Suisse: le scénario du pire écarté après un éboulement massif

L’instabilité de la montagne et des millions de mètres cubes de roche et de glace ayant détruit un petit village des Alpes suisses mercredi empêchent toute intervention pour réduire le risque d’une inondation de la vallée, mais les autorités locales ont écarté le scénario du pire et ne prévoient pas d’évacuer les populations en aval pour le moment.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée. Mais “nous avons eu des des informations de la part des géologues, des spécialistes qui tendent à nous dire qu’un tel évènement aurait peu de chances de se produire”, a expliqué jeudi soir lors d’un point de presse Stéphane Ganzer, le chef du département de la sécurité du canton du Valais, où s’est produite la catastrophe. Le barrage artificiel de Ferden -une commune en contrebas- préventivement vidé, “nous permettrait d’avoir une zone tampon qui empêcherait qu’on ait une déferlante sur la plaine”, a ajouté M. Ganzer.”Il semble peu probable que le lac fasse se casser soudainement, brutalement cette énorme masse de détritus qui résulte de l’éboulement d’hier (mercredi). C’est peu probable, mais on n’aime pas tellement ce mot peu probable ici depuis hier, parce qu’on sait que peu probable peut devenir probable”, a insisté le responsable. De ce fait, des plans d’évacuation sont à l’étude, et des communes et les populations ont été informées de se tenir prêtes à toute éventualité, a détaillé M. Ganzer.- Erosion, fluidification -Deux scénarios semblent désormais les plus probables en raison de la configuration et de la composition des gravats, a expliqué Christian Studer, du Service cantonal des dangers naturels.Le premier cas de figure verrait une “érosion progressive” de ces gravats par l’eau du lac tandis que le second “plutôt réaliste” c’est que “les gravats se fluidifient peu à peu et s’écoulent”.Mais M. Ganzer a insisté sur la sécurité avant tout : “Nous avons une personne disparue, nous ne voulons pas avoir davantage de personnes disparues ou décédées sur cette terrible catastrophe”.Les recherches de cet homme de 64 ans, qui vit dans la région, ont été suspendues jeudi pour les mêmes raisons de sécurité qui empêchent les travaux de déblaiement, a indiqué la police du canton du Valais dans un communiqué.  Les 300 habitants du village ont eux été évacués dès le 19 mai. Seize autre personnes ont été évacuées préventivement en aval dans deux autres villages du Lötschental.- Paysage bouleversé -Cette vallée s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte au total quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour ses paysages très pittoresques, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais le paysage est changé pour toujours.La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement énorme que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.Ce qui restait du village et était épargné par la coulée est en train d’être noyé sous les eaux de la Lonza qui continuent de s’accumuler.Si au début, le niveau de l’eau montait jusqu’à 3 mètres à l’heure, cette progression s’est nettement ralentie au fur et à mesure que le lac artificiel gagnait en surface et elle est aux alentours de 80 cm par heure, selon M. Ganzer.Cependant, du fait d’une météo ensoleillée et de températures déjà presque estivales, “beaucoup de neige” va fondre, et “on est encore à des niveaux d’eau qui sont colossaux”, a insisté le responsable.- Pizzo Cengalo -L’éboulement est un événement quasiment sans précédent dans le pays alpin.Fin août 2017, environ 3,1 millions de mètres cubes de roche s’étaient abattus depuis le Pizzo Cengalo, un sommet alpin dans le canton des Grisons, non loin de la frontière italienne. L’éboulement avait coûté la vie à huit randonneurs. Les laves torrentielles qui avaient suivi avaient transporté environ 500.000 mètres cubes de roche et de boue vers la localité de Bondo, faisant d’importants dégâts matériels, mais pas d’autre victime.

