La fermeture d’une raffinerie écossaise, emblématique du défi de la transition énergétique

Travailler à Grangemouth, c’était l’assurance “d’un travail à vie”. Mais tout a changé dans cette ville écossaise avec la mise à l’arrêt fin avril d’une raffinerie géante, qui illustre l’ampleur du défi de la transition énergétique dans l’industrie pétrochimique britannique.Le 29 avril dernier, Petroineos, coentreprise entre le géant britannique de la chimie Ineos et le groupe public chinois PetroChina, a annoncé la fin des activités sur ce site vieux de plus d’un siècle, donnant le coup d’envoi aux premières suppressions d’emplois.La fermeture la raffinerie, située à environ 40 km d’Édimbourg, dans l’estuaire du Forth, se traduira au total par la perte de 400 emplois, un coup dur pour la ville dont elle était un des principaux employeurs.Selon Petroineos, le site, dernière raffinerie d’Écosse, perdait environ 500.000 dollars (444.000 euros) par jour, du fait notamment d’une moindre demande en carburants avec l’électrification croissante des véhicules.Il prévoit de le transformer en terminal d’importation de carburants et emploiera seulement 65 anciens salariés.Chris Hamilton est l’un d’entre eux. Dès l’annonce du projet de fermeture en 2023, cet ouvrier syndiqué a lancé la mobilisation sous le mot d’ordre “Keep Grangemouth Working”.La campagne visait à assurer un avenir au site avec le développement d’activités bas carbone, comme la production de carburant plus durable pour les avions, explique à l’AFP Chris Hamilton.Mais pour le groupe, “le cadre réglementaire, budgétaire et politique ne permettait pas une production bas carbone”.Un récent rapport de la Commission pour une transition juste en Écosse (JTC) a conclu que Grangemouth était victime d’un “défaut de responsabilité” de la part du gouvernement et de Petroineos.- “test” pour la transition -Un peu plus tôt cette année, Petroineos et le gouvernement britannique ont publié une étude de faisabilité d’options bas carbone pour le site.Mais ces options, notamment la production de kérosène et le recyclage de plastique, prendraient des années à être mises en Å“uvre et nécessiteraient des milliards de livres d’investissements.Le gouvernement s’est engagé à contribuer à hauteur de 200 millions de livres soit 241 millions d’euros), qui s’ajoutaient aux 100 millions déjà promis par le précédent gouvernement conservateur, mais aucun partenaire privé ne s’est manifesté.Ces six derniers mois, Andrew Petersen et ses collègues ont dû fermer un à un les unités de la raffinerie.”C’était vraiment dur”, explique-t-il. “On a eu le sentiment de creuser notre propre tombe”. “Avec la fermeture de la raffinerie (…) les employés ne peuvent pas attendre dix ans”, s’inquiète le député de la circonscription de Grangemouth Brian Leisham.”Une vraie transition juste signifierait que l’on accompagne les employés”, ajoute-t-il.Richard Hardy, membre de la commission JTC, estime auprès de l’AFP que la fermeture de la raffinerie est un “test décisif” en matière de transition équitable.Selon lui, les gouvernements britannique et écossais doivent faire davantage pour assurer le passage délicat entre la fermeture des industries polluantes et la transition vers une énergie plus verte, dans la perspective de la neutralité carbone prévue d’ici 2050 au Royaume-Uni.Le mois dernier, le gouvernement travailliste de Keir Starmer a pris le contrôle du sidérurgiste British Steel — propriété d’un groupe chinois — pour éviter l’arrêt des hauts fourneaux, les derniers du pays.Brian Leisham l’a appelé à faire de même à Grangemouth, une des six dernières raffineries du Royaume-Uni.- le déclin de “boomtown” -Construite autour de la raffinerie et autrefois surnommée “boomtown” (la ville en plein essor), Grangemouth est déjà en déclin depuis plusieurs années, perdant des habitants.Auparavant, grandir et travailler à la raffinerie voulait dire “avoir un travail à vie”. Aujourd’hui, “il y a des options (d’emploi), mais pas ici”, se désole Andrew Petersen, pour qui Grangemouth “va devenir une ville fantôme”.Dans le centre-ville délabré, où les devantures de magasins fermés sont nombreuses, le boucher Robert Anderson constate déjà qu’on “ne voit plus” les ex-employés de la raffinerie, autrefois bien identifiables avec leur veste de haute visibilité.Hannah Barclay, 19 ans et qui travaille auprès des sans-abri, explique que beaucoup de ses amis travaillaient à Petroineos. “Pour de nombreuses personnes ici, l’université, l’enseignement supérieur, ce n’est pas une option”, dit-elle, ajoutant que la fermeture crée un avenir vraiment “incertain” pour les jeunes.

