En Birmanie, les écoles s’enterrent pour échapper aux frappes aériennes

Avant de s’enfoncer dans le bunker en béton qui abrite sa salle de classe, Phyo Phyo récite une prière: “Faites que les avions de combat ne viennent pas, que les pilotes fassent preuve de bonté, que les bombes n’explosent pas.”L’étudiante birmane de 18 ans rejoint une dizaine d’élèves dans son école souterraine, fondée en juin dans une zone rebelle au nord de Mandalay (centre), après qu’une frappe des forces armées au pouvoir sur une école voisine a tué au moins 20 élèves et deux enseignants.”Avant, on était libres à l’école et on s’amusait beaucoup”, explique Phyo Phyo, un pseudonyme utilisé pour des raisons de sécurité. Mais “depuis le début des frappes aériennes, nous avons perdu notre joie de vivre, (…) les élèves sont devenus silencieux”.Selon les observateurs, l’armée birmane a intensifié ses frappes aériennes chaque année depuis son coup d’État de 2021 qui a déclenché la guerre civile.La junte cherche à gagner du terrain avant les élections qui débuteront le 28 décembre et que les experts interprètent comme un moyen de se maintenir au pouvoir. Les rebelles veulent empêcher le scrutin dans les zones sous leur contrôle.Alors que les avions de l’armée sillonnent le ciel, Phyo Phyo et ses camarades étudient sous terre, dans la jungle, entre les murs d’une salle humide, sombre, mais relativement sûre.”Nous n’abandonnerons pas”, assure-t-elle. “Nous voulons étudier, quels que soient les obstacles.”- “Semer la terreur” -L’étudiante se plonge dans ses cours de littérature birmane, sa matière préférée, sous un portrait d’Aung San Suu Kyi, la prix Nobel de la paix, à la tête du gouvernement démocratique renversé par le coup d’État. Depuis, les militants prodémocratie se sont armés et associés à une myriade de groupes issus de minorités ethniques, qui luttent depuis longtemps pour leur autonomie. Leur offensive conjointe fin 2023 a surpris l’armée, qui a riposté par le ciel. L’armée “ne peut pas gagner la bataille au sol, mais elle a le pouvoir de nous attaquer avec des frappes aériennes”, explique Zaw Tun, membre d’un mouvement prodémocratie dans la région de Sagaing. Les rebelles n’ont ni avions ni défenses antiaériennes. Malgré ce déséquilibre, l’armée peine à faire bouger les lignes de front. Mais le nombre de victimes augmente.Chaque semaine ou presque, des civils sont tués dans des bombardements qui visent souvent des écoles ou des monastères. “L’armée cible intentionnellement la population parce qu’elle veut semer la terreur”, observe Su Mon Thant, analyste de l’ONG Acled, qui recense les victimes de conflits dans le monde.”Lorsque les gens craignent de ne pas survivre et perdent espoir, ils ne veulent pas soutenir la résistance”, ajoute-t-il.Plus de 85.000 personnes ont été tuées dans les deux camps selon Acled, même si les estimations varient faute de bilan officiel. Parmi ces victimes, près de 3.400 étaient des civils tués par l’armée lors de frappes aériennes ou de drones ciblées, selon cette source.Les médias d’État qualifient les bilans faisant état de victimes civiles de “fausses informations”. Le porte-parole de la junte birmane n’a pas pu être contacté.Et les abris et écoles fortifiées ne protègent pas de la peur. “Parfois, je me dis qu’il vaudrait mieux mourir sur le coup dans une frappe plutôt que de vivre dans la peur au quotidien”, lâche une femme au foyer de 55 ans, qui a refusé de donner son nom par sécurité. 

