‘One of the hardest days’: Israelis gather for return of hostages’ bodies

Thousands of grieving Israelis gathered in the Tel Aviv plaza dubbed Hostages Square on Thursday, standing or sitting in silent mourning, after Hamas handed over the bodies of four hostages. The Palestinian militants had delivered the black coffins they said contained the bodies of Shiri Bibas and her two young boys, Kfir and Ariel — who became symbols of the ordeal that has gripped Israel since the Gaza war began with the Hamas attack of October 7, 2023.It was the first handover of bodies by Hamas under a fragile ceasefire that has seen living hostages exchanged for Palestinians held in Israeli prisons.For this macabre first, actors, singers and hostage relatives had gathered on the square that became a symbol of the Israeli movement to bring the hostages back home.”In two days, we’ll receive six live hostages, and then four more bodies, it will be the end of the first phase but we’d like them all to come back”, actor Lior Ashkenazy said on stage shortly after thousands of attendees observed a minute of silence for the four deceased hostages returned on Thursday.”It’s a national mourning, we feel that they (the Bibas mother and sons) are part of our family, we had hope until the last moment,” Gersende Grynszpan, 49, told AFP in Hostages Square.”Today is an extension of October 7,” she added.Chen Kugel, Director of the National Institute of Forensic Medicine, confirmed in a statemet in the early evening that the body of veteran peace activist Oded Lifshitz, 83 at the time of his abduction, was among those returned.He said that work to identify the three other bodies was still continuing.”We received with deep sorrow the official and bitter news confirming the identification of our beloved Oded’s body,” the Hostages and Missing Families Forum said in a statement.Earlier in the day, hundreds of tearful Israelis clutching flags had lined the route of the convoy bringing the bodies of the hostages to the forensic institute in Tel Aviv for identification.A screen in Hostages Square showed images of those still held in the Palestinian territory against a backdrop of sombre music.”This is one of the hardest days, I think, since October 7,” said museum manager Tania Coen Uzzielli, 59.”I think the feeling of personal guilt is something each of us carries — that maybe we could have done more, that maybe we didn’t do enough to prevent this tragedy.”Orange balloons symbolised the red hair of the two Bibas children, who were aged four and nine months at the time of their capture.The family became national symbols of the despair that has gripped the nation since the Hamas attack and hostage takings.- ‘Ask for forgiveness’ -Footage of the Bibas family’s abduction, filmed and broadcast by Hamas during its attack, showed them being seized from their home near the Gaza border.Yarden Bibas, the boys’ father and Shiri Bibas’s husband, was abducted separately and released in a hostage-prisoner exchange on February 1.While their deaths have largely been accepted abroad as fact since Hamas said an Israeli air strike killed them early in the war, Israel had never confirmed their loss.In a video statement, Prime Minister Benjamin Netanyahu said Israel was “enraged by the monsters of Hamas” and vowed to “eliminate” the Palestinian militants after they paraded the coffins in Gaza.The Red Cross-facilitated handover took place at a former cemetery in the south Gaza city of Khan Yunis, where four caskets were shown on a stage next to armed militants.Hundreds of Gazans had gathered to witness the ceremony. Large numbers of armed men in military fatigues and Hamas headbands stood near the stage for the ceremony, which was carefully choreographed like previous handovers of live hostages.Each coffin bore a small photograph of the deceased.Israeli President Isaac Herzog said: “The hearts of an entire nation lie in tatters.”On behalf of the State of Israel, I bow my head and ask for forgiveness. Forgiveness for not protecting you on that terrible day. Forgiveness for not bringing you home safely.”Under the first phase of the ceasefire which took effect on January 19, militants have so far freed 19 living Israeli hostages in exchange for more than 1,100 Palestinian prisoners.Hamas and its allies took 251 people hostage during their attack. Prior to Thursday’s handover, there were 70 hostages in Gaza, including 35 the Israeli military says are dead.Yael Adar, whose son was killed on October 7 in kibbutz Nir Oz, told the crowd in Tel Aviv he just wished for his son’s body to be returned “to end doubts on his living status”.

