Musk, “déçu” par Trump, quitte son rôle gouvernemental

Le multimilliardaire Elon Musk, qui vient de critiquer pour la première fois son grand allié Donald Trump, a confirmé qu’il mettait fin à sa mission de réduction de la dépense publique, après quatre mois d’une expérimentation sans précédent.”Alors que ma période prévue en tant qu’employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je voudrais remercier le président Donald Trump de m’avoir donné l’occasion de réduire les dépenses inutiles”, a écrit mercredi l’homme d’affaires sur son réseau social X.”La mission +Doge+ (ndlr: le nom de sa commission à l’efficacité gouvernementale) va se renforcer encore à l’avenir pour devenir un mode de vie dans le gouvernement”, a affirmé le patron de Tesla, SpaceX et X.C’est un tout autre ton, beaucoup plus amer, qu’il a adopté dans un entretien à la chaîne CBS.”J’ai été déçu de voir ce projet de loi de dépenses massives – franchement – qui augmente le déficit budgétaire”, a déclaré Elon Musk dans une interview dont un extrait a été diffusé mardi soir, en référence à une grande loi économique du président républicain.Le patron de Tesla et SpaceX a aussi déploré auprès du Washington Post que Doge soit “en passe de devenir le bouc émissaire pour tout”.La “grande et belle loi”, telle que l’a baptisée Donald Trump, est en cours d’examen au Congrès et a pour objectif de mettre en application certaines promesses de campagne emblématiques, comme la prolongation de gigantesques crédits d’impôt .Selon une analyse d’une agence parlementaire sans affiliation politique, le texte en l’état entraînerait une hausse du déficit fédéral de 3.800 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.- “Grande” ou “belle” -“Je pense qu’une loi peut être grande ou qu’elle peut être belle. Mais je ne sais pas si elle peut être les deux”, a déclaré Elon Musk, dont la mission doit officiellement bientôt s’achever, dans son interview à CBS News, laquelle sera diffusée en intégralité dimanche.Ce commentaire marque la première fissure publique dans une alliance politique proprement extraordinaire, née pendant la campagne de Donald Trump, qu’Elon Musk a généreusement financée, et renforcée pendant les débuts fracassants du second mandat du républicain.Le richissime entrepreneur d’origine sud-africaine et le président milliardaire de 78 ans ont été inséparables pendant les jours et semaines après l’investiture du 20 janvier.Avec Donald Trump dans le Bureau ovale, dans l’avion présidentiel, au conseil des ministres, sur la pelouse de la Maison Blanche pour une incroyable opération de promotion de Tesla… La haute silhouette d’Elon Musk, invariablement vêtu de noir et d’une casquette sur la tête, a été omniprésente, tandis que se succédaient les annonces de suppression d’aide internationale, de fermetures d’agences fédérales, de renvois massifs de fonctionnaires voulus par l’homme le plus riche du monde.- Frictions -Assez rapidement toutefois, des articles de presse ont fait état de frictions entre le protégé de Donald Trump et des ministres, excédés par ses méthodes jugées brutales ou son attitude perçue comme cassante.Sa mission était depuis le début conçue comme temporaire, son statut d'”employé spécial du gouvernement” étant limité à 130 jours.Elon Musk avait annoncé fin avril se mettre en retrait pour s’occuper davantage de ses entreprises, notamment Tesla, dont les ventes ont chuté au fur et à mesure que son patron devenait l’une des personnalités les plus clivantes du monde.Samedi, après une brève panne du réseau X, dont il est aussi propriétaire, il a écrit: “De retour à passer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 au travail et à dormir dans des salles de conférence/serveur/usine”.Son immixtion dans les affaires de l’Etat fédéral a soulevé de nombreuses questions sur de potentiels conflits d’intérêt, en raison des importants contrats conclus entre l’administration et ses entreprises, ainsi que d’éventuelles régulations qui toucheraient ses secteurs d’activité.

