Boxe: George Foreman, légende des poids lourds, est mort à 76 ans

L’Américain George Foreman, entré dans la légende des poids lourds après sa défaite contre Mohamed Ali lors d’un combat mythique en 1974, puis “panthéonisé” en redevenant champion du monde deux décennies plus tard, est mort vendredi à l’âge de 76 ans.Champion olympique en 1968, avant de s’emparer des ceintures WBA et WBC en 1973, Foreman, considéré comme un des plus gros puncheurs de l’histoire, avait dû s’incliner à l’issue du célèbre “Rumble in the Jungle” (“combat dans la jungle”) à Kinshasa, au terme d’un affrontement d’une rare violence sur un ring, avant de signer un retour spectaculaire, à 40 ans passés.”C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de notre bien-aimé George Edward Foreman Sr, qui s’en est allé paisiblement le 21 mars 2025, entouré par ses proches”, a écrit sa famille dans un communiqué.”Un humaniste, un olympien, un double champion du monde, il était grandement respecté. Il était une force du bien, un homme de discipline, de conviction, un protecteur de son héritage, qui s’est battu sans relâche pour préserver son nom, pour sa famille”, a-t-elle ajouté.Du haut de son 1,93 m, Foreman, alors encore parfait inconnu, a décroché l’or olympique à seulement 19 ans, en expédiant le Soviétique Jonas Cepulis en finale des JO de Mexico de 1968 en seulement deux rounds.- Force de frappe -Faisant parler sa grande force de frappe, avec des crochets et des uppercuts dévastateurs, il est ensuite devenu une première fois champion du monde en 1973, aux dépens du redoutable Joe Frazier, qui avait bien cru envoyer Ali aux oubliettes deux ans plus tôt.Ce titre obtenu en Jamaïque aurait pu rester LE grand combat de Foreman, tant sa domination fut totale. Mais c’est bien sa défaite – la première en 41 combats – face au “Greatest” qui restera dans la postérité, comme l’un des plus grands affrontements de l’histoire de la boxe, par son niveau pugilistique et sa férocité de tous les instants. Le 30 octobre 1974, à Kinshasa, devant près de 100.000 spectateurs, le boxeur, originaire d’un quartier défavorisé noir de Houston, était grand favori face à Ali, vieillissant, mais il fut terrassé par l’endurance, la tactique, et la roublardise d’avant-combat de son adversaire, qui s’était mis tout le public dans la poche et acta sa renaissance à 32 ans.Sur son compte X, un autre astre des poids lourds, Mike Tyson, a envoyé ses “condoléances à la famille de George Foreman”. “Sa contribution à la boxe, et au-delà, ne sera jamais oubliée.”Le légendaire promoteur Bob Arum a lui salué Foreman, “l’un des plus grands puncheurs et l’une des plus grandes personnalités du sport”, qui était “un grand ami, pour moi mais aussi pour toute ma famille, nous sommes anéantis.”- Prêches et grillades -Le président américain Donald Trump a rendu hommage à un “GRAND COMBATTANT” qu’il “connaissait bien”. “Il était vraiment à part, mais avant tout, c’était une grande personne”, a ajouté le président américain sur sa plateforme Truth Social.Après avoir multiplié les aventures avec des femmes – dont naîtront de nombreux enfants -, Foreman avait raccroché les gants à 28 ans, entrant en religion, avant de remonter sur les rings dix ans plus tard, l’appât du gain se conjuguant à une soif de revanche. Après deux échecs pour un nouveau titre – aux points face à Evander Holyfield et Tommy Morrison -, celui qu’on surnommait alors “Big George” du fait de son embonpoint de quadragénaire, est redevenu champion du monde (WBA et IBF) en 1994, le plus vieux de l’histoire à 45 ans et 299 jours, face à Michael Moorer.Foreman s’arrête définitivement en 1997, avec 76 victoires (dont 68 avant la limite) et 5 défaites au compteur.Sa troisième carrière aura été celle d’un homme d’affaires ayant fait fructifier son image en l’associant à des marques, notamment de grill, qui lui ont rapporté plus que toute sa carrière de boxeur.