La fermeture d’une raffinerie écossaise, emblématique du défi de la transition énergétique

Travailler à Grangemouth, c’était l’assurance “d’un travail à vie”. Mais tout a changé dans cette ville écossaise avec la mise à l’arrêt fin avril d’une raffinerie géante, qui illustre l’ampleur du défi de la transition énergétique dans l’industrie pétrochimique britannique.Le 29 avril dernier, Petroineos, coentreprise entre le géant britannique de la chimie Ineos et le groupe public chinois PetroChina, a annoncé la fin des activités sur ce site vieux de plus d’un siècle, donnant le coup d’envoi aux premières suppressions d’emplois.La fermeture la raffinerie, située à environ 40 km d’Édimbourg, dans l’estuaire du Forth, se traduira au total par la perte de 400 emplois, un coup dur pour la ville dont elle était un des principaux employeurs.Selon Petroineos, le site, dernière raffinerie d’Écosse, perdait environ 500.000 dollars (444.000 euros) par jour, du fait notamment d’une moindre demande en carburants avec l’électrification croissante des véhicules.Il prévoit de le transformer en terminal d’importation de carburants et emploiera seulement 65 anciens salariés.Chris Hamilton est l’un d’entre eux. Dès l’annonce du projet de fermeture en 2023, cet ouvrier syndiqué a lancé la mobilisation sous le mot d’ordre “Keep Grangemouth Working”.La campagne visait à assurer un avenir au site avec le développement d’activités bas carbone, comme la production de carburant plus durable pour les avions, explique à l’AFP Chris Hamilton.Mais pour le groupe, “le cadre réglementaire, budgétaire et politique ne permettait pas une production bas carbone”.Un récent rapport de la Commission pour une transition juste en Écosse (JTC) a conclu que Grangemouth était victime d’un “défaut de responsabilité” de la part du gouvernement et de Petroineos.- “test” pour la transition -Un peu plus tôt cette année, Petroineos et le gouvernement britannique ont publié une étude de faisabilité d’options bas carbone pour le site.Mais ces options, notamment la production de kérosène et le recyclage de plastique, prendraient des années à être mises en Å“uvre et nécessiteraient des milliards de livres d’investissements.Le gouvernement s’est engagé à contribuer à hauteur de 200 millions de livres soit 241 millions d’euros), qui s’ajoutaient aux 100 millions déjà promis par le précédent gouvernement conservateur, mais aucun partenaire privé ne s’est manifesté.Ces six derniers mois, Andrew Petersen et ses collègues ont dû fermer un à un les unités de la raffinerie.”C’était vraiment dur”, explique-t-il. “On a eu le sentiment de creuser notre propre tombe”. “Avec la fermeture de la raffinerie (…) les employés ne peuvent pas attendre dix ans”, s’inquiète le député de la circonscription de Grangemouth Brian Leisham.”Une vraie transition juste signifierait que l’on accompagne les employés”, ajoute-t-il.Richard Hardy, membre de la commission JTC, estime auprès de l’AFP que la fermeture de la raffinerie est un “test décisif” en matière de transition équitable.Selon lui, les gouvernements britannique et écossais doivent faire davantage pour assurer le passage délicat entre la fermeture des industries polluantes et la transition vers une énergie plus verte, dans la perspective de la neutralité carbone prévue d’ici 2050 au Royaume-Uni.Le mois dernier, le gouvernement travailliste de Keir Starmer a pris le contrôle du sidérurgiste British Steel — propriété d’un groupe chinois — pour éviter l’arrêt des hauts fourneaux, les derniers du pays.Brian Leisham l’a appelé à faire de même à Grangemouth, une des six dernières raffineries du Royaume-Uni.- le déclin de “boomtown” -Construite autour de la raffinerie et autrefois surnommée “boomtown” (la ville en plein essor), Grangemouth est déjà en déclin depuis plusieurs années, perdant des habitants.Auparavant, grandir et travailler à la raffinerie voulait dire “avoir un travail à vie”. Aujourd’hui, “il y a des options (d’emploi), mais pas ici”, se désole Andrew Petersen, pour qui Grangemouth “va devenir une ville fantôme”.Dans le centre-ville délabré, où les devantures de magasins fermés sont nombreuses, le boucher Robert Anderson constate déjà qu’on “ne voit plus” les ex-employés de la raffinerie, autrefois bien identifiables avec leur veste de haute visibilité.Hannah Barclay, 19 ans et qui travaille auprès des sans-abri, explique que beaucoup de ses amis travaillaient à Petroineos. “Pour de nombreuses personnes ici, l’université, l’enseignement supérieur, ce n’est pas une option”, dit-elle, ajoutant que la fermeture crée un avenir vraiment “incertain” pour les jeunes.

