Ligue des nations: Portugal écarte le Danemark et file en Final Four

Le Portugal, grâce à un doublé de l’entrant Trincao, s’est qualifié pour le Final Four de la Ligue des nations en s’imposant 5 à 2 après prolongation face au Danemark.Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo défieront début juin l’Allemagne pour une place en finale.Battus 1-0 à l’aller à Copenhague, les Portugais ont longtemps frôlé l’élimination devant leur public à Lisbonne, au bord du précipice lorsqu’Eriksen a égalisé à l’amorce du dernier quart d’heure (2-2, 76e).Mais ils ont retourné la situation en toute fin de match grâce à Trincao, buteur inattendu entré en jeu à dix minutes de la fin du temps réglementaire.Il a d’abord arraché la prolongation à quatre minutes de la fin du temps règlementaire, puis a marqué le but du 4-2 tout juste à l’entame de la prolongation (91e).Sans idée à Copenhague jeudi et plombée par une attaque atone avec comme symbole un Cristiano Ronaldo quasi invisible, la Seleçao a proposé cette fois du jeu, plus d’envie et de rigueur. Avec trois nouveaux titulaires, un par ligne, elle a poussé et acculé les Danois mais a manqué de réussite à l’instar de CR7 plutôt fébrile. Le quintuple Ballon d’Or a pourtant eu l’occasion de se racheter après avoir hérité d’un penalty, mais, tel un joueur en plein doute, il l’a tiré tellement mollement que Schmeichel s’est saisi du ballon sans difficulté. A partir de là, la partie s’est installé dans un faux rythme, à peine brisé par la frappe en pivot de Höjlund, buteur à l’aller, sur laquelle s’est opportunément couché le portier portugais Costa (24e), tandis que celle de Vitinha, dix minutes plus tard a elle a tutoyé la barre transversale. Finalement, le Portugal, vainqueur de la toute première Ligue des nations (2019), a bénéficié d’un coup du sort pour refaire son retard : Andersen a dégagé le cuir dans son propre but et remis les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux matches (1-0, 38e). Dans la foulée, Ronaldo a cru donner un avantage à son équipe mais son but a été annulé par la VAR.Dès la reprise, les Danois transfigurés ont égalisé également sur corner Kristensen trouvant le filet opposé (1-1, 56e)Mais CR7 n’est pas un homme à renoncer. C’est lui qui, en angle fermé, a catapulté au fond des filets en étant le plus prompt pour reprendre un ballon repoussé par le poteau (2-1, 72e).Une erreur de relance de Ruben Diaz a permis aux Danois revenir une deuxième fois au score (76e). Mais la fin du match leur a été fatale puisqu’ils ont encaissé trois buts, le doublé de Trincao et un autre de Gonçalo Ramos dans la prolongation.

