France returns sole military base to Ivory CoastThu, 20 Feb 2025 16:10:51 GMT

France returned on Thursday its sole military base in Ivory Coast to the west African nation’s authorities, marking an end to decades of French presence at the site. The French and Ivorian defence ministers signed a document to confirm the return, shortly after the Ivorian flag was raised in the base’s parade ground.Though the handover comes …

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Les PFAS, des polluants éternels omniprésents dans la vie quotidienne

Les PFAS, des substances chimiques synthétiques, inventées et fabriquées par l’homme, irriguent la vie industrielle moderne et la grande consommation depuis les années 1950.Il en existe des milliers, entre 4.000 et 15.000 selon les sources, qui ont la particularité de contenir des liaisons carbone-fluor très stables, ce qui signifie qu’elles ne se dégradent pas lorsqu’elles sont relâchées dans l’environnement, explique l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).On les trouve sous forme le plus souvent liquide (les alcools fluorotélomères), ou gazeuse (les réfrigérants à base d’hydrofluorocarbures), mais ils existent aussi sous forme solide (les fluoropolymères), souligne France Chimie, l’organisme qui regroupe les industriels du secteur qui produisent ces éléments.Certains PFAS sont dits “à longue chaine”, c’est-à-dire qu’ils comprennent au moins 6 atomes de carbone, d’autres “à courte chaîne”.Leur résistance à la corrosion, à la lumière ou aux fortes chaleurs en font d’excellent isolants, anti-adhérents, anti-tâches, ignifuges ou imperméabilisants. Ils sont utilisés pour fabriquer des vêtements sportifs, des textiles imperméables, farts de ski, poêles antiadhésives au téflon, emballages alimentaires, mousses d’extinction d’incendie, détergents, cosmétiques, semelle de fer à repasser, enduits et peintures, lubrifiants, membranes de filtration d’air ou d’électrolyse, gaz réfrigérants, téléphones portables, panneaux solaires, ainsi que sur des durites de sondes spatiales, des dispositifs médicaux et des prothèses.Ils sont aussi très utilisés dans les processus industriels, en tant que réactifs ou fluides, ou comme élément d’équipement dans de nombreuses usines, dans les pompes, vannes, joints et tuyaux du fait de leur résistance à la corrosion, à la température ou à la pression.En France, le gouvernement a “repéré 200 usines sensibles qui représentent 99% des rejets de PFAS dans l’eau”, a indiqué mardi la ministre de la transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Une fois relâchés dans l’environnement, certains sont mobiles et peuvent être transportés sur de très longues distances par l’eau ou l’air. D’où leur surnom de “polluants éternels”. Ils peuvent s’accumuler dans l’air, le sol, l’eau, la chaîne alimentaire et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus du rein ou du foie.

L’animateur Christophe Dechavanne condamné pour conduite sous stupéfiants

L’animateur Christophe Dechavanne a été condamné en son absence jeudi à 1.200 euros d’amende et à l’annulation de son permis de conduire devant le tribunal correctionnel de Moulins pour conduite sous l’emprise de stupéfiants en récidive.Christophe Dechavanne-Binot est reconnu coupable et condamné à 120 jours amende de 10 euros, une annulation de son permis de conduire avec impossibilité de le repasser avant six mois et la confiscation de son véhicule.Le 17 août 2024, M. Dechavanne a été contrôlé positif à la cocaïne à l’issue d’un excès de vitesse à Toulon-sur-Allier, alors qu’il avait été condamné pour des faits similaires à Blois en 2021, avait détaillé la présidente à l’audience auparavant.Lise Wambergue, pour le ministère public, avait réclamé une amende de 1.500 euros sous forme de jours amende, ainsi que des stages de sensibilisation et l’annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant huit mois.Elle avait pointé “le danger qu’il peut représenter pour les usagers de la route”, d’autant qu’il était en excès de vitesse, mais estimé qu’il n’était plus consommateur. L’avocat de l’animateur, Me Dylan Slama, qui a plaidé la relaxe, a remis en question la validité des tests salivaires réalisés.Il a, par ailleurs, plaidé la “bonne foi” de son client et repris sa thèse d’une “consommation passive”: sa relation avec une femme ayant consommé de la cocaïne l’aurait contaminé mais il a assuré ne pas avoir consommé de cocaïne depuis sa dernière condamnation.”Monsieur Dechavanne n’est pas un consommateur de matières stupéfiantes quelles qu’elles soient”, tous les tests réalisés depuis “le prouvent”, a déclaré le conseil, qui a annoncé à l’issue de l’audience avoir fait appel de cette décision.”Le jugement est caduque et monsieur Dechavanne est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés”, a-t-il déclaré, estimant que la procureure “avait établi qu’il n’était pas un consommateur habituel de matières stupéfiantes”. Le célèbre présentateur de “Ciel mon mardi!” et plus récemment de “Quelle époque!” avec Léa Salamé encourait jusqu’à quatre ans de prison et 9.000 euros d’amende.L’affaire a déclenché une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux, certains faisant le lien avec Pierre Palmade et sa condamnation à deux ans de prison ferme après un dramatique accident de la route.Dans une interview accordée au journal Le Parisien, M. Dechavanne avait nié toute dépendance, disant connaître l’origine des rumeurs et avoir tenté d’y mettre fin.

