Market tracker expects brands’ fear of Musk to boost X ad revenue

Emarketer on Wednesday forecast that ad revenue at X, formerly Twitter, will grow this year as brands fear retaliation by politically connected owner Elon Musk if they stay away.X’s billionaire owner, the world’s richest person, is a major financial backer of US President Donald Trump, and heads a Department of Government Efficiency that has been slashing the ranks of government employees.”Many advertisers may view spending on X as a cost of doing business in order to mitigate potential legal or financial repercussions,” said Emarketer principal analyst Jasmine Enberg.”But fear is not a sustainable motivator and the situation remains volatile, partly as some consumers’ discontent toward Musk grows.”Also factored into the expectation that X will have its first year of positive ad growth since 2021 was Meta’s decision to drop or amend content moderation protocols, as the tech giant cozies up to Trump.Industry watchers expect the hateful content that has flourished on X under Musk to also pervade Meta’s platforms as the changes go into effect. Emarketer expects X ad revenue worldwide to grow 16.5 percent this year, after losing ground annually since Musk bought Twitter for about $44 billion in late 2022.”X’s ad business is recovering, but it’s too soon to call it a rebound,” Enberg said.The social media platform’s forecasted revenue this year will still be less than it was in 2019, according to Emarketer.X has managed to attract advertising from small- and medium-sized businesses that Twitter historically struggled to win over, the analyst said.Meta’s recent decision to ease off on moderating content could be benefitting X, Enberg reasoned.Emarketer forecast that Meta ad revenue will grow slightly more than 11 percent in the United States this year.”While advertisers still care about brand safety, many are getting a reality check that they may not have as much control over where and how their ads show up as they thought,” Enberg said.”The kind of hateful and controversial content that prompted advertisers to flee X is no more acceptable, but there is a sense that it could become unavoidable.”

