Ossements calcinés au Mexique: “la vérité va sortir”, affirme le parquet général

Le procureur général du Mexique, Alejandro Gertz, a déclaré mercredi que “la vérité va sortir” sur la découverte d’ossements humains dans un camp d’entraînement présumé d’un cartel dans le nord-ouest du pays.Grâce à une “telle quantité d’informations, de preuves” retrouvées le 5 mars dans un ranch abandonné du Jalisco, les faits seront établis, a assuré M. Gertz lors d’une conférence de presse sur cette affaire qui renvoie le Mexique à ses plus de 100.000 disparus, à la violence extrême, voire la barbarie présumée des narcotrafiquants et aux failles reconnues du système judiciaire.Des restes humains calcinés ont été retrouvés à Teuchitlan, à 60 km à l’ouest de Guadalajara, la capitale du Jalisco, par un collectif de proches de disparus qui a également localisé des dizaines de paires de chaussures, des vêtements et des effets personnels.Le collectif a parlé de “crématoriums”, ce que les autorités ne confirment pas.Le Jalisco est l’Etat le plus touché par les disparitions au Mexique (quelque 15.000). C’est le fief du Cartel Jalisco Nueva generacion (CJNG), l’un des huit groupes criminels d’Amérique latine placés par le président américain Donald Trump sur une liste d’organisations “terroristes”.Les ossements pourraient être ceux de jeunes séquestrés près de Guadalajara par le CJNG, recrutés et entraînés de force, et éliminés s’ils n’obéissaient pas aux ordres reçus, d’après les experts.Le procureur général de la République a dénoncé les failles dans l’enquête initiale menée en septembre par le parquet du Jalisco, après la première découverte du ranch lors d’affrontements armés entre la Garde nationale et des criminels présumés.Dix personnes avaient alors été arrêtées et deux otages présumés libérés, avait indiqué la Garde nationale le 20 septembre sur les réseaux sociaux.Les autorités locales ont bâclé l’enquête qui n’a pas été exhaustive, selon M. Gertz. Les enquêteurs n’ont pas relevé les empreintes digitales, ni écouté le témoignage des habitants de la zone, a-t-il fait valoir.Interrogé sur la possible incompétence des autorités locales, ou de possibles liens avec les criminels, le procureur général a répondu: “Ce sont deux hypothèses que nous devons étudier”.L’Etat du Jalisco est dirigé par le Mouvement citoyen, un parti qui avait présenté un candidat à l’élection présidentielle contre l’actuelle présidente Claudia Sheinbaum (Morena, gauche).L’ONU s’est aussi demandée vendredi comment le parquet du Jalisco avait pu rater des “preuves cruciales” dans le ranch.”Nous appelons les autorités mexicaines à garantir des enquêtes approfondies, indépendantes, impartiales et transparentes sur les crimes commis sur le site, à intensifier les efforts pour identifier les restes humains qui y ont été retrouvés”, avait déclaré Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme dans un communiqué.

