A year on, Kenyan protesters divided on path forwardTue, 10 Jun 2025 05:40:35 GMT

A year on from landmark protests over taxes and corruption, Kenya’s youth remains undeterred by a violent police response but faces conflicting ideas on where to go next. “It was spontaneous, leaderless, and unlike anything our country had ever seen,” said Hanifa Adan, 28, who became one of the most high-profile figures of what became known …

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Bolivie: des milliers de paysans défilent à La Paz contre la crise économique

Plusieurs milliers de paysans ont manifesté lundi à La Paz pour réclamer des solutions à la crise économique que traverse le pays, tandis que plusieurs axes routiers restent bloqués en Bolivie en raison de revendications similaires, a constaté l’AFP.Venus des environs de la capitale administrative, les manifestants ont donné 72 heures au gouvernement du président Luis Arce pour répondre à leurs revendications.”Si la crise n’est pas résolue, nous bloquerons les routes jusqu’à ce qu’il parte. C’est notre ultimatum”, a déclaré à l’AFP Reinaldo Condori, un manifestant de 60 ans.Le coût de la vie a fortement augmenté ces derniers mois dans le pays. En mai, l’inflation a atteint 18,4% sur un an, son niveau le plus élevé depuis au moins 17 ans. La crise résulte d’une pénurie de dollars provoquée principalement par la chute des exportations de gaz. Le gouvernement manque de liquidités pour importer de l’essence et du diesel, qu’il revend à moitié prix. En conséquence, les carburants se raréfient et les prix des aliments flambent.”Nous souffrons. Nos familles meurent de faim”, dénonce parmi les manifestants Virginia Cuéllar, une paysanne de 40 ans. En parallèle, depuis huit jours, les partisans de l’ancien président Evo Morales bloquent des routes, principalement dans le centre du pays.L’autorité nationale des routes, faisait état lundi de 28 points de blocage.Les partisans d’Evo Morales exigent la démission du président Arce, qu’ils accusent d’être responsable de la crise économique et de manipuler les autorités judiciaires et électorales pour l’exclure de la présidentielle d’août. “Nous n’appartenons à aucun parti politique”, a déclaré à La Paz Raimundo Colquehuanca, un manifestant de 47 ans, affirmant être motivé par la défense du pouvoir d’achat.