Turquie: le maire d’Istanbul de nouveau entendu après des manifestations monstres

Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, devait être de nouveau entendu par la police samedi au lendemain de manifestations monstres qui ont gagné les deux-tiers des provinces de Turquie et provoqué des centaines d’arrestations.Au total, des rassemblements se sont tenus depuis mercredi dans au moins 55 des 81 provinces turques, selon un décompte de l’AFP.La police a procédé à 343 arrestations, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, énumérant les neuf villes, dont Istanbul, où elles ont eu lieu comme Izmir (ouest), Ankara la capitale, Edirne et Canakkale dans le nord-ouest, Adana et Antalya dans le sud, témoignant de l’ampleur de la contestation.”Ceux qui cherchent le chaos et la provocation ne seront pas tolérés”, met-il en garde sur X.Ekrem Imamoglu, 53 ans, a été interpellé mercredi à l’aube à son domicile et devait être de nouveau entendu samedi par la police pour des accusations de “soutien à une organisation terroriste”, ont rapporté les médias.Selon son parti, le CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), M. Imamoglu sera ensuite auditionné par le procureur général d’Istanbul, dans la soirée, autour de 21H00 (18H00 GMT), avant d’être présenté au tribunal. L’opposition a appelé samedi soir à de nouvelles manifestations.- “Témoins secrets” -L’accusation de terrorisme vise le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit, qui s’est dit prêt au début du mois à déposer les armes et à se dissoudre.Selon son avocat, l’audition du maire dans le volet “corruption”, vendredi, a duré “six heures”.”M. Imamoglu a nié toutes les charges retenues dans un document de 121 pages”, affirme son défenseur, Mehmet Pehlivan.Ce dernier dénonce le recours à des “témoins secrets de manière abusive”, et s’insurge de voir des “procès-verbaux de témoignages non signés divulgués dans la presse”, estimant que les droits de la défense ainsi que “le droit à un procès équitable (ont) été violés”.Dans un message posté sur X par ses avocats, Ekrem Imamoglu remercie ses concitoyens, descendus par dizaines de milliers dans les rues, pour leur mobilisation.”Vous défendez notre République, la démocratie, l’avenir d’une Turquie juste et la volonté de notre nation”, écrit-il.Le président du CHP, dont il est issu, Özgür Özel, a affirmé que 300.000 personnes ont marché dans Istanbul, dont plusieurs dizaines de milliers ont réussi à atteindre l’hôtel de ville en dépit d’importants barrages de police.Plusieurs incidents ont éclaté entre manifestants et policiers, durant lesquels ces derniers ont fait usage d’importantes quantités de gaz lacrymogènes et de canons à eau à Izmir et Ankara, ont constaté les correspondants de l’AFP.Plusieurs journalistes ont été blessés dans les échauffourées.M. Imamoglu devait être désigné dimanche comme le candidat de son parti à la présidentielle, prévue en 2028.Le CHP a décidé de maintenir l’organisation de cette primaire et appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.

Turquie: le maire d’Istanbul de nouveau entendu après des manifestations monstres

Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, devait être de nouveau entendu par la police samedi au lendemain de manifestations monstres qui ont gagné les deux-tiers des provinces de Turquie et provoqué des centaines d’arrestations.Au total, des rassemblements se sont tenus depuis mercredi dans au moins 55 des 81 provinces turques, selon un décompte de l’AFP.La police a procédé à 343 arrestations, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, énumérant les neuf villes, dont Istanbul, où elles ont eu lieu comme Izmir (ouest), Ankara la capitale, Edirne et Canakkale dans le nord-ouest, Adana et Antalya dans le sud, témoignant de l’ampleur de la contestation.”Ceux qui cherchent le chaos et la provocation ne seront pas tolérés”, met-il en garde sur X.Ekrem Imamoglu, 53 ans, a été interpellé mercredi à l’aube à son domicile et devait être de nouveau entendu samedi par la police pour des accusations de “soutien à une organisation terroriste”, ont rapporté les médias.Selon son parti, le CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), M. Imamoglu sera ensuite auditionné par le procureur général d’Istanbul, dans la soirée, autour de 21H00 (18H00 GMT), avant d’être présenté au tribunal. L’opposition a appelé samedi soir à de nouvelles manifestations.- “Témoins secrets” -L’accusation de terrorisme vise le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit, qui s’est dit prêt au début du mois à déposer les armes et à se dissoudre.Selon son avocat, l’audition du maire dans le volet “corruption”, vendredi, a duré “six heures”.”M. Imamoglu a nié toutes les charges retenues dans un document de 121 pages”, affirme son défenseur, Mehmet Pehlivan.Ce dernier dénonce le recours à des “témoins secrets de manière abusive”, et s’insurge de voir des “procès-verbaux de témoignages non signés divulgués dans la presse”, estimant que les droits de la défense ainsi que “le droit à un procès équitable (ont) été violés”.Dans un message posté sur X par ses avocats, Ekrem Imamoglu remercie ses concitoyens, descendus par dizaines de milliers dans les rues, pour leur mobilisation.”Vous défendez notre République, la démocratie, l’avenir d’une Turquie juste et la volonté de notre nation”, écrit-il.Le président du CHP, dont il est issu, Özgür Özel, a affirmé que 300.000 personnes ont marché dans Istanbul, dont plusieurs dizaines de milliers ont réussi à atteindre l’hôtel de ville en dépit d’importants barrages de police.Plusieurs incidents ont éclaté entre manifestants et policiers, durant lesquels ces derniers ont fait usage d’importantes quantités de gaz lacrymogènes et de canons à eau à Izmir et Ankara, ont constaté les correspondants de l’AFP.Plusieurs journalistes ont été blessés dans les échauffourées.M. Imamoglu devait être désigné dimanche comme le candidat de son parti à la présidentielle, prévue en 2028.Le CHP a décidé de maintenir l’organisation de cette primaire et appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.

