L’Ukraine mène une vaste attaque contre l’aviation russe jusqu’en Sibérie

L’Ukraine a mené dimanche une vaste attaque coordonnée de drones contre des aérodromes militaires en Russie, jusqu’en Sibérie, Moscou confirmant ensuite que plusieurs avions avaient “pris feu”, à la veille de pourparlers attendus à Istanbul.Des délégations russe et ukrainienne sont attendues en Turquie lundi pour un nouveau cycle de négociations, plus de trois ans après le début de l’invasion russe.Dimanche, l’Ukraine a mené une “opération spéciale d’ampleur” contre quatre aérodromes militaires russes, dont certains à des milliers de kilomètres du front, selon une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).Quelque 41 avions utilisés pour “bombarder les villes ukrainiennes” ont été touchés, a-t-elle indiqué, citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar A-50.Le ministère russe de la Défense a confirmé que “plusieurs appareils aériens ont pris feu” après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d’Irkoutsk, respectivement dans l’Arctique russe et en Sibérie orientale.Il n’y a pas eu de victimes et des suspects ont été “arrêtés”, selon le ministère.Le premier des deux aérodromes cités, Olenia, est à près de 1.900 kilomètres de l’Ukraine, et le deuxième, Belaïa, à environ 4.300 kilomètres de l’Ukraine. Les services ukrainiens ont publié une vidéo censée montrer la base de Belaïa, dans laquelle on peut voir plusieurs appareils en flammes, des panaches de fumée noire s’en élevant.Il s’agirait de la première attaque ukrainienne aussi loin du front.L’Ukraine envoie régulièrement des drones en Russie, en réponse aux attaques aériennes contre son territoire, mais semble avoir utilisé cette fois un mode opératoire entièrement différent.Le ministère russe a indiqué que les drones avaient été lancés depuis des lieux se trouvant “à proximité immédiate des aérodromes”.- “Toile d’araignée” -L’Ukraine a cette fois fait passer clandestinement en Russie des drones, ensuite cachés dans des structures en bois dans le plafond de containers de transport, selon la source ukrainienne.Leurs toits ont ensuite été ouverts à distance pour laisser s’envoler les engins, selon elle.Des vidéos, relayées par des médias russes mais dont l’authenticité n’a pas été vérifiée, montrent des drones semblant s’envoler de camions.L’opération ukrainienne, au nom de code “toile d’araignée”, a été préparée pendant plus d’un an et demi et supervisée par le président Volodymyr Zelensky, selon la source ukrainienne.Elle a visé d’autres aérodromes dans les régions d’Ivanovo, de Riazan et de l’Amour, soit aux confins de la Chine dans l’Extrême Orient russe, mais ces attaques ont été repoussées, a assuré le ministère russe.Des responsables politiques ukrainiens ont salué une opération “brillante”.Des blogueurs militaires russes ont déploré à l’inverse un “jour noir pour l’aviation” de leur pays.La chaîne Telegram Rybar, proche de l’armée russe, a estimé qu'”il s’agit sans exagération d’un coup très dur”, dénonçant de “graves erreurs” des services spéciaux russes.Les conséquences de cette attaque sur les capacités militaires de la Russie sont difficiles à prédire, mais sa portée symbolique est importante dans le contexte des négociations.L’Ukraine est à la peine sur le champ de bataille, son armée moins nombreuse et bien armée que celle de la Russie.- Pourparlers d’Istanbul -Cette attaque spectaculaire survient à la veille de négociations attendues entre Russie et Ukraine en Turquie, proposées par Moscou.Après avoir laissé planer le doute en accusant la Russie de saborder à l’avance les négociations, le président Volodymyr Zelensky a finalement annoncé dimanche qu’une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi.Volodymyr Zelensky a appelé à un “cessez-le-feu complet et inconditionnel”, ainsi qu’au retour des Ukrainiens détenus en Russie.Il a aussi appelé à “préparer une réunion au plus haut niveau”, c’est-à-dire une rencontre avec Vladimir Poutine.Les délégations russe et ukrainienne ont déjà tenu des pourparlers peu fructueux à Istanbul le 16 mai.Malgré les efforts diplomatiques, les positions de l’Ukraine et de la Russie restent inconciliables.- Effondrement de ponts -Les autorités russes ont en outre dit enquêter sur des “actes de terrorisme”, après l’effondrement de deux ponts dans les régions de Koursk et Briansk.Cela a provoqué des accidents de train, dont l’un a fait au moins sept morts.Les autorités russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’effondrement des ponts.Une passagère d’un des trains accidentés, Tatiana Rodina, 70 ans et bleu au visage, a dit à l’AFP que “tout volait dans tous les sens” au moment de l’accident.L’Ukraine a indiqué de son côté avoir été visée par 472 drones russes dans la nuit, un record depuis le début de l’invasion, et affirmé en avoir neutralisé 385.