La loi d’orientation agricole définitivement adoptée au Parlement, in extremis avant le Salon

La loi d’orientation agricole a été définitivement adoptée au Parlement jeudi, point final d’un sprint pour livrer avant le Salon de l’agriculture ce texte présenté comme une réponse à la grogne du secteur, mais critiqué à gauche pour des “renoncements” environnementaux.Largement adopté à l’Assemblée mercredi avec les voix macronistes, de la droite et du Rassemblement national, le texte issu d’un accord en commission mixte paritaire (CMP) a été définitivement validé au Sénat, juste à temps pour l’ouverture de l’événement phare du monde agricole samedi à Paris.La chambre haute dominée par la droite et le centre l’a approuvé à 236 voix contre 103, offrant un atout dans la main de l’exécutif qui se sait attendu au “Salon”, après les manifestations agricoles des années passées.”La vocation productive de notre pays est enfin réaffirmée”, s’est félicitée la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, dans un communiqué.C’est samedi que le président Emmanuel Macron effectuera sa traditionnelle déambulation dans les allées de la plus grande ferme de France, un an après une inauguration très chahutée.Avec ce texte, “nous ré-ancrons les deux pieds de la France dans le socle le plus solide et le plus fidèle de toutes les civilisations humaines: l’agriculture. Le cadre est désormais posé pour la reconquête de notre souveraineté alimentaire et la parole de l’État est tenue”, a lancé la ministre de l’Agriculture Annie Genevard.L’écologiste Yannick Jadot fait le constat inverse, dénonçant “une loi du déni de la nature” faisant la part belle à “une forme d’obscurantisme qui nous éloigne des réponses et des transitions nécessaires” et n’aborde pas la question centrale du revenu agricole.”L’agriculture méritait mieux, il n’y a pas de loi d’orientation tous les quatre matins”, avait critiqué la veille Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques. Dans le viseur de la gauche, un article irritant, nettement étendu par le Sénat, qui révise l’échelle des peines en cas d’atteintes à l’environnement. Il prévoit une dépénalisation des infractions commises de manière non-intentionnelle, sanctionnée d’une simple amende administrative jusqu’à 450 euros ou d’un stage de sensibilisation.”En aucune manière ce texte n’accorde à nos agriculteurs je ne sais quel permis de détruire des espèces ou espaces protégés”, a répondu la ministre.- “Intérêt général majeur” -Une autre mesure inquiète la gauche et les écologistes, celle qui invite le gouvernement à “s’abstenir d’interdire les usages de produits phytopharmaceutiques autorisés par l’Union européenne” en l’absence d’alternatives viables. Une traduction du principe “pas d’interdiction sans solution”, mantra de la FNSEA.”Malgré des avancées”, la loi “marque une inquiétante régression environnementale”, a réagi l’association Agir pour l’Environnement.”Il est faux d’affirmer que le Sénat a imposé ses vues”, insiste le rapporteur à l’Assemblée Pascal Lecamp, défendant par exemple le retour d’un objectif de 21% de surface en bio en 2030.Quant à la mesure phare, elle prévoit d’ériger l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”. L’objectif est de nourrir la réflexion du juge administratif et de faciliter les projets de structures de retenues d’eau ou de bâtiments d’élevage hors-sol, lorsqu’ils sont en balance avec la préservation de l’environnement.Mais des élus et des juristes doutent de sa portée, face à une protection de l’environnement à valeur constitutionnelle. En réponse, le Sénat a introduit un principe décrié de “non-régression de la souveraineté alimentaire”, sorte de miroir de la non-régression environnementale déjà consacrée, qui promet une querelle juridique.Consciente de la bataille, la FNSEA a qualifié ces dispositions de “premiers pas” et réaffirmé “le besoin de changement de logiciel attendu pour traduire dans les textes à venir la reconnaissance de l’agriculture comme étant d’intérêt général majeur”.La loi accorde aussi une présomption d’urgence en cas de contentieux sur la construction d’une réserve d’eau. Et les parlementaires ont fait un pas vers un “droit à l’erreur” des agriculteurs, en approuvant que “la bonne foi” est “présumée” lors d’un contrôle.Le projet de loi prévoit aussi une simplification de la législation sur les haies et la création d’un guichet unique départemental – “France services agriculture” – pour faciliter les installations d’agriculteurs ou les cessions d’exploitation.

