“Merci et bravo” : Macron défend son bilan industriel et écologique à Douai

“Bravo”, “Soyez fiers de l’équipe de France”: Emmanuel Macron, déterminé à défendre son bilan à deux ans de la fin de son mandat, a salué mardi le coup d’envoi d’une usine de batteries électriques flambant neuve à Douai (Nord), appelant au passage à ne pas “détricoter” la “politique écologique à la française”.”Soyez fiers de l’équipe de France”, a lancé le chef de l’Etat devant les quelque 600 salariés du site du groupe sino-japonais AESC, sorti de terre en trois ans et qui a tout juste commencé à produire.En 2018, les constructeurs européens jugeaient impossible l’installation d’usines de batteries à leurs portes, a-t-il affirmé. “Nous prouvons le contraire avec AESC à Douai”, a-t-il renchéri. “Il n’y a pas de fatalité, pas de morosité à avoir. Les temps sont durs (..) Mais ce que vous incarnez ici aujourd’hui montre que l’écologie et l’économie, ça peut aller ensemble si on investit, si on a une stratégie de long terme et de la constance”, a-t-il martelé.Les batteries équipent les nouvelles Renault 5 (R5) produites juste à côté, deux symboles du renouveau industriel du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, un territoire parmi les plus pauvres de France où beaucoup reste à faire.La mise au point du chef de l’Etat intervient alors que plusieurs mesures environnementales emblématiques sont attaquées au Parlement.Les députés ont approuvé la semaine dernière la suppression des Zones à faible émission (ZFE) restreignant la circulation des véhicules polluants dans les villes, et un recul du dispositif Zéro artificialisation nette (ZAN) visant à freiner la bétonisation des espaces naturels. “Le discours que j’entends en ce moment (..) m’énerve au plus haut point”, a insisté le chef de l’Etat. “On ne peut pas revenir en arrière et détricoter ça”.- “Démagogie” -La “gigafactory”, qui compte 650 salariés, entend recruter 350 personnes supplémentaires d’ici fin 2025. Elle aura le potentiel d’équiper jusqu’à 200.000 véhicules électriques par an. “Ce lancement marque une étape décisive dans l’engagement d’AESC à faire progresser la réindustrialisation de la France et son leadership dans la transition énergétique mondiale”, a déclaré le président du groupe, Lei Zhang.”Le transfert de technologie doit se faire parce que c’est la Chine qui maîtrise le mieux cette technologie”, a renchéri Emmanuel Macron devant le dirigeant d’AESC.Face à constat, “il faut essayer de sortir du caractère démagogique du quotidien qui consiste à dire +l’écologie c’est forcément mauvais+”, s’est-il aussi emporté en inaugurant un peu plus tard la maison France services de Wallers (Nord), avant de rejoindre Rome pour un dîner avec la cheffe du gouvernement italien Georgia Meloni.Depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, 1,3 milliard d’euros ont été engagés dans la valorisation du Bassin minier, un territoire de 1,2 million d’habitants, des transports à la santé, indique la présidence.L’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier, un vaste plan sur 10 ans signé par l’Etat en 2017, prévoyait la rénovation de 23.000 logements énergivores sur 35 cités minières.- “Ensemble” -A ce jour, 15.500 ont été refaits à neuf et 10.000 sont en chantier, soit plus que “l’objectif fixé” en 2017, s’est félicité le président.Côté industiel, 2.200 emplois ont été créés entre 2022 et 2024, rompant avec des décennies de destructions de postes, grâce notamment à l’émergence d’un pôle de batteries pour voitures électriques dans le nord de la France, indique l’Elysée.Mais si le nombre de demandeurs d’emplois y a chuté de 19% depuis 2017, le taux de pauvreté reste à un niveau de 21%, de six points supérieur à la moyenne nationale.”On ne doit rien lâcher”, a insisté le chef de l’Etat à Wallers, en saluant le “travail collectif” avec des élus de droite comme de gauche dans le Nord.”Ce qu’on a montré depuis huit ans ensemble, c’est qu’on peut y arriver (..) Il faut que tout le monde soit au rendez-vous de la responsabilité”, a-t-il ajouté alors que les forces politiques ont le plus grand mal à s’accorder à l’Assemblée.Le chef de l’Etat, en retrait de la gouvernance du pays après la dissolution de l’Assemblée en juin 2024, est revenu sur le devant de la scène intérieure depuis le début de l’année au point d’éclipser son Premier ministre François Bayrou, privé de majorité.Faute de pouvoir se représenter en 2027, il est aussi prompt à valoriser son bilan alors que la bataille pour sa succession est déjà engagée dans son camp comme à droite.