Crise Venezuela-Etats-Unis: réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi à la demande de Caracas

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra vendredi après-midi à New York à la demande de Caracas qui dénonce l'”escalade des agressions” des Etats-Unis et leur déploiement de navires de guerre dans les Caraïbes.La requête vénézuélienne a été relayée par la Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil alliés du Venezuela, a appris l’AFP de source diplomatique.  Caracas affirme depuis des semaines craindre une intervention américaine et a mobilisé miliciens et troupes, de nombreux médias et sources proches du pouvoir américain faisant état de frappes imminentes visant le territoire vénézuélien. Washington a déployé début septembre huit navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire au large des côtes du Venezuela, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic. A ce jour, l’administration Trump a frappé en mer au moins quatre embarcations qu’elle a présentées comme étant celles de narcotrafiquants, pour un bilan d’au moins 21 morts.Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé une “agression armée”, accusant Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte “pour imposer un changement de régime” et s’emparer des réserves de pétrole du pays, parmi les plus importantes au monde.Aussi, “le gouvernement bolivarien du Venezuela a officiellement demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, face à la grave escalade des agressions et au déploiement militaire sans précédent des Etats-Unis dans les Caraïbes”, selon le texte du communiqué qui rend public la lettre vénézuélienne adressée à l’ONU.- “Menace pour la paix”  -Dans celle-ci, l’ambassadeur vénézuélien à l’ONU, Samuel Reinaldo Moncada Acosta, juge que ces développements “mettent clairement en danger la paix, la sécurité et la stabilité régionale et internationale”. L’enjeu de cette réunion sera notamment de “déterminer l’existence d’une menace pour la paix et formuler des recommandations afin de freiner les plans d’agression”, conclut le texte.La Maison Blanche avait rejeté fin septembre l’offre de dialogue de M. Nicolas Maduro. Celui-ci assure que le Venezuela lutte efficacement contre le trafic de drogue et que seule une infime partie de la drogue colombienne passe par son territoire. Afin d’offrir un cadre juridique au frappes américaines, M. Trump a décrété que les Etats-Unis sont engagés dans un “conflit armé” contre les cartels du narcotrafic, selon une notice envoyée par le Pentagone au Congrès.Lundi, le Venezuela a dénoncé des préparatifs “d’attentat” à l’explosif contre l’ambassade américaine à Caracas placée sous sa protection, évoquant une manipulation pour exacerber les tensions avec les Etats-Unis.Décrivant une opération “sous fausse bannière” (fausse identité, ndlr), M. Maduro a évoqué “une action de provocation”. Selon lui, il s’agissait de “créer un scandale et utiliser le pouvoir de communication des réseaux et les médias pour ensuite blâmer le gouvernement bolivarien et entamer une escalade de confrontation”. Le pouvoir vénézuélien dénonce régulièrement des attentats réels ou imaginaires. Caracas et Washington ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019.La tension est encore monté d’un cran a l’occasion de la présidentielle de 2024 qui a vu la réélection de Nicolas Maduro. Jugeant le scrutin entaché de fraudes massives, ni Washington, ni par une grande partie de la communauté internationale n’ont reconnue celle-ci.

Crise Venezuela-Etats-Unis: réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi à la demande de Caracas

