La devanture de l’Hypercacher de la porte de Vincennes cible d’un incendie

La devanture de l’Hypercacher de la porte de Vincennes à Paris, cible d’une meurtrière attaque jihadiste en 2015, a été volontairement incendiée dans la nuit de mercredi à jeudi, a appris l’AFP de sources concordantes.Peu après deux heures du matin, les pompiers ont été requis pour un feu de poubelles devant l’Hypercacher. “Deux engins pompes ont été envoyés et le feu a été éteint très rapidement”, ont expliqué les pompiers.Selon une source policière, l’intérieur du commerce du XXe arrondissement de la capitale a été légèrement noirci.Un homme a été filmé par les caméras en train de mettre le feu à quatre containers placés devant l’entrée de Hypercacher, avant d’incendier une benne de chantier se trouvant à proximité.”Deux départs de feu ont été constatés à plusieurs dizaines de mètres d’intervalle le 20 mars peu après 02H00 du matin, à Saint-Mandé et à Paris 20ème, à proximité de l’Hypercacher”, a confirmé le parquet de Paris.”Une enquête pour dégradation volontaire par incendie a été confiée au commissariat du 20ème” arrondissement, a ajouté le ministère public.Le 9 janvier 2015, quatre personnes de confession juive avaient été tuées dans cette supérette lors d’une prise d’otages par le jihadiste Amédy Coulibaly, ensuite abattu par la police.

MotoGP champion Martin hopes to return from injury in Qatar

Defending MotoGP world champion Jorge Martin, who suffered two pre-season crashes, said he hopes to be back for the fourth round of this year’s championship.The Spaniard has missed the opening two rounds and had announced that he would not race in Austin, Texas, on March 29 and 30. The next race is at Lusail, in Qatar on April 12 and 13.”I expect to be in Qatar, but only if it doesn’t pose any risks,” the Aprilia rider told Italian sports newspaper Gazzetta dello Sport published on Thursday.But, he added, “these are the timelines, and it would be a mistake to rush them” which “would risk making everything take even longer”.Martin missed almost all of pre-season testing after breaking his right hand and foot in a crash on the opening day of a session in Malaysia. In an update on social media late on Wednesday, he explained that he then suffered a second “big impact” crash training on a supermoto all-terrain racing bike as he prepared to return.Pointing to parts of his anatomy, he listed the injuries as: broken radius and scaphoid bones in his left wrist, four fractures of his left foot, and muscular injuries in his right ribs. Martin already trails six-time-world champion Marc Marquez, who has won both races and both sprints in his first season on a factory Ducati, by 74 points.”Marc winning is not something anyone could not have expected,” Martin told Gazzetta.But the 27-year-old said his recovery was going well.”It was a difficult time but now I start to see the light,” he said on social media.The Yamaha-Pramac team announced on Thursday that Portuguese rider Miguel Oliveira will miss Austin and be replaced by Spaniard Augusto Fernandez.Oliveira injured his left shoulder in a crash in the Sprint Race in Argentina on March 15 and missed the main race with heavy bruising to his collarbone.His Yamaha-Pramac team said on Thursday that the rider had returned home and “further examinations carried out in Portugal revealed a sternoclavicular dislocation with ligament damage”.Fernandez, the 2022 Moto2 World Champion, raced in MotoGP for two seasons with the French GasGas-Tech3 team, before becoming a reserve rider for Yamaha this year. 

Au procès Nemmouche, la défense d’un “tortionnaire idéal, trop beau pour être vrai”

