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Climat: le Royaume-Uni doit se préparer d’urgence à des phénomènes extrêmes d’ici 2050

Le Royaume-Uni doit se préparer d’urgence à faire face à des “phénomènes climatiques extrêmes” d’ici 2050, avertissent mardi des experts, qui envisagent le scénario d’un réchauffement d’au moins 2°C et ses répercussions dramatiques: sécheresses, inondations, canicules.”Il est clair que nous ne sommes pas prêts à faire face aux changements météorologiques et climatiques actuels, encore moins à ceux qui sont attendus dans les décennies à venir”, écrit le Comité sur le changement climatique (CCC), un organisme consultatif indépendant, qui alerte régulièrement le gouvernement dans ses avis.Mais pour la première fois, le Comité envisage le scénario, redouté internationalement et de moins en moins exclu, d’un réchauffement de 2°C, borne au dessous de laquelle doit être maintenue l’augmentation de la température moyenne mondiale selon l’accord de Paris de 2015.Il faut “préparer le pays aux phénomènes météorologiques extrêmes qui se produiront si le réchauffement climatique atteint 2°C au-dessus des niveaux préindustriels d’ici 2050”, selon l’avis consultatif des experts envoyé au gouvernement.Les experts listent les conséquences de ce réchauffement: des canicules “plus fréquentes et généralisées”, des sécheresses dont le nombre pourrait doubler par rapport à la période entre 1981 et 2010, des inondations – les crues de certaines rivières pourraient augmenter de 40%.Toujours dans le scénario d’un réchauffement de 2°C, la hausse du niveau de la mer continuera à s’accélérer, de 15 à 25 cm, menaçant les villes côtières britanniques.Il est “crucial et urgent” de prendre des mesures, insistent les experts, en recommandant l’amélioration du fonctionnement des infrastructures et des services publics essentiels, la poursuite de la réduction des émissions de carbone, la planification d’objectifs précis à long terme.- Chiffres alarmants -“La population du Royaume-Uni subit déjà les répercussions du changement climatique”, a rappelé une responsable du CCC, Julia King. “Nous devons l’aider à se préparer”, a-t-elle déclaré.Cette mise en garde intervient alors que le Royaume-Uni, à l’instar d’autres pays, a connu cet été la canicule la plus intense jamais enregistrée, quatre vagues de chaleur et une pénurie d’eau.Selon l’agence météorologique Met Office, les cinq étés les plus chauds jamais enregistrés au Royaume-Uni ont désormais tous eu lieu après 2000.Dans son dernier rapport en avril, le CCC relevait que les préparatifs pour faire face au changement climatique étaient soit “trop lents”, soit dans “l’impasse”, soit allaient dans “la mauvaise direction”.Il citait des chiffres alarmants: plus de 6,3 millions de propriétés sont menacées d’inondations dans le pays, elles seront plus de 8 millions d’ici 2050. D’ici cette date, plus de 10.000 personnes mourront chaque année en lien avec les fortes chaleurs.La ministre déléguée en charge des inondations Emma Hardy a annoncé mardi un plan de 10,5 millions de livres (12 millions d’euros) pour protéger des inondations 900.0000 maisons en Angleterre.Relevant les implications dans les secteurs de la santé, du logement, de l’alimentation, des transports, le Dr Douglas Parr, de l’ONG Greenpeace, a exhorté tout l’exécutif à s’emparer de la question et a appelé à taxer les entreprises d’énergies fossiles. “C’est le moyen le plus réaliste et le plus équitable de financer les mesures de protection dont nous avons urgemment besoin”, a-t-il dit dans un communiqué.Adopté en 2015 par 196 pays, l’accord de Paris vise à maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale “bien en dessous de 2°C” par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.Le climat est déjà en moyenne 1,4°C plus chaud aujourd’hui, selon l’observatoire européen Copernicus.Selon l’ONU, l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, marquée par des feux géants, inondations et canicules meurtrières.L’année 2024 a aussi connu une hausse record des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, a averti l’ONU mercredi, appelant à une action urgente pour réduire les émissions.