L’Afrique élit son super banquier à Abidjan

Qui va remplacer le Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD)? Cinq candidats, dont une femme, sont en lice pour devenir le nouveau “super banquier” de l’Afrique, dans un scrutin qui s’annonce indécis jeudi à Abidjan.Fondée en 1964, la BAD qui compte 81 pays membres, dont 54 africains, est l’une des grandes banques multilatérales de développement.Ses ressources proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux ainsi que des remboursements et revenus des prêts.Mais le nouveau président de l’institution va être immédiatement confronté à un environnement économique international chamboulé, notamment par les annonces de l’administration Trump.Outre les droits de douane, certaines décisions affectent directement la BAD puisque les Etats-Unis veulent supprimer leur contribution d’un demi-milliard de dollars au fonds de la banque, destiné aux pays à faible revenu du continent.Cinq candidats sont en lice pour l’élection de jeudi, dans la capitale économique ivoirienne où se trouve le siège de l’institution.Deux viennent d’Afrique de l’Ouest, les anciens ministres de l’Economie du Sénégal Amadou Hott et de Mauritanie Sidi Ould Tah. Deux autres d’Afrique Australe, l’économiste zambien Samuel Munzele Maimbo et la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala qui a été vice-présidente de l’institution. Enfin, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique Centrale, représentera cette région du continent qui n’a jamais obtenu le poste de président.  – Cinq priorités -Tous promettent de rendre la BAD encore plus efficace pour transformer l’Afrique dans la continuité des “High 5”, les cinq priorités établies par le président sortant: éclairer, nourrir, industrialiser, intégrer et améliorer la qualité de vie des populations. “Je suis fier de l’héritage que je laisse derrière moi. Nous avons construit une institution financière de classe mondiale qui va continuer à faire progresser la position de l’Afrique dans un environnement mondial qui évolue rapidement”, a déclaré M. Adesina, mardi, précisant que 565 millions de personnes en Afrique ont bénéficié de projets de la BAD ces dix dernières années.La banque a, par exemple, aidé à la construction de la plus grande station d’épuration d’Afrique, à Gabal el Asfar en Egypte, contribué à la réalisation d’un pont entre Sénégal et Gambie, à l’extension du port de Lomé au Togo, ou encore à des projets d’assainissement au Lesotho et d’accès à l’électricité au Kenya.Pendant les dix ans de gouvernance de l’homme au nÅ“ud papillon, le capital souscrit de l’institution a par ailleurs triplé, passant de 93 à 318 milliards de dollars.Pour remporter l’élection, les candidats doivent s’assurer d’obtenir une double majorité: celle des votes de tous les pays membres et aussi celle des pays africains.  Mais le poids de chaque Etat actionnaire est pondéré par la hauteur de sa participation au capital de la banque.Beaucoup de pays n’ont pas révélé publiquement leur soutien et les cinq plus gros contributeurs africains: le Nigeria, l’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Maroc, seront particulièrement courtisés, tout comme les Etats-Unis et le Japon, plus gros contributeurs non-régionaux. En l’absence de vainqueur au premier tour, le candidat ayant rassemblé le moins de voix est éliminé, une situation qui se répète jusqu’à ce qu’un candidat ait la majorité requise. Les jeux d’alliance s’annoncent donc cruciaux jeudi, dans les couloirs de l’Hôtel Ivoire d’Abidjan, pour obtenir ce poste prestigieux à la tête d’une institution qui s’est imposée au niveau international. En 2015, il avait fallu six tours de scrutin pour élire M. Adesina. 