Suisse: le scénario du pire écarté après un éboulement massif

L’instabilité de la montagne et des millions de mètres cubes de roche et de glace ayant détruit un petit village des Alpes suisses mercredi empêchent toute intervention pour réduire le risque d’une inondation de la vallée, mais les autorités locales ont écarté le scénario du pire et ne prévoient pas d’évacuer les populations en aval pour le moment.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée. Mais “nous avons eu des des informations de la part des géologues, des spécialistes qui tendent à nous dire qu’un tel évènement aurait peu de chances de se produire”, a expliqué jeudi soir lors d’un point de presse Stéphane Ganzer, le chef du département de la sécurité du canton du Valais, où s’est produite la catastrophe. Le barrage artificiel de Ferden -une commune en contrebas- préventivement vidé, “nous permettrait d’avoir une zone tampon qui empêcherait qu’on ait une déferlante sur la plaine”, a ajouté M. Ganzer.”Il semble peu probable que le lac fasse se casser soudainement, brutalement cette énorme masse de détritus qui résulte de l’éboulement d’hier (mercredi). C’est peu probable, mais on n’aime pas tellement ce mot peu probable ici depuis hier, parce qu’on sait que peu probable peut devenir probable”, a insisté le responsable. De ce fait, des plans d’évacuation sont à l’étude, et des communes et les populations ont été informées de se tenir prêtes à toute éventualité, a détaillé M. Ganzer.- Erosion, fluidification -Deux scénarios semblent désormais les plus probables en raison de la configuration et de la composition des gravats, a expliqué Christian Studer, du Service cantonal des dangers naturels.Le premier cas de figure verrait une “érosion progressive” de ces gravats par l’eau du lac tandis que le second “plutôt réaliste” c’est que “les gravats se fluidifient peu à peu et s’écoulent”.Mais M. Ganzer a insisté sur la sécurité avant tout : “Nous avons une personne disparue, nous ne voulons pas avoir davantage de personnes disparues ou décédées sur cette terrible catastrophe”.Les recherches de cet homme de 64 ans, qui vit dans la région, ont été suspendues jeudi pour les mêmes raisons de sécurité qui empêchent les travaux de déblaiement, a indiqué la police du canton du Valais dans un communiqué.  Les 300 habitants du village ont eux été évacués dès le 19 mai. Seize autre personnes ont été évacuées préventivement en aval dans deux autres villages du Lötschental.- Paysage bouleversé -Cette vallée s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte au total quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour ses paysages très pittoresques, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais le paysage est changé pour toujours.La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement énorme que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.Ce qui restait du village et était épargné par la coulée est en train d’être noyé sous les eaux de la Lonza qui continuent de s’accumuler.Si au début, le niveau de l’eau montait jusqu’à 3 mètres à l’heure, cette progression s’est nettement ralentie au fur et à mesure que le lac artificiel gagnait en surface et elle est aux alentours de 80 cm par heure, selon M. Ganzer.Cependant, du fait d’une météo ensoleillée et de températures déjà presque estivales, “beaucoup de neige” va fondre, et “on est encore à des niveaux d’eau qui sont colossaux”, a insisté le responsable.- Pizzo Cengalo -L’éboulement est un événement quasiment sans précédent dans le pays alpin.Fin août 2017, environ 3,1 millions de mètres cubes de roche s’étaient abattus depuis le Pizzo Cengalo, un sommet alpin dans le canton des Grisons, non loin de la frontière italienne. L’éboulement avait coûté la vie à huit randonneurs. Les laves torrentielles qui avaient suivi avaient transporté environ 500.000 mètres cubes de roche et de boue vers la localité de Bondo, faisant d’importants dégâts matériels, mais pas d’autre victime.

