Le patron de CNews également nommé directeur des rédactions de Prisma Media

Le patron de CNews, Serge Nedjar, proche de Vincent Bolloré, a été nommé mercredi directeur des rédactions du groupe de magazines Prisma Media, également dans le giron du milliardaire conservateur, selon un message aux salariés consulté par l’AFP, ce qui suscite des craintes en interne.”Serge Nedjar est nommé Directeur des rédactions Femme, TV, Ludique, Découverte et Economique”, écrit Arnaud Lagardère, nouveau président de Prisma Media (Voici, Capital, Femme actuelle, Télé-Loisirs…), dans ce message dévoilé par le magazine Challenges.M. Nedjar conserve ses fonctions à CNews. A Prisma Media, il est sous l’autorité du nouveau vice-président Gérald-Brice Viret, également directeur général de Canal+ France, auquel appartient CNews.”Il arrive ce que nous avons craint depuis longtemps: c’est vraiment le début de l’offensive réactionnaire de Bolloré sur Prisma Media”, a déclaré à l’AFP Emmanuel Vire, délégué syndical SNJ-CGT du groupe.Sollicitée par l’AFP, la direction de Prisma a renvoyé au message interne sans autre commentaire. M. Lagardère y écrit que l’arrivée de M. Nedjar répond à la volonté de “renforcer (le) leadership” du premier groupe de magazines en France.Ces nominations suivent le départ fin août de la présidente de Prisma Media, Claire Léost, partie pour CMA Media (la radio RMC et la chaîne BFMTV). Elle a été remplacée par Arnaud Lagardère, également vice-président du conseil d’administration de Louis Hachette Group, auquel appartient Prisma.Vivendi, groupe contrôlé par M. Bolloré à partir de 2014, a racheté Prisma Media en 2021, et était déjà propriétaire de Canal+. En décembre dernier, ce géant s’est scindé en quatre entités distinctes: Canal+, Havas (communication), Louis Hachette Group (édition et médias, dont Europe 1 et le JDD via le groupe Lagardère) et ce qu’il reste de la holding Vivendi.CNews, première chaîne info de France en part d’audience, est accusée par des politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’elle conteste.Entendu début 2024 par les députés, M. Nedjar avait assuré n’avoir “jamais subi aucune pression” de M. Bolloré. Il avait indiqué l’avoir au téléphone “presque quotidiennement, ou tous les deux jours, au sujet des audiences”.En juillet, Prisma est entré en “négociation exclusive” pour racheter les titres people Ici Paris et France Dimanche.Par ailleurs, journalistes et syndicats du Parisien/Aujourd’hui en France se sont alarmés mardi de l’hypothèse d’une vente du quotidien “au groupe Bolloré” par le géant du luxe LVMH, après des rumeurs récurrentes.

