L’offre de rachat de SFR “immédiatement rejetée” par la direction d’Altice France
L’offre de rachat de l’opérateur SFR par ses trois concurrents français, officialisée mardi soir, a été “immédiatement rejetée”, a indiqué mercredi Arthur Dreyfuss, PDG de la maison mère de SFR, Altice France, dans un message envoyé aux salariés et consulté par l’AFP. Bouygues Telecom, Iliad (Free) et Orange ont déposé mardi une offre de rachat non engageante pour acquérir “la plupart des actifs de l’opérateur SFR” pour un montant de 17 milliards d’euros. “Nous vous confirmons avoir reçu hier soir une offre indicative pour une partie des actifs d’Altice France. Cette offre a été immédiatement rejetée”, a simplement déclaré le PDG du groupe. Le ministre de l’Economie et des Finances, Roland Lescure, a indiqué mercredi qu’il serait “extrêmement vigilant” quant à “l’impact sur le prix des consommateurs et l’impact sur la qualité de service” en cas de rachat de l’opérateur. De nombreuses rumeurs sur un potentiel rachat de SFR circulaient depuis plusieurs mois mais la proposition déposée mardi est la première offre à être officialisée. Au 1er octobre, le groupe a vu sa dette passer de plus de 24 milliards à 15,5 milliards d’euros à la suite d’un accord conclu avec ses créanciers, qui se sont vu attribuer en échange 45% des parts du groupe. Mais ses salariés ont exprimé depuis plusieurs mois des inquiétudes quant aux conséquences de la réduction de dette et à une éventuelle vente de SFR. Plusieurs syndicats ont contesté l’adoption par le tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) du plan de sauvegarde accélérée d’Altice France, étape nécessaire pour mettre en œuvre l’accord de restructuration financière. “Cette opération de concentration, si elle se concrétise, pourrait entraîner la suppression de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects”, a dénoncé mercredi la CFDT dans un communiqué.Elle a exigé des “garanties concrètes” dans le cas d’une reprise de l’opérateur.Avec la CGT, autre syndicat représentatif des salariés, et le CSE du groupe, la CFDT a fait appel de la validation par la justice du plan de sauvegarde accélérée. Une audience doit se tenir le 4 novembre.
Noman stars as Pakistan win first South Africa Test by 93 runs
Left-arm spinner Noman Ali was South Africa’s chief tormentor as Pakistan won a gripping first Test by 93 runs in Lahore on Wednesday.Set a daunting 277-run target for victory, the visitors and World Test champions were bowled out for 183 on day four.Man of the match Noman finished with 4-79 and 10-191 in the match for his third haul of ten wickets or more in Tests.With the weary Gaddafi Stadium pitch taking sharp turn and low bounce, the 39-year-old Noman exploited the conditions well despite a stubborn 73-run stand between Dewald Brevis and Ryan Rickelton in the morning. In all, spinners from both sides took 34 wickets, with just six going to fast bowlers.South African left-armer Senuran Muthusamy took 11-174 in the match.Pakistan made 378 in their first innings, with South Africa scoring 269 in reply.On a deteriorating surface, the hosts collapsed in their second-innings 167 but it proved enough.On Wednesday, with the tourists 137-6 at lunch the writing was very much on the wall, then Sajid Khan dismissed Muthusamy for six soon after the break.Pacer Shaheen Shah Afridi dismissed Kyle Verreynne (19), Prenelan Subrayen (eight) and Kagiso Rabada (nought) to finish with 4-33.The victory gives Pakistan an ideal start to the World Test Championship, having come last in the previous edition.The second and final Test starts in Rawalpindi from Monday.In the morning, Brevis took the fight to the Pakistan spinners and had reached an aggressive career-best 54, with six fours and two sixes, when Noman bowled him with a sharply turning delivery.Opener Rickleton’s dogged resistance was broken by Sajid just before lunch for a gritty 45.Pakistan struck in the first over of the day through fast bowler Shaheen, who trapped Tony de Zorzi for 16 without any addition to the overnight total of 51-2.Tristan Stubbs struggled to cope with the sharp turn and was on two when a premeditated reverse sweep off Noman safely landed in Salman Agha’s hands.Brevis reached his second Test half-century with a six off Noman before becoming the spinner’s fourth victim.