La fermeture d’une raffinerie écossaise, emblématique du défi de la transition énergétique

Travailler à Grangemouth, c’était l’assurance “d’un travail à vie”. Mais tout a changé dans cette ville écossaise avec la mise à l’arrêt fin avril d’une raffinerie géante, qui illustre l’ampleur du défi de la transition énergétique dans l’industrie pétrochimique britannique.Le 29 avril dernier, Petroineos, coentreprise entre le géant britannique de la chimie Ineos et le groupe public chinois PetroChina, a annoncé la fin des activités sur ce site vieux de plus d’un siècle, donnant le coup d’envoi aux premières suppressions d’emplois.La fermeture la raffinerie, située à environ 40 km d’Édimbourg, dans l’estuaire du Forth, se traduira au total par la perte de 400 emplois, un coup dur pour la ville dont elle était un des principaux employeurs.Selon Petroineos, le site, dernière raffinerie d’Écosse, perdait environ 500.000 dollars (444.000 euros) par jour, du fait notamment d’une moindre demande en carburants avec l’électrification croissante des véhicules.Il prévoit de le transformer en terminal d’importation de carburants et emploiera seulement 65 anciens salariés.Chris Hamilton est l’un d’entre eux. Dès l’annonce du projet de fermeture en 2023, cet ouvrier syndiqué a lancé la mobilisation sous le mot d’ordre “Keep Grangemouth Working”.La campagne visait à assurer un avenir au site avec le développement d’activités bas carbone, comme la production de carburant plus durable pour les avions, explique à l’AFP Chris Hamilton.Mais pour le groupe, “le cadre réglementaire, budgétaire et politique ne permettait pas une production bas carbone”.Un récent rapport de la Commission pour une transition juste en Écosse (JTC) a conclu que Grangemouth était victime d’un “défaut de responsabilité” de la part du gouvernement et de Petroineos.- “test” pour la transition -Un peu plus tôt cette année, Petroineos et le gouvernement britannique ont publié une étude de faisabilité d’options bas carbone pour le site.Mais ces options, notamment la production de kérosène et le recyclage de plastique, prendraient des années à être mises en Å“uvre et nécessiteraient des milliards de livres d’investissements.Le gouvernement s’est engagé à contribuer à hauteur de 200 millions de livres soit 241 millions d’euros), qui s’ajoutaient aux 100 millions déjà promis par le précédent gouvernement conservateur, mais aucun partenaire privé ne s’est manifesté.Ces six derniers mois, Andrew Petersen et ses collègues ont dû fermer un à un les unités de la raffinerie.”C’était vraiment dur”, explique-t-il. “On a eu le sentiment de creuser notre propre tombe”. “Avec la fermeture de la raffinerie (…) les employés ne peuvent pas attendre dix ans”, s’inquiète le député de la circonscription de Grangemouth Brian Leisham.”Une vraie transition juste signifierait que l’on accompagne les employés”, ajoute-t-il.Richard Hardy, membre de la commission JTC, estime auprès de l’AFP que la fermeture de la raffinerie est un “test décisif” en matière de transition équitable.Selon lui, les gouvernements britannique et écossais doivent faire davantage pour assurer le passage délicat entre la fermeture des industries polluantes et la transition vers une énergie plus verte, dans la perspective de la neutralité carbone prévue d’ici 2050 au Royaume-Uni.Le mois dernier, le gouvernement travailliste de Keir Starmer a pris le contrôle du sidérurgiste British Steel — propriété d’un groupe chinois — pour éviter l’arrêt des hauts fourneaux, les derniers du pays.Brian Leisham l’a appelé à faire de même à Grangemouth, une des six dernières raffineries du Royaume-Uni.