Hunger-striking mum of jailed UK-Egyptian close to death: family
The mother of jailed Egyptian-British activist Alaa Abdel Fattah is close to death after 242 days on hunger strike, her daughter warned Friday.Laila Soueif, 69, was hospitalised Thursday in London with “critically low” blood sugar, having resumed her full hunger strike last week.Doctors gave “her proteins that help the body produce glucose”, her anxious daughter Sanaa Seif said outside St Thomas hospital in London.”It worked for a couple of hours” but the “bottom line is, we’re losing her, and… there is no time,” Seif added, saying her mother was still refusing to accept glucose.UK Prime Minister Keir Starmer “needs to act now, not tomorrow, not Monday. Now, right now,” she said.”It’s a miracle that we still have her, I’m really proud of her, and I want to remind Keir Starmer (of) his promise to us.”Soueif’s son Abdel Fattah was arrested in Egypt in September 2019 and sentenced to five years in prison on charges of “spreading false news” after sharing a Facebook post about police brutality.The 43-year-old writer and activist has become a symbol of the plight of thousands of political prisoners languishing in Egyptian jails.A United Nations panel of experts on Wednesday determined his detention was arbitrary and illegal and called for his immediate release.Soueif has been on hunger strike since September 29, 2024, the day her son was expected to be released after completing his five-year prison sentence.Abdel Fattah, who has spent most of the past decade behind bars, has also been on hunger strike himself since March 1 after learning his mother had been hospitalised with dangerously low blood sugar and blood pressure.Following her February hospitalisation, Soueif decided to ease her strike after Starmer said he had pressed for her son’s release in a call with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi.She began consuming 300 calories a day through a liquid nutritional supplement, still going without food until last week, when she returned to consuming only rehydration salts, tea without sugar and vitamins.Her family says she has lost over 40 percent of her bodyweight since September.Last week, Starmer’s office again said the prime minister had pressed for Abdel Fattah’s release in a call with Sisi.A key figure in the 2011 uprising that toppled longtime autocrat Hosni Mubarak, he has been detained under successive administrations since.Soueif’s daughter said she had been in contact with the UK foreign ministry. “They know she’s dying. They know in detail how she’s dying,” she said, visibly upset.A foreign ministry spokesperson told AFP they were “concerned to hear of Laila’s hospitalisation” and continued to press for Abdel Fattah’s release.
La Bourse de Paris termine en recul
La Bourse de Paris a fini en baisse vendredi, le regard toujours rivé sur la politique commerciale de Donald Trump, après de nouveaux commentaires de ce dernier contre la Chine.Le CAC 40 a perdu 0,36% à 7.7751,89 points, en recul de 27,83 points. Jeudi, il avait terminé en léger recul de 0,11%.Sur le mois de mai, l’indice vedette parisien prend en revanche 2,08%, porté, comme l’ensemble des places européennes, par la suspension de la plupart des droits de douane imposés début avril par le président américain, en attendant des négociations avec ses partenaires.Mais les interrogations restent entières sur l’issue de ces discussions.Vendredi, le président américain Donald Trump s’en est de nouveau pris à la Chine sur son réseau social Truth, accusant Pékin de ne pas avoir respecté les conditions de l’accord de détente négocié il y a deux semaines entre les deux pays à Genève pour abaisser leurs droits de douane réciproques.”Sans grande surprise, la Chine a totalement violé son accord avec nous”, a dénoncé M. Trump dans son message, sans préciser quelles actions menées par Pékin seraient visées. Son secrétaire au Trésor Scott Bessent a estimé de son côté que les discussions commerciales avec la Chine étaient “un peu au point mort”.Dans ce contexte, “on ne peut pas nier une certaine lassitude des indices boursiers”, explique Andreas Lipkow, analyste indépendant.Mais si l’incertitude est grande, “les marchés commencent à s’habituer à ces soubresauts” et “restent positifs quant aux discussions entre l’Union Européenne et les États-Unis”, tempère Eymane Cherfa, analyste de Myria AM, interrogé par l’AFP.Pour l’UE, trouver une solution “reste une priorité absolue”, a souligné vendredi sur X le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic. “Nous restons en contact permanent” avec les États-Unis, a-t-il ajouté.Côté valeurs, Sanofi a chuté de 4,84% à 87,52 euros, après avoir annoncé l’échec d’une étude clinique dans la dernière étape avant la commercialisation d’un traitement contre la bronchite du fumeur.