Arizona executes man by lethal injection for 2002 murder

A 53-year-old man convicted of murder was put to death by lethal injection in Arizona on Wednesday in the first execution in the southwestern US state in more than two years.Aaron Gunches, who had dropped legal efforts to halt his execution, was sentenced to death for the 2002 murder of Ted Price, his girlfriend’s ex-husband.”Justice for Ted Price and his family was finally served,” Arizona Attorney General Kris Mayes told reporters following the execution at a state prison in Florence, Arizona.Media witnesses said Gunches was placed on a gurney in the death chamber and restraints were put on his arms and legs.Asked if he had any last words, Gunches shook his head to say no.Intravenous lines were then inserted into his arms and Gunches breathed heavily several times after the drugs began to flow, the witnesses said.He lost consciousness and his chest stopped moving several minutes later.Gunches was the first prisoner put to death in Arizona since November 2022.Problems with administering lethal injections in previous executions led to a suspension of capital punishments while a review was conducted.John Barcello, deputy director of the Arizona Department of Corrections, said Gunches’s execution went as planned.”By all accounts, the process went according to plan without any incident at all,” Barcello told reporters.Gunches was executed one day after a 46-year-old man convicted of rape and murder was put to death by nitrogen gas in the southern state of Louisiana.Jessie Hoffman, who was sentenced to death for the 1996 murder of Molly Elliott, a 28-year-old advertising executive, was the first person executed in Louisiana in 15 years.Only one other US state, Alabama, has carried out executions by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a facemask, causing the prisoner to suffocate.The method has been denounced by UN experts as cruel and inhumane.- Executions scheduled in Oklahoma, Florida -The vast majority of US executions since the Supreme Court reinstated the death penalty in 1976 have been performed using lethal injection, although South Carolina executed a man by firing squad on March 7.Two other executions are scheduled in the United States this week — in Florida and Oklahoma.Wendell Grissom, 56, is to be executed by lethal injection in Oklahoma on Thursday for shooting and killing Amber Matthews, 23, during a 2005 home robbery.Edward James, 63, is to be executed by lethal injection in Florida on Thursday.James was sentenced to death for the 1993 rape and murder of an eight-year-old girl, Toni Neuner, and the murder of Betty Dick, her 58-year-old grandmother.There have been eight executions in the United States this year, following 25 last year.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and on his first day in office called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Municipales à Paris: Marion Waller se lance dans la primaire du PS “pour gagner”

La socialiste Marion Waller, qui a crée la surprise en annonçant briguer l’investiture du PS pour les municipales à Paris face à Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud, a assuré mercredi n’être la candidate d’aucun clan et qu’elle partait à la primaire “pour gagner”.”Je ne suis pas la candidate d’un clan, je suis là pour parler aux 3.500 militants socialistes parisiens. Je suis candidate en mon nom, je monte ma propre équipe et j’y vais pour gagner”, a déclaré Marion Walter à l’AFP.Cette ancienne conseillère de la maire socialiste sortante Anne Hidalgo, 32 ans, aujourd’hui à la tête du Pavillon de l’Arsenal, centre d’urbanisme et d’architecture de Paris, a créé la surprise dimanche en annonçant qu’elle se lançait dans la course de la primaire socialiste prévue le 30 juin.Elle affrontera le sénateur Rémi Féraud, successeur désigné d’Anne Hidalgo, et le député Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint que l’édile honnit désormais, au point d’avoir dit qu’elle ne le soutiendrait pas s’il gagnait le vote des militants.Avant de se lancer dans la course, Marion Waller, un “bébé Hidalgo” qui se dit “alignée à 100%” avec son bilan, “parlait” davantage au camp de Rémi Féraud qu’à celui d’Emmanuel Grégoire. “J’ai participé à un évènement de campagne de Rémi Féraud, mais maintenant je suis candidate en mon nom”, a-t-elle insisté.  La primaire, elle y pensait “depuis quelques mois”, portée par “l’envie d’incarner le renouveau et d’apporter quelque chose de joyeux” à une campagne tendue entre les deux parlementaires.”J’ai aussi entendu que beaucoup de militants avaient envie d’une troisième voie, c’est ce qui m’a motivée à y aller”, ajoute cette militante dans le 11e arrondissement.”Ca (lui) a demandé beaucoup de courage” d’annoncer sa décision à Anne Hidalgo, son premier adjoint Patrick Bloche, la patronne du PS parisien Lamia El Aaraje et à ses deux concurrents, qui ont “tous été étonnés”, confie-t-elle. “Je n’ai jamais été élue mais j’ai travaillé dix ans à l’Hôtel de ville, j’ai l’expérience de l’action politique”, fait valoir la candidate à l’investiture qui s’est engagée en politique pour la première campagne d’Anne Hidalgo en 2014.Avec son slogan “Partager Paris”, elle fait de la question de la métropole du Grand Paris “un préalable”. “C’est à cette échelle qu’il faut mener le combat. Si le prochain ou la prochaine maire de Paris n’en fait pas une priorité, son mandat sera déceptif”.

