Israelis return to streets in anger over Netanyahu’s policies

Blowing foghorns and beating drums, thousands of Israelis on Wednesday took over the winding Jerusalem street outside the prime minister’s residence to protest what they see as Benjamin Netanyahu’s bid to weaken democracy.”We’ve all been taken hostage by the government of blood,” some chanted.Others called for the long-serving Netanyahu to stand down, yelling: “You’re the head, you’re to blame for this catastrophe” — a reference to the failure to prevent Hamas’s October 7, 2023 attack on southern Israel, which led to full-blown war in Gaza.On Tuesday, Israel launched a series of deadly air strikes on the Palestinian territory after a nearly two-month ceasefire that largely halted violence and saw the handover of 33 Israeli hostages seized during the Hamas attack.Among the banners held by protesters in Jerusalem were many calling on the government to end the war and return the hostages, with some reading: “We are all hostages.”Some relatives of the hostages still being held in Gaza also joined the protest, after expressing anger that the decision to resume strikes could “sacrifice” their loved ones.Of the 251 hostages seized during the Hamas attack, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.”We want him to know that the most important issue is to get the hostages back,” Nehama Krysler, 67, told AFP, explaining why she was protesting outside Netanyahu’s house.Arriving from across the country, protesters marched by foot the final ascent into Jerusalem early in the morning, first rallying outside the parliament, and then sitting down defiantly on the black asphalt as close as they could get to Netanyahu’s residence.A tense police force manned makeshift barricades around the protest, which grew throughout the day. By the afternoon police said that four protesters were arrested for “attempting to break through the protest area fences”.Wednesday’s demonstration was organised by a broad conglomeration of anti-Netanyahu groups, who called to protest the premier’s move to oust Ronen Bar, the head of the Shin Bet internal security agency.Similar protests were widespread throughout the year leading up to October 2023.At that time, the government had been attempting to reform the country’s judicial branch, a move that was halted when the war broke out.But it has returned to the government’s agenda in recent weeks as attorney general and government legal adviser, Gali Baharav-Miara, has contested some of Netanyahu’s moves.Justice Minister Yariv Levin has been clear about his intentions to remove Baharav-Miara from her position.- ‘Democracy under threat’ -“They still want to change the judiciary because they want to do whatever they like without any limits,” Raffi Lipkin, 76, from Tel Aviv said of Netanyahu’s government.”Our democracy is under threat from this government.”Opposition leader and former prime minister Yair Lapid joined the protest, saying “he had come to tell the world what is happening to our democracy.”In a post on X on his way to the demonstration, Lapid said: “This government is tearing us apart, it is dismantling us, it is an illegitimate government and we are taking to the streets.” Some of those demonstrating also accused Netanyahu of using the war against Hamas to distract from his personal troubles, including a series of criminal cases against him for which he is currently on trial.”The protest is to stop this government from taking Israel on this awful path, to losing our democracy,” said Eyal Ben-Reuven, 70, a former parliament member and vocal Netanyahu critic.”This prime minister needs to go home, he has failed and by staying in power, he is hurting the country and its citizens,” Ben-Reuven, a retired army general, told AFP.Earlier, outside the parliament, 18-year-old Roni Sharon, a student from the city of Rehovot, told AFP that she had skipped school to join the protest.”This is my country, and at this rate we won’t have a country left — not a democratic one. It will be a dictatorship,” she said.