Fin de l’école entre crainte et fierté pour les élèves ukrainiens
En regardant son fils Vladyslav, âgé de 17 ans, obtenir son diplôme de fin d’études secondaires à Kiev vendredi, la militaire Oksana Baranovska a ressenti un mélange de fierté et de crainte. Son fils a terminé l’école malgré des années de perturbations – d’abord à cause de la pandémie de coronavirus, puis de l’invasion russe – mais elle s’inquiète de ce que lui réserve l’avenir dans un pays en guerre. Malgré les pourparlers de paix et les efforts diplomatiques déployés pour tenter de mettre un terme à la guerre, la promotion 2025 de l’Ukraine, comme les trois précédentes, a obtenu son diplôme dans un pays soumis à des bombardements quotidiens et où rien n’indique que Moscou veuille mettre un terme à son invasion.”Comme toutes les mères, je suis inquiète pour l’avenir de mon enfant. A l’école, il était mieux protégé en cas d’attaques. Mais la vie adulte, malheureusement, peut être plus difficile”, explique à l’AFP Mme Baranovska, 42 ans. Lorsque Vladyslav aura 18 ans, il lui sera interdit de quitter le pays en vertu de la loi martiale ukrainienne. Mme Baranovska, qui travaillait comme garde-frontière, a confié avoir offert à son fils une dernière chance de partir à l’étranger avant son anniversaire. Mais il a insisté pour rester dans son pays. – Que Poutine aille se faire voir ! -Vendredi, il a participé à la cérémonie de la “dernière sonnerie” de son lycée, une tradition qui marque symboliquement la fin de l’année scolaire.Des garçons en costume ont ensuite entraîné des filles vêtues de robes blanches dans une valse dans la cour de l’école. La directrice, Olga Timochenko, a poussé un soupir de soulagement. “Nous sommes tous vivants, tous en bonne santé, nous étions tous ensemble. C’est pour cela que l’année a été bonne malgré tout”, a-t-elle déclaré à l’AFP. La menace d’attaques russes plane constamment sur les écoles d’Ukraine. Selon Save the Children, les alertes aériennes ont contraint les enfants à manquer en moyenne une leçon sur cinq au cours de l’année scolaire écoulée. Les Nations unies affirment que plus de 1.600 écoles ont été endommagées ou détruites au cours des trois premières années de la guerre. Dans l’est du pays, plus proche de la ligne de front, les écoles ont été forcées de se réfugier dans les souterrains pour se protéger des obus. Mme Timochenko fait valoir que les enfants ont appris les mesures de sécurité. “Lorsque l’alarme retentit, ils sont les premiers à se précipiter, ils connaissent leur place. Vous savez, les enfants s’adaptent à tout très rapidement”, a-t-elle souligné.La remise des diplômes s’est déroulée sans sirène de raid aérien, au grand soulagement de Vladyslav. Le jeune homme de 17 ans avait également un message pour les élèves russes, de l’autre côté de la frontière et de la ligne de front. “S’il vous plaît, arrêtez cette guerre à tout prix. Ce sera mieux pour vous et pour le monde entier”, a-t-il lancé. “Et que Poutine aille se faire voir !”Â
Zelensky accuse la Russie de vouloir saborder les futurs pourparlers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est gardé vendredi de confirmer la participation de son pays à des pourparlers avec la Russie lundi à Istanbul, accusant Moscou de les saborder en refusant de transmettre à l’avance son “mémorandum” détaillant ses conditions pour un accord de paix.Les efforts diplomatiques pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine, lancée en 2022, s’intensifient depuis quelques semaines, mais buttent sur la défiance entre Moscou et Kiev, qui se rejettent la responsabilité du manque de progrès concrets.”Depuis plus d’une semaine, les Russes sont incapables de présenter ce prétendu +mémorandum+”, a dénoncé vendredi M. Zelensky, en référence à un document que Moscou a promis de fournir pour ce deuxième cycle de négociations directes.”La Russie fait tout ce qu’elle peut pour qu’une prochaine réunion potentielle n’apporte aucun résultat”, a-t-il accusé, tout en évitant de confirmer la participation de l’Ukraine à ces nouveaux pourparlers.Dmitri Peskov, questionné à ce sujet plus tôt vendredi, a de nouveau refusé de transmettre à l’avance ce document et dit que le texte serait discuté “lors du deuxième cycle de négociations”.Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, avait proposé plus tôt que la Turquie accueille “une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la direction” du président turc Recep Tayyip Erdogan.Volodymyr Zelensky avait déjà proposé de rencontrer son homologue russe en mai, puis d’organiser un format tripartite incluant le président américain, mais le Kremlin n’avait pas donné suite, et seul un rendez-vous peu fructueux entre délégations avait eu lieu le 16 mai à Istanbul.Après que Donald Trump avait signifié cette semaine que son homologue russe “jouait avec le feu”, Moscou avait proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi dans la mégapole turque.- Moscou veut “des résultats” -Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé vendredi par l’AFP sur la possibilité d’un sommet Poutine-Zelensky-Trump-Erdogan, a affirmé que Vladimir Poutine était “favorable, sur le principe, aux contacts au plus haut niveau”.Mais il faut d’abord “des résultats” dans les négociations entre Kiev et Moscou, a-t-il ajouté.Dmitri Peskov a aussi affirmé que le Kremlin enverrait à Istanbul une délégation qui sera “prête” pour de nouveaux pourparlers lundi avec l’Ukraine.Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, aux côtés de son homologue turc, s’est lui contenté de dire que l’Ukraine était “intéressée” à la poursuite des rencontres.Plus tôt, M. Fidan avait assuré que “les deux parties souhaitent un cessez-le-feu”, selon l’agence de presse étatique Anadolu.- Exigences inconciliables -Le président américain Donald Trump demande une trêve inconditionnelle, une initiative que l’Ukraine et les Européens soutiennent.Mais la Russie, qui a envahi son voisin en 2022, a refusé précédemment cette possibilité, estimant notamment qu’elle permettrait à l’armée ukrainienne de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.Vladimir Poutine affirme qu’un cessez-le-feu est possible après des négociations se concentrant sur les “causes profondes” de la guerre, une référence à une série de demandes maximalistes du Kremlin.La Russie exige notamment que l’Ukraine renonce définitivement à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.L’armée russe a l’avantage sur le front et a revendiqué vendredi la prise de deux villages dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.Pire conflit armé en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Donald Trump, qui s’est rapproché de la Russie et a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine depuis son entrée en fonction, a cependant exprimé sa frustration envers Moscou ces derniers jours.Mais il a aussi critiqué Volodymyr Zelensky, affirmant qu’il traîne des pieds pour trouver un accord.L’émissaire de M. Trump pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, a lui estimé jeudi dans une interview à la chaîne américaine ABC que “l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’est pas à l’ordre du jour” et que les préoccupations de Moscou quant à un élargissement de l’Alliance à ses frontières étaient “légitimes”.Au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’ambassadeur américain intérimaire adjoint, John Kelley, a lui prévenu jeudi que “les États-Unis devront envisager de se retirer de leurs efforts de négociation” si Moscou décide de “poursuivre cette guerre catastrophique”.
Zelensky accuse la Russie de vouloir saborder les futurs pourparlers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est gardé vendredi de confirmer la participation de son pays à des pourparlers avec la Russie lundi à Istanbul, accusant Moscou de les saborder en refusant de transmettre à l’avance son “mémorandum” détaillant ses conditions pour un accord de paix.Les efforts diplomatiques pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine, lancée en 2022, s’intensifient depuis quelques semaines, mais buttent sur la défiance entre Moscou et Kiev, qui se rejettent la responsabilité du manque de progrès concrets.”Depuis plus d’une semaine, les Russes sont incapables de présenter ce prétendu +mémorandum+”, a dénoncé vendredi M. Zelensky, en référence à un document que Moscou a promis de fournir pour ce deuxième cycle de négociations directes.”La Russie fait tout ce qu’elle peut pour qu’une prochaine réunion potentielle n’apporte aucun résultat”, a-t-il accusé, tout en évitant de confirmer la participation de l’Ukraine à ces nouveaux pourparlers.Dmitri Peskov, questionné à ce sujet plus tôt vendredi, a de nouveau refusé de transmettre à l’avance ce document et dit que le texte serait discuté “lors du deuxième cycle de négociations”.Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, avait proposé plus tôt que la Turquie accueille “une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la direction” du président turc Recep Tayyip Erdogan.Volodymyr Zelensky avait déjà proposé de rencontrer son homologue russe en mai, puis d’organiser un format tripartite incluant le président américain, mais le Kremlin n’avait pas donné suite, et seul un rendez-vous peu fructueux entre délégations avait eu lieu le 16 mai à Istanbul.Après que Donald Trump avait signifié cette semaine que son homologue russe “jouait avec le feu”, Moscou avait proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi dans la mégapole turque.- Moscou veut “des résultats” -Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé vendredi par l’AFP sur la possibilité d’un sommet Poutine-Zelensky-Trump-Erdogan, a affirmé que Vladimir Poutine était “favorable, sur le principe, aux contacts au plus haut niveau”.Mais il faut d’abord “des résultats” dans les négociations entre Kiev et Moscou, a-t-il ajouté.Dmitri Peskov a aussi affirmé que le Kremlin enverrait à Istanbul une délégation qui sera “prête” pour de nouveaux pourparlers lundi avec l’Ukraine.Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, aux côtés de son homologue turc, s’est lui contenté de dire que l’Ukraine était “intéressée” à la poursuite des rencontres.Plus tôt, M. Fidan avait assuré que “les deux parties souhaitent un cessez-le-feu”, selon l’agence de presse étatique Anadolu.