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A la Fête de l’Humanité, les tensions entre Insoumis et socialistes au grand jour

L’union de la gauche est-elle encore possible ? Les débats à la Fête de l’Humanité tendaient à répondre par la négative samedi à cette éternelle question, en raison notamment d’un échange âpre entre Insoumis et socialistes, les premiers accusant les seconds de se compromettre avec la macronie.Etaient réunis en milieu de journée sur scène le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, le président des députés communistes Stéphane Peu, l’ancien insoumis François Ruffin et le député LFI Hadrien Clouet. Ce dernier s’en est pris aux socialistes, contre qui les invectives insoumises pleuvent sur les réseaux sociaux depuis des semaines. LFI a accusé le PS de “trahison” pour s’être dit, avant la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, prêt à gouverner en faisant des compromis afin de tenir compte de l’absence de majorité à l’Assemblée nationale.Fustigeant l’accord de non-censure “catastrophique” passé en début d’année entre l’ex-Premier ministre François Bayrou et les socialistes, Hadrien Clouet a mis en garde contre “l’union bourgeoise” avec la macronie et dénoncé les “contre-budgets capitulards”. Autant de manières de cibler les socialistes.”La fin de la Nupes (ex-alliance de la gauche) a été orchestrée par ceux qui niaient qu’il y avait un génocide à Gaza (…) Ils ont eu raison trop tard”, a-t-il ajouté.Le parti à la rose avait annoncé un “moratoire” sur l’alliance de gauche après les attaques du 7 octobre 2023 en Israël, en raison notamment du refus des Insoumis de qualifier le Hamas de mouvement “terroriste”.  “Nous n’avons pas tous compris qu’il y avait un acte terroriste perpétré par le Hamas”, a répliqué Olivier Faure, sous les huées d’une partie de militants de gauche radicale et d’extrême gauche qui assistaient au débat. Le contre-budget proposé par les socialistes avant la nomination de Sébastien Lecornu prévoyait un effort budgétaire de 22 milliards pour l’année prochaine, contre 44 milliards pour le plan proposé par François Bayrou avant sa chute.”Vingt milliards c’est quand même beaucoup pour les gens à qui on les prend !”, a cinglé Jean-Luc Mélenchon lors d’un meeting en fin d’après-midi à la Fête de l’Humanité.- “Gauche Zavatta”  -“Comment a-t-on réussi à avoir dans notre pays les seuls écologistes qui soient militaristes ?”, a-t-il également ironisé en appelant à ne “pas écouter” Yannick Jadot et le social-démocrate Raphaël Glucksmann, qui avaient ouvert la porte, avant la nomination de Sébastien Lecornu, à des négociations entre les macronistes et la gauche, pour permettre à cette dernière d’accéder au pouvoir.Seul sur scène, acclamé par de très nombreux militants, le leader de LFI a certes proposé à ses anciens partenaires de gauche de “reprendre une coalition”, mais seulement “sur la base du programme du NFP”, le Nouveau Front populaire mis en place pour les législatives de 2024. “On n’en retirera rien du tout”, a-t-il prévenu.”Il ne s’agit pas d’aller bêlant les uns derrière les autres, dire +union, union+ et pour finir, aller chercher le plus petit dénominateur commun”, a-t-il mis en garde.Balayés donc, par le parti qui a réuni de loin le plus d’électeurs à gauche lors de la présidentielle de 2022, les appels à l’union à tout prix. Le patron des députés communistes Stéphane Peu avait mis en garde plus tôt contre les divisions “inconséquentes” à gauche, appelant à se concentrer sur “l’essentiel” et pas “l’accessoire” alors que Marine Tondelier, fervente défenseuse de l’unité, s’est dite convaincue que Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon allaient finir par rejoindre un processus de candidature commune pour 2027.Mais en privé, malgré les déclarations publiques optimistes des uns et des autres, le doute est palpable parmi les élus de gauche, alors que le Rassemblement national reste aussi fort dans les sondages et les enquêtes d’opinion. “Pour la gauche, ça sera difficile de gagner des élections, législatives ou présidentielle, même unie”, reconnaissait dans la semaine cadre socialiste.”En ce moment c’est la gauche Zavatta. Tondelier fait la clown, Mélenchon veut gagner par magie, Glucksmann crache du feu et Faure fait le contorsionniste entre la gauche et les macronistes… Le problème c’est que les fauves sont sortis de la cage”, philosophe de son côté un député insoumis. 

