Huge crowds pack Vatican for last day of Pope’s lying in stateFri, 25 Apr 2025 21:06:15 GMT

Some 250,000 people paid respects to Pope Francis during the three days his coffin led in St Peter’s Basilica, the Vatican said Friday, as public viewing ended and world leaders began gathering for his funeral.French President Emmanuel Macron was among the last to bow before the coffin, with the overall crowds exceeding the estimated 195,000 …

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Les Bourses mondiales terminent dans le vert à l’issue d’une semaine agitée

Les Bourses mondiales ont évolué en hausse vendredi, gardant un oeil sur l’évolution du conflit commercial entre Washington et Pékin, tandis que la saison des résultats d’entreprises bat son plein.En Europe, les marchés ont fermé dans le vert. Paris a pris 0,45%, Francfort 0,81% et Milan 1,47%. Londres est restée stable (+0,09%).A Wall Street, le Dow Jones a terminé proche de l’équilibre (+0,05%), l’indice Nasdaq a progressé de 1,26% et l’indice élargi S&P 500 de 0,74%.”Pour l’instant il n’y a aucune nouvelle tangible sur la guerre commerciale, les marchés profitent de l’accalmie”, explique à l’AFP Lionel Melka, gérant de Swann Capital. “La volatilité a été telle cette semaine qu’aujourd’hui, les (investisseurs) se contentent d’équilibrer les choses”, observe auprès de l’AFP Victoria Fernandez, de Crossmark Global Investments.Les marchés ont apprécié ces derniers jours le ton plus conciliant de Donald Trump sur la guerre commerciale qu’il a lancée contre la Chine au début du mois.Dernier épisode en date: Donald Trump a affirmé, dans un entretien au Time Magazine publié vendredi, qu’il s’était entretenu avec son homologue chinois Xi Jinping au téléphone au sujet des droits de douane. Mais Donald Trump ne donne dans cette interview aucun détail sur l’appel, ne précisant ni sa date, ni son contenu. Et Pékin réfute mener toute négociation avec Washington.Les investisseurs attendent donc “de savoir si les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine reprendront”, note Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.”Un réel progrès pourrait encore mettre du temps à se concrétiser”, insiste Fawad Razaqzada, de City Index.Alphabet salué, Intel dévisse”Alphabet a délivré de bons résultats (jeudi après la clôture de Wall Street, ndlr), et cela a donné un petit coup de pouce au marché”, fait valoir Victoria Fernandez.La maison mère de Google a gagné 1,28% après avoir très largement dépassé les attentes au premier trimestre, soutenue par son activité d’informatique à distance, dont la croissance témoigne d’un appétit toujours soutenu pour l’intelligence artificielle.En revanche, le spécialiste des semi-conducteurs Intel a franchement reculé (-6,70%) après avoir annoncé qu’il anticipait un chiffre d’affaires compris entre 11,2 et 12,4 milliards de dollars pour le deuxième trimestre, soit nettement moins que les 12,8 milliards prévus par Wall Street.Bons résultats pour Safran, Accor et Saint GobainA Paris, la séance a aussi été dominée par les résultats d’entreprises, majoritairement bien accueillis.Le groupe français Safran a grimpé de 4,16% en Bourse après avoir publié un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros au premier trimestre, supérieur aux attentes des analystes financiers et en hausse de 16,7% sur un an.Le titre du géant de l’hôtellerie Accor s’est lui envolé de 6,3%, les investisseurs ont salué ses résultats publiés la veille. Le groupe a annoncé jeudi un chiffre d’affaires en hausse de 9,2% à 1,34 milliard d’euros au premier trimestre.Le groupe industriel Saint-Gobain a aussi bondi (+4,65%), après avoir annoncé des indicateurs “encourageants” pour la reprise du secteur du bâtiment en France, son marché historique, et enregistré une hausse de 3,2% de ses ventes au premier trimestre 2025.Le dollar progresseLe dollar gagnait un peu de terrain vendredi: vers 20H40 GMT, le billet vert prenait 0,26% face à la monnaie unique, à 1.1360 dollar pour un euro.La monnaie américaine a fortement été pénalisée ces dernières semaines par une crise de confiance des investisseurs, fragilisés par la politique commerciale erratique de Donald Trump.Pour Stephen Innes, analyste chez SPI AM, “ce rebond reste fragile” et les investisseurs sont prêts à “lâcher le dollar à la moindre déclaration agressive de Trump”.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est détendu à 4,25% contre 4,30% jeudi en clôture.Le pétrole stableLes cours du pétrole ont progressé, après avoir évolué dans le rouge pendant une partie de la séance, les opérateurs surveillant attentivement les derniers développements dans la guerre commerciale initiée par Washington, ainsi que les discussions avec l’Iran.Le prix du baril de Brent a gagné 0,48% à 66,87 dollars.Le baril de West Texas Intermediate a avancé de 0,37% à 63,02 dollars.