La loi d’orientation agricole définitivement adoptée au Parlement, in extremis avant le Salon

La loi d’orientation agricole a été définitivement adoptée au Parlement jeudi, point final d’un sprint pour livrer avant le Salon de l’agriculture ce texte présenté comme une réponse à la grogne du secteur, mais critiqué à gauche pour des “renoncements” environnementaux.Largement adopté à l’Assemblée mercredi avec les voix macronistes, de la droite et du Rassemblement national, le texte issu d’un accord en commission mixte paritaire (CMP) a été définitivement validé au Sénat, juste à temps pour l’ouverture de l’événement phare du monde agricole samedi à Paris.La chambre haute dominée par la droite et le centre l’a approuvé à 236 voix contre 103, offrant un atout dans la main de l’exécutif qui se sait attendu au “Salon”, après les manifestations agricoles des années passées.”La vocation productive de notre pays est enfin réaffirmée”, s’est félicitée la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, dans un communiqué.C’est samedi que le président Emmanuel Macron effectuera sa traditionnelle déambulation dans les allées de la plus grande ferme de France, un an après une inauguration très chahutée.Avec ce texte, “nous ré-ancrons les deux pieds de la France dans le socle le plus solide et le plus fidèle de toutes les civilisations humaines: l’agriculture. Le cadre est désormais posé pour la reconquête de notre souveraineté alimentaire et la parole de l’État est tenue”, a lancé la ministre de l’Agriculture Annie Genevard.L’écologiste Yannick Jadot fait le constat inverse, dénonçant “une loi du déni de la nature” faisant la part belle à “une forme d’obscurantisme qui nous éloigne des réponses et des transitions nécessaires” et n’aborde pas la question centrale du revenu agricole.”L’agriculture méritait mieux, il n’y a pas de loi d’orientation tous les quatre matins”, avait critiqué la veille Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques. Dans le viseur de la gauche, un article irritant, nettement étendu par le Sénat, qui révise l’échelle des peines en cas d’atteintes à l’environnement. Il prévoit une dépénalisation des infractions commises de manière non-intentionnelle, sanctionnée d’une simple amende administrative jusqu’à 450 euros ou d’un stage de sensibilisation.”En aucune manière ce texte n’accorde à nos agriculteurs je ne sais quel permis de détruire des espèces ou espaces protégés”, a répondu la ministre.- “Intérêt général majeur” -Une autre mesure inquiète la gauche et les écologistes, celle qui invite le gouvernement à “s’abstenir d’interdire les usages de produits phytopharmaceutiques autorisés par l’Union européenne” en l’absence d’alternatives viables. Une traduction du principe “pas d’interdiction sans solution”, mantra de la FNSEA.”Malgré des avancées”, la loi “marque une inquiétante régression environnementale”, a réagi l’association Agir pour l’Environnement.”Il est faux d’affirmer que le Sénat a imposé ses vues”, insiste le rapporteur à l’Assemblée Pascal Lecamp, défendant par exemple le retour d’un objectif de 21% de surface en bio en 2030.Quant à la mesure phare, elle prévoit d’ériger l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”. L’objectif est de nourrir la réflexion du juge administratif et de faciliter les projets de structures de retenues d’eau ou de bâtiments d’élevage hors-sol, lorsqu’ils sont en balance avec la préservation de l’environnement.Mais des élus et des juristes doutent de sa portée, face à une protection de l’environnement à valeur constitutionnelle. En réponse, le Sénat a introduit un principe décrié de “non-régression de la souveraineté alimentaire”, sorte de miroir de la non-régression environnementale déjà consacrée, qui promet une querelle juridique.Consciente de la bataille, la FNSEA a qualifié ces dispositions de “premiers pas” et réaffirmé “le besoin de changement de logiciel attendu pour traduire dans les textes à venir la reconnaissance de l’agriculture comme étant d’intérêt général majeur”.La loi accorde aussi une présomption d’urgence en cas de contentieux sur la construction d’une réserve d’eau. Et les parlementaires ont fait un pas vers un “droit à l’erreur” des agriculteurs, en approuvant que “la bonne foi” est “présumée” lors d’un contrôle.Le projet de loi prévoit aussi une simplification de la législation sur les haies et la création d’un guichet unique départemental – “France services agriculture” – pour faciliter les installations d’agriculteurs ou les cessions d’exploitation.