L’Ukraine mène une vaste attaque contre l’aviation russe jusqu’en Sibérie

L’Ukraine a mené dimanche une vaste attaque coordonnée de drones contre des aérodromes militaires en Russie, jusqu’en Sibérie, Moscou confirmant ensuite que plusieurs avions avaient “pris feu”, à la veille de pourparlers attendus à Istanbul.Des délégations russe et ukrainienne sont attendues en Turquie lundi pour un nouveau cycle de négociations, plus de trois ans après le début de l’invasion russe.Dimanche, l’Ukraine a mené une “opération spéciale d’ampleur” contre quatre aérodromes militaires russes, dont certains à des milliers de kilomètres du front, selon une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).Quelque 41 avions utilisés pour “bombarder les villes ukrainiennes” ont été touchés, a-t-elle indiqué, citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar A-50.Le ministère russe de la Défense a confirmé que “plusieurs appareils aériens ont pris feu” après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d’Irkoutsk, respectivement dans l’Arctique russe et en Sibérie orientale.Il n’y a pas eu de victimes et des suspects ont été “arrêtés”, selon le ministère.Le premier des deux aérodromes cités, Olenia, est à près de 1.900 kilomètres de l’Ukraine, et le deuxième, Belaïa, à environ 4.300 kilomètres de l’Ukraine. Les services ukrainiens ont publié une vidéo censée montrer la base de Belaïa, dans laquelle on peut voir plusieurs appareils en flammes, des panaches de fumée noire s’en élevant.Il s’agirait de la première attaque ukrainienne aussi loin du front.L’Ukraine envoie régulièrement des drones en Russie, en réponse aux attaques aériennes contre son territoire, mais semble avoir utilisé cette fois un mode opératoire entièrement différent.Le ministère russe a indiqué que les drones avaient été lancés depuis des lieux se trouvant “à proximité immédiate des aérodromes”.- “Toile d’araignée” -L’Ukraine a cette fois fait passer clandestinement en Russie des drones, ensuite cachés dans des structures en bois dans le plafond de containers de transport, selon la source ukrainienne.Leurs toits ont ensuite été ouverts à distance pour laisser s’envoler les engins, selon elle.Des vidéos, relayées par des médias russes mais dont l’authenticité n’a pas été vérifiée, montrent des drones semblant s’envoler de camions.L’opération ukrainienne, au nom de code “toile d’araignée”, a été préparée pendant plus d’un an et demi et supervisée par le président Volodymyr Zelensky, selon la source ukrainienne.Elle a visé d’autres aérodromes dans les régions d’Ivanovo, de Riazan et de l’Amour, soit aux confins de la Chine dans l’Extrême Orient russe, mais ces attaques ont été repoussées, a assuré le ministère russe.Des responsables politiques ukrainiens ont salué une opération “brillante”.Des blogueurs militaires russes ont déploré à l’inverse un “jour noir pour l’aviation” de leur pays.La chaîne Telegram Rybar, proche de l’armée russe, a estimé qu'”il s’agit sans exagération d’un coup très dur”, dénonçant de “graves erreurs” des services spéciaux russes.Les conséquences de cette attaque sur les capacités militaires de la Russie sont difficiles à prédire, mais sa portée symbolique est importante dans le contexte des négociations.L’Ukraine est à la peine sur le champ de bataille, son armée moins nombreuse et bien armée que celle de la Russie.- Pourparlers d’Istanbul -Cette attaque spectaculaire survient à la veille de négociations attendues entre Russie et Ukraine en Turquie, proposées par Moscou.Après avoir laissé planer le doute en accusant la Russie de saborder à l’avance les négociations, le président Volodymyr Zelensky a finalement annoncé dimanche qu’une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi.Volodymyr Zelensky a appelé à un “cessez-le-feu complet et inconditionnel”, ainsi qu’au retour des Ukrainiens détenus en Russie.Il a aussi appelé à “préparer une réunion au plus haut niveau”, c’est-à-dire une rencontre avec Vladimir Poutine.Les délégations russe et ukrainienne ont déjà tenu des pourparlers peu fructueux à Istanbul le 16 mai.Malgré les efforts diplomatiques, les positions de l’Ukraine et de la Russie restent inconciliables.- Effondrement de ponts -Les autorités russes ont en outre dit enquêter sur des “actes de terrorisme”, après l’effondrement de deux ponts dans les régions de Koursk et Briansk.Cela a provoqué des accidents de train, dont l’un a fait au moins sept morts.Les autorités russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’effondrement des ponts.Une passagère d’un des trains accidentés, Tatiana Rodina, 70 ans et bleu au visage, a dit à l’AFP que “tout volait dans tous les sens” au moment de l’accident.L’Ukraine a indiqué de son côté avoir été visée par 472 drones russes dans la nuit, un record depuis le début de l’invasion, et affirmé en avoir neutralisé 385.