Israel expected to open key aid crossing into Gaza

Israel was expected to allow Gaza’s sole border crossing to the outside world to reopen Wednesday to allow aid into the devastated territory as part of a US-backed ceasefire deal.Israeli public broadcaster KAN said the reopening was imminent despite questions over Hamas’s ongoing transfer of the remains of deceased hostages, under a swap deal spearheaded by US President Donald Trump after two years of war.The swap has seen the last 20 surviving hostages return home in exchange for nearly 2,000 Palestinian prisoners freed from Israeli jails, as well as a halt in the fighting and bombardment.So far, Hamas has handed back eight bodies, seven of which have been identified. The remains of 20 others remain in Gaza, and there is domestic pressure on Prime Minister Benjamin Netanyahu to tie aid to the fate of the bodies.The eighth — unidentified — body is not a former hostage, the Israeli military said after overnight tests, leading some Israeli politicians to accuse Hamas of breaking the ceasefire agreement.”It is with a broken heart and unbearable grief that we announce that the body of Tamir, my eldest and beloved son, was brought back from Gaza,” Tamir Nimrodi’s father Alon Nimrodi wrote on Facebook.Tamir was a soldier captured at age 18 from a military base on the Gaza border.Israel’s far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir has threatened to cut off aid supplies to Gaza if Hamas fails to return the remains of soldiers still held in the territory.According to KAN, the decision to reopen Rafah also came after Israel was informed of Hamas’s intention to return four more bodies on Wednesday, a move not yet confirmed by the militant group.- Aid trucks -The war sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel led to a humanitarian catastrophe in Gaza, with the densely-populated territory reliant on aid that was heavily restricted, when not cut off outright.At the end of August, the United Nations declared a famine in Gaza, though Israel rejected the claim.The return of aid is listed in Trump’s 20-point plan for Gaza.Another is Hamas’s disarmament, a demand rejected by the militant group, which has been the dominant Palestinian faction in Gaza since 2007.In Gaza, the group is tightening its grip on ruined cities, launching a crackdown and executing alleged collaborators.Hamas has published a video on its official channel showing the street execution of eight blindfolded and kneeling suspects, branding them “collaborators and outlaws”.The footage, apparently from Monday evening, emerged as armed clashes were underway between Hamas’s various security units and armed Palestinian clans, some alleged to have Israeli backing.In the north of the territory, as Israeli forces withdrew from Gaza City, the Hamas government’s black-masked armed police resumed street patrols.”Our message is clear: There will be no place for outlaws or those who threaten the security of citizens,” a Palestinian security source in Gaza told AFP.- ‘Perhaps violently’ -Gaza civilians who spoke to AFP broadly welcomed the crackdown.”After the war ended and the police spread out in the streets, we started to feel safe,” said 34-year-old Abu Fadi al-Banna, in Deir al-Balah, central Gaza.Israel and the United States insist Hamas can have no role in a future Gaza government.Trump’s plan says that Hamas members who agree to “decommission their weapons” will be given amnesty.”If they don’t disarm, we will disarm them,” Trump told reporters at the White House a day after visiting the Middle East to celebrate the Gaza ceasefire.”And it will happen quickly and perhaps violently.”

Kenya opposition leader Raila Odinga dies, sparking emotion, uncertaintyWed, 15 Oct 2025 11:22:45 GMT

Kenyan opposition leader Raila Odinga, a “towering statesman” over decades of upheaval, died at the age of 80 on Wednesday during a health visit to India  — a political earthquake that leaves the east African nation on an uncertain path.Emotional scenes of mourning broke out across Kenya for its perennial opposition figure, who ran unsuccessfully …

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La réduction de l’aide risque d’exposer 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes, alerte le PAM