Le pape François n’utilise plus de masque à oxygène

Le pape François n’utilise plus de masque à oxygène, a déclaré mercredi le Vatican, ajoutant que son état clinique s’améliore après plus d’un mois d’hospitalisation.Le pape argentin, âgé de 88 ans, est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février, souffrant d’une pneumonie aux deux poumons, mais le Vatican a fait état de progrès récents après avoir craint que sa vie ne soit menacée. “L’amélioration de l’état clinique du Saint-Père est confirmée”, a écrit le Vatican dans un bulletin médical qu’il ne publie plus que sporadiquement, et non plus quotidiennement, en raison de l’amélioration de son état de santé.Il a “suspendu la ventilation mécanique non invasive et réduit la nécessité d’une oxygénothérapie à haut débit”, précise le bulletin, qui ajoute que la physiothérapie motrice et respiratoire du pape a progressé.La pneumonie de François n’a pas été “éliminée”, mais est désormais “sous contrôle”, selon le bureau de presse du Vatican.Après une série de crises respiratoires au début de son séjour à l’hôpital, la respiration du pape s’est améliorée au cours de la semaine écoulée, le Vatican déclarant lundi qu’il respirait par lui-même pendant de courts instants.Pendant la journée, il a eu recours à une canule – un tube en plastique inséré dans ses narines – pour lui fournir de l’oxygène à haut débit, que les médecins sont en train de réduire. Jusqu’à cette semaine, François avait porté un masque à oxygène, mais mardi, le Vatican a déclaré qu’il s’en était passé pour la première fois.Signe des progrès réalisés par le pape au cours de la semaine passée, le bureau de presse du Vatican a déclaré que le prochain bulletin médical ne sortirait probablement pas avant lundi.Pendant la majeure partie de l’hospitalisation du pape, y compris durant les étapes critiques, le Vatican avait publié des bulletins quotidiens sa santé.La maladie et la longue hospitalisation du pape ont soulevé des questions sur qui pourrait diriger le programme chargé des événements religieux menant à Pâques, la période la plus sacrée du calendrier chrétien. Le Vatican a indiqué mercredi qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise à cet égard.François est sujet à des maladies respiratoires et a subi l’ablation d’une partie d’un poumon dans sa jeunesse. Malgré ses récentes améliorations, le Vatican n’a pas indiqué quand il pourrait sortir de l’hôpital.

Le pape François n’utilise plus de masque à oxygène

Le pape François n’utilise plus de masque à oxygène, a déclaré mercredi le Vatican, ajoutant que son état clinique s’améliore après plus d’un mois d’hospitalisation.Le pape argentin, âgé de 88 ans, est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février, souffrant d’une pneumonie aux deux poumons, mais le Vatican a fait état de progrès récents après avoir craint que sa vie ne soit menacée. “L’amélioration de l’état clinique du Saint-Père est confirmée”, a écrit le Vatican dans un bulletin médical qu’il ne publie plus que sporadiquement, et non plus quotidiennement, en raison de l’amélioration de son état de santé.Il a “suspendu la ventilation mécanique non invasive et réduit la nécessité d’une oxygénothérapie à haut débit”, précise le bulletin, qui ajoute que la physiothérapie motrice et respiratoire du pape a progressé.La pneumonie de François n’a pas été “éliminée”, mais est désormais “sous contrôle”, selon le bureau de presse du Vatican.Après une série de crises respiratoires au début de son séjour à l’hôpital, la respiration du pape s’est améliorée au cours de la semaine écoulée, le Vatican déclarant lundi qu’il respirait par lui-même pendant de courts instants.Pendant la journée, il a eu recours à une canule – un tube en plastique inséré dans ses narines – pour lui fournir de l’oxygène à haut débit, que les médecins sont en train de réduire. Jusqu’à cette semaine, François avait porté un masque à oxygène, mais mardi, le Vatican a déclaré qu’il s’en était passé pour la première fois.Signe des progrès réalisés par le pape au cours de la semaine passée, le bureau de presse du Vatican a déclaré que le prochain bulletin médical ne sortirait probablement pas avant lundi.Pendant la majeure partie de l’hospitalisation du pape, y compris durant les étapes critiques, le Vatican avait publié des bulletins quotidiens sa santé.La maladie et la longue hospitalisation du pape ont soulevé des questions sur qui pourrait diriger le programme chargé des événements religieux menant à Pâques, la période la plus sacrée du calendrier chrétien. Le Vatican a indiqué mercredi qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise à cet égard.François est sujet à des maladies respiratoires et a subi l’ablation d’une partie d’un poumon dans sa jeunesse. Malgré ses récentes améliorations, le Vatican n’a pas indiqué quand il pourrait sortir de l’hôpital.