Sur les Champs-Elysées, une parade “incroyable” des joueurs du PSG pour leurs supporters

Fumigènes, chants, drapeaux et téléphones portables filmant les scènes de joie: les joueurs du PSG ont été célébrés en paradant sur les Champs-Elysées dimanche au lendemain de leur sacre en Ligue des champions.Arrivés autour de 17h30, un peu plus d’une heure après avoir atterri en France, les champions d’Europe ont remonté dans deux bus à impériale et pendant 40 minutes “la plus belle avenue du monde”, où 100.000 personnes étaient attendues. “We are the champions”, “ici c’est Paris”, “qui ne saute pas est Marseillais”: la bande son traditionnelle des trophées dans la capitale a été joyeusement entonnée, à grand renfort de drapeaux et de fumigènes pour compléter l’ambiance. Plus tôt, les écrans géants ont enchaîné la rediffusion des buts parisiens lors de leur étincelante victoire 5-0 contre l’Inter Milan, samedi à Munich. “C’était rapide mais je ne regrette pas d’être venue. Voir la coupe en vrai permet de réaliser qu’on est vraiment champions d’Europe. C’était presque trop beau pour être vrai hier tellement on a dominé, je n’y croyais pas vraiment” savoure Camille, 22 ans, étudiante en Staps. Abderrahmane, 20 ans, “fan depuis tout petit du PSG”, n’en revient pas. “C’était incroyable! Respect et bonheur (…) c’était bien organisé, il n’y a pas eu de débordements”. Il est venu depuis Angers avec des amis, ils ont regardé le match à la télé, avant de faire “la fête sur les Champs” et sont revenus dimanche. Ils repartent avec les drapeaux distribués en abondance “et un grand sourire”. Si les Champs ont été organisés en bloc par la préfecture de police pour mieux contrôler la foule, beaucoup de supporters ont suivi à distance le bus, remontant avec lui l’avenue, téléphone portable sorti pour tout filmer. Les joueurs, maillot spécial floqué “25” dans le dos et médaille autour du cou, ont successivement brandi la coupe aux grandes oreilles convoitée depuis tant d’années, et ont harangué la foule, notamment le capitaine brésilien Marquinhos ou le joueur emblématique du club Presnel Kimpembe qui ont pris le micro pour lancer le principal chant des supporters parisiens “tous ensemble on chantera”. Marquinhos a même demandé le Ballon d’or pour l’attaquant Ousmane Dembélé, auteur d’un début d’année fantastique et désigné meilleur joueur de la compétition par l’UEFA dimanche. L’entraîneur Luis Enrique, le directeur sportif Luis Campos ou encore le président du club Nasser Al-Khelaïfi ont aussi profité de l’ambiance depuis les bus. Arrivé en haut des Champs, le convoi a fait le tour de l’Arc de triomphe avant qu’un feu d’artifice ne soit lancé. – “On a tous pleuré” -Avant les Champs-Elysées, les joueurs avaient déjà été accueillis par plusieurs dizaines de spectateurs à Roissy, où ils ont atterri. Le bus s’est dirigé vers la capitale suivi par une procession de motos et sous un concert de klaxons, les routes ayant été brièvement fermées pour leur permettre d’arriver au plus vite. Stéphane, 59 ans, supporter de longue date, est “venu de bonne heure pour être sûr de pouvoir rentrer car il y a un quota. Déjà qu’il va falloir attendre deux mois pour avoir le maillot avec l’étoile”, s’impatiente-t-il. “On a tous pleuré hier, c’était tellement beau. Ça fait des années qu’on attend ça. J’étais au Parc, je n’ai presque plus de voix. Je viens finir aujourd’hui le peu qu’il me reste”, savoure-t-il. Après la parade, les joueurs avaient rendez-vous au palais de l’Elysée pour être reçus par le président Emmanuel Macron. Ils devaient se rendre ensuite au Parc des Princes pour présenter officiellement le trophée et communier une nouvelle fois avec leurs supporters. Les célébrations de joie dans la capitale ont commencé pendant le match, dont l’issue a rapidement fait peu de doute, et se sont prolongées une bonne partie de la nuit. Sur le plan sécuritaire, elles ont aussi été marquées par deux morts, plus de 500 interpellations et des destructions matérielles. Le PSG a condamné dimanche dans un communiqué “les violences survenues en marge des célébrations”, ajoutant que “ces actes isolés sont contraires aux valeurs du club et ne représentent en rien l’immense majorité de nos supporters”. 

