Ukraine: attaque russe record, le siège du gouvernement frappé pour la première fois

La Russie a lancé dimanche sa plus grande vague de drones et missiles sur l’Ukraine depuis le début de la guerre, faisant au moins cinq morts et frappant pour la première fois le siège du gouvernement.Après cette attaque record, le président américain Donald Trump s’est dit prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie. “Je ne suis pas pas content. Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble”, a-t-il dit.L’Ukraine compte “sur une réponse forte de la part des Etats-Unis”, a de son côté souligné sur les réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky. “De tels meurtres aujourd’hui, quand la diplomatie réelle aurait pu commencer il y a longtemps, sont un crime délibéré et une prolongation de la guerre”, avait-il auparavant déclaré.A Kiev, un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échapper. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé au coeur de Kiev.”Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés par une attaque ennemie”, a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.Selon elle, aucune victime n’est à déplorer dans le bâtiment. Les services de secours ont rapporté en début d’après-midi que l’incendie qui s’était déclenché avait été éteint.Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, le quartier gouvernemental à Kiev avait été relativement épargné par les frappes massives russes qui visent régulièrement la capitale.Entre samedi soir et dimanche matin, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur l’Ukraine, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.Plusieurs autres régions ont été touchées. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.- “Faire monter la pression” -Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été touchés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.L’armée russe, comme elle le fait généralement, a assuré n’avoir visé que “des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport”.Elle a affirmé avoir frappé des sites de production de drones et des aérodromes militaires dans l’est, le sud et le centre de l’Ukraine, ainsi que deux entreprises industrielles à la périphérie de Kiev.La Première ministre ukrainienne a souligné que “le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions.””Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes”, a-t-elle plaidé, réclamant également des “armes”.Lui faisant écho, le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré que les Etats-Unis étaient “prêts à faire monter la pression” sur la Russie, appelant les Européens à faire de même.Le président français Emmanuel Macron a condamné l’attaque et estimé qu’elle illustrait le fait que “la Russie s’enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur”.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé que l’attaque montrait que Vladimir Poutine “ne prend pas la paix au sérieux”. Quant à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, elle a fait le constat que le président russe “bafoue la diplomatie”.- Négociations dans l’impasse -L’armée russe, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre).Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit.Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu’elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des “cibles légitimes” pour l’armée russe.

AI-powered meet-up apps fight loneliness

On a summer evening in San Francisco, JT Mason went to dinner with five complete strangers, confident he would have a good time thanks to careful guest selection by a new type of app for meeting people.The platform, called 222, promises something different than your typical dating app.”I’m not getting the image that they want people to see. I’m getting the actual human being,” said the 25-year-old paramedic.Before the evening, Mason completed a lengthy questionnaire covering his values, interests, drug tolerance, character traits, and other personal criteria. After dinner, he joined other app users at a private art deco bar, all hoping to meet potential friends or perhaps find something more.Once connections are made, everyone has the opportunity to tell the app which people they’d like to see again — or not — and explain why. According to 222, the app’s artificial intelligence becomes particularly effective at matching users after they participate in several events, from dinners to yoga sessions to improv classes.”As far as AI getting to the point of understanding human chemistry, I think they’re pretty far off,” Mason observed, but said he thinks it can serve as “the first step in getting us to the table to try to create that connection.”Predicting compatibility between strangers using AI has become the obsession of Keyan Kazemian and his co-founders at 222, which now operates in several major cities from London to Los Angeles.The 26-year-old entrepreneur hopes to “help people not only form initial connections and get to the next interaction, but help people who already know each other form long, lasting relationships.”After working at Match Group — the parent company of Tinder and Hinge — he concluded that traditional dating apps “only seek one thing: are you going to swipe right on the next person?” Most new technologies are “actually placing people not with other humans, but with virtual entities,” he added, referring to social media and AI assistants.- ’15 cigarettes a day’ -The growing difficulties individuals face in forming meaningful connections have alarmed health professionals. In 2017, then US surgeon general Vivek Murthy described a “loneliness epidemic.” In a 2023 report, he warned that “the mortality impact of being socially disconnected is similar to that caused by smoking up to 15 cigarettes a day, and even greater than that associated with obesity and physical inactivity.”He cited increased risks of cardiovascular disease, dementia and depression. The causes, according to various studies, include the gradual disappearance of traditional socializing institutions, addictive digital platforms and, more recently, the pandemic and remote work.- ‘Emotionally challenging’ -When Isabella Epstein moved to New York in 2021 to work at an investment bank, she “tried everything” to build connections. Fresh out of a small university in rural Vermont and accustomed to close-knit communities, she experimented with apps and joined clubs — all in vain.”It was an emotionally challenging period for me,” Epstein recalled. “I ended up approaching strangers on the street, at coffee shops. I would say to a woman, ‘I love your outfit,’ or stop someone and ask, ‘What are you reading?’ People were very positively receptive.”Over time, the young woman accumulated hundreds of contacts. She began organizing impromptu events — inviting some to happy hours, others to pickleball games — and gradually created her own circle of friends.Passionate about solving this widespread problem, she quit her job and launched “Kndrd.”The app targets New York women under 40, allowing its roughly 10,000 users to suggest activities and find partners for them.Other services similar to 222 and Kndrd have emerged in recent years, including Timeleft, Plots and Realroots.”The positive side of these apps is that their business model doesn’t rely on time spent online,” noted Felix-Olivier Ngangue, an investor at Convivialite Ventures.”It’s in their interest for people to meet in real life.”

