Conor McGregor : star irlandaise du MMA et aspirant président au discours antimigrants

L’ex-champion de MMA Conor McGregor, qui a annoncé jeudi sa candidature à la présidentielle en Irlande malgré des accusations de viol, tente de bâtir un avenir politique sur sa fortune et sa célébrité planétaire dans le sillage de Donald Trump, avec un discours antimigrants.”Votez pour moi comme président et nous sauverons l’Irlande ensemble!”, a posté ce pratiquant des arts martiaux mixtes (MMA), syncrétisme spectaculaire de plusieurs sports de combat. En début de semaine, jour de la Saint-Patrick, cet apprenti plombier que la compétition a rendu multi-millionaire, a chroniqué auprès de ses dizaines de millions d’abonnés sur les réseaux sociaux sa réception avec les honneurs à la Maison Blanche.Musculature saillante dans un costume trois-pièces, flanqué de sa famille, McGregor, 36 ans, était allé dénoncer le “racket de l’immigration illégale” dans son pays dont les “communes rurales” auraient à l’en croire “été envahies en un clin d’oeil” par des migrants.L’héritier new-yorkais magnat de l’immobilier et le fils d’un chauffeur de taxi d’un quartier déshérité de Dublin, clament de longue date leur admiration réciproque.- Peu de chances d’être élu -McGregor, qui affirme s’être mis aux arts martiaux pour se défendre face aux caïds de son quartier, fait grand cas du soutien public de Donald Trump.Ce dernier est pourtant peu populaire en Irlande, note Gail McElroy, professeure de Sciences politiques au Trinity College de Dublin, qui met aussi en doute la capacité de McGregor à franchir les obstacles institutionnels à une candidature pour ce poste largement honorifique.Même s’il y parvenait, ses chances d’élection seraient minimes : les électeurs irlandais “prêts à le soutenir” ne sont “pas suffisamment” nombreux pour qu’il soit élu, assure l’universitaire à l’AFP. “Les jours des hommes faibles détruisant des pays sont finis ! J’ai le soutien total et complet de toute l’administration Trump”, a encore clamé McGregor, qui en 2020 avait été désigné par le magazine Forbes le sportif le mieux payé du monde avec 170 millions d’euros de gains. Ces déclarations “ne reflètent pas (…) l’opinion du peuple irlandais”, a réagi le Premier ministre irlandais, Micheal Martin, qui n’avait pas reçu un accueil aussi chaleureux quelques jours plus tôt.  Le mouvement MAGA (Make America Great Again, le slogan de Donald Trump) et ses affiliés en Europe portent une attention particulière aux MMA, très populaires chez les jeunes hommes considérés comme une clientèle politique privilégiée. – “Nous sommes en guerre” -A l’image de Dana White, le patron de l’UFC, la plus lucrative compétition de MMA, de nombreuses figures de la discipline ont affiché leur soutien à des mouvements antisystème.McGregor, qui n’a plus combattu depuis 2021, est une des têtes d’affiche de son sport, un statut bâti sur son palmarès de quintuple champion du monde (plume et légers) mais aussi sur ses provocations, ses tatouages et sa violence. Sa carrière a été émaillée d’accusations de viols, d’agressions sexuelles ou de violences. En novembre 2024, McGregor a été condamné par un tribunal de Dublin à verser près de 250.000 euros de dommages et intérêts à une femme qui l’accusait de l’avoir “brutalement violée et battue” dans un hôtel en 2018. Ce verdict infamant, à l’encontre duquel il a fait appel, lui a fait perdre quelques contrats de sponsoring.Mais pas question de faire profil bas : le barbu le plus célèbre d’Irlande s’est depuis affiché en compagnie d’une autre figure de la galaxie antisystème, le Britannique Nigel Farage, et a été invité au discours de victoire de Donald Trump qu’il décrivait dès 2020 comme un “président phénoménal”. McGregor est entré de plain-pied dans l’arène politique lors des émeutes anti-migrants à Dublin fin 2023, déclenchées par une agression au couteau contre des enfants, menée par un Irlandais d’origine étrangère. Si les autorités “ne mettent pas rapidement en oeuvre un plan d’action pour assurer la sécurité de l’Irlande, moi je le ferai!”. “Irlande, nous sommes en guerre!”, affirme-t-il après un meurtre.”Irlande, ton président!”, tweete-t-il encore sous une photo de lui. “Pas une mauvaise idée”, commente alors Elon Musk. Un peu plus d’an plus tard, les deux hommes se font photographier ensemble dans le Bureau ovale, derrière un Donald Trump revenu au pouvoir.