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Lecornu retire la suppression de deux jours fériés et tend la main à la gauche

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé samedi le retrait de la proposition très critiquée et impopulaire de suppression de deux jours fériés prévue par son prédécesseur François Bayrou, tout en tendant la main à la gauche pour sortir de l’impasse budgétaire.”J’ai décidé de retirer la suppression de deux jours fériés”, a déclaré le nouveau chef de gouvernement, dans son premier entretien accordé à la presse quotidienne régionale, publié après un déplacement à Mâcon.Dans la préfecture de Saône-et-Loire, il a consacré sa toute première annonce à un des sujets de préoccupation majeure des Français, les déserts médicaux. Il veut bâtir d’ici 2027 un réseau national de 5.000 maisons “France Santé” pour améliorer l’accès aux soins.Quatre jours à peine après sa nomination, le nouveau et jeune (39 ans) Premier ministre, qui avait promis une “rupture” en arrivant à Matignon, a assuré aux quotidiens régionaux qu’il misait sur “le dialogue avec les partenaires sociaux” pour trouver “d’autres sources de financement” que l’abandon de deux jours fériés qui, selon François Bayrou, devait rapporter 4,2 milliards d’euros dans le budget 2026.Sébastien Lecornu a également coupé court aux spéculations sur une réouverture du conclave entre syndicats et patronats sur les retraites. Il n’en a pas l’intention.Pour faire passer le budget à l’Assemblée nationale, c’est clairement vers la gauche qu’il se tourne. “Je veux une discussion parlementaire moderne et franche, de très bon niveau avec le PS, Les Ecologistes et le Parti communiste”, a-t-il souhaité, en saluant une “gauche républicaine” qui “doit s’émanciper de La France insoumise”.”Ce sera difficile mais nécessaire pour donner un budget au pays”, a-t-il ajouté.La tonalité est très différente lorsque le Premier ministre évoque le Rassemblement national. “Si vous me demandez s’il faut passer un accord politique avec le RN, la réponse est évidemment non. En revanche, refuser de discuter à l’Assemblée avec des députés élus par un tiers des Français, ça n’aurait aucun sens”, a-t-il expliqué.Sébastien Lecornu cherche ainsi à convaincre aussi l’opinion, autant que les forces politiques, du bien-fondé de sa méthode: trouver des terrains d’entente, en particulier sur le budget, permettant de gouverner sans majorité parlementaire.- 49.3: “un échec pour tous” -Interrogé sur l’éventuelle mise en place d’une taxe sur les très hauts patrimoines dite “Zucman” (du nom de l’économiste Gabriel Zucman), comme le demande la gauche, il s’est dit prêt à travailler sur des “questions de justice fiscale”, tout en appelant à faire “attention au patrimoine professionnel, car c’est ce qui permet de créer des emplois et de la croissance”.Le président du Medef Patrick Martin a prévenu qu’une “grande mobilisation patronale” serait organisée si les impôts des entreprises étaient augmentés. Pour lui, la taxe Zucman s’apparente dans certains cas à “une spoliation”.Sébastien Lecornu reste également très prudent sur une autre demande du PS, le renoncement à l’article 49.3. Il préfèrerait ne pas l’utiliser mais ne veut pas se démunir d’emblée de cet outil constitutionnel pour faire adopter le budget.  “Si c’était le cas, ce ne serait pas uniquement l’échec du gouvernement, ce serait un échec pour tous, mais la France doit avoir un budget”, a-t-il expliqué.Au chapitre des ruptures, le Premier ministre a également annoncé l’ouverture “dès la semaine prochaine” de consultations en vue d'”un grand acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale”. “Il faut que l’on définisse ce qu’on attend de l’Etat, au moment où les attentes seront de plus en plus fortes notamment sur le régalien”, a-t-il noté, n’écartant pas la fusion ou la fermeture d’agences gouvernementales. A la Fête de l’Humanité, le coordinateur de LFI Manuel Bompard a réagi aux premières annonces du Premier ministre en estimant qu’il “va falloir davantage pour répondre à la colère et à l’exaspération des Français”. La secrétaire générale de la CGT a de son côté vu la non-suppression des jours fériés comme “une première victoire”.Dans cette délicate discussion budgétaire, Sébastien Lecornu doit faire des concessions aux socialistes, pour éviter qu’ils ne censurent son gouvernement, sans s’aliéner ses alliés du parti de droite Les Républicains (LR).En commentant la dégradation vendredi soir de la note de la dette française par l’agence américaine Fitch, le ministre démissionnaire de l’Intérieur et président de LR Bruno Retailleau lui a adressé un avertissement à peine voilé. Il a certes mis en cause “des décennies d’errance budgétaire”, mais également rejeté les propositions socialistes qui ne feront que “tout aggraver”.Elu local de l’Eure, où il a été maire, président de département et sénateur, venu de la droite, Sébastien Lecornu est un des plus proches soutiens d’Emmanuel Macron, qu’il avait rejoint dès 2017. Avant son arrivée à Matignon, il était depuis 2022 ministre des Armées.”Cette loyauté avec le président de la République m’offre précisément la liberté d’adapter l’action gouvernementale aux circonstances”, a-t-il relevé dans l’entretien publié samedi.