Otages: “dernier avertissement” de Trump au Hamas, qui se dit prêt à négocier

Donald Trump a annoncé dimanche avoir envoyé un “dernier avertissement” au Hamas pour un retour des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, le mouvement palestinien se disant pour sa part prêt à négocier sur la base de nouvelles propositions américaines.”Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d’accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre!”, a écrit le président américain sur Truth Social.La Maison Blanche n’a pas donné plus de détail sur la nature de ces conditions.Mais selon le site d’information Axios, l’envoyé spécial de Donald Trump Steve Witkoff a communiqué une nouvelle proposition la semaine dernière au Hamas pour un accord global sur les otages et un cessez-le-feu avec Israël, par l’intermédiaire d’un militant israélien pour la paix.Quelques heures après le message du président américain, le mouvement palestinien a confirmé avoir “reçu, via des médiateurs, quelques idées de la part des Américains afin de parvenir à un cessez-le-feu”. Le mouvement assure être “disponible” pour “s’asseoir immédiatement à la table des négociations afin de discuter de la libération de tous les prisonniers en échange d’une déclaration claire de la fin de la guerre, d’un retrait complet de la bande de Gaza, et de la formation d’un comité de Palestiniens indépendants pour gérer la bande de Gaza, qui commencerait ses fonctions immédiatement”.Depuis Israël, le Forum des familles d’otages a salué “une véritable avancée”. “La garantie personnelle du président des Etats-Unis est une étape historique sans précédent. Un tel accord favoriserait un règlement régional plus large, assurerait la libération de tous les otages, permettrait aux soldats et aux réservistes de rentrer chez eux”, veut croire le Forum dans un communiqué.Selon l’armée israélienne, 47 captifs restent retenus dans la bande de Gaza dont 27 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées lors des massacres du 7-Octobre.- Gaza-ville cible de nouvelles frappes -Cette relance de la question des otages survient au moment où sur terrain les opérations continuent de s’intensifier. Un total de 48 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes dimanche dans la bande de Gaza, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile du territoire, Mahmoud Bassal.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une extension des opérations militaires dans Gaza-ville, que l’armée affirme désormais contrôler à 40% mais qui reste à ses yeux un bastion du Hamas.Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville.Ni l’armée ni le gouvernement n’ont officiellement annoncé jusque-là le début de l’offensive de grande envergure contre la ville de Gaza approuvée en août, avec comme objectif affiché d’en prendre le contrôle, de venir à bout du Hamas et de libérer les otages restant captifs. Sur le front diplomatique, Israël a assuré dimanche qu’une reconnaissance d’un Etat palestinien par des pays occidentaux pourrait pousser l’Etat hébreu à prendre des “mesures unilatérales”, sans dire lesquellesLe président français, Emmanuel Macron, a annoncé en juillet que Paris allait reconnaître un Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. D’autres pays, dont le Canada, l’Australie et la Belgique, ont ensuite fait part de la même intention. Londres a dit en août qu’il leur emboîterait le pas si une trêve n’était pas conclue à Gaza.”Des Etats comme la France et le Royaume-Uni qui ont poussé à la soi-disant reconnaissance (d’un Etat palestinien) ont commis une énorme erreur”, a dit le chef de la diplomatie israélienne Gideo Saaar lors d’une conférence de presse avec son homologue danois Lars Løkke Rasmussen en visite à Jérusalem. “Cela rendrait la paix encore plus difficile à atteindre”, a-t-il ajouté.