Au procès Weinstein, les jurés étalent des désaccords mais progressent

Les jurés qui ont en mains le sort de l’ancien producteur roi du cinéma Harvey Weinstein ont progressé lundi sur la route d’un verdict à son procès pour agressions sexuelles et viol, après avoir étalé désaccords et tensions au troisième jour de délibérations.”Nous sommes en bonne voie”, ont-ils fait savoir lundi dans une des dernières notes lues par le juge Curtis Farber, avant l’interruption de leurs discussions à huis clos.Les 12 jurés, qui entameront mardi un quatrième jour de délibérations, doivent décider à l’unanimité si l’ancien puissant producteur, accusé depuis 2017 par des dizaines de femmes d’être un prédateur sexuel, s’est rendu coupable d’agressions sur l’ancienne assistante de production Miriam Haley en 2006 et sur l’ex-mannequin Kaja Sokola la même année, en les forçant à subir un cunnilingus, et de viol en 2013 sur l’aspirante actrice Jessica Mann.Visage honni du mouvement #MeToo, Harvey Weinstein, 73 ans, avait été condamné en 2020 à 23 ans de prison pour les crimes présumés concernant Miriam Haley et Jessica Mann, mais la cour d’appel de New York avait annulé le verdict l’année dernière pour des questions de procédure. Un revirement spectaculaire vécu comme une gifle par les organisations de lutte contre les violences sexuelles et qui a obligé à refaire le procès.Après six semaines de débats, les jurés ont semblé divisés à la reprise des délibérations lundi. Leur représentant a demandé à parler au juge pour lui confier que certains “font pression sur d’autres”, en “parlant du passé” d’Harvey Weinstein sans examiner les faits pour lesquels il est jugé, selon la retranscription de cette discussion hors de la salle d’audience, fournie par le tribunal.- Ambiance “de cour d’école” -Dénonçant un “jury faussé”, Arthur Aidala, avocat d’Harvey Weinstein, a immédiatement demandé l’annulation du procès. Il a essuyé un refus du juge.Le jury a aussi demandé au magistrat de lui rappeler “l’entière définition du doute raisonnable” et les conditions d’unanimité du verdict, de culpabilité ou d’innocence, “en particulier pour éviter un jury bloqué” sur un désaccord, ce qui entraînerait une nouvelle annulation du procès.Ces péripéties ont eu lieu alors que vendredi, un autre juré avait déjà demandé, en vain, à être démis de ses obligations, en se plaignant d’une ambiance “de cour d’école” dans le jury.Lundi, tout au long de la matinée, les conciliabules se sont multipliés entre le magistrat, la défense et les procureurs, dans la salle d’audience au mobilier vieillot de la cour pénale de Manhattan. Harvey Weinstein, assis sur une chaise roulante en raison de multiples problèmes de santé, reste impassible face à l’agitation.A la mi-journée, une autre jurée a voulu rassurer les esprits. “Le ton est très différent aujourd’hui. Nous avançons”, a-t-elle déclaré au juge, qui a semblé pousser un ouf de soulagement en entendant ces mots.- “Du café” -Dernier signe de détente, les jurés ont réclamé lundi dans leur toute dernière note au juge… “du café” pour le lendemain matin. Durant les débats, les trois victimes présumées ont témoigné à visage découvert pendant plusieurs jours pour raconter comment le tout puissant producteur leur avait imposé une relation sexuelle, après les avoir attirées dans son appartement ou une chambre d’hôtel à New York.La défense a tout fait pour discréditer ces accusatrices, en pointant des incohérences et en soulignant qu’elles avaient continué de fréquenter le magnat du cinéma indépendant après les agressions alléguées. Dans sa dernière plaidoirie, l’avocat Arthur Aidala a assuré que les relations sexuelles étaient consenties, dans une logique de “promotion canapé”.Harvey Weinstein comparaît détenu parce qu’il a aussi été condamné à 16 ans de prison en Californie pour viol, ce dont il a fait appel. Les enquêtes en octobre 2017 du New York Times et du New Yorker sur le tout puissant producteur, dont les films ont été auréolés de dizaines d’Oscars, avaient provoqué une onde de choc planétaire, libérant la parole de nombreuses victimes et contraignant les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.

Que signifie vraiment le label MSC sur les étiquettes de poisson?