Harris slams Biden reelection bid as ‘recklessness’ in new memoir

Former US vice president Kamala Harris said it was “recklessness” to let Joe Biden run for a second term as president, in an excerpt released Wednesday from her upcoming memoir.Harris, who replaced Biden as the 2024 Democratic presidential candidate but lost to Donald Trump, admitted that the then-81-year-old got “tired” and was prone to stumbles that showed his age.The 60-year-old also accused Biden’s team in the White House of failing to support her while she was his deputy, and at times of actively hindering her.Harris said in the in the first extract from “107 Days”, published by The Atlantic magazine, that she was a “loyal person” but asked whether during the “months of growing panic, should I have told Joe to consider not running?””‘It’s Joe and Jill’s decision.’ We all said that, like a mantra, as if we’d all been hypnotized. Was it grace, or was it recklessness? In retrospect, I think it was recklessness,” Harris wrote, referring to Biden and his wife Jill.”The stakes were simply too high. This wasn’t a choice that should have been left to an individual’s ego, an individual’s ambition. It should have been more than a personal decision.”Biden stunned the world by dropping out of the race in July 2024 after a disastrous debate with Trump sparked questions about his age and mental acuity.Harris denied that there had been any conspiracy to hide Biden’s condition but said it was clear there were issues with his age.”On his worst day, he was more deeply knowledgeable, more capable of exercising judgment, and far more compassionate than Donald Trump on his best,” she wrote. “But at 81, Joe got tired. That’s when his age showed in physical and verbal stumbles.”- ‘Knocked down’ -Harris also lashed out at White House staff whom she said failed to support her when she was vice president, saying that Biden’s team did not want her to outshine her boss.”When the stories were unfair or inaccurate, the president’s inner circle seemed fine with it. Indeed, it seemed as if they decided I should be knocked down a little bit more,” Harris wrote.She added that she had “shouldered the blame” for Biden’s border immigration policy, which Trump capitalized on in the election.Harris also pointed to a March 2024 speech in which she criticized the humanitarian situation resulting from Israel’s war in Gaza, breaking ranks with Biden’s administration.”It went viral, and the West Wing was displeased. I was castigated for, apparently, delivering it too well,” Harris said.”Their thinking was zero-sum: If she’s shining, he’s dimmed.”Harris also appeared hurt that Biden barely referred to her in his televised Oval Office address after dropping out of the race and anointing her as his successor as Democratic nominee.”It was almost nine minutes into the 11-minute address before he mentioned me,” she said.Harris went on to lose comprehensively to Republican Trump after the shortest presidential campaign in modern US history, lasting just over three months — the 107 days in the title of her memoir.

Cuba face à une coupure totale d’électricité, pour la cinquième fois en un an

Une nouvelle panne générale d’électricité touche Cuba mercredi, la cinquième en moins d’un an sur l’île, qui fragilise l’activité économique du pays et met à rude épreuve la vie quotidienne des habitants. “Il y a eu une déconnexion totale du système électrique qui pourrait être liée à une panne inattendue” de la centrale électrique Antonio Guiteras, située au centre de l’île, a indiqué le ministère de l’Énergie et des Mines sur son compte X.Les autorités ont précisé par la suite que la panne, qui s’est produite aux alentours de 09H15 locales (13H15 GMT), était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale électrique, la plus importante du pays, ce qui a provoqué son arrêt et l’effondrement de l’ensemble du réseau. Le Premier ministre, Manuel Marrero Cruz, a assuré sur X que le pays avait “une stratégie bien définie” pour rétablir l’électricité “dans les plus brefs délais”.Depuis octobre 2024, l’île communiste de 9,7 millions d’habitants a déjà subi quatre pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours.Dans les rues de la capitale, de rares feux de signalisation fonctionnent, récemment équipés de panneaux solaires, tandis que de nombreuses personnes ont regagné leur domicile pour tenter de se préparer à l’éventualité d’une panne prolongée. “A nouveau, une journée de perdue ! Agonie et tristesse et pour certains désespoir”, déplore auprès de l’AFP Alina Gutiérrez, 62 ans, qui a appris la nouvelle de la panne alors qu’elle faisait des achats sur un marché de fruits et légumes dans un quartier central de La Havane. Elle se hâte maintenant de rentrer chez elle, pour “prendre toute l’eau possible” de réserve et “attendre pour voir combien de temps cela va durer”, alors que de nombreux immeubles dans la capitale sont alimentés en eau grâce à des pompes électriques. Dimanche, cinq des quinze provinces de l’île avaient déjà été plongées plusieurs heures dans l’obscurité en raison d’une panne sur une ligne du réseau électrique.- “Dépense importante” -Outre les grands hôtels et certains hôpitaux, dotés de groupes électrogènes, de plus en plus de familles et de propriétaires de petits commerces privés ont acquis de petits générateurs électriques pour pallier les pannes et délestages toujours plus fréquents. Mercredi, dans les quartiers les plus aisés de La Havane, le ronronnement de générateurs est continu, mais les coupures fragilisent notamment les petits commerces privés, qui ont fleuri depuis leur autorisation en 2021.”Cela nous affecte beaucoup”, explique à l’AFP Odette Leon, 34 ans, propriétaire d’une pâtisserie dans l’ouest de la capitale. “Nous avons un générateur, mais cela entraîne une dépense plus importante parce qu’il faut du carburant, qui en ce moment n’est pas très facile à trouver”, explique-t-elle, en demandant à ses employés d’annuler les commandes jusqu’à nouvel ordre.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Deux centrales flottantes louées à une entreprise turque et des générateurs, qui complètent le réseau énergétique, sont alimentés par des combustibles que Cuba importe difficilement.L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant l’été, alors que la consommation atteint des pics en raison des températures élevées, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Outre les coupures d’électricité, les habitants souffrent de pénuries en tous genres et d’une forte inflation. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l’échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962.