“Merci et bravo” : Macron défend son bilan industriel et écologique à Douai

“Bravo”, “Soyez fiers de l’équipe de France”: Emmanuel Macron, déterminé à défendre son bilan à deux ans de la fin de son mandat, a salué mardi le coup d’envoi d’une usine de batteries électriques flambant neuve à Douai (Nord), appelant au passage à ne pas “détricoter” la “politique écologique à la française”.”Soyez fiers de l’équipe de France”, a lancé le chef de l’Etat devant les quelque 600 salariés du site du groupe sino-japonais AESC, sorti de terre en trois ans et qui a tout juste commencé à produire.En 2018, les constructeurs européens jugeaient impossible l’installation d’usines de batteries à leurs portes, a-t-il affirmé. “Nous prouvons le contraire avec AESC à Douai”, a-t-il renchéri. “Il n’y a pas de fatalité, pas de morosité à avoir. Les temps sont durs (..) Mais ce que vous incarnez ici aujourd’hui montre que l’écologie et l’économie, ça peut aller ensemble si on investit, si on a une stratégie de long terme et de la constance”, a-t-il martelé.Les batteries équipent les nouvelles Renault 5 (R5) produites juste à côté, deux symboles du renouveau industriel du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, un territoire parmi les plus pauvres de France où beaucoup reste à faire.La mise au point du chef de l’Etat intervient alors que plusieurs mesures environnementales emblématiques sont attaquées au Parlement.Les députés ont approuvé la semaine dernière la suppression des Zones à faible émission (ZFE) restreignant la circulation des véhicules polluants dans les villes, et un recul du dispositif Zéro artificialisation nette (ZAN) visant à freiner la bétonisation des espaces naturels. “Le discours que j’entends en ce moment (..) m’énerve au plus haut point”, a insisté le chef de l’Etat. “On ne peut pas revenir en arrière et détricoter ça”.- “Démagogie” -La “gigafactory”, qui compte 650 salariés, entend recruter 350 personnes supplémentaires d’ici fin 2025. Elle aura le potentiel d’équiper jusqu’à 200.000 véhicules électriques par an. “Ce lancement marque une étape décisive dans l’engagement d’AESC à faire progresser la réindustrialisation de la France et son leadership dans la transition énergétique mondiale”, a déclaré le président du groupe, Lei Zhang.”Le transfert de technologie doit se faire parce que c’est la Chine qui maîtrise le mieux cette technologie”, a renchéri Emmanuel Macron devant le dirigeant d’AESC.Face à constat, “il faut essayer de sortir du caractère démagogique du quotidien qui consiste à dire +l’écologie c’est forcément mauvais+”, s’est-il aussi emporté en inaugurant un peu plus tard la maison France services de Wallers (Nord), avant de rejoindre Rome pour un dîner avec la cheffe du gouvernement italien Georgia Meloni.Depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, 1,3 milliard d’euros ont été engagés dans la valorisation du Bassin minier, un territoire de 1,2 million d’habitants, des transports à la santé, indique la présidence.L’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier, un vaste plan sur 10 ans signé par l’Etat en 2017, prévoyait la rénovation de 23.000 logements énergivores sur 35 cités minières.- “Ensemble” -A ce jour, 15.500 ont été refaits à neuf et 10.000 sont en chantier, soit plus que “l’objectif fixé” en 2017, s’est félicité le président.Côté industiel, 2.200 emplois ont été créés entre 2022 et 2024, rompant avec des décennies de destructions de postes, grâce notamment à l’émergence d’un pôle de batteries pour voitures électriques dans le nord de la France, indique l’Elysée.Mais si le nombre de demandeurs d’emplois y a chuté de 19% depuis 2017, le taux de pauvreté reste à un niveau de 21%, de six points supérieur à la moyenne nationale.”On ne doit rien lâcher”, a insisté le chef de l’Etat à Wallers, en saluant le “travail collectif” avec des élus de droite comme de gauche dans le Nord.”Ce qu’on a montré depuis huit ans ensemble, c’est qu’on peut y arriver (..) Il faut que tout le monde soit au rendez-vous de la responsabilité”, a-t-il ajouté alors que les forces politiques ont le plus grand mal à s’accorder à l’Assemblée.Le chef de l’Etat, en retrait de la gouvernance du pays après la dissolution de l’Assemblée en juin 2024, est revenu sur le devant de la scène intérieure depuis le début de l’année au point d’éclipser son Premier ministre François Bayrou, privé de majorité.Faute de pouvoir se représenter en 2027, il est aussi prompt à valoriser son bilan alors que la bataille pour sa succession est déjà engagée dans son camp comme à droite.