Groenland: “Il nous le faut”, affirme Trump avant une visite de Vance

Donald Trump a accru mercredi sa pression sur le Groenland en affirmant, peu avant la visite de son vice-président JD Vance, que les Etats-Unis devaient prendre le contrôle de l’île danoise pour des questions de “sécurité internationale”. “Je n’aime pas le dire comme ça, mais il va nous falloir” prendre possession de l’immense territoire arctique, a ajouté Donald Trump, deux jours avant la visite du vice-président JD Vance au Groenland. “Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. Nous en avons besoin. Il nous le faut”, a-t-il ajouté. “C’est une île dont nous avons besoin d’un point de vue défensif et même offensif”, a poursuivi le président américain. Réagissant à ces déclarations, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a reconnu que l’intérêt du président américain pour la grande île plaçait son pays et le territoire autonome danois dans une “situation difficile”. “Il ne fait aucun doute que nous nous trouvons dans une situation difficile. Une situation qui va aller et venir – peut-être pendant longtemps”, a-t-elle écrit dans un message sur Facebook mercredi soir.”Il ne faut pas se faire d’illusions. L’intérêt du président Trump pour le Groenland ne disparaît pas”, a ajouté Mme Frederiksen.Elle a répété que le territoire n’était “pas à vendre” et que cela avait été dit à l’administration américaine à plusieurs reprises.”Ils savent que le Groenland n’est pas à vendre. Ils savent que le Groenland ne veut pas faire partie des Etats-Unis. Cela leur a été communiqué sans ambiguïté, tant directement qu’en public”, a-t-elle ajouté.Son gouvernement avait déjà vivement critiqué l’arrivée non sollicitée d’une délégation de haut niveau avec la venue annoncée de l’épouse de JD Vance, pour une course de chiens de traineaux, le déploiement d’une avant-garde de sécurité avec véhicules blindés à Nuuk – la capitale du Groenland – ou encore la possible visite du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.Ils semblaient avoir obtenu gain de cause, avec l’annonce par JD Vance qu’il se rendrait uniquement sur la base militaire de Pituffik. La diplomatie danoise a salué un revirement américain et précisé qu’il n’était plus question de déplacement ailleurs dans le territoire autonome danois.”Je pense qu’il est très positif que les Américains annulent leur visite auprès de la société groenlandaise. A la place, ils visiteront leur propre base, Pituffik, et nous n’avons rien contre”, a déclaré à la radio DR le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen.”Les voitures (de la délégation américaine, ndlr) qui ont été livrées il y a quelques jours sont en train d’être ramenées à la maison, et l’épouse du vice-président américain et son conseiller en matière de sécurité ne feront pas de visite dans la société groenlandaise”, a-t-il précisé. “Je suis le ministre des Affaires étrangères, je dois donc parler de manière diplomatique, mais à bien des égards, il s’agit d’une pirouette magistrale pour faire croire à une escalade alors qu’il s’agit en réalité d’une désescalade”, selon lui.Depuis les législatives du 11 mars, les partis du Groenland sont en pleine négociation pour former une coalition gouvernementale.- “Sécurité de l’Arctique” -JD Vance ira vendredi sur cette base de la branche de l’armée américaine dédiée à l’espace, “pour être informé des sujets liés à la sécurité de l’Arctique” et rencontrer les troupes, ont indiqué mardi ses services.La base de Pituffik (anciennement appelée Thulé) “sert à la détection de départ de missile, la défense antimissile et les missions de surveillance de l’espace”, précise la vice-présidence américaine. Marc Jacobsen, maître de conférence au College royal de défense danois, a estimé que la décision de limiter la visite de JD Vance constituait “une désescalade”. “Le fait que les autorités groenlandaises et danoises vous disent que vous n’êtes pas les bienvenus est significatif”, a-t-il dit à l’AFP. “Le risque d’une couverture négative dans les médias et les réseaux sociaux a peut-être encore plus pesé”, a-t-il ajouté, rappelant qu’une manifestation était annoncée à Sisimiut, après une première manifestation anti-américaine dans la capitale Nuuk le 15 mars.Sur le fond, le spécialiste a estimé que le seul pays qui menace le Groenland était les Etats-Unis. “La Chine ou la Russie (..) n’ont aucun intérêt à attaquer le Groenland”, a-t-il dit, et ils n’y ont “aucune activité” actuellement.Depuis décembre et les premières annonces de Donald Trump sur son intention d’acquérir l’immense île arctique, sa classe politique a souligné qu’elle n’était pas à vendre, mais “ouverte aux affaires”. Dans un sondage réalisé fin janvier, la population groenlandaise s’est dite massivement opposée à l’idée d’un rattachement à Washington.Territoire grand comme quatre fois la France, le Groenland attise les convoitises sur ses supposées richesses minérales, très largement inexploitées.