US stocks extend rally as market eyes busy calendar next week

Wall Street stocks overcame early weakness Friday to push higher for a fourth straight positive session, following gains in most overseas equity markets.The upbeat session reflected a continuation of the market’s constructive trend after President Donald Trump said Tuesday he has no intention of firing Federal Reserve Chair Jerome Powell.The administration has also adopted a more conciliatory tone on trade talks with China, although the state of play between Washington and Beijing remains murky.Beijing has said there are no active negotiations with the United States, while Trump claimed to have spoken with Chinese leader Xi Jinping.TIME Magazine wrote Friday that Trump said in an interview he was still convinced tariffs were necessary and that he would “consider it a ‘total victory’ if the US still has tariffs as high as 50 percent on foreign imports a year from now.”City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada called the comments “an aggressive reminder that underscores his protectionist trade agenda, even if he has promised to reduce tariffs on Beijing significantly.”He added that the comments “probably caused the mild selling” trend.But US stocks recovered from early losses and two of the three major indices posted solid gains, with the S&P 500 finishing up 0.7 percent.Europe’s main markets ended higher as did most Asian markets.Sentiment was boosted by reports on Friday that China may exempt some US goods from its hefty retaliatory tariffs. “While tariffs are unlikely to go away completely, any easing of the trade war will be lapped up by financial markets,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.Equity markets “are also benefitting from strong earnings reports,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”Google reported earnings that smashed expectations last night,” she added.Google-parent Alphabet posted earnings that exceeded expectations for the recently ended quarter, driven by its cloud computing and artificial intelligence operations.In Asia, Tokyo jumped almost two percent by the close following Japanese media reports that a second round of trade talks in Washington was set for May 1.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.Chinese stock indices ended the week fairly steady, as China’s top leaders urged more support for the economy and opposed “unilateral bullying” in global trade, according to a readout of a meeting published by state media Friday.Seoul jumped one percent after US Treasury Secretary Scott Bessent said a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by next week.Analysts are beginning to look ahead to next week’s heavy calendar of earnings and US economic data.The “soft data has been showing very negative signs for the economy, but it hasn’t really gone through to the hard data,” said Victoria Fernandez of Crossmark Global Investments.Reports next week on the labor market and other key indicators will show if “we are truly weakening or not,” Fernandez said.- Key figures at 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 40,113.50 (close)New York – S&P 500: UP 0.7 percent at 5,525.21 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 1.3 percent at 17,382.94 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,415.25 (close)Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,536.26 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 22,242.45 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 35,705.74 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 21,980.74 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,295.06 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1359 from $1.1390 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3314 from $1.3342 Dollar/yen: UP at 143.69 yen from 142.63 yenEuro/pound: DOWN at 85.31 pence from 85.37 penceWest Texas Intermediate: UP 0.4 percent at $63.02 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $66.87 per barrelburs-jmb/des