- Exigences inconciliables -Le président américain Donald Trump demande une trêve inconditionnelle, une initiative que l’Ukraine et les Européens soutiennent.Mais la Russie, qui a envahi son voisin en 2022, a refusé précédemment cette possibilité, estimant notamment qu’elle permettrait à l’armée ukrainienne de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.Vladimir Poutine affirme qu’un cessez-le-feu est possible après des négociations se concentrant sur les “causes profondes” de la guerre, une référence à une série de demandes maximalistes du Kremlin.La Russie exige notamment que l’Ukraine renonce définitivement à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.L’armée russe a l’avantage sur le front et a revendiqué vendredi la prise de deux villages dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.Pire conflit armé en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Donald Trump, qui s’est rapproché de la Russie et a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine depuis son entrée en fonction, a cependant exprimé sa frustration envers Moscou ces derniers jours.Mais il a aussi critiqué Volodymyr Zelensky, affirmant qu’il traîne des pieds pour trouver un accord.L’émissaire de M. Trump pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, a lui estimé jeudi dans une interview à la chaîne américaine ABC que “l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’est pas à l’ordre du jour” et que les préoccupations de Moscou quant à un élargissement de l’Alliance à ses frontières étaient “légitimes”.Au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’ambassadeur américain intérimaire adjoint, John Kelley, a lui prévenu jeudi que “les États-Unis devront envisager de se retirer de leurs efforts de négociation” si Moscou décide de “poursuivre cette guerre catastrophique”.
L’ONU met en garde contre un risque de famine dans toute la bande de Gaza
Les Nations unies ont averti vendredi que toute la population de la bande de Gaza était menacée de famine après bientôt 20 mois de guerre, à un moment où Israël annonce la construction de “l’Etat juif israélien” en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967.Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la guerre à Gaza et la situation humanitaire dans ce territoire, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Entre-temps, Israël a multiplié l’expansion de ses colonies en Cisjordanie, tout en défiant les appels du président français, Emmanuel Macron, et d’autres dirigeants mondiaux ainsi que de l’ONU en faveur d’une solution à deux Etats, israélien et palestinien.Dans la bande de Gaza, la situation humanitaire reste désastreuse. Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Jens Laerke, a déclaré vendredi à Genève que c’était “l’endroit le plus affamé au monde”, où “100% de la population est menacée de famine”.Israël y a récemment intensifié ses opérations militaires, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité du territoire palestinien, d’anéantir le Hamas, et de libérer les derniers otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.Les déclarations sur la Cisjordanie interviennent au lendemain de l’annonce de la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans le territoire palestinien, considérées comme illégales au regard du droit international.- “Devoir moral” -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a défié ouvertement vendredi le président français, Emmanuel Macron, et les Nations unies en affirmant qu’il n’était pas question de laisser advenir un Etat palestinien en Cisjordanie.Lors d’une visite à l’avant-poste de colonisation de Sa-Nur, dans le nord de la Cisjordanie, M. Katz a affirmé que le gouvernement israélien comptait élever au rang de municipalité autonome cette ancienne colonie démantelée par Israël en 2005 dans le cadre du plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza réalisé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.M. Katz a souligné que c’était un “message clair” au président français qui insiste sur le nécessité d’une solution à deux Etats.Lors d’une visite à Singapour vendredi, M. Macron a lui déclaré que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était “pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique”, tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas, avant une conférence à l’ONU sur le sujet à laquelle il doit participer le 18 juin.Israël a accusé vendredi le président français d’être en “croisade contre l’Etat juif”.Parallèlement, les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à près de 20 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza n’ont pas encore abouti depuis la reprise des combats à la mi-mars, à l’initiative d’Israël, après une trêve de deux mois.Jeudi soir, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait annoncé qu’une nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu avait été approuvée par Israël. Il n’y a eu jusqu’ici aucune réaction officielle d’Israël.Un peu plus tard, Bassem Naïm, l’un des dirigeants en exil du Hamas, avait déclaré à l’AFP que cette proposition ne répondait pas aux demandes du mouvement, dans la mesure où elle “signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine”.Selon une source proche du Hamas, le mouvement déplore l’absence dans la proposition américaine de garanties sur la poursuite des discussions pendant la trêve, en vue de parvenir à un cessez-le-feu permanent.- “Toute la force nécessaire” -Réagissant aux prises de position du Hamas, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), hostile à tout compromis depuis le début de la guerre, a appelé vendredi le gouvernement à employer “toute la force nécessaire” pour en finir avec le mouvement islamiste palestinien.Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a indiqué que 45 personnes avaient été tuées vendredi dans des attaques israéliennes à travers le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là , 57 sont toujours retenues dans la bande Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.