L’Afrique élit son super banquier à Abidjan

Qui va remplacer le Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD)? Cinq candidats, dont une femme, sont en lice pour devenir le nouveau “super banquier” de l’Afrique, dans un scrutin qui s’annonce indécis jeudi à Abidjan.Fondée en 1964, la BAD qui compte 81 pays membres, dont 54 africains, est l’une des grandes banques multilatérales de développement.Ses ressources proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux ainsi que des remboursements et revenus des prêts.Mais le nouveau président de l’institution va être immédiatement confronté à un environnement économique international chamboulé, notamment par les annonces de l’administration Trump.Outre les droits de douane, certaines décisions affectent directement la BAD puisque les Etats-Unis veulent supprimer leur contribution d’un demi-milliard de dollars au fonds de la banque, destiné aux pays à faible revenu du continent.Cinq candidats sont en lice pour l’élection de jeudi, dans la capitale économique ivoirienne où se trouve le siège de l’institution.Deux viennent d’Afrique de l’Ouest, les anciens ministres de l’Economie du Sénégal Amadou Hott et de Mauritanie Sidi Ould Tah. Deux autres d’Afrique Australe, l’économiste zambien Samuel Munzele Maimbo et la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala qui a été vice-présidente de l’institution. Enfin, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique Centrale, représentera cette région du continent qui n’a jamais obtenu le poste de président.  – Cinq priorités -Tous promettent de rendre la BAD encore plus efficace pour transformer l’Afrique dans la continuité des “High 5”, les cinq priorités établies par le président sortant: éclairer, nourrir, industrialiser, intégrer et améliorer la qualité de vie des populations. “Je suis fier de l’héritage que je laisse derrière moi. Nous avons construit une institution financière de classe mondiale qui va continuer à faire progresser la position de l’Afrique dans un environnement mondial qui évolue rapidement”, a déclaré M. Adesina, mardi, précisant que 565 millions de personnes en Afrique ont bénéficié de projets de la BAD ces dix dernières années.La banque a, par exemple, aidé à la construction de la plus grande station d’épuration d’Afrique, à Gabal el Asfar en Egypte, contribué à la réalisation d’un pont entre Sénégal et Gambie, à l’extension du port de Lomé au Togo, ou encore à des projets d’assainissement au Lesotho et d’accès à l’électricité au Kenya.Pendant les dix ans de gouvernance de l’homme au nÅ“ud papillon, le capital souscrit de l’institution a par ailleurs triplé, passant de 93 à 318 milliards de dollars.Pour remporter l’élection, les candidats doivent s’assurer d’obtenir une double majorité: celle des votes de tous les pays membres et aussi celle des pays africains.  Mais le poids de chaque Etat actionnaire est pondéré par la hauteur de sa participation au capital de la banque.Beaucoup de pays n’ont pas révélé publiquement leur soutien et les cinq plus gros contributeurs africains: le Nigeria, l’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Maroc, seront particulièrement courtisés, tout comme les Etats-Unis et le Japon, plus gros contributeurs non-régionaux. En l’absence de vainqueur au premier tour, le candidat ayant rassemblé le moins de voix est éliminé, une situation qui se répète jusqu’à ce qu’un candidat ait la majorité requise. Les jeux d’alliance s’annoncent donc cruciaux jeudi, dans les couloirs de l’Hôtel Ivoire d’Abidjan, pour obtenir ce poste prestigieux à la tête d’une institution qui s’est imposée au niveau international. En 2015, il avait fallu six tours de scrutin pour élire M. Adesina. 