- le déclin de “boomtown” -Construite autour de la raffinerie et autrefois surnommée “boomtown” (la ville en plein essor), Grangemouth est déjà en déclin depuis plusieurs années, perdant des habitants.Auparavant, grandir et travailler à la raffinerie voulait dire “avoir un travail à vie”. Aujourd’hui, “il y a des options (d’emploi), mais pas ici”, se désole Andrew Petersen, pour qui Grangemouth “va devenir une ville fantôme”.Dans le centre-ville délabré, où les devantures de magasins fermés sont nombreuses, le boucher Robert Anderson constate déjà qu’on “ne voit plus” les ex-employés de la raffinerie, autrefois bien identifiables avec leur veste de haute visibilité.Hannah Barclay, 19 ans et qui travaille auprès des sans-abri, explique que beaucoup de ses amis travaillaient à Petroineos. “Pour de nombreuses personnes ici, l’université, l’enseignement supérieur, ce n’est pas une option”, dit-elle, ajoutant que la fermeture crée un avenir vraiment “incertain” pour les jeunes.

India’s worst-hit border town sees people return after ceasefire

Residents of the town in Indian-administered Kashmir worst hit by the deadliest fighting in decades with Pakistan trickled back on Sunday, a day after a surprise truce.Over 60 people died in days of days of missile, drone and artillery attacks that came close to all-out war until the ceasefire, which was holding on Sunday despite early alleged violations.Most of the dead were civilians and the majority Pakistanis.On the Indian side, Poonch on the Indian-run part of divided Kashmir bore the brunt, with at least 12 people killed at 49 injured, according to officials.They included 12-year-old Zian Khan and his twin sister Urwa Fatima, hit by an artillery shell on Wednesday as their parents tried to leave the town.The majority of the 60,000-strong population fled in cars, on buses and even on foot, leaving only a few thousand to brave it out.Tariq Ahmad arrived back on Sunday bringing back 20 people in his bus as signs of life and activity returned to Poonch’s streets.”Most who fled are still afraid and will wait and watch to see if this agreement holds,” the 26-year-old driver told AFP at the main bus terminal.”Luckily, I managed to pick up 20 people from nearby villages who wanted to check if their homes and belongings survived the intense Pakistani shelling.”Poonch lies about 145 miles (230 kilometres) from Jammu, the second largest city in Indian-administered Kashmir.Hazoor Sheikh, 46, who runs a store in the main market, was one of the first few people to reopen his shop. “Finally, after days, we could sleep peacefully,” he said. “It is not just me or my family but everyone around finally had a smile yesterday,” he added.”I nervously returned a short while back to check on my shop,” 40-year-old Mushtaq Qureshi said.”Our families and neighbours were all separated as people fled to villages or relatives’ homes for safety. But we are happy to be back today and to see each other again,” he said.Qureshi had left his home with about 20 relatives.  “Buildings around our neighbourhood were hit but luckily nothing has happened to my home,” he said. – ‘Worst nightmare’ -Rita Sharma, 51, said she was really looking forward to seeing five children from her extended whom she had sent away for safety.”They were the first to call yesterday after the (ceasefire) announcement and declared that they’d be back home by Sunday evening,” she said. “We hope it stays peaceful.” Hotel manager Subhash Chandar Raina also stayed put despite “the worst shelling in years”.”I feel sorry for those who’ve lost lives and belongings but thank God for allowing us to return to our normal lives after the worst phase in the region for years,” the 53-year-old said. Raina was one of only two hotel staff who stayed back as they felt travelling “was risky”. Abdul Razzak, 50, remembers fleeing with four children and two other relatives on two motorbikes with nothing but their clothes. “It was our worst nightmare… We’ve seen our people die around us, so none of us want a war,” Razzak said.Hafiz Mohammad Shah Bukhari, was sceptical.”We are not entirely confident that this ceasefire agreement will hold, based on our experience over the years,” the 49-year-old said.”Every time India has agreed to such an agreement, Pakistan has ended up violating it… It’s people like us, the frontier people, who end up suffering and losing everything.”