Le gouvernement s’attaque aux faux diagnostics de performance énergétique

Dix mesures pour “crédibiliser” le diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les logements, obligatoire en cas de vente ou de location mais au coeur de fraudes, ont été présentées mercredi par la ministre Valérie Létard.Promettant une “tolérance zéro” envers la “poignée de diagnostiqueurs (…) qui réalisent des DPE frauduleux, des DPE de complaisance”, elle a souligné combien cet outil était “essentiel pour définir le niveau de qualité d’un bien au regard de sa consommation énergétique, des factures qu’il va générer en terme de chauffage (…) et de l’impact qu’il a sur le climat”.Il doit être “irréprochable”, a-t-elle déclaré sur TF1.La ministre du Logement a ensuite présenté son “plan d’action” à des fédérations de diagnostiqueurs, des instituts de formation, des organismes de certifications et des parlementaires lors d’une réunion au ministère. Le DPE donne une note de A (la meilleure) à G (la plus médiocre) en fonction de nombreux paramètres, comme l’isolation des murs et du toit, le système de chauffage. Cette note, obligatoire pour toute transaction et bail de location, est de plus en plus déterminante pour fixer la valeur d’un bien immobilier à vendre. Elle est prise en compte dans l’octroi d’aides à la rénovation énergétique et si elle est trop basse, et empêche la location du logement.Chaque année, 4 millions de DPE sont réalisés, parmi lesquels le conseil d’analyse économique a identifié 1,7% de diagnostics frauduleux, soit 70.000, selon la ministre. “C’est 70.000 de trop, on doit tendre vers zéro”, a-t-elle affirmé lors de la réunion. “Plus on a d’informations, plus le DPE sera précis”, mais cette recherche d’informations nécessite du temps, a assuré Jean-Louis Kersac’h, dirigeant d’une société de diagnostic, lors d’un déplacement de la ministre qui assistait à la réalisation d’un DPE d’un appartement. Or il a souvent eu vent de diagnostiqueurs à qui il est demandé de “faire quatre diagnostics par jour, avec une prime pour le 5e”. D’où la volonté de Valérie Létard d’utiliser l’intelligence artificielle et la base de données de DPE de l’Agence de la transition écologique (Ademe) pour “mieux repérer et mieux contrôler” les comportements suspects de diagnostiqueurs, comme 10 audits réalisés en une journée aux quatre coins de la France. – “Gros billet” -Elle souhaite aussi géolocaliser les diagnostiqueurs, leur assigner un QR code, ainsi qu’aux DPE établis, afin de vérifier leurs fiabilité. Les contrôles vont être multipliés par quatre pour inspecter chacun des 10.000 diagnostiqueurs chaque année, et les sanctions seront plus sévères: jusqu’à deux ans d’interdiction d’exercer en cas de fraude, contre 6 mois actuellement. Pour limiter les pressions subies, le DPE ne sera plus délivré immédiatement à l’issue de la visite, mais plus tard et dématérialisé. Ces pressions sont légion, selon Jean-Louis Kersac’h : “mail dans lequel le client dit s’attendre à une note C”, “menace de ne pas nous payer”, “proposition d’un gros billet”. “Tous les jours, des clients nous disent +votre DPE n’est pas bon+”, rapporte-t-il.Alban Chanemougame, diagnostiqueur indépendant, confirme : “J’ai déjà perdu un client qui a préféré prendre un diagnostiqueur moins cher mais qui travaille en dix minutes et donc moins fiable”.”Des agences immobilières m’ont déjà demandé d’ajuster des diagnostics, comme le nombre de mètres carrés, ça ne touche pas que les DPE”, explique-t-il à l’AFP.Valérie Létard veut aussi se pencher sur la création d’un éventuel ordre des diagnostiqueurs, d’une formation post-bac et mieux contrôler les organismes de certification et de formation des diagnostiqueurs.Des annonces accueillies favorablement par Yannick Ainouche, co-président de l’Alliance du diagnostic immobilier. Elles correspondent à des propositions qu’il porte depuis deux ans.Il souhaite aller plus loin dans la sanction avec la création d’un “organe disciplinaire” et dans la formation avec “une filière BTS de bac+2”. L’interdiction de location depuis le 1er janvier des logements les plus énergivores, classés G, est critiquée par de nombreux élus de droite, qui affirment qu’elle aggrave la crise actuelle du logement.