Ligue des nations: la France renverse la Croatie au bout du suspense

Au terme d’une partie suffocante mais dominée de bout en bout, l’équipe de France a réussi l’exploit de renverser une situation très compromise contre la Croatie (2-0, 5 t.a.b. à 4) pour s’offrir un billet pour le “Final Four” de la Ligue des nations, dimanche au Stade de France, trois jours après une défaite cuisante à Split.Battus sans gloire jeudi en quarts de finale aller (2-0), les Bleus avaient un sacré défi à relever devant leur public. Ils y sont parvenus avec la manière, s’imposant à l’issue d’une séance de tirs au but au cours de laquelle leur gardien Mike Maignan s’est mué en héros avec deux arrêts.  Les vice-champions du monde prolongent donc leur aventure dans une compétition qu’ils avaient remportée en 2021 et balayent les doutes qui n’en finissaient pas de s’accumuler autour d’eux.Après une année 2024 guère flamboyante malgré une place de demi-finaliste à l’Euro, le sélectionneur Didier Deschamps peut souffler et s’éviter quelques grosses turbulences dans la dernière ligne droite de son long parcours à la tête des Tricolores qui se terminera après le Mondial-2026.Place désormais à l’Espagne en demi-finales, le 5 juin à Stuttgart, une partie qui s’annonce explosive, en forme de revanche de celle du dernier Championnat d’Europe remporté par la Roja. L’obtention du sésame pour la suite de la Ligue des nations repousse ainsi à septembre le début de la campagne qualificative des Français pour la prochaine Coupe du monde dans un groupe à quatre avec l’Ukraine, l’Islande et l’Azerbaïdjan.Pour arriver à inverser la tendance après le fiasco de l’aller, il fallait pouvoir emballer le match et ne pas laisser respirer les techniciens croates. Le scénario a quasiment épousé celui du fameux barrage retour du Mondial-2014 face à l’Ukraine, le 19 novembre 2013, quand les Bleus, dos au mur, avaient remonté un handicap de deux buts pour gagner leur ticket pour le tournoi brésilien. Une victoire fondatrice pour le sélectionneur Deschamps.Il faudra attendre pour savoir si le succès de 2025 aura la même incidence mais ses joueurs ont en tout cas chassé de gros nuages l’espace d’une soirée magique.- Olise, choix gagnant -Deschamps avait procédé à plusieurs changements dont les titularisations de Michael Olise et Bradley Barcola, censés amener de la créativité à une équipe qui en manque cruellement. Ces choix ont finalement été couronnés de succès. Alors que les Français dominaient mais sans se montrer cliniques devant la cage adverse, c’est un magnifique coup franc de Michael Olise qui a tout débloqué en seconde période (52e) avant le but salvateur d’Ousmane Dembélé (80e). Olise, passeur pour “Dembouz”, aura été assurément le meilleur joueur sur le terrain, ouvrant son compteur à 23 ans pour sa 6e sélection.Ousmane Dembélé, dont on espérait monts et merveilles durant cette double confrontation après ses exploits sous le maillot du PSG, a lui sauvé sa soirée en reprenant victorieusement l’offrande d’Olise. Positionné à droite, il a été longtemps trop loin de la cage croate mais il a fini par trouver le geste juste d’une reprise pleine de sang  froid au point de penalty.Le plus décevant aura été dans l’ensemble Kylian Mbappé. Le capitaine, dont le dernier but en bleu remonte à un penalty au premier tour de l’Euro, n’a pas réussi grand chose en dépit de plusieurs tentatives (15e, 27e, 70e, 75e, 108e, 117e, 120e). Signe de sa nervosité, il a même écopé d’un carton jaune après un accrochage assez évitable avec le portier adverse (37e).Mais peu importe les ratés de la superstar pour des Français enfin conquérants et qui peuvent dire un grand merci à leur gardien Mike Maignan.kn/dar     

