Argentine: feu vert du Parlement pour un accord avec le FMI, la rue mobilisée

Le Parlement argentin a voté mercredi le feu vert au gouvernement de l’ultralibéral Javier Milei pour finaliser avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau prêt crucial pour éviter la banqueroute du pays, avec en arrière-plan une manifestation contre l’austérité ayant rassemblé des milliers de personnes.La Chambre des députés a approuvé par une majorité relativement confortable (129 pour, 108 contre) le décret autorisant le gouvernement à finaliser un prêt sur 10 ans, au montant encore inconnu. Il devrait apporter un ballon d’oxygène pour l’Argentine, troisième économie d’Amérique latine, toujours en train de rembourser une dette de 44 milliards de dollars au Fonds, legs d’un prêt de 2018.Au moment où les députés votaient le “décret FMI”, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à l’extérieur du Parlement, en soutien aux retraités au pouvoir d’achat rogné depuis des années – d’abord par l’inflation, et depuis un an par l’austérité budgétaire.La manifestation a été beaucoup plus suivie, mais aussi moins violente que le mercredi précédent.La semaine passée, des heurts, les plus violents en 15 mois de présidence Milei, avaient fait 45 blessés – 20 policiers et 25 civils – et donné lieu à plus de 120 interpellations.Ce mercredi, de nombreuses pancartes réclamaient justice pour un photographe blessé à la tête lors de la marche précédente et la démission de la ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, qui a refusé d’ouvrir une enquête.-“Ils nous ont tout pris”-A la tombée de la nuit, quelques incidents ont été signalés. Une poignée de manifestants a frappé des barrières et jeté des pierres sur la police devant le Parlement argentin. Deux policiers ont été évacués en ambulance, l’un touché par un feu d’artifice et l’autre pris d’un malaise.Un spectaculaire dispositif de sécurité avait été mis en place dès le matin, avec plus de 2.000 membres des forces de l’ordre déployées, plusieurs axes menant au Parlement coupés à la circulation et des contrôles à l’entrée à la capitale.Plusieurs syndicats, organisations sociales, mouvements de gauche radicale avec pignon sur rue étaient en première ligne. Mais les supporters de football, mobilisés il y a sept jours, étaient cette fois peu visibles.Les retraités, eux, étaient bien là. “Je suis venu parce qu’ils réduisent nos pensions, c’est pas possible: ils nous ont pris les (aides aux) médicaments, ils nous ont tout pris !”, s’est indigné auprès de l’AFP Guillermo Benitez, peintre retraité de 75 ans. Mais “je viens pacifiquement, je ne viens pas pour insulter la police ou quoi que ce soit”.FMI et Argentine ont ouvert en novembre des discussions en vue d’un nouveau programme d’aide, le précédent conclu en mars 2022 par le gouvernement d’alors (centre-gauche) d’Alberto Fernandez s’achevant fin 2024.Ce programme, dit de “facilités élargies de paiement”, comme celui à venir, vise à refinancer la dette de l’Argentine, pour l’aider à rembourser un prêt record octroyé en 2018 par le FMI au gouvernement (libéral) de Mauricio Macri (2015-2019).Le gouvernement a évoqué l’objectif d’un accord finalisé d’ici un mois et demi.- Prêt pour “exterminer” l’inflation ? -L’étape du Parlement était cruciale pour l’exécutif, puisqu’il a techniquement besoin de son feu vert pour engager le pays dans un nouvel endettement, mais délicate, étant donné que le petit parti libertarien de Javier Milei y est très minoritaire, et contraint à des alliances de circonstances.Un nouvel accord avec le FMI, avec injection d’argent frais, est considéré comme vital par le gouvernement pour reconstituer les réserves de change, pour la stabilité monétaire, et pour “exterminer l’inflation”, selon les mots de Milei.”Chaque fois qu’il y a un accord (de prêt) avec le FMI, pour nous ça empire”, redoute pourtant Rodolfo Celayeta, manifestant de 73 ans.En 15 mois de présidence, l’économiste “anarcho-capitaliste”, comme Javier Milei se décrit, a rééquilibré les comptes publics au prix d’une drastique politique d’austérité budgétaire, et d’un fort coût social.Mais il a réussi à ramener l’inflation galopante des dernières années, de 211% à la fin 2023 sur un an à 66% actuellement.Le président a salué le vote des députés, qui envoie “un message à nos créanciers (…): la lutte contre l’inflation est politique d’Etat dans notre pays”.