“Merci et bravo” : Macron défend son bilan industriel et écologique à Douai

“Bravo”, “Soyez fiers de l’équipe de France”: Emmanuel Macron, déterminé à défendre son bilan à deux ans de la fin de son mandat, a salué mardi le coup d’envoi d’une usine de batteries électriques flambant neuve à Douai (Nord), appelant au passage à ne pas “détricoter” la “politique écologique à la française”.”Soyez fiers de l’équipe de France”, a lancé le chef de l’Etat devant les quelque 600 salariés du site du groupe sino-japonais AESC, sorti de terre en trois ans et qui a tout juste commencé à produire.En 2018, les constructeurs européens jugeaient impossible l’installation d’usines de batteries à leurs portes, a-t-il affirmé. “Nous prouvons le contraire avec AESC à Douai”, a-t-il renchéri. “Il n’y a pas de fatalité, pas de morosité à avoir. Les temps sont durs (..) Mais ce que vous incarnez ici aujourd’hui montre que l’écologie et l’économie, ça peut aller ensemble si on investit, si on a une stratégie de long terme et de la constance”, a-t-il martelé.Les batteries équipent les nouvelles Renault 5 (R5) produites juste à côté, deux symboles du renouveau industriel du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, un territoire parmi les plus pauvres de France où beaucoup reste à faire.La mise au point du chef de l’Etat intervient alors que plusieurs mesures environnementales emblématiques sont attaquées au Parlement.Les députés ont approuvé la semaine dernière la suppression des Zones à faible émission (ZFE) restreignant la circulation des véhicules polluants dans les villes, et un recul du dispositif Zéro artificialisation nette (ZAN) visant à freiner la bétonisation des espaces naturels. “Le discours que j’entends en ce moment (..) m’énerve au plus haut point”, a insisté le chef de l’Etat. “On ne peut pas revenir en arrière et détricoter ça”.- “Démagogie” -La “gigafactory”, qui compte 650 salariés, entend recruter 350 personnes supplémentaires d’ici fin 2025. Elle aura le potentiel d’équiper jusqu’à 200.000 véhicules électriques par an. “Ce lancement marque une étape décisive dans l’engagement d’AESC à faire progresser la réindustrialisation de la France et son leadership dans la transition énergétique mondiale”, a déclaré le président du groupe, Lei Zhang.”Le transfert de technologie doit se faire parce que c’est la Chine qui maîtrise le mieux cette technologie”, a renchéri Emmanuel Macron devant le dirigeant d’AESC.Face à constat, “il faut essayer de sortir du caractère démagogique du quotidien qui consiste à dire +l’écologie c’est forcément mauvais+”, s’est-il aussi emporté en inaugurant un peu plus tard la maison France services de Wallers (Nord), avant de rejoindre Rome pour un dîner avec la cheffe du gouvernement italien Georgia Meloni.Depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, 1,3 milliard d’euros ont été engagés dans la valorisation du Bassin minier, un territoire de 1,2 million d’habitants, des transports à la santé, indique la présidence.L’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier, un vaste plan sur 10 ans signé par l’Etat en 2017, prévoyait la rénovation de 23.000 logements énergivores sur 35 cités minières.- “Ensemble” -A ce jour, 15.500 ont été refaits à neuf et 10.000 sont en chantier, soit plus que “l’objectif fixé” en 2017, s’est félicité le président.Côté industiel, 2.200 emplois ont été créés entre 2022 et 2024, rompant avec des décennies de destructions de postes, grâce notamment à l’émergence d’un pôle de batteries pour voitures électriques dans le nord de la France, indique l’Elysée.Mais si le nombre de demandeurs d’emplois y a chuté de 19% depuis 2017, le taux de pauvreté reste à un niveau de 21%, de six points supérieur à la moyenne nationale.”On ne doit rien lâcher”, a insisté le chef de l’Etat à Wallers, en saluant le “travail collectif” avec des élus de droite comme de gauche dans le Nord.”Ce qu’on a montré depuis huit ans ensemble, c’est qu’on peut y arriver (..) Il faut que tout le monde soit au rendez-vous de la responsabilité”, a-t-il ajouté alors que les forces politiques ont le plus grand mal à s’accorder à l’Assemblée.Le chef de l’Etat, en retrait de la gouvernance du pays après la dissolution de l’Assemblée en juin 2024, est revenu sur le devant de la scène intérieure depuis le début de l’année au point d’éclipser son Premier ministre François Bayrou, privé de majorité.Faute de pouvoir se représenter en 2027, il est aussi prompt à valoriser son bilan alors que la bataille pour sa succession est déjà engagée dans son camp comme à droite.