Ligue des nations: la France renverse la Croatie au bout du suspense

Au terme d’une partie suffocante mais dominée de bout en bout, l’équipe de France a réussi l’exploit de renverser une situation très compromise contre la Croatie (2-0, 5 t.a.b. à 4) pour s’offrir un billet pour le “Final Four” de la Ligue des nations, dimanche au Stade de France, trois jours après une défaite cuisante à Split.Battus sans gloire jeudi en quarts de finale aller (2-0), les Bleus avaient un sacré défi à relever devant leur public. Ils y sont parvenus avec la manière, s’imposant à l’issue d’une séance de tirs au but au cours de laquelle leur gardien Mike Maignan s’est mué en héros avec deux arrêts.  Les vice-champions du monde prolongent donc leur aventure dans une compétition qu’ils avaient remportée en 2021 et balayent les doutes qui n’en finissaient pas de s’accumuler autour d’eux.Après une année 2024 guère flamboyante malgré une place de demi-finaliste à l’Euro, le sélectionneur Didier Deschamps peut souffler et s’éviter quelques grosses turbulences dans la dernière ligne droite de son long parcours à la tête des Tricolores qui se terminera après le Mondial-2026.Place désormais à l’Espagne en demi-finales, le 5 juin à Stuttgart, une partie qui s’annonce explosive, en forme de revanche de celle du dernier Championnat d’Europe remporté par la Roja. L’obtention du sésame pour la suite de la Ligue des nations repousse ainsi à septembre le début de la campagne qualificative des Français pour la prochaine Coupe du monde dans un groupe à quatre avec l’Ukraine, l’Islande et l’Azerbaïdjan.Pour arriver à inverser la tendance après le fiasco de l’aller, il fallait pouvoir emballer le match et ne pas laisser respirer les techniciens croates. Le scénario a quasiment épousé celui du fameux barrage retour du Mondial-2014 face à l’Ukraine, le 19 novembre 2013, quand les Bleus, dos au mur, avaient remonté un handicap de deux buts pour gagner leur ticket pour le tournoi brésilien. Une victoire fondatrice pour le sélectionneur Deschamps.Il faudra attendre pour savoir si le succès de 2025 aura la même incidence mais ses joueurs ont en tout cas chassé de gros nuages l’espace d’une soirée magique.- Olise, choix gagnant -Deschamps avait procédé à plusieurs changements dont les titularisations de Michael Olise et Bradley Barcola, censés amener de la créativité à une équipe qui en manque cruellement. Ces choix ont finalement été couronnés de succès. Alors que les Français dominaient mais sans se montrer cliniques devant la cage adverse, c’est un magnifique coup franc de Michael Olise qui a tout débloqué en seconde période (52e) avant le but salvateur d’Ousmane Dembélé (80e). Olise, passeur pour “Dembouz”, aura été assurément le meilleur joueur sur le terrain, ouvrant son compteur à 23 ans pour sa 6e sélection.Ousmane Dembélé, dont on espérait monts et merveilles durant cette double confrontation après ses exploits sous le maillot du PSG, a lui sauvé sa soirée en reprenant victorieusement l’offrande d’Olise. Positionné à droite, il a été longtemps trop loin de la cage croate mais il a fini par trouver le geste juste d’une reprise pleine de sang  froid au point de penalty.Le plus décevant aura été dans l’ensemble Kylian Mbappé. Le capitaine, dont le dernier but en bleu remonte à un penalty au premier tour de l’Euro, n’a pas réussi grand chose en dépit de plusieurs tentatives (15e, 27e, 70e, 75e, 108e, 117e, 120e). Signe de sa nervosité, il a même écopé d’un carton jaune après un accrochage assez évitable avec le portier adverse (37e).Mais peu importe les ratés de la superstar pour des Français enfin conquérants et qui peuvent dire un grand merci à leur gardien Mike Maignan.kn/dar     