“Il leur faut un coupable et celui-ci, c’est l’idéal”. Très loin de l’accusation qui a réclamé la perpétuité, l’avocat de Mehdi Nemmouche a tenté jeudi de convaincre la cour d’assises spéciale de Paris qu’il n’avait jamais été geôlier d’otages occidentaux pour le groupe Etat islamique en Syrie.”La défense de Mehdi Nemmouche a pu surprendre, paraître trop offensive, trop agressive, irrationnelle parfois”, concède pour commencer Me Francis Vuillemin. Sa voix est posée, mais plus pour longtemps. Pendant trois heures de plaidoirie, il va ensuite vociférer quasi-constamment. D’abord pour s’en prendre à tous les acteurs du procès ou presque (il prend soin d’épargner la cour et la “connaissance parfaite du dossier” de “Monsieur le président”): les parties civiles, qui prennent trop de place et “écrasent la parole de la défense”. La presse, venue “au soutien corporatiste de quatre victimes journalistes”. L’accusation, “qui dit que la défense fait son cinéma mais a demandé à ce que le procès soit filmé pour les archives historiques”.Sa défense n’est pas “complotiste” comme lui a dit le parquet antiterroriste dans ses réquisitions, mais “totale”, scande-t-il.  Assis droit dans le box, attentif, son client, 39 ans, pull gris, coiffé au gel, rasé de près, l’écoute.Il avait été reconnu par les journalistes français après l’attentat du musée juif de Bruxelles, où tout juste rentré de Syrie, Mehdi Nemmouche avait abattu quatre personnes en mai 2014. Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres avaient eux été libérés un mois plus tôt des geôles de l’EI, après près d’un an de supplice. Mehdi Nemmouche, déjà condamné à la perpétuité pour l’attentat à Bruxelles, jure qu’il a uniquement combattu, jamais rencontré aucun otage.Cette reconnaissance par les journalistes français, “à 100%” comme a dit Didier François à l’audience, n’est pas l’unique preuve du dossier mais elle en est la principale. C’est donc ce “récit à l’unité apparente”, “construit” par les ex-otages que Me Vuillemin entreprend de démonter. – “Épanoui” -Sans scrupule, il les attaque, nommément. “On peut être une vraie victime, qui a souffert là-bas, mais aussi être ridicule et de mauvaise foi”, lance d’une voix dure Me Vuillemin au sujet d’un ex-otage espagnol assis dans la salle -il la quittera en cours de plaidoirie.Côté français, seuls sont venus Pierre Torres et Didier François, ce dernier levant régulièrement les yeux au ciel avec un sourire désabusé à l’écoute des envolées de l’avocat.Me Vuillemin reprend les auditions de chacun pendant l’enquête, relève toutes les contradictions. Brandit théâtralement, encore et encore, les photos de Medhi Nemmouche, rappelle qu’untel ne l’avait d’abord pas reconnu, avait changé d’avis ensuite.Pareil pour “la voix”, pourtant identifiée “sans l’ombre d’un doute” par les ex-otages français. Au fil de 10 ans d’enquête, on est passé du “soupçon” à la “certitude”, via la “perfusion médiatique, qui fait son oeuvre lentement” jusqu’au procès, martèle l’avocat.Alors, il reste quoi ? “La preuve par Aznavour ?”, moque-t-il. Les otages ont raconté que leur geôlier en était fan, et Mehdi Nemmouche a aussi parlé du chanteur aux policiers après son arrestation à Bruxelles en 2014.”Le fameux Abou Omar n’existe pas, c’est un geôlier virtuel”, une “construction kaléidoscopique”. Il est “le résultat du mixage de plusieurs geôliers” par des victimes à la “recherche d’un coupable idéal”, s’emporte Me Vuillemin.”Il est le tortionnaire idéal, beaucoup trop beau pour être vrai, sadique à souhait, antisémite jusqu’au bout de la Kalach’, mais ayant le sens de la conversation mondaine, et poussant la chansonnette de temps en temps… Mais antisémites, sadiques, ils le sont tous !”. Me Vuillemin arrive au bout de sa plaidoirie. Il parle longuement de la vie de Mehdi Nemmouche en prison, à l’isolement total. Il sait que “c’est fou pour un avocat de dire ça” mais l’incarcération est devenue son “élément naturel”, il y est “épanoui” après “une vie de tumulte”. Son client lui a même dit -peut-être avec un peu d’ironie- qu’il avait parfois l’impression de “manquer de temps”. L’avocat a terminé. Il n’a pas demandé l’acquittement. “Jugez-le”, dit-il simplement.Le verdict est attendu vendredi en fin de journée.