Les coupes dans les financements de l’aide humanitaire risquent d’exposer jusqu’à 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes à l’échelle mondiale, a averti mercredi le Programme alimentaire mondial (PAM).Cette agence onusienne a précisé que six de ses opérations (Afghanistan, République démocratique du Congo, Haïti, Somalie, Soudan du Sud et Soudan) étaient “actuellement confrontées à des perturbations majeures, qui ne feront qu’empirer”.Elle prévient que son financement “n’a jamais été aussi difficile”, anticipant “une baisse de 40%” de ce dernier en 2025, “ce qui se traduira par un budget prévisionnel de 6,4 milliards de dollars, contre 10 milliards en 2024″.”Le système humanitaire est mis à rude épreuve car les partenaires se retirent des zones en première ligne, créant un vide”, poursuit le PAM, qui a son siège à Rome, dans un nouveau rapport intitulé “Une bouée de sauvetage en danger”.Ce dernier ne cite aucun pays nommément mais signale une étude parue dans le journal médical The Lancet selon laquelle 14 millions de décès supplémentaires, liés à des maladies, des carences nutritionnelles et des affections maternelles et périnatales, pourraient survenir dans le monde d’ici à 2030 du seul fait des coupes budgétaires dans l’aide américaine.Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison blanche en janvier, Washington a annoncé une réduction massive de son aide à l’étranger, portant un coup dur aux opérations humanitaires dans le monde entier.- Fonds “cruellement insuffisants” -“La couverture des programmes a été considérablement réduite et les rations diminuées. L’aide vitale aux ménages en situation de catastrophe alimentaire (phase 5 de l’IPC, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, NDLR) est menacée, tandis que la préparation aux chocs futurs a considérablement diminué”, met en garde le PAM.À travers le monde, “le PAM estime que ses manques de financements pourraient pousser de 10,5 à 13,7 millions de personnes actuellement en situation de crise aiguë d’insécurité alimentaire (phase 3 de l’IPC) vers une situation d’urgence humanitaire (phase 4 de l’IPC)”.”Le monde est confronté à des problèmes de faim d’une ampleur jamais vue auparavant et les fonds nécessaires pour nous aider à y répondre sont cruellement insuffisants”, a déclaré Cindy McCain, la directrice du Programme alimentaire mondial, citée dans le communiqué.”Nous voyons la bouée de sauvetage de millions de personnes se désintégrer sous nos yeux”, a-t-elle ajouté.L’agence onusienne a révélé qu’elle avait réduit à 600.000 le nombre des bénéficiaires de l’aide alimentaire ce mois-ci en République démocratique du Congo, contre 2,3 millions prévus auparavant, tandis qu’au Soudan du Sud, les coûteux largages d’aide dans les zones à risque de famine sont menacés par des contraintes de financement.”La faim dans le monde atteint des niveaux records”, alerte le PAM, avec 319 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dont 44 millions en urgence alimentaire (IPC 4).Tandis que l’ONU a officiellement déclaré l’état de famine dans la bande de Gaza plus tôt cette année, le PAM considère que le nombre des personnes “en situation de famine ou au bord du gouffre” a doublé en seulement deux ans pour atteindre 1,4 million dans cinq pays : Palestine, Soudan, Soudan du Sud, Yémen et Mali. “L’objectif zéro faim n’a jamais semblé aussi lointain. Nous risquons de perdre des décennies de progrès dans la lutte contre la faim”, a déploré Cindy McCain.

La réduction de l’aide risque d’exposer 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes, alerte le PAM

Les coupes dans les financements de l’aide humanitaire risquent d’exposer jusqu’à 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes à l’échelle mondiale, a averti mercredi le Programme alimentaire mondial (PAM).Cette agence onusienne a précisé que six de ses opérations (Afghanistan, République démocratique du Congo, Haïti, Somalie, Soudan du Sud et Soudan) étaient “actuellement confrontées à des perturbations majeures, qui ne feront qu’empirer”.Elle prévient que son financement “n’a jamais été aussi difficile”, anticipant “une baisse de 40%” de ce dernier en 2025, “ce qui se traduira par un budget prévisionnel de 6,4 milliards de dollars, contre 10 milliards en 2024″.”Le système humanitaire est mis à rude épreuve car les partenaires se retirent des zones en première ligne, créant un vide”, poursuit le PAM, qui a son siège à Rome, dans un nouveau rapport intitulé “Une bouée de sauvetage en danger”.Ce dernier ne cite aucun pays nommément mais signale une étude parue dans le journal médical The Lancet selon laquelle 14 millions de décès supplémentaires, liés à des maladies, des carences nutritionnelles et des affections maternelles et périnatales, pourraient survenir dans le monde d’ici à 2030 du seul fait des coupes budgétaires dans l’aide américaine.Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison blanche en janvier, Washington a annoncé une réduction massive de son aide à l’étranger, portant un coup dur aux opérations humanitaires dans le monde entier.- Fonds “cruellement insuffisants” -“La couverture des programmes a été considérablement réduite et les rations diminuées. L’aide vitale aux ménages en situation de catastrophe alimentaire (phase 5 de l’IPC, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, NDLR) est menacée, tandis que la préparation aux chocs futurs a considérablement diminué”, met en garde le PAM.À travers le monde, “le PAM estime que ses manques de financements pourraient pousser de 10,5 à 13,7 millions de personnes actuellement en situation de crise aiguë d’insécurité alimentaire (phase 3 de l’IPC) vers une situation d’urgence humanitaire (phase 4 de l’IPC)”.”Le monde est confronté à des problèmes de faim d’une ampleur jamais vue auparavant et les fonds nécessaires pour nous aider à y répondre sont cruellement insuffisants”, a déclaré Cindy McCain, la directrice du Programme alimentaire mondial, citée dans le communiqué.”Nous voyons la bouée de sauvetage de millions de personnes se désintégrer sous nos yeux”, a-t-elle ajouté.L’agence onusienne a révélé qu’elle avait réduit à 600.000 le nombre des bénéficiaires de l’aide alimentaire ce mois-ci en République démocratique du Congo, contre 2,3 millions prévus auparavant, tandis qu’au Soudan du Sud, les coûteux largages d’aide dans les zones à risque de famine sont menacés par des contraintes de financement.”La faim dans le monde atteint des niveaux records”, alerte le PAM, avec 319 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dont 44 millions en urgence alimentaire (IPC 4).Tandis que l’ONU a officiellement déclaré l’état de famine dans la bande de Gaza plus tôt cette année, le PAM considère que le nombre des personnes “en situation de famine ou au bord du gouffre” a doublé en seulement deux ans pour atteindre 1,4 million dans cinq pays : Palestine, Soudan, Soudan du Sud, Yémen et Mali. “L’objectif zéro faim n’a jamais semblé aussi lointain. Nous risquons de perdre des décennies de progrès dans la lutte contre la faim”, a déploré Cindy McCain.

