En Éthiopie, le crépuscule des “habesha kemis”, les robes tissées main

Derrière les métiers à tisser d’un atelier au cœur d’Addis Abeba, des dizaines de tisserands répètent avec dextérité les mêmes gestes pour confectionner des robes traditionnelles, un savoir-faire artisanal menacé par les difficultés économiques que traverse l’Éthiopie.Depuis des siècles, les “habesha kemis”, de longues robes en coton blanc parfois agrémentées de broderies colorées, sont tissées à la main et portées lors de fêtes ou de cérémonies religieuses.Une semaine de travail est nécessaire pour les modèles les plus simples. Mais celles arborant des broderies prennent le double de temps. Un travail d’orfèvre, et de fourmi, expliquent plusieurs artisans depuis l’atelier où des cliquetis réguliers se font entendre. La tâche est “épuisante (…) On vit au jour le jour”, explique à l’AFP Asefaw Yemu, 45 ans, tisserand depuis 30 ans, affirmant gagner entre 10.000 et 15.000 birrs chaque mois (entre 58 et 88 euros), auxquels il faut soustraire le prix des matières premières. Les artisans, exclusivement des hommes, sont courbés sur leur métier. Leurs mains font aller et venir des navettes dans lesquelles se trouvent des fils de coton, tandis qu’ils actionnent avec leurs pieds un mécanisme complexe de pédales qui se croisent et se décroisent sans cesse. M. Asefaw affirme travailler neuf heures par jour, six jours sur sept. Mais à cause des difficultés économiques que connaît le pays, notamment une forte inflation (environ 21,5% en 2025, selon le FMI), la demande a baissé, regrette-t-il.- “Pas d’avenir” -En Ethiopie, 39% des quelque 130 millions d’habitants vivaient en 2021 sous le seuil de pauvreté (moins de 3 dollars par jour), un ratio qui devrait bondir à 43% en 2025, selon la Banque mondiale.Un peu plus loin, Gety Derza, 48 ans, s’applique à broder des motifs, maniant minutieusement des dizaines de fils de soie aux couleurs bigarrées.Mais “ce que nous produisons avec tant d’efforts peut maintenant être fabriqué instantanément par des machines en usine”, déplore cet homme qui a commencé à tisser à l’âge de 14 ans.  Il y a plusieurs années, les tisserands ont ainsi été frappés de plein fouet par l’arrivée en masse “d’habesha kemis” fabriquées en Chine. Les autorités éthiopiennes sont intervenues pour limiter ces importations, mais beaucoup ont alors été contraints de trouver un autre métier.”Je ne veux pas transmettre cette compétence à la prochaine génération. Cela s’arrêtera avec nous”, assure M. Gety.Dans l’atelier, situé dans le quartier Shiromeda, connu comme le lieu de production de textile d’Addis Abeba, Abush Dubule, 23 ans, fait figure de benjamin. Quand il a démarré, il y a neuf ans déjà, “le travail était bon”, mais maintenant “la demande diminue”, et il pense changer de domaine car “il n’y a pas d’avenir”.”L’économie n’est plus ce qu’elle était, remarque Abush Dubule. Ce n’est pas seulement à cause des produits chinois. Les gens achètent moins en général.”- “Moment spécial” -Les habesha kemis peuvent coûter plusieurs centaines d’euros, une somme considérable dans le pays.”Les clients sont rares”, affirme Belhu Belta, 48 ans, qui tient une petite boutique de robes et écharpes traditionnelles dans le quartier. L’homme au bouc poivre et sel raconte avoir lui-même commencé comme tisserand, un métier “épuisant” qu’il a exercé pendant 19 ans. “De nos jours, beaucoup d’artisans quittent le métier faute de travail. S’il n’y a pas de clients, on ne peut pas payer les artisans”, commente-t-il. “Certains se reconvertissent en ouvriers ou gardiens juste pour survivre. Si le marché continue comme ça, le métier disparaîtra.”Mais M. Belhu reste optimiste quand à l’avenir des habits traditionnels “réalisés à la main avec dévouement et valeur culturelle, un héritage transmis par nos ancêtres”.Exactement ce que cherche Adanech Daniel, une commerçante de 50 ans qui fait le tour des boutiques pour acheter une robe pour un mariage. Si elle reconnait que les prix ont augmenté ces dernières années, elle ne veut pas transiger sur la qualité. “Quand on porte ces vêtements traditionnels (…), cela donne de l’éclat et de la joie à l’occasion”, sourit-elle. “C’est beau, ça illumine et rend le moment spécial.”