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A Tokyo full house revels in Chebet and sprinters at world athletics champsSat, 13 Sep 2025 17:03:36 GMT

Beatrice Chebet won the 10,000 metres world title while the cream of sprinting delighted a sellout 55,000 crowd at the world championships on Saturday — a stark contrast to the empty stadium at the Covid-affected Tokyo Games in 2021.Chebet, 25, added the world title to her Olympic crown in Paris last year where the Kenyan …

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Au Népal, la Première ministre au chevet des victimes des émeutes, lent retour à la normale

La Première ministre du Népal Sushila Karki a réservé samedi sa première sortie aux blessés des émeutes meurtrières du début de semaine, au lendemain de sa nomination à la tête d’un gouvernement chargé d’organiser des élections en mars prochain.Dans une capitale Katmandou où la vie revient lentement à la normale, Mme Karki a visité plusieurs hôpitaux, au chevet des victimes de la répression ordonnée par son prédécesseur KP Sharma Oli, contraint à la démission.Au moins 51 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessés lors de ses troubles, les plus graves depuis l’abolition de la monarchie en 2008.Nommée vendredi soir après trois journées de tractations, l’ex-cheffe de la Cour suprême a entamé au pas de charge son mandat à la tête d’un gouvernement provisoire.Sitôt investie, le président Ramchandra Paudrel a ordonné la dissolution du Parlement et convoqué le 5 mars 2026 des élections législatives, une des revendications des jeunes contestataires réunis sous la bannière de la “Génération Z”.L’agenda de la première femme chargée de diriger le Népal s’annonce chargé et sa mission difficile, tant sont nombreuses les revendications des jeunes qui ont mis à bas l’ancien régime.Sa nomination a été accueillie comme un soulagement par de nombreux Népalais.”Ce gouvernement provisoire est une bonne chose”, s’est réjouie Durga Magar, une commerçante de 23 ans. “On ne sait pas ce qu’il va se passer à l’avenir mais on est satisfaits (…) et on espère que la situation va maintenant se calmer”.”La priorité, c’est de s’attaquer à la corruption”, a poursuivi la jeune femme. “On se moque de savoir si c’est la Génération Z ou des politiciens plus âgés qui s’en occupent, il faut juste que ça cesse”.”Je pense que cette femme Première ministre va (…) faire avancer la bonne gouvernance”, a pour sa part estimé Suraj Bhattarai, un travailleur social de 51 ans.Partie lundi de la colère suscitée par le blocage des réseaux sociaux, la fronde a débordé en révolte politique contre un gouvernement jugé corrompu et incapable de répondre à ses aspirations, notamment en matière d’emploi et de niveau de vie.- Couvre-feu allégé -Plus de 20% des jeunes népalais de 15 à 24 ans sont au chômage, selon les estimations de la Banque mondiale, et le produit intérieur brut (PIB) annuel par habitant frôle les 1.450 dollars.La répression meurtrière des cortèges de protestataires a précipité les événements.Mardi, les manifestants ont déferlé dans les rues de Katmandou et systématiquement incendié ou mis à sac tous les symboles du pouvoir: Parlement, bâtiments ministériels, résidences d’élus…Incarnation des élites, le Premier ministre KP Sharma Oli, 73 ans, quatre fois Premier ministre depuis 2015, n’a eu d’autre choix que de démissionner.Le chef du Parti communiste (maoïste) menait depuis 2024 une coalition avec un parti de centre gauche.Quelques heures après la prestation de serment de la nouvelle Première ministre, l’armée a allégé samedi matin le couvre-feu en vigueur dans la capitale et les autres villes du pays.A Katmandou, chars et blindés se sont faits plus discrets, les commerces et marchés ont retrouvé leurs clients et les temples leurs fidèles.Sushila Karki a travaillé samedi à la composition de son gouvernement, selon son entourage.Plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Amnesty International ou Human Rights Watch, l’ont appelée samedi à mettre un terme à la culture de “l’impunité du passé”.L’une de ses tâches immédiates sera aussi d’assurer le retour à l’ordre dans tout le pays.A commencer par remettre la main sur 12.500 détenus qui ont profité des troubles pour s’évader de leurs prisons et étaient toujours en cavale samedi.