Équipe de France: Olise sort de sa boîte

Le si discret Michael Olise a crevé sa chrysalide et l’écran en équipe de France, récompensé d’un premier but magnifique, d’une passe décisive et surtout de la qualification pour les demi-finales de Ligue des nations en battant la Croatie (0-2/2-0 5 t.a.b. à 4), dimanche à Saint-Denis.Il n’était plus sur la pelouse au moment des tirs au but, mais c’est lui qui a amené ses coéquipiers à cette séance.Il a d’abord marqué son premier but pour sa sixième sélection, d’un délicieux coup franc platinien sur lequel le pourtant excellent Dominik Livakovic n’a pas esquissé le moindre geste (52).Puis il a offert l’égalisation sur l’ensemble des deux matches à Ousmane Dembélé d’un centre en retrait imparable, une action où il avait lui-même été lancé par Kylian Mbappé (80).Tout au long du match le joueur du Bayern Munich a été le premier pourvoyeur de danger pour la défense croate, à qui il a coûté des maux de tête et deux des quatre cartons jaunes reçus par l’arrière-garde au damier, Mateo Kovacic (44) et Duje Caleta-Car (61).Après cinq premières sorties timides avec les A, le vice-champion olympique a cette fois justifié la confiance de Didier Deschamps, et confirmé la profondeur du réservoir français de joueurs brillants, un soir où Mbappé et Dembélé n’étaient pas géniaux.”Il est peut-être réservé, il ne recherche pas forcément la lumière, mais il est efficace”, lançait, prémonitoire, le sélectionneur samedi, interrogé sur Olise.- “Il a changé de galaxie” -“Les qualités et les capacité, il les a. Il est appelé régulièrement parce que je le vois faire de très bonnes choses, avec son club”, assurait “DD”.Se mettre au niveau d’une sélection nationale comme la France “ne se fait pas en claquant des doigts, je les appelle parce que je sens un potentiel”, expliquait Deschamps en prenant exemple sur Dayot Upamecano. “Si vous prenez Upa aujourd’hui et ce qu’il était avant la Coupe du monde…”Après des débuts discrets en sélection, le partenaire d’Olise au Bayern est désormais le patron de la défense Bleue. Et il a transformé le tir au but de la qualification.”Michael a connu une progression vertigineuse, il a changé de galaxie” en passant cet été de Crystal Palace au géant bavarois, ajoutait Deschamps.Dépassé comme toute l’équipe lors de la défaite au Parc des princes contre l’Italie (3-1), pour sa première sélection, Olise n’avait jamais vraiment pesé sur le jeu des Bleus lors de ses matches suivants, dont deux titularisations incolores contre Israël (4-1 puis 0-0).Lors du meilleur match de l’équipe de France depuis l’Euro-2024, pour la revanche à Milan contre la Nazionale (3-1), il est resté sur le banc.Mais il n’a jamais cessé de progresser au Bayern, où il a réussi 13 buts et 11 passes décisives en 40 matches, dont 5 buts en Ligue des champions, le juge de paix du très haut niveau pour Deschamps.- Aimanté le ballon -Le sélectionneur tient peut-être là le remplaçant d’Antoine Griezmann, pas trait pour trait, “Grizi” est unique, mais pour son activité aux quatre coins du terrain.On a beaucoup parlé de joueurs créatifs au milieu de terrain au sélectionneur avant le match. Dimanche soir Olise a aimanté le ballon, permutant souvent avec Dembélé entre l’axe et le côté droit.Le Munichois semblait dans le coup dès le début du match, où sur un ballon perdu, il a rattrapé Josko Gvardiol à la course pour le récupérer (7).Seul Français dangereux en première période, il a réclamé un penalty pour une poussette de Caleta-Car jugée trop légère par l’arbitre anglais Michael Oliver, conforté par la vidéo (22).La meilleure occasion des Bleus de la première période est venue de ses pieds, une passe en profondeur bien sentie et parfaitement dosée pour Bradley Barcola, mais Dominik Livakovic l’a empêché de marquer du bout du pied (39).Puis sur une contre-attaque où il cavalait plein d’allant, Olise a été irrégulièrement stoppé par Mateo Kovacic, averti pour cette faute (44).Il a aussi réussi un double-contact (49), a failli provoquer un but contre son camp croate sur un autre coup franc bien tiré (70). Il est sorti rincé à la mi-temps de la prolongation, remplacé par Eduardo Camavinga. Mission accomplie.