Trump reiterates US need to ‘have’ Greenland ahead of Vance visit

US President Donald Trump ramped up his claims to Greenland on Wednesday, saying ahead of a visit by Vice President JD Vance that the United States needed to take control of the Danish island for “international security.”Since coming to power in January, Trump has repeatedly insisted that he wants the self-governed territory to be in Washington’s grip, refusing to rule out the use of force to do so.”We need Greenland for international safety and security. We need it. We have to have it,” Trump told podcaster Vince Coglianese. “I hate to put it that way, but we’re going to have to have it.”Greenland, which is seeking independence from Denmark, holds massive untapped mineral and oil reserves, though oil and uranium exploration are banned.It is also strategically located between North America and Europe at a time of rising US, Chinese and Russian interest in the Arctic, where sea lanes have opened up because of climate change.Asked if he thought Greenlanders were eager to join the United States, Trump said he did not know.”We have to convince them,” he said. “And we have to have that land, because it’s not possible to properly defend a large section of this Earth, not just the United States, without it.”Trump’s comments prompted Danish Prime Minister Mette Frederiksen to say on her Facebook account: “We mustn’t have illusions — President Trump’s interest in Greenland is not going away”.”They know that Greenland is not for sale. They know that Greenland doesn’t want to be part of the United States,” she added, saying the message had been communicated “unambiguously.”- Dogsled visit dropped -Trump’s latest strident comments come as Vice President Vance is due to accompany his wife Usha on a visit to the US-run Pituffik Space Base in Greenland on Friday.Frederiksen and Greenland’s outgoing Prime Minister Mute Egede had earlier harshly criticized plans by a US delegation to visit the Arctic island uninvited for what was initially a much broader visit.Egede had characterized the initial plans as “foreign interference,” noting that the outgoing government had not “sent out any invitations for visits, private or official.”On Wednesday, Danish Foreign Minister Lars Lokke Rasmussen welcomed the decision to limit the visit to the US space base.”I think it’s very positive that the Americans have canceled their visit among Greenlandic society. They will only visit their own base, Pituffik, and we have nothing against that,” he told public broadcaster DR.Formerly known as Thule Air Base, the Pituffik Space Base is the United States’ northernmost military installation and supports missile warning, missile defense and space surveillance missions.The White House on Tuesday said the Vances’ visit to the space base would take place in lieu of the second lady’s scheduled visit to a dogsled race in Sisimiut, where an anti-US demonstration was reportedly planned.- ‘Respect this process’ -Greenlandic officials have repeatedly said the territory does not want to be either Danish or American, but is “open for business” with everyone.”There is no doubt we find ourselves in a tough situation,” Frederiksen said of Trump’s repeated comments on a takeover, predicting “a situation that will ebb and flow, maybe for a long time yet.”According to opinion polls, most Greenlanders support independence from Denmark but not annexation by Washington.Following March 11 elections, Greenland has only a transitional government, with parties still in negotiations to form a new coalition government.Marc Jacobsen, a senior lecturer at the Royal Danish Defense College, called the decision to limit the US visit “a de-escalation,” a term also used by Foreign Minister Lokke.”You do not come to another country when you haven’t been welcomed,” he told AFP.Jacobsen added that the planned anti-US demonstration in Sisimiut, after a similar protest in the capital Nuuk on March 15, may have also factored into Vance’s decision to contain the visit.

Turkish university student detained by US immigration agents

US authorities have detained a Turkish university student, the latest action taken against a foreign learner associated with pro-Palestinian campus activism as President Donald Trump cracks down on the movement.Tufts University student Rumeysa Ozturk was detained by federal agents late Tuesday in the town of Somerville, Massachusetts, the school’s president said in a statement.Ozturk filed a motion demanding authorities show lawful grounds for her detention and a judge issued a decision barring officers from removing her from Massachusetts, according to legal filings made public Tuesday.Immigration and Customs Enforcement’s detainee locator tool showed that Ozturk was in custody Wednesday, although it did not state where.Ozturk co-authored an article in the university student newspaper The Tufts Daily in March 2024 criticizing the college’s handling of student anger around Israel’s war in Gaza.According to the newspaper, Ozturk is a doctoral candidate in the Eliot-Pearson Department of Child Study and Human Development.A protest was planned for 2130 GMT Wednesday in Somerville to oppose Ozturk’s detention, according to the Cambridge Day news site.Trump has targeted prestigious universities that became the epicenter of the US student protest movement sparked by Israel’s war against Hamas in Gaza, stripping federal funds and directing immigration officers to deport foreign student demonstrators.Critics argue that the campaign amounts to retribution and will have a chilling effect on free speech, while its supporters insist it is necessary to restore order to campuses and protect Jewish students.At New York’s Columbia University, immigration officers detained one student, permanent resident Mahmoud Khalil whose lawyers are fighting his deportation, while a judge thwarted efforts to detain another, Yunseo Chung.Separately, a number of university professors sued the Trump administration in Massachusetts Tuesday, arguing its campaign targeting foreign academics was illegal.”The policy prevents or impedes Plaintiffs’ US citizen members from hearing from, and associating with, their non-citizen students and colleagues,” the lawsuit reads.In addition, the American Association of University Professors and the American Federation of Teachers asked a New York judge to declare Trump’s slashing of $400 million from Columbia’s budget unconstitutional and to restore the funding.Columbia announced Friday a package of concessions to the Trump administration around defining anti-Semitism, policing protests and oversight for specific academic departments.They stopped short however of some of the more strenuous demands of the Trump administration, which nonetheless welcomed the Ivy League college’s proposals.