La Bourse de Paris bondit de 2,53%, LVMH s’envole et les taux se détendent

La Bourse de Paris s’envole de 2,53% mercredi matin, sur fond de détente des taux obligataires et d’envolée du leader mondial du luxe LVMVH, poids lourd du CAC 40, après des ventes légèrement meilleures qu’attendu.L’indice vedette CAC bondissait de 200,19 points, soit une très forte hausse de 2,53% à 8.119,81 points vers 10H00.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat français a dix ans, qui s’est déjà nettement détendu mardi (3,39% à la clôture), baissait de nouveau, à 3,37% vers 10H00. Son équivalent allemand était à 2,59% après 2,61% la veille. L’écart entre les deux taux d’intérêt, appelé “spread”, était ainsi de 0,78%, ou 78 points de base. Il avait atteint 89 points de base après l’annonce surprise de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu le 6 octobre.A la cote, LVMH affichait une progression de 12,89% à 601,50 euros l’action et faisait profiter ses concurrents du secteur du luxe : Kering gagnait 6,29% à 317,70 euros et Hermès 7,45% à 2.177,00 euros.Après plusieurs mois de ralentissement des ventes de LVMH, elles ont atteint 18,3 milliards d’euros au troisième trimestre (-4% sur un an), “0,6% au-dessus du consensus” du marché, commente Adam Cochrane, analyste de Deutsche Bank.”Les ventes à taux de change constants ont toutefois progressé de +1%, mieux que ce à quoi s’attendait le marché (-1%), malgré un effet de change défavorable”, précise-t-il.”LVMH a donné un coup de pouce au secteur après avoir annoncé une croissance organique (qui ne tient pas compte des acquisitions, des cessions ou des effets de change, NDLR) pour la première fois cette année”, commente Neil Wilson, de Saxo Markets.Ailleurs à la cote parisienne, le secteur des télécommunications était lui aussi sous le feu des projecteurs après que les trois opérateurs français Bouygues Telecom, Orange et Free ont annoncé avoir déposé une offre commune de rachat de leur concurrent SFR pour 17 milliards d’euros, première offre officielle depuis la restructuration de la dette colossale de sa maison mère Altice France. L’offre pourrait aboutir à une reconfiguration totale du marché français des télécoms.Bouygues voyait son action s’envoler de 8,91% à 42,17 euros et Orange de 3,32% à 14,02 euros.La hausse des actifs français est aussi permise “grâce à l’espoir d’un compromis budgétaire”, commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank. La proposition par Sébastien Lecornu de suspendre la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027 pour éviter la censure agit comme un “catalyseur”, ajoute l’économiste.Cette décision coûtera toutefois “400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027” et devra être “compensée par des économies”, a prévenu le Premier ministre mardi lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.”Même si cela pèse sur la soutenabilité de la dette, les marchés ont été rassurés, y voyant une garantie de stabilité politique”, poursuit Jim Reid.

Kenyan opposition leader Raila Odinga dies in IndiaWed, 15 Oct 2025 08:35:47 GMT

Kenyan opposition leader Raila Odinga has died at the age of 80 during a health visit to India, local police said Wednesday — a political earthquake that could transform politics in the east African nation.Odinga was the perennial opposition figure of Kenyan politics, running unsuccessfully for the presidency on five occasions, most recently in 2022. Affectionately …

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Markets rally, dollar weakens as Fed cut hopes trump trade war fears