Du grand Carrefour de banlieue au Picard de centre-ville en passant par l’Intermarché de zone périurbaine, le label MSC tamponne de nombreuses boîtes de thon, poissons panés ou surimi.Mais ce label “Marine Stewardship Council”, avec son poisson bleu et blanc en logo et son inscription “Pêche durable”, ne garantit pas l’exclusion de plusieurs pratiques considérées comme néfastes pour la biodiversité marine. – MSC, omniprésentNé en 1997 d’une initiative de l’ONG WWF et du groupe Unilever, le label MSC est de loin le plus répandu, avec quelque 2.300 références labellisées en France.  Sur son site internet, ce label assure garantir “une gestion efficace des pêcheries”, un “impact environnemental minimisé” et des pêches effectuées dans “des stocks de poisson durables”.Pour cela, le label a édicté plusieurs dizaines de critères “scientifiques”. Par exemple, concernant l’état du stock de poissons sur le lieu de pêche, il doit être au moins “fortement probable” que ce dernier soit au-dessus du seuil de renouvellement. De même, la pêcherie labellisée “ne doit pas cibler” les oiseaux, amphibiens, reptiles ou encore mammifères. Mais le MSC est critiqué. L’ONG de défense des océans Bloom estimait par exemple en 2023 que “83% des volumes certifiés par le MSC proviennent de pêcheries destructrices”. Ses détracteurs décrivent le label comme permissif. Bloom pointe l’utilisation de chalutage en eau profonde, de “dragage hydraulique” ou de dispositifs de “concentration de poissons” (DCP), parmi les pêches certifiées par le label. Frédéric Le Manach, directeur scientifique de Bloom, déplore “un label par et pour l’industrie pour pouvoir afficher le message que toute la pêche est durable”. “En effet, la drague, un chalut de fond, le DCP, ça peut être néfaste”, concède Amélie Navarre, directrice du programme MSC France. Le label “se base sur le code de conduite d’une pêche durable de la FAO, qui stipule qu’un programme de certification est non discriminatoire”, explique la dirigeante. Raison pour laquelle le MSC n’interdit “aucun engin de pêche, à part le poison et l’explosif”. “On part du principe que cela peut être bien géré”, ajoute-t-elle.   – Peu de petites pêches”Le label MSC a quand même un certain nombre d’avantages: il s’aligne sur les règles de pêche européenne, souvent non appliquées, c’est une première garantie”, nuance Didier Gascuel, professeur en écologie marine à l’Institut Agro de Rennes. Mais ce professeur critique surtout les difficultés “d’accès à ce label pour les petits pêcheurs”. En effet, pour être certifié par MSC, une pêcherie doit faire appel à un audit indépendant et obtenir un score global minimum de 80 sur 100.  “Cela coûte cher, c’est compliqué. Or ce sont souvent les petites pêches qui sont les plus durables”, affirme Didier Gascuel. Cet angle mort, juge-t-il, conduit à une situation paradoxale où “le consommateur peut avoir face à lui deux produits, l’un labellisé, l’autre non, et où c’est celui qui n’est pas labellisé qui s’avère le plus durable”.- Petits labels alternatifsAucun label ne concurrence le MSC en France en matière de volumes. Parmi les outsiders figure l’écolabel pêche durable, public, lancé par FranceAgriMer en 2014 avec 36 critères (écosystème, environnement, social, qualité). Mais il ne couvre que huit pêcheries en France et souffre d’un “volume de produits labellisés extrêmement faible”, souligne Didier Gascuel.D’autres sont principalement géographiques.Ils trouvent grâce aux yeux de Frédéric Le Manach parce qu’ils sont “simples et binaires”, donc facilement vérifiables. Prenant l’exemple du “Bar de ligne de la Pointe de Bretagne”, il indique qu'”il faut qu’il soit pêché à la ligne, sur un lieu précis”. Ainsi “cela donne un label qui veut dire quelque chose”, salue-t-il. Pour atteindre l’objectif d’une pêche durable, Didier Gascuel prône “des processus alternatifs ou complémentaires aux labels, un système d’étiquetage environnemental de durabilité des produits de la pêche”. Dans un article paru dans la revue Nature, des scientifiques ont édicté onze recommandations pour une pêche durable, parmi lesquelles “pêcher moins”, “limiter la taille des bateaux”, ou encore “interdire l’accès aux espèces et aux zones les plus vulnérables”. 

Que signifie vraiment le label MSC sur les étiquettes de poisson?

