La Pologne met en garde contre un “conflit ouvert” avec la Russie après une intrusion de drones
La Pologne, soutenue par ses alliés, a mis en garde mercredi contre un “conflit ouvert” avec la Russie après l’intrusion d’une vingtaine de drones attribués à l’armée russe sur le territoire de ce pays de l’UE frontalier de l’Ukraine, qui a nécessité dans la nuit l’intervention d’avions de l’Otan.Les Occidentaux et l’Alliance atlantique ont réagi avec fermeté, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a évoqué le “risque réel” d’une extension du conflit ukrainien. Moscou a démenti. Quant au président américain Donald Trump, il a publié un message laconique mais validant l’accusation lancée contre Moscou: “Qu’est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l’espace aérien polonais avec des drones? C’est parti!”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, la Maison Blanche indiquant par ailleurs que le président suivait la situation et devait s’entretenir avec son homologue polonais Karol Nawrocki.Selon le Premier ministre polonais, Donald Tusk, ce sont 19 appareils au moins qui ont pénétré le territoire du pays dans la nuit, exigeant le décollage d’avions de chasse polonais mais aussi l’intervention d’appareils de l’Otan.A Wyryki-Wola, un village de l’est de la Pologne, des militaires inspectaient une maison à la toiture détruite et entourée de débris.- 14 drones retrouvés -Ni les drones, dont au moins trois ont été abattus, ni leur destruction n’ont fait de victimes, a déclaré M. Tusk devant le Parlement polonais, mais cette “action russe” est de nature à “nous rapprocher plus que cela n’a jamais été d’un conflit ouvert depuis la Seconde Guerre mondiale”, a-t-il déclaré.Au total 14 drones ont été retrouvés, selon la porte-parole du ministère de l’Intérieur Karolina Galecka. Le ministère avait auparavant également fait état de la découverte de débris d’un projectile non identifié, et indiqué qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.”Nous n’avons aucun doute que ce n’était pas un fait accidentel”, a souligné le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski, qui a dénoncé “un cas d’attaque sans précédent, non seulement sur le territoire de la Pologne mais aussi sur celui de l’Otan et de l’Union européenne”.La Russie a opposé un démenti laconique a ces accusations, son ministère de la Défense indiquant n’avoir pas eu de projets “d’attaquer des cibles” sur le sol polonais durant sa vague nocturne de frappes aériennes sur le territoire ukrainien, et l’ambassade russe à Varsovie relevant que la Pologne n’avait pas apporté de “preuves” de ses affirmations.La diplomatie russe a en définitive accusé la Pologne de vouloir “aggraver” la situation par des accusations infondées.Le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé une “action agressive” de la Russie, et le président français Emmanuel Macron a mis en garde Moscou contre une “fuite en avant”.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a en attendant promis l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.- Réunion à l’Otan -Le Conseil de l’Atlantique Nord, le principal organe de décision politique de l’Alliance, a modifié le même jour le format de sa réunion hebdomadaire pour la tenir dans le cadre de l’article 4 du traité constitutif de cette organisation, dont Varsovie a demandé l’activation. Celui-ci stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”. L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir lui aussi Moscou: “Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan.”Ces intrusions sont survenues à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre, avec la participation de 30.000 soldats au total et qui ont conduit la Pologne à fermer sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi. Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a affirmé mercredi avoir lui aussi abattu des drones qui avaient “perdu leur trajectoire” au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky.Dans la soirée, il a regretté le “manque d’action” et de “réponse ferme” des dirigeants occidentaux, au delà des “déclarations”.
