Les douanes ont saisi plus de 110 tonnes de drogues en France en 2024

Les douanes françaises ont saisi près de 111 tonnes de produits stupéfiants en 2024, dont presque 21 tonnes de cocaïne, une hausse de plus de 74% par rapport à 2023, selon des chiffres consultés samedi par l’AFP. Au total, avec l’ensemble des services de police et gendarmerie mais aussi la marine, les autorités françaises ont saisi 53,5 tonnes de cocaïne en 2024, soit une augmentation de 130% comparé à 2023 (23 tonnes).L’an dernier, les services douaniers ont également saisi plus de 21 millions d’objets contrefaits, un chiffre en hausse pour la cinquième année consécutive, selon le bilan annuel des douanes, qui sera présenté officiellement lundi à La Seyne-Sur-Mer (Var).  Outre les stupéfiants et les objets contrefaits, les douaniers ont saisi plus de 488 tonnes de tabac de contrebande sur l’ensemble du territoire en 2024.  Un trafic en plein essor: les services douaniers avaient saisi 521 tonnes de tabac en 2023, après le record de 2022 avec 649 tonnes. Ce trafic représente plusieurs milliards d’euros de pertes pour les finances publiques chaque année.Sur le volet des armes, les saisies douanières sont aussi conséquentes. Sur les 603 .090 armes, munitions et parties d’armes saisies, 881 sont des armes à feu (+13%) dont près de 150 armes de guerre. Près de 600 millions d’euros d’avoirs criminels ont par ailleurs été saisis en 2024, soit une augmentation de 265%. La proposition de loi visant à lutter contre le narcotrafic, actuellement examinée à l’Assemblée nationale, va permettre de “frapper plus vite et plus fort”, a commenté dans un entretien publié samedi soir sur le site du Journal du Dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.  “En matière de saisies, le gel administratif, déjà utilisé contre le terrorisme, devrait être adopté et pérennisé par nos services contre le narcotrafic”, dit-elle. Dans les ports, “malheureusement lieux de corruption” et “nÅ“uds logistiques pour les arrivées de drogue”, selon la ministre, le texte sur le narcotrafic “va permettre de renforcer les compétences de la douane”, en leur donnant “notamment” les “moyens d’accéder aux nombreux flux de données partagées par les acteurs privés et publics qui opèrent sur les ports, comme les arrivées et la provenance des conteneurs, les flux maritimes ou les déplacements de marchandises”.

Les douanes ont saisi plus de 110 tonnes de drogues en France en 2024

Les douanes françaises ont saisi près de 111 tonnes de produits stupéfiants en 2024, dont presque 21 tonnes de cocaïne, une hausse de plus de 74% par rapport à 2023, selon des chiffres consultés samedi par l’AFP. Au total, avec l’ensemble des services de police et gendarmerie mais aussi la marine, les autorités françaises ont saisi 53,5 tonnes de cocaïne en 2024, soit une augmentation de 130% comparé à 2023 (23 tonnes).L’an dernier, les services douaniers ont également saisi plus de 21 millions d’objets contrefaits, un chiffre en hausse pour la cinquième année consécutive, selon le bilan annuel des douanes, qui sera présenté officiellement lundi à La Seyne-Sur-Mer (Var).  Outre les stupéfiants et les objets contrefaits, les douaniers ont saisi plus de 488 tonnes de tabac de contrebande sur l’ensemble du territoire en 2024.  Un trafic en plein essor: les services douaniers avaient saisi 521 tonnes de tabac en 2023, après le record de 2022 avec 649 tonnes. Ce trafic représente plusieurs milliards d’euros de pertes pour les finances publiques chaque année.Sur le volet des armes, les saisies douanières sont aussi conséquentes. Sur les 603 .090 armes, munitions et parties d’armes saisies, 881 sont des armes à feu (+13%) dont près de 150 armes de guerre. Près de 600 millions d’euros d’avoirs criminels ont par ailleurs été saisis en 2024, soit une augmentation de 265%. La proposition de loi visant à lutter contre le narcotrafic, actuellement examinée à l’Assemblée nationale, va permettre de “frapper plus vite et plus fort”, a commenté dans un entretien publié samedi soir sur le site du Journal du Dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.  “En matière de saisies, le gel administratif, déjà utilisé contre le terrorisme, devrait être adopté et pérennisé par nos services contre le narcotrafic”, dit-elle. Dans les ports, “malheureusement lieux de corruption” et “nÅ“uds logistiques pour les arrivées de drogue”, selon la ministre, le texte sur le narcotrafic “va permettre de renforcer les compétences de la douane”, en leur donnant “notamment” les “moyens d’accéder aux nombreux flux de données partagées par les acteurs privés et publics qui opèrent sur les ports, comme les arrivées et la provenance des conteneurs, les flux maritimes ou les déplacements de marchandises”.