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Winning coach Erasmus ’emotional’ at death of former SpringboksSat, 13 Sep 2025 11:47:17 GMT

An “emotional” South Africa coach Rassie Erasmus said Saturday the death of two former Springboks this week cast a shadow over their record-breaking defeat of the All Blacks.Erasmus said his team’s preparation took a turn late in the week as he and the players learned Bevin Fortuin and Jan Boland had both died.Soon after the …

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Mourning Nepalis hope protest deaths will bring change

Grieving families of those killed in Nepal’s anti-corruption demonstrations say they hope the deaths will not be in vain, as the protesters’ choice of interim prime minister took charge Saturday. Among the dead was 30-year-old Santosh Bishwakarma, one of at least 51 people killed in two days of chaos this week — the worst unrest since the end of a decade-long civil war and the abolition of the monarchy in 2008.His widow Amika, also 30, her eyes swollen with grief, recalled his “ultimate dream” to “die having contributed to the nation”.Santosh was shot dead on Monday during the first wave of protests, led by the youth-driven “Gen Z” movement.A temporary social media ban sparked the demonstrations, tipping longstanding frustration over entrenched corruption and economic malaise into wider anger.”He used to say he wouldn’t die like a dog,” Amika told AFP in her modest Kathmandu home, clutching a framed photo of her late husband.”His dream was to make Nepal known to the world — and he did.”- ‘Just equality’ -KP Sharma Oli, the 73-year-old leader of the Communist Party, quit as prime minister a day after Santosh’s death and as protesters torched parliament, ending his fourth term in the post.On Friday, former chief justice Sushila Karki was sworn into office to lead a six-month transition to elections.Thousands of young activists had used the app Discord to debate the next steps — and name Karki as their choice of next leader.But Amika, now raising her 10-year-old son Ujwal and seven-year-old daughter Sonia alone, fears for the future.”My husband would have done everything to fulfil their dreams, even at the cost of his life,” she said. “But how am I supposed to manage everything on my own? He sacrificed his life for the country, and I hope the new government will help me.”Family friend Solan Rai, 42, said he believed the protests marked a turning point. “I hope we finally see real change this time,” he said, adding that the anger had been “more intense than anything we’ve seen before”. The World Bank says a “staggering” 82 percent of Nepal’s workforce is in informal employment — among the highest rates in the world. Its GDP per capita stands at just $1,447.At Kathmandu’s Pashupatinath temple on Friday, hundreds gathered for mass cremations. Families wept over the bodies of loved ones, including young men shot dead in the clashes. “I hope there is some justice — and our people finally get the change they so desperately seek,” said Ratna Maharjan, grieving for her son, breaking down into tears.One mother refused to release her son’s body, wrapped in a shroud, clinging to him on the temple steps.Nearby, police officers laid garlands of marigolds on their fallen colleague as a bugler played over the smoke-filled riverbank.Amika’s plea was simple. “What we seek isn’t too much to ask — just equality,” she said. “So the rich don’t thrive while the poor languish.”

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Akram tells Pakistan, India to forget noise and ‘enjoy’ Asia Cup clash