La France restitue une centaine d’objets archéologiques au Honduras

La France a restitué mercredi au Honduras 133 pièces archéologiques précolombiennes faisant partie du patrimoine culturel de ce pays d’Amérique centrale et qui se trouvaient en possession du Musée du Quai Branly à Paris depuis les années 1980. Parmi ces pièces figurent des objets en obsidienne (pierre volcanique sombre) et en céramique, ainsi qu’une pierre à moudre et des figurines taillées dans la pierre. La restitution a eu lieu lors d’une cérémonie dans la capitale hondurienne Tegucigalpa, en présence de l’ambassadeur français Cédric Prieto et du ministre hondurien des Affaires étrangères Enrique Reina. “Nous voulons remercier le peuple français pour cette démarche vitale afin d’améliorer et d’approfondir des relations qui ne sont pas seulement commerciales, politiques, mais aussi culturelles”, a déclaré M. Reina. Les pièces détenues par le Musée du Quai Branly proviennent de sites archéologiques des départements de Valle et Choluteca, dans le sud du Honduras, et de Comayagua, dans le centre du pays. “Ce sont des objets symboliques qui ont beaucoup d’importance. Le patrimoine du Honduras est exceptionnel”, a souligné l’ambassadeur français. Une chercheuse de l’Institut hondurien d’anthropologie et d’histoire (IHAH) avait signalé l’existence de cette collection dans le musée parisien, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.L’IHAH a ensuite pris contact avec le musée français, qui en septembre 2024 a approuvé cette restitution. Le transfert des pièces hors du Honduras s’est produit “à une époque où l’Etat hondurien ne disposait pas de cadre réglementaire” concernant l’exportation d’objets archéologiques, a indiqué le ministère. L’IHAH poursuit ses discussions avec d’autres pays pour pouvoir rapatrier davantage de patrimoine sorti du Honduras il y a de nombreuses années. 

La Fed s’abstient de bouger ses taux face à l’incertitude “inhabituellement élevée” aux Etats-Unis

La banque centrale américaine (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué une incertitude “inhabituellement élevée” dans la première économie mondiale, deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Les marchés s’attendaient à un maintien des taux de la Fed à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre), le temps que le brouillard se dissipe sur les effets des politiques du nouvel exécutif américain.Les principales nouvelles sont donc ailleurs, notamment dans les mots employés par le président de l’institution en conférence de presse, à l’issue de deux jours de réunion de politique monétaire.”L’incertitude (est) inhabituellement élevée” aux Etats-Unis, a déclaré Jerome Powell. Le président de la Fed a aussi estimé que les nouveaux droits de douane, sur une partie des produits entrant aux Etats-Unis, avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela “pourrait retarder” les progrès sur l’inflation.- “Politiques chaotiques” -Les responsables de la Fed ont par ailleurs livré leurs prévisions pour l’économie des Etats-Unis, les premières depuis décembre et l’investiture de Donald Trump en janvier.Elles montrent que leur confiance dans l’avenir a reculé. Ils anticipent une croissance du produit intérieur brut (PIB) bien moins soutenue, à +1,7% à la fin de l’année (contre 2,1% prévu auparavant).Ils prévoient aussi une accélération de l’inflation à 2,7% (contre 2,5% en décembre).Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).Les investisseurs n’ont pas été effarouchés par cette dégradation des prévisions: les marchés américains ont clôturé dans le vert. Ils ont vraisemblablement été rassurés de ne pas être confrontés à une décision inattendue et par le maintien de l’estimation du nombre de baisses de taux qui devraient intervenir dans l’année (pour un demi-point de pourcentage au total).”La Fed avait clairement indiqué qu’elle préférait attendre avant d’agir”, a réagi l’économiste Matt Colyar, de Moody’s Analytics, auprès de l’AFP.”L’environnement économique au sens large a changé, principalement du fait des politiques chaotiques décidées à Washington”, a-t-il ajouté.- “Effet transitoire” -Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, les entreprises ont subi de nouvelles taxes sur les importations.Les consommateurs ont commencé à surveiller leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que le pays puisse sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Trump.Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.Pour le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett, “le président Powell a clairement indiqué que s’il y avait un effet tarifaire, il serait transitoire”.”Le 2 avril, vous saurez clairement ce qui sera soumis à des droits de douane et ce qui ne le sera pas”, a-t-il ajouté, en référence à la date à laquelle M. Trump a fait part de son intention d’imposer des taxes de rétorsion aux partenaires commerciaux des États-Unis.Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).Les spécialistes anticipent désormais un regain d’inflation — ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner —, en même temps qu’un refroidissement de l’économie — ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.Jerome Powell a observé mercredi que la probabilité d’une récession aux Etats-Unis avait augmenté aux yeux des analystes, sans qu’elle soit “élevée”. Il a aussi rappelé que la Fed ne faisait pas “ce type de prévision”.”Les membres du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) sont des gens comme les autres”, ironisent dans une note les analystes de High Frequency Economics, “ils ne savent pas plus que nous quelles seront les prochaines initiatives du gouvernement Trump”.