La Pologne met en garde contre un “conflit ouvert” avec la Russie après une intrusion de drones
La Pologne, soutenue par ses alliés, a mis en garde mercredi contre un “conflit ouvert” avec la Russie après l’intrusion d’une vingtaine de drones attribués à l’armée russe sur le territoire de ce pays de l’UE frontalier de l’Ukraine, qui a nécessité dans la nuit l’intervention d’avions de l’Otan.Les Occidentaux et l’Alliance atlantique ont réagi avec fermeté, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a évoqué le “risque réel” d’une extension du conflit ukrainien. Moscou a démenti. Quant au président américain Donald Trump, il a publié un message laconique mais validant l’accusation lancée contre Moscou: “Qu’est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l’espace aérien polonais avec des drones? C’est parti!”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, la Maison Blanche indiquant par ailleurs que le président suivait la situation et devait s’entretenir avec son homologue polonais Karol Nawrocki.Selon le Premier ministre polonais, Donald Tusk, ce sont 19 appareils au moins qui ont pénétré le territoire du pays dans la nuit, exigeant le décollage d’avions de chasse polonais mais aussi l’intervention d’appareils de l’Otan.A Wyryki-Wola, un village de l’est de la Pologne, des militaires inspectaient une maison à la toiture détruite et entourée de débris.- 14 drones retrouvés -Ni les drones, dont au moins trois ont été abattus, ni leur destruction n’ont fait de victimes, a déclaré M. Tusk devant le Parlement polonais, mais cette “action russe” est de nature à “nous rapprocher plus que cela n’a jamais été d’un conflit ouvert depuis la Seconde Guerre mondiale”, a-t-il déclaré.Au total 14 drones ont été retrouvés, selon la porte-parole du ministère de l’Intérieur Karolina Galecka. Le ministère avait auparavant également fait état de la découverte de débris d’un projectile non identifié, et indiqué qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.”Nous n’avons aucun doute que ce n’était pas un fait accidentel”, a souligné le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski, qui a dénoncé “un cas d’attaque sans précédent, non seulement sur le territoire de la Pologne mais aussi sur celui de l’Otan et de l’Union européenne”.La Russie a opposé un démenti laconique a ces accusations, son ministère de la Défense indiquant n’avoir pas eu de projets “d’attaquer des cibles” sur le sol polonais durant sa vague nocturne de frappes aériennes sur le territoire ukrainien, et l’ambassade russe à Varsovie relevant que la Pologne n’avait pas apporté de “preuves” de ses affirmations.La diplomatie russe a en définitive accusé la Pologne de vouloir “aggraver” la situation par des accusations infondées.Le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé une “action agressive” de la Russie, et le président français Emmanuel Macron a mis en garde Moscou contre une “fuite en avant”.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a en attendant promis l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.- Réunion à l’Otan -Le Conseil de l’Atlantique Nord, le principal organe de décision politique de l’Alliance, a modifié le même jour le format de sa réunion hebdomadaire pour la tenir dans le cadre de l’article 4 du traité constitutif de cette organisation, dont Varsovie a demandé l’activation. Celui-ci stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”. L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir lui aussi Moscou: “Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan.”Ces intrusions sont survenues à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre, avec la participation de 30.000 soldats au total et qui ont conduit la Pologne à fermer sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi. Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a affirmé mercredi avoir lui aussi abattu des drones qui avaient “perdu leur trajectoire” au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky.Dans la soirée, il a regretté le “manque d’action” et de “réponse ferme” des dirigeants occidentaux, au delà des “déclarations”.