Pace bowling great Wasim Akram has urged Pakistan and India’s cricketers to ignore the noise and enjoy the game when they meet in a highly charged Asia Cup T20 match on Sunday.The Group A match in Dubai is the first clash on the cricket field between the countries since a military conflict four months ago took relations between the nuclear-armed neighbours to their lowest point in decades.   India resisted calls to boycott the match between the pair, who have not played in any bilateral series since deadly attacks in Mumbai 2008 were blamed on Pakistan militants. “Enjoy, it’s a game of cricket,” legendary left-armer Akram told AFP of the match, which potentially could be the first of three high-octane meetings between the countries in the T20 tournament. “Forget about everything other than cricket. One team will win, and one team will lose,” he said.”Just enjoy the moment if you win the game. Pressure will come, enjoy that and show discipline because this is just a game. It’s for both teams and for both sets of fans.”A full house of 25,000 is expected at the Dubai International Cricket Stadium and Akram recalled how he thrived in such pressure situations during his 19-year international career.”I enjoyed every game against India, and so did players from the opposition,” said Akram, who led a Pakistan touring team to India in 1999 despite threats from extremists.The 59-year-old was also part of Pakistan’s 1987 tour during which the two countries came close to war.Akram advised an inexperienced Pakistan team to think of the bigger picture and not get carried away by the hype of playing T20 world champions and arch-rivals India.”Pakistan have a chance as they won a tri-series last week,” said Akram, referring to a T20 series with Afghanistan and the UAE. “They should not think that we just need to win against India, think of winning the Asia Cup,” he said. “You can lose to a big team but even then, stand up and play well in the tournament.”I don’t think the match will be one-sided like India against UAE,” said Akram of India’s opening romp on Wednesday where they needed just 4.3 overs to reach their target after dismissing the hosts for 57.”Anything can happen in this tournament.”Pakistan beat Oman by 93 runs in their opening match on Friday. Sri Lanka, Afghanistan, Hong Kong and Bangladesh are in Group B. The top two teams from each Group will qualify for the Super Four.The Asia Cup final will be in Dubai on September 28.

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‘We’re more than our pain’: Miss Palestine to compete on global stage

Nadeen Ayoub, the first Palestinian to compete in Miss Universe, will step onto the stage at the height of one of the most harrowing periods in her people’s history, determined to show they are more than headlines of war.”We’re more than our struggle and pain,” she told AFP in Dubai, where she is preparing to raise the Palestinian flag at the pageant in Thailand in November.”Right now, our people need a voice and we don’t want our identity to be erased,” she said, nearly two years into the Israel-Hamas war that has killed tens of thousands of Palestinians in Gaza.As Israel intensifies its onslaught, causing what the United Nations has called a famine in Gaza City and widespread destruction in the territory, Ayoub said she wanted to showcase her homeland’s rich heritage and beauty, to humanise a people long reduced to just their suffering.Palestinians are also “children who want to live, women who have dreams and aspirations,” said the beauty queen, her fair face framed by long dark brown hair.- ‘A voice’ -Ayoub lives between Ramallah, Amman, and Dubai — where she founded an organisation that trains content creators on sustainability and artificial intelligence.She grew up in the occupied West Bank, the United States and Canada. After earning degrees in English literature and psychology, she went on to teach and work for NGOs in the occupied territories.”My parents are both academics and they always told me to focus on my university (studies),” she said.But after modelling at a fashion show in Italy, people working in the industry encouraged her to look into competing in beauty pageants, so she launched a Miss Palestine franchise.”Something as simple as having a (Miss Palestine) organisation is difficult,” even though it is a given in other countries, she said.Part of the difficulty is that Palestinians are divided between the occupied West Bank, besieged Gaza and annexed East Jerusalem, while many are refugees in neighbouring countries, living abroad or in Israel.Though recognised by the vast majority of countries, some nations do not recognise a Palestinian state, making representation on a world stage an act of defiance for people like Ayoub.”(Palestine) is a country, it is a nation, I will be representing an actual country,” Ayoub insisted.Western frustration with Israel’s conduct in Gaza has pushed several countries, including Britain and France, to say they will recognise Palestinian statehood later this month.But Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu insisted this week “there will be no Palestinian state”, and last month Israel approved a major West Bank settlement that the international community has warned threatens the viability of a future such state.- ‘Talk about Palestine’ -In 2022, the first Miss Palestine pageant was held online to allow for Palestinians scattered abroad, in Israel and in the territories to participate.As the first winner of the title, Ayoub has worked on the organisation’s philanthropic activities and competed in Miss Earth, an environmentally minded pageant, in 2022.But since the Gaza war erupted in October 2023 — triggered by a Hamas attack on Israel that resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians — she has not participated in any beauty pageants.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,756 Palestinians, also mostly civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.Ayoub said she would take any opportunity to speak out for her people.”We must be present on every single international stage. Every single opportunity that we have to talk about Palestine, to show Palestine, we must take it,” she said.

