Bezos’s Blue Origin postpones rocket launch over weather

Blue Origin, the space company owned by billionaire Jeff Bezos, was forced Sunday to postpone the anticipated launch of its New Glenn rocket due to unfavorable weather conditions.Rain and a ground system issue caused delays that were followed by cumulus cloud cover as the 88-minute launch window closed, leaving managers with the only option of pushing back the rocket’s planned second mission.The launch had been due to proceed amid intensifying competition between Blue Origin and Elon Musk’s SpaceX.To relieve airspace congestion during the US federal government shutdown, the Federal Aviation Administration is limiting commercial rocket lift-offs starting Monday.But after scrubbing the launch Blue Origin said late Sunday that, in coordination with the FAA, it was aiming for another attempt as soon as Wednesday within the window of 2:50pm to 4:17pm (1950-2117 GMT).When it eventually launches, the 322-foot (98-meter) New Glenn rocket has the task of sending US space agency NASA’s ESCAPADE twin spacecraft to Mars, a bid to study the Red Planet’s climate history with the eventual hope of human exploration.Blue Origin’s launch is to also serve as a key test of whether it can achieve booster recovery, which would prove a technical breakthrough for the company if successful.New Glenn’s inaugural flight in January was marked as a success, as its payload achieved orbit and successfully performed tests.But its first-stage booster, which was meant to be reusable, did not stick its landing on a platform in the Atlantic, and instead was lost during descent.In its second effort Blue Origin will try once more to recover the booster stage. Thus far, only Musk’s company SpaceX has managed that feat.- Progress indicator -The competing companies of billionaires Musk and Bezos are locked in a commercial space race that recently escalated, as NASA opened up bids for its planned Moon mission — and with complaints emerging that SpaceX was “behind.”George Nield — a senior aerospace executive whose work promotes the commercial space industry, and who has flown with Blue Origin in the past — told AFP the stakes of New Glenn’s eventual launch are high.How it plays out will be an indicator of “how well they’re doing and how much progress they’ve made,” he said.US President Donald Trump’s second term in the White House has seen the administration pile pressure on NASA to accelerate its progress to send a crewed mission to the Moon amid a race with China.Mason Peck, an aeronautics professor at Cornell University and former NASA chief technologist, said increased competition between SpaceX and Blue Origin could “expand our options with regard to launch.””More launches means more ideas in space,” Peck said. “It can’t be a bad thing to have Blue Origin, even trailing behind.”

Démissions à la tête de la BBC, après un montage contesté d’un discours de Trump

Coup de tonnerre à la BBC: le directeur général Tim Davie et la patronne de l’information du groupe audiovisuel public britannique Deborah Turness ont annoncé dimanche soir leur démission, après le montage contesté d’un discours du président américain Donald Trump.Après cette annonce, M. Trump a dénoncé les “journalistes corrompus” de la BBC, sur son réseau …

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Budget de la Sécu: reprise des débats mercredi, dans des délais très difficiles à tenir

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu? Les débats se sont interrompus dimanche à minuit avec plusieurs centaines d’amendements encore à étudier. Ils reprendront mercredi pour une ultime journée, en commençant par la suspension de la réforme des retraites, mais parvenir à un vote sur l’ensemble du texte dans les délais semble désormais extrêmement difficile. Les députés auront en effet peu de temps pour arriver au bout des amendements avant d’atteindre la fin du délai constitutionnel réservé à l’Assemblée en première lecture, qui expire mercredi à minuit.Le gouvernement s’est toutefois engagé à transmettre le texte au Sénat avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite, après plusieurs jours de débats. Ils ont ensuite débuté l’examen du volet sur les “dépenses”, lors de discussions souvent très approfondies et menées dans le calme.Mais le calendrier est très contraint: quelque 380 amendements étaient encore au menu dimanche à minuit, avant deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée en priorité, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein, en permettant aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, alors qu’elle est normalement située en fin de texte. – “Lisible” ? -“Nous nous opposons à l’idée que la discussion puisse se terminer à l’Assemblée nationale sans vote”, a déclaré dimanche soir dans l’hémicycle le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.”Il est possible de terminer l’examen du texte dans les 7H30 qui nous restent, à partir du moment où nous diminuons par deux le nombre d’amendements déposés”, a-t-il ajouté, disant son groupe prêt à le faire.Des demandes, notamment de LFI et des Ecologistes, pour prolonger la séance dans la nuit de dimanche à lundi ou pour l’ouvrir lundi n’ont pas recueilli de majorité.”On ne sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a par ailleurs jugé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée a lui aussi estimé que le gouvernement pouvait avoir envie que les débats ne se terminent pas, afin d’éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et selon lui, le Parti socialiste peut avoir la même tentation. “Ce n’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais ce n’est pas si grave si on y va aussi”, a estimé dimanche après-midi un député socialiste, soulignant que l’important serait surtout le “vote final en deuxième lecture”. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- Équation difficile -Le scrutin très serré de samedi sur la partie “recettes”, avec 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile en cas de vote sur l’ensemble du projet de loi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats. Un rejet aurait en effet immédiatement interrompu les discussions, sans aborder les dépenses. Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter les dépassements d’honoraires des médecins.L’Assemblée a enfin adopté une limitation de la durée des arrêts de travail, à un mois pour une première prescription et deux mois pour un renouvellement. Les médecins pourront toutefois déroger au plafond prévu.

