Toutes les régions glaciaires ont vu leur masse fondre l’an dernier, selon l’ONU

Toutes les régions glaciaires ont enregistré une perte de masse nette en 2024, pour la troisième année consécutive, a indiqué vendredi l’ONU, qui estime que les préserver est une question de “survie”.”La préservation des glaciers n’est pas seulement une nécessité environnementale, économique et sociétale. C’est une question de survie”, alerte la secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Celeste Saulo, à l’occasion de la première Journée mondiale des glaciers.Plus de 275.000 glaciers dans le monde couvrent environ 700.000 km², sans prendre en compte les calottes glaciaires continentales du Groenland et de l’Antarctique, rappelle l’OMM dans un communiqué.Mais ces formations de glace reculent rapidement en raison du changement climatique. Cinq des six dernières années ont été marquées par un recul record des glaciers, et “pour la troisième année consécutive, l’ensemble des 19 régions glaciaires ont enregistré une perte de masse nette” en 2024, indique l’OMM.Ils ont perdu dans leur ensemble 450 milliards de tonnes, selon l’OMM qui cite de nouvelles données du Service mondial de surveillance des glaciers (WGMS) basé en Suisse.La quatrième moins bonne année, la plus mauvaise ayant été 2023.La perte de masse a été relativement modérée dans des régions comme l’Arctique canadien ou les glaciers périphériques du Groenland, mais les glaciers de Scandinavie, du Svalbard et d’Asie du Nord ont eux connu la pire année jamais enregistrée.En se fondant sur une compilation d’observations mondiales, le WGMS estime que les glaciers (à l’exception des calottes glaciaires continentales du Groenland et de l’Antarctique) ont perdu plus de 9.000 milliards de tonnes depuis le début des relevés, en 1975.C’est l’équivalent d'”un bloc de glace de la taille de l’Allemagne et d’une épaisseur de 25 m”, a expliqué le directeur du WGMS, Michael Zemp, en conférence de presse. Au rythme actuel, de nombreux glaciers de l’ouest du Canada et des Etats-Unis, de Scandinavie, d’Europe centrale, du Caucase, de Nouvelle-Zélande et des tropiques ne survivront pas au XXIe siècle, selon l’OMM, qui rappelle que l’assèchement des “châteaux d’eau” de la planète menace l’approvisionnement en eau de centaines de millions de personnes.”Entre 2022 et 2024, nous avons assisté à la plus grande perte de glaciers jamais enregistrée sur trois ans”, s’inquiète Celeste Saulo.Pour l’ONU, la seule réponse possible est la lutte contre le réchauffement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.”Nous pouvons négocier beaucoup de choses à l’ONU mais nous ne pouvons pas négocier les lois physiques de la fonte des glaces”, relève Stefan Uhlenbrook, directeur du département Eau et Cryosphère à l’OMM.Le haut responsable ne souhaite pas commenter le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, ouvertement climatosceptique et qui a retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris, mais il souligne qu'”ignorer le problème n’aidera pas à trouver une solution”.Pour cette première Journée mondiale, c’est un glacier américain, le “South Cascade”, qui a été nommé “glacier de l’année” par le WGMS. C’est l’un des plus surveillés au monde, depuis les années 1950.L’USGS, le service géologique américain, fait remonter l’historique de ses mesures à 1958. Celles du WGMS remontent même un peu plus loin, à 1952.le “South Cascade” illustre à la fois la beauté des glaciers et l’engagement à long terme de scientifiques et de bénévoles dévoués, qui ont recueilli pendant plus de six décennies des données sur le terrain pour quantifier les changements de masse”, explique Caitlyn Florentine, rattachée à l’USGS.