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra vendredi après-midi à New York à la demande de Caracas qui dénonce l'”escalade des agressions” des Etats-Unis et leur déploiement de navires de guerre dans les Caraïbes.La requête vénézuélienne a été relayée par la Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil alliés du Venezuela, a appris l’AFP de source diplomatique.  Caracas affirme depuis des semaines craindre une intervention américaine et a mobilisé miliciens et troupes, de nombreux médias et sources proches du pouvoir américain faisant état de frappes imminentes visant le territoire vénézuélien. Washington a déployé début septembre huit navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire au large des côtes du Venezuela, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic. A ce jour, l’administration Trump a frappé en mer au moins quatre embarcations qu’elle a présentées comme étant celles de narcotrafiquants, pour un bilan d’au moins 21 morts.Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé une “agression armée”, accusant Washington d’utiliser le trafic de drogue comme prétexte “pour imposer un changement de régime” et s’emparer des réserves de pétrole du pays, parmi les plus importantes au monde.Aussi, “le gouvernement bolivarien du Venezuela a officiellement demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, face à la grave escalade des agressions et au déploiement militaire sans précédent des Etats-Unis dans les Caraïbes”, selon le texte du communiqué qui rend public la lettre vénézuélienne adressée à l’ONU.- “Menace pour la paix”  -Dans celle-ci, l’ambassadeur vénézuélien à l’ONU, Samuel Reinaldo Moncada Acosta, juge que ces développements “mettent clairement en danger la paix, la sécurité et la stabilité régionale et internationale”. L’enjeu de cette réunion sera notamment de “déterminer l’existence d’une menace pour la paix et formuler des recommandations afin de freiner les plans d’agression”, conclut le texte.La Maison Blanche avait rejeté fin septembre l’offre de dialogue de M. Nicolas Maduro. Celui-ci assure que le Venezuela lutte efficacement contre le trafic de drogue et que seule une infime partie de la drogue colombienne passe par son territoire. Afin d’offrir un cadre juridique au frappes américaines, M. Trump a décrété que les Etats-Unis sont engagés dans un “conflit armé” contre les cartels du narcotrafic, selon une notice envoyée par le Pentagone au Congrès.Lundi, le Venezuela a dénoncé des préparatifs “d’attentat” à l’explosif contre l’ambassade américaine à Caracas placée sous sa protection, évoquant une manipulation pour exacerber les tensions avec les Etats-Unis.Décrivant une opération “sous fausse bannière” (fausse identité, ndlr), M. Maduro a évoqué “une action de provocation”. Selon lui, il s’agissait de “créer un scandale et utiliser le pouvoir de communication des réseaux et les médias pour ensuite blâmer le gouvernement bolivarien et entamer une escalade de confrontation”. Le pouvoir vénézuélien dénonce régulièrement des attentats réels ou imaginaires. Caracas et Washington ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019.La tension est encore monté d’un cran a l’occasion de la présidentielle de 2024 qui a vu la réélection de Nicolas Maduro. Jugeant le scrutin entaché de fraudes massives, ni Washington, ni par une grande partie de la communauté internationale n’ont reconnue celle-ci.