Décès en Inde du chef de l’opposition kényane Raila Odinga
Le chef de l’opposition kényane Raila Odinga est décédé mercredi matin à 80 ans dans le sud de l’Inde, a-t-on appris de la police indienne, dans un séisme politique alors que se profile l’élection présidentielle en 2027 dans le pays d’Afrique de l’Est. Longtemps député, cinq fois candidat malheureux à la présidentielle, M. Odinga a été Premier ministre de 2008 à 2013La disparition de “Baba” (“papa” en swahili, son surnom), figure incontournable de la communauté Luo, la deuxième plus importante du pays, laisse un grand vide dans l’opposition kényane.La police indienne a déclaré à l’AFP qu’il marchait avec sa sœur, sa fille et son médecin lors d’une promenade matinale “lorsqu’il s’est soudainement effondré”, et été conduit dans un hôpital où il a été déclaré mort.Un porte-parole du Sreedhareeyam Ayurvedic Eye Hospital dans le Kerala (sud) a confirmé son décès.”Il a soudain été victime de difficultés respiratoires et s’est effondré”, a rapporté ce porte-parole sous couvert d’anonymat à l’AFP. “Malgré les efforts répétés des médecins, son état s’est aggravé et il n’a pas pu être sauvé”, a-t-il ajouté.Raila Odinga était issu d’une dynastie politique. Son père Jaramogi Oginga Odinga, fut le grand perdant de la lutte pour le pouvoir après l’indépendance du Kenya en 1963, au profit du premier président Jomo Kenyatta.- Rapprochement avec Ruto -Le président William Ruto est arrivé au domicile familial de M. Odinga à Nairobi, où une annonce devait être faite prochainement et où ses partisans étaient en larmes. “Comment allons-nous survivre sans lui ? Nous tremblons”, a déclaré à l’AFP, émue, Anima Ferrari, sa responsable de protocole. Des journalistes de l’AFP ont signalé des troubles dans le bidonville de Kibera à Nairobi, un bastion de M. Odinga, tandis que des personnes en deuil bloquaient les routes du Kisumu (Ouest), son État d’origine.Né le 7 janvier 1945, Raila Odinga était une des figures de l’opposition kényane, plusieurs fois emprisonné pour avoir combattu le régime à parti unique ou contraint à l’exil sous la présidence autocratique de Daniel Arap Moi (1978-2002). Durant la dernière élection présidentielle en 2022, il avait été battu de peu par William Ruto, avant de dénoncer des fraudes. Opposant au chef de l’Etat, à l’origine de rassemblements contre la politique économique du gouvernement, il s’était depuis plusieurs mois rapproché de M. Ruto, qui l’avait d’ailleurs soutenu en février pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine, élection également perdue. Puisque que M. Odinga a mené presque seul cette alliance politique avec M. Ruto, celle-ci est désormais “morte et enterrée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Barrack Muluka, laissant le pays sur une voie incertaine.Sa disparition laisse un vide au sein de l’opposition, et il est loin d’être certain que quelqu’un puisse égaler sa capacité de mobilisation alors que le pays s’engage dans une campagne potentiellement explosive avant les élections de 2027. “Le pays perd l’un de ses acteurs politiques les plus influents. Un grand homme qui a accompli de grandes choses”, a déclaré M. Muluka. “Il jouissait d’une large audience nationale. On ne peut en dire autant de personne d’autre.”- “Panafricaniste” -Réputé pour ses talents d’orateur, M. Odinga avait cependant vu son charisme s’éteindre quelque peu avec l’âge. Lors de la campagne pour le poste de président de la commission de l’UA, ce grand-père de cinq petits-enfants est apparu vieillissant, bredouillant, l’élocution parfois confuse et se déplaçant avec difficulté.L’ancien président de la Cour suprême du Kenya et actuel candidat à la présidentielle, David Maraga, s’est dit “choqué” par l’annonce de son décès. Odinga était “un patriote, un panafricaniste, un démocrate et un leader qui a apporté une contribution significative à la démocratie au Kenya et en Afrique”, a -t-il affirmé sur X.”Au nom du gouvernement éthiopien, je présente mes sincères condoléances pour le décès de l’ancien Premier ministre kenyan Raila Odinga. Qu’il repose en paix”, a déclaré sur X le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, quand le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a rendu hommage à un “leader visionnaire”. burs-er/jcp/djb