Est de la RDC: une semaine pour ébaucher la paix

Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) se sont donné vendredi une semaine pour ébaucher un projet d’accord de paix, après des mois d’un conflit qui a fait des milliers de morts.Dans une déclaration signée sous l’égide des Etats-Unis, les deux Etats africains se sont engagés à respecter leur souveraineté respective et à s’abstenir de soutenir des mouvements rebelles, alors que le Rwanda est accusé d’être derrière le mouvement armé M23, qui progresse en RDC. Donald Trump a salué “une grande nouvelle en provenance d’Afrique, où je m’occupe aussi de résoudre des guerres”, sur son réseau Truth Social. Les Etats voisins ont convenu de “créer un avant-projet d’accord de paix” d’ici le 2 mai, dans cette déclaration signée à Washington, aux côtés du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays.Dans une annonce surprise mercredi, le gouvernement congolais et le groupe antigouvernemental M23, qui mènent des pourparlers au Qatar, avaient publié pour la première fois une déclaration conjointe dans laquelle ils disaient vouloir “Å“uvrer à la conclusion d’une trêve”.L’est de la RDC, riche en ressources et frontalier du Rwanda, est en proie à des conflits depuis 30 ans, à la suite du génocide de 1994 au Rwanda. Mais la crise s’est intensifiée ces derniers mois avec la prise des grandes villes de Goma et Bukavu par le M23, soutenu par Kigali et son armée.- Minerais en jeu -Les deux pays reconnaissent “la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’autre et s’engagent sur une voie permettant de régler leurs différends grâce à des moyens pacifiques, ancrés dans la diplomatie et la négociation plutôt que par un recours à la force ou à des discours hostiles”, selon la déclaration de Washington.Sans nommer le M23 explicitement, les deux capitales reconnaissent les préoccupations de l’autre et ajoutent qu’elles s’engageront “à s’abstenir de fournir un soutien militaire d’État à des groupes armés non étatiques”.Elles établiront “un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire afin de contrer les groupes armés non-étatiques”, selon la déclaration.Le Qatar a récemment créé la surprise en s’imposant comme un nouveau médiateur dans la crise. Des pourparlers ont débuté entre Kinshasa et le M23 à Doha en avril.La RDC a cherché parallèlement à obtenir le soutien des Etats-Unis, notamment en proposant de conclure son propre accord avec Washington sur l’accès aux minerais.La déclaration de Washington précise que les deux parties attendent “des investissement significatifs” de la part des Etats-Unis et du secteur privé américain. Elles travailleront avec Washington dans des domaines tels que les mines et l’hydroélectricité.- “Très fragile” -Plus d’une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont été signés puis violés depuis fin 2021. Une myriade de groupes armés plus ou moins autonomes sont également présents dans les régions de l’Est congolais, et sont parfois utilisés par procuration par Kinshasa ou les pays voisins. Un nouvel émissaire pour l’Afrique, l’homme d’affaires Massad Boulos, qui est aussi le beau-père d’une fille du président Trump, s’est rendu dans les deux capitales courant avril. Il a appelé le Rwanda à cesser son soutien au M23 et à retirer “toutes les troupes rwandaises du territoire de la RDC”.Dans ces conditions, Martin Ziakwau Lembisa, doctorant en relations internationales à l’Université de Kinshasa, souligne “le caractère très fragile” du rapprochement entre les deux voisins.”Les deux parties apparemment veulent en découdre”, déclare-t-il à l’AFP, ajoutant que “si ça ne dépendait que du M23 aujourd’hui, il aurait encore progressé dans son offensive”.”L’implication de l’administration américaine, quoiqu’encore timide, a contribué à exercer une certaine pression sur les parties en présence”, observe-t-il.”En signant ces déclarations, les deux parties ont simplement exprimé leur volonté de s’entendre, ceci afin de ne pas reconnaître qu’elles ne se sont pas réellement entendues à Doha”, estime l’expert, également enseignant à l’université catholique du Congo.”Jusqu’où les Américains vont-ils vraiment s’impliquer dans cette affaire, c’est là toute la problématique”.Le Rwanda n’a jamais explicitement reconnu la présence du M23 sur le sol congolais. Kigali admet toutefois des préoccupations sécuritaires le long de sa frontière avec la RDC et réclame notamment l’éradication des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), fondées par des Hutus rwandais responsables du génocide des Tutsis en 1994.