Budget de la Sécu: reprise des débats mercredi, dans des délais très difficiles à tenir

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu? Les débats se sont interrompus dimanche à minuit avec plusieurs centaines d’amendements encore à étudier. Ils reprendront mercredi pour une ultime journée, en commençant par la suspension de la réforme des retraites, mais parvenir à un vote sur l’ensemble du texte dans les délais semble désormais extrêmement difficile. Les députés auront en effet peu de temps pour arriver au bout des amendements avant d’atteindre la fin du délai constitutionnel réservé à l’Assemblée en première lecture, qui expire mercredi à minuit.Le gouvernement s’est toutefois engagé à transmettre le texte au Sénat avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite, après plusieurs jours de débats. Ils ont ensuite débuté l’examen du volet sur les “dépenses”, lors de discussions souvent très approfondies et menées dans le calme.Mais le calendrier est très contraint: quelque 380 amendements étaient encore au menu dimanche à minuit, avant deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée en priorité, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein, en permettant aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, alors qu’elle est normalement située en fin de texte. – “Lisible” ? -“Nous nous opposons à l’idée que la discussion puisse se terminer à l’Assemblée nationale sans vote”, a déclaré dimanche soir dans l’hémicycle le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.”Il est possible de terminer l’examen du texte dans les 7H30 qui nous restent, à partir du moment où nous diminuons par deux le nombre d’amendements déposés”, a-t-il ajouté, disant son groupe prêt à le faire.Des demandes, notamment de LFI et des Ecologistes, pour prolonger la séance dans la nuit de dimanche à lundi ou pour l’ouvrir lundi n’ont pas recueilli de majorité.”On ne sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a par ailleurs jugé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée a lui aussi estimé que le gouvernement pouvait avoir envie que les débats ne se terminent pas, afin d’éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et selon lui, le Parti socialiste peut avoir la même tentation. “Ce n’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais ce n’est pas si grave si on y va aussi”, a estimé dimanche après-midi un député socialiste, soulignant que l’important serait surtout le “vote final en deuxième lecture”. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- Équation difficile -Le scrutin très serré de samedi sur la partie “recettes”, avec 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile en cas de vote sur l’ensemble du projet de loi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats. Un rejet aurait en effet immédiatement interrompu les discussions, sans aborder les dépenses. Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter les dépassements d’honoraires des médecins.L’Assemblée a enfin adopté une limitation de la durée des arrêts de travail, à un mois pour une première prescription et deux mois pour un renouvellement. Les médecins pourront toutefois déroger au plafond prévu.

Budget de la Sécu: reprise des débats mercredi, dans des délais très difficiles à tenir