Toutes les régions glaciaires ont vu leur masse fondre l’an dernier, selon l’ONU

Toutes les régions glaciaires ont enregistré une perte de masse nette en 2024, pour la troisième année consécutive, a indiqué vendredi l’ONU, qui estime que les préserver est une question de “survie”.”La préservation des glaciers n’est pas seulement une nécessité environnementale, économique et sociétale. C’est une question de survie”, alerte la secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Celeste Saulo, à l’occasion de la première Journée mondiale des glaciers.Plus de 275.000 glaciers dans le monde couvrent environ 700.000 km², sans prendre en compte les calottes glaciaires continentales du Groenland et de l’Antarctique, rappelle l’OMM dans un communiqué.Mais ces formations de glace reculent rapidement en raison du changement climatique. Cinq des six dernières années ont été marquées par un recul record des glaciers, et “pour la troisième année consécutive, l’ensemble des 19 régions glaciaires ont enregistré une perte de masse nette” en 2024, indique l’OMM.Ils ont perdu dans leur ensemble 450 milliards de tonnes, selon l’OMM qui cite de nouvelles données du Service mondial de surveillance des glaciers (WGMS) basé en Suisse.La quatrième moins bonne année, la plus mauvaise ayant été 2023.La perte de masse a été relativement modérée dans des régions comme l’Arctique canadien ou les glaciers périphériques du Groenland, mais les glaciers de Scandinavie, du Svalbard et d’Asie du Nord ont eux connu la pire année jamais enregistrée.En se fondant sur une compilation d’observations mondiales, le WGMS estime que les glaciers (à l’exception des calottes glaciaires continentales du Groenland et de l’Antarctique) ont perdu plus de 9.000 milliards de tonnes depuis le début des relevés, en 1975.C’est l’équivalent d'”un bloc de glace de la taille de l’Allemagne et d’une épaisseur de 25 m”, a expliqué le directeur du WGMS, Michael Zemp, en conférence de presse. Au rythme actuel, de nombreux glaciers de l’ouest du Canada et des Etats-Unis, de Scandinavie, d’Europe centrale, du Caucase, de Nouvelle-Zélande et des tropiques ne survivront pas au XXIe siècle, selon l’OMM, qui rappelle que l’assèchement des “châteaux d’eau” de la planète menace l’approvisionnement en eau de centaines de millions de personnes.”Entre 2022 et 2024, nous avons assisté à la plus grande perte de glaciers jamais enregistrée sur trois ans”, s’inquiète Celeste Saulo.Pour l’ONU, la seule réponse possible est la lutte contre le réchauffement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.”Nous pouvons négocier beaucoup de choses à l’ONU mais nous ne pouvons pas négocier les lois physiques de la fonte des glaces”, relève Stefan Uhlenbrook, directeur du département Eau et Cryosphère à l’OMM.Le haut responsable ne souhaite pas commenter le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, ouvertement climatosceptique et qui a retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris, mais il souligne qu'”ignorer le problème n’aidera pas à trouver une solution”.Pour cette première Journée mondiale, c’est un glacier américain, le “South Cascade”, qui a été nommé “glacier de l’année” par le WGMS. C’est l’un des plus surveillés au monde, depuis les années 1950.L’USGS, le service géologique américain, fait remonter l’historique de ses mesures à 1958. Celles du WGMS remontent même un peu plus loin, à 1952.le “South Cascade” illustre à la fois la beauté des glaciers et l’engagement à long terme de scientifiques et de bénévoles dévoués, qui ont recueilli pendant plus de six décennies des données sur le terrain pour quantifier les changements de masse”, explique Caitlyn Florentine, rattachée à l’USGS.

Venezuela: le tatouage, moyen contesté des autorités américaines pour identifier les membres de gang