AI personal shoppers hunt down bargain buys

Internet giants are diving deeper into e-commerce with digital aides that know shoppers’ likes, let them virtually try clothes on, hunt for deals and even place orders.The rise of virtual personal shoppers springs from generative artificial intelligence (AI) being put to work in “agents” specializing in specific tasks and given autonomy to complete them independently.”This is basically the next evolution of shopping experiences,” said CFRA Research analyst Angelo Zino. Google last week unveiled shopping features built into a new “AI Mode”.It can take a person’s own photo and meld it with that of a skirt, shirt or other piece of clothing spotted online, showing how it will look on them.The AI adjusts the clothing size to fit, accounting for how fabrics drape, according to Google head of advertising and commerce Vidhya Srinivasan.Shoppers can then set the price they would pay and leave the AI to relentlessly browse the internet for a deal — alerting the shopper when it finds one, and asking if it should buy using Google’s payment platform. “They’re taking on Amazon a little bit,” Techsponential analyst Avi Greengart said of Google.The tool is also a way to make money from AI by increasing online traffic and opportunities to show ads, Greengart added.The Silicon Valley tech titan did not respond to a query regarding whether it is sharing in revenue from shopping transactions.- Bartering bots? -OpenAI added a shopping feature to ChatGPT earlier this year, enabling the chatbot to respond to requests with product suggestions, consumer reviews and links to merchant websites.Perplexity AI late last year began letting subscribers pay for online purchases without leaving its app.Amazon in April added a “Buy for Me” mode to its Rufus digital assistant, allowing users to command it to make purchases at retailer websites off Amazon’s platform.Walmart head of technology Hari Vasudev recently spoke about adding an AI agent to the retail behemoth’s online shopping portal, while also working with partners to make sure their digital agents keep Walmart products in mind.Global payment networks Visa and Mastercard in April each said their technical systems were modernized to allow payment transactions by digital agents.”As AI agents start to take over the bulk of product discovery and the decision-making process, retailers must consider how to optimize for this new layer of AI shoppers,” said Elise Watson of Clarkston Consulting.Retailers are likely to be left groping in the dark when it comes to what makes a product attractive to AI agents, according to Watson.- Knowing the customer -Analyst Zino does not expect AI shoppers to cause an e-commerce industry upheaval, but he does see the technology benefitting Google and Meta.Not only do the Internet rivals have massive amounts of data about their users, but they are also among frontrunners in the AI race.”They probably have more information on the consumer than anyone else out there,” Zino said of Google and Meta.Tech company access to data about users hits the hot-button issue of online privacy and who should control personal information.Google plans to refine consumer profiles based on what people search for and promises that shoppers will need to authorize access to additional information such as email or app use.Trusting a chatbot with one’s buying decisions may spook some people, and while the technology might be in place the legal and ethical framework for it is not.”The agent economy is here,” said PSE Consulting managing director Chris Jones.”The next phase of e-commerce will depend on whether we can trust machines to buy on our behalf.”

Musk to exit US government role after rare break with Trump

Billionaire Elon Musk on Wednesday announced he was leaving his role in US government, intended to reduce federal spending, shortly after his first major break with President Donald Trump over his signature spending bill.”As my scheduled time as a Special Government Employee comes to an end, I would like to thank President Donald Trump for the opportunity to reduce wasteful spending,” he wrote on his social media platform X.”The DOGE mission will only strengthen over time as it becomes a way of life throughout the government,” he added.The South African-born tech tycoon had said Trump’s bill would increase the deficit and undermine the work of Department of Government Efficiency (DOGE), which has fired tens of thousands of people.Musk — who was a constant presence at Trump’s side before pulling back to focus on his Space X and Tesla businesses — also complained that DOGE had become a “whipping boy” for dissatisfaction with the administration.”I was disappointed to see the massive spending bill, frankly, which increases the budget deficit, not just decreases it, and undermines the work that the DOGE team is doing,” Musk said in an interview with CBS News, an excerpt of which aired late Tuesday.Trump’s “One Big, Beautiful Bill Act” — which passed the US House last week and now moves to the Senate — offers sprawling tax relief and spending cuts and is the centerpiece of his domestic agenda.But critics warn it will decimate health care and balloon the national deficit by as much as $4 trillion over a decade.”A bill can be big, or it can be beautiful. But I don’t know if it can be both. My personal opinion,” Musk said in the interview, which will be aired in full on Sunday.The White House sought to play down any differences over US government spending, without directly naming Musk.”The Big Beautiful Bill is NOT an annual budget bill,” Trump’s Deputy Chief of Staff Stephen Miller said on Musk’s social network, X, after the tech titan’s comments aired.All DOGE cuts would have to be carried out through a separate bill targeting the federal bureaucracy, according to US Senate rules, Miller added.But Musk’s comments represented a rare split with the Republican president whom he helped propel back to power, as the largest donor to his 2024 election campaign.- ‘Whipping boy’ -Trump tasked Musk with cutting government spending as head of DOGE, but after a feverish start Musk announced in late April he was mostly stepping back to run his companies again.Musk complained in a separate interview with the Washington Post that DOGE, which operated out of the White House with a staff of young technicians, had become a lightning rod for criticism.”DOGE is just becoming the whipping boy for everything,” Musk told the newspaper at the Starbase launch site in Texas ahead of Space X’s latest launch on Tuesday.”Something bad would happen anywhere, and we would get blamed for it even if we had nothing to do with it.”Musk blamed entrenched US bureaucracy for DOGE’s failure to achieve all of its goals — although reports say his domineering style and lack of familiarity with the currents of Washington politics were also major factors.”The federal bureaucracy situation is much worse than I realized,” he said. “I thought there were problems, but it sure is an uphill battle trying to improve things in DC, to say the least.”Musk has previously admitted that he did not achieve all his goals with DOGE even though tens of thousands of people were removed from government payrolls and several departments were gutted or shut down.Musk’s own businesses suffered in the meantime.Protesters against the cost-cutting targeted Tesla dealerships while arsonists even torched a few of the electric vehicles, and the firm’s profits slumped.”People were burning Teslas. Why would you do that? That’s really uncool,” Musk told the Post.Musk has also been focusing on Space X after a series of fiery setbacks to his dreams of colonizing Mars — the latest of which came on Tuesday when its prototype Starship exploded over the Indian Ocean.The tycoon last week also said he would pull back from spending his fortune on politics, having spent around a quarter of a billion dollars to support Trump.