Du grand Carrefour de banlieue au Picard de centre-ville en passant par l’Intermarché de zone périurbaine, le label MSC tamponne de nombreuses boîtes de thon, poissons panés ou surimi.Mais ce label “Marine Stewardship Council”, avec son poisson bleu et blanc en logo et son inscription “Pêche durable”, ne garantit pas l’exclusion de plusieurs pratiques considérées comme néfastes pour la biodiversité marine. – MSC, omniprésentNé en 1997 d’une initiative de l’ONG WWF et du groupe Unilever, le label MSC est de loin le plus répandu, avec quelque 2.300 références labellisées en France.  Sur son site internet, ce label assure garantir “une gestion efficace des pêcheries”, un “impact environnemental minimisé” et des pêches effectuées dans “des stocks de poisson durables”.Pour cela, le label a édicté plusieurs dizaines de critères “scientifiques”. Par exemple, concernant l’état du stock de poissons sur le lieu de pêche, il doit être au moins “fortement probable” que ce dernier soit au-dessus du seuil de renouvellement. De même, la pêcherie labellisée “ne doit pas cibler” les oiseaux, amphibiens, reptiles ou encore mammifères. Mais le MSC est critiqué. L’ONG de défense des océans Bloom estimait par exemple en 2023 que “83% des volumes certifiés par le MSC proviennent de pêcheries destructrices”. Ses détracteurs décrivent le label comme permissif. Bloom pointe l’utilisation de chalutage en eau profonde, de “dragage hydraulique” ou de dispositifs de “concentration de poissons” (DCP), parmi les pêches certifiées par le label. Frédéric Le Manach, directeur scientifique de Bloom, déplore “un label par et pour l’industrie pour pouvoir afficher le message que toute la pêche est durable”. “En effet, la drague, un chalut de fond, le DCP, ça peut être néfaste”, concède Amélie Navarre, directrice du programme MSC France. Le label “se base sur le code de conduite d’une pêche durable de la FAO, qui stipule qu’un programme de certification est non discriminatoire”, explique la dirigeante. Raison pour laquelle le MSC n’interdit “aucun engin de pêche, à part le poison et l’explosif”. “On part du principe que cela peut être bien géré”, ajoute-t-elle.   – Peu de petites pêches”Le label MSC a quand même un certain nombre d’avantages: il s’aligne sur les règles de pêche européenne, souvent non appliquées, c’est une première garantie”, nuance Didier Gascuel, professeur en écologie marine à l’Institut Agro de Rennes. Mais ce professeur critique surtout les difficultés “d’accès à ce label pour les petits pêcheurs”. En effet, pour être certifié par MSC, une pêcherie doit faire appel à un audit indépendant et obtenir un score global minimum de 80 sur 100.  “Cela coûte cher, c’est compliqué. Or ce sont souvent les petites pêches qui sont les plus durables”, affirme Didier Gascuel. Cet angle mort, juge-t-il, conduit à une situation paradoxale où “le consommateur peut avoir face à lui deux produits, l’un labellisé, l’autre non, et où c’est celui qui n’est pas labellisé qui s’avère le plus durable”.- Petits labels alternatifsAucun label ne concurrence le MSC en France en matière de volumes. Parmi les outsiders figure l’écolabel pêche durable, public, lancé par FranceAgriMer en 2014 avec 36 critères (écosystème, environnement, social, qualité). Mais il ne couvre que huit pêcheries en France et souffre d’un “volume de produits labellisés extrêmement faible”, souligne Didier Gascuel.D’autres sont principalement géographiques.Ils trouvent grâce aux yeux de Frédéric Le Manach parce qu’ils sont “simples et binaires”, donc facilement vérifiables. Prenant l’exemple du “Bar de ligne de la Pointe de Bretagne”, il indique qu'”il faut qu’il soit pêché à la ligne, sur un lieu précis”. Ainsi “cela donne un label qui veut dire quelque chose”, salue-t-il. Pour atteindre l’objectif d’une pêche durable, Didier Gascuel prône “des processus alternatifs ou complémentaires aux labels, un système d’étiquetage environnemental de durabilité des produits de la pêche”. Dans un article paru dans la revue Nature, des scientifiques ont édicté onze recommandations pour une pêche durable, parmi lesquelles “pêcher moins”, “limiter la taille des bateaux”, ou encore “interdire l’accès aux espèces et aux zones les plus vulnérables”. 

Que signifie vraiment le label MSC sur les étiquettes de poisson?