Un sablier, un hibou, le nom d’un proche… Les autorités américaines ont identifié comme membre du gang multinational vénézuélien Tren d’Aragua 238 migrants vénézuéliens en raison de leurs tatouages, assurent leurs proches ou avocats qui crient leur innocence et estiment injuste leur expulsion dimanche vers une prison de haute sécurité au Salvador.  “Les agents de l’ICE (immigration) lui ont dit qu’il appartenait à un gang criminel parce qu’il avait beaucoup de tatouages. Il est tatoueur, c’est sa profession”, assure Yuliana Chacin, soeur de Jhon Chacin, 35 ans, qui fait partie des 238 incarcérés au Salvador. Elle réside au Texas et attend des papiers officiels.Son frère a été arrêté à la frontière a San Ysidro (Californie) en octobre 2024 et porte sur la peau “une fleur, une montre, un hibou, des crânes, le nom de mon père, de ma mère, de ses enfants”, explique Mme Chacin, réfutant catégoriquement qu’il appartient au Tren de Aragua. Sans nouvelles depuis quelques jours, ses proches l’ont reconnu sur les images des détenus, têtes rasées, enchaînés et surveillés par des agents masqués dans la prison de haute sécurité salvadorienne du Cecot, aménagée par le président Nayib Bukele dans sa lutte contre les gangs de son pays, miné par les violences. – “Jusqu’à la mort” -Dimanche, invoquant une loi de 1798, l’administration Trump a envoyé au Salvador 238 Vénézuéliens accusés d’être des membres du Tren de Aragua. Les autorités américaines n’ont pas expliqué dans le détail comment ils ont identifié l’appartenance au gang de ces migrants illégaux. Des avocats ont eux dénoncé que ces identifications reposaient, au moins en partie, sur les tatouages.La porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure Tricia McLaughlin a justifié vendredi l’arrestation de Jerce Reyes Barrios, dont les avocats estimaient l’expulsion injuste et en rapport avec ses tatouages.Jerce Reyes Barrios “a des tatouages qui sont cohérents avec ceux indiquant l’appartenance au gang TdA (Tren de Aragua). Ses propres réseaux sociaux indiquent qu’il est membre du violent gang TdA. Ceci dit, les renseignements du DHS (Department of Homeland Security) vont au-delà d’un seul tatouage”, a-t-elle souligné.”Il y a eu un processus de vérification très rigoureux, et cela se poursuivra au Salvador” a souligné vendredi le président Trump, assurant que les personnes expulsés étaient “mauvaises”.Les autorités du Texas ont publié en septembre 2024 un rapport sur le Tren de Aragua dans lequel elles désignent certains tatouages comme caractéristiques du gang. On y trouve des couronnes, des étoiles, des armes ou la phrase: “Real Hasta la Muerte”.Cependant, Rona Risquez, auteure du livre “Le Tren de Aragua, la bande qui a révolutionné le crime organisé en Amérique latine” affirme que les “tatouages ne sont pas une manière d’identifier des membres du TdA”.”Ce n’est pas comme en Amérique centrale ou avec les Maras (comme le MS13 ou le Barrio 18) dont les tatouages identifient les membres. Le Tren d’Aragua n’a pas de tatouage d’identification. Le tatouage n’est pas dans leurs codes. Il n’y pas d’obligation pour un membre d’avoir un tatouage”, explique-t-elle.”Certains membres du gangs sont tatoués. D’autres non. Beaucoup de membres n’ont pas de tatouage”, insiste-t-elle. – “Pire au monde” -Yarelis Herrera, 44 años, mère de Edwuar Hernandez Herrera, 23 ans, également incarcéré au Cecot, dit que son fils  a “quatre tatouages : un avec le nom de sa fille, un autre avec mon nom, un hibou sur l’avant-bras et des épis sur la poitrine. Ces tatouages ne font pas de lui un criminel ou un délinquant”.”Ils sont jugés à cause de ces tatouages, on les fait passer pour des terroristes, pour ce qu’il y a de pire au monde, je suis sa mère, moi aussi j’ai des tatouages…”, ajoute-t-elle.”Les tatouages ne définissent pas une personne”, renchérit Roslyany Camano, 26 ans, compagne de Ringo Rincon, 39 ans. “Mon compagnon a neuf tatouages : une montre qui indique l’heure où est née sa fille, l’heure de naissance de son fils. Il a les noms de ses enfants, les dates de naissance de ses parents en chiffres romains derrière l’oreille. Il ne faut pas l’associer à un gang”, supplie-t-elle.Jeudi, le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello a rappelé que le Venezuela a engagé un cabinet d’avocats au Salvador pour tenter de faire libérer les migrants assurant que ses compatriotes “n’ont commis aucun crime au Salvador”. S’il y en a un qui a commis des crimes au Venezuela, “il paiera ici”. 