Le gouvernement s’attaque aux faux diagnostics de performance énergétique

Dix mesures pour “crédibiliser” le diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les logements, obligatoire en cas de vente ou de location mais au coeur de fraudes, ont été présentées mercredi par la ministre Valérie Létard.Promettant une “tolérance zéro” envers la “poignée de diagnostiqueurs (…) qui réalisent des DPE frauduleux, des DPE de complaisance”, elle a souligné combien cet outil était “essentiel pour définir le niveau de qualité d’un bien au regard de sa consommation énergétique, des factures qu’il va générer en terme de chauffage (…) et de l’impact qu’il a sur le climat”.Il doit être “irréprochable”, a-t-elle déclaré sur TF1.La ministre du Logement a ensuite présenté son “plan d’action” à des fédérations de diagnostiqueurs, des instituts de formation, des organismes de certifications et des parlementaires lors d’une réunion au ministère. Le DPE donne une note de A (la meilleure) à G (la plus médiocre) en fonction de nombreux paramètres, comme l’isolation des murs et du toit, le système de chauffage. Cette note, obligatoire pour toute transaction et bail de location, est de plus en plus déterminante pour fixer la valeur d’un bien immobilier à vendre. Elle est prise en compte dans l’octroi d’aides à la rénovation énergétique et si elle est trop basse, et empêche la location du logement.Chaque année, 4 millions de DPE sont réalisés, parmi lesquels le conseil d’analyse économique a identifié 1,7% de diagnostics frauduleux, soit 70.000, selon la ministre. “C’est 70.000 de trop, on doit tendre vers zéro”, a-t-elle affirmé lors de la réunion. “Plus on a d’informations, plus le DPE sera précis”, mais cette recherche d’informations nécessite du temps, a assuré Jean-Louis Kersac’h, dirigeant d’une société de diagnostic, lors d’un déplacement de la ministre qui assistait à la réalisation d’un DPE d’un appartement. Or il a souvent eu vent de diagnostiqueurs à qui il est demandé de “faire quatre diagnostics par jour, avec une prime pour le 5e”. D’où la volonté de Valérie Létard d’utiliser l’intelligence artificielle et la base de données de DPE de l’Agence de la transition écologique (Ademe) pour “mieux repérer et mieux contrôler” les comportements suspects de diagnostiqueurs, comme 10 audits réalisés en une journée aux quatre coins de la France. – “Gros billet” -Elle souhaite aussi géolocaliser les diagnostiqueurs, leur assigner un QR code, ainsi qu’aux DPE établis, afin de vérifier leurs fiabilité. Les contrôles vont être multipliés par quatre pour inspecter chacun des 10.000 diagnostiqueurs chaque année, et les sanctions seront plus sévères: jusqu’à deux ans d’interdiction d’exercer en cas de fraude, contre 6 mois actuellement. Pour limiter les pressions subies, le DPE ne sera plus délivré immédiatement à l’issue de la visite, mais plus tard et dématérialisé. Ces pressions sont légion, selon Jean-Louis Kersac’h : “mail dans lequel le client dit s’attendre à une note C”, “menace de ne pas nous payer”, “proposition d’un gros billet”. “Tous les jours, des clients nous disent +votre DPE n’est pas bon+”, rapporte-t-il.Alban Chanemougame, diagnostiqueur indépendant, confirme : “J’ai déjà perdu un client qui a préféré prendre un diagnostiqueur moins cher mais qui travaille en dix minutes et donc moins fiable”.”Des agences immobilières m’ont déjà demandé d’ajuster des diagnostics, comme le nombre de mètres carrés, ça ne touche pas que les DPE”, explique-t-il à l’AFP.Valérie Létard veut aussi se pencher sur la création d’un éventuel ordre des diagnostiqueurs, d’une formation post-bac et mieux contrôler les organismes de certification et de formation des diagnostiqueurs.Des annonces accueillies favorablement par Yannick Ainouche, co-président de l’Alliance du diagnostic immobilier. Elles correspondent à des propositions qu’il porte depuis deux ans.Il souhaite aller plus loin dans la sanction avec la création d’un “organe disciplinaire” et dans la formation avec “une filière BTS de bac+2”. L’interdiction de location depuis le 1er janvier des logements les plus énergivores, classés G, est critiquée par de nombreux élus de droite, qui affirment qu’elle aggrave la crise actuelle du logement.