UNICEF warns 825,000 children trapped in Sudan battleWed, 26 Mar 2025 20:56:54 GMT

At least 825,000 Sudanese children are trapped by fighting around the beleaguered state capital of North Darfur, threatened by violence or starvation, UNICEF warned Wednesday.”We cannot turn a blind eye to this hell on earth,” said Sheldon Yett, the UN children’s agency representative for Sudan, demanding an end to the conflict.The Sudanese army has been …

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US homeland security chief visits Salvadoran jail holding deported Venezuelans

US President Donald Trump’s homeland security chief visited El Salvador on Wednesday for talks on migrant deportations and to see a mega-prison housing Venezuelans expelled by his administration.Relatives and Caracas say the 238 deported Venezuelans are innocent migrants, but Washington accuses them of belonging to the Tren de Aragua criminal gang, which it has designated a “terrorist” organization.The deportations “sent a message to the world that America is no longer a safe haven for violent criminals,” Homeland Security Secretary Kristi Noem said on social media before her visit.She welcomed the opportunity to see for herself “the detention center where the worst-of-the-worst criminals are housed,” on the first stop of a regional tour that will also include Colombia and Mexico.Noem said she would meet Salvadoran President Nayib Bukele to discuss how the United States “can increase the number of deportation flights and removals of violent criminals from the US.”Trump invoked rarely used US wartime legislation to fly the Venezuelans to El Salvador on March 16, without the migrants being afforded any kind of court hearing.The deportations took place despite a US federal judge granting a temporary suspension of the expulsion order, and the men were taken in chains, their heads freshly shorn, to El Salvador’s maximum security “Terrorism Confinement Center” (CECOT).On Monday, a law firm hired by Caracas filed a habeas corpus petition, demanding justification be provided for the migrants’ continued detention.Venezuelan President Nicolas Maduro said the motion seeks the release of countrymen he described as having been kidnapped.According to the White House, Washington paid the Bukele administration around $6 million for the detention of the deportees.- ‘Dangerous step’ -Rights group Amnesty International said the mass expulsion “represents not only a flagrant disregard of the United States’ human rights obligations, but also a dangerous step toward authoritarian practices.”It said there was “a clear and troubling connection” between Bukele’s methods and the recent US actions, as “both rely on a lack of due process and the criminalization of individuals based on discriminatory criteria.”Bukele is hailed at home for his crackdown on violent crime — with tens of thousands of suspected gangsters sent to the maximum security CECOT facility.Human rights groups have criticized the drive for a wide range of alleged abuses.Salvadoran Minister of Justice and Security Gustavo Villatoro will accompany Noem on the visit to CECOT, considered the largest prison in Latin America.Guarded by soldiers and police, the jail has high electrified walls and a capacity for 40,000 inmates, who are denied family visits.Human rights organizations have voiced concern that more innocent migrants risk being incarcerated at the prison.”There is growing evidence that many people who were sent to El Salvador are not part of Tren de Aragua, and that they are exposed to serious human rights violations,” said Juan Pappier, deputy Americas director at Human Rights Watch. “The main danger is that the US continues sending innocent people” to Salvadoran prisons, he told AFP.Salvadoran authorities have arrested more than 86,000 suspected gang members under Bukele’s crackdown, although several thousand were released after being found innocent.Collaborating with Trump “could be a risky move” for Bukele, despite the potential benefits, said Diego Chaves-Gonzalez, an analyst at the Migration Policy Institute in the United States.”It could also generate tensions if a future US administration considers that these practices violate human rights or affect bilateral cooperation,” he told AFP.Salvadoran analyst and academic Carlos Carcach said the cooperation would “reinforce the negative image” that the Central American country already has due to Bukele’s methods.”What we are witnessing is the consolidation of an authoritarian regime in El Salvador with the support of the world’s greatest power,” he said.