Speckled Martian rocks ‘clearest sign’ yet of ancient life

Colorful, speckled rocks found on the surface of Mars have offered among the most encouraging evidence yet of ancient life on our neighboring planet, scientists at NASA announced Wednesday.The Perseverance Mars rover collected the “Sapphire Canyon” rock samples in July 2024 from what’s thought to be an ancient lakebed, and its poppyseed and leopard-esque spots pointed to potential chemical reactions that piqued the interest of researchers.If the features resulted from microbial activity that created minerals in the way they do on Earth — well, that might point to life on Mars.It’s far too soon for scientists to say that definitively, but the findings, which were detailed in research published in the journal Nature, are alluring.”We put it out to our scientific friends to pressure test it, to analyze it, and go, did we get this right? Do we think this is signs of ancient life on Mars?” NASA’s Acting Administrator Sean Duffy said at a news conference.”They said, ‘Listen, we can’t find another explanation.’ So this very well could be the clearest sign of life that we’ve ever found on Mars.””It’s kind of the equivalent of seeing like leftover fossils, leftovers from a meal, and maybe that meal has been excreted by a microbe,” Nicky Fox, administrator of NASA’s Science Mission Directorate, told journalists.When those kinds of mineral and textured features form in sediment on Earth, it’s frequently the product of reactions from mud and organic matter, explained the study’s lead author Joel Hurowitz — a potential “biosignature,” or sign of life.Specifically, Perserverance’s instruments identified the minerals vivianite and greigite. On Earth, vivianite is often found in sediments, peat bogs, and around decaying organic matter. Some forms of microbial life on Earth can produce greigite.”But there are non-biological ways to make these features that we cannot completely rule out on the basis of the data that we collected,” Hurowitz said.Still, the findings are “exciting,” he told journalists, explaining that researchers would need to analyze the sample in person to better understand if microbial activity had created the “fantastic textures” and colors including blue and green.- ‘Are we alone in universe?’ -That’s no small feat, particularly in light of President Donald Trump administration’s plans to cancel the Mars Sample Return program — a robotic mission planned for the 2030s to bring Perseverance’s samples back to Earth.Asked by journalists if that was still the plan, Duffy was non-committal, hinting the samples might be brought back by a future crewed mission instead.”We care about resources, we care about the timeframe, we believe there’s a better way to do this, a faster way to get these samples back. And so that is the analysis that we’ve gone through. Can we do it faster? Can we do it cheaper? And we think we can,” he said.There are several rovers ambling across Mars — Perseverance has been there since 2021 — seeking signs of life that could have existed millions to billions of years ago, when the planet was thought to have been more habitable.Evidence that ancient rivers and lakes carved into the planet’s surface would indicate that water once flowed there.And the latest discovery, said Fox, brought researchers “one step closer” to answering the burning question: “Are we truly alone in the universe?”