Argentine: feu vert du Parlement pour un accord avec le FMI, la rue mobilisée

Le Parlement argentin a voté mercredi le feu vert au gouvernement de l’ultralibéral Javier Milei pour finaliser avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau prêt crucial pour éviter la banqueroute du pays, avec en arrière-plan une manifestation contre l’austérité ayant rassemblé des milliers de personnes.La Chambre des députés a approuvé par une majorité relativement confortable (129 pour, 108 contre) le décret autorisant le gouvernement à finaliser un prêt sur 10 ans, au montant encore inconnu. Il devrait apporter un ballon d’oxygène pour l’Argentine, troisième économie d’Amérique latine, toujours en train de rembourser une dette de 44 milliards de dollars au Fonds, legs d’un prêt de 2018.Au moment où les députés votaient le “décret FMI”, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à l’extérieur du Parlement, en soutien aux retraités au pouvoir d’achat rogné depuis des années – d’abord par l’inflation, et depuis un an par l’austérité budgétaire.La manifestation a été beaucoup plus suivie, mais aussi moins violente que le mercredi précédent.La semaine passée, des heurts, les plus violents en 15 mois de présidence Milei, avaient fait 45 blessés – 20 policiers et 25 civils – et donné lieu à plus de 120 interpellations.Ce mercredi, de nombreuses pancartes réclamaient justice pour un photographe blessé à la tête lors de la marche précédente et la démission de la ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, qui a refusé d’ouvrir une enquête.-“Ils nous ont tout pris”-A la tombée de la nuit, quelques incidents ont été signalés. Une poignée de manifestants a frappé des barrières et jeté des pierres sur la police devant le Parlement argentin. Deux policiers ont été évacués en ambulance, l’un touché par un feu d’artifice et l’autre pris d’un malaise.Un spectaculaire dispositif de sécurité avait été mis en place dès le matin, avec plus de 2.000 membres des forces de l’ordre déployées, plusieurs axes menant au Parlement coupés à la circulation et des contrôles à l’entrée à la capitale.Plusieurs syndicats, organisations sociales, mouvements de gauche radicale avec pignon sur rue étaient en première ligne. Mais les supporters de football, mobilisés il y a sept jours, étaient cette fois peu visibles.Les retraités, eux, étaient bien là. “Je suis venu parce qu’ils réduisent nos pensions, c’est pas possible: ils nous ont pris les (aides aux) médicaments, ils nous ont tout pris !”, s’est indigné auprès de l’AFP Guillermo Benitez, peintre retraité de 75 ans. Mais “je viens pacifiquement, je ne viens pas pour insulter la police ou quoi que ce soit”.FMI et Argentine ont ouvert en novembre des discussions en vue d’un nouveau programme d’aide, le précédent conclu en mars 2022 par le gouvernement d’alors (centre-gauche) d’Alberto Fernandez s’achevant fin 2024.Ce programme, dit de “facilités élargies de paiement”, comme celui à venir, vise à refinancer la dette de l’Argentine, pour l’aider à rembourser un prêt record octroyé en 2018 par le FMI au gouvernement (libéral) de Mauricio Macri (2015-2019).Le gouvernement a évoqué l’objectif d’un accord finalisé d’ici un mois et demi.- Prêt pour “exterminer” l’inflation ? -L’étape du Parlement était cruciale pour l’exécutif, puisqu’il a techniquement besoin de son feu vert pour engager le pays dans un nouvel endettement, mais délicate, étant donné que le petit parti libertarien de Javier Milei y est très minoritaire, et contraint à des alliances de circonstances.Un nouvel accord avec le FMI, avec injection d’argent frais, est considéré comme vital par le gouvernement pour reconstituer les réserves de change, pour la stabilité monétaire, et pour “exterminer l’inflation”, selon les mots de Milei.”Chaque fois qu’il y a un accord (de prêt) avec le FMI, pour nous ça empire”, redoute pourtant Rodolfo Celayeta, manifestant de 73 ans.En 15 mois de présidence, l’économiste “anarcho-capitaliste”, comme Javier Milei se décrit, a rééquilibré les comptes publics au prix d’une drastique politique d’austérité budgétaire, et d’un fort coût social.Mais il a réussi à ramener l’inflation galopante des dernières années, de 211% à la fin 2023 sur un an à 66% actuellement.Le président a salué le vote des députés, qui envoie “un message à nos créanciers (…): la lutte contre l’inflation est politique d’Etat dans notre pays”.

