Eboulement en Suisse: le pire écarté mais les autorités ne baissent pas la garde

“Il ne faut surtout pas baisser la garde”, exhortent les autorités suisses vendredi, même si pour l’heure le scénario du pire est écarté pour la vallée du Lôtschental menacée par un lac artificiel, formé après qu’un gigantesque éboulement a détruit tout un village en quelques instants.”Il ne faut surtout pas baisser la garde, ce serait la pire des choses alors que l’on n’est pas certain que le danger soit écarté”, a déclaré Raphaël Mayoraz, le géologue du canton du Valais, où s’est produit la catastrophe mercredi, sur la télévision publique vendredi matin.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée. Mais au fil de la journée ce scénario est devenu moins probable en raison de la configuration et de la composition du barrage naturel de roche et de glace et les autorités ont renoncé à évacuer les habitants de la vallée qui vivent en aval, à l’exception de 16 d’entre eux.”La situation actuelle est dans un scénario assez favorable. En clair, l’eau commence à faire son chemin sur le dépôt (les gravats de roche et de glace Ndlr) long de 2,5 km. Au fur et à mesure des heures qui avancent, on peut réduire le risque d’un scénario catastrophique. On sait toutefois que l’on doit garder en tête un tel risque”, souligne M. Mayoraz.Les autorités restent en alerte et les communes situées en aval de l’éboulement, y compris dans la vallée du Rhône, se préparent à une éventuelle évacuation. Des digues ont aussi été installées.”Ce scénario d’une possible évacuation va durer des semaines”, indique Raphaël Mayoraz. “Il perdurera tant que la (rivière NDLR) Lonza ne sera pas parvenue à créer un chenal relativement stable à travers tout ce dépôt. Le risque de voir des poches d’eau se créer reste également d’actualité”.Pour l’heure, cet événement exceptionnel n’a fait qu’un disparu, un homme de 64 ans de la région. Les recherches ont toutefois été suspendues jeudi. La vallée du Lötschental s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte au total quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour ses paysages très pittoresques, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais le paysage est changé pour toujours.La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement importante que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.

Eboulement en Suisse: le pire écarté mais les autorités ne baissent pas la garde

“Il ne faut surtout pas baisser la garde”, exhortent les autorités suisses vendredi, même si pour l’heure le scénario du pire est écarté pour la vallée du Lôtschental menacée par un lac artificiel, formé après qu’un gigantesque éboulement a détruit tout un village en quelques instants.”Il ne faut surtout pas baisser la garde, ce serait la pire des choses alors que l’on n’est pas certain que le danger soit écarté”, a déclaré Raphaël Mayoraz, le géologue du canton du Valais, où s’est produit la catastrophe mercredi, sur la télévision publique vendredi matin.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée. Mais au fil de la journée ce scénario est devenu moins probable en raison de la configuration et de la composition du barrage naturel de roche et de glace et les autorités ont renoncé à évacuer les habitants de la vallée qui vivent en aval, à l’exception de 16 d’entre eux.”La situation actuelle est dans un scénario assez favorable. En clair, l’eau commence à faire son chemin sur le dépôt (les gravats de roche et de glace Ndlr) long de 2,5 km. Au fur et à mesure des heures qui avancent, on peut réduire le risque d’un scénario catastrophique. On sait toutefois que l’on doit garder en tête un tel risque”, souligne M. Mayoraz.Les autorités restent en alerte et les communes situées en aval de l’éboulement, y compris dans la vallée du Rhône, se préparent à une éventuelle évacuation. Des digues ont aussi été installées.”Ce scénario d’une possible évacuation va durer des semaines”, indique Raphaël Mayoraz. “Il perdurera tant que la (rivière NDLR) Lonza ne sera pas parvenue à créer un chenal relativement stable à travers tout ce dépôt. Le risque de voir des poches d’eau se créer reste également d’actualité”.Pour l’heure, cet événement exceptionnel n’a fait qu’un disparu, un homme de 64 ans de la région. Les recherches ont toutefois été suspendues jeudi. La vallée du Lötschental s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte au total quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour ses paysages très pittoresques, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais le paysage est changé pour toujours.La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement importante que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.