Coventry makes Zimbabwe proud, despite some criticismFri, 21 Mar 2025 15:54:59 GMT

Zimbabwe expressed pride Friday at the appointment of its sports minister as International Olympic Committee president but there was also criticism of the state of sports under Kirsty Coventry’s watch.The 41-year-old Zimbabwean, who has contributed seven of Zimbabwe’s overall Olympic medals tally of eight, on Thursday became the first woman and the first African to …

Coventry makes Zimbabwe proud, despite some criticismFri, 21 Mar 2025 15:54:59 GMT Read More »

Négociations en Arabie : l’Ukraine veut a minima un accord sur une trêve partielle

L’Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l’intermédiaire des Etats-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent “au moins” à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.A trois jours de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d’un côté et Russes et Américains de l’autre, les deux belligérants ont de nouveau échangé des frappes dans la nuit, s’accusant mutuellement d’avoir bombardé sur le sol russe une importante station de pompage et de mesure du débit du gaz distribué occupée par les forces ukrainiennes.Afin de pousser à une trêve élargie, Kiev a choisi le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, pour diriger la délégation ukrainienne, selon un responsable s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.”Nous voulons toujours nous mettre d’accord sur un cessez-le-feu, au moins sur (…) l’énergie, les infrastructures et la mer”, a insisté ce responsable auprès de l’AFP, assurant que son pays était toujours “prêt” à un cessez-le-feu “général”.Moscou affirme n’avoir accepté qu’une pause ne concernant que les infrastructures énergétiques, bien en-deçà de la suspension générale de 30 jours des hostilités portée par l’administration de Donald Trump.Le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky avait, quant à lui, au préalable donné son accord à une trêve sans conditions, dans la foulée de pressions considérables exercées par son homologue américain après leur accrochage dans le Bureau ovale fin février.Vendredi, il a révélé devant la presse que son équipe se rendrait en Arabie Saoudite avec “une liste de sites civils et de zones” devant être pris en compte dans le cadre de l’éventuel moratoire sur les attaques.- Sujets “techniques” -Si Vladimir Poutine a validé le principe d’un arrêt des opérations contre les sites énergétiques, il s’est bien gardé d’entièrement suivre le président américain qui fait tout, de son côté, pour pouvoir se vanter d’avoir obtenu “un deal” entre les deux camps en conflit.En Arabie saoudite, la Russie sera représentée lundi par Grigori Karassine, un sénateur et ex-diplomate de carrière, et Sergueï Besseda, un cadre du FSB (les services de sécurité), a fait savoir le Kremlin. Des émissaires d’un rang bien moindre que le ministre dépêché par Kiev. “C’est le choix du président (…) et ils représenteront la Russie de la meilleure façon possible”, a soutenu vendredi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Parmi les sujets à aborder, nul doute que les Russes voudront imposer les “nuances” dont a parlé Vladimir Poutine sur la mise en place d’un moratoire et son contrôle, le chef de l’Etat russe disant craindre que l’Ukraine n’utilise une telle trêve pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.Chez les Ukrainiens, on explique que ces pourparlers devraient ainsi se concentrer sur les aspects “techniques” d’un arrêt provisoire partiel des combats : “quels sites”, “comment contrôler ce cessez-le-feu, quelles armes” ? – “Pas confiance” -Dans ce contexte incertain, la Russie et l’Ukraine se reprochent mutuellement d’avoir frappé vendredi la station de pompage de Soudja, dans la région russe frontalière de Koursk.Le ministère russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes, qui contrôlent ce site, de l’avoir “délibérément fait exploser”.Dmitri Peskov, a jugé que cela prouvait que Moscou ne pouvait pas avoir “confiance en la parole” de Volodymyr Zelensky, alors que, selon lui, l’ordre annoncé cette semaine par Vladimir Poutine de ne pas bombarder des cibles énergétiques en Ukraine était toujours “en vigueur”.En réaction, l’état-major de l’armée ukrainienne a dénoncé des accusations “sans fondement”, affirmant que c’était les Russes qui avaient “tiré des obus d’artillerie” dans la nuit sur ces instalations.En Ukraine, la Russie a envoyé dans la nuit 214 drones selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a fait état de neuf blessés, dont quatre enfants, dans les régions méridionales de Zaporijjia et d’Odessa.Dans la foulée, M. Zelensky a appelé ses alliés à faire “pression” sur Moscou pour parvenir à la fin de la guerre mais les Européens restent marginalisés dans les négociations à ce stade.Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, qui cherche à faire entendre la voix de l’Europe, a, quant à lui, estimé vendredi que les dernières attaques nocturnes montraient que la Russie ne voulait “pas la paix”. L’Allemagne a, dans le même temps, approuvé une nouvelle enveloppe d’aide militaire à l’Ukraine, d’un montant de trois milliards d’euros.