Plus de 90.000 manifestants contre le racisme, LFI en pointe malgré la polémique

Plus de 90.000 personnes selon le ministère de l’Intérieur ont défilé en France samedi contre le racisme et l’extrême droite, une mobilisation mêlant souvent un soutien à Gaza et mise sous le feu des projecteurs cette année par la polémique autour de l’affiche LFI présumée antisémite à l’effigie de Cyril Hanouna.A Marseille, quelque 3.300 personnes selon la police (10.000 selon la CGT) ont défilé en brandissant des pancartes “contre l’islamophobie d’Etat”, “Tesla is the new swastika” (NDLR: croix gammée), “plus d’amour, moins de Zemmour”.Dans le cortège, émaillé de drapeaux palestiniens, de nombreux jeunes dont Inès Frehaut, en terminale, qui participe à sa première manifestation. “Quand on voit les propos de Bruno Retailleau sur l’islam, l’Algérie, le port du voile, c’est grave!”, juge-t-elle.A Strasbourg, Marc Pereira, 37 ans, maraicher, “est venu pour dire non au racisme ambiant. Entre Retailleau, Darmanin, Wauquiez, et l’extrême droite habituelle, Le Pen, Bardella, ils tapent toujours sur les mêmes boucs émissaires pour des raisons électoralistes”.A Paris, plus de 20.000 personnes ont marché avec un peu de tension en fin de manifestation à Nation, deux personnes ayant été interpellées et trois blessées.Par ailleurs, un journaliste a reçu un coup de matraque à la tête de la part d’un policier, selon des images circulant sur X. “Il est facile de commenter à chaud des images sorties de leur contexte là où la rigueur impose une analyse posée à laquelle il sera comme à chaque fois procédé”, a affirmé le préfet de police Laurent Nuñez qui a aussi annoncé qu’il saisirait la procureure de la République contre tous les slogans “qui rentrent sous le coup de la loi pénale”, alors que des “A bas l’État, les flics et les fachos” ont été scandés lors de la manifestation.Dans le cortège parisien, Ann, une Américaine de 55 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, plaide: “L’Amérique glisse vers le fascisme. Nous avons besoin de manifestations comme ça aux US”.”J’ose espérer que la politique menée par l’extrême droite américaine va faire réfléchir les gens”, a renchéri à Rennes Nicole Kiil-Nielsen, 75 ans.Le rendez-vous était fixé de longue date, au lendemain de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, inscrite par l’ONU à l’agenda le 21 mars. Dans l’Hexagone, des centaines de syndicats et d’associations, locales ou nationales, ont organisé des rassemblements, de Saint-Lô à Sète.”On veut dire haut et fort que nous ne voulons pas de société raciste”, a résumé Sophie Giroud, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’homme.- “Erreur” ou “instrumentalisation” -Toutefois, les organisateurs ont été relégués au second plan par La France insoumise qui a élargi le mot d’ordre contre le racisme pour en faire “des manifestations contre le gouvernement Bayrou, l’extrême droite et ses idées”. “Les idées d’extrême droite contaminent jusqu’au gouvernement”, a justifié la députée LFI Aurélie Trouvé, présente dans le cortège parisien d’où étaient absents les leaders socialistes.”Personne ne nous détournera de l’objectif de cette manifestation”, a-t-elle insisté en référence à la polémique depuis dix jours, à cause d’un visuel présentant le visage de Cyril Hanouna, animateur proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, sourcils froncés et grimace agressive. Une représentation qui a valu au parti une condamnation en référé pour “atteinte (au) droit à l’image” de l’animateur. Décision dont LFI a aussitôt annoncé faire appel.Mais là où le bât blesse, c’est dans la ressemblance entre cette caricature de M. Hanouna, juif d’origine tunisienne, et certaines affiches antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Raison qui avait d’ailleurs poussé LFI à retirer son visuel rapidement et certains cadres insoumis à reconnaître une “erreur”.”Un parti est composé de citoyens qui font parfois des erreurs (…) Des voix juives dans nos rangs ont pu nous dire que c’était une erreur, donc là on ne peut pas dire qu’il y a une instrumentalisation” contre nous, a admis samedi l’eurodéputée Rima Hassan, fer de lance de la cause palestinienne au sein du mouvement.Cependant, Jean-Luc Mélenchon, qui s’est offert samedi un bain de foule à Marseille, a refusé lui tout mea culpa, accusant ces derniers jours les médias de faire le jeu de l’extrême droite, tout comme la cheffe des députés Mathilde Panot. “Un jour, vous vous regarderez dans la glace d’avoir fait croire que les antiracistes étaient des racistes”, a ainsi lancé Mme Panot aux journalistes dans le défilé parisien.Pour bien se démarquer de LFI, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet avait souligné avant la manifestation que “de nombreuses associations qui luttent contre l’antisémitisme (…) seront dans le carré de tête” avec les syndicats.bur-gbh-slb-far/jmt/