Dette: Fitch sanctionne la France pour ses incertitudes budgétaires

L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi soir la note souveraine de la France, à A+, sanctionnant le pays pour son instabilité politique persistante et les incertitudes budgétaires qui contrarient l’assainissement de ses comptes publics très dégradés. Ouvrant le bal des revues d’automne des agences de notation, Fitch dresse un constat sévère de la situation des finances publiques dans la deuxième économie de la zone euro, quatre jours après la chute du gouvernement Bayrou et la désignation d’un nouveau Premier ministre, le troisième en un an.Pointant la “fragmentation et la polarisation croissante” de la politique, Fitch estime dans un communiqué que “cette instabilité affaiblit la capacité du système politique à mettre en oeuvre une consolidation budgétaire d’ampleur”. Elle juge improbable de ramener le déficit public sous 3% du PIB en 2029 comme l’ambitionnait le gouvernement sortant pour remettre la France dans les clous européens. Le ministre sortant de l’Economie, Eric Lombard, a dit prendre “acte” de la décision de l’agence. Pour François Bayrou, qui a dénoncé à l’envi la colossale dette française, “un pays que ses +élites+ conduisent à refuser la vérité est condamné à en payer le prix”. A l’opposé, Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, voit dans cette dégradation le résultat de “deux mois (d’)un discours catastrophiste sur la situation financière du pays”.Nommé mardi à Matignon, Sébastien Lecornu est engagé dans une course contre la montre pour présenter dans les temps un budget 2026 qui puisse échapper à la censure des oppositions, notamment celle du PS qui réclame de revenir sur la réforme des retraites et de mettre en place une taxe Zucman sur les plus hauts patrimoines. Il a également commencé à consulter les partenaires sociaux, dans un climat social tendu qui se traduira par une journée intersyndicale de mobilisation le 18 septembre.Mais pour Fitch, les discussions sur le budget 2026 devraient réduire l’ampleur de l’effort budgétaire, voulu à 44 milliards d’euros par François Bayrou. De quoi compromettre l’objectif d’un déficit projeté à 4,6% l’an prochain: l’agence de notation le voit rester supérieur à 5% en 2026 et 2027. – Blocage -La France bénéficiait jusqu’ici d’une note d’un cran supérieur, AA-, avec une perspective négative qui ouvrait la porte à son abaissement. La nouvelle notation est assortie d’une perspective stable. Les finances publiques françaises sont parmi les plus détériorées de la zone euro: la dette atteignait 113,9% du PIB fin mars (soit 3.345,4 milliards d’euros) et le déficit était espéré à 5,4% du PIB en 2025 par le gouvernement Bayrou. Bien que la croissance pourrait atteindre 0,8%, l’économie souffre d’un manque de confiance généralisé, selon l’institut statistique (Insee).Selon Fitch, l’endettement de la France continuerait de gonfler jusqu’à 121% du PIB en 2027, “sans horizon clair de stabilisation” après cette année d’élection présidentielle, avec toujours le risque d’un blocage politique.A l’inverse, Fitch a salué le désendettement du Portugal et l’agence S&P Global le dynamisme économique de l’Espagne, naguère mauvais élèves européens, en relevant leur note. – “Un train de retard” -La dégradation de la note, qui mesure la capacité de la France à rembourser sa dette, marque un tournant pour le pays, même si elle devrait entraîner peu de conséquences immédiates pour Paris. Lui attribuant l’équivalent d’un 16/20, Fitch la fait en effet basculer dans la catégorie inférieure, de qualité “moyenne supérieure”, contre “bonne ou haute” jusqu’ici, ce qui pourrait conduire des investisseurs à vendre leurs titres de dette pour des placements moins risqués et entraîner des hausses de taux.Cela alourdirait encore plus les intérêts payés par la France pour rembourser sa dette, estimés à environ 55 milliards d’euros en 2025, alors que depuis la dissolution en juin 2024, la dette française se négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l’espace d’une journée, mardi, celui de l’Italie. Mais “ce qui compte réellement, c’est la trajectoire des finances publiques et la capacité de l’Etat à tenir ses engagements”, souligne Lucile Bembaron, économiste chez Asterès: “les marchés ont déjà tiré leurs conclusions, là où les notations semblent avoir un train de retard”. Cet abaissement, le deuxième par Fitch depuis avril 2023, peut laisser préfigurer d’un mouvement similaire par les deux autres grandes agences mondiales de notation, Moody’s le 24 octobre et S&P le 28 novembre.  