Du grand Carrefour de banlieue au Picard de centre-ville en passant par l’Intermarché de zone périurbaine, le label MSC tamponne de nombreuses boîtes de thon, poissons panés ou surimi.Mais ce label “Marine Stewardship Council”, avec son poisson bleu et blanc en logo et son inscription “Pêche durable”, ne garantit pas l’exclusion de plusieurs pratiques considérées comme néfastes pour la biodiversité marine. – MSC, omniprésentNé en 1997 d’une initiative de l’ONG WWF et du groupe Unilever, le label MSC est de loin le plus répandu, avec quelque 2.300 références labellisées en France.  Sur son site internet, ce label assure garantir “une gestion efficace des pêcheries”, un “impact environnemental minimisé” et des pêches effectuées dans “des stocks de poisson durables”.Pour cela, le label a édicté plusieurs dizaines de critères “scientifiques”. Par exemple, concernant l’état du stock de poissons sur le lieu de pêche, il doit être au moins “fortement probable” que ce dernier soit au-dessus du seuil de renouvellement. De même, la pêcherie labellisée “ne doit pas cibler” les oiseaux, amphibiens, reptiles ou encore mammifères. Mais le MSC est critiqué. L’ONG de défense des océans Bloom estimait par exemple en 2023 que “83% des volumes certifiés par le MSC proviennent de pêcheries destructrices”. Ses détracteurs décrivent le label comme permissif. Bloom pointe l’utilisation de chalutage en eau profonde, de “dragage hydraulique” ou de dispositifs de “concentration de poissons” (DCP), parmi les pêches certifiées par le label. Frédéric Le Manach, directeur scientifique de Bloom, déplore “un label par et pour l’industrie pour pouvoir afficher le message que toute la pêche est durable”. “En effet, la drague, un chalut de fond, le DCP, ça peut être néfaste”, concède Amélie Navarre, directrice du programme MSC France. Le label “se base sur le code de conduite d’une pêche durable de la FAO, qui stipule qu’un programme de certification est non discriminatoire”, explique la dirigeante. Raison pour laquelle le MSC n’interdit “aucun engin de pêche, à part le poison et l’explosif”. “On part du principe que cela peut être bien géré”, ajoute-t-elle.   – Peu de petites pêches”Le label MSC a quand même un certain nombre d’avantages: il s’aligne sur les règles de pêche européenne, souvent non appliquées, c’est une première garantie”, nuance Didier Gascuel, professeur en écologie marine à l’Institut Agro de Rennes. Mais ce professeur critique surtout les difficultés “d’accès à ce label pour les petits pêcheurs”. En effet, pour être certifié par MSC, une pêcherie doit faire appel à un audit indépendant et obtenir un score global minimum de 80 sur 100.  “Cela coûte cher, c’est compliqué. Or ce sont souvent les petites pêches qui sont les plus durables”, affirme Didier Gascuel. Cet angle mort, juge-t-il, conduit à une situation paradoxale où “le consommateur peut avoir face à lui deux produits, l’un labellisé, l’autre non, et où c’est celui qui n’est pas labellisé qui s’avère le plus durable”.- Petits labels alternatifsAucun label ne concurrence le MSC en France en matière de volumes. Parmi les outsiders figure l’écolabel pêche durable, public, lancé par FranceAgriMer en 2014 avec 36 critères (écosystème, environnement, social, qualité). Mais il ne couvre que huit pêcheries en France et souffre d’un “volume de produits labellisés extrêmement faible”, souligne Didier Gascuel.D’autres sont principalement géographiques.Ils trouvent grâce aux yeux de Frédéric Le Manach parce qu’ils sont “simples et binaires”, donc facilement vérifiables. Prenant l’exemple du “Bar de ligne de la Pointe de Bretagne”, il indique qu'”il faut qu’il soit pêché à la ligne, sur un lieu précis”. Ainsi “cela donne un label qui veut dire quelque chose”, salue-t-il. Pour atteindre l’objectif d’une pêche durable, Didier Gascuel prône “des processus alternatifs ou complémentaires aux labels, un système d’étiquetage environnemental de durabilité des produits de la pêche”. Dans un article paru dans la revue Nature, des scientifiques ont édicté onze recommandations pour une pêche durable, parmi lesquelles “pêcher moins”, “limiter la taille des bateaux”, ou encore “interdire l’accès aux espèces et aux zones les plus vulnérables”. 

Le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte arrive à l’Assemblée

Près de six mois après le passage ravageur du cyclone Chido, le projet de loi-programme du gouvernement pour “refonder” Mayotte entame mardi son examen en commission à l’Assemblée nationale, où le volet migratoire et sécuritaire devrait à nouveau susciter d’âpres débats.Après l’adoption mi-février d’une loi d’urgence pour reconstruire l’archipel dévasté, c’est l’heure de la “refondation” pour le département le plus pauvre de France, où la catastrophe naturelle n’a fait qu’exacerber des défaillances préexistantes. Ce texte, adopté largement par le Sénat fin mai, est très attendu par les Mahorais. Il sera débattu au sein de l’hémicycle à partir du 23 juin. En amont, ce sont les députés de la commission des Lois qui sont chargés d’entamer son examen avec l’audition prévue du ministre des Outre-mer Manuel Valls à partir de 16H30.Eau, éducation, santé, infrastructures, sécurité, immigration, habitat informel… Le projet de loi s’attaque à tous les grands enjeux du 101e département français. Le texte décline près de quatre milliards d’euros d’engagements financiers de l’Etat.A Mayotte, “il y a un retard abyssal, mais des potentialités extraordinaires, et je considère qu’avec ce plan très ambitieux, c’est un véritable acte de reconnaissance fait à ce territoire”, a déclaré à l’AFP le rapporteur général du texte, le député MoDem et ancien ministre Philippe Vigier.”On nous avait promis une loi pour refonder Mayotte, mais c’est encore aux antipodes de ce qui devrait être fait pour que Mayotte soit considérée comme un département à part entière”, a estimé, au contraire, le député LFI Aurélien Taché. “Elle ne va pas rattraper le développement économique et social (…) mais restreindre davantage les libertés publiques, le droit des personnes immigrées, mais aussi des Mahorais”, a-t-il dénoncé auprès de l’AFP.Comme au Sénat, c’est le volet migratoire et sécuritaire qui devrait susciter le plus de débats.La lutte contre l’immigration clandestine a en effet été érigée comme priorité par le gouvernement, face à l’afflux massif d’étrangers en situation irrégulière, venus notamment des Comores voisines.Quitte à remettre fortement en cause le droit du sol, qui est la règle en France. Le texte durcit en effet les conditions d’accès au séjour, centralise les reconnaissances de paternité à Mamoudzou et augmente les peines pour reconnaissance frauduleuse de paternité. Il facilite aussi les expulsions de bidonvilles.En matière de sécurité, il prévoit des régimes juridiques spécifiques: renforcement des contrôles sur les armes, lutte accrue contre l’emploi d’étrangers sans titre et retrait possible des titres de séjour aux parents d’enfants considérés comme menaçant l’ordre public.De quoi susciter l’indignation de la Défenseure des droits qui a demandé vendredi d’abandonner ou réviser certaines dispositions d’un texte qui “porte atteinte à certains droits parmi les plus fondamentaux”.