Israel vows to strike foes anywhere after Qatar attack
Israel warned its enemies Wednesday they were not safe anywhere, a day after strikes targeting Hamas leaders in Qatar — a US ally — drew a rare rebuke from President Donald Trump.Defence Minister Israel Katz vowed that Israel would “act against its enemies anywhere”, while Prime Minister Benjamin Netanyahu urged Qatar to expel Hamas officials or hold them to account, “because if you don’t, we will”.Israel’s military said it struck Huthi rebel targets in Yemen on Wednesday, including in the capital Sanaa, as AFP journalists reported strikes on the Huthi armed forces’ media operation.In a statement, the army said its targets included “military camps in which operatives of the terrorist regime were identified, the Huthis’ military public relations headquarters and a fuel storage facility” used by the group.The rebel-run health ministry in Sanaa said at least 35 people were killed and more than 130 wounded in the Israeli strikes.Palestinian militant group Hamas said six people were killed in Tuesday’s strikes on Qatar, but its senior leaders had survived, affirming “the enemy’s failure to assassinate our brothers in the negotiating delegation”.The White House said Trump did not agree with Israel’s decision to take military action and had warned Qatar in advance of the incoming strikes.But Doha said it had not received the warning from Washington until the attack was already under way.Israel’s ambassador to the United Nations, Danny Danon, sought to justify the decision, telling an Israeli radio station: “We don’t always act in the interests of the United States.”It was not an attack on Qatar; it was an attack on Hamas,” Danon told 103FM, adding: “It is too early to comment on the outcome, but the decision is the right one.”- ‘Shaken conscience of world’ -Hamas political bureau member Hossam Badran said Israel “represents a real danger to the security and stability of the region”.”It is in an open war with everyone, not just with the Palestinian people,” he said.Alongside Egypt and the United States, Qatar has led multiple attempts to end the Israel-Hamas war and secure the release of the remaining hostages.In Gaza City on Wednesday, the Israeli military destroyed another high-rise building as it intensifies its assault on the territory’s largest urban centre despite mounting calls to end its campaign.The military issued an evacuation warning to those living in and around the Tiba 2 tower, before later saying it had “struck a high-rise building that was usarmyed by the Hamas terrorist organisation”.AFP images showed huge plumes of smoke billowing into the sky as the residential tower in western Gaza City crashed to the ground.In the aftermath, young girls rushed to pick dust-covered dough out of the rubble.Siham Abu Al-Foul told AFP she couldn’t take anything with her when the army issued the evacuation orders.”They brought down the tower and we came running and there was nothing left… Everything we fixed in two years was gone in a minute.”The Israeli military said it had struck 360 targets since Friday and vowed that it would “increase the pace of targeted strikes” in the Gaza City area in the coming days.The Gaza war has created catastrophic humanitarian conditions for the population of more than two million, with the United Nations last month declaring a famine in Gaza City and its surroundings.EU chief Ursula von der Leyen said she would push to sanction “extremist” Israeli ministers and curb trade ties over the dire situation.”What is happening in Gaza has shaken the conscience of the world,” she said.Israeli Foreign Minister Gideon Saar hit back, writing on X that Europe was sending “the wrong message that strengthens Hamas and the radical axis in the Middle East”.- ‘Not thrilled’ -Israel’s targeting of Hamas leaders in Qatar sparked international condemnation.Trump said he was not notified in advance of the Israeli strikes and was “not thrilled about the whole situation”.”I view Qatar as a strong Ally and friend of the U.S., and feel very badly about the location of the attack,” he said in a social media post, adding Hamas’s elimination was still a “worthy goal”.Canada said it was reassessing its relationship with Israel following the Doha strikes.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Of the 251 hostages seized during the assault, 47 remain in Gaza, including 25 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,656 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the UN considers reliable.
Mosquées: les têtes de cochon déposées par des étrangers ayant quitté le territoire
Une “volonté manifeste de provoquer le trouble”: le parquet de Paris a indiqué mercredi que les têtes de cochon découvertes devant des mosquées ont été déposées par des étrangers ayant aussitôt quitté le territoire, une possible ingérence rappelant des précédents dans la capitale.Neuf têtes de porc, animal considéré comme impur par l’islam, ont été découvertes mardi matin devant des mosquées de la capitale et de la région parisienne, suscitant des réactions indignées.Les investigations de la brigade criminelle et de la police judiciaire ont rapidement permis d’établir qu’elles ont été déposées “par des personnes de nationalité étrangère qui ont aussitôt quitté le territoire”, a indiqué le parquet, dénonçant “une volonté manifeste de provoquer le trouble au sein de la nation”.Selon le parquet, sollicité par l’AFP après une information de BFMTV, “un agriculteur normand s’est manifesté auprès des enquêteurs pour signaler que deux personnes étaient venues lui acheter une dizaine de têtes de cochon”, avec un véhicule “dont la plaque d’immatriculation serait serbe”.