Global stocks drop ahead of Trump auto tariff announcement

Global stock markets mostly slipped Wednesday as investors readied for an announcement on auto tariffs from US President Donald Trump. In New York, all three major indices closed lower, while the CBOE Volatility Index — Wall Street’s so-called “fear gauge” — jumped seven percent, reflecting market jitters.”It’s the continuation of worries regarding the tariffs and the impact on the economy,” Peter Cardillo from Spartan Capital Securities told AFP.In Europe, Paris and Frankfurt closed down while London edged up as data showed an unexpected slowdown to UK annual inflation.- Incoming auto tariffs -With the White House’s so-called “Liberation Day” on April 2 fast approaching, investors are bracing for a wave of sweeping levies on imports amid warnings of crippled global trade, a fresh spike in inflation, and even a possible recession. Trump has alternated between tough talk about imposing tariffs across the board to suggesting he may allow some carve-outs to spare US consumers the full brunt of their impact on prices.The result has been a drop in economic sentiment as consumers expect higher prices. “All the tariff talk uncertainty has led to a sharp drop in confidence,” said Trade Nation analyst David Morrison.On Wednesday, White House Press Secretary Karoline Leavitt said that Trump would unveil new tariffs on the auto industry at 4:00 pm local time in Washington (2000 GMT), setting off a sell-off in the stocks of several firms, including General Motors and Tesla.Trump’s tariff plans have hit consumer sentiment hard, with the Conference Board reporting Tuesday that its closely-watched gauge of consumer confidence dived to its lowest level since 2021 as concerns grow about higher prices.”Recent survey data has painted a gloomy outlook for the US economy,” Morrison said. “But this pessimism has yet to show up in hard data, such as unemployment, while corporate earnings continue to beat expectations.”- Defense stocks rise -While most European markets fell, defense stocks bucked the trend, as one country after another has pledged to boost military spending, with Spain and Sweden being the latest to do so Wednesday.France’s Thales, Germany’s Rheinmetall and Italy’s Leonardo all rose. London’s stock market closed up on the news that Britain’s annual consumer inflation slowed to 2.8 percent in February from 3.0 percent a month earlier.The market held onto its gains even after the British government’s financial watchdog halved the country’s growth forecast for 2025, while raising it for the next three years.Trump’s talk of tariff exemptions had earlier helped some Asian markets edge higher after recent slumps. Copper futures traded on New York’s Comex exchange touched a record high after Trump said he could impose duties on imports of the commodity within weeks, leading some investors to shift supply to the United States to avoid any eventual levies.- Key figures around 2020 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 42,454.79 points (close)New York – S&P 500: DOWN 1.1 percent at 5,712.20 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 2.0 percent at 17,899.02 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,689.59 (close) Paris – CAC 40: DOWN 1.0 percent at 8,030.68 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 1.2 percent at 22,839.03 (close) Tokyo – Nikkei 225: UP 0.7 percent at 38,027.29 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 23,483.32 (close)Shanghai – Composite: DOWN less than 0.1 percent at 3,368.70 (close)Euro/dollar: DOWN at 1.0757 from $1.0790 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2891 from $1.2943Dollar/yen: UP at 150.54 yen from 149.90 yenEuro/pound: UP at 83.41 pence from 83.37 penceBrent North Sea Crude: UP 1.1 percent at $73.79 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $69.65 per barreldan-ajb-ni-da/jgc

Wall Street termine en baisse, les inquiétudes autour des droits de douane pèsent toujours