Négociations en Arabie : l’Ukraine veut a minima un accord sur une trêve partielle

L’Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l’intermédiaire des Etats-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent “au moins” à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.A trois jours de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d’un côté et Russes et Américains de l’autre, les deux belligérants ont de nouveau échangé des frappes dans la nuit, s’accusant mutuellement d’avoir bombardé sur le sol russe une importante station de pompage et de mesure du débit du gaz distribué occupée par les forces ukrainiennes.Afin de pousser à une trêve élargie, Kiev a choisi le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, pour diriger la délégation ukrainienne, selon un responsable s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.”Nous voulons toujours nous mettre d’accord sur un cessez-le-feu, au moins sur (…) l’énergie, les infrastructures et la mer”, a insisté ce responsable auprès de l’AFP, assurant que son pays était toujours “prêt” à un cessez-le-feu “général”.Moscou affirme n’avoir accepté qu’une pause ne concernant que les infrastructures énergétiques, bien en-deçà de la suspension générale de 30 jours des hostilités portée par l’administration de Donald Trump.Le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky avait, quant à lui, au préalable donné son accord à une trêve sans conditions, dans la foulée de pressions considérables exercées par son homologue américain après leur accrochage dans le Bureau ovale fin février.Vendredi, il a révélé devant la presse que son équipe se rendrait en Arabie Saoudite avec “une liste de sites civils et de zones” devant être pris en compte dans le cadre de l’éventuel moratoire sur les attaques.- Sujets “techniques” -Si Vladimir Poutine a validé le principe d’un arrêt des opérations contre les sites énergétiques, il s’est bien gardé d’entièrement suivre le président américain qui fait tout, de son côté, pour pouvoir se vanter d’avoir obtenu “un deal” entre les deux camps en conflit.En Arabie saoudite, la Russie sera représentée lundi par Grigori Karassine, un sénateur et ex-diplomate de carrière, et Sergueï Besseda, un cadre du FSB (les services de sécurité), a fait savoir le Kremlin. Des émissaires d’un rang bien moindre que le ministre dépêché par Kiev. “C’est le choix du président (…) et ils représenteront la Russie de la meilleure façon possible”, a soutenu vendredi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Parmi les sujets à aborder, nul doute que les Russes voudront imposer les “nuances” dont a parlé Vladimir Poutine sur la mise en place d’un moratoire et son contrôle, le chef de l’Etat russe disant craindre que l’Ukraine n’utilise une telle trêve pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.Chez les Ukrainiens, on explique que ces pourparlers devraient ainsi se concentrer sur les aspects “techniques” d’un arrêt provisoire partiel des combats : “quels sites”, “comment contrôler ce cessez-le-feu, quelles armes” ? – “Pas confiance” -Dans ce contexte incertain, la Russie et l’Ukraine se reprochent mutuellement d’avoir frappé vendredi la station de pompage de Soudja, dans la région russe frontalière de Koursk.Le ministère russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes, qui contrôlent ce site, de l’avoir “délibérément fait exploser”.Dmitri Peskov, a jugé que cela prouvait que Moscou ne pouvait pas avoir “confiance en la parole” de Volodymyr Zelensky, alors que, selon lui, l’ordre annoncé cette semaine par Vladimir Poutine de ne pas bombarder des cibles énergétiques en Ukraine était toujours “en vigueur”.En réaction, l’état-major de l’armée ukrainienne a dénoncé des accusations “sans fondement”, affirmant que c’était les Russes qui avaient “tiré des obus d’artillerie” dans la nuit sur ces instalations.En Ukraine, la Russie a envoyé dans la nuit 214 drones selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a fait état de neuf blessés, dont quatre enfants, dans les régions méridionales de Zaporijjia et d’Odessa.Dans la foulée, M. Zelensky a appelé ses alliés à faire “pression” sur Moscou pour parvenir à la fin de la guerre mais les Européens restent marginalisés dans les négociations à ce stade.Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, qui cherche à faire entendre la voix de l’Europe, a, quant à lui, estimé vendredi que les dernières attaques nocturnes montraient que la Russie ne voulait “pas la paix”. L’Allemagne a, dans le même temps, approuvé une nouvelle enveloppe d’aide militaire à l’Ukraine, d’un montant de trois milliards d’euros.

