Que signifie vraiment le label MSC sur les étiquettes de poisson?

Du grand Carrefour de banlieue au Picard de centre-ville en passant par l’Intermarché de zone périurbaine, le label MSC tamponne de nombreuses boîtes de thon, poissons panés ou surimi.Mais ce label “Marine Stewardship Council”, avec son poisson bleu et blanc en logo et son inscription “Pêche durable”, ne garantit pas l’exclusion de plusieurs pratiques considérées comme néfastes pour la biodiversité marine. – MSC, omniprésentNé en 1997 d’une initiative de l’ONG WWF et du groupe Unilever, le label MSC est de loin le plus répandu, avec quelque 2.300 références labellisées en France.  Sur son site internet, ce label assure garantir “une gestion efficace des pêcheries”, un “impact environnemental minimisé” et des pêches effectuées dans “des stocks de poisson durables”.Pour cela, le label a édicté plusieurs dizaines de critères “scientifiques”. Par exemple, concernant l’état du stock de poissons sur le lieu de pêche, il doit être au moins “fortement probable” que ce dernier soit au-dessus du seuil de renouvellement. De même, la pêcherie labellisée “ne doit pas cibler” les oiseaux, amphibiens, reptiles ou encore mammifères. Mais le MSC est critiqué. L’ONG de défense des océans Bloom estimait par exemple en 2023 que “83% des volumes certifiés par le MSC proviennent de pêcheries destructrices”. Ses détracteurs décrivent le label comme permissif. Bloom pointe l’utilisation de chalutage en eau profonde, de “dragage hydraulique” ou de dispositifs de “concentration de poissons” (DCP), parmi les pêches certifiées par le label. Frédéric Le Manach, directeur scientifique de Bloom, déplore “un label par et pour l’industrie pour pouvoir afficher le message que toute la pêche est durable”. “En effet, la drague, un chalut de fond, le DCP, ça peut être néfaste”, concède Amélie Navarre, directrice du programme MSC France. Le label “se base sur le code de conduite d’une pêche durable de la FAO, qui stipule qu’un programme de certification est non discriminatoire”, explique la dirigeante. Raison pour laquelle le MSC n’interdit “aucun engin de pêche, à part le poison et l’explosif”. “On part du principe que cela peut être bien géré”, ajoute-t-elle.   – Peu de petites pêches”Le label MSC a quand même un certain nombre d’avantages: il s’aligne sur les règles de pêche européenne, souvent non appliquées, c’est une première garantie”, nuance Didier Gascuel, professeur en écologie marine à l’Institut Agro de Rennes. Mais ce professeur critique surtout les difficultés “d’accès à ce label pour les petits pêcheurs”. En effet, pour être certifié par MSC, une pêcherie doit faire appel à un audit indépendant et obtenir un score global minimum de 80 sur 100.  “Cela coûte cher, c’est compliqué. Or ce sont souvent les petites pêches qui sont les plus durables”, affirme Didier Gascuel. Cet angle mort, juge-t-il, conduit à une situation paradoxale où “le consommateur peut avoir face à lui deux produits, l’un labellisé, l’autre non, et où c’est celui qui n’est pas labellisé qui s’avère le plus durable”.- Petits labels alternatifsAucun label ne concurrence le MSC en France en matière de volumes. Parmi les outsiders figure l’écolabel pêche durable, public, lancé par FranceAgriMer en 2014 avec 36 critères (écosystème, environnement, social, qualité). Mais il ne couvre que huit pêcheries en France et souffre d’un “volume de produits labellisés extrêmement faible”, souligne Didier Gascuel.D’autres sont principalement géographiques.Ils trouvent grâce aux yeux de Frédéric Le Manach parce qu’ils sont “simples et binaires”, donc facilement vérifiables. Prenant l’exemple du “Bar de ligne de la Pointe de Bretagne”, il indique qu'”il faut qu’il soit pêché à la ligne, sur un lieu précis”. Ainsi “cela donne un label qui veut dire quelque chose”, salue-t-il. Pour atteindre l’objectif d’une pêche durable, Didier Gascuel prône “des processus alternatifs ou complémentaires aux labels, un système d’étiquetage environnemental de durabilité des produits de la pêche”. Dans un article paru dans la revue Nature, des scientifiques ont édicté onze recommandations pour une pêche durable, parmi lesquelles “pêcher moins”, “limiter la taille des bateaux”, ou encore “interdire l’accès aux espèces et aux zones les plus vulnérables”. 