Plages, parcs, abords d’école… la cigarette interdite à compter du 1er juillet

La cigarette à la plage, dans les parcs ou près de l’école, c’est terminé : le gouvernement va mettre en oeuvre le 1er juillet une interdiction promise fin 2023, mais que les associations anti-tabac s’inquiétaient de ne pas voir arriver.”Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître. Dès le 1er juillet, les plages, parcs et jardins publics, abords des écoles, abri de bus, équipements sportifs seront, partout en France, des espaces sans tabac”, a indiqué jeudi la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, dans une interview au quotidien Ouest-France.Le non-respect de l’interdiction “pourra engendrer une contravention de 4ème classe, soit 135 euros”, précise Mme Vautrin, qui souligne que la liberté de fumer “s’arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur”.Les collèges et les lycées sont aussi concernés par l’interdiction, pour éviter notamment que “collégiens et lycéens ne fument devant leur établissement”.En revanche, l’interdiction ne concerne pas les terrasses des cafés, et ne concerne pas non plus les cigarettes électroniques, a indiqué la ministre.- “Enjeu de santé publique” -La généralisation des espaces sans tabac, telle qu’annoncé par Mme Vautrin, fait partie des mesures énoncées dans le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, présenté par le ministre de la Santé de l’époque, Aurélien Rousseau, avec  pour ambition de “relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032”.Mais les organisations de lutte contre le tabagisme s’inquiétaient de ne pas voir arriver les mesures promises.C’est un “ajout salutaire à la liste prévue par la réglementation anti-tabac”, s’est réjouie jeudi dans un communiqué la Ligue contre le cancer. “Offrir une pause dans sa consommation, protéger du tabagisme passif, éviter que les plus jeunes ne rentre dans le tabac par mimétisme… La généralisation des espaces sans tabac est un immense enjeu de santé publique”, a-t-elle souligné.Les espaces sans tabac protègent les non-fumeurs “du tabagisme passif qui tue lui aussi”, expliquait récemment à l’AFP Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme (CNCT).Par ailleurs “cela dénormalise la consommation de tabac et amène les fumeurs à progressivement envisager d’arrêter de fumer. C’est efficace, ça a été démontré”, avait-il ajouté. Désireuses d’agir, 1.600 communes volontaires ont déjà élargi l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles… soit 7.000 espaces sans tabac, dans des expérimentations locales accompagnées par la Ligue contre le cancer.- Pas de hausse de prix -D’une manière générale, ces interdictions et celles mises en oeuvre précédemment (lieux de travail, transports collectifs, écoles, aires de jeux pour enfants, espaces affectés au transport…) sont aujourd’hui “à peu près bien respectées”, estimait récemment Philippe Bergerot, le président de la Ligue contre le cancer.Selon un sondage commandité par la Ligue, six Français sur 10 (62%) étaient favorables à une plus large interdiction de la cigarette dans l’espace public. Interrogée par Ouest-France sur une éventuelle nouvelle hausse de taxes sur le tabac et les cigarettes, Mme Vautrin répond qu’il n’y a pas de hausse supplémentaire prévue, “au moment où je vous parle”.”Sur cette question, je suis prudente quand je vois les ravages de la contrebande de tabac, et je veux qu’on accompagne la diversification des activités des buralistes, parce que ces commerces de proximité sont indispensables”, indique-t-elle.La ministre de la Santé souhaite en revanche parvenir à “baisser le taux de nicotine autorisé dans ces produits”, et “réduire le nombre d’arômes”. “J’ai besoin des avis scientifiques et techniques pour fixer les détails” de ces mesures, prévues pour entrer en vigueur “d’ici la fin du premier semestre 2026”, indique-t-elle.Le tabagisme fait 75.000 morts par an. Et selon les chiffres de l’Observatoire français des drogues et conduites addictives, il coûte 156 milliards d’euros par an à la société française (vies, qualité de vie et productivité perdues, dépenses publiques de prévention, répression, soins…), l’alcool coûtant de son côté 102 milliards.