Ukraine hopes for at least ‘partial ceasefire’ at Saudi talks

Ukraine hopes to secure at least a partial ceasefire at upcoming talks in Saudi Arabia, during which US officials will meet separately with Russian and Ukrainian delegations, a senior Ukrainian source told AFP on Friday.Momentum has been building in recent weeks towards a ceasefire in the three-year war as US officials hold talks with both sides, though their efforts have so far failed to yield a breakthrough.Both Russia and Ukraine say they back a 30-day pause in strikes on energy infrastructure, a pause that Russian President Vladimir Putin ordered on Tuesday but that Kyiv says Moscow has already broken.US negotiators will meet separately with Ukrainian and Russian delegations in Saudi Arabia on Monday, in what US envoy Keith Kellogg described to US media as “shuttle diplomacy” between hotel rooms.Ukraine last week gave its approval to a US-proposed 30-day ceasefire on land, air and sea, an idea that Russia rejected.”We still want to agree on a ceasefire, at least on what we have proposed,” a Ukrainian source told AFP, referring to calls for a halt to strikes on energy sites, civilian infrastructure and attacks in the Black Sea.The Ukrainian delegation in Saudi Arabia will be led by Defence Minister Rustem Umerov, who will handle a “technical discussion” of issues surrounding the implementation of any truce, the source said.Those questions included “what facilities” strikes would be limited against, and “how to oversee the ceasefire”, the source added.The Russian delegation will be led by career diplomat Grigory Karasin and senior FSB official Sergei Beseda, neither of whom are seen as high-ranking decision makers.”They are experienced negotiators with a wealth of experience in this kind of work,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov said.US President Donald Trump has said he can end the war and has been pursuing rapprochement with Moscow.- Ceasefire timing ‘unclear’ -Putin ordered a limited, 30-day pause on strikes targeting Ukrainian energy infrastructure following a call with Trump on Tuesday. But Zelensky has accused Moscow of continuing to hit energy facilities anyway and said Thursday that nothing had changed, “despite Putin’s words”.Russia had recently struck a high-voltage power line near the city of Pokrovsk, a flashpoint for fighting in east Ukraine, an official from Ukraine’s largest private energy provider told AFP.The attack cut power to a village, leaving it completely “cut off”, said Vitalii Asinenko, head of the Pokrovsk power distribution zone at DTEK.Both sides also accused each other of blowing up a gas facility under the control of Ukraine’s army in the Russian border region of Kursk earlier on Friday.The Ukrainian source added that as of yet it was “unclear” when any ceasefire could be implemented. “There have been no reciprocal steps from the Russians,” the source added.”We need to agree on the main thing: what objects and what control. The Americans have enormous intelligence capabilities, so they see a lot,” the source added.Zelensky said the Ukrainian side would present a “list of civilian objects” that he would want included in a ceasefire.Russia kept up its aerial attacks on Ukraine into Friday.Zelensky called for allies to exert “joint pressure” on the Kremlin after an overnight barrage of more than 200 drones and guided bombs.In the Black Sea city of Odesa, an AFP reporter saw the charred remains of a shopping mall destroyed in the overnight attack.The Russian defence ministry meanwhile said Kyiv “deliberately blew up the Sudzha gas metering station, located a few hundred metres from the state border in the Kursk region.”It said the Ukrainian army had been using the facility as a logistics hub since seizing it in its shock August 2024 cross-border offensive, and blew it up as part of Ukraine’s “retreat” from the area.The defence ministry claimed Kyiv blew up the site specifically to “discredit the peace initiatives of the US president”.”Everyone can see how much we can trust the word of Zelensky and the word of other representatives of the Kyiv regime,” Peskov said.Ukraine’s general staff said the claim it was behind the attack was “groundless” and said Russia had “fired artillery at the facility”.bur-afptv-cad/rmb