Thousands of Palestinians loot UN warehouse in central Gaza: AFP journalist

Thousands of Palestinians looted a UN warehouse in Gaza’s Deir el-Balah on Wednesday, AFP footage showed and the UN’s World Food Programme said two people may have died when its warehouse there was broken into.AFP film showed crowds of Palestinians breaking into a World Food Programme (WFP) warehouse and taking bags and cartons of food supplies as gunshots rang out.”Hordes of hungry people broke into WFP’s Al-Ghafari warehouse in Deir Al-Balah, Central Gaza, in search of food supplies that were pre-positioned for distribution,” WFP said in a statement on X.”Initial reports indicate two people died and several were injured in the tragic incident,” it said, adding: “WFP is still confirming details.”The issue of aid has come sharply into focus amid a hunger crisis after Israel imposed a full blockade on Gaza for over two months, before allowing supplies in at a trickle last week.”Humanitarian needs have spiralled out of control after 80 days of complete blockade of all food assistance and other aid into Gaza,” the WFP statement said.Intense criticism has been levelled at the the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), a US-backed group that has bypassed the longstanding UN-led system in the territory.The UN on Wednesday condemned the US-backed aid system in Gaza after 47 people were injured during a chaotic food distribution the day before when thousands of Palestinians desperate for food rushed into a GHF aid distribution site.A Palestinian medical source said at least one had died.The Israeli military on Wednesday said soldiers did not fire at civilians.”WFP urgently calls for safe, unimpeded humanitarian access to enable orderly food distributions across Gaza immediately,” its statement said. Israel stepped up its military offensive in Gaza, ignited by an attack by Palestinian militant group Hamas on October 7, 2023, earlier this month, while mediators push for a ceasefire that remains elusive.

Accord conditionnel de Kiev pour de nouveaux pourparlers lundi à Istanbul avec Moscou