Plages, parcs, abords d’école… la cigarette interdite à compter du 1er juillet

La cigarette à la plage, dans les parcs ou près de l’école, c’est terminé : le gouvernement va mettre en oeuvre le 1er juillet une interdiction promise fin 2023, mais que les associations anti-tabac s’inquiétaient de ne pas voir arriver.”Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître. Dès le 1er juillet, les plages, parcs et jardins publics, abords des écoles, abri de bus, équipements sportifs seront, partout en France, des espaces sans tabac”, a indiqué jeudi la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, dans une interview au quotidien Ouest-France.Le non-respect de l’interdiction “pourra engendrer une contravention de 4ème classe, soit 135 euros”, précise Mme Vautrin, qui souligne que la liberté de fumer “s’arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur”.Les collèges et les lycées sont aussi concernés par l’interdiction, pour éviter notamment que “collégiens et lycéens ne fument devant leur établissement”.En revanche, l’interdiction ne concerne pas les terrasses des cafés, et ne concerne pas non plus les cigarettes électroniques, a indiqué la ministre.- “Enjeu de santé publique” -La généralisation des espaces sans tabac, telle qu’annoncé par Mme Vautrin, fait partie des mesures énoncées dans le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, présenté par le ministre de la Santé de l’époque, Aurélien Rousseau, avec  pour ambition de “relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032”.Mais les organisations de lutte contre le tabagisme s’inquiétaient de ne pas voir arriver les mesures promises.C’est un “ajout salutaire à la liste prévue par la réglementation anti-tabac”, s’est réjouie jeudi dans un communiqué la Ligue contre le cancer. “Offrir une pause dans sa consommation, protéger du tabagisme passif, éviter que les plus jeunes ne rentre dans le tabac par mimétisme… La généralisation des espaces sans tabac est un immense enjeu de santé publique”, a-t-elle souligné.Les espaces sans tabac protègent les non-fumeurs “du tabagisme passif qui tue lui aussi”, expliquait récemment à l’AFP Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme (CNCT).Par ailleurs “cela dénormalise la consommation de tabac et amène les fumeurs à progressivement envisager d’arrêter de fumer. C’est efficace, ça a été démontré”, avait-il ajouté. Désireuses d’agir, 1.600 communes volontaires ont déjà élargi l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles… soit 7.000 espaces sans tabac, dans des expérimentations locales accompagnées par la Ligue contre le cancer.- Pas de hausse de prix -D’une manière générale, ces interdictions et celles mises en oeuvre précédemment (lieux de travail, transports collectifs, écoles, aires de jeux pour enfants, espaces affectés au transport…) sont aujourd’hui “à peu près bien respectées”, estimait récemment Philippe Bergerot, le président de la Ligue contre le cancer.Selon un sondage commandité par la Ligue, six Français sur 10 (62%) étaient favorables à une plus large interdiction de la cigarette dans l’espace public. Interrogée par Ouest-France sur une éventuelle nouvelle hausse de taxes sur le tabac et les cigarettes, Mme Vautrin répond qu’il n’y a pas de hausse supplémentaire prévue, “au moment où je vous parle”.”Sur cette question, je suis prudente quand je vois les ravages de la contrebande de tabac, et je veux qu’on accompagne la diversification des activités des buralistes, parce que ces commerces de proximité sont indispensables”, indique-t-elle.La ministre de la Santé souhaite en revanche parvenir à “baisser le taux de nicotine autorisé dans ces produits”, et “réduire le nombre d’arômes”. “J’ai besoin des avis scientifiques et techniques pour fixer les détails” de ces mesures, prévues pour entrer en vigueur “d’ici la fin du premier semestre 2026”, indique-t-elle.Le tabagisme fait 75.000 morts par an. Et selon les chiffres de l’Observatoire français des drogues et conduites addictives, il coûte 156 milliards d’euros par an à la société française (vies, qualité de vie et productivité perdues, dépenses publiques de prévention, répression, soins…), l’alcool coûtant de son côté 102 milliards.