Nvidia chief confident chip maker can weather US tariffs

Nvidia boss Jensen Huang expressed confidence Wednesday that the artificial intelligence (AI) chip giant can handle US President Donald Trump’s trade war.”We have a really agile network of suppliers; they are not just in Taiwan or Mexico or Vietnam,” Huang said while meeting with journalists at Nvidia’s annual developers conference in San Jose, California.”If we add onshore manufacturing by the end of this year, we should be quite good.”Nvidia is not expecting tariffs to significantly affect its financial performance in the short term, according to Huang.He noted that the tariff situation is evolving, and that what it does to Nvidia costs will depend on which countries are targeted by Trump.Trump has threatened to slap extra tariffs on imports of computer chips to the United States, which will heap pressure on Nvidia’s business, which depends on imported components mainly from Taiwan.Since returning to power in January, Trump has imposed tariffs on Washington’s three main trading partners, Mexico, Canada, and China.Trump has talked of imposing “reciprocal tariffs” against other countries in early April, creating uncertainty for businesses and financial markets.The White House recently put out a release saying Trump is intent on making the US a “manufacturing superpower,” ramping up pressure to shift production back to this country.However, chip fabrication facilities can take years to build.Since its founding in 1993, Nvidia has specialized in graphics processing units (GPUs) coveted by video game enthusiasts.GPUs are also ideally suited for AI and the rise of that technology has catapulted the Silicon Valley-based chip maker into the spotlight.”We’re not making chips anymore; those were the good old days,” Huang quipped. “What we do now is build AI infrastructure.”High-end versions of Nvidia’s chips face US export restrictions to the major market of China, part of Washington’s efforts to slow its Asian adversary’s advancement in the strategic technology.Asked about this, Huang replied that his company is not alone in needing to respect each country’s laws.

Nvidia chief confident chip maker can weather US tariffs

Nvidia boss Jensen Huang expressed confidence Wednesday that the artificial intelligence (AI) chip giant can handle US President Donald Trump’s trade war.”We have a really agile network of suppliers; they are not just in Taiwan or Mexico or Vietnam,” Huang said while meeting with journalists at Nvidia’s annual developers conference in San Jose, California.”If we add onshore manufacturing by the end of this year, we should be quite good.”Nvidia is not expecting tariffs to significantly affect its financial performance in the short term, according to Huang.He noted that the tariff situation is evolving, and that what it does to Nvidia costs will depend on which countries are targeted by Trump.Trump has threatened to slap extra tariffs on imports of computer chips to the United States, which will heap pressure on Nvidia’s business, which depends on imported components mainly from Taiwan.Since returning to power in January, Trump has imposed tariffs on Washington’s three main trading partners, Mexico, Canada, and China.Trump has talked of imposing “reciprocal tariffs” against other countries in early April, creating uncertainty for businesses and financial markets.The White House recently put out a release saying Trump is intent on making the US a “manufacturing superpower,” ramping up pressure to shift production back to this country.However, chip fabrication facilities can take years to build.Since its founding in 1993, Nvidia has specialized in graphics processing units (GPUs) coveted by video game enthusiasts.GPUs are also ideally suited for AI and the rise of that technology has catapulted the Silicon Valley-based chip maker into the spotlight.”We’re not making chips anymore; those were the good old days,” Huang quipped. “What we do now is build AI infrastructure.”High-end versions of Nvidia’s chips face US export restrictions to the major market of China, part of Washington’s efforts to slow its Asian adversary’s advancement in the strategic technology.Asked about this, Huang replied that his company is not alone in needing to respect each country’s laws.