Gaza rescuers say Israeli fire kills 31 near aid site

Gaza’s civil defence agency said Israeli gunfire killed at least 31 Palestinians near a US-backed aid distribution site on Sunday, with both the group in charge of the site and the military denying any such incident took place.Israel has faced growing condemnation over the humanitarian crisis in the war-ravaged Gaza Strip, where the United Nations has warned the entire population faces the risk of famine after no aid was allowed to enter for more than two months.Israel recently eased its blockade and introduced a revamped aid mechanism in cooperation with a newly formed US-backed organisation, bypassing the longstanding UN-led system.The organisation, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), says it has distributed millions of meals since operations began last week, but the rollout has been marked by chaotic scenes at the limited number of distribution centres, as well as reports of casualties from Israeli fire nearby.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that “31 people were killed and more than 176 injured… after Israeli gunfire targeted thousands of civilians near the American aid centre in Rafah”, in southern Gaza.AFP images showed Palestinians transporting bodies on donkey carts near the aid point as others carried away boxes and bags of supplies under the early-morning sun.Abdullah Barbakh, a 58-year-old Palestinian man, described “chaos” at the site.”The army opened fire from drones and tanks,” he said. “I don’t understand why they call people to the aid centres and then open fire on them.”Near another GHF aid centre in central Gaza, AFP images showed rescuers evacuating injured people. Bassal reported one dead and dozens wounded there, again blaming Israeli fire.The Israeli military said an initial inquiry found its troops “did not fire at civilians while they were near or within the humanitarian aid distribution site and that reports to this effect are false”.”Hamas does everything in its power to undermine food distribution efforts in the Gaza Strip,” it added, urging the media to “be cautious with information published” by the group.A GHF spokesperson also denied any deaths or injuries took place, adding that “these fake reports have been actively fomented by Hamas”.- ‘Death follows you’ -Sameh Hamuda, a displaced 33-year-old from northern Gaza, told AFP he had walked from Gaza City and spent the night with relatives near Rafah before heading to the aid centre around 5:00 am to wait among a crowd of people.”Suddenly quadcopter drones opened fire on the people, and tanks started shooting heavily. Several people were killed right in front of me,” he said.”I ran and survived. Death follows you as long as you’re in Gaza.”At Al-Awda hospital in central Gaza, Umm Muhammad Abu Khousa told AFP her son was among those wounded near the other aid centre in Bureij.”You feed me and then you kill me?” she said from her son’s bedside.Victoria Rose — a British surgeon visiting Nasser Hospital where many of the patients from Rafah were taken — described a scene of “absolute carnage” at the facility, saying “all the bays are full, and they’re all gunshot wounds”.”The ambulances haven’t stopped coming through the doors,” she added in a video message from the hospital.Speaking about the reported deaths to US broadcaster ABC, World Food Programme Executive Director Cindy McCain said “our people are reporting the same thing on the ground”.”It’s a tragedy. And what we need right now is an immediate ceasefire, complete, unfettered access… to feed people and stop this catastrophe from happening,” she added.Only limited amounts of aid have entered Gaza since Israel eased its total blockade that began in March.On Friday a spokesman for the UN humanitarian agency called Gaza “the hungriest place on earth”.GHF, which uses contracted US security, said on Sunday that it had distributed more than 4.7 million meals’ worth of food so far.The United Nations and major aid groups have refused to cooperate with the organisation, saying it contravened basic humanitarian principles and appeared designed to cater to Israeli military objectives.Philippe Lazzarini, head of the UN’s agency for Palestinian refugees, said on Sunday that Gaza “aid distribution has become a death trap”.”Aid deliveries and distribution must be at scale and safe,” he added in a post on X. “In Gaza, this can be done only through the United Nations including UNRWA.”- Truce offer -Nearly 20 months into the war, negotiations for a ceasefire and hostage release deal have failed to produce a breakthrough.Since the last brief truce collapsed in March, Israel has intensified its operations to destroy Hamas, the Palestinian group whose October 7, 2023 attack triggered the war.Hamas said it had responded positively — albeit with requested amendments — to the latest US-backed truce proposal on Saturday, but US envoy Steve Witkoff criticised the reply as “totally unacceptable”, an assessment echoed by Israel.Witkoff urged the group to “accept the framework proposal we put forward”.On Sunday, Defence Minister Israel Katz said he had told the army “to continue forward in Gaza against all targets, regardless of any negotiations”.The health ministry in Hamas-run Gaza says at least 4,149 people have been killed in the territory since Israel resumed its offensive on March 18, taking the war’s overall toll to 54,418, mostly civilians.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.