Netanyahu qualifie le Hamas de “monstre” après la remise des corps de quatre otages

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié jeudi le Hamas de “monstre”, après la mise en scène organisée dans la bande de Gaza pour la remise de quatre dépouilles d’otages israéliens, dont ceux des enfants Bibas, symbole de la tragédie du 7 octobre 2023 en Israël.Cette mise en scène a été critiquée aussi bien en Israël qu’à l’international. Tandis que M. Netanyahu a déclaré que le pays était “fou de rage”, l’ONU l’a qualifiée d'”abjecte et cruelle” et Berlin a dénoncé des “images à peine supportables”.A Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, des combattants armés ont exposé jeudi matin sur un podium quatre cercueils noirs portant chacun la photo d’un des otages. Au-dessus, un poster où Benjamin Netanyahu apparaît le visage maculé de sang, flanqué de dents de vampire.Les dépouilles remises sont, selon le Hamas, celles d’Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de quatre ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement durant l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, ainsi que celles de leur mère, Shiri, et d’Oded Lifshitz, âgé de 83 ans ce jour-là.Les cercueils ont été transférés par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui les a remis à l’armée israélienne.Le convoi qui les transportait, accueilli par des Israéliens sur le bord de route, est arrivé en début d’après-midi à l’institut médico-légal d’Abu Kabir à Tel-Aviv, chargé des travaux d’identification.”Nous travaillons (…) pour apporter des réponses définitives aux familles”, a indiqué le directeur de l’institut, Chen Kugel, ajoutant qu’Oded Lifshitz avait été identifié et que les travaux se poursuivaient pour les autres.Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, et qui a déjà permis la libération de 19 otages israéliens contre plus de 1.100 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.- Minute de silence -Contrairement aux libérations précédentes marquées par la joie, cette fois-ci l’effroi domine.”C’est l’un des jours les plus difficiles depuis le 7-Octobre”, confie à l’AFP Tania Coen Uzzielli, 59 ans, à Tel-Aviv. C’est la première fois que le Hamas remet des corps d’otages depuis son attaque le 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza.”Le coeur de toute une nation est en deuil aujourd’hui”, a affirmé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, alors que des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place des otages à Tel-Aviv pour observer une minute de silence.”Nous sommes tous fous de rage contre les monstres du Hamas”, a dit M. Netanyahu. “Nous ramènerons tous nos otages, détruirons les meurtriers, éliminerons le Hamas et, ensemble, avec l’aide de Dieu, nous assurerons notre avenir”, a-t-il martelé.”Jusqu’à la fin, les familles d’otages sont exposées à la terreur sans limite du Hamas”, a dénoncé la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock.Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a lui accusé le Hamas de “parader avec des cadavres”.”Ces opérations devraient se dérouler en privé”, a exhorté le CICR, et le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a demandé à ce que “tous les retours soient effectués en toute confidentialité, avec respect”.De son côté, la famille Bibas a appelé à “ne pas faire l’éloge funèbre de (ses) proches jusqu’à ce que l’identification finale soit confirmée”.Le Hamas avait annoncé en novembre 2023 la mort de Shiri Bibas et de ses enfants dans un bombardement israélien à Gaza, mais Israël n’a jamais confirmé.Shiri Bibas et ses enfants avaient été enlevés en même temps que Yarden Bibas, époux et père, au kibboutz Nir Oz dans le sud d’Israël, à la lisière de Gaza. Mais ils ont été détenus séparément à Gaza.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7 octobre 2023. Son père, 35 ans, a été libéré le 1er février.- Prochaines libérations samedi -Avant la remise des dépouilles jeudi, 70 personnes étaient encore retenues à Gaza dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée.Samedi, le Hamas doit libérer six otages vivants contre des prisonniers palestiniens.L’accord prévoit, d’ici la fin de sa première phase le 1er mars, la libération d’un total de 33 otages, dont huit morts, en échange de celle de 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois”, et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve, sur laquelle Benjamin Netanyahu “tergiverse”, a accusé jeudi le mouvement palstinien.Les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de violations de l’accord.La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de la bande de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive d’envergure israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé. 

Netanyahu qualifie le Hamas de “monstre” après la remise des corps de quatre otages