Narcotrafic: l’Assemblée approuve la création d’un nouveau régime carcéral

Les députés ont approuvé mercredi dans l’hémicycle l’une des mesures les plus décriées du texte visant à lutter contre le narcotrafic, qui prévoit la création d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les plus gros trafiquants.Portée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, et adoptée avec les voix du camp gouvernemental, de l’alliance RN-ciottistes et des indépendants de Liot, la mesure est inspirée du modèle italien de lutte contre la mafia.La députée PS Colette Capdevielle a au contraire relayé les craintes de l’Association française des magistrats instructeurs, inquiète d’une concentration au même endroit de délinquants disposant de “moyens financiers quasi illimités pour organiser des évasions”.Le texte prévoit de créer des quartiers de haute sécurité, dans lesquels seraient affectées les personnes issues de la criminalité organisée les plus dangereuses, sur décision du garde des Sceaux, et après avis du juge de l’application des peines pour une personne condamnée. Un magistrat instructeur pourra aussi s’y opposer pour une personne prévenue.Initialement fixée à quatre ans renouvelable, la durée d’affectation à ces quartiers a été ramenée à deux ans renouvelable, par amendements, après avis du Conseil d’Etat.M. Darmanin s’était engagé à saisir la juridiction, qui a recommandé plusieurs aménagements pour remédier aux “risques d’inconstitutionnalité et d’inconventionnalité”.Sur ses suggestions, les députés ont aussi adopté un amendement pour mieux cibler les personnes susceptibles d’être affectées dans ces quartiers, visant celles pour qui il est jugé nécessaire de “rompre le lien avec les réseaux de la criminalité et de la délinquance organisées”.”Cela concerne entre 600 et 900 personnes”, a affirmé M. Darmanin.Le régime est particulièrement “difficile”, de l’aveu même de M. Darmanin, et prévoit des fouilles intégrales systématiques en cas de contact physique sans surveillance constante d’un agent. Les administrations auront toutefois une latitude pour adapter le principe, par exemple en fonction de l’âge ou de la santé du détenu.- “Dignité humaine” -Le texte prévoit aussi le recours à des parloirs hygiaphones ou encore une interdiction d’accès aux unités de vie familiale et parloirs familiaux.Les visites doivent se dérouler dans un parloir avec “dispositif de séparation”, sauf exceptions comme les visites d’enfants mineurs de 16 ans (entre 16 et 18 ans l’administration pourra choisir de l’imposer). Une restriction de l’accès au téléphone est également prévue.Des amendements ont exclu les entretiens avec les avocats du champ de ces deux restrictions. Mais une proposition du président macroniste de la commission des Lois Florent Boudié a été critiquée à gauche. Elle prévoit que le détenu ou l’avocat puissent demander un parloir avec séparation. Ceci dans l’idée d’éviter au détenu une fouille intégrale après l’entretien, selon M. Boudié. Mais cela fait peser une “suspicion” sur les “avocats”, a critiqué Eléonore Caroit, membre du même groupe.L’Assemblée a aussi exclu du nouveau régime carcéral les détenus bénéficiant ou obtenant le statut de repenti en collaborant avec la justice. “Si vous parlez, vous ne serez pas dans ce régime de détention très stricte”, a assumé Gérald Darmanin, soutenant la mesure.”Est-ce qu’on va placer des personnes suspectes dans ces régimes afin d’obtenir des aveux?”, a pointé Arthur Delaporte (PS).Plus généralement la gauche, et l’ex-président macroniste de la commission des Lois Sacha Houlié (désormais député non-inscrit), se sont élevés contre un régime rappelant par trop les “quartiers de haute sécurité” abandonnés en 1982 par le ministre de la Justice de l’époque, Robert Badinter.Pouria Amirshahi (écologiste) a fustigé un régime qui “contrevient à tous les principes essentiels de la dignité humaine”.Les débats sur ce texte issu du Sénat se poursuivront jeudi à l’Assemblée.