Wall Street termine en hausse après une semaine agitée

La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, à l’issue d’une semaine riche en rebondissements sur le plan commercial, les investisseurs ayant d’ores et déjà le regard rivé sur les données économiques et les résultats trimestriels à venir.Le Dow Jones a terminé proche de l’équilibre (+0,05%), l’indice Nasdaq a progressé de 1,26% et l’indice élargi S&P 500 de 0,74%.”Il n’y a pas d’élément qui stimule réellement le marché aujourd’hui”, observe auprès de l’AFP Victoria Fernandez, de Crossmark Global Investments.”La volatilité a été telle cette semaine qu’aujourd’hui, les (investisseurs) se contentent d’équilibrer les choses”, ajoute-t-elle. Les marchés ont apprécié ces derniers jours le ton plus conciliant de Donald Trump sur la guerre commerciale qu’il a lancée contre la Chine au début du mois.Dernier épisode en date: Donald Trump a affirmé, dans un entretien au Time Magazine publié vendredi, qu’il s’était entretenu avec son homologue chinois Xi Jinping au téléphone au sujet des droits de douane. Les deux premières puissances mondiales se livrent une guerre commerciale lancée par le président américain après son retour à la Maison Blanche.Pékin réfute toutefois mener toute négociation avec Washington, alors que le républicain ne cesse de suggérer l’éventualité “d’un accord équitable” entre les deux pays.Côté indicateurs, l’estimation de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan a été meilleure qu’attendu, mais est restée en déclin sur l’année.La publication est notamment minée par “l’incertitude persistante autour de la politique commerciale”, selon l’Université.”Le marché va se pencher sérieusement sur les données officielles de la semaine prochaine”, estime Mme Fernandez, dont le rapport Jolts du ministère américain du Travail ou le PIB américain pour le premier trimestre.”Tous ces chiffres devraient nous permettre de savoir si l’économie s’affaiblit vraiment, ou non”, avance l’analyste.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait à 4,25% contre 4,30% jeudi en clôture.- “Coup de pouce” d’Alphabet -Côté entreprises, “Alphabet a délivré de bons résultats (jeudi après la clôture de Wall Street, ndlr), et cela a donné un petit coup de pouce au marché”, fait valoir Mme Fernandez.La maison mère de Google a gagné 1,28% après avoir très largement dépassé les attentes au premier trimestre, catapulté par son activité d’informatique à distance (cloud computing), dont la croissance témoigne d’un appétit toujours soutenu pour l’intelligence artificielle (IA).Le bénéfice net ressort à 34,5 milliards de dollars, en hausse de 46% sur un an, selon un communiqué publié jeudi. Rapporté par action, il atteint 2,81 dollars, très au-dessus des 2,34 dollars attendus par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.Le groupe américain de semi-conducteurs Intel a franchement reculé (-6,70%) après avoir publié jeudi des résultats moins mauvais que prévu pour le premier trimestre, mais son nouveau patron a dévoilé de nouvelles mesures d’économie, qui vont occasionner des suppressions d’emplois.Que ce soit dans les communiqués publiés jeudi ou lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats, Intel n’a pas donné d’estimation du nombre de réductions de postes qu’il prévoyait.VeriSign, qui gère plusieurs dizaines de millions de noms de domaine en .com, a décollé de 8,00% grâce à des résultats meilleurs qu’attendu.