Le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte arrive à l’Assemblée

Près de six mois après le passage ravageur du cyclone Chido, le projet de loi-programme du gouvernement pour “refonder” Mayotte entame mardi son examen en commission à l’Assemblée nationale, où le volet migratoire et sécuritaire devrait à nouveau susciter d’âpres débats.Après l’adoption mi-février d’une loi d’urgence pour reconstruire l’archipel dévasté, c’est l’heure de la “refondation” pour le département le plus pauvre de France, où la catastrophe naturelle n’a fait qu’exacerber des défaillances préexistantes. Ce texte, adopté largement par le Sénat fin mai, est très attendu par les Mahorais. Il sera débattu au sein de l’hémicycle à partir du 23 juin. En amont, ce sont les députés de la commission des Lois qui sont chargés d’entamer son examen avec l’audition prévue du ministre des Outre-mer Manuel Valls à partir de 16H30.Eau, éducation, santé, infrastructures, sécurité, immigration, habitat informel… Le projet de loi s’attaque à tous les grands enjeux du 101e département français. Le texte décline près de quatre milliards d’euros d’engagements financiers de l’Etat.A Mayotte, “il y a un retard abyssal, mais des potentialités extraordinaires, et je considère qu’avec ce plan très ambitieux, c’est un véritable acte de reconnaissance fait à ce territoire”, a déclaré à l’AFP le rapporteur général du texte, le député MoDem et ancien ministre Philippe Vigier.”On nous avait promis une loi pour refonder Mayotte, mais c’est encore aux antipodes de ce qui devrait être fait pour que Mayotte soit considérée comme un département à part entière”, a estimé, au contraire, le député LFI Aurélien Taché. “Elle ne va pas rattraper le développement économique et social (…) mais restreindre davantage les libertés publiques, le droit des personnes immigrées, mais aussi des Mahorais”, a-t-il dénoncé auprès de l’AFP.Comme au Sénat, c’est le volet migratoire et sécuritaire qui devrait susciter le plus de débats.La lutte contre l’immigration clandestine a en effet été érigée comme priorité par le gouvernement, face à l’afflux massif d’étrangers en situation irrégulière, venus notamment des Comores voisines.Quitte à remettre fortement en cause le droit du sol, qui est la règle en France. Le texte durcit en effet les conditions d’accès au séjour, centralise les reconnaissances de paternité à Mamoudzou et augmente les peines pour reconnaissance frauduleuse de paternité. Il facilite aussi les expulsions de bidonvilles.En matière de sécurité, il prévoit des régimes juridiques spécifiques: renforcement des contrôles sur les armes, lutte accrue contre l’emploi d’étrangers sans titre et retrait possible des titres de séjour aux parents d’enfants considérés comme menaçant l’ordre public.De quoi susciter l’indignation de la Défenseure des droits qui a demandé vendredi d’abandonner ou réviser certaines dispositions d’un texte qui “porte atteinte à certains droits parmi les plus fondamentaux”.