Au procès Nemmouche, la défense d’un “tortionnaire idéal, trop beau pour être vrai”

“Il leur faut un coupable et celui-ci, c’est l’idéal”. Très loin de l’accusation qui a réclamé la perpétuité, l’avocat de Mehdi Nemmouche a tenté jeudi de convaincre la cour d’assises spéciale de Paris qu’il n’avait jamais été geôlier d’otages occidentaux pour le groupe Etat islamique en Syrie.”La défense de Mehdi Nemmouche a pu surprendre, paraître trop offensive, trop agressive, irrationnelle parfois”, concède pour commencer Me Francis Vuillemin. Sa voix est posée, mais plus pour longtemps. Pendant trois heures de plaidoirie, il va ensuite vociférer quasi-constamment. D’abord pour s’en prendre à tous les acteurs du procès ou presque (il prend soin d’épargner la cour et la “connaissance parfaite du dossier” de “Monsieur le président”): les parties civiles, qui prennent trop de place et “écrasent la parole de la défense”. La presse, venue “au soutien corporatiste de quatre victimes journalistes”. L’accusation, “qui dit que la défense fait son cinéma mais a demandé à ce que le procès soit filmé pour les archives historiques”.Sa défense n’est pas “complotiste” comme lui a dit le parquet antiterroriste dans ses réquisitions, mais “totale”, scande-t-il.  Assis droit dans le box, attentif, son client, 39 ans, pull gris, coiffé au gel, rasé de près, l’écoute.Il avait été reconnu par les journalistes français après l’attentat du musée juif de Bruxelles, où tout juste rentré de Syrie, Mehdi Nemmouche avait abattu quatre personnes en mai 2014. Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres avaient eux été libérés un mois plus tôt des geôles de l’EI, après près d’un an de supplice. Mehdi Nemmouche, déjà condamné à la perpétuité pour l’attentat à Bruxelles, jure qu’il a uniquement combattu, jamais rencontré aucun otage.Cette reconnaissance par les journalistes français, “à 100%” comme a dit Didier François à l’audience, n’est pas l’unique preuve du dossier mais elle en est la principale. C’est donc ce “récit à l’unité apparente”, “construit” par les ex-otages que Me Vuillemin entreprend de démonter. – “Épanoui” -Sans scrupule, il les attaque, nommément. “On peut être une vraie victime, qui a souffert là-bas, mais aussi être ridicule et de mauvaise foi”, lance d’une voix dure Me Vuillemin au sujet d’un ex-otage espagnol assis dans la salle -il la quittera en cours de plaidoirie.Côté français, seuls sont venus Pierre Torres et Didier François, ce dernier levant régulièrement les yeux au ciel avec un sourire désabusé à l’écoute des envolées de l’avocat.Me Vuillemin reprend les auditions de chacun pendant l’enquête, relève toutes les contradictions. Brandit théâtralement, encore et encore, les photos de Medhi Nemmouche, rappelle qu’untel ne l’avait d’abord pas reconnu, avait changé d’avis ensuite.Pareil pour “la voix”, pourtant identifiée “sans l’ombre d’un doute” par les ex-otages français. Au fil de 10 ans d’enquête, on est passé du “soupçon” à la “certitude”, via la “perfusion médiatique, qui fait son oeuvre lentement” jusqu’au procès, martèle l’avocat.Alors, il reste quoi ? “La preuve par Aznavour ?”, moque-t-il. Les otages ont raconté que leur geôlier en était fan, et Mehdi Nemmouche a aussi parlé du chanteur aux policiers après son arrestation à Bruxelles en 2014.”Le fameux Abou Omar n’existe pas, c’est un geôlier virtuel”, une “construction kaléidoscopique”. Il est “le résultat du mixage de plusieurs geôliers” par des victimes à la “recherche d’un coupable idéal”, s’emporte Me Vuillemin.”Il est le tortionnaire idéal, beaucoup trop beau pour être vrai, sadique à souhait, antisémite jusqu’au bout de la Kalach’, mais ayant le sens de la conversation mondaine, et poussant la chansonnette de temps en temps… Mais antisémites, sadiques, ils le sont tous !”. Me Vuillemin arrive au bout de sa plaidoirie. Il parle longuement de la vie de Mehdi Nemmouche en prison, à l’isolement total. Il sait que “c’est fou pour un avocat de dire ça” mais l’incarcération est devenue son “élément naturel”, il y est “épanoui” après “une vie de tumulte”. Son client lui a même dit -peut-être avec un peu d’ironie- qu’il avait parfois l’impression de “manquer de temps”. L’avocat a terminé. Il n’a pas demandé l’acquittement. “Jugez-le”, dit-il simplement.Le verdict est attendu vendredi en fin de journée.