Commerce: la colère de Trump contre l’Europe est-elle justifiée ?

C’est une accusation récurrente du président américain Donald Trump: l’Union européenne (UE) abuserait des États-Unis en accumulant des excédents commerciaux massifs. Mais les chiffres dressent le tableau d’une relation plutôt équilibrée qui bénéficie aux deux rives de l’Atlantique.Les États-Unis excédentaires dans les servicesQuand Donald Trump brocarde l’excédent commercial européen, il se réfère uniquement aux échanges de marchandises. L’UE, grosse exportatrice de voitures ou d’équipements industriels, a enregistré dans ce domaine un excédent significatif de 157 milliards d’euros en 2023, d’après les chiffres de la Commission.Mais ce périmètre ne tient pas compte des services, qui constituent pourtant la plus grande part de l’activité économique. Or, les Américains y sont très dominants, particulièrement dans la finance ou le numérique. Des géants comme Google ou Meta n’ont pas leur équivalent en Europe.Les États-Unis affichaient ainsi, en 2023, 109 milliards d’excédent dans les services, de quoi réduire l’excédent européen à seulement 48 milliards d’euros. Un chiffre négligeable comparé aux 1.600 milliards d’échanges commerciaux entre les deux blocs.Des droits de douane à peine plus élevés dans l’UEDonald Trump critique les droits de douane de 10% dans l’Union européenne sur les automobiles importées des États-Unis qu’il compare aux 2,5% imposés outre-Atlantique sur les véhicules venus d’Europe. Mais la réalité est plus complexe. Les deux blocs imposent des droits de douane différents selon les produits. Au total, la Commission évalue à “environ 1%” de part et d’autre les taxes imposées sur les marchandises échangées à travers l’Atlantique. “On est sur des niveaux faibles, même si l’UE taxe un petit peu plus que les États-Unis en moyenne”, souligne Elvire Fabry, spécialiste de géopolitique du commerce pour l’Institut Jacques Delors, en évoquant “un mille-feuille compliqué”.Ainsi, dans l’automobile, la Commission souligne que les Américains appliquent 25% de taxes sur les pick-up, des véhicules très populaires qui constituent le premier segment de marché aux États-Unis.Certains taux sont prohibitifs, notamment dans le domaine agricole. Mme Fabry cite en exemple les taxes américaines sur les importations de tabac (350%), les huiles végétales (164%) ou les fruits (132%), mais aussi sur les vêtements (32%). “Donald Trump prend les chiffres qui l’arrangent”, estime cette experte.Un partenariat gagnant-gagnant”Le commerce de biens ne représente qu’une partie de la relation économique entre l’Europe et les États-Unis. En examinant d’autres indicateurs, tels que le commerce des services, les investissements et les ventes des filiales (à l’étranger), on a une vision plus complète de la profondeur de la relation. Finalement, les deux économies bénéficient grandement de ce partenariat”, souligne Thibaut L’Ortye, porte-parole de la Chambre de commerce américaine dans l’UE (AmCham EU).Les États-Unis sont le premier investisseur en Europe, et l’Europe est le premier investisseur aux États-Unis, pour un total qui atteignait une valeur de 5.300 milliards d’euros en 2022, selon la Commission européenne.Mais AmCham reconnaît cependant qu’il existe “des secteurs comme le numérique où le succès des entreprises américaines les expose aux initiatives de l’UE”. D’un point de vue américain, les législations européennes sur les services et les marchés numériques (DSA et DMA), les données (RGPD) ou l’intelligence artificielle constituent des barrières non tarifaires.  Un bras de fer à haut risqueL’UE ne voit “aucune justification” à l’application par Donald Trump de droits de douane supplémentaires sur les produits européens et est prête à réagir “fermement et rapidement” si les menaces du président américain étaient mises à exécution, a déclaré le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic, en visite à Washington cette semaine.De quoi alarmer les milieux d’affaires des deux côtés de l’Atlantique. “Les droits de douane ne sont pas l’outil économique approprié. Nous nous inquiétons de l’ampleur des mesures en cours d’examen, de l’incertitude qu’elles génèrent”, confie M. L’Ortye, appelant à “éviter une spirale négative de droits de douane réciproques qui ne ferait que nuire aux deux économies”.”La relation transatlantique est essentielle à chacun des deux blocs”, souligne aussi Mme Fabry.