Le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte arrive à l’Assemblée

Près de six mois après le passage ravageur du cyclone Chido, le projet de loi-programme du gouvernement pour “refonder” Mayotte entame mardi son examen en commission à l’Assemblée nationale, où le volet migratoire et sécuritaire devrait à nouveau susciter d’âpres débats.Après l’adoption mi-février d’une loi d’urgence pour reconstruire l’archipel dévasté, c’est l’heure de la “refondation” pour le département le plus pauvre de France, où la catastrophe naturelle n’a fait qu’exacerber des défaillances préexistantes. Ce texte, adopté largement par le Sénat fin mai, est très attendu par les Mahorais. Il sera débattu au sein de l’hémicycle à partir du 23 juin. En amont, ce sont les députés de la commission des Lois qui sont chargés d’entamer son examen avec l’audition prévue du ministre des Outre-mer Manuel Valls à partir de 16H30.Eau, éducation, santé, infrastructures, sécurité, immigration, habitat informel… Le projet de loi s’attaque à tous les grands enjeux du 101e département français. Le texte décline près de quatre milliards d’euros d’engagements financiers de l’Etat.A Mayotte, “il y a un retard abyssal, mais des potentialités extraordinaires, et je considère qu’avec ce plan très ambitieux, c’est un véritable acte de reconnaissance fait à ce territoire”, a déclaré à l’AFP le rapporteur général du texte, le député MoDem et ancien ministre Philippe Vigier.”On nous avait promis une loi pour refonder Mayotte, mais c’est encore aux antipodes de ce qui devrait être fait pour que Mayotte soit considérée comme un département à part entière”, a estimé, au contraire, le député LFI Aurélien Taché. “Elle ne va pas rattraper le développement économique et social (…) mais restreindre davantage les libertés publiques, le droit des personnes immigrées, mais aussi des Mahorais”, a-t-il dénoncé auprès de l’AFP.Comme au Sénat, c’est le volet migratoire et sécuritaire qui devrait susciter le plus de débats.La lutte contre l’immigration clandestine a en effet été érigée comme priorité par le gouvernement, face à l’afflux massif d’étrangers en situation irrégulière, venus notamment des Comores voisines.Quitte à remettre fortement en cause le droit du sol, qui est la règle en France. Le texte durcit en effet les conditions d’accès au séjour, centralise les reconnaissances de paternité à Mamoudzou et augmente les peines pour reconnaissance frauduleuse de paternité. Il facilite aussi les expulsions de bidonvilles.En matière de sécurité, il prévoit des régimes juridiques spécifiques: renforcement des contrôles sur les armes, lutte accrue contre l’emploi d’étrangers sans titre et retrait possible des titres de séjour aux parents d’enfants considérés comme menaçant l’ordre public.De quoi susciter l’indignation de la Défenseure des droits qui a demandé vendredi d’abandonner ou réviser certaines dispositions d’un texte qui “porte atteinte à certains droits parmi les plus fondamentaux”.

Corée du Sud: RM et V, membres du groupe BTS, ont été libérés de leur service militaire