UK’s Starmer hosts Israeli president for tense visit

UK Prime Minister Keir Starmer hosted Israeli President Isaac Herzog for a contentious meeting Wednesday, with the visiting head of state vowing to “voice firm opposition” to Britain’s recent stance on Israel.Herzog’s visit comes after Starmer’s government has in recent months toughened its criticism of how Israel is waging its war in Gaza, triggering pushback from Israeli leaders.The pair shook hands in front of photographers and TV cameras in Downing Street, with few smiles on display, as the meeting got underway Wednesday afternoon.”The President will express strong objections to the British government’s intention to recognise a Palestinian state, and protest the notion of sanctions against the only democracy in the Middle East,” Herzog’s office said.Starmer announced in late July his government would recognise a Palestinian state in mid-September unless Israel takes specific steps towards peace in Gaza.It has also sanctioned Israeli finance minister Bezalel Smotrich and national security minister Itamar Ben Gvir.Rights groups and some UK lawmakers, including from the ruling centre-left Labour party, have said the government should not have allowed Herzog’s visit to go ahead.Amid criticism of Israel’s strike against Hamas leaders in Qatar the previous day, Starmer told MPs earlier Wednesday he would make it “absolutely clear” that “we condemn Israel’s action”.He also vowed to stress that “restrictions on aid must be lifted, the offensive in Gaza must stop, and settlement building must cease” in occupied Palestinian territories.Starmer’s government has also come under pressure from critics of Israel to say the country has committed genocide in its military campaign in Gaza.Shouts of “stop the genocide” could be heard from a protester outside the Downing Street gates as Herzog arrived.A protester threw a red smoke canister towards Herzog’s convoy as it left. Police were seen detaining a person and removing the canister after the vehicles drove away.London insisted this week it has not determined Israel is committing genocide, following the publication by a parliamentary watchdog committee of a September 1 letter by then-foreign secretary David Lammy.It stated: “As per the Genocide Convention, the crime of genocide occurs only where there is specific ‘intent to destroy, in whole or in part, a national, ethnic, racial or religious group’.”The Government has not concluded that Israel is acting with that intent.”Starmer’s official spokesman has said that the letter — written just prior to Lammy becoming interior minister in a government reshuffle last week — “reflects the UK’s position that we’ve not come to any conclusion” on the matter.

Lecornu promet des “ruptures” et reçoit à tour de bras à Matignon

Des “ruptures” sur le fond comme sur la forme: le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il multiplie les consultations pour trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement et l’adoption d’un budget.”Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond”, a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d’une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.Pour la traduction concrète de ces “ruptures”, M. Lecornu a indiqué qu’il s’exprimerait prochainement, après avoir lancé mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales.Les images du tapis rouge à Matignon contrastaient avec celles des manifestations de la journée visant à “bloquer” le pays. Le Premier ministre s’est rendu à 19H au centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, activé pour l’occasion.Sans y faire référence directement, M. Lecornu s’est fixé comme objectif de mettre fin “au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle” qui devient “préoccupant”.Privé de majorité à l’Assemblée, il a promis d’être “plus créatif”, “plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions”. “On va y arriver”, a-t-il plaidé. François Bayrou l’a assuré que son “aide” lui était “acquise à tout instant”.- “Contrat” – Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.Première tâche confiée par le président à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays.Il a aussitôt entamé les entretiens, recevant un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Ont suivi le patron des Républicains, ancien parti de M. Lecornu, Bruno Retailleau, qui est aussi ministre de l’Intérieur démissionnaire, le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue du Sénat Mathieu Darnaud, puis le vice-président du MoDem Marc Fesneau et enfin Edouard Philippe, président d’Horizons. Tous sont sortis sans un mot.Une source LR a fait état d’une “très bonne” discussion avec la “volonté commune d’aboutir à un contrat de gouvernement” et l’idée, avancée par le Premier ministre, “de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts” qui répondraient aux priorités des uns et des autres.Sébastien Lecornu renouera aussi jeudi à 08H avec les réunions hebdomadaires de ce “socle commun”, selon des sources proches des groupes, alors que Gabriel Attal s’est montré “soucieux” devant M. Lecornu d’améliorer la relation entre son parti et son groupe avec le gouvernement, selon un cadre macroniste.- “Censure” -Le chef du gouvernement enchaînera avec des bilatérales avec chacun des présidents des deux assemblées: Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, qui le recevra à l’hôtel de Lassay, et Gérard Larcher pour le Sénat, à Matignon, selon l’entourage des intéressés.Les oppositions vont être conviées dans un second temps. Le PS, les écologistes et le PCF ont été contactés à cet effet par Matignon. La France insoumise, qui réclame le départ d’Emmanuel Macron, compte déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire, si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance.”Soit il y a rupture, soit il y aura censure”, a grondé le président du Rassemblement national Jordan Bardella depuis le Parlement européen, en prédisant un “bail très précaire” au Premier ministre.La mission de Sébastien Lecornu, qui arrive auréolé d’une réputation d’habile négociateur, est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles à l’annonce de sa promotion à Matignon.Illustration: 69% des Français disent que sa nomination ne correspond pas à leurs attentes, selon un sondage Odoxa Bakcbone pour Le Figaro.Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.Mais “sans justice fiscale, sociale, écologique, sans mesure pour le pouvoir d’achat, sans mise à contribution des très gros patrimoines, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets”, à savoir la censure, a prévenu le patron des députés socialistes Boris Vallaud.Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, le président pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.