L1: pour l’OM, aborder la suite avec “la tête haute”

“Mission accomplie”: L’OM avait besoin de la Ligue des Champions pour valider la pertinence des choix fait l’été dernier et assurer la viabilité du “cycle de trois ans” annoncé par les dirigeants, qui veulent désormais aborder l’Europe “avec la tête haute”.Le président marseillais Pablo Longoria étant toujours suspendu, c’est son directeur du football Medhi Benatia qui s’est exprimé longuement après le succès décroché samedi soir au Havre (3-1), qui vaut billet direct pour la Ligue des Champions.”On a eu une saison compliquée à tous points de vue, mais aujourd’hui ça met fin à toutes les polémiques. L’objectif est atteint, mais ça n’est pas fini”, a d’abord résumé le dirigeant marseillais, qui a un peu plus tard posté sur ses comptes X et Instagram une photo de groupe accompagnée de la légende “Mission accomplie”.Dans les couloirs du Stade Océane, Benatia a aussi rappelé les enjeux auxquels son club avait été confronté cette saison et a ouvert quelques pistes de réflexion pour l’avenir.”Ca a été une saison éprouvante mais très importante pour la suite du club, tout le monde l’a bien compris. On doit remercier l’actionnaire qui nous a permis de prendre des risques pour accrocher cette Ligue des Champions”, a-t-il dit.- stabilité et tranquillité -Ces risques étaient financiers, avec les recrutements de joueurs de calibre Ligue des Champions comme Adrien Rabiot, Mason Greenwood ou Pierre-Emile Hojbjerg par un club qui sortait d’une saison piteusement conclue à la 8e place.”On va essayer d’apporter un peu de stabilité, de tranquillité, pour pouvoir travailler plus sereinement (…) Il y a des matchs où on est passés à côté. C’est ce qu’il faut corriger. Quand tu aspires à être une grande équipe, il faut avoir cette régularité. C’est là-dessus qu’on doit travailler”, a aussi estimé Benatia.”On a des hommes forts à la tête de ce club, qui portent ce projet. Avec la force de l’actionnaire, on veut aller sur nos idées, être convaincus de ce qu’on fait et ne pas faire marche arrière”, a-t-il encore ajouté, avant d’inviter l’OM à “jouer la Ligue des Champions la tête haute”. Car Marseille avait quitté la C1 dès la phase de poules lors de la saison 2022-2023, avant de buter sur le tour préliminaire la saison dernière, prélude à un exercice complètement raté.Les parcours cette saison de Lille et Brest peuvent donner des ambitions au club marseillais qui, avec son billet direct en poche, sait déjà pouvoir compter sur une très importante entrée financière, que l’on peut estimer à au moins 50 millions d’euros sans compter la billetterie.De quoi convaincre l’entraîneur Roberto De Zerbi d’enclencher la deuxième phase du “cycle de trois ans” vanté par Pablo Longoria lors de l’arrivée du coach italien l’été dernier ? – “Ça va péter !” -Rien n’est certain dans un club aussi intrinsèquement instable que l’OM, mais un échec dans la course à l’Europe aurait à l’inverse réglé de façon quasi-certaine la question de l’avenir à Marseille de De Zerbi, Rabiot ou Greenwood. “Je suis très, très heureux pour les joueurs, le club, les supporters, la ville de Marseille qui est particulière et vit pour le football. C’est un privilège et un honneur de faire du football à Marseille”, a réagi De Zerbi samedi soir, quelques heures avant de se retrouver fumigène à la main à l’aéroport de Marignane à faire la fête avec ses “tifosi”.”On mérite cette qualification en Ligue des Champions et on veut la deuxième place. On va pousser tout au long de cette dernière semaine pour finir derrière le PSG”, a aussi promis le Lombard.Finir un peu moins loin du club de la capitale sera d’ailleurs un autre des enjeux de la saison prochaine. Mais en attendant, les joueurs marseillais ont donné rendez-vous à leur public samedi pour la réception de Rennes. “Tous au Vél samedi ! Ça va péter !”, a ainsi écrit sur son compte Instagram Adrien Rabiot, un de ceux que la Ligue des champions pourrait inciter à prolonger un peu son séjour marseillais.