Les stars du groupe phénomène de K-pop BTS, RM et V, ont été libérés mardi de leur service militaire obligatoire en Corée du Sud, annonçant travailler sur un nouvel album pour remonter sur scène “dès que possible”.Premier groupe sud-coréen à dominer les charts américains et britanniques, plusieurs fois nommé aux Grammy Awards et fort d’une communauté mondiale de fans appelée ARMY, BTS a généré plusieurs milliards de dollars de revenus depuis ses débuts en 2013.Mais en Corée du Sud, tous les hommes valides de moins de 30 ans sont appelés au moins 18 mois sous les drapeaux en raison des tensions avec le Nord, une obligation qui a forcé le boys band à marquer une pause en 2022.Des centaines de fans se sont réunis mardi près de deux bases militaires, situées au nord de Séoul, pour la démobilisation du leader du groupe RM, dont le nom complet est Kim Nam-joon, et celle de V, de son vrai nom Kim Tae-hyung.Après être sortis en treillis de deux véhicules différents, les deux stars de K-pop se sont étreints sous les cris de joie d’inconditionnels et RM a joué une chanson au saxophone, aux côtés de V qui tenait deux bouquets de fleurs.”Ce qu’on désire le plus désormais est d’être sur scène à nouveau”, a annoncé RM devant la presse et des fans. “Nous travaillons dur sur le nouvel album pour revenir sur scène dès que possible”.Le retour au complet du boys band est prévu fin juin.Deux autres membres de BTS, Jin et J-hope, ont déjà terminé leur service militaire l’an dernier. Deux autres feront leur retour à la vie civile en fin de semaine, suivis de leur camarade SUGA à la fin du mois.-“Courir vers l’ARMY” -“Pour être honnête, il y a eu de nombreux moments difficiles et douloureux, mais durant mon service, j’ai vraiment senti à quel point de nombreuses personnes protégeaient le pays à notre place”, a déclaré RM, lors d’une conférence de presse.”Rejoindre l’armée a été un moment pour me ressourcer, reconstruire mon corps et mon esprit”, a pour sa part expliqué V.”Maintenant que c’est fait, je veux vraiment courir vers l’ARMY aussi vite que possible”, a-t-il poursuivi.L’agence de BTS, HYBE, avait prié les admirateurs du groupe de ne pas se rendre sur place pour des raisons de sécurité.Mais des dizaines d’inconditionnels se sont malgré tout rassemblés devant la base de V mardi. “En toute honnêteté, je suis venue avec de grandes attentes”, déclare à l’AFP Yang Ho-hee, 28 ans.”En fait, ce sont des émotions contradictoires. Je sens que je pleure déjà”, raconte Arlene Mendoza, une fan philippine, venue en Corée du Sud à maintes reprises. “Mais c’est la première fois que je vais voir V”.- A quand leur retour? -Tous les membres de BTS ont signé de nouveaux contrats avec l’agence HYBE en 2023.Les analystes prédisent un retour du groupe dans les studios et sur scène après que tous ses membres auront achevé leur service militaire.Le dernier membre du boys band à renouer avec la vie civile est SUGA, qui sera libéré le 21 juin.Lors d’une réunion des actionnaires de HYBE en mars, le PDG de l’agence Lee Jae-sang a évoqué un éventuel retour du boys band en 2025, soulignant que ses membres allaient avoir “besoin de temps pour réfléchir et se préparer”.”Normalement, le processus commence par la production d’une chanson, se poursuit par la sortie d’un album, puis par une tournée, avait-il souligné.Quelques jours avant le 12e anniversaire des débuts du boys band vendredi, le bureau de HYBE à Séoul a été recouvert du slogan “WE ARE BACK” (“NOUS SOMMES DE RETOUR”, ndlr). Des milliers de fans sont attendus à cette “BTS FESTA”.L’action de l’agence a grimpé de 3% mardi matin, atteignant son plus haut niveau en deux ans.”Nous voyons qu’il y a une forte possibilité d’une révision à la hausse des prévisions de résultats, ce qui pourrait entraîner une augmentation du cours de l’action”, a estimé auprès de l’AFP Lim Soo-jin, analyste de Daishin Securities.