Turquie: le maire d’Istanbul arrêté, l’opposition dénonce un “coup d’Etat”

Le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a été interpellé mercredi accusé de “corruption” et de “terrorisme”, quelques jours avant d’être investi comme le candidat à la prochaine présidentielle de son parti, qui a dénoncé un “coup d’Etat” contre “le prochain président” de Turquie.L’opération, qui a visé plus d’une centaine de ses collaborateurs et d’élus et membres du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force d’opposition, s’ajoute à une vague de répression qui a frappé tous azimuts ces derniers mois l’opposition, les milieux prokurdes, la presse et même des artistes.Populaire et charismatique, Ekrem Imamoglu, 53 ans, croule sous les procédures judiciaires lancées contre lui par le procureur d’Istanbul; il est poursuivi cette fois pour “corruption” et “soutien à une organisation terroriste”, a confirmé le ministre de la Justice Yilmaz Tunç.L’édile, à la tête de la mégapole turque de 16 millions d’habitants depuis 2019, a passé la journée au siège de la police d’Istanbul près duquel ont convergé des centaines de ses partisans.Dans la soirée, malgré le froid vif, plusieurs milliers se sont retrouvés munis de drapeaux turcs devant la municipalité aux cris de “Erdogan Dictateur!”, “Istanbul dans la rue, les voleurs au palais!”, “Imamoglu, tu n’es pas seul!”, a constaté l’AFP.”Tu nous entends, Erdogan? Tu nous vois?” a lancé, juché sur le toit d’un bus au-dessus de la foule, le président du CHP, Özgür Özel faisant huer le chef de l’Etat. “Depuis hier ce qui se passe c’est une tentative de coup d’État” a-t-il martelé. “On a voulu annuler la volonté du peuple”.”Il n’y a ni corruption, ni groupe terroriste, mais des bourreaux de la justice aux commandes”, a-t-il martelé au côté de l’épouse du maire, Dilek Imamoglu. “Le seul crime d’Imamoglu est (…) d’avoir conquis le cÅ“ur des gens. Son seul crime est qu’il sera le prochain président!”- “Dictature” -Ekrem Imamoglu a été cueilli au petit jour à son domicile, a témoigné son épouse sur la chaine privée NTV: “Les policiers sont arrivés juste après le sahur”, le repas de l’aube durant le Ramadan, a-t-elle rapporté, précisant que leur fille de 13 ans était présente. Dans une vidéo postée sur X, le maire a dénoncé la fouille de son domicile affirmant, tout en nouant sa cravate, que “des centaines de policiers sont arrivés à ma porte”. Son arrestation a provoqué une chute immédiate de la livre turque qui a atteint le record de 40 livres pour un dollar et contraint la Banque centrale turque à intervenir. La Bourse d’Istanbul a également dévissé et terminé la journée en baisse de 8,72%.Selon le communiqué du bureau du procureur d’Istanbul, M. Imamoglu est accusé de corruption et d’extorsion et désigné comme le chef d’une “organisation criminelle à but lucratif”.