Frères musulmans: un rapport présenté en conseil de défense le 21 mai

Un rapport sur le mouvement des Frères musulmans et son “entrisme” sera au coeur d’un conseil de défense présidé par Emmanuel Macron le 21 mai, a déclaré dimanche le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.Invité lors du Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat à confirmer la date de cette réunion pour évoquer ce rapport tenu pour l’instant secret, le ministre a répondu qu'”il y aura bien ce conseil de défense qui sera présidé par le chef de l’Etat”. “Il sera bien le 21 mai et pour moi c’est fondamental parce que cela signifie que cette question va être placée au cÅ“ur de l’Etat et de l’interministériel”, a-t-il ajouté en évoquant “une menace pour la République”.Ce rapport n’est pas publié “parce qu’il est classifié confidentiel défense” et renferme des informations “qui, si elles étaient connues, y compris de ceux qui sont dans ce rapport, pourraient les renseigner”, mais une “version allégée” devrait être diffusée à une date encore à fixer, selon lui.Ce rapport pourrait-il proposer l’interdiction des Frères musulmans? “Non, parce que le problème des Frères musulmans, c’est qu’il y a peu de choses dans la confrérie secrète” mais “c’est l’entrisme”, a rétorqué le ministre. “Les Frères musulmans ont inventé la matrice politique de l’islamisme, mais ils ont un discours très très lisse. Et, aujourd’hui, on n’arriverait pas à constituer des preuves pour une dissolution”, a-t-il développé. “En revanche, là où on peut taper et c’est ce que l’on fait (…), c’est sur l’entrisme dans les clubs de sport, dans les écoles Al Kindi par exemple, c’est la question d’Averroès, la question de leur propre institut de formation à Château-Chinon, dans la Nièvre, qui vient d’être perquisitionné”, a poursuivi Bruno Retailleau.Le ministre avait annoncé il y a deux semaines son intention de rendre public “dans quelques jours” un rapport “accablant”, “constitué à partir de renseignements des services les plus qualifiés de l’Etat”, sur le “+frérisme+, les frères musulmans et leur entrisme”. Le gouvernement avait confié en mai 2024 une mission à deux hauts fonctionnaires sur “l’islamisme politique et la mouvance des Frères musulmans”, chargée de rendre un rapport à l’automne 2024.Ces travaux sont présentés comme étant dans la droite ligne du discours des Mureaux (Yvelines) sur le séparatisme prononcé par Emmanuel Macron en 2020 et qui a débouché sur la loi sur les principes et valeurs de la République de 2021. 