La Bourse de New York a terminé en nette baisse mercredi, chahutée par les vents contraires en matière de politique commerciale, alors que de nouveaux droits de douane devraient être mis en place par les Etats-Unis le 2 avril.Le Dow Jones a abandonné 0,31%, l’indice Nasdaq a chuté de 2,04% et l’indice élargi S&P 500 a lâché 1,12%.Wall Street est “en baisse, (…) et c’est la poursuite des inquiétudes concernant les droits de douane et leur impact sur l’économie”, a commenté auprès de l’AFP Peter Cardillo, analyste de Spartan Capital Securities.La place américaine a calé après que la Maison-Blanche a déclaré en début d’après-midi que le président américain Donald Trump allait annoncer la mise en place de droits de douane visant le secteur mercredi lors d’une conférence de presse à 16H00 (20H00 GMT).M. Trump n’a jamais caché sa volonté d’imposer des droits de douane sur les véhicules importés aux Etats-Unis, laissant même entendre que l’annonce pourrait être faite avant le lancement de ses droits de douane dits “réciproques”, prévus le 2 avril.Les constructeurs automobiles sont déjà concernés par les droits de douane sur l’aluminium et l’acier, effectifs depuis mi-mars, qui ajoutent 25% de taxes sur ces deux métaux entrant aux États-Unis.L’annonce de droits de douane sur le secteur automobile a fait aussitôt baisser les titres des constructeurs de véhicules à Wall Street.General Motors est ainsi tombé de 3,12%, Tesla a chuté de 5,58% et Stellantis de 3,55%. D’abord dans le rouge à la suite des annonces, seul Ford a terminé en légère hausse, de 0,10%.Les investisseurs restent aussi attentistes avant le 2 avril, date à laquelle des droits de douane dits “réciproques”, voulus par M. Trump, pourraient être mis en place.Des informations de presse publiées ce weekend ont dévoilé que ces droits de douane “réciproques” seraient davantage ciblés qu’initialement escompté. “Tout le monde attend de voir quels seront les tarifs réciproques le 2 avril. Il y a donc une poursuite de ce climat d’inquiétude”, selon M. Cardillo. Côté indicateurs aux Etats-Unis, les investisseurs attendent jeudi la nouvelle estimation de la croissance économique américaine au dernier trimestre 2024, suivie vendredi de l’indice PCE, jauge d’inflation favorite de la banque centrale américaine (Fed).Sur le marché obligataire mercredi, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est tendu à 4,35% contre 4,31% la veille en clôture.Ailleurs, au tableau des valeurs, “les pertes des méga-capitalisations” ont exercé une forte “pression” sur le marché, a soulevé dans une note Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com. Les “Sept Magnifiques”, surnom donné aux grands groupes du secteur technologique, évoluaient tous en terrain négatif: Tesla (-5,58%), Alphabet (-3,27%), Amazon (-2,23%), Meta (-2,45%), Apple (-0,99%), Microsoft (-1,31%%) et Nvidia (-5,74%). Boeing a été boudé (-2,21%) après que le juge fédéral texan chargé de l’affaire des crashes de deux Boeing 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, qui ont fait au total 346 morts, a créé la surprise mardi en fixant au 23 juin l’ouverture d’un procès pénal avec jury populaire contre l’avionneur américain.La chaîne de magasins à bas prix Dollar Tree a finalement gagné du terrain (+3,08%) après une ouverte en baisse. Le groupe a publié des résultats en deçà des attentes, mais a par ailleurs indiqué qu’il allait vendre sa filiale Family Dollar, plus orientée vers l’alimentaire et en difficulté depuis plusieurs années.