Israel minister says ‘time to go in with full force’ in Gaza

An Israeli far-right minister said on Friday it was time to use “full force” in Gaza, after Hamas said a new US-backed truce proposal failed to meet its demands. Negotiations to end nearly 20 months of war have so far failed to achieve a breakthrough, with Israel resuming operations in Gaza in March ending a six-week truce.Israel recently intensified its offensive in what it says is a renewed push to destroy Palestinian militant group Hamas, whose October 7, 2023 attack triggered the war.”Mr Prime Minister, after Hamas rejected the deal proposal again — there are no more excuses,” far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir said on his Telegram channel, addressing Prime Minister Benjamin Netanyahu.”The confusion, the shuffling and the weakness must end. We have already missed too many opportunities. It is time to go in with full force, without blinking, to destroy, and kill Hamas to the last one.”The White House said on Thursday that President Donald Trump and US envoy Steve Witkoff had “submitted a ceasefire proposal to Hamas that Israel backed”.Press Secretary Karoline Leavitt added that discussions were “continuing” with the militants.Israel has not confirmed that it approved the new proposal.Hamas sources said last week the group had accepted a US-backed deal, but on Thursday political bureau member Bassem Naim said the new version meant “the continuation of killing and famine… and does not meet any of our people’s demands, foremost among them halting the war”.”Nonetheless, the movement’s leadership is studying the response to the proposal with full national responsibility,” he added.- ‘Retreat’ -A source close to the group said the new version “is considered a retreat” from the previous one, which “included an American commitment regarding permanent ceasefire negotiations”.According to two sources close to the negotiations, the new proposal involves a 60-day truce, potentially extendable to 70 days, and the release of five living hostages and nine bodies in exchange for Palestinian prisoners during the first week.It also involves a second exchange of the same number of living and dead hostages during the second week, according to the sources.The same sources said Hamas had agreed last week to two exchanges on the same terms, but one during the first week of the truce and the other during the final week.Out of 251 hostages seized during the October 2023 attack, 57 remain in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.The humanitarian situation in the territory remains dire despite aid beginning to trickle in after a more than two-month Israeli blockade.Food security experts say starvation is looming for one in five people.Medical facilities in Gaza, meanwhile, have come under increasing strain and repeated attack.French President Emmanuel Macron said Friday that European countries should “harden the collective position” against Israel if it does not respond appropriately to the humanitarian situation in Gaza.With international pressure mounting on Israel over the deepening hunger crisis, Macron said action was needed “in the next few hours and days”. In its latest update Thursday, the health ministry in Hamas-run Gaza said at least 3,986 people had been killed in the territory since Israel resumed major operations on March 18, taking the war’s overall toll to 54,249, mostly civilians. Hamas’s attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.

Dans la campagne irakienne, un mordu de voitures de collection

Rolls Royce, Peugeot, Dodge, Cadillac: dans la campagne du centre de l’Irak, Jaafar Salmane est mordu de vieilles voitures, qu’il collectionne depuis plus d’une décennie par amour du patrimoine et pour la plus grande joie des automobilistes et des piétons.Dans son magasin de pièces détachées pour voitures, près de la localité d’Alexandrie dans la province de Babel, il exhibe ses possessions: élégantes automobiles aux courbes classiques ou bolides de course aux couleurs vives.Au total, elles sont une dizaine: grosses cylindrées américaines ou voitures de luxe, certaines remontant aux années trente, d’autres aux années soixante.”J’adore les voitures de collection. J’aime le patrimoine irakien, j’aime le préserver”, confie à l’AFP le quinquagénaire aux cheveux poivre et sel, en polo blanc et rasé de près.Pour les pièces de rechange il faut parfois les commander aux Etats-Unis et elles mettent alors quatre ou cinq mois à arriver.Sa Rolls Royce de 1934, beige et rouge, “a encore sa plaque (d’immatriculation) de la Monarchie”, s’enorgueillit-il.Certains véhicules ont coûté 15.000 dollars. La voiture est alors “usée, il faut refaire la carrosserie et la peinture”. Une fois restaurée elle peut être revendue à 50.000 ou 60.000 dollars poursuit ce père de cinq enfants.Une de ses plus précieuses possessions: une DeSoto de 1948 (Chrysler), qui jure-t-il est un présent du roi Farouk “Roi d’Egypte et du Soudan” au monarque d’Arabie saoudite Abdel Aziz al-Saoud.- “Sourire et joie” -Sa première acquisition fut une Chevrolet de 1958, qui appartenait autrefois à la diva irakienne Afifa Iskandar, jouissant dans son pays d’une renommée similaire à celle de l’astre de l’Orient Oum Kalthoum.Pour les réparations, il fait appel à des mécaniciens ou artisans spécialisés, parfois à une heure de route à Bagdad, voire parfois à cinq heures de chez lui à Mossoul (nord).”Quelle que soit les difficultés, fixer la carrosserie, la peinture, les pièces de rechange: quand une voiture retrouve sa plus belle image, toute la fatigue disparaît”.Quand il prend la route, sa voiture attire tous les regards. Les passants s’arrêtent pour prendre un selfie.”C’est ça qui fait que nous nous intéressons à ces voitures: on voit le sourire et la joie, du plus jeune au plus âgé”, raconte M. Salmane.”Un vieux monsieur va t’accoster, ou une femme qui vont te dire +à mon mariage j’avais une voiture comme ça+”.Son ami d’enfance, le coiffeur Haidar Khalaf, assure que M. Salmane jouit d’une petite popularité.”Les gens le connaissent dans le coin. Chaque jour quand il sort avec une voiture, ils s’attroupent”, raconte-t-il.Car ces voitures “c’est l’identité irakienne. Tout le monde aime voir son histoire et notre patrimoine”.