Municipales à Paris, Lyon, Marseille: désaveu en vue au Sénat pour la réforme du scrutin

Critiquée de toutes parts dans l’hémicycle du Sénat, la réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille semble promise à un rejet massif mardi à la chambre haute, un contretemps majeur pour ses soutiens dont le gouvernement, à moins d’un an des élections.La droite y est hostile, l’immense majorité de la gauche aussi, et même le bloc central peine à y trouver son compte: la proposition de loi d’origine macroniste risque d’être très largement désavouée lors des débats, qui ont commencé dans l’après-midi au Palais du Luxembourg.Adoptée à l’Assemblée nationale début avril avec l’appui de l’exécutif, la réforme mettrait fin au mode de scrutin mis en place en 1982, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Elle prévoit à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Le texte propose aussi d’abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50%, comme c’est aujourd’hui le cas partout en France.Ces évolutions majeures sont justifiées par une formule très simple, argument-massue des soutiens du texte: “Un Parisien égale une voix, un Lyonnais égale une voix, un Marseillais égale une voix.”Devant les sénateurs, le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, a tenté de défendre un texte “important pour les communes et les habitants concernés”, appelant à franchir “un pas supplémentaire pour améliorer notre vitalité démocratique”.- LR et PS opposés -Derrière ces justifications se cachent également d’importants enjeux politiques, chaque parti ayant sorti la calculette pour essayer d’anticiper l’impact de la réforme sur son score aux municipales de mars 2026.Au Sénat, force est de constater que les calculs n’ont pas donné satisfaction. Le texte avait prospéré à l’Assemblée grâce à une majorité atypique composée du bloc central, des Insoumis et du Rassemblement national… Mais LFI ne compte aucun élu au Sénat, le RN seulement une poignée et le groupe macroniste une vingtaine.A la chambre haute, la balance semble au contraire pencher très largement pour un rejet, d’autant plus que le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains) lui-même ne s’est pas privé pour dire tout le mal qu’il pensait de la démarche.”Est-ce bien sage de faire évoluer ainsi un mode de scrutin moins d’un an avant les élections municipales ?” a par ailleurs questionné Mathieu Darnaud, chef des sénateurs LR, première force de la Haute assemblée.Les socialistes, deuxième groupe du Sénat, ont la même vision, à l’exception de leurs élus marseillais. “C’est un texte mal écrit, qui mélange trois situations totalement différentes sur le plan juridique”, regrette leur chef de file Patrick Kanner.Les partisans du texte, rares au Sénat, ont eux aussi timidement tenté de faire entendre leur voix: “Ne pas voter cette proposition signifierait reporter le problème à plus tard”, s’est agacé le sénateur macroniste Bernard Buis, qui prône un “rééquilibrage démographique nécessaire et légitime”.- Texte en sursis -Le rejet probable du Sénat placerait le gouvernement dans une situation délicate sur ce texte. Convoquera-t-il une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun ?”La logique serait de voir en CMP si un compromis est possible”, avance une source gouvernementale, refusant néanmoins de “se placer dans le cas de figure d’une issue défavorable” des débats dans l’hémicycle du Sénat.Si aucun accord n’émerge, l’exécutif peut également décider de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale… Mais il faudra l’assumer auprès de ses alliés. En effet, le Premier ministre François Bayrou avait assuré en février qu’il “n’imagin(ait) pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”.”Si le gouvernement veut aller au bout sur sa réforme, il va se fragiliser”, martèle auprès de l’AFP Lauriane Josende. “Je ne suis pas sûre que le jeu en vaille la chandelle”.