Otages: “dernier avertissement” de Trump au Hamas, qui se dit prêt à négocier

Donald Trump a annoncé dimanche avoir envoyé un “dernier avertissement” au Hamas pour un retour des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, le mouvement palestinien se disant pour sa part prêt à négocier sur la base de nouvelles propositions américaines.”Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d’accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre!”, a écrit le président américain sur Truth Social.La Maison Blanche n’a pas donné plus de détail sur la nature de ces conditions.Mais selon le site d’information Axios, l’envoyé spécial de Donald Trump Steve Witkoff a communiqué une nouvelle proposition la semaine dernière au Hamas pour un accord global sur les otages et un cessez-le-feu avec Israël, par l’intermédiaire d’un militant israélien pour la paix.Quelques heures après le message du président américain, le mouvement palestinien a confirmé avoir “reçu, via des médiateurs, quelques idées de la part des Américains afin de parvenir à un cessez-le-feu”. Le mouvement assure être “disponible” pour “s’asseoir immédiatement à la table des négociations afin de discuter de la libération de tous les prisonniers en échange d’une déclaration claire de la fin de la guerre, d’un retrait complet de la bande de Gaza, et de la formation d’un comité de Palestiniens indépendants pour gérer la bande de Gaza, qui commencerait ses fonctions immédiatement”.Depuis Israël, le Forum des familles d’otages a salué “une véritable avancée”. “La garantie personnelle du président des Etats-Unis est une étape historique sans précédent. Un tel accord favoriserait un règlement régional plus large, assurerait la libération de tous les otages, permettrait aux soldats et aux réservistes de rentrer chez eux”, veut croire le Forum dans un communiqué.Selon l’armée israélienne, 47 captifs restent retenus dans la bande de Gaza dont 27 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées lors des massacres du 7-Octobre.- Gaza-ville cible de nouvelles frappes -Cette relance de la question des otages survient au moment où sur terrain les opérations continuent de s’intensifier. Un total de 48 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes dimanche dans la bande de Gaza, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile du territoire, Mahmoud Bassal.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une extension des opérations militaires dans Gaza-ville, que l’armée affirme désormais contrôler à 40% mais qui reste à ses yeux un bastion du Hamas.Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville.Ni l’armée ni le gouvernement n’ont officiellement annoncé jusque-là le début de l’offensive de grande envergure contre la ville de Gaza approuvée en août, avec comme objectif affiché d’en prendre le contrôle, de venir à bout du Hamas et de libérer les otages restant captifs. Sur le front diplomatique, Israël a assuré dimanche qu’une reconnaissance d’un Etat palestinien par des pays occidentaux pourrait pousser l’Etat hébreu à prendre des “mesures unilatérales”, sans dire lesquellesLe président français, Emmanuel Macron, a annoncé en juillet que Paris allait reconnaître un Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. D’autres pays, dont le Canada, l’Australie et la Belgique, ont ensuite fait part de la même intention. Londres a dit en août qu’il leur emboîterait le pas si une trêve n’était pas conclue à Gaza.”Des Etats comme la France et le Royaume-Uni qui ont poussé à la soi-disant reconnaissance (d’un Etat palestinien) ont commis une énorme erreur”, a dit le chef de la diplomatie israélienne Gideo Saaar lors d’une conférence de presse avec son homologue danois Lars Løkke Rasmussen en visite à Jérusalem. “Cela rendrait la paix encore plus difficile à atteindre”, a-t-il ajouté.