Trump must tell Netanyahu ‘enough is enough’: ex-Israeli PM

US President Donald Trump should tell Israel’s leader Benjamin Netanyahu “enough is enough”, a former Israeli prime minister told AFP, denouncing the continuation of the war in Gaza as a “crime” and insisting a two-state solution is the only way to end the conflict.Ehud Olmert, prime minister between 2006-2009, said in an interview in Paris that the United States has more influence on the Israeli government “than all the other powers put together” and that Trump can “make a difference”.He said Netanyahu “failed completely” as a leader by not preventing the October 7, 2023 attack by Palestinian militant group Hamas that sparked the war.He said while the international community accepted Israel’s right to self-defence after October 7, this changed when Netanyahu spurned chances to end the war in March and instead ramped up operations. Netanyahu “has his personal interests which are prioritised over what may be the national interests,” Olmert charged.Analysts say Netanyahu fears that if he halts the war, hardline members of his coalition will walk out, collapsing the government and forcing elections he could lose.”If there is a war which is not going to save hostages, which cannot really eradicate more of what they did already against Hamas and if, as a result of this, soldiers are getting killed, hostages maybe get killed and innocent Palestinians are killed, then to my mind this is a crime,” said Olmert. “And this is something that should be condemned and not accepted,” he said.Trump should summon Netanyahu to the White House Oval Office and facing cameras, tell the Israeli leader: “‘Bibi: enough is enough'”, Olmert said, using the premier’s nickname.”This is it. I hope he (Trump) will do it. There is nothing that cannot happen with Trump. I don’t know if this will happen. We have to hope and we have to encourage him,” said Olmert.Despite occasional expressions of concern about the situation in Gaza, the US remains Israel’s key ally, using its veto at the UN Security Council and approving billions of dollars in arms sales. – ‘Doable and valid’ -Hamas’s unprecedented attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants abducted 251 hostages, 54 of whom remain in Gaza, including 32 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory offensive has killed 54,880 people, mostly civilians, according to the Gaza health ministry, figures the United Nations deems reliable.Along with former Palestinian foreign minister Nasser Al-Qidwa, Olmert is promoting a plan to end decades of conflict between Israel and the Palestinians to create a Palestinian state alongside a secure Israel.Both sides would swap 4.4 percent of each other’s land to the other, according to the plan, with Israel receiving some West Bank territory occupied by Israeli settlers and a future Palestinian state territory that is currently part of Israel.Ahead of a meeting this month in New York co-hosted by France and Saudi Arabia on steps towards recognising a Palestinian state, Olmert said that such a plan is “practical, is doable, is relevant, is valid and is real.”Olmert spent over a year in prison from 2016-2017 after being convicted in corruption scandals that ended his political career and efforts to forge peace.A longtime political rival of Netanyahu even though they both emerged from the same Likud right-wing party, he also faces an uphill struggle to convince Israeli society where support for a Palestinian state, let alone land swaps, is at a low ebb after October 7.”It requires a leadership on both sides,” said Olmert. “We are trying to raise international awareness and the awareness of our own societies that this is not something lost but offers a future of hope.” – ‘Get rid of both’ -Al-Qidwa, who is due to promote the plan alongside Olmert at a conference organised by the Jean-Jaures Foundation think tank in Paris on Tuesday, told AFP the blueprint was the “only game in town and the only doable solution”. But he said societies in Israel and the Palestinian territories still had to be convinced, partly due to the continuation of the war.”The moment the war comes to an end we will see a different kind of thinking. We have to go forward with acceptance of the co-existence of the two sides.”But he added there could be no hope of “serious progress with the current Israeli government and current Palestinian leadership” under the ageing president Mahmud Abbas, in office now for two decades.”You have to get rid of both. And that is going to happen,” he said, labelling the Palestinian leadership as “corrupt and inept”.

Trump’s cuts are ‘devastating’ for vulnerable women worldwide: UN

The United Nations Population Fund (UNFPA) has faced budget cuts before, but the impact of President Donald Trump’s policies has been even more “devastating” for reproductive health worldwide, chief Natalia Kanem told AFP.The agency has been targeted by US conservatives since the Kemp-Kasten Amendment’s enactment in 1985 by Congress, when the administration of then president Ronald Reagan rallied against China’s population policies, accusing Beijing of promoting forced abortions and sterilizations. All subsequent Republican presidencies have cut US funding to UNFPA, and the second Trump administration is no exception.”We’ve had over $330 million worth of projects ended,” virtually overnight, in “some of the hardest hit regions of the world” like Afghanistan, Kanem said in an interview coinciding with the release of the UNFPA’s annual report Tuesday. “So yes, we are suffering.”Kanem pointed to the Zaatari refugee camp in Jordan as an example, where over the years more than 18,000 pregnancies were delivered by “heroic midwives” who “conducted these over 18,000 deliveries without a single maternal death, which you know, in a crisis situation is extraordinary.” “Those maternity wards today have closed. The funding cuts immediately have meant that those midwives are no longer able to do their jobs,” Kanem said.Although it is too soon to estimate the precise impacts of the US cuts, they will inevitably result in increased maternal mortality and more unintended pregnancies, according to Kanem.”What’s different this time for UNFPA is that our ecosystem of other reproductive health actors who might be able to fill in for us,” Kanem said, adding they are “reeling from huge impact of having their funding denied.” The Trump administration has slashed many such external aid programs. “So it is very lamentable that this year, to me, has been drastically worse than ever before, precisely because now everybody is caught up in the whirlwind.” “The withdrawal of the United States from the funding arena for reproductive health has been devastating,” Kanem said.- Desire and rights -American policy is not only marked by funding cuts, but also a challenge to gender equality matters.”There will be debates about concepts, but there shouldn’t be any debate about the non-negotiability of the rights and choices of women and adolescent girls,” Kanem emphasized. “We always embrace change, but we should not compromise on these common values which spell the difference between life and death for women and girls all around the world,” she continued.”Women deserve support. Adolescent girls deserve to finish their schooling, not become pregnant, not be bartered or sent off into marriage as a non-solution to issues that families may face.”The UNFPA’s annual report, published Tuesday and based on the results of an survey of 14,000 people from 14 countries — nations which represent over a third of the world’s population — also underscores concerns that millions of people around the world cannot create the families they desire.More than 40 percent of those over the age of 50 reported not having the number of children they wanted — with 31 percent saying they had fewer kids than they desired and 12 percent saying they had more than they wanted.More than half of respondents said economic barriers prevented them from having more children. Conversely, one in five said they were pressured into having a child, and one in three adults reported an unintended pregnancy.The majority of people “live in countries where fertility rates have fallen so far and so fast that they are below replacement,” Kanem said. “We know that the issue of population pressure takes almost like a headline drastic view. Some people think there are way too many people. Others are saying we don’t have enough, women should have more babies,” Kanem said.”What UNFPA really cares about is a woman’s true desire, rights and choices,” Kanem said.