Chien, cochon d’Inde et clémentines: l’épopée vertigineuse de la domestication retracée à Toulouse

Du chien, plus ancien auxiliaire des humains, au cochon d’Inde, cobaye ou animal de compagnie, en passant par les clémentines, le pouvoir de domestiquer la nature symbolise l’emprise de l’homme sur la planète, une épopée multimillénaire retracée par le Museum de Toulouse.”On serait incapable d’imaginer une vie sans espèces domestiques, parce que ça fait quand même plus de 15.000 ans qu’on vit comme ça. C’est quelque chose qui nous constitue, la domestication est un élément de la nature humaine”, souligne pour l’AFP Valérie Chansigaud, historienne et commissaire scientifique de l’exposition “Domestique-moi si tu peux” qui ouvre ses portes vendredi.”On a créé un monde à notre mesure”, même si parfois on perd de vue cette réalité, complète Fabien Laty, concepteur de l’exposition pour le Museum d’histoire naturelle de Toulouse. L’idée de l’exposition qui présente en miroir l’impact de l’homme d’un côté sur le règne animal, de l’autre sur le monde végétal, est donc d’explorer l’ampleur du phénomène, pour faire “prendre conscience” des interdépendances qui nous unissent à la nature.Premier des animaux à avoir été mis au service de l’homme, le chien, issu de la domestication du loup gris, a l’honneur d’ouvrir le parcours. Et si le visiteur peut avoir le sentiment de tout savoir sur celui qu’il croise chaque jour sur le trottoir, il découvrira des pans méconnus de son histoire.- “ronronthérapie” -Ce “chien de manchon” par exemple, sélectionné pour sa petite taille afin de se glisser dans les manches des élégantes de la haute société européenne du XVIIIe siècle ou plus globalement, le fait que la profusion des races canines actuelles, vue comme immuable, ne soit en fait née qu’autour du XIXe siècle.L’information permet de préciser ce qu’est la domestication: “un mécanisme qui consiste à transformer une espèce, en sélectionnant des traits intéressants et en maîtrisant la reproduction de ces races”, souligne M. Laty.L’exposition s’attarde sur les multiples rôles joués par l’animal dans la vie d’homo sapiens: l’animal utilitaire, du canari qui alerte du coup de grisou dans les mines de charbon au cheval de trait, l’animal rituel, comme le chat divinisé par l’Egypte ancienne, l’animal nourricier – de la poule au boeuf – ou évidemment l’animal de compagnie, phénomène qui n’a émergé qu’à partir du XVIe siècle.A lui seul, le cochon d’Inde incarne toutes ces dimensions: animal de boucherie, d’expérimentation scientifique ou compagnon prisé dans la sphère familiale.  Le visiteur peut aussi se glisser dans une alcôve pour s’essayer à la “ronronthérapie”: dans la pénombre, une banquette velue, vibrante et en fonds sonore, le ronronnement d’un chat. “il y a des chercheurs, des vétérinaires, qui s’intéressent au pouvoir bénéfique de ces basses fréquences”, rappelle le responsable de l’exposition.- Impact -Au détour des murs colorés, le regard est attiré par des portraits d’animaux un peu particuliers: “Jack”, la dinde graciée par le fils d’Abraham Lincoln qui donnera naissance au rituel de “Thanksgiving”, “Félicette”, la première chatte envoyée dans l’espace en 1963 par une équipe scientifique française, ou encore… “Max”, le cochon nain du Vietnam qui a longtemps partagé la vie de Georges Clooney.Du côté des végétaux, l’emprise humaine est aussi forte, à coup de mutations génétiques, de créations d’espèces, comme les clémentines, nées d’un mélange d’oranges et de mandarines créé par un abbé français en Algérie au début du XXe siècle. Et la pastèque sans pépins et cet étonnant ananas à la chair rose, conçu pour une marque agroalimentaire américaine…Un buffet factice de petit-déjeuner, au carrefour des deux pans, animal et végétal, de l’exposition, résume: seule la carafe d’eau n’est pas issue de la domestication.”On a un impact tellement grand (…) qu’il n’y a plus d’espèces non affectées par l’être humain” sur la planète, rappelle Valérie Chansigaud.Et l’exposition cherche à “ouvrir le regard (…) que l’on se dise +ah oui, quand je vois maintenant autour de moi, je ne vois plus le monde de la même façon+”.