Israël intensifie ses opérations à Gaza, lance un “dernier avertissement”

Israël a annoncé mercredi une intensification de ses opérations militaires dans la bande de Gaza, parlant d’un “dernier avertissement” aux habitants du territoire palestinien si le Hamas ne libère pas les otages. La Défense civile du territoire a fait état mercredi soir d’au moins 470 morts depuis la reprise des bombardements massifs, dans la nuit de lundi à mardi. Fuyant les tirs israéliens dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, des familles, plusieurs fois déplacées pendant la guerre ont repris le chemin de l’exode. Le Hamas a accusé Israël de chercher à “torpiller” l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après quinze mois de guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Alors que les craintes d’une reprise de la guerre s’amplifient, le mouvement palestinien a affirmé rester ouvert aux négociations indirectes avec Israël sur les modalités de la poursuite de l’accord de trêve, en réitérant des exigences déjà rejetées par le gouvernement israélien.Fort du soutien de l’allié américain, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a affirmé que la reprise des opérations militaires à Gaza était “indispensable” pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.- Un employé de l’ONU tué -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé aux Gazaouis un “dernier avertissement” exigeant qu’ils libèrent les otages et se “débarrassent” du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.”Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d’une envergure jamais vue jusqu’à présent”, a-t-il dit dans une vidéo.Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Et Benjamin Netanyahu a prévenu que toute négociation pour leur libération se déroulerait désormais “sous le feu”.L’armée a en outre mené mercredi de nouvelles frappes aériennes, qui ont coûté la vie à 14 membres d’une même famille à Beit Lahia dans le nord de Gaza, selon la Défense civile. Au moins 13 Palestiniens ont péri dans des frappes ailleurs dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé.Les Affaires étrangères israéliennes ont annoncé pour leur part enquêter sur “les circonstances” de la mort d’un employé bulgare de l’ONU à Deir al-Balah dans le centre de Gaza.Le Hamas a accusé l’armée israélienne qui a démenti.Le Bureau de l’ONU pour les services d’appui au projet (Unops) a annoncé la mort “d’un collègue tué dans un local de l’Unops à Deir al-Balah. Un engin explosif a été largué ou tiré sur (le bâtiment) et a explosé à l’intérieur.” Cinq autres employés ont été blessés selon l’ONU.Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé une “enquête complète”. Le ministre des Affaires étrangères britannique David Lammy a pour sa part réclamé “une enquête transparente”. “Je suis consterné par le fait qu’un bâtiment de l’ONU à Gaza ait été touché ce matin. (…) Cet incident doit faire l’objet d’une enquête transparente et les responsables devront rendre des comptes. L’ONU et les travailleurs humanitaires doivent être protégés”, a-t-il écrit sur le réseaux X.Comme la veille, dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants ont fui plus au sud au milieu des décombres, à pied ou entassés dans des charrettes tirées par des ânes, emportant matelas de mousse, bassines en plastique ou tentes.- Manifestation anti-Netanyahu -Mardi, Israël a lancé sur Gaza ses frappes les plus meurtrières depuis l’entrée en vigueur de l’accord de trêve le 19 janvier, et M. Netanyahu a averti qu’elles n’étaient “que le début”.Mais M. Netanyahu est sous pression aussi en Israël.A Jérusalem, des milliers de personnes ont manifesté en l’accusant de poursuivre la guerre au mépris du sort des otages.”Nous avons tous été pris en otage par un gouvernement sanguinaire”, ont scandé certains manifestants, d’autres appelant à la démission du Premier ministre.Même si le Hamas a affirmé ne pas “refermer la porte des négociations”, il a réitéré ses exigences de commencer la seconde phase des négociations prévues par l’accord de trêve.La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit morts, et la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Depuis, les négociations menées par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, n’ont pas progressé.- Désaccords -Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide humanitaire et la libération des derniers otages.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation” de Gaza et le départ du Hamas.Comme moyens de pression, Israël a déjà bloqué l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et coupé l’électricité dans ce territoire pauvre où s’entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. 