Les fraudes détectées par l’Assurance maladie ont plus que doublé en cinq ans

Les fraudes détectées et stoppées par l’Assurance maladie ont plus que doublé en cinq ans, à 628 millions d’euros en 2024, un bond qui illustre l’accroissement des efforts anti-fraude mais aussi l’industrialisation des arnaques.Sur ce montant, 416 millions d’euros proviennent des professionnels de santé en ville (68%), 109 millions des assurés sociaux eux-mêmes et le reste (14%) des hôpitaux, cliniques et autres établissements de santé, selon les chiffres publiés jeudi par l’Assurance maladie.Dans les soins de ville, les audioprothésistes – ou plutôt ceux qui se prétendent tels – arrivent en tête des professionnels concernés par la fraude, avec 115 millions d’euros de fraude détectée, une multiplication par quatre par rapport à 2023. Suivent les pharmaciens (62 millions d’euros), les infirmiers (56 millions d’euros) et les transporteurs (42 millions d’euros).”La réforme du 100% santé, très positive en matière d’accès aux soins” en permettant l’équipement en prothèses auditives sans reste à charge, “a malheureusement aussi ouvert un espace de fraude (…) très diversifié”, avec “des fausses sociétés, des faux audio-prothésistes sans diplôme, des facturations fictives bien organisées entre parfois prescripteurs, audioprothésistes et patients”, a expliqué Thomas Fatôme, le directeur général de l’Assurance maladie.En 2024, l’Assurance maladie a contrôlé 55.000 factures d’audioprothèses de manière approfondie, et en a rejeté 20.000. – “Parasites” -Du côté des fraudes chez les assurés sociaux, l’Assurance maladie a notamment repéré et stoppé 42 millions d’euros de fraude aux arrêts de travail, soit 2,4 fois plus qu’en 2023.”Cette hausse s’explique principalement par une recrudescence des faux arrêts de travail vendus sur les réseaux sociaux, avec des kits prêts à l’emploi composés de faux arrêts – souvent de plusieurs mois – et de faux certificats de travail”, indique l’Assurance maladie.D’une manière générale, en quelques années, “on est passé d’une fraude artisanale et un peu opportuniste (…) à une fraude qui est beaucoup plus organisée, beaucoup plus professionnalisée et avec des méthodes de plus en plus sophistiquées”, a expliqué Marc Scholler, directeur délégué de l’Assurance maladie en charge de la fraude.Cela est notamment dû, selon lui, à l’arrivée de fraudeurs “bien souvent extérieurs au monde de la santé, qui s’y greffent comme des parasites”.”On assiste à des recrutements via les réseaux sociaux, par de la publicité, (…) de mules pour certains trafics”, c’est-à-dire “de personnes qui prêtent leur identité et intègrent” des schémas frauduleux “parfois à leur insu”, a-t-il expliqué.- Usurpation d’identité -“On a aussi du phishing et de l’ingénierie sociale”, notamment “pour usurper l’identité d’un professionnel de santé, d’un assuré et donc parfois de bénéficier de prestations, de facturations indues”, a-t-il ajouté.Face à ces nouvelles menaces, l’Assurance maladie se perfectionne: elle s’est équipée de nouveaux outils numériques, a renforcé de 10% ses effectifs de lutte contre la fraude pour arriver à 1.600 agents, recrutant des statisticiens et enquêteurs spécialisés dotés de pouvoirs de police judiciaire, notamment de cyberenquête.Faut-il aussi créer une carte Vitale biométrique, comme le réclament régulièrement des responsables politiques?”La sécurisation des droits, c’est-à-dire vérifier que les personnes qui ont des remboursements ont des droits à l’assurance maladie, est une priorité”, a déclaré M. Fatôme. Tout en rappelant qu’un rapport récent de l’Inspection générale des finances et de l’inspection générale des affaires sociales a souligné que le déploiement d’une telle carte Vitale biométrique aurait un caractère “absurde, coûteux, inefficace, et disproportionné”.Selon les chiffres de l’Assurance maladie, en 2024, seuls 6 millions d’euros de fraude détectée étaient liés à une fausse identité.Les dépenses totales de l’Assurance maladie se sont élevées à environ 257 milliards d’euros en 2024. 