Ukraine: un mort dans des attaques aériennes “massives” sur Kiev et Odessa, une maternité touchée

De nouvelles attaques aériennes russes “massives” ont visé dans la nuit de lundi à mardi les villes ukrainiennes de Kiev et Odessa, faisant un mort et touchant notamment une maternité, ont annoncé les autorités locales.”La Russie ment tous les jours au sujet de son désir de paix, et attaque les gens tous les jours. Il est temps d’imposer des sanctions. Temps de soutenir l’Ukraine avec des armes. Temps de prouver que la démocratie a du pouvoir”, a réagi sur Telegram le chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak.A Odessa, un homme de 59 ans a été tué dans des frappes sur des immeubles résidentiels du centre de la ville et au moins quatre autres blessés, et une maternité a été touchée, selon le gouverneur Oleg Kiper. “L’ennemi a massivement attaqué Odessa avec des frappes de drones. Des infrastructures civiles ont subi des dommages et il y a des incendies. Les Russes ont touché une maternité, une station médicale d’urgence et des bâtiments résidentiels”, a-t-il indiqué, précisant que la maternité avait pu être évacuée à temps.A Kiev, quatre personnes ont été blessées dans une attaque aérienne également qualifiée de “massive” par le maire Vitali Klitschko, qui a fait état de plusieurs bâtiments en feu.Dans le centre de Kiev, une journaliste de l’AFP a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense anti-aérienne, ainsi que le bourdonnement d’une dizaine de drones.- Echange de prisonniers -Les villes ukrainiennes sont presque quotidiennement visées par des attaques aériennes, près de trois ans et demi après l’invasion du pays par la Russie en février 2022.Dans la nuit de dimanche à lundi, la Russie a lancé un nombre record de 479 drones explosifs sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.En Russie, où l’Ukraine multiplie également les attaques de drones visant des infrastructures stratégiques, 13 aéroports ont dû être fermés au cours de la nuit pour raisons de sécurité, dont les quatre aéroports de Moscou et celui de Saint-Pétersbourg.Malgré les démarches du président américain Donald Trump, qui a renoué le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, les négociations de paix sont dans l’impasse.Seule avancée, Kiev et Moscou ont annoncé lundi le début d’un nouvel échange de prisonniers de guerre qui se poursuivra ces prochains jours, l’un des rares résultats des récents pourparlers entre les deux belligérants.Les deux capitales n’ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, qui avait été décidé au cours d’un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin. Russes et Ukrainiens étaient alors convenus de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.Dimanche, l’armée russe avait par ailleurs affirmé attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous son contrôle, une première en plus de trois ans de conflit.”Il est temps que tout le monde accepte le fait que la Russie ne comprend que les frappes, pas les mots rationnels”, a estimé mardi Andriï Iermak, le chef de cabinet du président Zelensky, dans une critique à peine voilée de l’administration Trump.La Russie continue d’avancer des demandes maximalistes, à savoir que l’Ukraine lui cède les territoires dont elle revendique l’annexion et renonce à entrer dans l’Otan. Elle rejette la trêve “inconditionnelle” de 30 jours voulue par Kiev et les Européens, jugeant qu’elle permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.L’Ukraine réclame, de son côté, le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des “garanties de sécurité” de la part des Occidentaux, que ce soit le déploiement de troupes sur place ou des accords militaires. Elle qualifie les exigences russes d'”ultimatums”.