Israël intensifie ses opérations à Gaza, lance un “dernier avertissement”

Israël a annoncé mercredi une intensification de ses opérations militaires dans la bande de Gaza, parlant d’un “dernier avertissement” aux habitants du territoire palestinien si le Hamas ne libère pas les otages. La Défense civile du territoire a fait état mercredi soir d’au moins 470 morts depuis la reprise des bombardements massifs, dans la nuit de lundi à mardi. Fuyant les tirs israéliens dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, des familles, plusieurs fois déplacées pendant la guerre ont repris le chemin de l’exode. Le Hamas a accusé Israël de chercher à “torpiller” l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après quinze mois de guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Alors que les craintes d’une reprise de la guerre s’amplifient, le mouvement palestinien a affirmé rester ouvert aux négociations indirectes avec Israël sur les modalités de la poursuite de l’accord de trêve, en réitérant des exigences déjà rejetées par le gouvernement israélien.Fort du soutien de l’allié américain, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a affirmé que la reprise des opérations militaires à Gaza était “indispensable” pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.- Un employé de l’ONU tué -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé aux Gazaouis un “dernier avertissement” exigeant qu’ils libèrent les otages et se “débarrassent” du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.”Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d’une envergure jamais vue jusqu’à présent”, a-t-il dit dans une vidéo.Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Et Benjamin Netanyahu a prévenu que toute négociation pour leur libération se déroulerait désormais “sous le feu”.L’armée a en outre mené mercredi de nouvelles frappes aériennes, qui ont coûté la vie à 14 membres d’une même famille à Beit Lahia dans le nord de Gaza, selon la Défense civile. Au moins 13 Palestiniens ont péri dans des frappes ailleurs dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé.Les Affaires étrangères israéliennes ont annoncé pour leur part enquêter sur “les circonstances” de la mort d’un employé bulgare de l’ONU à Deir al-Balah dans le centre de Gaza.Le Hamas a accusé l’armée israélienne qui a démenti.Le Bureau de l’ONU pour les services d’appui au projet (Unops) a annoncé la mort “d’un collègue tué dans un local de l’Unops à Deir al-Balah. Un engin explosif a été largué ou tiré sur (le bâtiment) et a explosé à l’intérieur.” Cinq autres employés ont été blessés selon l’ONU.Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé une “enquête complète”. Le ministre des Affaires étrangères britannique David Lammy a pour sa part réclamé “une enquête transparente”. “Je suis consterné par le fait qu’un bâtiment de l’ONU à Gaza ait été touché ce matin. (…) Cet incident doit faire l’objet d’une enquête transparente et les responsables devront rendre des comptes. L’ONU et les travailleurs humanitaires doivent être protégés”, a-t-il écrit sur le réseaux X.Comme la veille, dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants ont fui plus au sud au milieu des décombres, à pied ou entassés dans des charrettes tirées par des ânes, emportant matelas de mousse, bassines en plastique ou tentes.- Manifestation anti-Netanyahu -Mardi, Israël a lancé sur Gaza ses frappes les plus meurtrières depuis l’entrée en vigueur de l’accord de trêve le 19 janvier, et M. Netanyahu a averti qu’elles n’étaient “que le début”.Mais M. Netanyahu est sous pression aussi en Israël.A Jérusalem, des milliers de personnes ont manifesté en l’accusant de poursuivre la guerre au mépris du sort des otages.”Nous avons tous été pris en otage par un gouvernement sanguinaire”, ont scandé certains manifestants, d’autres appelant à la démission du Premier ministre.Même si le Hamas a affirmé ne pas “refermer la porte des négociations”, il a réitéré ses exigences de commencer la seconde phase des négociations prévues par l’accord de trêve.La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit morts, et la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Depuis, les négociations menées par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, n’ont pas progressé.- Désaccords -Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide humanitaire et la libération des derniers otages.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation” de Gaza et le départ du Hamas.Comme moyens de pression, Israël a déjà bloqué l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et coupé l’électricité dans ce territoire pauvre où s’entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens. 