l’ONU exhorte Israël à rouvrir Gaza à l’aide humanitaire

Trois agences de l’ONU ont exhorté vendredi Israël à mettre fin à son blocus de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, qui expose les Gazaouis à la famine, alors que l’armée israélienne a lancé un nouvel appel à évacuer des secteurs du territoire en prévision de nouvelles frappes.Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes ont été tuées dans la journée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après  deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages encore retenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé dans la soirée le blocus israélien des livraisons humanitaires, en vigueur depuis le 2 mars, pointant “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.Vendredi soir, l’armée israélienne a appelé les habitants de trois zones de la ville de Gaza (nord) à évacuer en prévision d’une frappe. “En raison d’opérations terroristes contre nos forces depuis les zones mentionnées, l’armée va lancer une attaque puissante sur toute zone utilisée pour mener ces opérations terroristes”, a écrit sur X le porte-parole en langue arabe de l’armée, Avichay Adraee.Plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds dans la bande de Gaza”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Israël a stoppé les livraisons humanitaires en accusant le Hamas de les détourner, ce que ce dernier dément, accusant en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”. – “Des vies en dépendent “-La fermeture des points de passage depuis plus de sept semaines est “la plus longue que la bande de Gaza ait jamais connue”, a noté le PAM, une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture sur place.Selon le PAM, plus de 116.000 tonnes d’assistance alimentaire – “de quoi nourrir un million de personnes pendant jusqu’à quatre mois” – sont entreposées à proximité des couloirs humanitaires, dans l’attente de pouvoir entrer dans le territoire.Ce blocus “doit prendre fin”, a insisté vendredi soir le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pointant l’épuisement des fournitures médicales. “Des vies en dépendent”, a-t-il écrit sur X.Parmi les 40 personnes tuées vendredi par des frappes israéliennes à travers le territoire, figure, selon la Défense civile, une famille de cinq personnes – une femme enceinte, son mari et leurs trois enfants – dont la tente a été bombardée près de Khan Younès (sud). “Pendant combien de temps est-ce que des civils sans armes continueront d’être pris pour cible dans leurs maisons et leurs tentes?”, s’est indigné un membre de la famille, Rami Abu Taima, auprès de l’AFP.Ramy, un autre Palestinien qui s’identifie sous son seul prénom, a aussi perdu son fils de trois ans dans un bombardement à Khan Younès.”On ne le trouvait pas. Je suis retourné dans la tente et je l’ai trouvé en feu”, dit-il.- Une délégation du Hamas au Caire –  “La guerre doit cesser à tout prix. Le monde entier doit intervenir pour y mettre fin”, a lancé un autre habitant de Khan Younès, Abed al-Arja. “C’est une guerre folle”. Jeudi, des bombardements israéliens avaient, selon la Défense civile, fait plusieurs dizaines de victimes, notamment à Jabalia (nord). L’armée israélienne, qui considère cette ville comme un bastion du Hamas, a dit y avoir ciblé “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.Israël, dont les troupes ont déjà pris le contrôle de plus de la moitié du territoire palestinien – d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée – y lancera une offensive “plus vaste” si les otages ne sont pas libérés, a affirmé jeudi le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant général Eyal Zamir, lors d’une visite à Gaza.Une délégation du Hamas va rencontrer les médiateurs égyptiens samedi au Caire pour y discuter d’une solution en vue de mettre fin à la guerre, a déclaré vendredi à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste palestinien.Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.062 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, ce qui porte à 51.439 le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