Ligue des nations: l’Allemagne s’offre l’Italie et un dernier carré à domicile

Neuf ans après sa demi-finale perdue à l’Euro-2016, l’Allemagne retrouve le dernier carré d’une compétition internationale, la Ligue des nations, après avoir éliminé l’Italie dimanche à Dortmund en quarts (5-4 au cumul aller/retour), avec l’avantage de recevoir le Final 4.Pour une place en finale à l’Allianz Arena munichoise (65.000 spectateurs sans les tribunes debout), les hommes de Julian Nagelsmann affronteront le Portugal le mercredi 4 juin à Munich, alors que l’autre demi-finale se jouera le lendemain à Stuttgart (54.000 places).Eliminée dès la phase de groupes des Coupes du monde 2018 et 2022, en huitièmes et en quarts de finale des Championnats d’Europe 2021 et 2024, l’Allemagne a fait un nouveau pas dans son rétablissement en atteignant les demi-finales de la Ligue des nations, compétition biennale instaurée par l’UEFA en 2018.L’Euro-2024 quitté à domicile sur une cruelle élimination en prolongation contre l’Espagne (2-1), future lauréate, en quarts de finale, avait déjà permis à la Mannschaft d’inverser la tendance.Face à l’Italie, championne d’Europe en 2021 et présente dans le dernier carré des deux derniers éditions de la Ligue des nations (3e en 2021 et 2023), les coéquipiers de Joshua Kimmich y ont mis la manière en première période.Jeudi à Milan, dans le mythique stade San Siro, ils étaient allés s’imposer 2 à 1 à l’aller, pour décrocher le premier succès de la Mannschaft en terre italienne contre la Nazionale depuis 1986.Dimanche, dans le Westfalenstadion de Dortmund et ses 65.000 spectateurs (contre 81.365 en configuration classique avec les tribunes debout), Julian Nagelsmann voulait continuer à retisser le lien avec le public allemand, un peu perdu depuis le dernier sacre mondial en 2014, mais réapparu au cours de l’Euro-2024.- Rimontada inachevée -Ses joueurs n’ont pas laissé un moment de répit aux Italiens, asphyxiés par le pressing très haut en première période et ont logiquement ouvert le score à la demi-heure de jeu par le capitaine Joshua Kimmich, qui a transformé un penalty obtenu par Tim Kleindienst (30e).Six minutes plus tard, alors que Gianluigi Donnarumma discutait loin de ses six mètres avec l’arbitre, le Polonais Szymon Marcianiak, après une superbe parade sur une tentative de la tête de Kleindienst, Kimmich a tiré le corner rapidement pour Jamal Musiala tout seul pour doubler la mise (36e).Juste avant la pause, le défenseur central Nico Schlotterbeck est allé récupérer la balle à 30 mètres du but adverse et sur un centre de Kimmich, omniprésent, Kleindienst a salé l’addition, Donnarumma repoussant derrière sa ligne de but.Bien moins dominateurs en seconde période, les Allemands ont inutilement tremblé en laissant les Italiens revenir dans la rencontre en l’espace d’une vingtaine de minute, par un doublé de Moise Kean (49e, 69e), profitant notamment d’une énorme erreur de Leroy Sané.S’ils ont poussé un ouf de soulagement, quand l’arbitre a annulé un penalty pour la Nazionale à l’entame du dernier quart d’heure, ils ont été rejoints dans le temps additionnel sur un penalty transformé par Giacomo Raspardori (90e+5). Une rimontada incomplète pour la Nazionale.Cette démonstration de force sur 45 minutes allège le programme de qualification de la Mannschaft pour le Mondial-2026, son grand objectif, avec un groupe à quatre en compagnie de la Slovaquie, de l’Irlande du Nord et du Luxembourg.L’Italie, qui n’était pas qualifiée pour les deux dernières Coupes du monde, devra débuter dès juin sa campagne, dans un groupe à cinq avec la Norvège, Israël, l’Estonie et la Moldavie.