Narcotrafic: l’Assemblée approuve la création d’un nouveau régime carcéral

Les députés ont approuvé mercredi dans l’hémicycle l’une des mesures les plus décriées du texte visant à lutter contre le narcotrafic, qui prévoit la création d’un nouveau régime carcéral d’isolement pour les plus gros trafiquants.Portée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, et adoptée avec les voix du camp gouvernemental, de l’alliance RN-ciottistes et des indépendants de Liot, la mesure est inspirée du modèle italien de lutte contre la mafia.La députée PS Colette Capdevielle a au contraire relayé les craintes de l’Association française des magistrats instructeurs, inquiète d’une concentration au même endroit de délinquants disposant de “moyens financiers quasi illimités pour organiser des évasions”.Le texte prévoit de créer des quartiers de haute sécurité, dans lesquels seraient affectées les personnes issues de la criminalité organisée les plus dangereuses, sur décision du garde des Sceaux, et après avis du juge de l’application des peines pour une personne condamnée. Un magistrat instructeur pourra aussi s’y opposer pour une personne prévenue.Initialement fixée à quatre ans renouvelable, la durée d’affectation à ces quartiers a été ramenée à deux ans renouvelable, par amendements, après avis du Conseil d’Etat.M. Darmanin s’était engagé à saisir la juridiction, qui a recommandé plusieurs aménagements pour remédier aux “risques d’inconstitutionnalité et d’inconventionnalité”.Sur ses suggestions, les députés ont aussi adopté un amendement pour mieux cibler les personnes susceptibles d’être affectées dans ces quartiers, visant celles pour qui il est jugé nécessaire de “rompre le lien avec les réseaux de la criminalité et de la délinquance organisées”.”Cela concerne entre 600 et 900 personnes”, a affirmé M. Darmanin.Le régime est particulièrement “difficile”, de l’aveu même de M. Darmanin, et prévoit des fouilles intégrales systématiques en cas de contact physique sans surveillance constante d’un agent. Les administrations auront toutefois une latitude pour adapter le principe, par exemple en fonction de l’âge ou de la santé du détenu.- “Dignité humaine” -Le texte prévoit aussi le recours à des parloirs hygiaphones ou encore une interdiction d’accès aux unités de vie familiale et parloirs familiaux.Les visites doivent se dérouler dans un parloir avec “dispositif de séparation”, sauf exceptions comme les visites d’enfants mineurs de 16 ans (entre 16 et 18 ans l’administration pourra choisir de l’imposer). Une restriction de l’accès au téléphone est également prévue.Des amendements ont exclu les entretiens avec les avocats du champ de ces deux restrictions. Mais une proposition du président macroniste de la commission des Lois Florent Boudié a été critiquée à gauche. Elle prévoit que le détenu ou l’avocat puissent demander un parloir avec séparation. Ceci dans l’idée d’éviter au détenu une fouille intégrale après l’entretien, selon M. Boudié. Mais cela fait peser une “suspicion” sur les “avocats”, a critiqué Eléonore Caroit, membre du même groupe.L’Assemblée a aussi exclu du nouveau régime carcéral les détenus bénéficiant ou obtenant le statut de repenti en collaborant avec la justice. “Si vous parlez, vous ne serez pas dans ce régime de détention très stricte”, a assumé Gérald Darmanin, soutenant la mesure.”Est-ce qu’on va placer des personnes suspectes dans ces régimes afin d’obtenir des aveux?”, a pointé Arthur Delaporte (PS).Plus généralement la gauche, et l’ex-président macroniste de la commission des Lois Sacha Houlié (désormais député non-inscrit), se sont élevés contre un régime rappelant par trop les “quartiers de haute sécurité” abandonnés en 1982 par le ministre de la Justice de l’époque, Robert Badinter.Pouria Amirshahi (écologiste) a fustigé un régime qui “contrevient à tous les principes essentiels de la dignité humaine”.Les débats sur ce texte issu du Sénat se poursuivront jeudi à l’Assemblée.