Municipales à Paris, Lyon, Marseille: désaveu en vue au Sénat pour la réforme du scrutin

Critiquée de toutes parts dans l’hémicycle du Sénat, la réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille semble promise à un rejet massif mardi à la chambre haute, un contretemps majeur pour ses soutiens dont le gouvernement, à moins d’un an des élections.La droite y est hostile, l’immense majorité de la gauche aussi, et même le bloc central peine à y trouver son compte: la proposition de loi d’origine macroniste risque d’être très largement désavouée lors des débats, qui ont commencé dans l’après-midi au Palais du Luxembourg.Adoptée à l’Assemblée nationale début avril avec l’appui de l’exécutif, la réforme mettrait fin au mode de scrutin mis en place en 1982, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Elle prévoit à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Le texte propose aussi d’abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50%, comme c’est aujourd’hui le cas partout en France.Ces évolutions majeures sont justifiées par une formule très simple, argument-massue des soutiens du texte: “Un Parisien égale une voix, un Lyonnais égale une voix, un Marseillais égale une voix.”Devant les sénateurs, le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, a tenté de défendre un texte “important pour les communes et les habitants concernés”, appelant à franchir “un pas supplémentaire pour améliorer notre vitalité démocratique”.- LR et PS opposés -Derrière ces justifications se cachent également d’importants enjeux politiques, chaque parti ayant sorti la calculette pour essayer d’anticiper l’impact de la réforme sur son score aux municipales de mars 2026.Au Sénat, force est de constater que les calculs n’ont pas donné satisfaction. Le texte avait prospéré à l’Assemblée grâce à une majorité atypique composée du bloc central, des Insoumis et du Rassemblement national… Mais LFI ne compte aucun élu au Sénat, le RN seulement une poignée et le groupe macroniste une vingtaine.A la chambre haute, la balance semble au contraire pencher très largement pour un rejet, d’autant plus que le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains) lui-même ne s’est pas privé pour dire tout le mal qu’il pensait de la démarche.”Est-ce bien sage de faire évoluer ainsi un mode de scrutin moins d’un an avant les élections municipales ?” a par ailleurs questionné Mathieu Darnaud, chef des sénateurs LR, première force de la Haute assemblée.Les socialistes, deuxième groupe du Sénat, ont la même vision, à l’exception de leurs élus marseillais. “C’est un texte mal écrit, qui mélange trois situations totalement différentes sur le plan juridique”, regrette leur chef de file Patrick Kanner.Les partisans du texte, rares au Sénat, ont eux aussi timidement tenté de faire entendre leur voix: “Ne pas voter cette proposition signifierait reporter le problème à plus tard”, s’est agacé le sénateur macroniste Bernard Buis, qui prône un “rééquilibrage démographique nécessaire et légitime”.- Texte en sursis -Le rejet probable du Sénat placerait le gouvernement dans une situation délicate sur ce texte. Convoquera-t-il une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun ?”La logique serait de voir en CMP si un compromis est possible”, avance une source gouvernementale, refusant néanmoins de “se placer dans le cas de figure d’une issue défavorable” des débats dans l’hémicycle du Sénat.Si aucun accord n’émerge, l’exécutif peut également décider de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale… Mais il faudra l’assumer auprès de ses alliés. En effet, le Premier ministre François Bayrou avait assuré en février qu’il “n’imagin(ait) pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”.”Si le gouvernement veut aller au bout sur sa réforme, il va se fragiliser”, martèle auprès de l’AFP Lauriane Josende. “Je ne suis pas sûre que le jeu en vaille la chandelle”.