20 months in prison for US man over China repatriation plot

A New York businessman was sentenced to 20 months in prison on Wednesday for his role in a plot to force a US resident to return to China.Quanzhong An, 58, was one of seven people charged in October 2022 for involvement in a Chinese government repatriation scheme known as “Operation Fox Hunt.”An, who pleaded guilty in May of last year to acting as an illegal agent of the Chinese government, was the leader of the multi-year campaign, according to the Justice Department.Judge Kiyo Matsumoto sentenced him to 20 months in prison and a financial penalty of $5 million, including $1.3 million in restitution to the US resident targeted in the repatriation plot.The US resident who was the victim of threats, harassment and intimidation by An and others has not been identified.According to the Justice Department, Operation Fox Hunt involves extra-judicial repatriation squads that clandestinely attempt to force expatriates to return to China.Beijing has defended the operation as part of an anti-corruption campaign and said its law enforcement agencies follow international laws when abroad.Chinese Foreign Ministry spokesman Wang Wenbin said at the time of the October 2022 indictment that Beijing was “fighting crimes, repatriating fugitives and recovering illegal proceeds.”

Trump’s US government erases minorities from websites, policies

From erasing the stories of Navajo “code talkers” on the Pentagon website to demolishing a “Black Lives Matter” mural in Washington, President Donald Trump’s assault on diversity across the United States government is dismantling decades of racial justice programs.Delivering on a campaign promise, the Republican billionaire made it one of his first acts in office to terminate all federal government diversity, equity and inclusion (DEI) programs, which he said led to “illegal and immoral discrimination.”The crackdown on DEI initiatives at the Pentagon has been broad, ranging from a ban on recruiting transgender troops — a move stayed by a court this week — to removing vast troves of documents and images from its website.Earlier this month, Civil War historian Kevin M. Levin reported that Arlington National Cemetery had begun to wipe its website of the histories of Black, Hispanic and women war veterans. “It’s a sad day when our own military is forced to turn its back on sharing the stories of the brave men and women, who have served this country with honor,” Levin wrote on his Substack.”This insanity must stop.”- ‘Woke cultural Marxism’ -References to war heroes, military firsts, and even notable African Americans were among the swathe of images and articles marked for deletion, according to a database obtained by the Associated Press.Among the more than 26,000 items marked to be removed were references to the Enola Gay, the US aircraft that dropped the first atomic bomb on Hiroshima, Japan, in 1945 — apparently because the plane’s name triggered a digital search for word associated with LGBT inclusion.   Other content removed by the Pentagon included stories on the Tuskegee Airmen, who were the first African American military aviators, and baseball legend and veteran Jackie Robinson. Responding to a question on those and other removals, the Pentagon on Wednesday said it saluted the individuals, but refused to see “them through the prism of immutable characteristics.””(DEI) is a form of Woke cultural Marxism that Divides the force, Erodes unit cohesion and Interferes with the services’ core warfighting mission,” said Pentagon Press Secretary John Ullyot.He added that in “rare cases” that content was removed that should not have been, it would be restored — as was the case with the articles on Robinson and on Navajo “code talkers” — but defiantly stood by the purge as a whole. – ‘Erase history’ -Not everyone has been convinced by the Pentagon’s explanations around the purge.Descendants of the Native Americans who played a vital role for US forces in World War II said they had been shocked to discover their ancestors’ heroic contributions had been effectively deleted from the public record.”I definitely see it as an attempt to erase the history of people of color in general,” said Zonnie Gorman, daughter of military veteran Carl Gorman. Carl Gorman was one of the young Navajo “code talkers” recruited by the US Navy in 1942 to test the use of their Indigenous language, whose complex structure made it an almost impossible-to-crack wartime code.Several web pages detailing the role of the group, whose contribution was key to the United States’ victories in the Pacific between 1942 and 1945 in battles such as Iwo Jima, recently disappeared from the Pentagon’s site.For Gorman, a historian, the action was an insult.”From the very beginning, we are very invisible in this country, and so to have a story that was so well recognized for us as Indigenous people, that felt good,” she told AFP.”And then this is like a slap in the face.”- Chilling effect -The US president’s move to end DEI programs has also affected more than just the federal government.Since he won last year’s election, several major US corporations — including Google, Meta, Amazon and McDonalds — have either entirely scrapped or dramatically scaled back their DEI programs. According to the New York Times, the number of companies on the S&P 500 that used the words “diversity, equity and inclusion” in company filings had fallen nearly 60 percent compared to 2024.The American Civil Liberties Union says Trump’s policies have taken a “‘shock and awe’ approach that upends longstanding, bipartisan federal policy meant to open doors that had been unfairly closed.”US federal anti-discrimination programs were born of the 1960s civil rights struggle, mainly led by Black Americans, for equality and justice after hundreds of years of slavery, whose abolition in 1865 saw other institutional forms of racism enforced.Today, Black Americans and other minorities continue to disproportionately face police violence, incarceration, poverty, homelessness and hate crimes, according to official data.