White House says US judges ‘usurping’ Trump’s authority

The White House accused judges on Wednesday of “usurping” executive power in its latest broadside against federal courts whose rulings have gone against President Donald Trump’s administration.Press Secretary Karoline Leavitt alleged there had been a “concerted effort by the far left” to pick judges who were “clearly acting as partisan activists” to deal with cases involving the Republican’s actions.”Not only are they usurping the will of the president and the chief executive of our country, but they are undermining the will of the American public,” Leavitt said at a daily briefing.Leavitt in particular lashed out at District Judge James Boasberg, who ordered the suspension over the weekend of deportation flights of Venezuelan migrants carried out under an obscure wartime law, calling him a “Democrat activist.”Trump’s administration invoked the Alien Enemies Act of 1798 to deport the alleged Venezuelan gang members to El Salvador as part of its mass deportation program of undocumented migrants. Their names or alleged offenses have not been made public. Trump personally called for the judge’s impeachment on Tuesday, saying Boasberg was “a troublemaker and agitator who was sadly appointed by Barack Hussein Obama.”The Yale-educated Boasberg, 62, was first appointed to the bench by president George W. Bush, a Republican, and later named a district court judge by Obama, a Democrat.Trump’s comments drew a rare public rebuke from Supreme Court Chief Justice John Roberts.”For more than two centuries, it has been established that impeachment is not an appropriate response to disagreement concerning a judicial decision,” Roberts said.Boasberg, in an order in the deportation case on Wednesday, also issued a pointed reminder to Justice Department lawyers that court rulings are to be obeyed.”As the Supreme Court has made crystal clear, the proper recourse for a party subject to an injunction it believes is legally flawed… is appellate review, not disobedience,” he said.- ‘Assault on democracy’ -Federal judges are nominated by the president for life and can only be removed by being impeached by the House of Representatives for “high crimes or misdemeanors” and convicted by the Senate.Impeachment of federal judges is exceedingly rare and the last time a judge was removed by Congress was in 2010.Trump, in an interview aired on Fox News Channel’s “The Ingraham Angle” on Wednesday, said the chief justice “didn’t mention my name in the statement.””But many people have called for (Boasberg’s) impeachment,” he said. “He actually said we shouldn’t be able to take criminals, killers, murderers, horrible, the worst people, gang members, gang leaders… out of our country.”Well, that’s a presidential job,” Trump said. “That’s not for a local judge to be making that determination.”Judges have dealt Trump a number of setbacks in recent weeks as his administration pursues its wholesale overhaul of the federal government.Trump’s attempt to end birthright citizenship has been blocked by the courts and a judge on Tuesday ordered an immediate halt to the shutdown of the main US aid agency by Elon Musk’s Department of Government Efficiency (DOGE).On the same day, another judge suspended the Pentagon’s ban on transgender people serving in the military.The South African-born billionaire Musk railed against what he called a “judicial coup” in posts on his social network X.”We need 60 senators to impeach the judges and restore rule of the people,” Musk said, misstating the process and the actual number of senators required — 67.White House deputy chief of staff Stephen Miller also lashed out at the judiciary, accusing it of waging an “assault on democracy.””District court judges have assumed the mantle of Secretary of Defense, Secretary of State, Secretary of Homeland Security and Commander-in-Chief,” Miller said on X.Trump, the first convicted felon to serve in the White House, has a history of attacking the judges who presided over his civil and criminal cases.But Trump’s administration now appears bent on a showdown with the judiciary as he asserts extraordinary levels of executive power.