Lecornu promet des “ruptures” et reçoit à tour de bras à Matignon

Des “ruptures” sur le fond comme sur la forme: le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il multiplie les consultations pour trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement et l’adoption d’un budget.”Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond”, a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d’une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.Pour la traduction concrète de ces “ruptures”, M. Lecornu a indiqué qu’il s’exprimerait prochainement, après avoir lancé mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales.Les images du tapis rouge à Matignon contrastaient avec celles des manifestations de la journée visant à “bloquer” le pays. Le Premier ministre s’est rendu à 19H au centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, activé pour l’occasion.Sans y faire référence directement, M. Lecornu s’est fixé comme objectif de mettre fin “au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle” qui devient “préoccupant”.Privé de majorité à l’Assemblée, il a promis d’être “plus créatif”, “plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions”. “On va y arriver”, a-t-il plaidé. François Bayrou l’a assuré que son “aide” lui était “acquise à tout instant”.- “Contrat” – Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.Première tâche confiée par le président à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays.Il a aussitôt entamé les entretiens, recevant un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Ont suivi le patron des Républicains, ancien parti de M. Lecornu, Bruno Retailleau, qui est aussi ministre de l’Intérieur démissionnaire, le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue du Sénat Mathieu Darnaud, puis le vice-président du MoDem Marc Fesneau et enfin Edouard Philippe, président d’Horizons. Tous sont sortis sans un mot.Une source LR a fait état d’une “très bonne” discussion avec la “volonté commune d’aboutir à un contrat de gouvernement” et l’idée, avancée par le Premier ministre, “de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts” qui répondraient aux priorités des uns et des autres.Sébastien Lecornu renouera aussi jeudi à 08H avec les réunions hebdomadaires de ce “socle commun”, selon des sources proches des groupes, alors que Gabriel Attal s’est montré “soucieux” devant M. Lecornu d’améliorer la relation entre son parti et son groupe avec le gouvernement, selon un cadre macroniste.- “Censure” -Le chef du gouvernement enchaînera avec des bilatérales avec chacun des présidents des deux assemblées: Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, qui le recevra à l’hôtel de Lassay, et Gérard Larcher pour le Sénat, à Matignon, selon l’entourage des intéressés.Les oppositions vont être conviées dans un second temps. Le PS, les écologistes et le PCF ont été contactés à cet effet par Matignon. La France insoumise, qui réclame le départ d’Emmanuel Macron, compte déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire, si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance.”Soit il y a rupture, soit il y aura censure”, a grondé le président du Rassemblement national Jordan Bardella depuis le Parlement européen, en prédisant un “bail très précaire” au Premier ministre.La mission de Sébastien Lecornu, qui arrive auréolé d’une réputation d’habile négociateur, est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles à l’annonce de sa promotion à Matignon.Illustration: 69% des Français disent que sa nomination ne correspond pas à leurs attentes, selon un sondage Odoxa Bakcbone pour Le Figaro.Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.Mais “sans justice fiscale, sociale, écologique, sans mesure pour le pouvoir d’achat, sans mise à contribution des très gros patrimoines, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets”, à savoir la censure, a prévenu le patron des députés socialistes Boris Vallaud.Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, le président pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.