Myanmar air strikes force youth into bunker schools

Before a Myanmar student descends into a classroom entombed in a concrete bunker, she prays for compassion and her community’s safety, knowing her appeal will go unanswered.”May the fighter jets not come. May the pilots show kindness to us. May the bombs not explode,” 18-year-old Phyo Phyo said, recalling her unspoken wishes. She is enrolled in a class of around a dozen at the subterranean academy, founded in June after a junta strike obliterated a nearby school and killed at least 20 pupils and two teachers, according to witnesses.”Our school days used to be free and full of fun,” said Phyo Phyo, a pseudonym used for security reasons.”Ever since the air strikes started, we’ve lost our happiness,” she added. “The students have grown quiet.”Myanmar’s military has increased air strikes every year since it triggered civil war with a 2021 coup, conflict monitors say — a response to guerrilla factions opposed to junta rule besieging its ground forces.The deluges and gales of the May to September monsoons typically offer a reprieve.But partial data from this year’s wet season shows the military conducted more than 1,000 air and drone strikes, killing more than 800 people, according to the Armed Conflict Location & Event Data (ACLED) organisation, which tallies media reports of violence.A Myanmar junta spokesman could not be reached for comment.The junta is waging a campaign to recapture territory ahead of elections it has said will start on December 28.But rebels have pledged to block the polls in their enclaves, and analysts describe the vote as a ploy to disguise the continuation of military rule.In a rebel-held area, around 110 kilometres (70 miles) north of Mandalay city where junta jets scour the skies, Phyo Phyo and her classmates learn in the dank and dark but relative safety of their underground classroom.It was built in the jungle with donations and resembles a spartan prison cell.”We want education, no matter the obstacles,” Phyo Phyo said.- ‘Superior air power’ – Bowing her head to study Burmese literature — her favourite subject — the teenager is watched over by a poster of Aung San Suu Kyi, the democratic leader ousted by the military in February 2021.Democracy activists formed guerrilla units and found common cause with myriad ethnic minority armed groups, which have long fought the military for self-rule.Their scattered organisation failed to make much headway until a combined offensive starting in late 2023.The back-footed military then stepped up its aerial campaign using China- and Russia-supplied jets against rebels who possess neither their own air fleets nor anti-air defences.”The reason they use air strikes is they feel our revolutionary armed groups have the power to take them down,” said Zaw Tun, a member of the democracy movement’s self-declared National Unity Government in a rebel-held area of northern Sagaing region.”They can’t win the ground battle, but they have the power to attack us with air strikes,” he said. Rarely a week passes without civilians being killed in a mass-casualty bombing, often of schools or monasteries occupied by children or monks, and sometimes also sheltering people already displaced by fighting.”The military targets crowds intentionally because they want to incite fear,” said ACLED Asia-Pacific analyst Su Mon Thant.”When people are more uncertain with their life and desperate, they don’t want to support the resistance cause.”But while “superior power in the air” allows the military to stave off defeat, she said, it is not enough to secure victory — creating a stalemate where casualties mount but front lines stay largely unchanged. While there is no official death toll for Myanmar’s war and estimates vary widely, ACLED reports more than 85,000 people have been killed on all sides. Of those, nearly 3,400 were civilians killed by state forces in targeted air or drone strikes.- Under cover of darkness  – State media has previously described reports of civilian casualties as “false information” being spread by “malicious media”.But for farmers, who slosh through paddies in Sagaing region to tend their rice crops by torchlight, the threat is real.”We transplant paddies at night so that we can focus on hiding in the daytime,” said one farmer who did not share their name.During daylight hours, in central Mandalay region’s Thabeikkyin township, rebels surveil the skies and use crackling walkie-talkies to relay the last-known location of junta jets — an improvised air raid warning system.Thwat Lat sounds the siren up to 15 times daily, voicing the most urgent warnings through a pink and gold microphone plugged into a system of speakers that can be heard from eight kilometres away, sending residents skittering to bunkers.”Every time a person’s life is saved, I feel what I’m doing is worthwhile,” he said during one of his recent 19-hour shifts.But bunkers and siloed schools cannot protect their occupants from psychological wounds. “I have no words to express how nervous I am,” said Khin Tint, 67. “Sometimes I think I am already dead but my heart is still pounding.”

Près de Chicago, des Américains élèvent la voix contre la politique de Trump sur l’immigration

Ils ne sont qu’une vingtaine mais pourtantleurs voix résonnent: devant un centre de la police de l’immigration (ICE) en banlieue de Chicago, des habitants manifestent leur colère contre la politique répressive de Donald Trump.”Rentrez chez vous, les Nazis!”, crie Kate Madrigal, 37 ans, à destination d’agents de l’ICE et de membres de la Garde nationale, à travers la grille du centre.”Nous avons entendu tellement de paroles racistes, intolérantes et abusives”, affirme auprès de l’AFP cette mère au foyer, qui a roulé plus de 50 kilomètres pour venir manifester “contre ce qui se passe”, dénonçant les violentes arrestations de migrants à travers les Etats-Unis.Donald Trump a lancé depuis son retour au pouvoir en janvier une vaste campagne contre ce qu’il qualifie d’immigration clandestine, évoquant une “invasion” du pays par des “criminels venus de l’étranger” et communiquant abondamment sur les expulsions.Le président américain a déployé cette semaine des militaires de la Garde nationale à Chicago, comme il l’a déjà fait notamment à Washington ou Memphis, des villes démocrates. La mobilisation de militaires dans la mégapole du nord du pays a été suspendue jeudi par une juge, ce qui n’a pas empêché le républicain de critiquer la ville à de nombreuses reprises, la qualifiant même de “plus dangereuse au monde”, sans aucun fondement.La police de l’immigration est le rouage principal de sa politique et c’est pourquoi Kate Madrigal est venue manifester devant l’un de ses centres. “On a peur”, confie-t-elle, en parlant de son mari mexicain et elle.- “Usage de la force” -A ses côtés, Lee Goodman porte une tenue qui rappelle l’uniforme des prisonniers dans les camps de concentration nazis. L’avocat à la retraite de 72 ans tient une pancarte où l’on peut lire: “Nous savons ce qui va suivre”.”Cette installation fait partie du dispositif visant à placer les gens dans des camps de concentration”, lance-t-il devant le centre de la police de l’immigration. “L’histoire nous a appris ce qui se passe lorsque l’on commence à placer des migrants dans des camps de concentration simplement parce qu’ils sont migrants.”Un autre manifestant, Ryan Cuellar, âgé de 28 ans, estime que “l’usage de la force” par ICE “effraie clairement les gens” et réduit le nombre de manifestants.”Les gens partent en guerre et meurent pour leurs libertés, donc les exercer ne devrait pas être un crime. Les exercer ne devrait pas se faire au prix d’être aspergé de gaz lacrymogène ou de balles en caoutchouc”, lâche-t-il. Parmi les manifestants, un intrus. Ali Wiegand, 45 ans, est venu déclarer son soutien à la politique menée par Donald Trump. “Il fait ce qu’il faut”, estime-t-il. Deux visions qui reflètent les divisions qui règnent au sein de la population américaine.