Stocks jumped and the dollar retreated Wednesday as trade war fears were overshadowed by comments from Federal Reserve boss Jerome Powell that suggested the bank would cut interest rates again this month.After a volatile couple of days characterised by a fresh flare-up in China-US tensions, investors took the opportunity to jump back into the market and resume a months-long, tech-fuelled rally.Powell has for most of the year walked a fine line between trying to keep a cap on US inflation while also supporting the labour market, even as he faced a barrage of abuse from President Donald Trump for not lowering borrowing costs soon enough.And while price gains continue to outpace the bank’s target pace, a series of weak readings has forced him to turn his focus on jobs, and last month announced the first rate cut since December.And on Tuesday he indicated more were on the way.”In this less dynamic and somewhat softer labour market, the downside risks to employment appear to have risen,” said Powell, adding that longer-term inflation expectations remained aligned with the Fed’s two-percent goal.”Rising downside risks to employment have shifted our assessment of the balance of risks,” he said, adding there was “no risk-free path for policy as we navigate the tension between our employment and inflation goals.”Powell also hinted that monetary policymakers could soon stop reducing the size of its holdings of bonds and other instruments bought in vast quantities during the pandemic to keep borrowing rates low and support the economy.The bank has a dual mandate from Congress to act independently to tackle both inflation and employment.No official jobs data has been published for September because of the US government shutdown, but private sector figures point to a marked slowdown in hiring last month.US markets ended mostly down but well off their morning lows, and Asia was on the front foot.Seoul soared 2.7 percent, while Hong Kong, Tokyo, Sydney, Taipei and Bangkok all climbed more than one percent.Singapore, Mumbai, Manila and Wellington also advanced.Shanghai also put on more than one percent, with little negative reaction to data showing Chinese consumer prices fell in September, indicating consumer sentiment remains weak.Paris surged more than two percent on hopes for an end to political turmoil after Prime Minister Sebastien Lecornu backed the suspension of an unpopular 2023 pensions reform, while he also got support of the Socialist Party in the National Assembly.Frankfurt was on the front foot but London slipped.Expectations that borrowing rates will drop weighed on the dollar, which was well down against its peers.Powell’s remarks helped investors turn from the latest trade salvos between Washington and Beijing, with Trump last week threatening 100-percent tariffs owing to China’s new export controls on rate earths.While the US president tempered his rhetoric Sunday, China appeared to stoke the row by imposing sanctions on five American subsidiaries of South Korean shipbuilder Hanwha Ocean, accusing them of supporting Washington’s investigation into the shipping industry.Still, there are hopes the row can be defused, with Trump telling reporters at the White House that “we have a fair relationship with China, and I think it’ll be fine. And if it’s not, that’s OK too.””We have a lot of punches being thrown, and we’ve been very successful.”Meanwhile, US Trade Representative Jamieson Greer told CNBC that senior officials had spoken Monday on the rare earths dispute, and gave a broadly upbeat view.”We’ve been pretty successful in finding a path forward with them in the past so we think we’ll be able to work through it,” he said in an interview.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.8 percent at 47,472.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 25,910.60 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,912.21 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,447.81 Euro/dollar: UP $1.1638 from $1.1604 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3360 from $1.3319Dollar/yen: DOWN at 151.11 yen from 151.74 yenEuro/pound: DOWN at 87.12 pence from 87.13 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $58.62 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $62.32 per barrelNew York – Dow: UP 0.4  percent at 46,270.46 (close)