L’Ukraine s’est dite prête mercredi à des pourparlers à Istanbul avec la Russie lundi, si Moscou, à qui revient cette initiative, fournit à l’avance ses conditions en vue d’une paix pour que la rencontre donne des résultats.Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté expliqué au téléphone à son homologue américain Marco Rubio comment son pays entendait entamer des discussions avec les Ukrainiens en Turquie, selon le ministère russe des Affaires étrangères.La Russie a en effet proposé mercredi à l’Ukraine une deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul afin de lui transmettre un “mémorandum” censé exposer ses conditions afin de parvenir à un accord de paix durable.Et ce après que le président américain Donald Trump eut adopté ces derniers jours un ton plus dur à l’égard de son homologue russe Vladimir Poutine.- “Pas opposés” -“Notre délégation, dirigée par (Vladimir) Medinski, est prête à présenter ce mémorandum à la délégation ukrainienne et à fournir les explications nécessaires lors d’un deuxième cycle de négociations directes reprenant à Istanbul, le 2 juin”, a annoncé Sergueï Lavrov, dans un communiqué.”Nous ne sommes pas opposés à de nouvelles réunions avec les Russes et attendons leur mémorandum”, a réagi dans la soirée le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov. “La partie russe dispose encore d’au moins quatre jours avant son départ (en Turquie) pour nous fournir son document à examiner”, a-t-il ajouté.Vladimir Medinski avait été à la tête des négociateurs russes au cours des pourparlers du 16 mai, déjà à Istanbul. Il s’agissait des premières discussions de paix directes entre Kiev et Moscou depuis celles du printemps 2022, au début de l’attaque russe à grande échelle contre l’Ukraine.Ces échanges en Turquie n’avaient pas abouti à une percée pour trouver une issue diplomatique au conflit mais les deux camps s’étaient engagés à procéder à un échange de prisonniers d’une ampleur inédite, 1.000 personnes contre 1.000 personnes, qui s’est achevé le week-end dernier.Tout en remerciant ses “partenaires turcs”, Sergueï Lavrov a dit mercredi espérer que “tous ceux qui sont sincèrement intéressés” à “la réussite du processus de paix” soutiennent l’organisation de ce deuxième cycle de négociations.Vendredi, il avait assuré que son pays travaillait sur ce mémorandum exposant sa position et le transmettrait prochainement à Kiev.Pour l’heure, les positions officielles des deux belligérants semblent difficilement conciliables: la Russie exige notamment que l’Ukraine renonce à jamais à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion, ce qui est inacceptable pour les autorités ukrainiennes.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a appelé Moscou à “un dialogue constructif et de bonne foi avec l’Ukraine, seul moyen de mettre fin à cette guerre”, d’après un communiqué publié mercredi.- Missiles de longue portée -Plus tôt, Moscou avait écarté mercredi la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’un sommet tripartite avec Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer les discussions.”Une telle rencontre doit être le résultat d’accords concrets entre les deux délégations” russe et ukrainienne, avait tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Vladimir Poutine avait déjà ignoré l’invitation de M. Zelensky à le rencontrer en Turquie à la mi-mai.En visite à Berlin pour s’y entretenir avec le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le chef de l’Etat ukrainien a accusé la Russie d’entraver les pourparlers de paix en cherchant “des raisons de ne pas arrêter la guerre”.M. Merz a quant à lui annoncé que son pays aiderait Kiev à produire, à la fois en Ukraine et en Allemagne, des missiles de longue portée.La question des restrictions de portée a été par le passé un sujet délicat, les Ukrainiens voulant utiliser les armes occidentales pour frapper des cibles militaires en profondeur en Russie mais ses alliés craignant de provoquer une escalade en l’y autorisant.Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté l’Otan à inviter l’Ukraine à son prochain sommet, arguant que son absence serait “une victoire pour Poutine”.- Trump ne veut pas “faire capoter” un accord -Mardi, M. Zelensky a appelé Washington à de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment contre les secteurs énergétique et bancaire.Mais Donald Trump a dit mercredi ne pas vouloir sanctionner à l’heure actuelle la Russie: “Pour le seul fait que je pense que je suis près d’obtenir un accord et que je ne veux pas le faire capoter en faisant cela”, a-t-il déclaré à la presse, s’exprimant du Bureau ovale.Le président américain, qui essaye depuis mi-février de régler le conflit, a critiqué ces derniers jours Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, leur reprochant de ne pas trouver un accord.Mercredi, il s’est dit “très déçu” par les bombardements russes massifs du week-end dernier en Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts, et pendant lesquels “des gens ont été tués en plein milieu de ce qu’on appellerait une négociation”.Dimanche, il avait été jusqu’à dire que le chef du Kremlin était “devenu complètement fou” en décidant de faire procéder à ces frappes.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a pour sa part subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.Ce raid a notamment visé Moscou et perturbé le trafic dans plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs.bur-rco-ant-led/bds/jnd/rr