Droits de douane: un appel Trump-Xi pourrait régler les tensions sino-américaines, selon Washington

Les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine pourraient se régler à l’issue d’un échange entre les présidents Donald Trump et Xi Jinping, qui pourrait intervenir “très prochainement”, voire dès “cette semaine”, ont suggéré dimanche de hauts responsables américains.  Engagé dans une bataille juridique autour de ses droits de douane, Donald Trump a ravivé vendredi les tensions commerciales avec la Chine en accusant Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de détente négocié le 12 mai entre les deux pays à Genève.Les Etats-Unis et la Chine étaient parvenus à un accord afin de suspendre temporairement l’escalade commerciale qui avait porté les droits de douane sur les produits américains à 125% et ceux appliqués aux produits chinois à 145%.Après deux jours de rencontre, Washington et Pékin avaient accepté de réduire temporairement leurs droits de douane pour les abaisser à respectivement 30% et 10%, s’engageant à poursuivre les discussions en vue d’un accord commercial.”La Chine retient des produits qui sont essentiels à la chaîne d’approvisionnements de l’Inde, de l’Europe et ce n’est pas ce que fait un partenaire commercial fiable. Je suis confiant que lorsque le président Trump et le président du Parti (communiste chinois) Xi s’appelleront, cela pourra être réglé”, a déclaré dimanche le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, lors d’un entretien à la chaîne américaine CBS.- Semiconducteurs -Selon le Wall Street Journal, le problème viendrait de la lenteur avec laquelle la Chine a accordé de nouvelles licences d’exportation de terres rares et d’autres éléments nécessaires aux semiconducteurs et automobiles.”Le fait que la Chine retienne certains des produits qu’ils avaient acceptés de fournir dans notre accord est peut-être dû à une défaillance dans le système chinois, ou peut-être est-ce intentionnel. Nous allons voir ce qu’il en est une fois que le président Trump aura parlé au président du Parti (Xi Jinping)”, a ajouté M. Bessent, en référence au sujet épineux des terres rares.Interrogé sur la date de cet échange entre MM. Trump et Xi, le secrétaire américain au Trésor a répondu: “Je crois que nous allons voir quelque chose très prochainement”. Dans un entretien à la chaîne ABC, dimanche également, Kevin Hassett, le principal conseiller économique de la Maison Blanche a suggéré que cet échange pourrait avoir lieu cette semaine.”Je crois qu’ils (la Chine) prennent simplement du temps à mettre en oeuvre l’accord (…) Nous prenons certaines mesures pour leur montrer comment nous ressentons les choses”, a renchéri le secrétaire au Commerce Howard Lutnick dans un entretien à la chaîne Fox. “Notre président sait ce qu’il a à faire et il va trouver une solution, j’en suis convaincu”, a-t-il ajouté.    – Urgence et Acier -Mercredi, le tribunal de commerce international des Etats-Unis a bloqué les droits de douane dits “réciproques”, d’au moins 10% voulus par Donald Trump ainsi que ceux imposés au Canada, au Mexique et à la Chine dans le cadre de la lutte contre le fentanyl, estimant que seul le Congrès avait la possibilité de le faire.Des juges ont considéré que le président ne pouvait invoquer la loi d’urgence économique de 1977 (IEEPA) pour instituer par décret “une surtaxe illimitée sur les produits provenant de quasiment tous les pays”, selon le jugement que l’AFP a pu consulter.Or une Cour d’appel saisie par le gouvernement américain a bloqué cette décision, le temps de se prononcer sur le fond. Sur ABC, Kevin Hassett a indiqué que  le recours à cette loi répondait à une “urgence nationale”. “Nous avons étudié toutes les pistes possibles pour mettre en Å“uvre le programme du président Trump sur les droits de douane. Jamieson Greer, le meilleur avocat spécialisé en droit commercial, a déclaré que l’approche IEEPA que nous avons suivie était la plus rapide et la plus juridiquement solide. C’est le plan A”, a déclaré M. Hassett.”Nous sommes absolument convaincus que le plan A est tout ce dont nous aurons besoin. Mais si, pour une raison ou une autre, un juge déclarait qu’il ne s’agit pas d’une urgence nationale alors que le nombre d’Américains tués par le fentanyl est supérieur à celui de toutes les guerres américaines réunies (…) alors nous aurons d’autres alternatives”, a-t-il ajouté. Ce dernier a par ailleurs indiqué que les Etats-Unis devaient sécuriser leur approvisionnement en acier, tout comme l’Europe, afin ne pas dépendre du “dumping” chinois en la matière. Cet enjeu devrait être abordé lors d’une “conversation formidable sur les négociations commerciales que le président Trump pourrait avoir cette semaine avec le président Xi”, a-t-il indiqué.

Inde: nouvelle commande ferme de 30 gros porteurs Airbus A350 par la compagnie IndiGo