Israel presses ground offensive in Gaza

Israel’s military pressed ground operations across the Gaza Strip on Sunday, encircling part of Rafah city near Egypt almost a week into a renewed assault on the Palestinian territory.Deployment of Israeli troops in parts of Gaza, despite calls to revive a January truce with Hamas militants, comes alongside a deadly flare-up in Lebanon and missiles fired from Yemen.The health ministry in Hamas-run Gaza said on Sunday that the war triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel had killed at least 50,021 people in the territory.AFP was unable to independently verify the figure. Gaza’s civil defence agency said separately, citing its own records, that the death toll had topped 50,000 people.Hamas’s attack on Israel resulted in 1,218 deaths, mostly civilians, according to Israeli figures.Israeli troops on Sunday encircled Tal al-Sultan in Rafah, the military said in a statement, adding its objective was to “dismantle terrorist infrastructure and eliminate” militants there.Earlier on Sunday, Israel had warned residents of the area to evacuate.Rafah, in southern Gaza, had already been the target of a major Israeli offensive about a year ago.At a charity kitchen in Khan Yunis, southern Gaza’s main city just north of Rafah, 19-year-old Iman al-Bardawil said many displaced Palestinians are struggling to “afford food and drink” during the Muslim holy month of Ramadan.”I’m here to get rice for the children, but it’s gone,” said Saed Abu al-Jidyan, who like Bardawil had fled his home in northern Gaza.”The crossings are closed, and my salary has been suspended since the beginning of the war,” he said. “There is no food in Gaza.”With fuel unable to enter the territory, AFP images showed Gazans collecting books from the bombed-out Islamic University in Gaza City to use for cooking fires.- Top Hamas officials killed -Three weeks ago Israel blocked the entry of humanitarian aid into Gaza and cut electricity in a bid to force Hamas to accept the Israeli terms for an extension of the ceasefire and release the 58 hostages still held by Palestinian militants.On Tuesday, Israel also restarted intense air strikes across the territory.On Friday, Defence Minister Israel Katz said he had ordered the army to “seize more territory in Gaza”, warning Israel could annex it if Hamas failed to heed Israel’s demands for the next steps in the truce process.The comments prompted France to say it opposed “any form of annexation”, while France, Britain and Germany jointly said the resumption of Israeli strikes was “a dramatic step backward”. The European Union’s foreign policy chief Kaja Kallas will be in Israel and the occupied West Bank on Monday to press for “an immediate return to the full implementation of the ceasefire-hostage release agreement”, her diplomatic service said.Hamas has accused Israel of sacrificing the hostages with its resumption of bombardments. Many families of the captives have called for a renewed ceasefire, noting that most of those returned alive were freed during truce periods.The Israeli military on Sunday said it was conducting operations in Beit Hanun, northern Gaza, where “fighter jets struck several Hamas targets”.An Israeli strike on a tent encampment in Al-Mawasi, in the Khan Yunis area, killed senior Hamas official Salah al-Bardawil and his wife, the Islamist movement said in a statement on Sunday.Air force jets also struck the emergency department at Nasser Hospital in Khan Younis, killing another Hamas political bureau official, Ismail Barhoum, as he underwent treatment, the group and Israel said.Israel has now killed four members of Hamas’s political bureau since the resumption of its air strikes.Bardawil, Israel’s military said, had “directed the strategic and military planning” of Hamas in Gaza and his “elimination further degrades Hamas’s military and government capabilities”, it added.The targeting of Barhoum with “precise munitions” came after extensive intelligence-gathering, it added.- Lebanon strikes -Pope Francis called for an immediate end to the Israeli strikes and for the resumption of dialogue for the release of hostages and to secure a “definitive ceasefire”.According to the Gaza health ministry, at least 637 Palestinians have been killed in the renewed Israeli assault since Tuesday.The escalation in Gaza has coincided with waves of Israeli air strikes on Lebanon.Israel’s military on Sunday said it had “attacked and eliminated” a Hezbollah member “in the area of Aita al-Shaab”, southern Lebanon.The strike came a day after the most intense escalation since a November ceasefire in the Israel-Hezbollah war. Lebanon’s health ministry said seven people were killed on Saturday.Israel said it attacked in response to rocket fire, which Iran-backed Hezbollah — an ally of Hamas — denied responsibility for.Since Tuesday, Hamas has fired rockets and Yemen’s Huthi rebels have launched missiles at Israel.Early Sunday, Israel said it had intercepted another missile from Yemen, where the Iran-backed Huthis say they are acting in solidarity with Palestinians.Resumption of the fighting in Gaza has coincided with a reignited protest movement in Israel, against Netanyahu’s policies generally as well as against the war.Demonstrators on Sunday scuffled with police outside the prime minister’s residence in Jerusalem, AFP images showed.