Décès en Inde du chef de l’opposition kényane Raila Odinga
Le chef de l’opposition kényane Raila Odinga est décédé mercredi matin à 80 ans dans le sud de l’Inde, a-t-on appris de la police indienne, dans un séisme politique alors que se profile l’élection présidentielle en 2027 dans le pays d’Afrique de l’Est. Longtemps député, cinq fois candidat malheureux à la présidentielle, M. Odinga a été Premier ministre de 2008 à 2013La disparition de “Baba” (“papa” en swahili, son surnom), figure incontournable de la communauté Luo, la deuxième plus importante du pays, laisse un grand vide dans l’opposition kényane.La police indienne a déclaré à l’AFP qu’il marchait avec sa sœur, sa fille et son médecin lors d’une promenade matinale “lorsqu’il s’est soudainement effondré”, et été conduit dans un hôpital où il a été déclaré mort.Un porte-parole du Sreedhareeyam Ayurvedic Eye Hospital dans le Kerala (sud) a confirmé son décès.”Il a soudain été victime de difficultés respiratoires et s’est effondré”, a rapporté ce porte-parole sous couvert d’anonymat à l’AFP. “Malgré les efforts répétés des médecins, son état s’est aggravé et il n’a pas pu être sauvé”, a-t-il ajouté.Raila Odinga était issu d’une dynastie politique. Son père Jaramogi Oginga Odinga, fut le grand perdant de la lutte pour le pouvoir après l’indépendance du Kenya en 1963, au profit du premier président Jomo Kenyatta.- Rapprochement avec Ruto -Le président William Ruto est arrivé au domicile familial de M. Odinga à Nairobi, où une annonce devait être faite prochainement et où ses partisans étaient en larmes. “Comment allons-nous survivre sans lui ? Nous tremblons”, a déclaré à l’AFP, émue, Anima Ferrari, sa responsable de protocole. Des journalistes de l’AFP ont signalé des troubles dans le bidonville de Kibera à Nairobi, un bastion de M. Odinga, tandis que des personnes en deuil bloquaient les routes du Kisumu (Ouest), son État d’origine.Né le 7 janvier 1945, Raila Odinga était une des figures de l’opposition kényane, plusieurs fois emprisonné pour avoir combattu le régime à parti unique ou contraint à l’exil sous la présidence autocratique de Daniel Arap Moi (1978-2002). Durant la dernière élection présidentielle en 2022, il avait été battu de peu par William Ruto, avant de dénoncer des fraudes. Opposant au chef de l’Etat, à l’origine de rassemblements contre la politique économique du gouvernement, il s’était depuis plusieurs mois rapproché de M. Ruto, qui l’avait d’ailleurs soutenu en février pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine, élection également perdue. Puisque que M. Odinga a mené presque seul cette alliance politique avec M. Ruto, celle-ci est désormais “morte et enterrée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Barrack Muluka, laissant le pays sur une voie incertaine.Sa disparition laisse un vide au sein de l’opposition, et il est loin d’être certain que quelqu’un puisse égaler sa capacité de mobilisation alors que le pays s’engage dans une campagne potentiellement explosive avant les élections de 2027. “Le pays perd l’un de ses acteurs politiques les plus influents. Un grand homme qui a accompli de grandes choses”, a déclaré M. Muluka. “Il jouissait d’une large audience nationale. On ne peut en dire autant de personne d’autre.”- “Panafricaniste” -Réputé pour ses talents d’orateur, M. Odinga avait cependant vu son charisme s’éteindre quelque peu avec l’âge. Lors de la campagne pour le poste de président de la commission de l’UA, ce grand-père de cinq petits-enfants est apparu vieillissant, bredouillant, l’élocution parfois confuse et se déplaçant avec difficulté.L’ancien président de la Cour suprême du Kenya et actuel candidat à la présidentielle, David Maraga, s’est dit “choqué” par l’annonce de son décès. Odinga était “un patriote, un panafricaniste, un démocrate et un leader qui a apporté une contribution significative à la démocratie au Kenya et en Afrique”, a -t-il affirmé sur X.”Au nom du gouvernement éthiopien, je présente mes sincères condoléances pour le décès de l’ancien Premier ministre kenyan Raila Odinga. Qu’il repose en paix”, a déclaré sur X le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, quand le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a rendu hommage à un “leader visionnaire”. burs-er/jcp/djb