Ukraine: les chefs de partis pour une voix forte de la France, divisés sur l’envoi de troupes

Plusieurs chefs de partis ont martelé jeudi, à leur sortie de chez Emmanuel Macron, que la France devait faire entendre sa voix dans le nouveau concert des Nations imposé par Donald Trump mais sont restés divisés sur le message à porter, ainsi que sur l’éventuel envoi de troupes en Ukraine.”Il faut avoir un message très clair (…) L’Europe va devoir être un pilier”, a déclaré Marine Tondelier pour Les Ecologistes, appelant à “ne compter que sur nous-mêmes”, à l’issue de la réunion qui a duré près de quatre heures à l’Elysée.”La voix de la France et de l’Europe aujourd’hui est assez isolée”, a répliqué sur LCI Louis Aliot, qui représentait le Rassemblement national en l’absence de Jordan Bardella, attendu à Washington pour un rassemblement des conservateurs.Le président Macron, entouré du Premier ministre François Bayrou, du chef d’Etat-major des Armées Thierry Burckhard et d’un responsable du renseignement extérieur, a exposé à une douzaine de responsables de partis et groupes parlementaires la situation en Ukraine et la “menace existentielle” que représente selon lui la Russie, alors que le président américain, Donald Trump, s’en rapproche et prend ses distances avec l’Europe.M. Macron doit, par ailleurs, répondre en direct sur ses réseaux sociaux jeudi à 18H30 à des questions de citoyens concernant “la Russie, l’Ukraine et la sécurité de notre Europe”, a-t-il annoncé sur X.Lundi et mercredi, il s’était entretenu avec les dirigeants d’une trentaine de pays de l’UE et de l’Otan et est attendu en début de semaine prochaine à Washington pour un entretien avec le nouveau président américain.Du côté des Insoumis, Manuel Bompard a jugé intéressant “d’entendre pour la première fois le président utiliser le terme de non-alignement” vis-à-vis des Etats-Unis mais a déploré que l’Alliance atlantique reste perçue comme “une obligation dans l’architecture de sécurité” future de l’Europe.”La France doit faire entendre sa voix parce qu’elle a une voix originale et forte à porter” en tant que puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a renchéri le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.- “Après un accord” -Il s’est, en revanche, inquiété que M. Macron ait laissé entendre qu’il faille “se préparer éventuellement à continuer de soutenir l’Ukraine et d’être auprès de l’Ukraine militairement si l’Ukraine voulait poursuivre la guerre”.M. Macron a assuré mardi dans la presse régionale que “la France ne s’apprête pas à envoyer des troupes au sol, belligérantes dans un conflit, sur le front”.Il a, en revanche, évoqué la possibilité d'”envoyer des experts voire des troupes en termes limités, hors de toute zone de conflit, pour conforter les Ukrainiens et signer une solidarité”.De même que celle “d’avoir, sous mandat des Nations unies, une opération de maintien de paix, qui elle se tiendrait le long de la ligne de front”.L’Ukraine réclame des garanties de sécurité, dont le déploiement de troupes étrangères le long de la ligne de front et une adhésion à l’Otan, pour dissuader la Russie de toute nouvelle offensive future. “La question de troupes n’a été évoquée que comme ne pouvant l’être qu’à l’issue de la conclusion d’un accord de paix”, a relevé Manuel Bompard.A l’extrême droite de l’échiquier, Eric Ciotti (UDR), allié de Marine Le Pen (RN), a déploré que la France se soit engagée dans “une vision très belliqueuse” et qu’elle soit prise désormais “à revers” par Donald Trump. – “Dictateur” -Côté majorité gouvernementale, Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et Marc Fesneau (MoDem) étaient présents, de même que Michèle Tabarot pour le parti Les Républicains.Le chef de l’État renoue ainsi avec les rencontres au “format Saint-Denis” initiées en août 2023 pour renouveler la pratique du pouvoir dans la concertation avec les partis.Ces consultations, regardées avec méfiance par certaines formations qui y voyaient un moyen de contourner le Parlement, ont eu un succès très relatif, la dernière édition remontant à mars 2024, déjà sur l’Ukraine.S’ensuivra un débat sans vote, début mars au Parlement, sur les conséquences du contexte géopolitique en Europe pour la France.L’exécutif a commencé à préparer l’opinion à la nécessité d’un plus grand effort de défense alors que la paix en Ukraine esquissée par M. Trump pourrait ressembler à une capitulation pour Kiev.Le président américain entend la négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine, dont le pays avait attaqué l’Ukraine il y a bientôt trois ans, le 24 février 2022.Le locataire de la Maison Blanche a, en outre, été d’une rare violence verbale avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui réclame une place à la table des négociations, le traitant de “dictateur” au bilan “épouvantable” et suggérant qu’à ce rythme, il n’allait bientôt “pas lui rester de pays”.