Frères musulmans: un rapport présenté en conseil de défense le 21 mai

Un rapport sur le mouvement des Frères musulmans et son “entrisme” sera au coeur d’un conseil de défense présidé par Emmanuel Macron le 21 mai, a déclaré dimanche le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.Invité lors du Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat à confirmer la date de cette réunion pour évoquer ce rapport tenu pour l’instant secret, le ministre a répondu qu'”il y aura bien ce conseil de défense qui sera présidé par le chef de l’Etat”. “Il sera bien le 21 mai et pour moi c’est fondamental parce que cela signifie que cette question va être placée au cÅ“ur de l’Etat et de l’interministériel”, a-t-il ajouté en évoquant “une menace pour la République”.Ce rapport n’est pas publié “parce qu’il est classifié confidentiel défense” et renferme des informations “qui, si elles étaient connues, y compris de ceux qui sont dans ce rapport, pourraient les renseigner”, mais une “version allégée” devrait être diffusée à une date encore à fixer, selon lui.Ce rapport pourrait-il proposer l’interdiction des Frères musulmans? “Non, parce que le problème des Frères musulmans, c’est qu’il y a peu de choses dans la confrérie secrète” mais “c’est l’entrisme”, a rétorqué le ministre. “Les Frères musulmans ont inventé la matrice politique de l’islamisme, mais ils ont un discours très très lisse. Et, aujourd’hui, on n’arriverait pas à constituer des preuves pour une dissolution”, a-t-il développé. “En revanche, là où on peut taper et c’est ce que l’on fait (…), c’est sur l’entrisme dans les clubs de sport, dans les écoles Al Kindi par exemple, c’est la question d’Averroès, la question de leur propre institut de formation à Château-Chinon, dans la Nièvre, qui vient d’être perquisitionné”, a poursuivi Bruno Retailleau.Le ministre avait annoncé il y a deux semaines son intention de rendre public “dans quelques jours” un rapport “accablant”, “constitué à partir de renseignements des services les plus qualifiés de l’Etat”, sur le “+frérisme+, les frères musulmans et leur entrisme”. Le gouvernement avait confié en mai 2024 une mission à deux hauts fonctionnaires sur “l’islamisme politique et la mouvance des Frères musulmans”, chargée de rendre un rapport à l’automne 2024.Ces travaux sont présentés comme étant dans la droite ligne du discours des Mureaux (Yvelines) sur le séparatisme prononcé par Emmanuel Macron en 2020 et qui a débouché sur la loi sur les principes et valeurs de la République de 2021. 

Ukraine: Zelensky attend que Moscou s’engage à une trêve, se dit “prêt” à des pourparlers