Israel’s settlement plan in occupied West Bank draws criticism

Israel announced Thursday the creation of 22 new settlements in the occupied West Bank, drawing sharp condemnation from Britain, Jordan and others already at odds with the country over its Gaza war.London called the move a “deliberate obstacle” to Palestinian statehood, while UN chief Antonio Guterres’ spokesman said it pushed efforts towards a two-state solution “in the wrong direction”.Israeli settlements in the West Bank are regularly condemned by the United Nations as illegal under international law and are seen as a major obstacle to lasting peace.The decision, taken by Israel’s security cabinet, was announced by far-right Finance Minister Bezalel Smotrich, himself a settler, and Defence Minister Israel Katz, who oversees the communities.”We have made a historic decision for the development of settlements: 22 new communities in Judea and Samaria, renewing settlement in the north of Samaria, and reinforcing the eastern axis of the State of Israel,” Smotrich said on X, using the Israeli terms for the southern and northern West Bank, which it has occupied since 1967.”Next step: sovereignty!” he added.Katz said the initiative “changes the face of the region and shapes the future of settlement for years to come”.Not all of the 22 settlements are new. Some are existing outposts, while others are neighbourhoods of settlements that will become independent communities, according to the left-wing Israeli NGO Peace Now.Hamas accused Israel of “accelerating steps to Judaize Palestinian land within a clear annexation project”.”This is a blatant defiance of the international will and a grave violation of international law and United Nations resolutions,” Gaza’s Islamist rulers said.Britain’s minister for the Middle East, Hamish Falconer, said the plan imperils “the two-state solution” and does not protect Israel.Jordan called the decision illegal and said it “undermines prospects for peace by entrenching the occupation”.”We stand against any and all” expansion of the settlements, UN spokesman Stephane Dujarric said, repeating calls for Israel to halt such activity, which he said blocks peace and economic development.On Telegram, the right-wing Likud party of Prime Minister Benjamin Netanyahu called the move a “once-in-a-generation decision” and said it “includes the establishment of four communities along the eastern border with Jordan, as part of strengthening Israel’s eastern backbone”.A map posted by the party showed the 22 sites scattered across the territory.- ‘Heritage of our ancestors’ -Two of the settlements, Homesh and Sa-Nur, are particularly symbolic.Located in the north of the West Bank, they are resettlements, having been evacuated in 2005 as part of Israel’s disengagement from Gaza, promoted by then prime minister Ariel Sharon.Netanyahu’s government, formed in December 2022 with the support of far-right and ultra-Orthodox parties, is the most right-wing in Israel’s history.Human rights groups and anti-settlement NGOs say a slide towards at least de facto annexation of the occupied West Bank has gathered pace, particularly since the start of the Gaza war triggered by Hamas’s October 2023 attack on Israel.”The Israeli government no longer pretends otherwise: the annexation of the occupied territories and expansion of settlements is its central goal,” Peace Now said in a statement.In his announcement, Smotrich offered a pre-emptive defence of the move, saying: “We have not taken a foreign land, but the heritage of our ancestors.”Some European governments have moved to sanction individual settlers, as did the United States under former president Joe Biden — though those measures were lifted under Donald Trump.The announcement comes ahead of an international conference led by France and Saudi Arabia at the United Nations next month aimed at reviving the two-state solution.

Nouveaux pourparlers : Moscou dit attendre une réponse de Kiev, qui l’accuse de gagner du temps