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié jeudi le Hamas de “monstre”, après la mise en scène organisée dans la bande de Gaza pour la remise de quatre dépouilles d’otages israéliens, dont ceux des enfants Bibas, symbole de la tragédie du 7 octobre 2023 en Israël.Cette mise en scène a été critiquée aussi bien en Israël qu’à l’international. Tandis que M. Netanyahu a déclaré que le pays était “fou de rage”, l’ONU l’a qualifiée d'”abjecte et cruelle” et Berlin a dénoncé des “images à peine supportables”.A Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, des combattants armés ont exposé jeudi matin sur un podium quatre cercueils noirs portant chacun la photo d’un des otages. Au-dessus, un poster où Benjamin Netanyahu apparaît le visage maculé de sang, flanqué de dents de vampire.Les dépouilles remises sont, selon le Hamas, celles d’Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de quatre ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement durant l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, ainsi que celles de leur mère, Shiri, et d’Oded Lifshitz, âgé de 83 ans ce jour-là.Les cercueils ont été transférés par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui les a remis à l’armée israélienne.Le convoi qui les transportait, accueilli par des Israéliens sur le bord de route, est arrivé en début d’après-midi à l’institut médico-légal d’Abu Kabir à Tel-Aviv, chargé des travaux d’identification.”Nous travaillons (…) pour apporter des réponses définitives aux familles”, a indiqué le directeur de l’institut, Chen Kugel, ajoutant qu’Oded Lifshitz avait été identifié et que les travaux se poursuivaient pour les autres.Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, et qui a déjà permis la libération de 19 otages israéliens contre plus de 1.100 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.- Minute de silence -Contrairement aux libérations précédentes marquées par la joie, cette fois-ci l’effroi domine.”C’est l’un des jours les plus difficiles depuis le 7-Octobre”, confie à l’AFP Tania Coen Uzzielli, 59 ans, à Tel-Aviv. C’est la première fois que le Hamas remet des corps d’otages depuis son attaque le 7-Octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza.”Le coeur de toute une nation est en deuil aujourd’hui”, a affirmé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, alors que des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place des otages à Tel-Aviv pour observer une minute de silence.”Nous sommes tous fous de rage contre les monstres du Hamas”, a dit M. Netanyahu. “Nous ramènerons tous nos otages, détruirons les meurtriers, éliminerons le Hamas et, ensemble, avec l’aide de Dieu, nous assurerons notre avenir”, a-t-il martelé.”Jusqu’à la fin, les familles d’otages sont exposées à la terreur sans limite du Hamas”, a dénoncé la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock.Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a lui accusé le Hamas de “parader avec des cadavres”.”Ces opérations devraient se dérouler en privé”, a exhorté le CICR, et le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a demandé à ce que “tous les retours soient effectués en toute confidentialité, avec respect”.De son côté, la famille Bibas a appelé à “ne pas faire l’éloge funèbre de (ses) proches jusqu’à ce que l’identification finale soit confirmée”.Le Hamas avait annoncé en novembre 2023 la mort de Shiri Bibas et de ses enfants dans un bombardement israélien à Gaza, mais Israël n’a jamais confirmé.Shiri Bibas et ses enfants avaient été enlevés en même temps que Yarden Bibas, époux et père, au kibboutz Nir Oz dans le sud d’Israël, à la lisière de Gaza. Mais ils ont été détenus séparément à Gaza.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7 octobre 2023. Son père, 35 ans, a été libéré le 1er février.- Prochaines libérations samedi -Avant la remise des dépouilles jeudi, 70 personnes étaient encore retenues à Gaza dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée.Samedi, le Hamas doit libérer six otages vivants contre des prisonniers palestiniens.L’accord prévoit, d’ici la fin de sa première phase le 1er mars, la libération d’un total de 33 otages, dont huit morts, en échange de celle de 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois”, et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve, sur laquelle Benjamin Netanyahu “tergiverse”, a accusé jeudi le mouvement palstinien.Les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de violations de l’accord.La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de la bande de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive d’envergure israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé. 