Le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte arrive à l’Assemblée

Près de six mois après le passage ravageur du cyclone Chido, le projet de loi-programme du gouvernement pour “refonder” Mayotte entame mardi son examen en commission à l’Assemblée nationale, où le volet migratoire et sécuritaire devrait à nouveau susciter d’âpres débats.Après l’adoption mi-février d’une loi d’urgence pour reconstruire l’archipel dévasté, c’est l’heure de la “refondation” pour le département le plus pauvre de France, où la catastrophe naturelle n’a fait qu’exacerber des défaillances préexistantes. Ce texte, adopté largement par le Sénat fin mai, est très attendu par les Mahorais. Il sera débattu au sein de l’hémicycle à partir du 23 juin. En amont, ce sont les députés de la commission des Lois qui sont chargés d’entamer son examen avec l’audition prévue du ministre des Outre-mer Manuel Valls à partir de 16H30.Eau, éducation, santé, infrastructures, sécurité, immigration, habitat informel… Le projet de loi s’attaque à tous les grands enjeux du 101e département français. Le texte décline près de quatre milliards d’euros d’engagements financiers de l’Etat.A Mayotte, “il y a un retard abyssal, mais des potentialités extraordinaires, et je considère qu’avec ce plan très ambitieux, c’est un véritable acte de reconnaissance fait à ce territoire”, a déclaré à l’AFP le rapporteur général du texte, le député MoDem et ancien ministre Philippe Vigier.”On nous avait promis une loi pour refonder Mayotte, mais c’est encore aux antipodes de ce qui devrait être fait pour que Mayotte soit considérée comme un département à part entière”, a estimé, au contraire, le député LFI Aurélien Taché. “Elle ne va pas rattraper le développement économique et social (…) mais restreindre davantage les libertés publiques, le droit des personnes immigrées, mais aussi des Mahorais”, a-t-il dénoncé auprès de l’AFP.Comme au Sénat, c’est le volet migratoire et sécuritaire qui devrait susciter le plus de débats.La lutte contre l’immigration clandestine a en effet été érigée comme priorité par le gouvernement, face à l’afflux massif d’étrangers en situation irrégulière, venus notamment des Comores voisines.Quitte à remettre fortement en cause le droit du sol, qui est la règle en France. Le texte durcit en effet les conditions d’accès au séjour, centralise les reconnaissances de paternité à Mamoudzou et augmente les peines pour reconnaissance frauduleuse de paternité. Il facilite aussi les expulsions de bidonvilles.En matière de sécurité, il prévoit des régimes juridiques spécifiques: renforcement des contrôles sur les armes, lutte accrue contre l’emploi d’étrangers sans titre et retrait possible des titres de séjour aux parents d’enfants considérés comme menaçant l’ordre public.De quoi susciter l’indignation de la Défenseure des droits qui a demandé vendredi d’abandonner ou réviser certaines dispositions d’un texte qui “porte atteinte à certains droits parmi les plus fondamentaux”.