Ukraine: un mort dans des attaques aériennes “massives” sur Kiev et Odessa, une maternité touchée

De nouvelles attaques aériennes russes “massives” ont visé dans la nuit de lundi à mardi les villes ukrainiennes de Kiev et Odessa, faisant un mort et touchant notamment une maternité, ont annoncé les autorités locales.”La Russie ment tous les jours au sujet de son désir de paix, et attaque les gens tous les jours. Il est temps d’imposer des sanctions. Temps de soutenir l’Ukraine avec des armes. Temps de prouver que la démocratie a du pouvoir”, a réagi sur Telegram le chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak.A Odessa, un homme de 59 ans a été tué dans des frappes sur des immeubles résidentiels du centre de la ville et au moins quatre autres blessés, et une maternité a été touchée, selon le gouverneur Oleg Kiper. “L’ennemi a massivement attaqué Odessa avec des frappes de drones. Des infrastructures civiles ont subi des dommages et il y a des incendies. Les Russes ont touché une maternité, une station médicale d’urgence et des bâtiments résidentiels”, a-t-il indiqué, précisant que la maternité avait pu être évacuée à temps.A Kiev, quatre personnes ont été blessées dans une attaque aérienne également qualifiée de “massive” par le maire Vitali Klitschko, qui a fait état de plusieurs bâtiments en feu.Dans le centre de Kiev, une journaliste de l’AFP a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense anti-aérienne, ainsi que le bourdonnement d’une dizaine de drones.- Echange de prisonniers -Les villes ukrainiennes sont presque quotidiennement visées par des attaques aériennes, près de trois ans et demi après l’invasion du pays par la Russie en février 2022.Dans la nuit de dimanche à lundi, la Russie a lancé un nombre record de 479 drones explosifs sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.En Russie, où l’Ukraine multiplie également les attaques de drones visant des infrastructures stratégiques, 13 aéroports ont dû être fermés au cours de la nuit pour raisons de sécurité, dont les quatre aéroports de Moscou et celui de Saint-Pétersbourg.Malgré les démarches du président américain Donald Trump, qui a renoué le contact avec son homologue russe Vladimir Poutine, les négociations de paix sont dans l’impasse.Seule avancée, Kiev et Moscou ont annoncé lundi le début d’un nouvel échange de prisonniers de guerre qui se poursuivra ces prochains jours, l’un des rares résultats des récents pourparlers entre les deux belligérants.Les deux capitales n’ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, qui avait été décidé au cours d’un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin. Russes et Ukrainiens étaient alors convenus de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.Dimanche, l’armée russe avait par ailleurs affirmé attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous son contrôle, une première en plus de trois ans de conflit.”Il est temps que tout le monde accepte le fait que la Russie ne comprend que les frappes, pas les mots rationnels”, a estimé mardi Andriï Iermak, le chef de cabinet du président Zelensky, dans une critique à peine voilée de l’administration Trump.La Russie continue d’avancer des demandes maximalistes, à savoir que l’Ukraine lui cède les territoires dont elle revendique l’annexion et renonce à entrer dans l’Otan. Elle rejette la trêve “inconditionnelle” de 30 jours voulue par Kiev et les Européens, jugeant qu’elle permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.L’Ukraine réclame, de son côté, le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des “garanties de sécurité” de la part des Occidentaux, que ce soit le déploiement de troupes sur place ou des accords militaires. Elle qualifie les exigences russes d'”ultimatums”.