Le Kremlin a dit jeudi attendre la réponse de Kiev concernant sa proposition de nouveaux pourparlers à Istanbul lundi prochain, l’Ukraine, qui accuse la Russie de gagner du temps, demandant de son côté les conditions de Moscou avant toute rencontre.”Pour autant que je sache, aucune réponse n’a encore été reçue (…). Nous devons attendre la réponse de la partie ukrainienne”, a dit lors de son briefing quotidien Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, au sujet de cette proposition de nouvelle rencontre à Istanbul après celle du 16 mai, qui n’avait rien donné à part un échange de prisonniers.L’Ukraine n’a pas refusé cette rencontre, proposée par Moscou après que le président américain Donald Trump a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine “jouait avec le feu”. Mais Kiev a souligné mercredi vouloir connaître à l’avance le contenu du “mémorandum” russe censé exposer les conditions de Moscou afin de parvenir à un accord de paix durable.Jeudi, Dmitri Peskov a rejeté cette “exigence” de Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé une nouvelle “manoeuvre” de la Russie, l’accusant de tout faire pour rendre les pourparlers “vides de sens”.Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Gueorguiï Tykhiï, a lui estimé que la réticence de Moscou à envoyer son mémorandum “suggère qu’il contient vraisemblablement des ultimatums irréalistes”.Relancés mi-février par Washington, les pourparlers pour parvenir à un règlement diplomatique du conflit, déclenché en février 2022 par l’attaque russe à grande échelle contre l’Ukraine, n’ont pour l’heure pas donné de résultats.Des délégations russe et ukrainienne s’étaient retrouvées lors de discussions le 16 mai à Istanbul, les premières depuis le printemps 2022.La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a indiqué jeudi à la télévision russe que la Russie prévoyait d’envoyer lundi prochain la “même” équipe qu’au premier cycle de négociations.La délégation russe était menée par Vladimir Medinski, un conseiller de second plan, déjà chargé des pourparlers du printemps 2022 qui avaient échoué.La composition de la délégation russe avait été vue par Kiev comme un signe que Moscou ne prenait pas ce processus au sérieux.- Sanctions -Ces échanges à Istanbul n’avaient pas permis de percée.Les positions officielles des deux belligérants semblent difficilement conciliables : la Russie exige notamment que l’Ukraine renonce à jamais à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui appelé Russie et Ukraine à ne pas “fermer la porte” au dialogue, disant être en contact avec les deux parties et espérer la reprise lundi de pourparlers en Turquie.Volodymyr Zelensky a assuré jeudi que la Russie cherchait à “faire durer la guerre”, et a appelé à imposer de nouvelles sanctions pour accroître la pression.Le président américain Donald Trump, qui s’est rapproché de Moscou pour faire avancer les négociations, a adopté ces derniers jours un ton plus dur à l’égard de son homologue russe du fait de la poursuite de bombardements russes meurtriers en Ukraine.M. Trump a toutefois écarté mercredi, pour l’heure, de nouvelles sanctions américaines contre Moscou, disant ne pas vouloir “faire capoter” un accord de paix avec de telles mesures.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, lors d’un appel téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, a appelé à des négociations “de bonne foi” avec l’Ukraine, selon Washington.- Au moins sept civils tués -Sur le terrain, les attaques nocturnes entre les deux camps se poursuivent.Jeudi matin, l’armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 48 drones ukrainiens. Un drone a notamment percuté un immeuble du sud-ouest de Moscou, ne causant que de légers dégâts matériels.”C’est en Russie que les gens ont besoin de ressentir ce qu’est la guerre pour être ouverts à la diplomatie”, a estimé jeudi Volodymyr Zelensky.Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée de l’air ukrainienne a pour sa part affirmé que le pays avait subi une attaque de 90 drones et a dit avoir détruit 56 de ces cibles.Les autorités ukrainiennes ont affirmé jeudi qu’au moins sept civils avaient été tués par des frappes russes.Jeudi, le ministère russe de la Défense a affirmé que ses troupes s’étaient emparées de deux villages ukrainiens dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats, ainsi que d’une autre localité dans la région de Kharkiv (nord-est).

Nouveaux pourparlers : Moscou dit attendre une réponse de Kiev, qui l’accuse de gagner du temps