Dans la campagne irakienne, un mordu de voitures de collection

Rolls Royce, Peugeot, Dodge, Cadillac: dans la campagne du centre de l’Irak, Jaafar Salmane est mordu de vieilles voitures, qu’il collectionne depuis plus d’une décennie par amour du patrimoine et pour la plus grande joie des automobilistes et des piétons.Dans son magasin de pièces détachées pour voitures, près de la localité d’Alexandrie dans la province de Babel, il exhibe ses possessions: élégantes automobiles aux courbes classiques ou bolides de course aux couleurs vives.Au total, elles sont une dizaine: grosses cylindrées américaines ou voitures de luxe, certaines remontant aux années trente, d’autres aux années soixante.”J’adore les voitures de collection. J’aime le patrimoine irakien, j’aime le préserver”, confie à l’AFP le quinquagénaire aux cheveux poivre et sel, en polo blanc et rasé de près.Pour les pièces de rechange il faut parfois les commander aux Etats-Unis et elles mettent alors quatre ou cinq mois à arriver.Sa Rolls Royce de 1934, beige et rouge, “a encore sa plaque (d’immatriculation) de la Monarchie”, s’enorgueillit-il.Certains véhicules ont coûté 15.000 dollars. La voiture est alors “usée, il faut refaire la carrosserie et la peinture”. Une fois restaurée elle peut être revendue à 50.000 ou 60.000 dollars poursuit ce père de cinq enfants.Une de ses plus précieuses possessions: une DeSoto de 1948 (Chrysler), qui jure-t-il est un présent du roi Farouk “Roi d’Egypte et du Soudan” au monarque d’Arabie saoudite Abdel Aziz al-Saoud.- “Sourire et joie” -Sa première acquisition fut une Chevrolet de 1958, qui appartenait autrefois à la diva irakienne Afifa Iskandar, jouissant dans son pays d’une renommée similaire à celle de l’astre de l’Orient Oum Kalthoum.Pour les réparations, il fait appel à des mécaniciens ou artisans spécialisés, parfois à une heure de route à Bagdad, voire parfois à cinq heures de chez lui à Mossoul (nord).”Quelle que soit les difficultés, fixer la carrosserie, la peinture, les pièces de rechange: quand une voiture retrouve sa plus belle image, toute la fatigue disparaît”.Quand il prend la route, sa voiture attire tous les regards. Les passants s’arrêtent pour prendre un selfie.”C’est ça qui fait que nous nous intéressons à ces voitures: on voit le sourire et la joie, du plus jeune au plus âgé”, raconte M. Salmane.”Un vieux monsieur va t’accoster, ou une femme qui vont te dire +à mon mariage j’avais une voiture comme ça+”.Son ami d’enfance, le coiffeur Haidar Khalaf, assure que M. Salmane jouit d’une petite popularité.”Les gens le connaissent dans le coin. Chaque jour quand il sort avec une voiture, ils s’attroupent”, raconte-t-il.Car ces voitures “c’est l’identité irakienne. Tout le monde aime voir son histoire et notre patrimoine”.