Également arrêtés pour “corruption” figurent un conseiller du maire, un élu de district, des hommes d’affaires, un journaliste en vue et un producteur de cinéma.L’accusation de “soutien au terrorisme” vise sept suspects au total selon le ministre de la Justice pour des liens supposés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (interdit).Tous les rassemblements et manifestations ont été interdits jusqu’à dimanche par le gouverneur d’Istanbul et les lieux symboliques comme l’emblématique place Taksim, barricadés.Les autorités ont également restreint l’accès aux réseaux sociaux et à certains sites internet.”On est en dictature”, a déclaré à l’AFP un commerçant identifié par son seul prénom, Kuzey. “Ce gars et sa sale bande nous haïssent. Dès qu’il ont affaire à quelqu’un de fort, ils font quelque chose d’illégal, ils paniquent”, a-t-il affirmé à propos du chef de l’Etat.- “Vers l’autocratie” -Berk Esen, politiste de l’université Sabanci d’Istanbul, joint par l’AFP, cette arrestation “pousse la Turquie plus loin vers l’autocratie, à l’instar du Venezuela, de la Russie et de la Biélorussie”, a-t-il dit en parlant d’un “coup d’Etat contre le principal parti d’opposition”.M. Imamoglu est seul en lice pour représenter son parti à la prochaine présidentielle prévue en 2028 et devaitêtre désigné dimanche.Pour Soner Cagaptay, du Washington Institute, “Erdogan pensait sûrement qu’après cette étape, Imamoglu serait inarrêtable”.Ekrem Imamoglu est devenu la bête noire du chef de l’Etat, lui-même ancien maire d’Istanbul dans les années 90, quand il a ravi en 2019 la capitale économique de la Turquie au parti AKP du président. Il avait été réélu triomphalement l’an dernier.Mardi, l’université d’Istanbul a annulé son diplôme, ajoutant un obstacle supplémentaire sur sa route, la Constitution exigeant un diplôme de l’enseignement supérieur pour toute candidature à la magistrature suprême.L’édile avait dénoncé une décision “illégale” qu’il entendait contester en justice: “les droits acquis de chacun dans ce pays sont menacés”, avait-il accusé.Ekrem Imamoglu, qui sera remplacé le temps de sa garde à vue par le vice-président du conseil municipal d’Istanbul, Nuri Aslan, est visé par cinq autres procédures judiciaires, dont deux ouvertes en janvier, qui l’avaient conduit à dénoncer le “harcèlement” de la justice.Six maires CHP du pays sont détenus ou en garde à vue, et dix maires prokurdes ont également été destitués ces derniers mois.