Plus de 90.000 manifestants contre le racisme, LFI en pointe malgré la polémique

Plus de 90.000 personnes selon le ministère de l’Intérieur ont défilé en France samedi contre le racisme et l’extrême droite, une mobilisation mêlant souvent un soutien à Gaza et mise sous le feu des projecteurs cette année par la polémique autour de l’affiche LFI présumée antisémite à l’effigie de Cyril Hanouna.A Marseille, quelque 3.300 personnes selon la police (10.000 selon la CGT) ont défilé en brandissant des pancartes “contre l’islamophobie d’Etat”, “Tesla is the new swastika” (NDLR: croix gammée), “plus d’amour, moins de Zemmour”.Dans le cortège, émaillé de drapeaux palestiniens, de nombreux jeunes dont Inès Frehaut, en terminale, qui participe à sa première manifestation. “Quand on voit les propos de Bruno Retailleau sur l’islam, l’Algérie, le port du voile, c’est grave!”, juge-t-elle.A Strasbourg, Marc Pereira, 37 ans, maraicher, “est venu pour dire non au racisme ambiant. Entre Retailleau, Darmanin, Wauquiez, et l’extrême droite habituelle, Le Pen, Bardella, ils tapent toujours sur les mêmes boucs émissaires pour des raisons électoralistes”.A Paris, plus de 20.000 personnes ont marché avec un peu de tension en fin de manifestation à Nation, deux personnes ayant été interpellées et trois blessées.Par ailleurs, un journaliste a reçu un coup de matraque à la tête de la part d’un policier, selon des images circulant sur X. “Il est facile de commenter à chaud des images sorties de leur contexte là où la rigueur impose une analyse posée à laquelle il sera comme à chaque fois procédé”, a affirmé le préfet de police Laurent Nuñez qui a aussi annoncé qu’il saisirait la procureure de la République contre tous les slogans “qui rentrent sous le coup de la loi pénale”, alors que des “A bas l’État, les flics et les fachos” ont été scandés lors de la manifestation.Dans le cortège parisien, Ann, une Américaine de 55 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, plaide: “L’Amérique glisse vers le fascisme. Nous avons besoin de manifestations comme ça aux US”.”J’ose espérer que la politique menée par l’extrême droite américaine va faire réfléchir les gens”, a renchéri à Rennes Nicole Kiil-Nielsen, 75 ans.Le rendez-vous était fixé de longue date, au lendemain de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, inscrite par l’ONU à l’agenda le 21 mars. Dans l’Hexagone, des centaines de syndicats et d’associations, locales ou nationales, ont organisé des rassemblements, de Saint-Lô à Sète.”On veut dire haut et fort que nous ne voulons pas de société raciste”, a résumé Sophie Giroud, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’homme.- “Erreur” ou “instrumentalisation” -Toutefois, les organisateurs ont été relégués au second plan par La France insoumise qui a élargi le mot d’ordre contre le racisme pour en faire “des manifestations contre le gouvernement Bayrou, l’extrême droite et ses idées”. “Les idées d’extrême droite contaminent jusqu’au gouvernement”, a justifié la députée LFI Aurélie Trouvé, présente dans le cortège parisien d’où étaient absents les leaders socialistes.”Personne ne nous détournera de l’objectif de cette manifestation”, a-t-elle insisté en référence à la polémique depuis dix jours, à cause d’un visuel présentant le visage de Cyril Hanouna, animateur proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, sourcils froncés et grimace agressive. Une représentation qui a valu au parti une condamnation en référé pour “atteinte (au) droit à l’image” de l’animateur. Décision dont LFI a aussitôt annoncé faire appel.Mais là où le bât blesse, c’est dans la ressemblance entre cette caricature de M. Hanouna, juif d’origine tunisienne, et certaines affiches antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Raison qui avait d’ailleurs poussé LFI à retirer son visuel rapidement et certains cadres insoumis à reconnaître une “erreur”.”Un parti est composé de citoyens qui font parfois des erreurs (…) Des voix juives dans nos rangs ont pu nous dire que c’était une erreur, donc là on ne peut pas dire qu’il y a une instrumentalisation” contre nous, a admis samedi l’eurodéputée Rima Hassan, fer de lance de la cause palestinienne au sein du mouvement.Cependant, Jean-Luc Mélenchon, qui s’est offert samedi un bain de foule à Marseille, a refusé lui tout mea culpa, accusant ces derniers jours les médias de faire le jeu de l’extrême droite, tout comme la cheffe des députés Mathilde Panot. “Un jour, vous vous regarderez dans la glace d’avoir fait croire que les antiracistes étaient des racistes”, a ainsi lancé Mme Panot aux journalistes dans le défilé parisien.Pour bien se démarquer de LFI, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet avait souligné avant la manifestation que “de nombreuses associations qui luttent contre l’antisémitisme (…) seront dans le carré de tête” avec les syndicats.bur-gbh-slb-far/jmt/