Gaza : frappe israélienne contre un hôpital, un responsable du Hamas tué

Une frappe aérienne israélienne a touché dimanche l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, tuant un responsable du Hamas selon l’armée israélienne et le mouvement islamiste.Cette nouvelle offensive d’Israël intervient cinq jours après avoir rompu le cessez-le-feu avec le Hamas palestinien. Le Hamas a indiqué dans un communiqué que la frappe avait tué Ismaïl Barhoum, un membre de son bureau politique.Il était soigné à l’hôpital Nasser “après avoir été grièvement blessé lors d’une frappe aérienne sur son domicile à Khan Younès mardi”, quand l’armée israélienne avait lancé des frappes intenses sur le territoire après deux mois de trêve, a précisé à l’AFP une source au sein du Hamas.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé dans un communiqué que la cible de la frappe était Ismaïl Barhoum. L’armée israélienne a pour part dit avoir mené une “frappe de précision sur un terroriste clé du Hamas qui opérait au sein du complexe” hospitalier. Le mouvement islamiste palestinien “exploite les infrastructures civiles en mettant en danger la population de Gaza”, a-t-elle affirmé.Selon le ministère de la Santé du Hamas, la frappe a fait deux morts, dont un jeune homme de 16 ans qui avait été opéré vendredi, et plusieurs blessés “dont du personnel médical touché à des degrés divers”. Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars, au moins 673 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas.”La souffrance doit cesser”, a dit la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas dimanche soir à son arrivée en Israël, où elle va réclamer un “retour immédiat” à l’accord de cessez-le-feu pour stopper la “destruction de Gaza”.”L’offensive militaire d’Israël a causé d’effroyables pertes en vies humaines. Tant que cette guerre se poursuivra, les deux parties seront perdantes”, a-t-elle souligné, avant de rencontrer successivement les dirigeants israéliens et palestiniens lundi.Sur des affichettes larguées par drone à Rafah dans le sud de Gaza, l’armée israélienne a lancé un appel à évacuer le quartier de Tel al-Sultan, avant de l’encercler et d’y frapper selon elle “des organisations terroristes”.Emmenant quelques affaires, des familles palestiniennes, plusieurs fois déplacées par la guerre, ont été contraintes de nouveau à fuir la ville, à pied ou à bord de charrettes tirées par des ânes.”Ils ont tiré sur nous toute la nuit et nous ont ordonné de partir au matin. Puis ils nous ont tiré dessus dans la rue”, raconte Aïda Abou Shahir, une déplacée, en fuyant Rafah.”J’ai perdu la trace de ma fille, de son mari et de leurs enfants dans la rue, et je ne sais plus où ils sont. Que Dieu ait pitié de nous”, s’exclame-t-elle. – Plus de 50.000 morts selon le Hamas -L’armée israélienne a tué samedi un autre haut responsable du Hamas, Salah al-Bardawil, avec sa femme à Khan Younès.Depuis le 18 mars, quatre membres du bureau politique du mouvement ont été tués.Après des semaines de désaccord avec le Hamas sur la façon de poursuivre la trêve, Israël a rompu celle-ci le 18 mars avec des bombardements massifs sur Gaza suivis d’opérations terrestres, afin de forcer le mouvement palestinien à rendre les 58 otages israéliens qu’il détient encore.L’accord de trêve arraché par les médiateurs après des mois de tractations difficiles était entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Sur les 251 otages enlevés lors de l’attaque du Hamas, 58 sont toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne.L’offensive de représailles lancée par Israël a fait au total 50.021 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan annoncé dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Pour faire pression sur le Hamas, Israël avait coupé l’entrée de l’aide humanitaire le 2 mars, puis cessé de fournir en électricité la principale station de dessalement d’eau, aggravant une situation déjà catastrophique pour les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza.- “Soutien américain sans faille” -Dimanche, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a “exprimé le soutien sans faille des Etats-Unis à Israël et sa politique”, lors d’un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon le bureau de ce dernier.Le ministère israélien de la Défense a annoncé la création d’une administration dédiée au “départ volontaire des habitants de Gaza vers un pays tiers”, après des déclarations du président américain Donald Trump qui a dit souhaiter le départ volontaire des Palestiniens du territoire.Sur le front nord, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes dans le sud du Liban voisin, où elle a affirmé avoir tué un membre du Hezbollah libanais.La veille, Israël a mené des raids intenses contre des cibles du mouvement pro-iranien en riposte à l’interception de roquettes tirées depuis le Liban. Le Hezbollah a nié sa responsabilité dans ces tirs. L’Iran a condamné les frappes israéliennes.Cette escalade est la plus violente depuis le début, le 27 novembre du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, un allié du Hamas. “Les gens ont peur que la situation n’empire davantage”, a déclaré Qassem Istanbouli, un habitant de Tyr dans le sud du Liban.