Markets rally, dollar weakens as Fed cut hopes trump trade war fears

Stocks jumped and the dollar retreated Wednesday as trade war fears were overshadowed by comments from Federal Reserve boss Jerome Powell that suggested the bank would cut interest rates again this month.After a volatile couple of days characterised by a fresh flare-up in China-US tensions, investors took the opportunity to jump back into the market and resume a months-long, tech-fuelled rally.Powell has for most of the year walked a fine line between trying to keep a cap on US inflation while also supporting the labour market, even as he faced a barrage of abuse from President Donald Trump for not lowering borrowing costs soon enough.And while price gains continue to outpace the bank’s target pace, a series of weak readings has forced him to turn his focus on jobs, and last month announced the first rate cut since December.And on Tuesday he indicated more were on the way.”In this less dynamic and somewhat softer labour market, the downside risks to employment appear to have risen,” said Powell, adding that longer-term inflation expectations remained aligned with the Fed’s two-percent goal.”Rising downside risks to employment have shifted our assessment of the balance of risks,” he said, adding there was “no risk-free path for policy as we navigate the tension between our employment and inflation goals.”Powell also hinted that monetary policymakers could soon stop reducing the size of its holdings of bonds and other instruments bought in vast quantities during the pandemic to keep borrowing rates low and support the economy.The bank has a dual mandate from Congress to act independently to tackle both inflation and employment.No official jobs data has been published for September because of the US government shutdown, but private sector figures point to a marked slowdown in hiring last month.US markets ended mostly down but well off their morning lows, and Asia was on the front foot.Seoul soared 2.7 percent, while Hong Kong, Tokyo, Sydney, Taipei and Bangkok all climbed more than one percent.Singapore, Mumbai, Manila and Wellington also advanced.Shanghai also put on more than one percent, with little negative reaction to data showing Chinese consumer prices fell in September, indicating consumer sentiment remains weak.Paris surged more than two percent on hopes for an end to political turmoil after Prime Minister Sebastien Lecornu backed the suspension of an unpopular 2023 pensions reform, while he also got support of the Socialist Party in the National Assembly.Frankfurt was on the front foot but London slipped.Expectations that borrowing rates will drop weighed on the dollar, which was well down against its peers.Powell’s remarks helped investors turn from the latest trade salvos between Washington and Beijing, with Trump last week threatening 100-percent tariffs owing to China’s new export controls on rate earths.While the US president tempered his rhetoric Sunday, China appeared to stoke the row by imposing sanctions on five American subsidiaries of South Korean shipbuilder Hanwha Ocean, accusing them of supporting Washington’s investigation into the shipping industry.Still, there are hopes the row can be defused, with Trump telling reporters at the White House that “we have a fair relationship with China, and I think it’ll be fine. And if it’s not, that’s OK too.””We have a lot of punches being thrown, and we’ve been very successful.”Meanwhile, US Trade Representative Jamieson Greer told CNBC that senior officials had spoken Monday on the rare earths dispute, and gave a broadly upbeat view.”We’ve been pretty successful in finding a path forward with them in the past so we think we’ll be able to work through it,” he said in an interview.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.8 percent at 47,472.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 25,910.60 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,912.21 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,447.81 Euro/dollar: UP $1.1638 from $1.1604 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3360 from $1.3319Dollar/yen: DOWN at 151.11 yen from 151.74 yenEuro/pound: DOWN at 87.12 pence from 87.13 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $58.62 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $62.32 per barrelNew York – Dow: UP 0.4  percent at 46,270.46 (close)