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu? Les débats se sont interrompus dimanche à minuit avec plusieurs centaines d’amendements encore à étudier. Ils reprendront mercredi pour une ultime journée, en commençant par la suspension de la réforme des retraites, mais parvenir à un vote sur l’ensemble du texte dans les délais semble désormais extrêmement difficile. Les députés auront en effet peu de temps pour arriver au bout des amendements avant d’atteindre la fin du délai constitutionnel réservé à l’Assemblée en première lecture, qui expire mercredi à minuit.Le gouvernement s’est toutefois engagé à transmettre le texte au Sénat avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite, après plusieurs jours de débats. Ils ont ensuite débuté l’examen du volet sur les “dépenses”, lors de discussions souvent très approfondies et menées dans le calme.Mais le calendrier est très contraint: quelque 380 amendements étaient encore au menu dimanche à minuit, avant deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée en priorité, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein, en permettant aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, alors qu’elle est normalement située en fin de texte. – “Lisible” ? -“Nous nous opposons à l’idée que la discussion puisse se terminer à l’Assemblée nationale sans vote”, a déclaré dimanche soir dans l’hémicycle le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.”Il est possible de terminer l’examen du texte dans les 7H30 qui nous restent, à partir du moment où nous diminuons par deux le nombre d’amendements déposés”, a-t-il ajouté, disant son groupe prêt à le faire.Des demandes, notamment de LFI et des Ecologistes, pour prolonger la séance dans la nuit de dimanche à lundi ou pour l’ouvrir lundi n’ont pas recueilli de majorité.”On ne sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a par ailleurs jugé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée a lui aussi estimé que le gouvernement pouvait avoir envie que les débats ne se terminent pas, afin d’éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et selon lui, le Parti socialiste peut avoir la même tentation. “Ce n’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais ce n’est pas si grave si on y va aussi”, a estimé dimanche après-midi un député socialiste, soulignant que l’important serait surtout le “vote final en deuxième lecture”. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- Équation difficile -Le scrutin très serré de samedi sur la partie “recettes”, avec 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile en cas de vote sur l’ensemble du projet de loi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats. Un rejet aurait en effet immédiatement interrompu les discussions, sans aborder les dépenses. Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter les dépassements d’honoraires des médecins.L’Assemblée a enfin adopté une limitation de la durée des arrêts de travail, à un mois pour une première prescription et deux mois pour un renouvellement. Les médecins pourront toutefois déroger au plafond prévu.

Ligue 1: Warren Zaïre-Emery, l’embellie se confirme

Auteur d’un but et d’une prestation accomplie, le Parisien Warren Zaïre-Emery a marqué un nouveau pallier dans son regain de forme à Lyon dimanche (victoire 3-2), une heureuse nouvelle pour Luis Enrique dans cette période de blessures.Les blessures d’Ousmane Dembélé, Nuno Mendes et Achraf Hakimi mardi contre le Bayern Munich en Ligue des champions (défaite 2-1) ont donné de nouveaux maux de tête à l’entraîneur du club parisien, même si, dit-il, il “aime les difficultés”.En l’occurrence, Warren Zaïre-Emery va certainement lui ôter une épine du pied en cette fin d’année, sur la foi de sa prestation de remplaçant à Hakimi.Une tâche a priori impossible au vu des performances stratosphériques du Marocain depuis plusieurs années. Et aussi inattendue venant de “WZE”, qui avait connu un réel trou d’air la saison dernière après sa révélation comme adolescent, et n’avait pas convaincu dans cette position de latéral, lui le milieu de métier.Mais dimanche, le “titi” issu du centre de formation du PSG s’est efforcé, à 19 ans, d’être aussi complet. Il a bien sûr oeuvré dans son couloir droit, en défense et en attaque. Son but ressemble à certaines réalisations de Hakimi: trouvé en profondeur par Vitinha, Zaïre-Emery lancé à pleine vitesse a semblé prendre rapidement la décision de frapper en force même en angle fermé, en l’absence de solutions au centre, un pari réussi (26e).Lui qui paraissait si déboussolé par son déclassement la saison dernière a dégagé une sérénité prometteuse, comme lorsque, recevant le ballon en position inconfortable en défense, il a fait parler sa puissance pour tenir en respect son vis-à-vis et adresser une passe en retrait vers Lucas Chevalier (45e).- Insouciance -Le natif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a aussi convaincu lorsqu’il a repiqué vers le milieu de terrain, dans la lignée de ses matches de début de saison où il y suppléait Joao Neves ou Fabian Ruiz, lorsqu’ils étaient blessés.Il a aussi permuté avec l’ailier droit Lee Kang-in et même avec le faux 9 Senny Mayulu, selon les consignes habituelles de Luis Enrique pour rendre son équipe imprévisible. Zaïre-Emery a ainsi été présent aux abords de la surface pour recevoir un ballon dangereux, qu’il n’arriva cependant pas à convertir (41e).”Il a été très efficace, a tout bien fait”, l’a salué Luis Enrique après match. “C’est important d’avoir ce type de joueur qui peut jouer à différentes positions, pour quand on est en difficulté” en cas d’absences.Samedi, l’entraîneur espagnol avait observé que son joueur avait tout simplement regagné “confiance”. “C’est un vrai leader, pas avec les mots parce qu’il ne parle pas beaucoup, mais par l’exemple. Il a su garder sa personnalité même dans sa période moins positive”, ajoutait-il.L’intéressé était même allé jusqu’à revenir chez les Bleuets en septembre après avoir connu l’équipe de France de Didier Deschamps, un choix payant puisque le sélectionneur des Bleus l’a rappelé jeudi.”J’essaye de retrouver l’insouciance que j’avais lors de la première saison”, avait expliqué Warren Zaïre-Emery.Au PSG, son rôle contraint de latéral pourrait finalement lui donner un peu plus d’air qu’au milieu – où sans démériter il aura du mal à se frayer une place au sein du trio Neves-Vitinha-Ruiz. En témoigne le triple changement habituel opéré par Luis Enrique en milieu de seconde période, qui ne l’a pas concerné lui, contrairement à d’habitude. Comme Hakimi, Zaïre-Emery était dimanche soir irremplaçable.