En Éthiopie, le crépuscule des “habesha kemis”, les robes tissées main
Derrière les métiers à tisser d’un atelier au cœur d’Addis Abeba, des dizaines de tisserands répètent avec dextérité les mêmes gestes pour confectionner des robes traditionnelles, un savoir-faire artisanal menacé par les difficultés économiques que traverse l’Éthiopie.Depuis des siècles, les “habesha kemis”, de longues robes en coton blanc parfois agrémentées de broderies colorées, sont tissées à la main et portées lors de fêtes ou de cérémonies religieuses.Une semaine de travail est nécessaire pour les modèles les plus simples. Mais celles arborant des broderies prennent le double de temps. Un travail d’orfèvre, et de fourmi, expliquent plusieurs artisans depuis l’atelier où des cliquetis réguliers se font entendre. La tâche est “épuisante (…) On vit au jour le jour”, explique à l’AFP Asefaw Yemu, 45 ans, tisserand depuis 30 ans, affirmant gagner entre 10.000 et 15.000 birrs chaque mois (entre 58 et 88 euros), auxquels il faut soustraire le prix des matières premières. Les artisans, exclusivement des hommes, sont courbés sur leur métier. Leurs mains font aller et venir des navettes dans lesquelles se trouvent des fils de coton, tandis qu’ils actionnent avec leurs pieds un mécanisme complexe de pédales qui se croisent et se décroisent sans cesse. M. Asefaw affirme travailler neuf heures par jour, six jours sur sept. Mais à cause des difficultés économiques que connaît le pays, notamment une forte inflation (environ 21,5% en 2025, selon le FMI), la demande a baissé, regrette-t-il.- “Pas d’avenir” -En Ethiopie, 39% des quelque 130 millions d’habitants vivaient en 2021 sous le seuil de pauvreté (moins de 3 dollars par jour), un ratio qui devrait bondir à 43% en 2025, selon la Banque mondiale.Un peu plus loin, Gety Derza, 48 ans, s’applique à broder des motifs, maniant minutieusement des dizaines de fils de soie aux couleurs bigarrées.Mais “ce que nous produisons avec tant d’efforts peut maintenant être fabriqué instantanément par des machines en usine”, déplore cet homme qui a commencé à tisser à l’âge de 14 ans. Il y a plusieurs années, les tisserands ont ainsi été frappés de plein fouet par l’arrivée en masse “d’habesha kemis” fabriquées en Chine. Les autorités éthiopiennes sont intervenues pour limiter ces importations, mais beaucoup ont alors été contraints de trouver un autre métier.”Je ne veux pas transmettre cette compétence à la prochaine génération. Cela s’arrêtera avec nous”, assure M. Gety.Dans l’atelier, situé dans le quartier Shiromeda, connu comme le lieu de production de textile d’Addis Abeba, Abush Dubule, 23 ans, fait figure de benjamin. Quand il a démarré, il y a neuf ans déjà, “le travail était bon”, mais maintenant “la demande diminue”, et il pense changer de domaine car “il n’y a pas d’avenir”.”L’économie n’est plus ce qu’elle était, remarque Abush Dubule. Ce n’est pas seulement à cause des produits chinois. Les gens achètent moins en général.”- “Moment spécial” -Les habesha kemis peuvent coûter plusieurs centaines d’euros, une somme considérable dans le pays.”Les clients sont rares”, affirme Belhu Belta, 48 ans, qui tient une petite boutique de robes et écharpes traditionnelles dans le quartier. L’homme au bouc poivre et sel raconte avoir lui-même commencé comme tisserand, un métier “épuisant” qu’il a exercé pendant 19 ans. “De nos jours, beaucoup d’artisans quittent le métier faute de travail. S’il n’y a pas de clients, on ne peut pas payer les artisans”, commente-t-il. “Certains se reconvertissent en ouvriers ou gardiens juste pour survivre. Si le marché continue comme ça, le métier disparaîtra.”Mais M. Belhu reste optimiste quand à l’avenir des habits traditionnels “réalisés à la main avec dévouement et valeur culturelle, un héritage transmis par nos ancêtres”.Exactement ce que cherche Adanech Daniel, une commerçante de 50 ans qui fait le tour des boutiques pour acheter une robe pour un mariage. Si elle reconnait que les prix ont augmenté ces dernières années, elle ne veut pas transiger sur la qualité. “Quand on porte ces vêtements traditionnels (…), cela donne de l’éclat et de la joie à l’occasion”, sourit-elle. “C’est beau, ça illumine et rend le moment spécial.”