- “Ligne de téléphone croate” -“Les recherches en matière de vidéoprotection ont établi que c’est avec ce même véhicule que ces personnes sont arrivées à Paris, près (du quartier) Oberkampf, dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 septembre”, a expliqué le ministère public.Il a précisé que les images avaient “également montré deux hommes déposer les têtes devant un certain nombre de mosquées”.Ces individus “sont susceptibles d’avoir utilisé une ligne de téléphone croate, dont le suivi atteste d’un franchissement de la frontière franco-belge dès le mardi matin, après la commission des faits”, a encore indiqué le parquet.Le préfet de police, Laurent Nuñez, avait peu après la découverte de ces têtes de porc évoqué de possibles “actions d’ingérence étrangère”.Il faisait référence à de précédentes affaires attribuées à de possibles ingérences étrangères, dont les tags d’étoiles de David dans Paris à l’automne 2023 (dossier dans lequel deux Moldaves ont été interpellés) ou les Mains Rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024.Quatre Bulgares seront jugés à l’automne à Paris dans l’affaire des Mains Rouges, une affaire “susceptible de correspondre à une action de déstabilisation de la France orchestrée par les services de renseignement russe”, a indiqué le parquet fin juillet.Dans l’affaire des têtes de cochon, le parquet a précisé que les investigations se poursuivaient sous deux qualifications.D’un part: violences volontaires sans incapacité à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une religion déterminée commis dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère ou d’une entreprise ou d’une organisation étrangère ou sous contrôle étranger. Un délit qui fait encourir six ans d’emprisonnement.D’autre part: provocation publique à la haine ou à la violence en raison de la religion, un délit faisant encourir, lui, un an de prison.- Inscriptions “MACRON” -Les têtes de porc ont notamment été découvertes à Paris, devant des mosquées des 15e, 18e et 20e arrondissement, ainsi que devant l’entrée de la mosquée Islah à Montreuil (Seine-Saint-Denis), et à Montrouge, Malakoff (Hauts-de-Seine) et Gentilly (Val-de-Marne).Plusieurs des têtes de cochon “supportaient une inscription +MACRON+ écrite à l’encre bleue”, selon le parquet.Cette découverte avait suscité une vague de condamnations, à gauche comme à droite de l’échiquier politique.Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz avait dénoncé “une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane”, appelant “à une prise de conscience et à une solidarité nationale”.Les actes antimusulmans enregistrés en France sur la période janvier-mai 2025 ont augmenté de 75% par rapport à 2024, avec un triplement des atteintes aux personnes, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur de juillet.La France compte entre cinq et six millions de musulmans pratiquants et non-pratiquants, ce qui fait de l’islam la deuxième religion du pays et de la communauté musulmane française la première en Europe.
Le patron de CNews également nommé directeur des rédactions de Prisma Media
Le patron de CNews, Serge Nedjar, proche de Vincent Bolloré, a été nommé mercredi directeur des rédactions du groupe de magazines Prisma Media, également dans le giron du milliardaire conservateur, selon un message aux salariés consulté par l’AFP, ce qui suscite des craintes en interne.”Serge Nedjar est nommé Directeur des rédactions Femme, TV, Ludique, Découverte et Economique”, écrit Arnaud Lagardère, nouveau président de Prisma Media (Voici, Capital, Femme actuelle, Télé-Loisirs…), dans ce message dévoilé par le magazine Challenges.M. Nedjar conserve ses fonctions à CNews. A Prisma Media, il est sous l’autorité du nouveau vice-président Gérald-Brice Viret, également directeur général de Canal+ France, auquel appartient CNews.”Il arrive ce que nous avons craint depuis longtemps: c’est vraiment le début de l’offensive réactionnaire de Bolloré sur Prisma Media”, a déclaré à l’AFP Emmanuel Vire, délégué syndical SNJ-CGT du groupe.Sollicitée par l’AFP, la direction de Prisma a renvoyé au message interne sans autre commentaire. M. Lagardère y écrit que l’arrivée de M. Nedjar répond à la volonté de “renforcer (le) leadership” du premier groupe de magazines en France.Ces nominations suivent le départ fin août de la présidente de Prisma Media, Claire Léost, partie pour CMA Media (la radio RMC et la chaîne BFMTV). Elle a été remplacée par Arnaud Lagardère, également vice-président du conseil d’administration de Louis Hachette Group, auquel appartient Prisma.Vivendi, groupe contrôlé par M. Bolloré à partir de 2014, a racheté Prisma Media en 2021, et était déjà propriétaire de Canal+. En décembre dernier, ce géant s’est scindé en quatre entités distinctes: Canal+, Havas (communication), Louis Hachette Group (édition et médias, dont Europe 1 et le JDD via le groupe Lagardère) et ce qu’il reste de la holding Vivendi.CNews, première chaîne info de France en part d’audience, est accusée par des politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’elle conteste.Entendu début 2024 par les députés, M. Nedjar avait assuré n’avoir “jamais subi aucune pression” de M. Bolloré. Il avait indiqué l’avoir au téléphone “presque quotidiennement, ou tous les deux jours, au sujet des audiences”.En juillet, Prisma est entré en “négociation exclusive” pour racheter les titres people Ici Paris et France Dimanche.Par ailleurs, journalistes et syndicats du Parisien/Aujourd’hui en France se sont alarmés mardi de l’hypothèse d’une vente du quotidien “au groupe Bolloré” par le géant du luxe LVMH, après des rumeurs récurrentes.