Trump advances another LNG project, drawing environmentalist ire

President Donald Trump’s administration advanced another major US natural gas export project on Wednesday, handing oil companies a win the same day as a White House meeting with industry executives.The Energy Department approved an export authorization for the Venture Global CP2 liquefied natural gas (LNG) export project in Cameron Parish, Louisiana, drawing praise from business groups and withering criticism from environmentalists.The project is the fifth major LNG export venture progressed since Trump returned to the White House, the Department of Energy said in a news release.Energy Secretary Chris Wright touted the project following the late-afternoon White House meeting, which included the CEOs of ExxonMobil, Chevron and other oil giants, according to US media.”We want to bring low cost, affordable, reliable, secure energy to Americans and our allies around the world,” said Wright, who slammed former president Joe Biden’s administration for suspending LNG expansions over environmental concerns.The White House meeting comes as uncertainty around Trump’s trade tariffs and threats stokes concerns about the economy slowing.The oil industry has kept a muted public stance on Trump’s myriad tariff actions, while privately expressing misgivings about the policy.Wright and Interior Secretary Doug Burgum told reporters that dialogue on tariffs was “ongoing,” while downplaying the chances that there will be a significant economic impact.Burgum and Wright said they were committed to streamlining permitting of new petroleum projects, addressing the industry’s criticism about lengthy delays due to protests from environmental groups.Environmentalists have attacked projects like the CP2 LNG venture because of the increased pollution affecting communities near such industrial sites, while slamming LNG as exacerbating climate change.”The Trump administration’s conditional approval of CP2 illustrates everything that’s wrong with Trump’s fossil fuel agenda,” said Allie Rosenbluth, US campaign manager for Oil Change International.”It comes on the same day as Trump welcomes oil and gas industry donors to the White House to brag about the favors he’s done them -– clear evidence of who this administration actually serves.”Mahyar Sorour of the Sierra Club called the latest LNG project approval “a disaster for local communities devastated by pollution, American consumers who will face higher costs, and the global climate crisis that will be supercharged by the project’s emissions.”