Le pape fera dimanche sa première apparition publique depuis mi-février

Le pape François fera dimanche un salut et une bénédiction depuis une fenêtre de l’hôpital Gemelli de Rome, sa première apparition publique depuis son hospitalisation le 14 février pour une double pneumonie.”Le pape François a l’intention de faire un salut et une bénédiction depuis l’hôpital Agostino Gemelli de Rome à la fin de (la prière hebdomadaire de) l’Angélus, qui sera publiée sous forme écrite comme ces dernière semaines”, a annoncé samedi le service de presse du Vatican.Le pape, âgé de 88 ans, n’a plus présidé la prière de l’Angélus depuis le 9 février, manquant ce rendez-vous les cinq semaines suivantes, une première depuis son élection en mars 2013.La prière de l’Angélus est normalement célébrée par le pape tous les dimanches à midi (11H00 GMT) en public depuis une fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre, où sont généralement massés des fidèles venus pour le voir et l’écouter.Devant l’hôpital Gemelli samedi, des croyants interrogés par l’AFPTV se sont réjouis à la perspective de revoir enfin Jorge Bergoglio. “Cette nouvelle me rend très heureuse, je suis personnellement très attachée à ce pape (…) Donc rien que de le voir, c’est déjà beau, et je crois que c’est aussi le cas pour tous les fidèles et tous ceux qui l’aiment”, a confié Paola Camicia, une fonctionnaire vivant à Rome. Pour Ilka Carpio, née au Venezuela mais habitant en Toscane, c’est une nouvelle “fantastique, vraiment!” “Vivement que le pape puisse sortir car nous avons encore besoin de ses paroles”, a-t-elle ajouté.Le pape n’a pas été vu en public depuis le 14 février, et une seule photo de lui a été publiée par le Vatican depuis cette date.Le cliché publié dimanche dernier, pris de trois quarts dos, le montre dans un fauteuil roulant, vêtu d’une chasuble blanche et d’une étole pourpre, le regard orienté vers le bas face à un autel dans la chapelle de son appartement à l’hôpital Gemelli. L’expression de son visage n’y était donc pas visible.- Des précédents -Le Vatican avait aussi diffusé le 6 mars un bref message audio dans lequel le pape remerciait d’une voix affaiblie les fidèles pour leurs prières.L’annonce de la première apparition publique de François intervient alors que le Vatican a fait état de progrès récents de sa santé, après avoir craint que sa vie ne soit menacée par cette double pneumonie.”L’amélioration de l’état clinique du Saint-Père est confirmée”, a ainsi écrit le Vatican dans son dernier bulletin médical publié mercredi. La pneumonie de François n’a pas été “éliminée”, mais est désormais “sous contrôle”, avait-il été alors précisé.Ce n’est pas la première fois que le pape fera une apparition depuis l’hôpital Gemelli: le 11 juillet 2021, François avait récité la prière de l’Angélus sur le balcon de son appartement situé au 10e étage après une opération du côlon, devant des fidèles et des journalistes.En juin 2023, après son opération d’une hernie abdominale, il avait récité l’Angélus au Gemelli de manière privée, sans apparaître au balcon.Au cours de ses 26 ans de pontificat (1978-2005), le pape Jean-Paul II avait lui aussi récité à plusieurs reprises l’Angélus depuis le Gemelli, à la fois via des enregistrements audios et des apparitions au balcon.La maladie et la longue hospitalisation de François ont soulevé des questions sur qui pourrait diriger le programme chargé des événements religieux menant à Pâques (qui tombe cette année le 20 avril), la période la plus sacrée du calendrier chrétien. Le Vatican a indiqué mercredi qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise à cet égard.François est sujet à des maladies respiratoires et a subi l’ablation d’une partie d’un poumon dans sa jeunesse. Malgré ses récentes améliorations, le Vatican n’a pas indiqué à quelle date il pourrait sortir de l’hôpital.

Le pape fera dimanche sa première apparition publique depuis mi-février

Le pape François fera dimanche un salut et une bénédiction depuis une fenêtre de l’hôpital Gemelli de Rome, sa première apparition publique depuis son hospitalisation le 14 février pour une double pneumonie.”Le pape François a l’intention de faire un salut et une bénédiction depuis l’hôpital Agostino Gemelli de Rome à la fin de (la prière hebdomadaire de) l’Angélus, qui sera publiée sous forme écrite comme ces dernière semaines”, a annoncé samedi le service de presse du Vatican.Le pape, âgé de 88 ans, n’a plus présidé la prière de l’Angélus depuis le 9 février, manquant ce rendez-vous les cinq semaines suivantes, une première depuis son élection en mars 2013.La prière de l’Angélus est normalement célébrée par le pape tous les dimanches à midi (11H00 GMT) en public depuis une fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre, où sont généralement massés des fidèles venus pour le voir et l’écouter.Devant l’hôpital Gemelli samedi, des croyants interrogés par l’AFPTV se sont réjouis à la perspective de revoir enfin Jorge Bergoglio. “Cette nouvelle me rend très heureuse, je suis personnellement très attachée à ce pape (…) Donc rien que de le voir, c’est déjà beau, et je crois que c’est aussi le cas pour tous les fidèles et tous ceux qui l’aiment”, a confié Paola Camicia, une fonctionnaire vivant à Rome. Pour Ilka Carpio, née au Venezuela mais habitant en Toscane, c’est une nouvelle “fantastique, vraiment!” “Vivement que le pape puisse sortir car nous avons encore besoin de ses paroles”, a-t-elle ajouté.Le pape n’a pas été vu en public depuis le 14 février, et une seule photo de lui a été publiée par le Vatican depuis cette date.Le cliché publié dimanche dernier, pris de trois quarts dos, le montre dans un fauteuil roulant, vêtu d’une chasuble blanche et d’une étole pourpre, le regard orienté vers le bas face à un autel dans la chapelle de son appartement à l’hôpital Gemelli. L’expression de son visage n’y était donc pas visible.- Des précédents -Le Vatican avait aussi diffusé le 6 mars un bref message audio dans lequel le pape remerciait d’une voix affaiblie les fidèles pour leurs prières.L’annonce de la première apparition publique de François intervient alors que le Vatican a fait état de progrès récents de sa santé, après avoir craint que sa vie ne soit menacée par cette double pneumonie.”L’amélioration de l’état clinique du Saint-Père est confirmée”, a ainsi écrit le Vatican dans son dernier bulletin médical publié mercredi. La pneumonie de François n’a pas été “éliminée”, mais est désormais “sous contrôle”, avait-il été alors précisé.Ce n’est pas la première fois que le pape fera une apparition depuis l’hôpital Gemelli: le 11 juillet 2021, François avait récité la prière de l’Angélus sur le balcon de son appartement situé au 10e étage après une opération du côlon, devant des fidèles et des journalistes.En juin 2023, après son opération d’une hernie abdominale, il avait récité l’Angélus au Gemelli de manière privée, sans apparaître au balcon.Au cours de ses 26 ans de pontificat (1978-2005), le pape Jean-Paul II avait lui aussi récité à plusieurs reprises l’Angélus depuis le Gemelli, à la fois via des enregistrements audios et des apparitions au balcon.La maladie et la longue hospitalisation de François ont soulevé des questions sur qui pourrait diriger le programme chargé des événements religieux menant à Pâques (qui tombe cette année le 20 avril), la période la plus sacrée du calendrier chrétien. Le Vatican a indiqué mercredi qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise à cet égard.François est sujet à des maladies respiratoires et a subi l’ablation d’une partie d’un poumon dans sa jeunesse. Malgré ses récentes améliorations, le Vatican n’a pas indiqué à quelle date il pourrait sortir de l’hôpital.