Procès des otages en Syrie: Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité

La cour d’assises spéciale de Paris a condamné vendredi le jihadiste Mehdi Nemmouche à la réclusion criminelle à perpétuité, le reconnaissant coupable d’avoir été le geôlier de quatre journalistes français otages du groupe Etat islamique (EI) en Syrie en 2013, mais aussi de toutes les victimes syriennes anonymes.  Mehdi Nemmouche, 39 ans, jean, chemise noire, rasé de près, n’a pas montré de réaction. Une fois terminé l’énoncé du verdict, il a discuté, debout accoudé à la vitre du box, avec des avocats de la défense. La cour, qui a délibéré pendant plus de 10 heures, a assorti sa peine d’une période de sûreté maximale de 22 ans, pendant laquelle il ne pourra pas demander de libération anticipée.Le président Laurent Raviot n’a donné aucune motivation de la décision, mais a étendu le périmètre des victimes reconnues.D’abord, à l’ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie. Plusieurs d’entre eux, dont certains proches étaient dans la salle d’audience, avaient été assassinés dans des mises en scènes macabres et filmées, à genoux dans des tenues oranges, pour des vidéos de propagande qui ont fait le tour du monde.La cour a également reconnu victimes “tous les ressortissants syriens non identifiés”. Pendant le procès, les ex-otages français ont raconté leur supplice de 10 mois dans les geôles de l’EI, mais souligné avoir vite compris que leurs vies avaient plus de valeur, aux yeux de leurs geôliers, que celles des milliers de Syriens torturés à mort “jour et nuit” dans les cellules voisines.Mercredi, le parquet antiterroriste avait réclamé la peine maximale pour Mehdi Nemmouche, afin de “protéger définitivement la société” de ce “véritable sociopathe dénué de toute empathie”.Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier par Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, où il avait abattu quatre personnes, un mois après le retour en France des journalistes français.- “Petit joueur” -“Faire de la surenchère dans le mal, ça ne fait pas de vous un héros du mal”, a réagi après le verdict Nicolas Hénin. “C’est vraiment fort qu’ils aient associé l’ensemble des Syriens, qui ont vécu à la fois l’écrasement de Bachar al-Assad et la folie de Daesh”, a de son côté salué Didier François. Le coaccusé de Mehdi Nemmouche, Abdelmalek Tanem, 35 ans, que les ex-otages n’ont pas reconnu, a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers. La cour a également ordonné la prison à vie pour deux accusés présumés morts: Oussama Atar, déjà condamné à la perpétuité pour avoir commandité les attentats du 13-Novembre, qui “supervisait personnellement la gestion des otages” selon l’accusation, et Salim Benghalem, l’un des chefs des geôliers.Enfin, une peine de 20 ans a été prononcée à l’encontre du Syrien Kais Al Abdallah, 41 ans, identifié comme l’ancien numéro 2 de l’EI à Raqqa et impliqué dans l’enlèvement des otages français.Dans ses derniers mots dans la matinée, Mehdi Nemmouche, déjà condamné en 2019 à la perpétuité pour l’attentat du musée juif, s’est lancé dans une diatribe anti-Occident – “Daesh, à côté, c’est un petit joueur” -, pendant une quinzaine de minutes, sans un mot au sujet des ex-otages et des accusations le visant.Tout au long du mois de procès, il avait juré n’avoir rejoint l’EI que pour y combattre l’ex-dictateur syrien Bachar al-Assad, et n’avoir jamais rencontré les quatre journalistes français qui ont eux formellement reconnu ce geôlier “pervers”, “sadique”, “qui parlait trop, qui parlait tout le temps”.”C’est par le terrorisme que le peuple syrien s’est libéré de la dictature”, a lancé Mehdi Nemmouche dans ses derniers mots. “Oui j’ai été un terroriste et je ne m’en excuserai jamais, je ne regrette pas un jour, pas une heure, pas un acte”.Hors audience, un ex-otage syrien, partie civile, avait recadré: Mehdi Nemmouche “oublie que 95% des victimes de l’EI sont syriennes et musulmanes. Je suis l’une d’entre elles. L’Etat islamique n’est pas venu en Syrie pour combattre Bachar al-Assad mais pour combattre tout le monde, pour créer leur califat”, avait déclaré Radwan Safar Jalany. 

