Saturday that it had carried out 61 raids and made 71 arrests in a “proactive campaign to neutralise the threat” of IS, according to the official SANA news agency.It said the raids targeted locations where IS sleeper cells remain, including Aleppo, Idlib, Hama, Homs, Deir ez-Zor, Raqqa and Damascus.After his arrival, Sharaa met with representatives from Syrian organizations in Washington, according to his country’s official media.The Syrian foreign minister posted a social media video, filmed before Sharaa’s departure, of him playing basketball with CENTCOM commander Brad Cooper and Kevin Lambert, the head of the international anti-IS operation in Iraq, alongside the caption “work hard, play harder.”- Transformation -Sharaa’s Washington trip comes after his landmark visit to the United Nations in September — his first time on US soil — where the ex-jihadist became the first Syrian president in decades to address the UN General Assembly in New York.On Thursday, Washington led a vote by the Security Council to remove UN sanctions against him.Formerly affiliated with Al-Qaeda, Sharaa’s group, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), was delisted as a terrorist group by Washington as recently as July.Since taking power, Syria’s new leaders have sought to break from their violent past and present a moderate image more tolerable to ordinary Syrians and foreign powers.The White House visit “is further testament to the US commitment to the new Syria and a hugely symbolic moment for the country’s new leader, who thus marks another step in his astonishing transformation from militant leader to global statesman,” International Crisis Group US program director Michael Hanna said.Sharaa is expected to seek funds for Syria, which faces significant challenges in rebuilding after 13 years of civil war.In October, the World Bank put a “conservative best estimate” of the cost of rebuilding Syria at $216 billion.