Corée du Sud: RM et V, membres du groupe BTS, ont été libérés de leur service militaire

Les stars du groupe phénomène de K-pop BTS, RM et V, ont été libérés mardi de leur service militaire obligatoire en Corée du Sud, annonçant travailler sur un nouvel album pour remonter sur scène “dès que possible”.Premier groupe sud-coréen à dominer les charts américains et britanniques, plusieurs fois nommé aux Grammy Awards et fort d’une communauté mondiale de fans appelée ARMY, BTS a généré plusieurs milliards de dollars de revenus depuis ses débuts en 2013.Mais en Corée du Sud, tous les hommes valides de moins de 30 ans sont appelés au moins 18 mois sous les drapeaux en raison des tensions avec le Nord, une obligation qui a forcé le boys band à marquer une pause en 2022.Des centaines de fans se sont réunis mardi près de deux bases militaires, situées au nord de Séoul, pour la démobilisation du leader du groupe RM, dont le nom complet est Kim Nam-joon, et celle de V, de son vrai nom Kim Tae-hyung.Après être sortis en treillis de deux véhicules différents, les deux stars de K-pop se sont étreints sous les cris de joie d’inconditionnels et RM a joué une chanson au saxophone, aux côtés de V qui tenait deux bouquets de fleurs.”Ce qu’on désire le plus désormais est d’être sur scène à nouveau”, a annoncé RM devant la presse et des fans. “Nous travaillons dur sur le nouvel album pour revenir sur scène dès que possible”.Le retour au complet du boys band est prévu fin juin.Deux autres membres de BTS, Jin et J-hope, ont déjà terminé leur service militaire l’an dernier. Deux autres feront leur retour à la vie civile en fin de semaine, suivis de leur camarade SUGA à la fin du mois.-“Courir vers l’ARMY” -“Pour être honnête, il y a eu de nombreux moments difficiles et douloureux, mais durant mon service, j’ai vraiment senti à quel point de nombreuses personnes protégeaient le pays à notre place”, a déclaré RM, lors d’une conférence de presse.”Rejoindre l’armée a été un moment pour me ressourcer, reconstruire mon corps et mon esprit”, a pour sa part expliqué V.”Maintenant que c’est fait, je veux vraiment courir vers l’ARMY aussi vite que possible”, a-t-il poursuivi.L’agence de BTS, HYBE, avait prié les admirateurs du groupe de ne pas se rendre sur place pour des raisons de sécurité.Mais des dizaines d’inconditionnels se sont malgré tout rassemblés devant la base de V mardi. “En toute honnêteté, je suis venue avec de grandes attentes”, déclare à l’AFP Yang Ho-hee, 28 ans.”En fait, ce sont des émotions contradictoires. Je sens que je pleure déjà”, raconte Arlene Mendoza, une fan philippine, venue en Corée du Sud à maintes reprises. “Mais c’est la première fois que je vais voir V”.- A quand leur retour? -Tous les membres de BTS ont signé de nouveaux contrats avec l’agence HYBE en 2023.Les analystes prédisent un retour du groupe dans les studios et sur scène après que tous ses membres auront achevé leur service militaire.Le dernier membre du boys band à renouer avec la vie civile est SUGA, qui sera libéré le 21 juin.Lors d’une réunion des actionnaires de HYBE en mars, le PDG de l’agence Lee Jae-sang a évoqué un éventuel retour du boys band en 2025, soulignant que ses membres allaient avoir “besoin de temps pour réfléchir et se préparer”.”Normalement, le processus commence par la production d’une chanson, se poursuit par la sortie d’un album, puis par une tournée, avait-il souligné.Quelques jours avant le 12e anniversaire des débuts du boys band vendredi, le bureau de HYBE à Séoul a été recouvert du slogan “WE ARE BACK” (“NOUS SOMMES DE RETOUR”, ndlr). Des milliers de fans sont attendus à cette “BTS FESTA”.L’action de l’agence a grimpé de 3% mardi matin, atteignant son plus haut niveau en deux ans.”Nous voyons qu’il y a une forte possibilité d’une révision à la hausse des prévisions de résultats, ce qui pourrait entraîner une augmentation du cours de l’action”, a estimé auprès de l’AFP Lim Soo-jin, analyste de Daishin Securities.