Gaza : frappe israélienne contre un hôpital, un responsable du Hamas tué

Une frappe aérienne israélienne a touché dimanche l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, tuant un responsable du Hamas selon l’armée israélienne et le mouvement islamiste.Cette nouvelle offensive d’Israël intervient cinq jours après avoir rompu le cessez-le-feu avec le Hamas palestinien. Le Hamas a indiqué dans un communiqué que la frappe avait tué Ismaïl Barhoum, un membre de son bureau politique.Il était soigné à l’hôpital Nasser “après avoir été grièvement blessé lors d’une frappe aérienne sur son domicile à Khan Younès mardi”, quand l’armée israélienne avait lancé des frappes intenses sur le territoire après deux mois de trêve, a précisé à l’AFP une source au sein du Hamas.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a confirmé dans un communiqué que la cible de la frappe était Ismaïl Barhoum. L’armée israélienne a pour part dit avoir mené une “frappe de précision sur un terroriste clé du Hamas qui opérait au sein du complexe” hospitalier. Le mouvement islamiste palestinien “exploite les infrastructures civiles en mettant en danger la population de Gaza”, a-t-elle affirmé.Selon le ministère de la Santé du Hamas, la frappe a fait deux morts, dont un jeune homme de 16 ans qui avait été opéré vendredi, et plusieurs blessés “dont du personnel médical touché à des degrés divers”. Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars, au moins 673 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas.”La souffrance doit cesser”, a dit la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas dimanche soir à son arrivée en Israël, où elle va réclamer un “retour immédiat” à l’accord de cessez-le-feu pour stopper la “destruction de Gaza”.”L’offensive militaire d’Israël a causé d’effroyables pertes en vies humaines. Tant que cette guerre se poursuivra, les deux parties seront perdantes”, a-t-elle souligné, avant de rencontrer successivement les dirigeants israéliens et palestiniens lundi.Sur des affichettes larguées par drone à Rafah dans le sud de Gaza, l’armée israélienne a lancé un appel à évacuer le quartier de Tel al-Sultan, avant de l’encercler et d’y frapper selon elle “des organisations terroristes”.Emmenant quelques affaires, des familles palestiniennes, plusieurs fois déplacées par la guerre, ont été contraintes de nouveau à fuir la ville, à pied ou à bord de charrettes tirées par des ânes.”Ils ont tiré sur nous toute la nuit et nous ont ordonné de partir au matin. Puis ils nous ont tiré dessus dans la rue”, raconte Aïda Abou Shahir, une déplacée, en fuyant Rafah.”J’ai perdu la trace de ma fille, de son mari et de leurs enfants dans la rue, et je ne sais plus où ils sont. Que Dieu ait pitié de nous”, s’exclame-t-elle. – Plus de 50.000 morts selon le Hamas -L’armée israélienne a tué samedi un autre haut responsable du Hamas, Salah al-Bardawil, avec sa femme à Khan Younès.Depuis le 18 mars, quatre membres du bureau politique du mouvement ont été tués.Après des semaines de désaccord avec le Hamas sur la façon de poursuivre la trêve, Israël a rompu celle-ci le 18 mars avec des bombardements massifs sur Gaza suivis d’opérations terrestres, afin de forcer le mouvement palestinien à rendre les 58 otages israéliens qu’il détient encore.L’accord de trêve arraché par les médiateurs après des mois de tractations difficiles était entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Sur les 251 otages enlevés lors de l’attaque du Hamas, 58 sont toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne.L’offensive de représailles lancée par Israël a fait au total 50.021 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan annoncé dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Pour faire pression sur le Hamas, Israël avait coupé l’entrée de l’aide humanitaire le 2 mars, puis cessé de fournir en électricité la principale station de dessalement d’eau, aggravant une situation déjà catastrophique pour les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza.- “Soutien américain sans faille” -Dimanche, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a “exprimé le soutien sans faille des Etats-Unis à Israël et sa politique”, lors d’un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon le bureau de ce dernier.Le ministère israélien de la Défense a annoncé la création d’une administration dédiée au “départ volontaire des habitants de Gaza vers un pays tiers”, après des déclarations du président américain Donald Trump qui a dit souhaiter le départ volontaire des Palestiniens du territoire.Sur le front nord, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes dans le sud du Liban voisin, où elle a affirmé avoir tué un membre du Hezbollah libanais.La veille, Israël a mené des raids intenses contre des cibles du mouvement pro-iranien en riposte à l’interception de roquettes tirées depuis le Liban. Le Hezbollah a nié sa responsabilité dans ces tirs. L’Iran a condamné les frappes israéliennes.Cette escalade est la plus violente depuis le début, le 27 novembre du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, un allié du Hamas. “Les gens ont peur que la situation n’empire davantage”, a déclaré Qassem Istanbouli, un habitant de Tyr dans le sud du Liban.