Dette: Fitch sanctionne la France pour ses incertitudes budgétaires

L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi soir la note souveraine de la France, à A+, sanctionnant le pays pour son instabilité politique persistante et les incertitudes budgétaires qui contrarient l’assainissement de ses comptes publics très dégradés. Ouvrant le bal des revues d’automne des agences de notation, Fitch dresse un constat sévère de la situation des finances publiques dans la deuxième économie de la zone euro, quatre jours après la chute du gouvernement Bayrou et la désignation d’un nouveau Premier ministre, le troisième en un an.Pointant la “fragmentation et la polarisation croissante” de la politique, Fitch estime dans un communiqué que “cette instabilité affaiblit la capacité du système politique à mettre en oeuvre une consolidation budgétaire d’ampleur”. Elle juge improbable de ramener le déficit public sous 3% du PIB en 2029 comme l’ambitionnait le gouvernement sortant pour remettre la France dans les clous européens. Le ministre sortant de l’Economie, Eric Lombard, a dit prendre “acte” de la décision de l’agence. Pour François Bayrou, qui a dénoncé à l’envi la colossale dette française, “un pays que ses +élites+ conduisent à refuser la vérité est condamné à en payer le prix”. A l’opposé, Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, voit dans cette dégradation le résultat de “deux mois (d’)un discours catastrophiste sur la situation financière du pays”.Nommé mardi à Matignon, Sébastien Lecornu est engagé dans une course contre la montre pour présenter dans les temps un budget 2026 qui puisse échapper à la censure des oppositions, notamment celle du PS qui réclame de revenir sur la réforme des retraites et de mettre en place une taxe Zucman sur les plus hauts patrimoines. Il a également commencé à consulter les partenaires sociaux, dans un climat social tendu qui se traduira par une journée intersyndicale de mobilisation le 18 septembre.Mais pour Fitch, les discussions sur le budget 2026 devraient réduire l’ampleur de l’effort budgétaire, voulu à 44 milliards d’euros par François Bayrou. De quoi compromettre l’objectif d’un déficit projeté à 4,6% l’an prochain: l’agence de notation le voit rester supérieur à 5% en 2026 et 2027. – Blocage -La France bénéficiait jusqu’ici d’une note d’un cran supérieur, AA-, avec une perspective négative qui ouvrait la porte à son abaissement. La nouvelle notation est assortie d’une perspective stable. Les finances publiques françaises sont parmi les plus détériorées de la zone euro: la dette atteignait 113,9% du PIB fin mars (soit 3.345,4 milliards d’euros) et le déficit était espéré à 5,4% du PIB en 2025 par le gouvernement Bayrou. Bien que la croissance pourrait atteindre 0,8%, l’économie souffre d’un manque de confiance généralisé, selon l’institut statistique (Insee).Selon Fitch, l’endettement de la France continuerait de gonfler jusqu’à 121% du PIB en 2027, “sans horizon clair de stabilisation” après cette année d’élection présidentielle, avec toujours le risque d’un blocage politique.A l’inverse, Fitch a salué le désendettement du Portugal et l’agence S&P Global le dynamisme économique de l’Espagne, naguère mauvais élèves européens, en relevant leur note. – “Un train de retard” -La dégradation de la note, qui mesure la capacité de la France à rembourser sa dette, marque un tournant pour le pays, même si elle devrait entraîner peu de conséquences immédiates pour Paris. Lui attribuant l’équivalent d’un 16/20, Fitch la fait en effet basculer dans la catégorie inférieure, de qualité “moyenne supérieure”, contre “bonne ou haute” jusqu’ici, ce qui pourrait conduire des investisseurs à vendre leurs titres de dette pour des placements moins risqués et entraîner des hausses de taux.Cela alourdirait encore plus les intérêts payés par la France pour rembourser sa dette, estimés à environ 55 milliards d’euros en 2025, alors que depuis la dissolution en juin 2024, la dette française se négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l’espace d’une journée, mardi, celui de l’Italie. Mais “ce qui compte réellement, c’est la trajectoire des finances publiques et la capacité de l’Etat à tenir ses engagements”, souligne Lucile Bembaron, économiste chez Asterès: “les marchés ont déjà tiré leurs conclusions, là où les notations semblent avoir un train de retard”. Cet abaissement, le deuxième par Fitch depuis avril 2023, peut laisser préfigurer d’un mouvement similaire par les deux autres grandes agences mondiales de notation, Moody’s le 24 octobre et S&P le 28 novembre.