Ukraine: les chefs de partis pour une voix forte de la France, divisés sur l’envoi de troupes

Plusieurs chefs de partis ont martelé jeudi, à leur sortie de chez Emmanuel Macron, que la France devait faire entendre sa voix dans le nouveau concert des Nations imposé par Donald Trump mais sont restés divisés sur le message à porter, ainsi que sur l’éventuel envoi de troupes en Ukraine.”Il faut avoir un message très clair (…) L’Europe va devoir être un pilier”, a déclaré Marine Tondelier pour Les Ecologistes, appelant à “ne compter que sur nous-mêmes”, à l’issue de la réunion qui a duré près de quatre heures à l’Elysée.”La voix de la France et de l’Europe aujourd’hui est assez isolée”, a répliqué sur LCI Louis Aliot, qui représentait le Rassemblement national en l’absence de Jordan Bardella, attendu à Washington pour un rassemblement des conservateurs.Le président Macron, entouré du Premier ministre François Bayrou, du chef d’Etat-major des Armées Thierry Burckhard et d’un responsable du renseignement extérieur, a exposé à une douzaine de responsables de partis et groupes parlementaires la situation en Ukraine et la “menace existentielle” que représente selon lui la Russie, alors que le président américain, Donald Trump, s’en rapproche et prend ses distances avec l’Europe.M. Macron doit, par ailleurs, répondre en direct sur ses réseaux sociaux jeudi à 18H30 à des questions de citoyens concernant “la Russie, l’Ukraine et la sécurité de notre Europe”, a-t-il annoncé sur X.Lundi et mercredi, il s’était entretenu avec les dirigeants d’une trentaine de pays de l’UE et de l’Otan et est attendu en début de semaine prochaine à Washington pour un entretien avec le nouveau président américain.Du côté des Insoumis, Manuel Bompard a jugé intéressant “d’entendre pour la première fois le président utiliser le terme de non-alignement” vis-à-vis des Etats-Unis mais a déploré que l’Alliance atlantique reste perçue comme “une obligation dans l’architecture de sécurité” future de l’Europe.”La France doit faire entendre sa voix parce qu’elle a une voix originale et forte à porter” en tant que puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a renchéri le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.- “Après un accord” -Il s’est, en revanche, inquiété que M. Macron ait laissé entendre qu’il faille “se préparer éventuellement à continuer de soutenir l’Ukraine et d’être auprès de l’Ukraine militairement si l’Ukraine voulait poursuivre la guerre”.M. Macron a assuré mardi dans la presse régionale que “la France ne s’apprête pas à envoyer des troupes au sol, belligérantes dans un conflit, sur le front”.Il a, en revanche, évoqué la possibilité d'”envoyer des experts voire des troupes en termes limités, hors de toute zone de conflit, pour conforter les Ukrainiens et signer une solidarité”.De même que celle “d’avoir, sous mandat des Nations unies, une opération de maintien de paix, qui elle se tiendrait le long de la ligne de front”.L’Ukraine réclame des garanties de sécurité, dont le déploiement de troupes étrangères le long de la ligne de front et une adhésion à l’Otan, pour dissuader la Russie de toute nouvelle offensive future. “La question de troupes n’a été évoquée que comme ne pouvant l’être qu’à l’issue de la conclusion d’un accord de paix”, a relevé Manuel Bompard.A l’extrême droite de l’échiquier, Eric Ciotti (UDR), allié de Marine Le Pen (RN), a déploré que la France se soit engagée dans “une vision très belliqueuse” et qu’elle soit prise désormais “à revers” par Donald Trump. – “Dictateur” -Côté majorité gouvernementale, Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et Marc Fesneau (MoDem) étaient présents, de même que Michèle Tabarot pour le parti Les Républicains.Le chef de l’État renoue ainsi avec les rencontres au “format Saint-Denis” initiées en août 2023 pour renouveler la pratique du pouvoir dans la concertation avec les partis.Ces consultations, regardées avec méfiance par certaines formations qui y voyaient un moyen de contourner le Parlement, ont eu un succès très relatif, la dernière édition remontant à mars 2024, déjà sur l’Ukraine.S’ensuivra un débat sans vote, début mars au Parlement, sur les conséquences du contexte géopolitique en Europe pour la France.L’exécutif a commencé à préparer l’opinion à la nécessité d’un plus grand effort de défense alors que la paix en Ukraine esquissée par M. Trump pourrait ressembler à une capitulation pour Kiev.Le président américain entend la négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine, dont le pays avait attaqué l’Ukraine il y a bientôt trois ans, le 24 février 2022.Le locataire de la Maison Blanche a, en outre, été d’une rare violence verbale avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui réclame une place à la table des négociations, le traitant de “dictateur” au bilan “épouvantable” et suggérant qu’à ce rythme, il n’allait bientôt “pas lui rester de pays”.