Procès des otages en Syrie: Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité

La cour d’assises spéciale de Paris a condamné vendredi le jihadiste Mehdi Nemmouche à la réclusion criminelle à perpétuité, le reconnaissant coupable d’avoir été le geôlier de quatre journalistes français otages du groupe Etat islamique (EI) en Syrie en 2013, mais aussi de toutes les victimes syriennes anonymes.  Mehdi Nemmouche, 39 ans, jean, chemise noire, rasé de près, n’a pas montré de réaction. Une fois terminé l’énoncé du verdict, il a discuté, debout accoudé à la vitre du box, avec des avocats de la défense. La cour, qui a délibéré pendant plus de 10 heures, a assorti sa peine d’une période de sûreté maximale de 22 ans, pendant laquelle il ne pourra pas demander de libération anticipée.Le président Laurent Raviot n’a donné aucune motivation de la décision, mais a étendu le périmètre des victimes reconnues.D’abord, à l’ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie. Plusieurs d’entre eux, dont certains proches étaient dans la salle d’audience, avaient été assassinés dans des mises en scènes macabres et filmées, à genoux dans des tenues oranges, pour des vidéos de propagande qui ont fait le tour du monde.La cour a également reconnu victimes “tous les ressortissants syriens non identifiés”. Pendant le procès, les ex-otages français ont raconté leur supplice de 10 mois dans les geôles de l’EI, mais souligné avoir vite compris que leurs vies avaient plus de valeur, aux yeux de leurs geôliers, que celles des milliers de Syriens torturés à mort “jour et nuit” dans les cellules voisines.Mercredi, le parquet antiterroriste avait réclamé la peine maximale pour Mehdi Nemmouche, afin de “protéger définitivement la société” de ce “véritable sociopathe dénué de toute empathie”.Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier par Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, où il avait abattu quatre personnes, un mois après le retour en France des journalistes français.- “Petit joueur” -“Faire de la surenchère dans le mal, ça ne fait pas de vous un héros du mal”, a réagi après le verdict Nicolas Hénin. “C’est vraiment fort qu’ils aient associé l’ensemble des Syriens, qui ont vécu à la fois l’écrasement de Bachar al-Assad et la folie de Daesh”, a de son côté salué Didier François. Le coaccusé de Mehdi Nemmouche, Abdelmalek Tanem, 35 ans, que les ex-otages n’ont pas reconnu, a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers. La cour a également ordonné la prison à vie pour deux accusés présumés morts: Oussama Atar, déjà condamné à la perpétuité pour avoir commandité les attentats du 13-Novembre, qui “supervisait personnellement la gestion des otages” selon l’accusation, et Salim Benghalem, l’un des chefs des geôliers.Enfin, une peine de 20 ans a été prononcée à l’encontre du Syrien Kais Al Abdallah, 41 ans, identifié comme l’ancien numéro 2 de l’EI à Raqqa et impliqué dans l’enlèvement des otages français.Dans ses derniers mots dans la matinée, Mehdi Nemmouche, déjà condamné en 2019 à la perpétuité pour l’attentat du musée juif, s’est lancé dans une diatribe anti-Occident – “Daesh, à côté, c’est un petit joueur” -, pendant une quinzaine de minutes, sans un mot au sujet des ex-otages et des accusations le visant.Tout au long du mois de procès, il avait juré n’avoir rejoint l’EI que pour y combattre l’ex-dictateur syrien Bachar al-Assad, et n’avoir jamais rencontré les quatre journalistes français qui ont eux formellement reconnu ce geôlier “pervers”, “sadique”, “qui parlait trop, qui parlait tout le temps”.”C’est par le terrorisme que le peuple syrien s’est libéré de la dictature”, a lancé Mehdi Nemmouche dans ses derniers mots. “Oui j’ai été un terroriste et je ne m’en excuserai jamais, je ne regrette pas un jour, pas une heure, pas un acte”.Hors audience, un ex-otage syrien, partie civile, avait recadré: Mehdi Nemmouche “oublie que 95% des victimes de l’EI sont syriennes et musulmanes. Je suis l’une d’entre elles. L’Etat islamique n’est pas venu en Syrie pour combattre Bachar al-Assad mais pour combattre tout le monde, pour créer leur califat”, avait déclaré Radwan Safar Jalany. 