No end in sight to US shutdown despite Trump pressure

The US government shutdown looked set to extend into a third week as senators again rejected a Republican funding bill Thursday despite President Donald Trump’s attempts to turn the thumbscrews on opposition Democrats.Federal agencies have been out of money since October 1 and public services have been crippled amid stalled talks between the two sides that have led to a series of near-daily failed votes to turn the lights back on.With no sign of a breakthrough, the Senate adjourned until next Tuesday — meaning no votes will be held during that time.Trump repeated his threats to slash government programs popular with Democrats as he berated the party over the shutdown at a cabinet meeting.”The Democrat shutdown is causing pain and suffering for hardworking Americans, including our military, our air traffic controllers and impoverished mothers, people with young children, people that have to live not the greatest of lives,” he said. But his attempts to pressure Democrats to back the Republican bill — which would open the government through late November as negotiations continue — have so far fallen on deaf ears.Democrats are privately preparing for a shutdown lasting several more weeks, CNN reported, if Republicans do not agree to their demands to extend health care subsidies due to expire on December 31.With some 750,000 federal workers “furloughed” — placed on enforced leave without pay — both sides have voiced concerns about the likelihood of military personnel missing their paychecks next Wednesday.- ‘Every day gets better’ -A bipartisan House bill that would guarantee the pay of 1.3 million active-duty servicemembers through the shutdown has around 150 co-sponsors.But Republican leaders oppose bringing it to the floor for a vote — insisting that the armed forces will be paid if Democrats simply provide the votes to end the shutdown.”The President has made it clear: we must pay our troops,” the bill’s author, Republican congresswoman Jen Kiggans, posted on X.Democrats — emboldened by polling showing voters mostly blaming the shutdown on Republicans — are banking on increasing public support in a prolonged standoff.”Every day gets better for us,” Democratic Minority Leader Chuck Schumer told Punchbowl News.”It’s because we’ve thought about this long in advance and we knew that health care would be the focal point on September 30 and we prepared for it. Their whole theory was threaten us, bamboozle us, and we would submit in a day or two.”As well as widespread cuts, Trump’s “maximum pain” campaign to force Democrats to fold has included threats fire thousands of furloughed workers.”We’ll be cutting some very popular Democrat programs that aren’t popular with Republicans, frankly, because that’s the way it works,” Trump said at his cabinet meeting. “They wanted to do this, so we’ll give them a little taste of their own medicine.”