Cyril Hanouna, un destin qui laisse baba

Après la fin de sa chaîne C8, Cyril Hanouna fera-t-il de la télé ailleurs, voire se lancera-t-il en politique ? Porte-voix d’une France populaire pour certains, figure médiatique de l’extrême droite populiste pour d’autres, l’animateur vedette est au centre de toutes les interrogations.”Ils ont voulu m’éliminer (…), ils risquent de me voir encore plus”, a lancé mercredi le roi de l’audience et du clash, dans son émission sur Europe 1.Il réagissait à la confirmation, par le Conseil d’Etat, du non-renouvellement de la fréquence de C8. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, la chaîne cessera d’émettre le 28 février.Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, ce non-renouvellement est largement motivé par les “manquements réitérés” de C8. La chaîne a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Baba, surnom de Cyril Hanouna.Sur ce total, 3,5 millions d’euros viennent d’une amende record pour des insultes lancées au député LFI Louis Boyard dans l’émission “Touche pas à mon poste” (TPMP) en novembre 2022. Jeudi, l’animateur a pour cela été condamné à 4.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.Pas de quoi entacher son enthousiasme visiblement. “Aujourd’hui, je suis vraiment de bonne humeur et je suis très heureux”, a-t-il assuré jeudi soir en introduction de son émission sur C8. “Je n’en veux même plus (…) à tous ceux qui ont pu prendre cette décision. Je suis zen. Et c’est pour ça qu’aujourd’hui, en guise d’amour et d’amitié, j’ai décidé d’allumer une bougie pour tous ces gens”, a-t-il expliqué, avant de sortir une bougie en forme de doigt d’honneur.Aujourd’hui, Hanouna a plus de quatre heures quotidiennes de direct: de 16H00 à 18H00 sur Europe 1, également dans l’univers Bolloré, puis de 18H45 à 21H15 sur C8.Et après le 28 février ? “Mon seul objectif est clair, c’est bien entendu continuer: on va faire une autre émission ou la même”, a-t-il assuré.Cela pourrait s’écrire loin du groupe Canal+, même si l’animateur clame son amitié indéfectible pour Vincent Bolloré. Des discussions sont en cours pour qu’il rejoigne le groupe M6.- “Joe Rogan français” -Origines juives tunisiennes, barbe et cheveux noir de jais, l’enfant des Lilas, près de Paris, a connu un parcours sinueux à la télé avant d’en devenir l’un des rois comme animateur et influent patron de la société de production H2O.En 2010, il lance TPMP sur le service public (France 4), puis explose en popularité après son transfert en 2012 sur D8, devenue C8. Energie et bagout inépuisables, Hanouna y dirige les débats d’une bande de chroniqueurs en amusant son public, qu’il appelle “mes chéris”.D’abord consacrée à l’univers des médias, TPMP a évolué vers les sujets de société clivants.Mercredi, en revendiquant une moyenne quotidienne de “deux millions et demi” de téléspectateurs, Hanouna a attribué le décollage d’audience de l’émission à son traitement des “gilets jaunes” en 2018.”A partir de fin 2022, il y a eu un gros changement, avec une orientation nettement politique marquée à l’extrême droite”, analyse pour l’AFP l’expert en communication Philippe Moreau Chevrolet.Il voit en Hanouna le “Joe Rogan français”, en référence à l’animateur américain d’un podcast conservateur à succès.Mercredi, l’extinction de C8 a été critiquée par des politiques de droite et d’extrême droite, de Laurent Wauquiez (LR) à Marine Le Pen (RN) en passant par Eric Ciotti (UDR).”Sa disparition du paysage audiovisuel (…) prive (la chaîne) d’un espace d’expression”, a déploré le ministre de l’Intérieur (LR), Bruno Retailleau.En juin, l’émission radio de Hanouna avait été épinglée par l’Arcom: son traitement des législatives avait été jugé “largement univoque”, avec une surreprésentation de l’extrême droite.- “Tout péter” -Face aux craintes suscitées en interne par l’hypothèse de l’arrivée de Cyril Hanouna, le groupe M6 soulignait fin janvier que les discussions portaient sur un “projet de divertissement” sans rien de “politique”.L’animateur, lui, se défend d’appartenir à un camp et met en avant son auditoire populaire: “A chaque fois qu’on a pris le parti du peuple, on a dérangé. Et on le prend pratiquement tout le temps”.”Il a du charisme, il est sympa et parle de sujets d’actualité qu’on ne voit pas ailleurs”, résume l’un de ses téléspectateurs, Yann Bienaimé, croisé par l’AFP dans le public de TPMP.Début février, le magazine Marianne a affirmé que Baba réfléchissait à se présenter à l’élection présidentielle de 2027. Une hypothèse reprise par d’autres médias, dont TF1 mercredi.”Le prochain président – j’ai jamais dit que j’allais me présenter ou pas – s’il fait pas tout péter, ce sera exactement pareil”, s’est borné à commenter l’intéressé dans TPMP, en identifiant “deux priorités: le pouvoir d’achat -remettre l’argent dans les poches des Français- et la sécurité”.Prémonitoire ? Fin 2020, Philippe Moreau Chevrolet scénarisait la BD “Le président”, qui imaginait un destin politique à Hanouna.Pour autant, le communicant doute que la réalité finisse par dépasser la fiction: “Il a tout à gagner comme supplétif, mais je ne suis pas convaincu qu’il soit un tueur politique.”