La compagnie indienne IndiGo a annoncé dimanche à New Delhi avoir signé pour 30 Airbus A350-900, portant à 60 appareils sa commande de gros porteurs auprès de l’avionneur européen afin d’étendre son réseau international. Cette compagnie, qui a vu le jour en 2006, est déjà à l’origine du plus gros contrat en volume de l’histoire de l’aviation civile, 500 monocouloirs Airbus en 2023.”Nous doublons nos commandes fermes d’A350 de 30 à 60 au moment où le monde de l’aviation se réunit et à New Delhi”, a déclaré Pieter Elbers, PDG d’IndiGo, au premier jour de l’assemblée générale de l’Association internationale du transport aérien (Iata) dans la capitale indienne. L’an passé, IndiGo avait passé une commande ferme de 30 appareils A350-900, avec des droits d’achat pour 70 avions gros porteurs supplémentaires. Le prix de la transaction n’a pas été précisé, mais au dernier tarif catalogue d’Airbus, plus actualisé depuis 2018, il atteindrait 9,5 milliards de dollars.”Les premières livraisons de la commande initiale devraient débuter en 2027″, a rappelé la compagnie indienne dans un communiqué. Le vice-président d’Airbus chargé des ventes d’avions commerciaux, Benoît de Saint-Exupéry, a salué dimanche “l’incroyable ascension d’IndiGo depuis 19 ans” et s’est félicité de ce “partenariat” avec cette compagnie qui a déjà commandé plus de 1.300 appareils à l’avionneur européen.Elle a “démocratisé les voyages en avion en Inde”, selon lui, avec 118 millions de passagers l’an dernier.Airbus a livré l’an dernier un appareil par semaine à cette compagnie low cost, qui compte désormais plus de 430 aéronefs et dessert 130 destinations.Les A350, qui ont un long rayon d’action allant jusqu’à 15.000 km, permettront à IndiGo de déployer des longs-courriers et de relier ainsi les métropoles indiennes à différentes régions du monde.- “Marché stratégique” -“Nous aurons dix nouvelles destinations à l’international d’ici un an, ce qui portera leur nombre à 50”, a affirmé M. Elbers. Pour cela, sa compagnie pourra notamment s’appuyer sur un partenariat avec Delta Airlines, Air France-KLM et Virgin Atlantic annoncé dimanche. Il est destiné à renforcer les liaisons entre l’Inde et l’Europe et l’Amérique du Nord, en offrant aux clients plus d’options de voyage vers de nouvelles destinations internationales. Benjamin Smith, directeur général d’Air France-KLM, a souligné que l’Inde, le pays le plus peuplé de la planète avec 1,4 milliard d’habitants, “est un marché stratégique”. “Nous y avons une forte présence depuis longtemps et nous allons bientôt l’accroître”, a-t-il ajouté. La compagnie indienne low cost entend dans un premier