Le prix Nobel de la paix décerné dans l’ombre de Trump

Clou de la saison Nobel, le prix de la paix est attribué vendredi à Oslo, au lendemain de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu sur Gaza entre Israël et le Hamas, conclu sans doute trop tard pour que Donald Trump ait quelque chance de l’emporter.Ardemment convoité par le président américain, le Nobel de la paix sera annoncé à 11H00 (09H00 GMT), quelques heures après la conclusion d’un accord entre Israël et le mouvement islamiste sur un cessez-le-feu et la libération des otages, étape majeure pour mettre fin à deux ans de guerre dans la bande de Gaza.Cette avancée, fruit des fortes pressions mises par Donald Trump sur les belligérants, est vraisemblablement trop tardive pour que le comité Nobel norvégien, qui décerne le prix, ait pu en tenir compte.C’est lundi que les cinq membres du comité ont tenu leur dernière réunion, laquelle sert généralement à peaufiner les attendus expliquant leur choix, lui-même pris plusieurs jours auparavant.Si tant est qu’il tienne, l’accord sur Gaza “n’a absolument aucune conséquence” sur le choix du lauréat 2025 car “le comité Nobel a déjà pris sa décision”, a assuré auprès de l’AFP l’historien Asle Sveen, spécialiste du Nobel. “Trump ne remportera pas le prix cette année. J’en suis 100% sûr”.Le président américain a longtemps “laissé les mains libres” au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour bombarder Gaza et a fourni une aide militaire importante à l’armée israélienne, souligne notamment l’historien.Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain martèle qu’il “mérite” le Nobel, revendiquant un rôle dans la résolution de multiples conflits, un palmarès que les experts jugent très exagéré.”Je ne sais pas vraiment ce que (le comité Nobel) va faire. Mais je sais une chose: personne dans l’histoire n’a jamais résolu huit guerres en l’espace de neuf mois”, a dit le chef d’Etat américain jeudi, en réponse à une question de l’AFP.”Et moi, j’ai mis fin à huit guerres. Cela ne s’était encore jamais vu”, a-t-il dit, soulignant que celle de Gaza était “la plus importante de toutes”.Mais, à Oslo, aucun expert n’y croit. Au-delà des questions de calendrier, nombreux sont ceux qui pointent son mantra “l’Amérique d’abord” contraire aux idéaux (coopération internationale, fraternité entre les peuples et désarmement) contenus dans le testament d’Alfred Nobel (1833-1896).- Pas de grand favori -Reste à savoir qui parmi les 338 individus et organisations en lice cette année – une liste tenue secrète – remportera le Nobel ?En l’absence de favori, plusieurs noms circulent: le réseau de bénévoles soudanais Cellules d’intervention d’urgence (ERR), la Russe Ioulia Navalnaïa, veuve de l’opposant Alexeï Navalny, ou le bras de l’OSCE chargé d’observer les élections (BIDDH).Le comité Nobel pourrait aussi choisir de réaffirmer son attachement à un ordre mondial chamboulé par Donald Trump, en récompensant le chef de l’ONU, Antonio Guterres, ou une émanation des Nations unies comme le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) ou l’agence pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).Il pourrait également distinguer la justice internationale – Cour internationale de justice (CIJ) ou Cour pénale internationale (CPI) – ou la liberté de la presse menacée en auréolant des ONG telles que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) ou Reporters sans frontières (RSF).Seule certitude: “il y aura un lauréat”, a dit à l’AFP Erik Aasheim, porte-parole de l’Institut Nobel, coupant court aux spéculations de certains experts qui estiment que le comité, à la lumière de la situation géopolitique, pourrait faire l’impasse.En 2024, le prix de la paix était allé à Nihon Hidankyo, un groupe de survivants des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, en croisade contre l’arme nucléaire.Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de onze millions de couronnes suédoises (environ un million d’euros).Après les prix de médecine, physique, chimie, littérature et paix décernés cette semaine, la saison Nobel s’achèvera lundi à Stockholm avec l’attribution du prix d’économie.