En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan

Le complexe sidérurgique d’Elbasan, jadis fierté du régime communiste albanais avec ses usines et ses milliers d’ouvriers, est aujourd’hui l’un des lieux les plus pollués du pays, qui produit des centaines de tonnes de déchets, dont certains dangereux.Construit dans les années 1970, ce géant industriel a fermé ses portes en 1990, à la chute de la dictature, pour les rouvrir quelques années plus tard lorsqu’une partie des usines ont été privatisées. Des 500 usines qui tournaient sous la dictature d’Enver Hoxha, il n’en reste qu’une cinquantaine, où travaillent 1.500 ouvriers, au cÅ“ur d’un site de 160 hectares en plein centre du pays.Des usines désaffectées, tout ce qui pouvait être récupéré, démonté, a été revendu, ne laissant derrière les pillages que des murs décrépis et des tas de déchets dangereux.Malgré les risques, tout le monde peut entrer, et nombreux sont ceux qui gagnent leur vie en fouillant dans les déchets à la recherche des métaux à revendre, enveloppés d’un air lourd et nauséabond.”C’est une zone où sont stockées, depuis plus de 35 ans, 1,5 à 2 millions de tonnes de déchets dangereux qui polluent l’eau, l’air et le sol”, résume Beqir Kila, ingénieur et militant écologiste connu en Albanie.Les résultats des analyses réalisées par différents groupes d’experts indépendants montrent des taux de plomb, de nickel et de chrome au moins trois fois supérieurs aux normes européennes.Situé à cinq kilomètres à peine de la ville d’Elbasan, 115.000 habitants, le complexe industriel est en tête des “sites à risque, à fort potentiel de pollution provenant des déchets de métaux lourds comme le ferronickel et le ferrochrome. Un héritage qui continue de polluer les eaux du fleuve de Shkumbin”, a reconnu dans un rapport publié en janvier l’Agence nationale de l’Environnement.Si les autorités connaissent la situation, elles ne proposent aucune solution, ni le moindre début d’investissement, accusent les écologistes. “Stockées plein air, à la merci des conditions atmosphériques, ces déchets subissent des modifications et tous les éléments dangereux et toxiques qu’ils contiennent s’infiltrent dans la terre et dans l’eau”, affirme M. Kila en montrant ses mains couvertes de poussière noire.- Catastrophique -“Nous considérons que la pollution dans la zone industrielle de l’ancien complexe sidérurgique d’Elbasan est catastrophique”, abonde Ahmet Mehmeti, un expert d’environnement.Aux problèmes créés par les déchets hérités des vieilles usines s’ajoutent les polluants et les émissions des nouvelles usines. Nombre d’entre elles ne s’embarrassent pas de filtres, ou bien ne les activent que de temps, sans trop se soucier des lois.Les chiffres officiels sur la pollution de l’air autour d’Elbasan sont de toute façon inexistants : l’évaluation de la qualité de l’air est confiée à chacune des entreprises qui y exerce.”Un jeu de cache-cache avec les autorités qui convient parfaitement aux entreprise”, explique M. Mehmeti, plus intéressées selon lui à “réduire aux maximum les coûts”.Sur place, il n’est pas difficile de voir en plein jour d’immenses cheminées – dont une crache une fumée noire comme la suie. La présence d’une équipe de journalistes coupe comme par magie l’émission de fumée.Contactée, l’entreprise qui exploite cette usine n’avait pas répondu mardi.”Les déchets contiennent du chrome, du nickel, du zinc… les rejets passent dans l’eau, coulent dans le fleuve à côté qui sert à l’irrigation des terres et se retrouve avec les fruits et les légumes dans nos assiettes”, explique M. Mehmeti, abattu et soucieux.Depuis des années, les signalements de maladies génétiques et de cancers sont en hausse dans la région, affirme-t-il.”Les émissions de plomb ont provoqué des défaillances cérébrales, surtout chez les enfants mais aussi des problèmes génétiques sur les bétails et les volailles”, reconnait M. Kila.Quant aux déchets qui ne sont pas laissés à l’air libre, l’Albanie, qui n’a pas les capacités de traitement nécessaires, en exporte.”L’Albanie dispose d’une loi sur l’exportation des déchets dangereux et non dangereux, mais le problème se trouve dans le manque de contrôle des procédures”, explique Lavdosh Ferruni, un autre militant écologiste.A l’été 2024, 102 conteneurs de déchets sont ainsi partis d’Elbasan vers la Thaïlande, où ils devaient être recyclés. Mais après le signalement d’un lanceur d’alerte soupçonnant que ces déchets étaient dangereux et n’avaient pas été enregistrés comme tels, ils ont dû faire demi-tour.Le parquet de la ville de Durres, en coopération avec l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), a ouvert une enquête, mais pour l’instant, les déchets sont toujours en Albanie.Contacté, le ministère de l’Environnement et du Tourisme n’a pas répondu à l’AFP. 