Lecornu promet des “ruptures” et reçoit à tour de bras à Matignon

Des “ruptures” sur le fond comme sur la forme: le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il multiplie les consultations pour trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement et l’adoption d’un budget.”Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond”, a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d’une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.Pour la traduction concrète de ces “ruptures”, M. Lecornu a indiqué qu’il s’exprimerait prochainement, après avoir lancé mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales.Les images du tapis rouge à Matignon contrastaient avec celles des manifestations de la journée visant à “bloquer” le pays. Le Premier ministre s’est rendu à 19H au centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, activé pour l’occasion.Sans y faire référence directement, M. Lecornu s’est fixé comme objectif de mettre fin “au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle” qui devient “préoccupant”.Privé de majorité à l’Assemblée, il a promis d’être “plus créatif”, “plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions”. “On va y arriver”, a-t-il plaidé. François Bayrou l’a assuré que son “aide” lui était “acquise à tout instant”.- “Contrat” – Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l’Assemblée, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.Première tâche confiée par le président à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: “consulter” les forces politiques en vue de trouver des “accords” pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays.Il a aussitôt entamé les entretiens, recevant un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.Ont suivi le patron des Républicains, ancien parti de M. Lecornu, Bruno Retailleau, qui est aussi ministre de l’Intérieur démissionnaire, le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue du Sénat Mathieu Darnaud, puis le vice-président du MoDem Marc Fesneau et enfin Edouard Philippe, président d’Horizons. Tous sont sortis sans un mot.Une source LR a fait état d’une “très bonne” discussion avec la “volonté commune d’aboutir à un contrat de gouvernement” et l’idée, avancée par le Premier ministre, “de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts” qui répondraient aux priorités des uns et des autres.Sébastien Lecornu renouera aussi jeudi à 08H avec les réunions hebdomadaires de ce “socle commun”, selon des sources proches des groupes, alors que Gabriel Attal s’est montré “soucieux” devant M. Lecornu d’améliorer la relation entre son parti et son groupe avec le gouvernement, selon un cadre macroniste.- “Censure” -Le chef du gouvernement enchaînera avec des bilatérales avec chacun des présidents des deux assemblées: Yaël Braun-Pivet pour l’Assemblée nationale, qui le recevra à l’hôtel de Lassay, et Gérard Larcher pour le Sénat, à Matignon, selon l’entourage des intéressés.Les oppositions vont être conviées dans un second temps. Le PS, les écologistes et le PCF ont été contactés à cet effet par Matignon. La France insoumise, qui réclame le départ d’Emmanuel Macron, compte déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire, si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance.”Soit il y a rupture, soit il y aura censure”, a grondé le président du Rassemblement national Jordan Bardella depuis le Parlement européen, en prédisant un “bail très précaire” au Premier ministre.La mission de Sébastien Lecornu, qui arrive auréolé d’une réputation d’habile négociateur, est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles à l’annonce de sa promotion à Matignon.Illustration: 69% des Français disent que sa nomination ne correspond pas à leurs attentes, selon un sondage Odoxa Bakcbone pour Le Figaro.Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros.Mais “sans justice fiscale, sociale, écologique, sans mesure pour le pouvoir d’achat, sans mise à contribution des très gros patrimoines, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets”, à savoir la censure, a prévenu le patron des députés socialistes Boris Vallaud.Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, le président pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.

Musk’s title of richest person challenged by Oracle’s Ellison

Billionaire Elon Musk is at risk of losing his title of world’s wealthiest person to Oracle co-founder Larry Ellison, whose software giant stands poised for massive AI riches.Ellison, 81, amassed more than $100 billion in additional wealth Wednesday as Oracle shares skyrocketed after the nearly 50-year old company forecast massive revenue growth amid the artificial intelligence investment boom.That rise lifted Ellison’s overall wealth to about $406 billion compared with Musk’s roughly $440 billion, according to a Forbes real-time billionaire’s index.A Bloomberg wealth index placed Ellison’s bounty slightly ahead of Musk’s, designating the Oracle chief number one at the moment. The difference in the tallies relates to how some of their huge holdings are estimated.Musk’s most easily estimated holding is Tesla, whose shares have fallen in 2025 amid languishing sales attributed partly to Musk’s embrace of far-right political figures.Tesla earlier this month unveiled a compensation proposal for Musk that could top $1 trillion through 2035 if the company hits ambitious targets. Shareholders will vote on the plan in November.Ellison, a longtime supporter of President Donald Trump, holds more than 1.1 billion shares of Oracle, accounting for more than 40 percent of equity, according to S&P Capital IQ.Oracle CEO Safra Catz called the just-finished quarter “astonishing” as the company signed “four multi-billion-dollar contracts with three different customers.”Oracle projected that its cloud business revenues would grow 77 percent in the current fiscal year to $18 billion. In subsequent years, revenues are expected to rise to $32 billion, $73 billion, $114 billion, and $144 billion.Near 1630 GMT, Oracle shares were up about 40 percent at $338.00, translating into a market value of around $950 billion. 