Israelis return to streets in anger over Netanyahu’s policies

Blowing foghorns and beating drums, thousands of Israelis on Wednesday took over the winding Jerusalem street outside the prime minister’s residence to protest what they see as Benjamin Netanyahu’s bid to weaken democracy.”We’ve all been taken hostage by the government of blood,” some chanted.Others called for the long-serving Netanyahu to stand down, yelling: “You’re the head, you’re to blame for this catastrophe” — a reference to the failure to prevent Hamas’s October 7, 2023 attack on southern Israel, which led to full-blown war in Gaza.On Tuesday, Israel launched a series of deadly air strikes on the Palestinian territory after a nearly two-month ceasefire that largely halted violence and saw the handover of 33 Israeli hostages seized during the Hamas attack.Among the banners held by protesters in Jerusalem were many calling on the government to end the war and return the hostages, with some reading: “We are all hostages.”Some relatives of the hostages still being held in Gaza also joined the protest, after expressing anger that the decision to resume strikes could “sacrifice” their loved ones.Of the 251 hostages seized during the Hamas attack, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.”We want him to know that the most important issue is to get the hostages back,” Nehama Krysler, 67, told AFP, explaining why she was protesting outside Netanyahu’s house.Arriving from across the country, protesters marched by foot the final ascent into Jerusalem early in the morning, first rallying outside the parliament, and then sitting down defiantly on the black asphalt as close as they could get to Netanyahu’s residence.A tense police force manned makeshift barricades around the protest, which grew throughout the day. By the afternoon police said that four protesters were arrested for “attempting to break through the protest area fences”.Wednesday’s demonstration was organised by a broad conglomeration of anti-Netanyahu groups, who called to protest the premier’s move to oust Ronen Bar, the head of the Shin Bet internal security agency.Similar protests were widespread throughout the year leading up to October 2023.At that time, the government had been attempting to reform the country’s judicial branch, a move that was halted when the war broke out.But it has returned to the government’s agenda in recent weeks as attorney general and government legal adviser, Gali Baharav-Miara, has contested some of Netanyahu’s moves.Justice Minister Yariv Levin has been clear about his intentions to remove Baharav-Miara from her position.- ‘Democracy under threat’ -“They still want to change the judiciary because they want to do whatever they like without any limits,” Raffi Lipkin, 76, from Tel Aviv said of Netanyahu’s government.”Our democracy is under threat from this government.”Opposition leader and former prime minister Yair Lapid joined the protest, saying “he had come to tell the world what is happening to our democracy.”In a post on X on his way to the demonstration, Lapid said: “This government is tearing us apart, it is dismantling us, it is an illegitimate government and we are taking to the streets.” Some of those demonstrating also accused Netanyahu of using the war against Hamas to distract from his personal troubles, including a series of criminal cases against him for which he is currently on trial.”The protest is to stop this government from taking Israel on this awful path, to losing our democracy,” said Eyal Ben-Reuven, 70, a former parliament member and vocal Netanyahu critic.”This prime minister needs to go home, he has failed and by staying in power, he is hurting the country and its citizens,” Ben-Reuven, a retired army general, told AFP.Earlier, outside the parliament, 18-year-old Roni Sharon, a student from the city of Rehovot, told AFP that she had skipped school to join the protest.”This is my country, and at this rate we won’t have a country left — not a democratic one. It will be a dictatorship,” she said.

La France restitue une centaine d’objets archéologiques au Honduras

La France a restitué mercredi au Honduras 133 pièces archéologiques précolombiennes faisant partie du patrimoine culturel de ce pays d’Amérique centrale et qui se trouvaient en possession du Musée du Quai Branly à Paris depuis les années 1980. Parmi ces pièces figurent des objets en obsidienne (pierre volcanique sombre) et en céramique, ainsi qu’une pierre à moudre et des figurines taillées dans la pierre. La restitution a eu lieu lors d’une cérémonie dans la capitale hondurienne Tegucigalpa, en présence de l’ambassadeur français Cédric Prieto et du ministre hondurien des Affaires étrangères Enrique Reina. “Nous voulons remercier le peuple français pour cette démarche vitale afin d’améliorer et d’approfondir des relations qui ne sont pas seulement commerciales, politiques, mais aussi culturelles”, a déclaré M. Reina. Les pièces détenues par le Musée du Quai Branly proviennent de sites archéologiques des départements de Valle et Choluteca, dans le sud du Honduras, et de Comayagua, dans le centre du pays. “Ce sont des objets symboliques qui ont beaucoup d’importance. Le patrimoine du Honduras est exceptionnel”, a souligné l’ambassadeur français. Une chercheuse de l’Institut hondurien d’anthropologie et d’histoire (IHAH) avait signalé l’existence de cette collection dans le musée parisien, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.L’IHAH a ensuite pris contact avec le musée français, qui en septembre 2024 a approuvé cette restitution. Le transfert des pièces hors du Honduras s’est produit “à une époque où l’Etat hondurien ne disposait pas de cadre réglementaire” concernant l’exportation d’objets archéologiques, a indiqué le ministère. L’IHAH poursuit ses discussions avec d’autres pays pour pouvoir rapatrier davantage de patrimoine sorti du Honduras il y a de nombreuses années.Â