Harris slams Biden reelection bid as ‘recklessness’ in new memoir
Former US vice president Kamala Harris said it was “recklessness” to let Joe Biden run for a second term as president, in an excerpt released Wednesday from her upcoming memoir.Harris, who replaced Biden as the 2024 Democratic presidential candidate but lost to Donald Trump, admitted that the then-81-year-old got “tired” and was prone to stumbles that showed his age.The 60-year-old also accused Biden’s team in the White House of failing to support her while she was his deputy, and at times of actively hindering her.Harris said in the in the first extract from “107 Days”, published by The Atlantic magazine, that she was a “loyal person” but asked whether during the “months of growing panic, should I have told Joe to consider not running?””‘It’s Joe and Jill’s decision.’ We all said that, like a mantra, as if we’d all been hypnotized. Was it grace, or was it recklessness? In retrospect, I think it was recklessness,” Harris wrote, referring to Biden and his wife Jill.”The stakes were simply too high. This wasn’t a choice that should have been left to an individual’s ego, an individual’s ambition. It should have been more than a personal decision.”Biden stunned the world by dropping out of the race in July 2024 after a disastrous debate with Trump sparked questions about his age and mental acuity.Harris denied that there had been any conspiracy to hide Biden’s condition but said it was clear there were issues with his age.”On his worst day, he was more deeply knowledgeable, more capable of exercising judgment, and far more compassionate than Donald Trump on his best,” she wrote. “But at 81, Joe got tired. That’s when his age showed in physical and verbal stumbles.”- ‘Knocked down’ -Harris also lashed out at White House staff whom she said failed to support her when she was vice president, saying that Biden’s team did not want her to outshine her boss.”When the stories were unfair or inaccurate, the president’s inner circle seemed fine with it. Indeed, it seemed as if they decided I should be knocked down a little bit more,” Harris wrote.She added that she had “shouldered the blame” for Biden’s border immigration policy, which Trump capitalized on in the election.Harris also pointed to a March 2024 speech in which she criticized the humanitarian situation resulting from Israel’s war in Gaza, breaking ranks with Biden’s administration.”It went viral, and the West Wing was displeased. I was castigated for, apparently, delivering it too well,” Harris said.”Their thinking was zero-sum: If she’s shining, he’s dimmed.”Harris also appeared hurt that Biden barely referred to her in his televised Oval Office address after dropping out of the race and anointing her as his successor as Democratic nominee.”It was almost nine minutes into the 11-minute address before he mentioned me,” she said.Harris went on to lose comprehensively to Republican Trump after the shortest presidential campaign in modern US history, lasting just over three months — the 107 days in the title of her memoir.