Le Kremlin a dit jeudi attendre la réponse de Kiev concernant sa proposition de nouveaux pourparlers à Istanbul lundi prochain, l’Ukraine, qui accuse la Russie de gagner du temps, demandant de son côté les conditions de Moscou avant toute rencontre.”Pour autant que je sache, aucune réponse n’a encore été reçue (…). Nous devons attendre la réponse de la partie ukrainienne”, a dit lors de son briefing quotidien Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, au sujet de cette proposition de nouvelle rencontre à Istanbul après celle du 16 mai, qui n’avait rien donné à part un échange de prisonniers.L’Ukraine n’a pas refusé cette rencontre, proposée par Moscou après que le président américain Donald Trump a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine “jouait avec le feu”. Mais Kiev a souligné mercredi vouloir connaître à l’avance le contenu du “mémorandum” russe censé exposer les conditions de Moscou afin de parvenir à un accord de paix durable.Jeudi, Dmitri Peskov a rejeté cette “exigence” de Kiev.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé une nouvelle “manoeuvre” de la Russie, l’accusant de tout faire pour rendre les pourparlers “vides de sens”.Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Gueorguiï Tykhiï, a lui estimé que la réticence de Moscou à envoyer son mémorandum “suggère qu’il contient vraisemblablement des ultimatums irréalistes”.Relancés mi-février par Washington, les pourparlers pour parvenir à un règlement diplomatique du conflit, déclenché en février 2022 par l’attaque russe à grande échelle contre l’Ukraine, n’ont pour l’heure pas donné de résultats.Des délégations russe et ukrainienne s’étaient retrouvées lors de discussions le 16 mai à Istanbul, les premières depuis le printemps 2022.La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a indiqué jeudi à la télévision russe que la Russie prévoyait d’envoyer lundi prochain la “même” équipe qu’au premier cycle de négociations.La délégation russe était menée par Vladimir Medinski, un conseiller de second plan, déjà chargé des pourparlers du printemps 2022 qui avaient échoué.La composition de la délégation russe avait été vue par Kiev comme un signe que Moscou ne prenait pas ce processus au sérieux.- Sanctions -Ces échanges à Istanbul n’avaient pas permis de percée.Les positions officielles des deux belligérants semblent difficilement conciliables : la Russie exige notamment que l’Ukraine renonce à jamais à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui appelé Russie et Ukraine à ne pas “fermer la porte” au dialogue, disant être en contact avec les deux parties et espérer la reprise lundi de pourparlers en Turquie.Volodymyr Zelensky a assuré jeudi que la Russie cherchait à “faire durer la guerre”, et a appelé à imposer de nouvelles sanctions pour accroître la pression.Le président américain Donald Trump, qui s’est rapproché de Moscou pour faire avancer les négociations, a adopté ces derniers jours un ton plus dur à l’égard de son homologue russe du fait de la poursuite de bombardements russes meurtriers en Ukraine.M. Trump a toutefois écarté mercredi, pour l’heure, de nouvelles sanctions américaines contre Moscou, disant ne pas vouloir “faire capoter” un accord de paix avec de telles mesures.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, lors d’un appel téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, a appelé à des négociations “de bonne foi” avec l’Ukraine, selon Washington.- Au moins sept civils tués -Sur le terrain, les attaques nocturnes entre les deux camps se poursuivent.Jeudi matin, l’armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 48 drones ukrainiens. Un drone a notamment percuté un immeuble du sud-ouest de Moscou, ne causant que de légers dégâts matériels.”C’est en Russie que les gens ont besoin de ressentir ce qu’est la guerre pour être ouverts à la diplomatie”, a estimé jeudi Volodymyr Zelensky.Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée de l’air ukrainienne a pour sa part affirmé que le pays avait subi une attaque de 90 drones et a dit avoir détruit 56 de ces cibles.Les autorités ukrainiennes ont affirmé jeudi qu’au moins sept civils avaient été tués par des frappes russes.Jeudi, le ministère russe de la Défense a affirmé que ses troupes s’étaient emparées de deux villages ukrainiens dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats, ainsi que d’une autre localité dans la région de Kharkiv (nord-est).