En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan

Le complexe sidérurgique d’Elbasan, jadis fierté du régime communiste albanais avec ses usines et ses milliers d’ouvriers, est aujourd’hui l’un des lieux les plus pollués du pays, qui produit des centaines de tonnes de déchets, dont certains dangereux.Construit dans les années 1970, ce géant industriel a fermé ses portes en 1990, à la chute de la dictature, pour les rouvrir quelques années plus tard lorsqu’une partie des usines ont été privatisées. Des 500 usines qui tournaient sous la dictature d’Enver Hoxha, il n’en reste qu’une cinquantaine, où travaillent 1.500 ouvriers, au cÅ“ur d’un site de 160 hectares en plein centre du pays.Des usines désaffectées, tout ce qui pouvait être récupéré, démonté, a été revendu, ne laissant derrière les pillages que des murs décrépis et des tas de déchets dangereux.Malgré les risques, tout le monde peut entrer, et nombreux sont ceux qui gagnent leur vie en fouillant dans les déchets à la recherche des métaux à revendre, enveloppés d’un air lourd et nauséabond.”C’est une zone où sont stockées, depuis plus de 35 ans, 1,5 à 2 millions de tonnes de déchets dangereux qui polluent l’eau, l’air et le sol”, résume Beqir Kila, ingénieur et militant écologiste connu en Albanie.Les résultats des analyses réalisées par différents groupes d’experts indépendants montrent des taux de plomb, de nickel et de chrome au moins trois fois supérieurs aux normes européennes.Situé à cinq kilomètres à peine de la ville d’Elbasan, 115.000 habitants, le complexe industriel est en tête des “sites à risque, à fort potentiel de pollution provenant des déchets de métaux lourds comme le ferronickel et le ferrochrome. Un héritage qui continue de polluer les eaux du fleuve de Shkumbin”, a reconnu dans un rapport publié en janvier l’Agence nationale de l’Environnement.Si les autorités connaissent la situation, elles ne proposent aucune solution, ni le moindre début d’investissement, accusent les écologistes. “Stockées plein air, à la merci des conditions atmosphériques, ces déchets subissent des modifications et tous les éléments dangereux et toxiques qu’ils contiennent s’infiltrent dans la terre et dans l’eau”, affirme M. Kila en montrant ses mains couvertes de poussière noire.- Catastrophique -“Nous considérons que la pollution dans la zone industrielle de l’ancien complexe sidérurgique d’Elbasan est catastrophique”, abonde Ahmet Mehmeti, un expert d’environnement.Aux problèmes créés par les déchets hérités des vieilles usines s’ajoutent les polluants et les émissions des nouvelles usines. Nombre d’entre elles ne s’embarrassent pas de filtres, ou bien ne les activent que de temps, sans trop se soucier des lois.Les chiffres officiels sur la pollution de l’air autour d’Elbasan sont de toute façon inexistants : l’évaluation de la qualité de l’air est confiée à chacune des entreprises qui y exerce.”Un jeu de cache-cache avec les autorités qui convient parfaitement aux entreprise”, explique M. Mehmeti, plus intéressées selon lui à “réduire aux maximum les coûts”.Sur place, il n’est pas difficile de voir en plein jour d’immenses cheminées – dont une crache une fumée noire comme la suie. La présence d’une équipe de journalistes coupe comme par magie l’émission de fumée.Contactée, l’entreprise qui exploite cette usine n’avait pas répondu mardi.”Les déchets contiennent du chrome, du nickel, du zinc… les rejets passent dans l’eau, coulent dans le fleuve à côté qui sert à l’irrigation des terres et se retrouve avec les fruits et les légumes dans nos assiettes”, explique M. Mehmeti, abattu et soucieux.Depuis des années, les signalements de maladies génétiques et de cancers sont en hausse dans la région, affirme-t-il.”Les émissions de plomb ont provoqué des défaillances cérébrales, surtout chez les enfants mais aussi des problèmes génétiques sur les bétails et les volailles”, reconnait M. Kila.Quant aux déchets qui ne sont pas laissés à l’air libre, l’Albanie, qui n’a pas les capacités de traitement nécessaires, en exporte.”L’Albanie dispose d’une loi sur l’exportation des déchets dangereux et non dangereux, mais le problème se trouve dans le manque de contrôle des procédures”, explique Lavdosh Ferruni, un autre militant écologiste.A l’été 2024, 102 conteneurs de déchets sont ainsi partis d’Elbasan vers la Thaïlande, où ils devaient être recyclés. Mais après le signalement d’un lanceur d’alerte soupçonnant que ces déchets étaient dangereux et n’avaient pas été enregistrés comme tels, ils ont dû faire demi-tour.Le parquet de la ville de Durres, en coopération avec l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), a ouvert une enquête, mais pour l’instant, les déchets sont toujours en Albanie.Contacté, le ministère de l’Environnement et du Tourisme n’a pas répondu à l’AFP.Â