Narcotrafic: les députés rétablissent la création d’un “procès-verbal distinct” inaccessible aux avocats de la défense

Les députés ont approuvé vendredi dans le cadre de l’examen d’un texte sur la lutte contre le narcotrafic la création d’un “procès-verbal distinct”, une mesure destinée à protéger les enquêteurs et informateurs mais jugée par les avocats pénalistes et la gauche attentatoire aux droits de la défense.Cette disposition, approuvée par 57 députés contre 31, prévoit la création lors des enquêtes d’un “procès-verbal distinct”, ou “dossier-coffre”, pour ne pas divulguer à la défense certaines informations sur la mise en Å“uvre de techniques spéciales d’enquête (sonorisation, captation des données informatiques…), telles que la date, l’horaire, le lieu de leur mise en Å“uvre, ou l’identité de la personne ayant concouru à l’installation. Défendue par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, elle avait été supprimée en commission.Le rapporteur Vincent Caure (Renaissance) et le gouvernement ont proposé des amendements de réécriture visant à mieux l’encadrer, tenant compte d’un avis du Conseil d’Etat, qui avait recommandé de restreindre “le dossier-coffre” aux cas de nature à mettre en danger la vie ou l’intégrité physique d’une personne. L’amendement de M. Caure prévoit qu’aucune condamnation ne puisse être prononcée sur le fondement des éléments recueillis via les techniques spéciales d’enquête, sauf si la requête et le procès-verbal ont été versés au dossier. Le juge de la liberté et de la détention pourra cependant autoriser une dérogation à ce principe lorsque la connaissance des éléments recueillis apparaîtra absolument nécessaire à la manifestation de la vérité.Plusieurs députés du Nouveau Front populaire se sont interrogés sur l’utilité de la mesure, alors qu’il est déjà possible d’anonymiser les témoignages et l’identité des enquêteurs.Devant les députés, M. Retailleau a de nouveau défendu un dispositif “vital” qui va permettre de “protéger des vies humaines”.Plus tard dans la journée, les députés ont approuvé un article vivement contesté par la gauche qui permettrait au préfet de prononcer une “interdiction de paraître” d’un mois maximum dans les lieux liés à des activités de trafic de stupéfiants pour les personnes y participant.Le préfet pourra aussi saisir un juge pour faire expulser de son logement toute personne dont les agissements en lien avec des activités de trafic de stupéfiants troublent l’ordre public.Les députés du Nouveau Front populaire se sont notamment alarmés d’une mesure qui impacterait, au-delà du trafiquant, les membres de sa famille.”Le droit au logement est un droit constitutionnel. L’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas indifférent aux décisions que nous avons à prendre. Et nous sommes (…) définitivement opposés aux punitions collectives”, a déclaré le président du groupe PS Boris Vallaud.Jeudi soir, les députés avaient en revanche refusé de rétablir une autre mesure phare du texte, portée par M. Retailleau, celle prévoyant d’obliger les plateformes de messageries cryptées à rendre les messages des narcotrafiquants accessibles aux enquêteurs.