Volodymyr Zelensky a réclamé dimanche à la Russie qu’elle s’engage à respecter dès lundi un cessez-le-feu de 30 jours, tout en se disant “prêt” à des pourparlers directs avec Moscou après une proposition de Vladimir Poutine, sans mention de cette trêve, pour des discussions à Istanbul à partir de jeudi.Parallèlement, Kiev a dénoncé dimanche des attaques de drones contre l’Ukraine dans la nuit, peu après l’expiration à minuit d’une trêve de trois jours décrétée par Moscou pour les commémorations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré 108 drones, dont 60 ont été abattus.”Il est inutile de poursuivre la tuerie, ne serait-ce qu’une seule journée. Nous attendons de la Russie qu’elle confirme un cessez-le-feu, complet, durable et fiable, à partir de demain 12 mai, et l’Ukraine est prête à la rencontrer”, a déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux.Le président ukrainien a également déclaré qu’il voyait un “signe positif”, termes rarement utilisés à l’égard de Moscou, dans le fait que la Russie commençait à envisager de mettre fin à la guerre.Le chef de cabinet de M. Zelensky, Andriï Iermak, a clarifié la position ukrainienne en insistant sur le fait que Kiev doit “d’abord” obtenir un cessez-le-feu de la Russie, “puis tout le reste”, soit des négociations.L’Ukraine et ses alliés européens, de concert avec les Etats-Unis, ont adressé samedi un ultimatum à Moscou pour accepter un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi la Russie s’exposerait à de nouvelles “sanctions massives”.- “Négociations sans conditions” -Sans évoquer directement cette proposition, le président russe a reproché aux Européens de traiter la Russie “de manière grossière et à l’aide d’ultimatums” et estimé que toute possible trêve devrait s’inscrire dans des discussions “directes” avec Kiev.”La Russie est prête à des négociations sans aucune condition préalable (….). Nous proposons de commencer dès jeudi prochain, le 15 mai, à Istanbul”, a déclaré M. Poutine tard dans la nuit.Vladimir Poutine n’a “pas exclu” que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de pourparlers avec Kiev mais il a souligné que ces discussions devraient porter sur “les causes profondes du conflit”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé dimanche à Vladimir Poutine, ainsi qu’au président français Emmanuel Macron, la disposition de son pays à accueillir des négociations de paix entre Moscou et Kiev.Espérant que de tels pourparlers “conduiront à une solution permanente”, M. Erdogan a évoqué un potentiel “tournant historique” et une “opportunité” qui “doit être saisie”.L’Ukraine avait déjà proposé à plusieurs reprises ces dernières semaines des trêves de 30 jours à la Russie, qui avaient été rejetées par Moscou qui estime que cette pause dans les combats permettrait à l’armée de Kiev de se regrouper et de se réarmer grâce aux livraisons d’armes occidentales.La Russie, qui occupe environ 20% de l’Ukraine, justifie son invasion notamment par la volonté de ce pays d’intégrer l’Otan, une alliance militaire que la Russie considère comme une menace existentielle.Moscou et Kiev avaient déjà mené des négociations directes à Istanbul en 2022, dans les premiers mois du conflit, mais celles-ci n’avaient pas abouti. Selon M. Poutine, l’échec de ces pourparlers était dû à l’ingérence de l’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson.- “Gagner du temps” -L’idée d’un cessez-le-feu en Ukraine est portée depuis des mois par le président américain Donald Trump, qui ambitionne de mettre fin rapidement à la guerre alors que Washington a été depuis 2022 le principal soutien militaire et financier de Kiev.Le Kremlin s’était contenté jusqu’à présent de décréter unilatéralement deux courtes trêves, en avril et en mai, qui ont mené à une baisse des frappes sans être totalement respectées par les deux camps.”Potentiellement un grand jour pour la Russie et l’Ukraine !”, a écrit Donald Trump dimanche matin sur son compte Truth Social, sans expliciter s’il faisait référence à la proposition de Vladimir Poutine.”Pensez aux centaines de milliers de vies qui seront sauvées avec la fin, espérons-le, de ce +bain de sang+ sans fin. (…)  Je continuerai à travailler avec les deux parties pour m’assurer que cela se produise”, a-t-il ajouté.Emmanuel Macron a qualifié la proposition russe de “premier mouvement (…) pas suffisant”, relevant chez Vladimir Poutine “la volonté de gagner du temps”. Le président français revient d’un déplacement en Ukraine, où il était accompagné samedi des dirigeants allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk.Lors de cette visite, selon M. Macron, une vingtaine de pays membres d’une “coalition des volontaires” ont “décidé de soutenir un cessez-le-feu” de 30 jours, “avec une surveillance assurée principalement par les Etats-Unis d’Amérique” et à laquelle “tous les Européens contribueront”.Si la Russie refuse ce cessez-le-feu ou l’accepte mais le viole, il a été convenu que “des sanctions massives seraient préparées et coordonnées entre Européens et Américains”, a-t-il précisé.