Nepal celebrates 75th ascent anniversary of Mount Annapurna

Nepal celebrated on Tuesday 75 years since the first ascent of Mount Annapurna, the 10th highest peak in the world, led by French climber Maurice Herzog.Herzog reached the 8,091-metre (26,545-foot) summit with his compatriot Louis Lachenal and Nepali guide Sonam Walung Sherpa, on June 3, 1950 without oxygen — causing a sensation around the world.It was also the first successful ascent of any mountain above 8,000 metres.About 200 people gathered at the base camp of Annapurna to commemorate the anniversary on Tuesday.They clapped as golden statues of all three climbers were unveiled and placed traditional scarves around their necks. “This is a historic event”, Him Bahadur Gurung, a local official of Annapurna Rural Municipality told AFP.”Maurice made Nepal renowned to the world by climbing Annapurna, at a time when people didn’t know… it could be an adventure”. Dozens also took part in a 42.5km (26.4 miles) marathon — downhill — from Annapurna Base camp.”We are thankful to Herzog for opening doors for tourists here who have helped develop our village,” said Radha Gurung, 40, a local resident.Herzog described his arrival at the summit as the most exquisite moment of his life.Annapurna is a dangerous and difficult climb, and the avalanche-prone Himalayan peak has a higher death rate than Everest.Since then, over 400 people have reached the top of Annapurna.On his return to France, Herzog was feted like a film star.Three years after their climb, Tenzing Norgay and Edmund Hillary stepped onto the top of Everest for the first time.Herzog died in France in 2012 aged 93.