Cuba face à une coupure totale d’électricité, pour la cinquième fois en un an
Une nouvelle panne générale d’électricité touche Cuba mercredi, la cinquième en moins d’un an sur l’île, qui fragilise l’activité économique du pays et met à rude épreuve la vie quotidienne des habitants. “Il y a eu une déconnexion totale du système électrique qui pourrait être liée à une panne inattendue” de la centrale électrique Antonio Guiteras, située au centre de l’île, a indiqué le ministère de l’Énergie et des Mines sur son compte X.Les autorités ont précisé par la suite que la panne, qui s’est produite aux alentours de 09H15 locales (13H15 GMT), était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale électrique, la plus importante du pays, ce qui a provoqué son arrêt et l’effondrement de l’ensemble du réseau. Le Premier ministre, Manuel Marrero Cruz, a assuré sur X que le pays avait “une stratégie bien définie” pour rétablir l’électricité “dans les plus brefs délais”.Depuis octobre 2024, l’île communiste de 9,7 millions d’habitants a déjà subi quatre pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours.Dans les rues de la capitale, de rares feux de signalisation fonctionnent, récemment équipés de panneaux solaires, tandis que de nombreuses personnes ont regagné leur domicile pour tenter de se préparer à l’éventualité d’une panne prolongée. “A nouveau, une journée de perdue ! Agonie et tristesse et pour certains désespoir”, déplore auprès de l’AFP Alina Gutiérrez, 62 ans, qui a appris la nouvelle de la panne alors qu’elle faisait des achats sur un marché de fruits et légumes dans un quartier central de La Havane. Elle se hâte maintenant de rentrer chez elle, pour “prendre toute l’eau possible” de réserve et “attendre pour voir combien de temps cela va durer”, alors que de nombreux immeubles dans la capitale sont alimentés en eau grâce à des pompes électriques. Dimanche, cinq des quinze provinces de l’île avaient déjà été plongées plusieurs heures dans l’obscurité en raison d’une panne sur une ligne du réseau électrique.- “Dépense importante” -Outre les grands hôtels et certains hôpitaux, dotés de groupes électrogènes, de plus en plus de familles et de propriétaires de petits commerces privés ont acquis de petits générateurs électriques pour pallier les pannes et délestages toujours plus fréquents. Mercredi, dans les quartiers les plus aisés de La Havane, le ronronnement de générateurs est continu, mais les coupures fragilisent notamment les petits commerces privés, qui ont fleuri depuis leur autorisation en 2021.”Cela nous affecte beaucoup”, explique à l’AFP Odette Leon, 34 ans, propriétaire d’une pâtisserie dans l’ouest de la capitale. “Nous avons un générateur, mais cela entraîne une dépense plus importante parce qu’il faut du carburant, qui en ce moment n’est pas très facile à trouver”, explique-t-elle, en demandant à ses employés d’annuler les commandes jusqu’à nouvel ordre.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Deux centrales flottantes louées à une entreprise turque et des générateurs, qui complètent le réseau énergétique, sont alimentés par des combustibles que Cuba importe difficilement.L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant l’été, alors que la consommation atteint des pics en raison des températures élevées, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Outre les coupures d’électricité, les habitants souffrent de pénuries en tous genres et d’une forte inflation. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l’échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962.