l’ONU exhorte Israël à rouvrir Gaza à l’aide humanitaire

Trois agences de l’ONU ont exhorté vendredi Israël à mettre fin à son blocus de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, qui expose les Gazaouis à la famine, alors que l’armée israélienne a lancé un nouvel appel à évacuer des secteurs du territoire en prévision de nouvelles frappes.Selon la Défense civile palestinienne, au moins 40 personnes ont été tuées dans la journée dans la bande de Gaza, où Israël a repris depuis le 18 mars son offensive militaire, après  deux mois de trêve, affirmant vouloir contraindre le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages encore retenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a dénoncé dans la soirée le blocus israélien des livraisons humanitaires, en vigueur depuis le 2 mars, pointant “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.Vendredi soir, l’armée israélienne a appelé les habitants de trois zones de la ville de Gaza (nord) à évacuer en prévision d’une frappe. “En raison d’opérations terroristes contre nos forces depuis les zones mentionnées, l’armée va lancer une attaque puissante sur toute zone utilisée pour mener ces opérations terroristes”, a écrit sur X le porte-parole en langue arabe de l’armée, Avichay Adraee.Plus tôt, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé avoir livré “ses derniers stocks alimentaires aux cuisines servant des repas chauds dans la bande de Gaza”, lesquelles “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Israël a stoppé les livraisons humanitaires en accusant le Hamas de les détourner, ce que ce dernier dément, accusant en retour Israël d’utiliser “la famine comme arme de guerre”. – “Des vies en dépendent “-La fermeture des points de passage depuis plus de sept semaines est “la plus longue que la bande de Gaza ait jamais connue”, a noté le PAM, une des principales organisations internationales fournissant de la nourriture sur place.Selon le PAM, plus de 116.000 tonnes d’assistance alimentaire – “de quoi nourrir un million de personnes pendant jusqu’à quatre mois” – sont entreposées à proximité des couloirs humanitaires, dans l’attente de pouvoir entrer dans le territoire.Ce blocus “doit prendre fin”, a insisté vendredi soir le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pointant l’épuisement des fournitures médicales. “Des vies en dépendent”, a-t-il écrit sur X.Parmi les 40 personnes tuées vendredi par des frappes israéliennes à travers le territoire, figure, selon la Défense civile, une famille de cinq personnes – une femme enceinte, son mari et leurs trois enfants – dont la tente a été bombardée près de Khan Younès (sud). “Pendant combien de temps est-ce que des civils sans armes continueront d’être pris pour cible dans leurs maisons et leurs tentes?”, s’est indigné un membre de la famille, Rami Abu Taima, auprès de l’AFP.Ramy, un autre Palestinien qui s’identifie sous son seul prénom, a aussi perdu son fils de trois ans dans un bombardement à Khan Younès.”On ne le trouvait pas. Je suis retourné dans la tente et je l’ai trouvé en feu”, dit-il.- Une délégation du Hamas au Caire –  “La guerre doit cesser à tout prix. Le monde entier doit intervenir pour y mettre fin”, a lancé un autre habitant de Khan Younès, Abed al-Arja. “C’est une guerre folle”. Jeudi, des bombardements israéliens avaient, selon la Défense civile, fait plusieurs dizaines de victimes, notamment à Jabalia (nord). L’armée israélienne, qui considère cette ville comme un bastion du Hamas, a dit y avoir ciblé “des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas et du Jihad islamique”, un groupe allié.Israël, dont les troupes ont déjà pris le contrôle de plus de la moitié du territoire palestinien – d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée – y lancera une offensive “plus vaste” si les otages ne sont pas libérés, a affirmé jeudi le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant général Eyal Zamir, lors d’une visite à Gaza.Une délégation du Hamas va rencontrer les médiateurs égyptiens samedi au Caire pour y discuter d’une solution en vue de mettre fin à la guerre, a déclaré vendredi à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste palestinien.Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2.062 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, ce qui porte à 51.439 le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours otages à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