Narcotrafic: les députés rétablissent la création d’un “procès-verbal distinct” inaccessible aux avocats de la défense

Les députés ont approuvé vendredi dans le cadre de l’examen d’un texte sur la lutte contre le narcotrafic la création d’un “procès-verbal distinct”, une mesure destinée à protéger les enquêteurs et informateurs mais jugée par les avocats pénalistes et la gauche attentatoire aux droits de la défense.Cette disposition, approuvée par 57 députés contre 31, prévoit la création lors des enquêtes d’un “procès-verbal distinct”, ou “dossier-coffre”, pour ne pas divulguer à la défense certaines informations sur la mise en Å“uvre de techniques spéciales d’enquête (sonorisation, captation des données informatiques…), telles que la date, l’horaire, le lieu de leur mise en Å“uvre, ou l’identité de la personne ayant concouru à l’installation. Défendue par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, elle avait été supprimée en commission.Le rapporteur Vincent Caure (Renaissance) et le gouvernement ont proposé des amendements de réécriture visant à mieux l’encadrer, tenant compte d’un avis du Conseil d’Etat, qui avait recommandé de restreindre “le dossier-coffre” aux cas de nature à mettre en danger la vie ou l’intégrité physique d’une personne. L’amendement de M. Caure prévoit qu’aucune condamnation ne puisse être prononcée sur le fondement des éléments recueillis via les techniques spéciales d’enquête, sauf si la requête et le procès-verbal ont été versés au dossier. Le juge de la liberté et de la détention pourra cependant autoriser une dérogation à ce principe lorsque la connaissance des éléments recueillis apparaîtra absolument nécessaire à la manifestation de la vérité.Plusieurs députés du Nouveau Front populaire se sont interrogés sur l’utilité de la mesure, alors qu’il est déjà possible d’anonymiser les témoignages et l’identité des enquêteurs.Devant les députés, M. Retailleau a de nouveau défendu un dispositif “vital” qui va permettre de “protéger des vies humaines”.Plus tard dans la journée, les députés ont approuvé un article vivement contesté par la gauche qui permettrait au préfet de prononcer une “interdiction de paraître” d’un mois maximum dans les lieux liés à des activités de trafic de stupéfiants pour les personnes y participant.Le préfet pourra aussi saisir un juge pour faire expulser de son logement toute personne dont les agissements en lien avec des activités de trafic de stupéfiants troublent l’ordre public.Les députés du Nouveau Front populaire se sont notamment alarmés d’une mesure qui impacterait, au-delà du trafiquant, les membres de sa famille.”Le droit au logement est un droit constitutionnel. L’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas indifférent aux décisions que nous avons à prendre. Et nous sommes (…) définitivement opposés aux punitions collectives”, a déclaré le président du groupe PS Boris Vallaud.Jeudi soir, les députés avaient en revanche refusé de rétablir une autre mesure phare du texte, portée par M. Retailleau, celle prévoyant d’obliger les plateformes de messageries cryptées à rendre les messages des narcotrafiquants accessibles aux enquêteurs.