Global stocks mostly slump as Trump tariffs hit confidence

Major global stock markets mostly suffered another difficult day Friday, with heightened concerns over the potential fallout from US President Donald Trump’s tariff agenda blunting confidence.Gold held firm after hitting a new record Thursday. Oil prices picked up slightly amid simmering tensions in the crude-heavy Middle East, where Israel threatened to annex part of the Gaza Strip and Sudan’s army retook control of the presidential palace.US stocks slumped on opening but eked out gains by day-end with all three major indexes closing higher after fluctuations.Angelo Kourkafas of Edward Jones noted that there is “some hesitation” given the trade uncertainties ahead of Trump’s expected April 2 announcement on “reciprocal tariffs.”But Trump told reporters Friday that “there’ll be flexibility” in his plans.At the close of trading, major European indices likewise had been through a tough day following some heavy falls in Asia.London, Frankfurt and Paris all closed lower.”Overall, stocks are sliding because of a lack of confidence,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.”There is a confidence deficit around the world, which has been triggered by the unorthodox economic policies of Donald Trump.”One of the worst-hit markets was the Istanbul stock exchange which lost 7.8 percent two days after an 8.7 percent hit provoked by street protests that erupted after the arrest of Istanbul mayor Ekrem Imamoglu — President Recep Tayyip Erdogan’s main political opponent.Stock markets across the globe had already retreated on Thursday after the Federal Reserve painted a gloomier picture for the US economy in the near future, even if Fed boss Jerome Powell played down the impact of tariffs.”While all the attention is on tariffs, another major negative supply shock is hitting the US economy: slowing immigration,” said Holger Schmieding, chief economist at Berenberg Bank.”The US labour market depends heavily on immigrants, who have accounted for almost the entire rise in the labour force since the pandemic.”The Bank of England and Bank of Japan this week have warned about economic uncertainty fueled by Trump.Shares in Hong Kong sank for a second day running after a blistering start to the year.Chinese electric vehicle maker BYD dived more than eight percent following a report that the European Commission was conducting a foreign subsidy investigation into its plant in Hungary.British Airways-owner IAG retreated 2.8 percent after the airline warned that the temporary closure of Heathrow airport, its main hub, would significantly affect operations.Europe’s busiest airport shut down early Friday after a fire at a nearby substation supplying power to the sprawling facility west of London.Nike slid 5.5 percent on Friday after the athletic footwear and apparel giant reported lower quarterly revenue.Unease about the outlook continues to push gold prices higher as investors seek a safe haven from the volatility.”While much ink has been spilled linking the latest leg-up in the price over the last month to the US growth scare, it is notable that gold has historically had a mixed record around US recessions,” said Kieran Tompkins, senior climate and commodities economist at Capital Economics.- Key figures around 2020 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 41,985.35 points (close)New York – S&P: UP 0.1 percent 5,667.56 (close)New York – Nasdaq: UP 0.5 percent at 17,784.05 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 8,646.79 points (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 8,042.95 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 22,891.68 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 37,677.06 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.2 percent at 23,689.72 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.3 percent at 3,364.83 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0815 from $1.0856 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2918 from $1.2967Dollar/yen: UP at 149.36 yen from 148.76 yenEuro/pound: FLAT at 83.72 pence from 83.72 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $68.28 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $72.16 per barrel