Noman stars as Pakistan win first South Africa Test by 93 runs

Left-arm spinner Noman Ali was South Africa’s chief tormentor as Pakistan won a gripping first Test by 93 runs in Lahore on Wednesday.Set a daunting 277-run target for victory, the visitors and World Test champions were bowled out for 183 in the afternoon session on day four.Man of the match Noman finished with 4-79 and 10-191 in the match for his third haul of ten wickets or more in Tests.With the weary Gaddafi Stadium pitch taking sharp turn and low bounce, the 39-year-old exploited the conditions well despite a stubborn 73-run stand between Dewald Brevis and Ryan Rickelton in the morning. In all, spinners from both sides took 34 wickets, with just six going to fast bowlers.South African left-armer Senuran Muthusamy took 11-174 in the match.Pakistan made 378 in their first innings, with South Africa scoring 269 in reply.On a deteriorating surface, the hosts collapsed in their second-innings 167 but it proved enough.”We won the Test match and it’s gone exactly to plan,” said Shan Masood, who now has four wins in 13 Tests as captain, with nine losses.On Wednesday, with the tourists 137-6 at lunch the writing was very much on the wall, then Sajid Khan dismissed Muthusamy for six soon after the break.Pacer Shaheen Shah Afridi dismissed Kyle Verreynne (19), Prenelan Subrayen (eight) and Kagiso Rabada (nought) to finish with 4-33.The victory gives Pakistan an ideal start to the World Test Championship (WTC), having come last in the previous edition.The second and final Test starts in Rawalpindi from Monday.”The spinners came into play, reverse swing helped the bowlers do their job today and the batters did well enough, but we still have a lot of challenges in the middle order,” said Masood.”We lost 11-37 over the course of two innings, which is not good, we must overcome that.”- South Africa proud in defeat -The defeat broke South Africa’s sequence of ten straight Test wins, culminating in the WTC title in June this year when they beat Australia at Lord’s.Skipper Aiden Markram said the first-innings deficit of 109 was crucial. “They (Pakistan) had a really good partnership in the first innings when we had them five wickets down,” he said Markram of a Mohammad Rizwan-Salman Agha stand of 163 runs for the sixth wicket.”We probably could have scored a few more runs in the first innings but I am proud of the way we fought.”But we need to clean up our game and come back better in the next match.”Brevis took the fight to the Pakistan spinners in the morning and had reached an aggressive career-best 54, with six fours and two sixes, when Noman bowled him with a sharply turning delivery.Pakistan had struck in the first over of the day through fast bowler Shaheen, who trapped Tony de Zorzi for 16 without any addition to the overnight total of 51-2.Tristan Stubbs struggled to cope with the sharp turn and was on two when a premeditated reverse sweep off Noman safely landed in Salman Agha’s hands.Brevis reached his second Test half-century with a six off Noman before becoming the spinner’s fourth victim.Opener Rickleton’s dogged resistance was broken by Sajid just before lunch for a gritty 45.