Trump considering ‘alternatives’ to Boeing for Air Force One contract

Donald Trump said his administration was “looking at alternatives” to Boeing following delays in delivering two new models of the US presidential Air Force One plane.”I’m not happy with Boeing,” Trump told reporters late Wednesday aboard his current jet. “We’re looking at alternatives because it’s taking Boeing too long.”The US aerospace giant agreed in 2018 to supply two 747-8 aircraft by the end of 2024 for $3.9 billion — both ready to transport whoever occupied the White House at that time.But a subcontractor went bankrupt and the coronavirus pandemic disrupted production, forcing Boeing to push back the delivery date to 2027 and 2028.Trump said he was open to buying planes “from another country” but would not consider Boeing’s European rival Airbus to build the jets.Boeing CEO Kelly Ortberg acknowledged Trump’s criticism and said billionaire Elon Musk was helping the aerospace giant address the problems.”The president’s clearly not happy with the delivery timing. I think he’s made that well known,” Ortberg said early Thursday at an investor conference.”Elon Musk is actually helping us a lot in working through the requirements… so that we can move faster and get the president’s airplanes delivered.”Air Force One is a highly customized plane that includes high-tech communication facilities, a medical bay, and a defense system.The current presidential jets face rising maintenance costs and use parts that are increasingly obsolete.Trump’s comments are the latest blow to embattled Boeing, which reported a loss of $11.8 billion last year.The company continues to experience a hit from a more than seven-week labor strike that shuttered two major assembly plants.Boeing’s performance was also marred by a troubled flight in January 2024 when a 737 MAX flown by Alaska Airlines made an emergency landing after the plane suffered a mid-flight blowout of a door plug.Following that incident, Boeing faced intensified scrutiny from US air regulators and slowed output.Boeing is also suffering from legacy fixed-cost defense contracts that have led to losses for the company.Shares of Boeing fell 2.2 percent in morning trading.