United States imports eggs from Korea, Turkey to help ease prices

The United States is importing Turkish and South Korean eggs to ease an avian flu-fueled supply crunch that has pushed up prices across the country, Donald Trump’s agriculture secretary confirmed Friday.Brooke Rollins told reporters in Washington that imports from Turkey and South Korea had already begun and that the White House was also in talks with other countries about temporarily importing their eggs. “We are talking in the hundreds of millions of eggs for the short term,” she added. The cost of eggs has skyrocketed due to multiple bird flu outbreaks in the United States, forcing farmers to cull at least 30 million birds and sharply constraining supply. Egg prices became a rallying point for Trump in last year’s presidential election campaign as he sought to capitalize on voters’ frustrations with the rising cost of essential items during his predecessor Joe Biden’s presidency.After returning to office in January, Trump tasked Rollins with the job of boosting the supply of eggs, and bringing down prices. In the weeks since, producers in several countries have reported American interest in their produce, with the Polish and Lithuanian poultry associations telling AFP that they had been approached by US diplomatic staff on the hunt for fresh eggs. “There is a shortage of eggs in many countries,” Katarzyna Gawronska, director of Poland’s National Chamber of Poultry and Feed Producers, said recently. “The key question would be what financial conditions would be offered by the Americans.” The United States Department of Agriculture (USDA) recently noted that wholesale egg prices have fallen by almost 50 percent since late February, which suggests that consumer prices could soon start to fall.”The downward trend underscores the effectiveness of USDA’s approach,” the agency said in a statement.Speaking to reporters on Friday, Rollins said that the imports of eggs would stop once US poultry farmers were able to ramp up supply.”When our chicken populations are repopulated and we’ve got a full egg laying industry going again — hopefully in a couple of months — we then shift back to our internal egg layers and moving those eggs out onto the shelf,” she said.

AI startup Perplexity confirms interest to buy TikTok

Artificial intelligence (AI) startup Perplexity on Friday expressed its interest in buying TikTok, which faces a deadline to divest from its Chinese owner or be banned in the United States.Perplexity in a blog post laid out a vision for integrating its AI-powered internet search capabilities with the popular video-snippet sharing app.”Combining Perplexity’s answer engine with TikTok’s extensive video library would allow us to build the best search experience in the world,” the San Francisco-based firm reasoned.”Perplexity is singularly positioned to rebuild the TikTok algorithm without creating a monopoly, combining world-class technical capabilities with Little Tech independence.”President Donald Trump earlier this month said the United States was in talks with four groups interested in acquiring TikTok, with the Chinese-owned app facing an uncertain future in the country. A US law has ordered TikTok to divest from its Chinese owner ByteDance or be banned in the United States.”We’re dealing with four different groups. And a lot of people want it, and it’s up to me,” Trump said aboard Air Force One. “All four are good,” he added, without naming them.The law banning TikTok took effect on January 19 over concerns that the Chinese government could exploit the video-sharing platform to spy on Americans or covertly influence US public opinion.During his first stint in the White House, Trump similarly attempted to ban TikTok in the United States on national security concerns.TikTok temporarily shut down in the United States and disappeared from app stores as the deadline for the law approached, to the dismay of millions of users.Trump suspended its implementation for two-and-a-half months after beginning his second term in January, seeking a solution with Beijing.TikTok subsequently restored service in the United States and returned to the Apple and Google app stores in February.Although TikTok does not appear overly motivated regarding the sale of the app, potential buyers include an initiative called “The People’s Bid for TikTok,” launched by real estate and sports tycoon Frank McCourt’s Project Liberty initiative.Others in the running are Microsoft, Oracle and a group that includes Internet personality MrBeast, whose real name is Jimmy Donaldson.”Any acquisition by a consortium of investors could in effect keep ByteDance in control of the algorithm, while any acquisition by a competitor would likely create a monopoly in the short form video and information space,” Perplexity contended in the post.”All of society benefits when content feeds are liberated from the manipulations of foreign governments and globalist monopolists.”Perplexity said it would build infrastructure for TikTok at datacenters in the United States and maintain it with US oversight.The AI startup also proposed rebuilding TikTok’s winning algorithm “from the ground up”, making the app’s “For You” recommendation feed open-source.Perplexity also vowed to enable TikTok users to cross-reference information as they watch videos to check their veracity.