La Bourse de Paris bondit de 2,53%, LVMH s’envole et les taux se détendent
La Bourse de Paris s’envole de 2,53% mercredi matin, sur fond de détente des taux obligataires et d’envolée du leader mondial du luxe LVMVH, poids lourd du CAC 40, après des ventes légèrement meilleures qu’attendu.L’indice vedette CAC bondissait de 200,19 points, soit une très forte hausse de 2,53% à 8.119,81 points vers 10H00.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat français a dix ans, qui s’est déjà nettement détendu mardi (3,39% à la clôture), baissait de nouveau, à 3,37% vers 10H00. Son équivalent allemand était à 2,59% après 2,61% la veille. L’écart entre les deux taux d’intérêt, appelé “spread”, était ainsi de 0,78%, ou 78 points de base. Il avait atteint 89 points de base après l’annonce surprise de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu le 6 octobre.A la cote, LVMH affichait une progression de 12,89% à 601,50 euros l’action et faisait profiter ses concurrents du secteur du luxe : Kering gagnait 6,29% à 317,70 euros et Hermès 7,45% à 2.177,00 euros.Après plusieurs mois de ralentissement des ventes de LVMH, elles ont atteint 18,3 milliards d’euros au troisième trimestre (-4% sur un an), “0,6% au-dessus du consensus” du marché, commente Adam Cochrane, analyste de Deutsche Bank.”Les ventes à taux de change constants ont toutefois progressé de +1%, mieux que ce à quoi s’attendait le marché (-1%), malgré un effet de change défavorable”, précise-t-il.”LVMH a donné un coup de pouce au secteur après avoir annoncé une croissance organique (qui ne tient pas compte des acquisitions, des cessions ou des effets de change, NDLR) pour la première fois cette année”, commente Neil Wilson, de Saxo Markets.Ailleurs à la cote parisienne, le secteur des télécommunications était lui aussi sous le feu des projecteurs après que les trois opérateurs français Bouygues Telecom, Orange et Free ont annoncé avoir déposé une offre commune de rachat de leur concurrent SFR pour 17 milliards d’euros, première offre officielle depuis la restructuration de la dette colossale de sa maison mère Altice France. L’offre pourrait aboutir à une reconfiguration totale du marché français des télécoms.Bouygues voyait son action s’envoler de 8,91% à 42,17 euros et Orange de 3,32% à 14,02 euros.La hausse des actifs français est aussi permise “grâce à l’espoir d’un compromis budgétaire”, commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank. La proposition par Sébastien Lecornu de suspendre la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027 pour éviter la censure agit comme un “catalyseur”, ajoute l’économiste.Cette décision coûtera toutefois “400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027” et devra être “compensée par des économies”, a prévenu le Premier ministre mardi lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.”Même si cela pèse sur la soutenabilité de la dette, les marchés ont été rassurés, y voyant une garantie de stabilité politique”, poursuit Jim Reid.