Gaza: Israël pourrait rouvrir le passage de Rafah pour l’aide humanitaire

Israël s’apprête à autoriser mercredi la réouverture du point de passage de Rafah entre l’Egypte et Gaza, selon la radio publique, pour permettre le passage de centaines de camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, après le retour de nouvelles dépouilles d’otages.Cette mesure, que les autorités israéliennes n’avaient pas confirmée mercredi matin, est réclamée à cor et à cri par l’ONU et les grandes ONG alors que la bande de Gaza est en proie à un désastre humanitaire, deux ans après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël.Fin août, les Nations unies ont déclaré une famine dans plusieurs zones du petit territoire, ce que conteste Israël.L’accord de cessez-le-feu parrainé par le président américain Donald Trump, entré en vigueur le 10 octobre, prévoyait que le Hamas remette à Israël tous les otages encore détenus à Gaza, les vivants et les morts, dans un délai maximal de 72 heures, c’est-à-dire au plus tard à 09h00 GMT lundi.Mais si le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages encore vivants, il n’avait remis à Israël mardi soir que huit dépouilles sur les 28 retenues dans la bande de Gaza. Mardi, quatre dépouilles ont été restituées et pour trois d’entre elles identifiées par les familles comme des otages décédés.Il s’agit de Ouriel Baruch, un habitant de Jérusalem enlevé le 7 octobre 2023, à l’âge de 35 ans, lors de l’attaque du Hamas à la fête techno Nova, Eitan Levy, un chauffeur de taxi âgé de 53 ans, tué après avoir déposé une amie au kibboutz Beeri le matin de l’attaque, et Tamir Nimrodi, un soldat de 18 ans capturé dans une base militaire à la frontière de Gaza. – 600 camions -Mercredi, la radio-télévision publique israélienne KAN a affirmé qu’Israël allait autoriser la réouverture du point de passage de Rafah et que “600 camions d’aide humanitaire” allaient être acheminés dans la journée dans la bande de Gaza “par l’ONU, des organisations internationales agréées, le secteur privé et les pays donateurs”.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Israël a permis ces derniers jours l’entrée d’aide humanitaire et médicale, notamment de gaz de cuisine, pour la première fois depuis mars, ainsi que des tentes supplémentaires pour les déplacés, des fruits frais, de la viande congelée, de la farine ou des médicaments.Mardi, accusant le Hamas de jouer la montre et de retarder le processus de restitution des dépouilles, Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure d’extrême droite, avait appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à couper totalement l’aide humanitaire à destination de Gaza.Le président américain a exhorté le Hamas à restituer les dépouilles d’otages, une étape qu’il juge nécessaire pour passer à la prochaine phase de son plan, prévoyant notamment le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance du territoire. Il a aussi prévenu que Washington désarmerait le Hamas s’il ne le faisait pas lui-même.Après la libération des otages, il nous faut obtenir “la démilitarisation et le désarmement” du Hamas, a déclaré Benjamin Netanyahu mardi sur la chaîne CBS. – “Collaborateurs” -Mais mardi, au cinquième jour du cessez-le-feu, le Hamas avait étendu sa présence dans la bande de Gaza en ruines, menant une campagne de répression et exécutant des “collaborateurs” présumés.Ces derniers jours, des journalistes de l’AFP ont vu les forces de sécurité du Hamas déployées dans plusieurs villes de la bande de Gaza.Après plusieurs jours d’échauffourées, des témoins ont signalé mardi à l’AFP d'”intenses” combats dans l’est de Gaza-ville, dans le quartier de Choujaïya, opposant selon eux une unité affiliée au Hamas à des clans et gangs armés dont certains seraient soutenus par Israël. La “Force dissuasive”, organe récemment créé au sein de l’appareil sécuritaire du Hamas, “mène une opération” pour “neutraliser des personnes recherchées”, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire palestinienne à Gaza. Le Hamas a publié mardi une vidéo montrant ce qu’elle présente comme l’exécution de huit hommes “collaborateurs” d’Israël en pleine rue à Gaza-ville. L’AFP n’a pas été en mesure de déterminer l’authenticité, la date de tournage ou le lieu.La Défense civile de Gaza a annoncé mardi la mort de six personnes dans des tirs israéliens. L’armée israélienne a dit avoir ouvert le feu sur “des suspects” s’approchant de ses forces.Le plan Trump prévoit notamment le retrait progressif déjà amorcé de l’armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% du territoire palestinien, ainsi qu'”une amnistie” pour “les membres du Hamas qui s’engagent à respecter une coexistence pacifique et qui rendront leurs armes”. Pour les autres, le plan prévoit l’exil.

India court eases Diwali firecracker ban despite pollution

India’s top court on Wednesday permitted the use of some firecrackers in New Delhi during the Diwali festival, easing a blanket ban even as the capital battles unhealthy winter air pollution.The Supreme Court said the controlled use of the less-polluting “green firecrackers” — developed by federal research institutes to reduce particulate and gas emission — would be allowed for limited periods between Saturday and Tuesday.During Diwali, a major Hindu festival of lights, widespread bursting of firecrackers adds to the already high pollution levels in Delhi.The city, home to some 30 million people, routinely ranks among the world’s most polluted capitals, with thick smog shrouding the city each winter.During the peak pollution period, concentrations of PM2.5 — tiny airborne particles that penetrate deep into the lungs — regularly surge to more than 60 times the World Health Organization’s recommended daily limit.A ban on the use of firecrackers during Diwali has been widely ignored in past years.In an effort to balance cultural celebrations with urgent environmental concerns, the court said only licensed manufacturers can produce certified “green” crackers.Sales will be limited to designated outlets, with each product bearing a QR code listing its chemical contents.Online sales remain banned.Police have been instructed to form patrol teams to ensure compliance and take action against violators, while pollution control agencies have been ordered to monitor and report air quality levels during the festive period.Environmental activists have in the past expressed strong scepticism about the actual efficacy of less-polluting crackers, arguing that they still pose significant risks to public health and the environment.On Wednesday, harmful PM 2.5 particles surged to 75 on the air quality index, three times the WHO’s daily recommended maximum exposure, according to international monitoring company IQAir.