C1: Ousmane Dembélé, mission Ballon d’Or en finale

Son chemin vers le gain du Ballon d’Or passe forcément par un récital en finale de la Ligue des champions: Ousmane Dembélé, qui s’est métamorphosé en leader d’attaque du PSG en 2025, est attendu au sommet face à l’Inter Milan pour porter son équipe vers un premier sacre européen.”On a envie de marquer l’histoire. C’est le moment pour le Paris Saint-Germain de gagner la Ligue des champions”, a lancé l’attaquant parisien, 28 ans, après avoir reçu le trophée de meilleur joueur de Ligue 1 le 11 mai.Repositionné cet hiver au poste de N.9 par Luis Enrique, l’ex-Barcelonais est devenu le leader de l’attaque que le PSG attendait après le départ de Kylian Mbappé l’été dernier. Impensable il y a encore quelques mois pour celui qui multipliait les frappes non cadrées et des ratés parfois improbables.”Avec cette position un peu plus axiale, je suis plus au coeur du jeu, et je suis plus devant le but aussi, ça m’aide à marquer des buts et à être plus lucide dans la surface. Je suis heureux de cette position”, a-t-il expliqué lors de la remise de son trophée.En plus d’avoir un rôle majeur dans le vestiaire, de donner l’exemple dans le pressing et de haranguer régulièrement ses coéquipiers, il est devenu efficace devant le but, comme il ne l’avait jamais été depuis le début de sa carrière, tout en restant ce dribbleur déroutant.Pour le milieu Vitinha, Dembélé “est un leader par l’exemple”. “La façon dont il est à 100% dans les matches nous donne envie de l’aider et de donner plus sur le terrain”, a confié le Portugais. Il a été primordial lors des rencontres importantes de cette saison comme lors de la demi-finale aller face à Arsenal (1-0) et contre Liverpool en huitième de finale retour (1-0, tab 4-1).- “Il est au sommet” -Sur la saison, il a été décisif 45 fois (buts et passes décisives) en 45 matches avec le PSG.Mais son changement de dimension est survenu au coeur de l’hiver. Il a alors été, durant plusieurs semaines, le meilleur joueur du monde. Ainsi au mois de janvier, en trois jours, il a enchainé un triplé à Stuttgart en Ligue des champions, puis à Brest en Ligue 1. Ce rare enchaînement de buts a illustré son intelligence de placement et sa finesse technique, gonflées par une confiance en lui inédite. Le Parisien, qui gère aussi mieux son corps avec très peu de blessures – hormis une gêne à l’ischio-jambier contre Arsenal –  a ralenti sa cadence en avril et en mai: son but en demi-finale aller contre Arsenal (1-0) est le seul de ces deux derniers mois. Il faut ensuite remonter au 1er avril et son doublé en demi-finale de Coupe de France contre Dunkerque (L2). Pour l’ailier reconverti, la saison, déjà remarquable, peut se terminer en apothéose si son club remporte sa première Ligue des champions et s’illustre lors du Mondial des clubs aux Etats-Unis cet été, car il se positionnerait logiquement comme un des candidats les plus sérieux au Ballon d’Or.”On me chambre beaucoup sur le Ballon d’Or. Mais quand on est un joueur du PSG il y a bien plus important que les distinctions individuelles, le club n’a jamais gagné ce trophée” de C1, a répondu Ousmane Dembélé devant la presse la semaine dernière. “Si Ousmane pouvait finir ce qu’il commence, il serait l’un des meilleurs du monde. Si ce n’est le meilleur et c’est justement ce qu’il fait maintenant. Quand on regarde ce qu’il fait depuis 2025, il est au sommet et en route pour réaliser le triplé”, a commenté Thierry Henry à propos du joueur, aperçu à Roland-Garros pendant son jour de repos.Pour son coéquipier Achraf Hakimi, Dembélé “est un joueur différent qui donne envie d’aller au stade pour le voir car il fait des différences, c’est un génie avec le ballon”.”C’est un joueur qui nous aide beaucoup, on est très content de jouer avec lui, c’est un joueur exceptionnel”, a appuyé Désiré Doué.S’il a d’ores et déjà remporté un pari fait avec des amis sur le nombre de buts qu’il inscrirait cette saison avec en jeu des montres de luxe, Dembélé a affirmé qu’il allait leur proposer “un quitte ou double” pour la finale. “Je suis gourmand”, a-t-il prévenu.