Wilders fait tomber la coalition aux Pays-Bas

Le dirigeant d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a fait tomber la fragile coalition à la tête des Pays-Bas en retirant du gouvernement son parti PVV, sur fond de désaccord sur l’immigration, ouvrant la voie à des élections anticipées.M. Wilders estime que le gouvernement prenait trop de temps à mettre en place la “politique d’immigration la plus stricte jamais vue” aux Pays-Bas voulue par la coalition après la victoire surprise de son parti aux élections de novembre 2023.”Pas de signature pour notre plan sur l’asile… Le PVV quitte la coalition”, a écrit M. Wilders sur le réseau social X, en référence à son programme visant à durcir la politique envers les immigrés et les demandeurs d’asile.Ce retrait ouvre une période d’incertitude politique dans le pays, cinquième économie et important exportateur de l’Union européenne, alors que les partis d’extrême droite progressent sur tout le continent.Les Pays-Bas accueillent par ailleurs le prochain sommet de l’Otan dans seulement quelques semaines.Mardi matin, les négociations de dernière minute ont duré à peine une demi-heure avant que les dirigeants des quatre partis de la coalition ne sortent de la salle dans un état d’esprit tendu.”Je viens d’informer le premier ministre que je vais retirer les ministres du PVV du cabinet et que nous ne pouvons plus en assumer la responsabilité”, a déclaré Geert Wilders. “J’ai signé pour la politique d’asile la plus stricte, pas pour la chute des Pays-Bas, et notre responsabilité pour ce cabinet s’arrête donc à ce moment”, a-t-il ajouté.Dilan Yesilgoz, leader du parti libéral VVD, s’est dite “très énervée” et a qualifié la décision de M. Wilders de “super irresponsable”, ajoutant qu’elle craignait qu’elle n’ouvre la porte aux partis de gauche.”C’est scandaleux” de provoquer une crise politique en cette période d’instabilité dans le monde, s’est aussi emporté Caspar Veldkamp, ministre des Affaires étrangères (NSC, centre droit).Il s’exprimait avant un conseil des ministres organisé d’urgence pour discuter de la marche à suivre.La tenue de nouvelles élections est “probable” mais après les vacances d’été, observe Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l’Université d’Amsterdam. “Les élections anticipées aux Pays-Bas ne sont pas aussi rapides que dans d’autres pays”, explique-t-elle à l’AFP.- Patience à son comble -Les sondages indiquent que la formation politique de M. Wilders, le Parti de la liberté (PVV), reste le plus fort.L’écart avec ses plus proches rivaux s’est toutefois réduit. Son parti est suivi de près par l’alliance entre les Verts et les sociaux-démocrates de l’ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.Le VVD, traditionnellement un acteur majeur de la politique néerlandaise, figure également dans le haut du classement. Toute élection serait donc probablement très disputée.Fin mai, M. Wilders a convoqué une conférence de presse impromptue pour annoncer que sa patience était “à bout” envers le gouvernement du Premier ministre Dick Schoof.M. Wilders a menacé de torpiller la coalition si un nouveau plan en dix points visant à limiter l’immigration n’était pas mis en Å“uvre dans les semaines à venir.Son plan prévoyait la fermeture des frontières aux demandeurs d’asile, le renforcement des contrôles aux frontières et l’expulsion des personnes ayant la double nationalité et reconnues coupables d’un crime.Des experts politiques et juridiques ont aussitôt qualifié ces plans d’impraticables ou d’illégaux, certains suggérant que M. Wilders créait une crise pour faire tomber le gouvernement.M. Wilders a souvent été surnommé le “Trump néerlandais” en raison de ses opinions anti-immigrés et de sa coiffure blond platine.Ses ambitions de diriger son pays ont été contrariées après sa victoire électorale, ses partenaires de coalition ayant bloqué sa candidature au poste de Premier ministre, choisissant M. Schoof comme candidat du compromis.Les dirigeants des quatre partenaires de coalition ont convenu de ne pas occuper de postes ministériels, préférant diriger leurs partis à la tête du Parlement.M. Wilders a souvent déclaré que la seule façon de mettre en Å“uvre sa politique anti-immigrés était de devenir Premier ministre.Cependant, dans un système politique néerlandais fracturé, aucun parti ne peut obtenir la majorité absolue au Parlement, qui compte 150 sièges, et M. Wilders a besoin de partenaires.