Tourisme ou nature: le dilemme brûlant de la dune du Pilat après les incendies

Trois ans après les incendies ravageurs de l’été 2022, la reconstruction contestée des campings autour de la dune du Pilat (Gironde) alimente un débat plus large sur l’avenir du site, entre défis environnementaux et enjeux touristiques.Quelques jours avant le pont de l’Ascension, premier pic de fréquentation du site qui draine 2 millions de visiteurs chaque année, des ganivelles (clôtures en bois), surmontées de panneaux “interdiction de stationner”, bordent la route sur des kilomètres.A l’été 2022, l’embrasement d’une camionnette sous les pins avait déclenché le premier des incendies qui ont ravagé plus de 30.000 hectares de forêt girondine dont 7.000 accolés à la dune, à la Teste-de-Buch.- “Route du paradis” – L’unique parking de ce site classé depuis les années 1990, géré par un syndicat mixte, a été rénové, sans s’agrandir, éloignant les voitures avec une large zone piétonne, ensablée et dotée de grands panneaux explicatifs.”C’est un site naturel ouvert, on ne peut pas le limiter, mais on doit trouver un point d’équilibre, explique la présidente du syndicat mixte Nathalie Le Yondre. On communique énormément pour étaler la fréquentation et on mise beaucoup sur la sensibilisation, la médiation”. En haut de la plus grande dune d’Europe, à 101 mètres d’altitude, les touristes et écoliers venus des communes voisines, d’Espagne ou d’Allemagne, savourent la vue sur la pointe du Cap Ferret, l’océan Atlantique… et au loin, des bungalows installés à flanc de dune.Sur les cinq campings brûlés en 2022, dont certains étaient en contentieux avec l’État, deux n’ont rouvert que partiellement, épinglés pour des réaménagements non conformes, et un autre a été fermé administrativement.Sur ce dernier, dont les travaux ont été gelés en mars dernier, des bâtiments en béton et des murs de soutènement ont été érigés, loin de la promesse d’Emmanuel Macron en 2022 d'”aider à reconstruire” mais “aux normes”.”La route du paradis commence ici… mais là, ils détruisent, ils bétonnent”, regrette le chef-cuisinier d’un restaurant d’une plage populaire au sud de la dune.Pour Jacques Storelli, président d’une association environnementale qui a attaqué les autorisations à reconstruire, “ahurissantes”, délivrées en 2023, “le site a été foutu en l’air et la remise en état sera très compliquée”.- “Occasion manquée” -Dans un rapport de 2024, l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable avait jugé “déplorable” que la “reconstruction” ait “pris le pas” sur “la préservation paysagère du site”.Le syndicat mixte a “pris acte des recommandations du rapport” et a depuis “reporté” la candidature de la dune du Pilat au label “grand site de France”, qui réunit les espaces touristiques exceptionnels du pays.”C’est une vraie occasion manquée”, regrette le conseiller régional et élu municipal d’Arcachon Vital Baude.Pour cet écologiste, après les incendies, il aurait fallu “envisager le site comme un monument naturel et pas comme un équipement touristique. Mais l’émotion a pris le dessus, l’État n’a pas voulu se dédire”.La dune du Pilat, longue de près de 3 km, recule chaque année vers la forêt, sous l’effet des vents de l’Atlantique, selon les scientifiques.”L’ancienne piscine du camping est aujourd’hui sous le sable”, raconte Franck Couderc, gestionnaire du camping de la Dune, fondé dans les années 1960, et rendu célèbre sous le nom “Les flots bleus” dans le film à succès “Camping”, tourné avec Franck Dubosc en 2006.Pour ce dirigeant, le seul de la zone qui a répondu aux sollicitations de l’AFP, “on est tous ouverts à partir. De toute façon, dans 15 ans maximum, on disparaîtra. En attendant, on représente 300 emplois directs et indirects dans la zone”.”Nos détracteurs nous présentent comme obnubilés par le fric, mais ici, on se limite, c’est notre kif d’être dans un espace réduit, humain, sans surpopulation.””Ailleurs, il y aura de la place pour faire de grands campings avec toboggans et piscines géantes, et là vous l’aurez le surtourisme”, avertit le gestionnaire, dont un tiers des mobile-homes installés après les incendies, fermés par l’administration, sont “en train d’être régularisés”.La mairie de la Teste-de-Buch, qui assurait après les incendies qu'”un euro dépensé par campeur” entraînait trois euros de dépenses sur tout le territoire, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.