Bayrou ravive l’opposition des socialistes pourtant gages de sa survie politique

François Bayrou fragilisé ? Le Premier ministre, déjà bousculé par les désaccords à répétition de ses ministres, voit s’effilocher le conclave sur les retraites, ravivant l’opposition des socialistes sur lesquels il compte pour durer à Matignon.Grand défenseur de la “démocratie sociale”, François Bayrou avait proposé aux partenaires sociaux de rediscuter “sans aucun totem” ni “tabou” de la réforme contestée des retraites, obtenant en contrepartie, avec plusieurs autres concessions à la clé, que les socialistes ne le censurent pas sur le budget.Or il s’est depuis mêlé des discussions, réclamant un retour à l’équilibre, fermant la porte à la retraite à 62 ans, et provoquant le départ de plusieurs participants, dont la CGT mercredi soir. Si la CFDT entend rester à la table des négociations, elle considère que le Premier ministre a “rompu le contrat”, et va “s’affranchir” de la lettre de mission.En parallèle, le ton est monté au sein de la gauche, qui accuse François Bayrou de “trahison”.Le Premier ministre “commet une erreur” s’il pense que les socialistes ne peuvent plus le censurer, mais ceux-ci attendront de voir l’issue du conclave, a prévenu mardi le premier secrétaire du PS Olivier Faure. “Nous avons sanctuarisé le budget, nous n’avons pas sanctuarisé la place de François Bayrou”, a-t-il dit.- “Sirènes” -Le Premier ministre “a baladé les Français”, “la représentation nationale” et les partenaires sociaux, tonne Benjamin Lucas, porte-parole du groupe écologiste demandant que “l’abrogation” de la réforme soit examinée par les députés, alors que François Bayrou a promis de porter au Parlement tout accord, même partiel, des partenaires sociaux.Signe que M. Bayrou évolue en terrain glissant, un sondage Elabe pour BFMTV indique mercredi que la moitié des personnes interrogées souhaitent voir le gouvernement renversé sur le sujet des retraites, en hausse de neuf points par rapport à janvier.Les socialistes “se sont laissé rouler dans la farine”, a raillé Jean-Luc Mélenchon en marge d’une réunion publique à Brest. “Est-ce qu’il y a une seule personne qui croyait dans ce pays qu’un gouvernement de droite allait décider de ramener la retraite à 62 ans ?”, a ajouté le leader de La France insoumise (LFI), certain que les socialistes “vont finir par changer d’avis” et “renverser le gouvernement”.Selon une source au groupe, les députés LFI ont contacté les groupes écologiste et communiste pour proposer une motion de censure spontanée contre François Bayrou. Une prise de contact que n’avaient confirmé ni les parlementaires écologistes ni les communistes mercredi soir, sollicités par l’AFP.Les socialistes avaient de leur côté peu goûté la charge lancée contre eux par le Premier ministre lors de l’examen de leur propre motion de censure spontanée, contre sa sortie sur la “submersion migratoire”.Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS, l’a accusé mercredi de dériver “vers l’extrême droite du centre” et de “céder aux sirènes” de ses ministres très droitiers Bruno Retailleau (Intérieur) et Gérald Darmanin (Justice).Ces deux poids-lourds ont mis chacun leur démission dans la balance pour peser dans les arbitrages sur l’Algérie ou le voile islamique, sur fond de désaccords avec leurs collègues. Ce qui leur a valu mardi un rappel à l’ordre, M. Bayrou les appelant à la “solidarité”.- “Lui tout seul” -“On est dans un jeu de postures lié à la présidentielle”, et “aux jeux internes aux partis politiques”, analyse un conseiller ministériel, avec Bruno Retailleau en campagne pour la présidence des Républicains et Olivier Faure en préparation de son congrès.Le Premier ministre veut aussi “rassurer sur sa droite”, selon la même source, après que le président d’Horizons Edouard Philippe a jugé “hors sol” le conclave sur les retraites dans le contexte international.Mais sans le soutien des socialistes, et en l’absence de majorité, François Bayrou risque de se retrouver à la merci du Rassemblement national, comme son prédécesseur Michel Barnier.”Nous verrons si nous votons une motion de censure si cela va dans l’intérêt des Français. Si nous héritons ensuite d’un Bayrou bis ou Bayrou fils, la censure n’aura pas d’intérêt”, a estimé mercredi Sébastien Chenu, vice-président du RN.Un ancien député MoDem observe lui que si les socialistes “ne sont pas contents” de la manière dont évolue le conclave, “ils ne sont pas vindicatifs”. Il ne les voit donc pas censurer une nouvelle fois le gouvernement “au vu du contexte” géopolitique.François Bayrou dit “ce que tout le monde pense tout bas”, décrypte un cacique du camp présidentiel pour qui “jamais personne n’a pensé qu’on puisse revenir aux 62 ans” compte tenu des déficits. “Quel est donc l’intérêt de censurer le gouvernement aujourd’hui ?” se demande-t-il.