Speckled Martian rocks ‘clearest sign’ yet of ancient life
Colorful, speckled rocks found on the surface of Mars have offered among the most encouraging evidence yet of ancient life on our neighboring planet, scientists at NASA announced Wednesday.The Perseverance Mars rover collected the “Sapphire Canyon” rock samples in July 2024 from what’s thought to be an ancient lakebed, and its poppyseed and leopard-esque spots pointed to potential chemical reactions that piqued the interest of researchers.If the features resulted from microbial activity that created minerals in the way they do on Earth — well, that might point to life on Mars.It’s far too soon for scientists to say that definitively, but the findings, which were detailed in research published in the journal Nature, are alluring.”We put it out to our scientific friends to pressure test it, to analyze it, and go, did we get this right? Do we think this is signs of ancient life on Mars?” NASA’s Acting Administrator Sean Duffy said at a news conference.”They said, ‘Listen, we can’t find another explanation.’ So this very well could be the clearest sign of life that we’ve ever found on Mars.””It’s kind of the equivalent of seeing like leftover fossils, leftovers from a meal, and maybe that meal has been excreted by a microbe,” Nicky Fox, administrator of NASA’s Science Mission Directorate, told journalists.When those kinds of mineral and textured features form in sediment on Earth, it’s frequently the product of reactions from mud and organic matter, explained the study’s lead author Joel Hurowitz — a potential “biosignature,” or sign of life.Specifically, Perserverance’s instruments identified the minerals vivianite and greigite. On Earth, vivianite is often found in sediments, peat bogs, and around decaying organic matter. Some forms of microbial life on Earth can produce greigite.”But there are non-biological ways to make these features that we cannot completely rule out on the basis of the data that we collected,” Hurowitz said.Still, the findings are “exciting,” he told journalists, explaining that researchers would need to analyze the sample in person to better understand if microbial activity had created the “fantastic textures” and colors including blue and green.- ‘Are we alone in universe?’ -That’s no small feat, particularly in light of President Donald Trump administration’s plans to cancel the Mars Sample Return program — a robotic mission planned for the 2030s to bring Perseverance’s samples back to Earth.Asked by journalists if that was still the plan, Duffy was non-committal, hinting the samples might be brought back by a future crewed mission instead.”We care about resources, we care about the timeframe, we believe there’s a better way to do this, a faster way to get these samples back. And so that is the analysis that we’ve gone through. Can we do it faster? Can we do it cheaper? And we think we can,” he said.There are several rovers ambling across Mars — Perseverance has been there since 2021 — seeking signs of life that could have existed millions to billions of years ago, when the planet was thought to have been more habitable.Evidence that ancient rivers and lakes carved into the planet’s surface would indicate that water once flowed there.And the latest discovery, said Fox, brought researchers “one step closer” to answering the burning question: “Are we truly alone in the universe?”
UK’s Starmer hosts Israeli president for tense visit
UK Prime Minister Keir Starmer hosted Israeli President Isaac Herzog for a contentious meeting Wednesday, with the visiting head of state vowing to “voice firm opposition” to Britain’s recent stance on Israel.Herzog’s visit comes after Starmer’s government has in recent months toughened its criticism of how Israel is waging its war in Gaza, triggering pushback from Israeli leaders.The pair shook hands in front of photographers and TV cameras in Downing Street, with few smiles on display, as the meeting got underway Wednesday afternoon.”The President will express strong objections to the British government’s intention to recognise a Palestinian state, and protest the notion of sanctions against the only democracy in the Middle East,” Herzog’s office said.Starmer announced in late July his government would recognise a Palestinian state in mid-September unless Israel takes specific steps towards peace in Gaza.It has also sanctioned Israeli finance minister Bezalel Smotrich and national security minister Itamar Ben Gvir.Rights groups and some UK lawmakers, including from the ruling centre-left Labour party, have said the government should not have allowed Herzog’s visit to go ahead.Amid criticism of Israel’s strike against Hamas leaders in Qatar the previous day, Starmer told MPs earlier Wednesday he would make it “absolutely clear” that “we condemn Israel’s action”.He also vowed to stress that “restrictions on aid must be lifted, the offensive in Gaza must stop, and settlement building must cease” in occupied Palestinian territories.Starmer’s government has also come under pressure from critics of Israel to say the country has committed genocide in its military campaign in Gaza.Shouts of “stop the genocide” could be heard from a protester outside the Downing Street gates as Herzog arrived.A protester threw a red smoke canister towards Herzog’s convoy as it left. Police were seen detaining a person and removing the canister after the vehicles drove away.London insisted this week it has not determined Israel is committing genocide, following the publication by a parliamentary watchdog committee of a September 1 letter by then-foreign secretary David Lammy.It stated: “As per the Genocide Convention, the crime of genocide occurs only where there is specific ‘intent to destroy, in whole or in part, a national, ethnic, racial or religious group’.”The Government has not concluded that Israel is acting with that intent.”Starmer’s official spokesman has said that the letter — written just prior to Lammy becoming interior minister in a government reshuffle last week — “reflects the UK’s position that we’ve not come to any conclusion” on the matter.