Berlin rouvre son ambassade à Damas, appelle à la sécurité pour tous les Syriens

La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock a exhorté jeudi les autorités syriennes de transition à garantir la sécurité de tous les Syriens, lors d’une visite à Damas au cours de laquelle elle a remis en service l’ambassade de son pays.Trois mois après la chute du président syrien Bachar al-Assad, Annalena Baerbock a officiellement récupéré en personne les clefs de l’ambassade, fermée en 2012 dans le sillage de la guerre civile.Dans ce pays divisé entre plusieurs communautés religieuses, où la transition reste difficile trois mois après la fuite de Bachar al-Assad, Mme Baerbock s’est entretenue ensuite avec le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh et son ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, a indiqué la présidence syrienne.Selon des sources proches du ministère allemand des Affaires étrangères, “l’ambassade dispose d’une petite équipe politique et continuera à développer sa présence, en fonction de la situation”.”En raison du contexte sécuritaire et des capacités d’espace limitées”, les affaires de visa et consulaires continueront à être traitées depuis Beyrouth, au Liban, ont précisé ces mêmes sources.Avant sa fermeture en janvier 2012 et la réduction du personnel qui avait eu lieu auparavant dans le sillage de la crise, l’ambassade allemande à Damas comptait une cinquantaine d’employés, dont 25 à 30 expatriés et une vingtaine sous contrat local.Parmi les pays de l’UE, l’ambassade d’Italie a déjà repris ses activités à Damas. La France a remis pour le moment son drapeau sur son bâtiment et repris possession des lieux, mais elle n’y a pas encore d’activité consulaire. L’Espagne avait également annoncé avoir hissé son drapeau mi-janvier sur son ambassade. – Un “nouveau départ” -Juste avant de quitter le Liban pour la Syrie, Mme Baerbock a appelé les nouvelles autorités à garantir la paix et la sécurité de tous les Syriens, deux semaines après des massacres dans l’ouest du pays qui ont fait plus de 1.500 morts parmi les civils, en majorité issus de la minorité alaouite à laquelle appartient le clan Assad.Il s’agit des pires violences depuis l’arrivée au pouvoir d’une coalition menée par le groupe islamiste sunnite Hayat Tahrir al-Cham (HTS).Beaucoup de Syriens “ont peur que la vie dans la future Syrie ne soit pas sûre pour tous”, a déclaré selon un communiqué Mme Baerbock, dont c’est le deuxième voyage en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad.Elle a exhorté le gouvernement de transition syrien à s’assurer qu’il contrôlait les “groupes dans ses propres rangs”.Elle a ajouté qu’il devrait juger les responsables des violences et garantir la paix et la prospérité dans toute la Syrie, marquée par 14 années de guerre civile dévastatrice.”C’est la tâche gigantesque à laquelle est confronté le gouvernement de transition syrien dirigé par Ahmad al-Chareh”, a-t-elle dit.Mme Baerbock a indiqué qu’elle profiterait de son voyage pour dire au gouvernement syrien qu’un “nouveau départ” entre l’Europe et l’Allemagne, d’une part, et la Syrie, d’autre part, était conditionné au fait que tous les Syriens jouissent de la liberté et de la sécurité, indépendamment de leur foi, de leur sexe ou de leur appartenance ethnique.L’Allemagne a annoncé lundi le versement de 300 millions d’euros pour la reconstruction en Syrie, dans le cadre d’une conférence de pays donateurs qui a rassemblé des promesses d’aide à hauteur de 5,8 milliards d’euros.Mme Baerbock s’était déjà rendue le 3 janvier en Syrie avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, une visite sous mandat de l’Union européenne. Cette visite avait fait le tour des réseaux sociaux après le refus d’Ahmad al-Chareh de serrer la main à Mme Baerbock. Comme il est d’usage pour certains musulmans rigoristes, le dirigeant islamiste l’avait saluée en posant sa main sur sa poitrine.Ce geste avait eu un écho particulier au moment où Mme Baerbock venait à Damas plaider le droit des femmes, mais le gouvernement allemand en avait minimisé la portée, prônant une approche pragmatique. 