Comeback hero Shami says wicket-taking mindset alive

India’s pace spearhead Mohammed Shami on Thursday said he came into the Champions Trophy with an eye on taking regular wickets after he returned to international cricket from a career-threatening injury.Shami claimed impressive figures of 5-53 to set up India’s six-wicket win over Bangladesh in their opening match of the 50-over tournament in Dubai.The 34-year-old stepped up in the absence of fast bowler Jasprit Bumrah, who was forced to miss the event due to a back injury.Shami himself only returned to competitive cricket late last year after a string of injuries including ankle, heel and knee which delayed his recovery since his last match in the 2023 ODI World Cup final.Shami was India’s star bowler in the 50-over World Cup at home with 24 wickets in seven matches but the team lost the final to Australia in Ahmedabad.”It was difficult to get injured and go down from the form that you had in the World Cup,” Shami told reporters.”Those 14 months were very difficult as I had to repeat all the things and that pinches you and you feel the pain. But I got those domestic matches and four international games (against England) to get my confidence back.”On his performance in ICC tournaments, Shami said, “I always try, especially in ICC events, that even if I leak plenty of runs, I should at least get some wickets.”Shami has always been key for India in top tournaments and has snow surpassed former quick Zaheer Khan in ICC ODI tournaments as the leading bowler with 60 wickets. Zaheer took 59.Shami was missed in India’s recent 3-1 Test defeat in Australia as often Bumrah felt the absence of solid support form the other end.Shami said it was equally tough for him watching from the sidelines.”You always miss your bowling unit and the ones you’re usually with,” said Shami.”You always think ‘I wish I could contribute as well’. You always miss that when you’re injured then you can’t do anything apart from watching games, ball by ball.”Life, though, has come a full circle for Shami in Dubai, a city where he was trolled with ugly social media abuse after India lost to Pakistan in the 2021 T20 World Cup.Shami was attacked for being a Muslim and the then skipper Virat Kohli and many former players stood up for the veteran bowler.”Social media is such these days that it can lead to some unwanted things in your mind,” said Shami when asked about the incident.”I don’t like to think about such things. People will remind you about the poor performances and it will pinch you too but I feel as a cricketer and sportsman one shouldn’t look back too much and just stay in the present, and plan for the future.”India next take on arch-rivals Pakistan in a Sunday blockbuster.

Bond franchise shifts to Amazon as Broccoli family steps back

Amazon MGM Studios will take creative control of the James Bond franchise following a landmark joint venture agreement with longtime producers Michael Wilson and Barbara Broccoli, the parties announced Thursday.The deal is a major shift in the governance of one of cinema’s most valuable properties, though Wilson and Broccoli’s company will remain co-owners of the franchise through the new venture, a statement said.It also comes four years after the last Bond film, in which Daniel Craig’s secret agent bowed out, with fans left to speculate about who will replace him.Now with Amazon at the helm, the audience may not have to wait too long, with company founder Jeff Bezos taking to social media to solicit opinions.”Who’d you pick as the next Bond?” Bezos asked followers on X.The agreement coincides with the retirement of Wilson and Broccoli from active production of the Bond films. Wilson, whose career with 007 spans nearly 60 years, said he would focus on “art and charitable projects,” while Broccoli announced plans to pursue other ventures following the conclusion of “No Time to Die.””We are honoured to continue this treasured heritage,” said Mike Hopkins, head of Prime Video and Amazon MGM Studios, noting the franchise’s six-decade impact on filmed entertainment.The deal builds on Amazon’s 2022 acquisition of MGM, which included distribution rights to Bond’s extensive back catalog.The new arrangement gives Amazon MGM Studios creative authority over future productions of the franchise, which has been closely guarded by the Broccoli family since Albert “Cubby” Broccoli and Harry Saltzman first brought Ian Fleming’s character to theaters.Barbara Broccoli, who has worked with four different actors in the role of 007 — Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan, and Craig — described her tenure as “dedicated to maintaining and building upon the extraordinary legacy” inherited from Cubby, her producer father.The pair were steadfast in preserving the integrity of the James Bond character and brand and resisted spin-offs and licensing that they felt might have tarnished the franchise.The financial terms of the joint venture were not disclosed.”No Time to Die” — the 25th James Bond film — was released in 2021 and earned $775 million.There have been no announcements regarding the timeline for production of the next film or Craig’s replacement.