Frappes meurtrières israéliennes au Liban après des tirs de roquettes sur Israël

L’armée israélienne a mené samedi des frappes meurtrières au Liban, ciblant des dizaines de lanceurs de roquettes, après avoir menacé de répondre durement à des tirs de projectiles du Liban.Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées dans la matinée du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a aussitôt ordonné à l’armée de frapper des “cibles terroristes” au Liban, où une guerre avait opposé de septembre à novembre 2024 Israël au Hezbollah libanais, sorti très affaibli de ce conflit. L’armée israélienne a ensuite annoncé avoir frappé “des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d’où opéraient des terroristes du Hezbollah” dans le sud du Liban.Dans l’après-midi, le Hezbollah a nié être impliqué dans ces tirs de roquettes.Selon l’agence nationale d’information libanaise ANI, citant le ministère de la Santé, deux personnes incluant une enfant ont été tuées et huit blessées dans l’une des frappes “de l’ennemi” dans la localité de Touline.Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à la guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.La trêve a été globalement respectée malgré des accusations mutuelles de violations répétées, alors que l’armée israélienne a maintenu des troupes dans le sud du Liban dans cinq positions stratégiques près de la frontière nord d’Israël.Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a promis une “réponse sévère” aux tirs de roquettes, et le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé que Israël ne pouvait “pas permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord)”.Les sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti tôt le matin à Metula, un village israélien proche de la frontière libanaise. Depuis la trêve, seulement 8% de la population est revenue à Metula et certains habitants sont repartis samedi après les tirs de roquettes, a dit le maire de la ville, David Azoulay. – Rampes démantelées -Après les tirs vers Israël, l’armée libanaise a annoncé avoir “trouvé trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et “procédé à leur démantèlement”.La Force de maintien de la paix de l’ONU, déployée dans le sud du Liban, s’est dit “préoccupée” par une “possible escalade”.Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud. Cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”.Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, “afin de garantir que seul l’Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix”.Au moment du déclenchement des tirs de roquettes contre Israël en solidarité avec son allié, le Hamas, en octobre 2023, le Hezbollah, financé par l’Iran, était un acteur incontournable de la vie politique au Liban et le plus puissant mouvement dans le pays. Le Hezbollah, seule faction au Liban à avoir conservé ses armes au sortir de la guerre civile libanaise (1975-1990), était alors accusé par ses détracteurs d’être un “Etat dans l’Etat”. – Déplacés -Mais le mouvement libanais est sorti très affaibli de la dernière guerre avec Israël et sa direction a été largement décimée.En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant l’accord de cessez-le-feu.Après le début des tirs de roquettes sur Israël par le Hezbollah dans la foulée de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, environ 60.000 habitants ont fui le nord d’Israël, dont une partie seulement sont rentrés chez eux ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Côté libanais, plus d’un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Aux termes de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devraient être déployés. Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani.Malgré la trêve et avant les frappes de samedi, l’armée israélienne a mené de nombreuses frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler “des structures terroristes” ou des responsables du Hezbollah.