Gazans living through ‘hell’ Israel threatened for Hamas

A man in tears struggled Wednesday to retrieve the body of a small boy from under the rubble of a building in Gaza City hit by a recent wave of Israeli air strikes.One by one, relatives and neighbours used a sledgehammer to try to break apart the large chunks of concrete trapping the young boy. His eyes closed and wearing a Spiderman sweater, the boy was visible but unreachable.”The civil defence tried to retrieve people but couldn’t get anyone out so they left,” said Muhammad al-Deiri, a neighbour who had come to help.Each strike of the sledgehammer echoed from the building’s collapsed second floor through the eerily quiet surrounding streets of what was once a bustling city.In the early hours of Tuesday, Israel launched its most intense air strikes since a ceasefire took hold in Gaza in January, killing more than 400 people according to the health ministry in the Hamas-run territory.Israel vowed to keep up the pressure until the Palestinian Islamist movement Hamas releases the hostages still held in Gaza. Of the 251 captives seized during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel that triggered the war, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Hamas says it is willing to negotiate and has called on the international community to act to bring the war to an end.- ‘Random bombings’ -In Gaza City’s al-Sabra neighbourhood where the boy was trapped under rubble, surrounding buildings had also been damaged in the strikes.Flattened floors lay atop one another.”Random bombings started everywhere,” said 21-year-old Sundus al-Imam.”The Al-Hattab family’s house — our neighbours — was hit, leaving some with minor injuries among us girls.””Since (President Donald) Trump’s time, the United States has been sending massive military aid to Israel, making it more powerful than before,” she added.Trump and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu have promised “hell” for Hamas if the remaining hostages held in Gaza are not immediately released.As part of its escalating pressure, Israel first blocked the entry of humanitarian aid into Gaza in early March, then cut the limited electricity supply to the territory’s main water desalination plant.Since then, humanitarian organisations operating on the ground have been reporting on the dire situation for the population.Rafat Ramadan, another resident of al-Sabra, painfully remembered seeing “bodies hanging from the rubble, needing cranes to remove them”.Ramadan’s own house was struck, trapping his daughters under concrete until he managed to free them with the help of his nephews.They took the girls to Gaza City’s Baptist Hospital, he said, only to find the facility overwhelmed. “What we lived through was hell,” said Ramadan, who says he lost his son in the war.- ‘Pray for your loved ones’ -After almost two months under the truce, Gazans are once again experiencing the panic of more than 15 months of war between Hamas and Israel.In the courtyard of Al-Aqsa Hospital in central Gaza’s Deir al-Balah, dozens of men gathered in mourning next to white plastic body bags.They said that four members of the same family were caught by overnight bombing while reciting a traditional Ramadan prayer.”Remember Allah, pray for your loved ones, your heart will be in peace,” read a poster near the bodies.A young man cried in silence while the body bags were loaded into a truck for burial.The Israeli military urged residents of several areas in Gaza’s border areas to evacuate “combat zones”, in particular Beit Hanun, in the territory’s far north.Residents took to the road, mainly by foot — and for most of them, not for the first time — in order to seek shelter in Gaza City.Children pulled water jerrycans next to donkey carts loaded with cheap foam mattresses, plastic bowls and tents. Residents carried only the most basic necessities for daily life, nearly a year and a half after the war started.Around them stood bombed-out buildings, piles of rubble and mountains of waste, while Israeli planes roared and drones buzzed above their heads.

Little light on DR Congo truce terms shed after surprise summitWed, 19 Mar 2025 19:17:22 GMT

Few details on a possible ceasefire in the eastern Democratic Republic of Congo had come to light on Wednesday, the day after Congolese President Felix Tshisekedi and his Rwandan counterpart Paul Kagame held surprise talks in Doha.Fighting in the mineral-rich east of the DRC has recently intensified with the Rwanda-backed M23 armed group launching a …

Little light on DR Congo truce terms shed after surprise summitWed, 19 Mar 2025 19:17:22 GMT Read More »