Espagne: le Barça revient sur le Real, retour gagnant pour Lewandowski

Encore sur un fil défensivement mais porté par un triplé de Robert Lewandowski, le FC Barcelone est allé chercher dimanche soir une victoire clé sur la pelouse du Celta Vigo (4-2) pour revenir à trois points du Real Madrid, leader de la Liga accroché par le Rayo Vallecano (0-0).On se demande bien où pourra aller ce Barça, à nouveau en souffrance en défense, comme à Bruges mercredi (3-3), sans signe d’amélioration.En attendant, le géant catalan a réalisé la bonne affaire du week-end en récupérant sa deuxième place, grâce à son buteur Robert Lewandowski, auteur d’un triplé (10e s.p, 37e, 73e) pour sa première titularisation depuis sa blessure avec la Pologne il y a un peu moins d’un mois.Ce retour gagnant de l’attaquant de 37 ans permet au champion d’Espagne en titre (2e, 28 points) de refaire une partie de son retard sur son éternel rival madrilène, toujours leader (31 points).La ligne défensive catalane, toujours positionnée très haut sur le terrain, a encore été prise en défaut trop facilement par le latéral gauche Sergio Carreira (12e) puis par l’international espagnol Borja Iglesias (43e).Mais les Blaugranas ont repris l’avantage en fin de première mi-temps sur un centre dévié de l’Anglais Marcus Rashford, impliqué sur trois des quatre buts barcelonais, repris du droit par le prodige Lamine Yamal (45e+4), avant que Lewandowski n’enfonce le clou en deuxième période (73e) de la tête.Les hommes d’Hansi Flick, qui espère désormais les retours de Joan Garcia dans les buts, et de ses hommes forts de la saison passée Pedri et Raphinha après la trêve, ont terminé la rencontre à dix après le carton rouge reçu par le Néerlandais Frenkie de Jong (90e+4).- Fin de série pour Mbappé -Plus tôt dans l’après-midi, le Real Madrid de Kylian Mbappé, battu (1-0) à Liverpool mardi en Ligue des champions, a connu un nouveau coup d’arrêt sur la pelouse de son voisin, le Rayo Vallecano (0-0).Toujours leader malgré une nouvelle prestation collective décevante, le Real n’a cette fois pas pu compter sur sa superstar française, bien muselée par la défense adverse et muette pour le deuxième match consécutif après un début de saison record.Déconnecté du jeu, avec seulement un tir tenté (60e) et 27 ballons touchés dont 9 perdus, Mbappé a vu sa belle série de huit journées d’affilée en marquant au moins un but prendre fin avant de retrouver l’équipe de France.Les hommes de Xabi Alonso passeront bien la trêve internationale en tête, mais voient le Barça se replacer dans la course au titre.Interrogé en conférence de presse, le technicien basque a souhaité que son équipe “continue à grandir, à s’améliorer, en faisant une autocritique positive et constructive”.”Nous ne sommes qu’en novembre, il reste un long chemin à parcourir, nous devons être exigeants envers nous-mêmes mais aussi rester mesurés”, a-t-il tempéré après ce premier match nul de la saison.En difficulté depuis le début de saison, l’Athletic Bilbao (7e, 17 points) s’est rapproché des places européennes en s’imposant (1-0) à San Mamés face au promu Oviedo (20e, 8 points) grâce à un but du champion d’Europe espagnol Nico Williams. Le Betis Séville (5e, 20 points) a dû se contenter d’un nul (1-1) face à Valence (17e, 10 points) et laisse filer le quatuor de tête (Real Madrid, FC Barcelone, Villarreal, Atlético Madrid).