In Chicago, Latinos fear even going to church as raids loom

Francisco Arriaga offers a weekly dinner in the basement of his Chicago church — but he doesn’t put out many tables these days as worshippers stay away, fearful of anti-migrant sweeps.”Everyone is scared, not just the undocumented,” said Arriaga, music director of St Paul’s Catholic Church in the city’s Pilsen neighborhood, a hub for Latinos.”I’d normally have double the amount of tables set up, but only three people showed up at our last meeting,” he told AFP.Foot traffic on Cermak Road, the neighborhood’s main artery and home to businesses and restaurants, has slumped in recent weeks as President Donald Trump vows raids and threatens to send in National Guard troops.”If people think it will stop with the immigrant community, it will allow the Trump regime to normalize this, and anybody can be next,” said Byron Sigcho-Lopez, a local alderman.Any major operation in Chicago will echo Trump’s action in Los Angeles and Washington as the president pushes ahead with his election-winning vow to deport illegal migrants.Sigcho-Lopez said arrests in Chicago by Immigration and Customs Enforcement (ICE) have been scattered so far, but people are waiting and wondering how to react.”Trump is instigating, that’s his play. We tell people that it’s important to stay calm and record it on their phones, to document what is happening,” said Sigcho-Lopez.Chicago’s population of 2.7 million includes more than 800,000 who identified as Hispanic or Latino in the 2020 census and it is estimated that 150,000 people in the city are undocumented, making up about eight percent of households.- Fears of violence -Brothers Eric Ruiz, 45, and Jessie Ruiz, 50, are Pilsen residents since childhood, and are US citizens like their father — but they still fear arbitrary arrest.”It’s constantly in the back of my head. I worry for the sake of my father, who is in his 70s,” Eric said.Jessie Ruiz added “we grew up here and this is not something we ever had to deal with,” and he predicted pushback from Chicago residents.”The city won’t take kindly to having ICE conduct raids here and that will be (Trump’s) excuse to send in the National Guard.”Mike Oboza, a nightclub singer, recently witnessed an ICE arrest in Pilsen and said he had been left badly shaken.”I didn’t know what to do. I was just frozen,” Oboza said. “I don’t know when or if I’ll be able to sing again.”Robert Pape, a professor of political science at the University of Chicago who has studied political violence for decades, fears the city could be a “powder keg.””I’ve been stressing the need for the community to publicly, vocally repeat the non-violence message,” he told AFP, added that troops might be welcomed by some.”There is often the honeymoon period,” Pape said citing federal forces deployed in Portland, Oregon, in the summer of 2020, but explaining that occupations usually end up exacerbating widespread civil unrest and political violence.”People don’t like crime, but they don’t like military occupations even more, and they certainly won’t like a police state if it goes on for months and months.”- Staying home -For now, residents, especially those in the Latino community, are doing their best to go about their lives and to speak up for others.That’s what Vanessa Escobar, an 18-year-old student at Roosevelt University, said she was doing Monday night at a downtown Chicago protest against ICE, six miles from Pilsen.”I’m Mexican-American and it’s important for my community to have our voices heard. I’m here for the others who are too afraid to come out. What Trump has been doing is terrifying,” Escobar said.While many others are staying home and curtailing their daily movements, a morale booster came with the announcement that El Grito, a Mexican Independence Day celebration that was postponed because of increased ICE activity, is back on.It is now to take place at St Paul Catholic Church next week. Arriaga said while he thinks some Latinos will still skip the festival, this year the church may attract a new audience.”There may be more non-Latinos — allies, and that’s a good thing.”