Enlèvements liés aux cryptomonnaies: 25 suspects présentés à des juges d’instruction

Vingt-cinq personnes sont présentées vendredi à des juges d’instruction dans le cadre des investigations menées à Paris sur des enlèvements ou des tentatives dans le milieu des cryptomonnaies, notamment sur la tentative du 13 mai dans la capitale, a indiqué le parquet de Paris.Les magistrats doivent décider de la mise en examen ou non des suspects qui ont été interpellés cette semaine lors d’un vaste coup de filet.Plusieurs kidnappings ou tentatives d’enlèvement ont défrayé la chronique en France depuis le début de l’année, du rapt du cofondateur de Ledger David Balland et sa compagne fin janvier à une tentative déjouée près de Nantes lundi.Les 25 suspects sont en particulier mis en cause dans l’enquête menée par la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris portant sur la tentative d’enlèvement le 13 mai, dans le 11e arrondissement de Paris, visant la fille et le petit-fils du PDG de la société spécialisée Paymium.Le 13 mai au matin, une vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux. Tournée peu après 08H00, on y voyait une femme et un enfant, qui se sont avérés être liés au dirigeant de la plateforme d’échange de cryptomonnaies, échapper à un enlèvement en pleine rue par quatre personnes masquées, notamment grâce à l’intervention du compagnon de la femme.Dans cette séquence spectaculaire, les victimes se sont défendues et ont réussi à mettre en fuite les ravisseurs.Vendredi, des suspects devront aussi s’expliquer auprès des juges d’instruction pour “d’autres projets non aboutis”, en vue de leur éventuelle mise en examen pour association de malfaiteurs, a précisé le parquet de Paris.Signe qu’une menace forte pèse sur le secteur des cryptomonnaies, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a réuni mi-mai les professionnels du secteur pour “prendre ensemble des mesures pour les protéger”.Sans en donner le détail, le ministère avait évoqué une “collaboration renforcée” entre forces de l’ordre et professionnels du secteur avec notamment “un accès prioritaire au numéro d’appel d’urgence 17” et une “consultation de sûreté de leurs domiciles par les référents sûreté de la police et de la gendarmerie nationales”.

La Bourse de Paris a les yeux rivés sur les négociations commerciales entre Européens et Américains

La Bourse de Paris avance vendredi, le marché digérant les rebondissements autour des négociations commerciales entre l’Europe et les Etats-Unis, alors que la justice américaine s’interroge sur la légalité des droits de douane tels qu’ils ont été imposés par le locataire de la Maison-Blanche.L’indice vedette CAC 40 prenait 0,28% vers 10H25, prenant  22,12 points à 7.801,84 points. Jeudi, il avait terminé en léger recul de 0,11%.”Le flou autour des droits de douane américains se poursuit et devient encore plus opaque pour la plupart des investisseurs”, écrit Andreas Lipkow, analyste indépendant dans une note.Mercredi, le Tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) avait estimé que le président des Etats-Unis avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.Toutefois, moins de 24 heures plus tard, une cour d’appel a suspendu la décision de première instance, le temps de se prononcer sur le fond.”La menace de droits de douane punitifs demeure et les partenaires commerciaux des Etats-Unis doivent revenir à la table des négociations”, a poursuivi Andreas Lipkow.Vendredi, le commissaire européen en charge du commerce Maros Sefcovic a par ailleurs annoncé avoir échangé avec le secrétaire d’Etat américain au Commerce Howard Lutnick, dans un message posté sur le réseau social X.M. Sefcovic a assuré que l’UE était “pleinement investie” dans les négociations avec Trump après ces rebondissements judiciaires.Sanofi dévisseLe géant français pharmaceutique Sanofi chutait de 5,97% à 86,50 euros après avoir annoncé l’échec d’une des études cliniques dans la dernière étape avant la commercialisation d’un traitement contre la bronchite du fumeur.EssiloLuxottica s’agranditLe géant de l’optique EssilorLuxottica avançait de 0,93% à 250,00 euros, après avoir annoncé un accord auprès du fonds d’investissement MidEuropa pour acquérir d’ici à fin 2025 le groupe britannique de cliniques ophtalmiques Optegra qui possède 70 structures au Royaume-Uni, en République tchèque, en Pologne, en Slovaquie et aux Pays-Bas.Â