Wilders fait tomber la coalition aux Pays-Bas

Le dirigeant d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a fait tomber la fragile coalition à la tête des Pays-Bas en retirant du gouvernement son parti PVV, sur fond de désaccord sur l’immigration, ouvrant la voie à des élections anticipées.M. Wilders estime que le gouvernement prenait trop de temps à mettre en place la “politique d’immigration la plus stricte jamais vue” aux Pays-Bas voulue par la coalition après la victoire surprise de son parti aux élections de novembre 2023.”Pas de signature pour notre plan sur l’asile… Le PVV quitte la coalition”, a écrit M. Wilders sur le réseau social X, en référence à son programme visant à durcir la politique envers les immigrés et les demandeurs d’asile.Ce retrait ouvre une période d’incertitude politique dans le pays, cinquième économie et important exportateur de l’Union européenne, alors que les partis d’extrême droite progressent sur tout le continent.Les Pays-Bas accueillent par ailleurs le prochain sommet de l’Otan dans seulement quelques semaines.Mardi matin, les négociations de dernière minute ont duré à peine une demi-heure avant que les dirigeants des quatre partis de la coalition ne sortent de la salle dans un état d’esprit tendu.”Je viens d’informer le premier ministre que je vais retirer les ministres du PVV du cabinet et que nous ne pouvons plus en assumer la responsabilité”, a déclaré Geert Wilders. “J’ai signé pour la politique d’asile la plus stricte, pas pour la chute des Pays-Bas, et notre responsabilité pour ce cabinet s’arrête donc à ce moment”, a-t-il ajouté.Dilan Yesilgoz, leader du parti libéral VVD, s’est dite “très énervée” et a qualifié la décision de M. Wilders de “super irresponsable”, ajoutant qu’elle craignait qu’elle n’ouvre la porte aux partis de gauche.”C’est scandaleux” de provoquer une crise politique en cette période d’instabilité dans le monde, s’est aussi emporté Caspar Veldkamp, ministre des Affaires étrangères (NSC, centre droit).Il s’exprimait avant un conseil des ministres organisé d’urgence pour discuter de la marche à suivre.La tenue de nouvelles élections est “probable” mais après les vacances d’été, observe Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l’Université d’Amsterdam. “Les élections anticipées aux Pays-Bas ne sont pas aussi rapides que dans d’autres pays”, explique-t-elle à l’AFP.- Patience à son comble -Les sondages indiquent que la formation politique de M. Wilders, le Parti de la liberté (PVV), reste le plus fort.L’écart avec ses plus proches rivaux s’est toutefois réduit. Son parti est suivi de près par l’alliance entre les Verts et les sociaux-démocrates de l’ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.Le VVD, traditionnellement un acteur majeur de la politique néerlandaise, figure également dans le haut du classement. Toute élection serait donc probablement très disputée.Fin mai, M. Wilders a convoqué une conférence de presse impromptue pour annoncer que sa patience était “à bout” envers le gouvernement du Premier ministre Dick Schoof.M. Wilders a menacé de torpiller la coalition si un nouveau plan en dix points visant à limiter l’immigration n’était pas mis en Å“uvre dans les semaines à venir.Son plan prévoyait la fermeture des frontières aux demandeurs d’asile, le renforcement des contrôles aux frontières et l’expulsion des personnes ayant la double nationalité et reconnues coupables d’un crime.Des experts politiques et juridiques ont aussitôt qualifié ces plans d’impraticables ou d’illégaux, certains suggérant que M. Wilders créait une crise pour faire tomber le gouvernement.M. Wilders a souvent été surnommé le “Trump néerlandais” en raison de ses opinions anti-immigrés et de sa coiffure blond platine.Ses ambitions de diriger son pays ont été contrariées après sa victoire électorale, ses partenaires de coalition ayant bloqué sa candidature au poste de Premier ministre, choisissant M. Schoof comme candidat du compromis.Les dirigeants des quatre partenaires de coalition ont convenu de ne pas occuper de postes ministériels, préférant diriger leurs partis à la tête du Parlement.M. Wilders a souvent déclaré que la seule façon de mettre en Å“uvre sa politique anti-immigrés était de devenir Premier ministre.Cependant, dans un système politique néerlandais fracturé, aucun parti ne peut obtenir la majorité absolue au Parlement, qui compte 150 sièges, et M. Wilders a besoin de partenaires.