L’ONU met en garde contre un risque de famine dans toute la bande de Gaza
Les Nations unies ont averti vendredi que toute la population de la bande de Gaza était menacée de famine après bientôt 20 mois de guerre, à un moment où Israël annonce la construction de “l’Etat juif israélien” en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967.Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la guerre à Gaza et la situation humanitaire dans ce territoire, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Entre-temps, Israël a multiplié l’expansion de ses colonies en Cisjordanie, tout en défiant les appels du président français, Emmanuel Macron, et d’autres dirigeants mondiaux ainsi que de l’ONU en faveur d’une solution à deux Etats, israélien et palestinien.Dans la bande de Gaza, la situation humanitaire reste désastreuse. Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Jens Laerke, a déclaré vendredi à Genève que c’était “l’endroit le plus affamé au monde”, où “100% de la population est menacée de famine”.Israël y a récemment intensifié ses opérations militaires, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité du territoire palestinien, d’anéantir le Hamas, et de libérer les derniers otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.Les déclarations sur la Cisjordanie interviennent au lendemain de l’annonce de la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans le territoire palestinien, considérées comme illégales au regard du droit international.- “Devoir moral” -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a défié ouvertement vendredi le président français, Emmanuel Macron, et les Nations unies en affirmant qu’il n’était pas question de laisser advenir un Etat palestinien en Cisjordanie.Lors d’une visite à l’avant-poste de colonisation de Sa-Nur, dans le nord de la Cisjordanie, M. Katz a affirmé que le gouvernement israélien comptait élever au rang de municipalité autonome cette ancienne colonie démantelée par Israël en 2005 dans le cadre du plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza réalisé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.M. Katz a souligné que c’était un “message clair” au président français qui insiste sur le nécessité d’une solution à deux Etats.Lors d’une visite à Singapour vendredi, M. Macron a lui déclaré que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était “pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique”, tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas, avant une conférence à l’ONU sur le sujet à laquelle il doit participer le 18 juin.Israël a accusé vendredi le président français d’être en “croisade contre l’Etat juif”.Parallèlement, les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à près de 20 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza n’ont pas encore abouti depuis la reprise des combats à la mi-mars, à l’initiative d’Israël, après une trêve de deux mois.Jeudi soir, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait annoncé qu’une nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu avait été approuvée par Israël. Il n’y a eu jusqu’ici aucune réaction officielle d’Israël.Un peu plus tard, Bassem Naïm, l’un des dirigeants en exil du Hamas, avait déclaré à l’AFP que cette proposition ne répondait pas aux demandes du mouvement, dans la mesure où elle “signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine”.Selon une source proche du Hamas, le mouvement déplore l’absence dans la proposition américaine de garanties sur la poursuite des discussions pendant la trêve, en vue de parvenir à un cessez-le-feu permanent.- “Toute la force nécessaire” -Réagissant aux prises de position du Hamas, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), hostile à tout compromis depuis le début de la guerre, a appelé vendredi le gouvernement à employer “toute la force nécessaire” pour en finir avec le mouvement islamiste palestinien.Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a indiqué que 45 personnes avaient été tuées vendredi dans des attaques israéliennes à travers le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là , 57 sont toujours retenues dans la bande Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.