Le prix Nobel de la paix décerné dans l’ombre de Trump

Clou de la saison Nobel, le prix de la paix est attribué vendredi à Oslo, au lendemain de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu sur Gaza entre Israël et le Hamas, conclu sans doute trop tard pour que Donald Trump ait quelque chance de l’emporter.Ardemment convoité par le président américain, le Nobel de la paix sera annoncé à 11H00 (09H00 GMT), quelques heures après la conclusion d’un accord entre Israël et le mouvement islamiste sur un cessez-le-feu et la libération des otages, étape majeure pour mettre fin à deux ans de guerre dans la bande de Gaza.Cette avancée, fruit des fortes pressions mises par Donald Trump sur les belligérants, est vraisemblablement trop tardive pour que le comité Nobel norvégien, qui décerne le prix, ait pu en tenir compte.C’est lundi que les cinq membres du comité ont tenu leur dernière réunion, laquelle sert généralement à peaufiner les attendus expliquant leur choix, lui-même pris plusieurs jours auparavant.Si tant est qu’il tienne, l’accord sur Gaza “n’a absolument aucune conséquence” sur le choix du lauréat 2025 car “le comité Nobel a déjà pris sa décision”, a assuré auprès de l’AFP l’historien Asle Sveen, spécialiste du Nobel. “Trump ne remportera pas le prix cette année. J’en suis 100% sûr”.Le président américain a longtemps “laissé les mains libres” au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour bombarder Gaza et a fourni une aide militaire importante à l’armée israélienne, souligne notamment l’historien.Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain martèle qu’il “mérite” le Nobel, revendiquant un rôle dans la résolution de multiples conflits, un palmarès que les experts jugent très exagéré.”Je ne sais pas vraiment ce que (le comité Nobel) va faire. Mais je sais une chose: personne dans l’histoire n’a jamais résolu huit guerres en l’espace de neuf mois”, a dit le chef d’Etat américain jeudi, en réponse à une question de l’AFP.”Et moi, j’ai mis fin à huit guerres. Cela ne s’était encore jamais vu”, a-t-il dit, soulignant que celle de Gaza était “la plus importante de toutes”.Mais, à Oslo, aucun expert n’y croit. Au-delà des questions de calendrier, nombreux sont ceux qui pointent son mantra “l’Amérique d’abord” contraire aux idéaux (coopération internationale, fraternité entre les peuples et désarmement) contenus dans le testament d’Alfred Nobel (1833-1896).- Pas de grand favori -Reste à savoir qui parmi les 338 individus et organisations en lice cette année – une liste tenue secrète – remportera le Nobel ?En l’absence de favori, plusieurs noms circulent: le réseau de bénévoles soudanais Cellules d’intervention d’urgence (ERR), la Russe Ioulia Navalnaïa, veuve de l’opposant Alexeï Navalny, ou le bras de l’OSCE chargé d’observer les élections (BIDDH).Le comité Nobel pourrait aussi choisir de réaffirmer son attachement à un ordre mondial chamboulé par Donald Trump, en récompensant le chef de l’ONU, Antonio Guterres, ou une émanation des Nations unies comme le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) ou l’agence pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).Il pourrait également distinguer la justice internationale – Cour internationale de justice (CIJ) ou Cour pénale internationale (CPI) – ou la liberté de la presse menacée en auréolant des ONG telles que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) ou Reporters sans frontières (RSF).Seule certitude: “il y aura un lauréat”, a dit à l’AFP Erik Aasheim, porte-parole de l’Institut Nobel, coupant court aux spéculations de certains experts qui estiment que le comité, à la lumière de la situation géopolitique, pourrait faire l’impasse.En 2024, le prix de la paix était allé à Nihon Hidankyo, un groupe de survivants des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, en croisade contre l’arme nucléaire.Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de onze millions de couronnes suédoises (environ un million d’euros).Après les prix de médecine, physique, chimie, littérature et paix décernés cette semaine, la saison Nobel s’achèvera lundi à Stockholm avec l’attribution du prix d’économie.