Frappes meurtrières israéliennes au Liban après des tirs de roquettes sur Israël

L’armée israélienne a mené samedi des frappes meurtrières au Liban, ciblant des dizaines de lanceurs de roquettes, après avoir menacé de répondre durement à des tirs de projectiles du Liban.Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées dans la matinée du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a aussitôt ordonné à l’armée de frapper des “cibles terroristes” au Liban, où une guerre avait opposé de septembre à novembre 2024 Israël au Hezbollah libanais, sorti très affaibli de ce conflit. L’armée israélienne a ensuite annoncé avoir frappé “des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d’où opéraient des terroristes du Hezbollah” dans le sud du Liban.Dans l’après-midi, le Hezbollah a nié être impliqué dans ces tirs de roquettes.Selon l’agence nationale d’information libanaise ANI, citant le ministère de la Santé, deux personnes incluant une enfant ont été tuées et huit blessées dans l’une des frappes “de l’ennemi” dans la localité de Touline.Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à la guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.La trêve a été globalement respectée malgré des accusations mutuelles de violations répétées, alors que l’armée israélienne a maintenu des troupes dans le sud du Liban dans cinq positions stratégiques près de la frontière nord d’Israël.Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a promis une “réponse sévère” aux tirs de roquettes, et le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé que Israël ne pouvait “pas permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord)”.Les sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti tôt le matin à Metula, un village israélien proche de la frontière libanaise. Depuis la trêve, seulement 8% de la population est revenue à Metula et certains habitants sont repartis samedi après les tirs de roquettes, a dit le maire de la ville, David Azoulay. – Rampes démantelées -Après les tirs vers Israël, l’armée libanaise a annoncé avoir “trouvé trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et “procédé à leur démantèlement”.La Force de maintien de la paix de l’ONU, déployée dans le sud du Liban, s’est dit “préoccupée” par une “possible escalade”.Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud. Cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”.Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, “afin de garantir que seul l’Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix”.Au moment du déclenchement des tirs de roquettes contre Israël en solidarité avec son allié, le Hamas, en octobre 2023, le Hezbollah, financé par l’Iran, était un acteur incontournable de la vie politique au Liban et le plus puissant mouvement dans le pays. Le Hezbollah, seule faction au Liban à avoir conservé ses armes au sortir de la guerre civile libanaise (1975-1990), était alors accusé par ses détracteurs d’être un “Etat dans l’Etat”. – Déplacés -Mais le mouvement libanais est sorti très affaibli de la dernière guerre avec Israël et sa direction a été largement décimée.En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant l’accord de cessez-le-feu.Après le début des tirs de roquettes sur Israël par le Hezbollah dans la foulée de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, environ 60.000 habitants ont fui le nord d’Israël, dont une partie seulement sont rentrés chez eux ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Côté libanais, plus d’un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Aux termes de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devraient être déployés. Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani.Malgré la trêve et avant les frappes de samedi, l’armée israélienne a mené de nombreuses frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler “des structures terroristes” ou des responsables du Hezbollah.