The Europeans still held in Iran

France said Thursday one of its citizens detained in Iran has been released, leaving at least over half a dozen European passport holders still held in the country.Olivier Grondeau, 34, detained since October 2022 on security charges, arrived in France on Monday after an almost 900-day ordeal, the Elysee Palace and a diplomatic source told AFP.Human rights groups say those still in custody are being kept by Iran for use as bargaining chips in negotiations with foreign governments.The known prisoners may not include all those held, with many of those detained advised by their foreign ministries not to publicise cases in the hope they can be resolved behind the scenes.Around twenty Westerners are held in Iran, a French diplomatic source, asking not to be named, told AFP on Thursday.Here are the known prisoners:- Britain -British-Iranian activist Mehran Raoof was arrested in October 2020 on national security charges and sentenced to 10 years and eight months in jail, according to Amnesty International.He was held for months in solitary confinement in Tehran’s notorious Evin prison, where he managed to smuggle out a letter last year complaining of harsh treatment of dual nationals, Amnesty said.In February 2025 Iran charged the detained British couple Craig and Lindsay Foreman with espionage, accusing them of collaborating with Western intelligence services.The BBC has reported the couple are in their early 50s and were on a motorbike trip around the world when they were detained in January.Nasrin Roshan, an Iranian-British dual national, is currently serving a three-year prison sentence in Evin Prison after being convicted on national security charges.She was arrested on November 16, 2023 at Tehran’s international airport while attempting to leave Iran. The Human Rights Activists News Agency (HRANA) said in March she was hospitalised after losing consciousness.- France -French teachers’ union official Cecile Kohler and her partner, Jacques Paris, were detained in May 2022 while sightseeing in Iran. They are accused of spying.Kohler’s sister Neomie has warned about the health of the pair warning they risk dying if they are not released.- Sweden -Iranian academic Ahmadreza Djalali, a resident of Sweden, was arrested during a visit to Iran in April 2016 and sentenced to death in 2017 on charges of spying for Israel’s Mossad.He was granted Swedish citizenship while in jail. His hanging was postponed but his family says he remains on death row.In March, Stockholm called for his immediate release on humanitarian grounds after receiving information on the deterioration of his health.The Swedish foreign ministry has also confirmed that Iran is holding another Swedish man, who is in his twenties and was arrested in January 2024.Swedish media reported that this man was the target of an international arrest warrant in connection with a deadly shootout in Sweden.

Seven killed in S.Africa shootings linked to taxi rivalryThu, 20 Mar 2025 12:07:44 GMT

Armed men shot and killed four people at a taxi rank in central Johannesburg on Thursday, South African police said, reporting a similar shooting near the city the day before that killed three others.The shootings are believed to be linked to rivalries between taxi associations, police said, with assassinations and violence marking the competitive and …

Seven killed in S.Africa shootings linked to taxi rivalryThu, 20 Mar 2025 12:07:44 GMT Read More »