Venezuela agrees to again accept US deportation flights

Venezuela announced Saturday it had reached an agreement with Washington to accept additional deportation flights from the United States, one week after more than 200 Venezuelans accused of being gang members were sent to El Salvador.The flights were suspended last month when US President Donald Trump claimed Venezuela had not lived up to its promises, and Caracas subsequently said it would no longer accept the flights.But then Washington deported 238 Venezuelans accused of belonging to the Tren de Aragua gang, which Trump has designated a foreign terrorist organization, to a maximum-security prison in El Salvador, a move deeply criticized by Caracas.”In order to ensure the return of our countrymen with the protection of their human rights, we have agreed with the US government to resume the repatriation of Venezuelan migrants with a first flight tomorrow,” Venezuelan top negotiator Jorge Rodriguez said in a statement.”Migrating is not a crime, and we will not rest until all those who want to return are home, and until we rescue our brothers kidnapped in El Salvador,” said Rodriguez, who is also the president of Venezuela’s National Assembly.Sunday’s trip will be the fifth flight of migrants arriving in Venezuela since Trump took office in January. Since February, about 900 Venezuelans have been repatriated, most from the United States and some from Mexico.”Tomorrow, thanks to the perseverance and persistence of our government, we will resume flights to continue rescuing and releasing migrants from US prisons,” Venezuelan President Nicolas Maduro said Saturday.”We will rescue a group of young men tomorrow, and next week, and the week after that.”- Major US immigration crackdown -Last month, Trump revoked permission for oil giant Chevron to operate in Venezuela — a blow to Caracas’s wobbly economy. The Republican president said Maduro had failed to accept deported migrants “at the rapid pace” they agreed to.The countries broke off diplomatic relations in 2019, during Trump’s first term, after Washington recognized then-opposition leader Juan Guaido as “interim president” following 2018 elections widely rejected as neither free nor fair.Maduro nevertheless maintained his grip on power, and Joe Biden’s administration relaxed sanctions on Venezuelan oil as part of a deal for American prisoners and a promise to hold free elections. Those promised reforms never came.Washington did not recognize Maduro’s 2024 reelection win.There had been glimmers of hope for the relationship at the start of Trump’s new term, with US envoys in Caracas for talks.Then Trump invoked the wartime Alien Enemies Act to target Tren de Aragua, and sparked anger by reaching a deal with Salvadoran leader Nayib Bukele to use his Terrorism Confinement Center (CECOT) outside San Salvador.Relatives of some of those deported to El Salvador told AFP they were told they were being taken to Venezuela.Maduro said Saturday that those men, “who never committed crimes in the United States, much less in El Salvador,” would eventually be returned to Venezuela.Then on Friday, the United States said it was revoking the legal status of hundreds of thousands of immigrants, including from Venezuela, who had been granted entry under a plan launched by Biden in 2022.They now have 30 days to leave the country.Trump has pledged to carry out the largest deportation campaign in US history and curb immigration, mainly from Latin American nations.More than seven million Venezuelans have fled Venezuela over the last decade as their country’s oil-rich economy implodes under Maduro.