temps ouvrir des liaisons avec l’Europe, notamment Copenhague et Amsterdam cet été. Elle entend ensuite conquérir l’Amérique du Nord. L’Inde est aujourd’hui le quatrième marché aérien au monde. IndiGo et Airbus avaient fait sensation en juin 2023 en annonçant la plus importante commande en volume de l’histoire de l’aviation civile, avec 500 appareils de la famille A320neo, lors du salon aéronautique du Bourget, le tout à un prix catalogue théorique de 55 milliards de dollars.Au total, IndiGo a passé commande de quasiment 1.000 appareils de la famille A320, l’avion à succès d’Airbus face au Boeing 737 MAX affecté par de multiples revers.L’A350 existe en deux versions, le 900 et le 1000, plus grand. Le 900 peut transporter entre 300 et 350 passagers, 440 dans la configuration la plus dense.

Foot: le Parisien Ousmane Dembélé joueur de la saison en Ligue des champions (UEFA)

L’attaquant du PSG Ousmane Dembélé a été désigné joueur de la saison de Ligue des champions par l’UEFA dimanche, au lendemain de la finale remportée par le club contre l’Inter Milan à Munich (5-0).Cette récompense pourrait peser lourd en vue du Ballon d’Or, distinction individuelle suprême, qui sera décerné le 22 septembre. Ousmane Dembélé a inscrit 33 buts et donné 15 passes décisives toutes compétitions confondues cette saison.L’attaquant, déjà précieux au PSG où il est arrivé à l’été 2023, a pris une nouvelle dimension durant l’hiver de cette saison après avoir été replacé en “faux numéro 9″, mélange de meneur de jeu et d’avant-centre, par son entraîneur Luis Enrique.”Moi je donnerais le Ballon d’Or à Ousmane Dembélé, simplement pour sa manière de défendre”, a déclaré le coach espagnol samedi après le match, ajoutant: “Ca c’est de l’humilité, je pense sincèrement qu’il mérite de le gagner non seulement pour ses buts mais aussi sa défense”.Les images de son pressing incessant sur le gardien adverse Yann Sommer, samedi, ont été abondamment relayées sur les réseaux sociaux.Lamine Yamal, Raphinha ou encore Gianluigi Donnarumma font partie des autres favoris pour le Ballon d’Or.De son côté, Désiré Doué a été désigné meilleur jeune joueur de la Ligue des champions 2024-25. Celui qui aura 20 ans mardi a inscrit un doublé et donné une passe décisive, samedi.Dembélé, Doué et cinq autres joueurs parisiens font partie de l’équipe type de la saison de Ligue des champions, désignée par les observateurs techniques de l’UEFA: le capitaine Marquinhos, Gianluigi Donnarumma, Nuno Mendes, Achraf Hakimi et Vitinha.Les autres joueurs sont les Barcelonais Lamine Yamal et Raphinha, le joueur d’Arsenal Declan Rice et l’Intériste Alessandro Bastoni.