WFP says has depleted all Gaza food stocks as Israel blocks aid

The UN’s World Food Programme said Friday it had depleted its food stocks in war-ravaged Gaza, where Israel has blocked all aid for more than seven weeks.After 18 months of war, the situation in Gaza “is probably the worst” it has been, the UN’s humanitarian office has said, with the head of the world body’s Palestinian refugee agency decrying the aid stoppage on Friday as “politically motivated starvation”.WFP, one of the main providers of food assistance in the Palestinian territory, said it had “delivered its last remaining food stocks to hot meals kitchens in the Gaza Strip” on Friday.It said “these kitchens are expected to fully run out of food in the coming days”.Philippe Lazzarini, head of the UN Palestinian refugee agency UNRWA, said the crisis was “manmade”.”The Government of Israel continues to block the entry of food + other basics,” he wrote on X. “Nearly 2 months of siege. Calls to bring in supplies are going unheeded.” The World Health Organization said the situation was no different for medical supplies.After blocking aid during an impasse over the future of a ceasefire with Hamas, Israel resumed its bombardment of Gaza on March 18, followed by a ground offensive.Mohammed al-Mughayyir, an official with Gaza’s civil defence rescue agency, told AFP that the death toll from Israeli strikes on Friday had risen to at least 40. In the evening, the Israeli military issued an evacuation order for Palestinians in Zeitun and two nearby areas in the territory’s north ahead of another planned strike, saying it was responding to “terrorist activity” and “operating with force”.Gazans say they are threatened with death not just from bombardment, but from a lack of food.In addition to the WFP, aid agencies and Western governments have also voiced alarm.”We are literally dying of hunger,” Tasnim Abu Matar, a Gaza City resident, said earlier this week.- ‘Lifeline’ -“For weeks, hot meal kitchens have been the only consistent source of food assistance for people in Gaza. Despite reaching just half the population with only 25 percent of daily food needs, they have provided a critical lifeline,” the WFP said.The agency added that “more than 116,000 metric tons of food assistance –- enough to feed one million people for up to four months” was positioned at aid corridors ready to be brought in “as soon as borders reopen”.Following WFP’s warning, the World Health Organization’s chief said medical supplies were also “running out” in Gaza while 16 WHO trucks wait to enter.  “This aid blockade must end. Lives depend on it”, Tedros Adhanom Ghebreyesus said on X.WFP added that all 25 bakeries it supports in Gaza were forced to close on March 31 as wheat flour and cooking oil ran out during “the longest closure the Gaza Strip has ever faced”.Israeli Defence Minister Israel Katz last week said his country would continue blocking aid because the tactic is “one of the main pressure levers preventing Hamas from using (aid) as a tool with the population”.On Wednesday, Germany, France and Britain called for an end to the “intolerable” blockade and warned of “an acute risk of starvation, epidemic disease and death”.The International Criminal Court in November issued an arrest warrant for Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu partly on suspicion of the war crime of starvation as a method of warfare.Netanyahu rejected the accusations as “absurd and false”.- ‘I found him on fire’ -At least 2,062 people have been killed in Gaza since Israel resumed its campaign against Hamas militants in mid-March.That brings the overall death toll of the war to 51,439, most of them civilians, according to the territory’s health ministry.Hamas’s October 2023 attack on Israel that began the war resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP count based on official Israeli figures. Among the fatalities on Friday were five members of the al-Taima family killed when an air strike hit their makeshift tent in Al-Mawasi, near Khan Yunis, the civil defence’s Mughayyir said.Gaza resident Ramy, who gave only his first name, said he lost his three-year-old son in a strike on their tent.”When I couldn’t find him, I went back to the tent and I found him on fire,” Ramy said.Israel’s military has threatened an even larger offensive if militants do not soon free hostages who remain in Gaza.Israel says militants are still holding 58 people captured during their October 2023 attack, including 34 the Israeli military says are dead. Senior Hamas official Taher al-Nunu told AFP on Friday that a delegation from the group would meet with Egyptian mediators “tomorrow to discuss Hamas’s vision for ending the war”, reiterating the group’s weapons “are not up for negotiation”.

Equateur: vingt blessés et des dégâts matériels après un séisme de magnitude 6,3

Un séisme de magnitude 6,3 dans la province d’Esmeraldas, dans le nord-ouest de l’Équateur, a fait au moins vingt blessés et détruit une centaine de logements, selon le dernier bilan communiqué par les autorités vendredi.Andres Mafare, un pêcheur de 36 ans, raconte à l’AFP avoir “couru comme un fou” pour aller rejoindre sa famille après les premières secousses. “Quand je suis arrivé, j’ai vu ma petite maison écroulée”, dit-il. Sa femme et ses deux enfants en sont sortis indemnes.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province côtière du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain.- Murs à terre -“Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans une université d’Esmeraldas pour présenter un livre. En sortant du bâtiment, il a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres, notamment un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté un journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 130 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X dans la matinée en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a suspendu les opérations de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit plus de 100.000 barils de pétrole par jour. “Des dommages ont été constatés dans ses unités”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué sans donner plus de détails. L’acheminement de pétrole brut via l’oléoduc transéquatorien SOTE, qui transporte l’or noir de l’Amazonie vers la côte pacifique, a en revanche repris après une brève interruption. Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé plus tôt dans la journée Petroecuador.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.