UN warns of ‘massive trauma’ for Gaza’s children amid renewed fighting

The UN warned Friday that all of Gaza’s approximately one million children were facing “massive trauma” as fighting in the war-ravaged territory resumed, and amid dire aid shortages.Humanitarians described an alarming situation in Gaza, amid a growing civilian death toll since Israel resumed aerial bombardment and ground operations this week after a six-week ceasefire.Sam Rose, the senior deputy field director in Gaza for the UN agency for Palestinian refugees UNRWA, highlighted the psychological shock for already traumatised children to one again find themselves beneath the bombs.This is a “massive, massive trauma for the one million children” living in the Palestinian territory, he told reporters in Geneva, speaking from Gaza. The breakdown of the ceasefire that took effect on January 19 comes as the population is already dramatically weakened from 15 months of brutal war sparked by Hamas’s deadly October 7, 2023 attack on Israel.”It’s worse this time,” Rose warned, “because people are already exhausted, they’re already degraded, their immune systems, their mental health, (and) populations on the verge of famine.”Children who had come back to school after 18 months out of school, now back in tents,… hearing the bombardment around them constantly.”It’s fear on top of fear, cruelty on top of cruelty, and tragedy on top of tragedy.”- ‘Nightmare’ -James Elder, a spokesman for the UN children’s agency UNICEF, said traumatised children usually only start to process their trauma when they begin returning to normalcy.”Psychologists would say our absolute nightmare is that they return home and then it starts again,” he told reporters.”That’s the terrain that we’ve now entered,” he said, warning that Gaza was the only “example in modern history in terms of an entire child population needing mental health support”.”That’s no exaggeration.”Gaza’s civil defence agency said 504 people had been killed since Tuesday, including more than 190 under the age of 18.The toll is among the highest since the war started more than 17 months ago with Hamas’s attack on Israel.It has also been a deadly period for humanitarians, with seven UNRWA staff killed just since the ceasefire broke down, bring the total number killed from that agency alone to 284 since the Gaza war began.A Bulgarian worker with another UN agency was also killed this week, as was a local staff member of Doctors Without Borders, the medical charity said Friday. – ‘Massive shortages’ -Humanitarians warned the situation on the ground has been made worse by Israel’s decision earlier this month to cut off aid and electricity to Gaza over the deadlock in negotiations to prolong the ceasefire. “We were able to bring in more supplies in during the six weeks of the ceasefire than … in the previous six months,” Rose said, warning though that that progress was “being reversed”.Currently, he said, there is only enough flour supply in Gaza for another six days.Asked about Israel’s charge that Hamas has diverted the more than sufficient aid inside Gaza, Rose said he had “not seen any evidence” of that.”There is no aid being distributed right now, so there is nothing to steal.”He warned though that if aid is not restored, “we will see a gradual slide back into what we saw in the worst days of the conflict in terms of looting … and desperate conditions among the population”.Elder meanwhile described the vital aid items that aid agencies were unable to bring into Gaza.”We’ve got 180,000 doses of vaccines a few kilometres away that are life-saving and are blocked,” he said. He also pointed to a “massive shortage” of incubators in Gaza even as pre-term births were surging.”We have dozens of them, again sitting across the border,” he said. “Blocked ventilators for babies.”

Les producteurs d’oeufs polonais et lituaniens interrogés par les Etats-Unis sur la possibilité d’exportations

Les associations polonaises et lituaniennes de volaille ont déclaré vendredi avoir été approchées par les États-Unis pour y exporter des oeufs face à la pénurie, tout en mentionnant des obstacles potentiels, de nature commerciale et vétérinaire.La multiplication des foyers de grippe aviaire dans les élevages aux Etats-Unis a transformé les oeufs en denrée chère – et rare dans ce pays. Selon le ministère américain de l’Agriculture, la maladie a jusqu’ici entraîné l’euthanasie de plus de 30 millions de poules pondeuses.”Dès le mois de février, l’ambassade américaine à Varsovie a demandé à notre organisation si la Pologne serait intéressée par l’envoi d’Å“ufs sur le marché américain”, a indiqué à l’AFP Katarzyna Gawronska, la directrice de la Chambre polonaise de producteurs de volaille et de d’aliments pour animaux.Le président de l’Association lituanienne Gytis Kauzonas a également indiqué à l’AFP avoir obtenu une demande similaire.”Notre association a été contactée par l’ambassade américaine il y a plusieurs semaines pour savoir s’il était possible d’exporter des oeufs de Lituanie vers les Etats-Unis”, a-t-il déclaré.Les deux responsables ont cependant signalé des obstacles aux exportations potentielles vers le marché américain aussi bien de nature commerciale que vétérinaire.”Il est difficile pour nous de faire des déclarations fermes sur les volumes, car la situation sur les marchés polonais et européen est très tendue”, a déclaré Mme Gawronska. “Il y a une pénurie d’oeufs dans de nombreux pays”, a-t-elle dit, ajoutant que “la question clé serait de savoir quelles conditions financières seraient offertes par les Américains”.L’Association lituanienne de la volaille a déclaré que les marchés des pays baltes et de l’UE seraient une priorité pour les producteurs d’oeufs locaux.”Les exploitations ont des accords et des contrats à long terme et il sera assez difficile de trouver une production supplémentaire pour l’exportation”, a déclaré M. Kauzonas, “d’autant plus que la demande d’Å“ufs est actuellement forte en Europe également.Il a également souligné que les exportations de produits tels que les oeufs aux Etats-Unis demandent des autorisations vétérinaires américaines spéciales.”Habituellement, il faut des années pour obtenir un tel permis, mais compte tenu de la situation, tout est possible, je pense”, a-t-il dit.