Des dizaines de milliers de partisans de Bolsonaro dans la rue avant le verdict de la Cour suprême

Des dizaines de milliers de partisans de Jair Bolsonaro ont manifesté dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l’ancien président, jugé pour tentative de coup d’Etat. Le verdict du procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés devrait être connu d’ici le 12 septembre. Accusé d’avoir conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite aux élections de 2022 face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le leader d’extrême droite encourt 43 ans de prison. Assigné à résidence depuis août, Jair Bolsonaro a été le grand absent des manifestations à São Paulo et Rio de Janeiro, qui ont chacune attiré environ 42.000 participants, selon les estimations du Political Debate Monitor de l’Université de São Paulo.La manifestation principale s’est déroulée sur la célèbre avenue Paulista de São Paulo, en présence de plusieurs figures de la droite brésilienne.”Nous sommes ici pour défendre la légalité et les valeurs de ce pays. Le procès de Bolsonaro est une ignominie”, assure Aparecida Paula, une retraitée de 70 ans, vêtue du maillot de l’équipe nationale.Les soutiens politiques de l’ex-président (2019-2022), qui le considèrent pratiquement condamné d’avance, tentent de faire pression au Parlement pour faire voter un projet de loi visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Ce jour-là, des milliers de ses sympathisants avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger le président Lula une semaine après son investiture.  Jair Bolsonaro se trouvait alors aux Etats-Unis, mais il est accusé d’avoir incité les émeutiers. Cette affaire a suscité l’ire du président américain Donald Trump, allié de M. Bolsonaro.   – “Merci Trump” -Vêtus des couleurs verte et jaune du drapeau brésilien, les partisans de M. Bolsonaro se sont rassemblés sur l’avenue Paulista avec des pancartes en faveur de l’amnistie et contre Lula et les juges de la Cour suprême. “Merci, président Trump”, pouvait-on lire sur certaines pancartes ainsi que sur des banderoles adressées aux dirigeants de la Chambre des députés et du Sénat pour qu’ils activent le vote de l’amnistie.Donald Trump a imposé des droits de douane punitifs au Brésil, arguant qu’il y avait une “chasse aux sorcières” contre son allié.Le pasteur évangélique ultraconservateur Silas Malafaia, organisateur de l’événement, et l’épouse de l’ancien président, Michelle Bolsonaro, étaient présents parmi plusieurs figures de la droite brésilienne.”Il n’y a qu’un seul candidat pour nous : Jair Messias Bolsonaro”, a déclaré le gouverneur de São Paulo, Tarcísio de Freitas, considéré comme le successeur potentiel de M. Bolsonaro pour la présidentielle 2026 et partisan de l’amnistie.Consulté par l’AFP, M. de Freitas a assuré qu’il y a “largement assez de voix” au Congrès pour l’amnistie.Inéligible jusqu’en 2030, Jair Bolsonaro, 70 ans, clame son innocence et crie à la “persécution” politique. En ce jour de l’Indépendance, Lula a lui mené le traditionnel défilé officiel à Brasilia sous le slogan “Brésil souverain”, à la suite des droits de douane punitifs de 50% imposés par M. Trump.Lula, 79 ans, qui envisage de se représenter aux élections de 2026, a mis en garde cette semaine contre les risques d’amnistie si la question est portée devant le Congrès.”Si le vote a lieu au Parlement, l’amnistie est un risque (…) car l’extrême droite est encore très forte”, a-t-il affirmé récemment lors d’une rencontre avec des militants à Belo Horizonte (sud-est). “Cette bataille doit aussi être menée par le peuple”, a ajouté l’ancien syndicaliste, figure historique de la gauche brésilienne.Plus de 600 personnes ont été condamnées pour les émeutes de 2023, qui ont constitué, selon le parquet, l'”ultime espoir” de voir aboutir le plan putschiste imputé à Jair Bolsonaro et ses co-accusés. Le président de la Chambre des députés, Hugo Motta, assure que “rien n’est arrêté” au sujet de l’amnistie, tout en admettant l’intensification des négociations ces derniers jours pour porter la question devant le Congrès. 

Une “Lune de sang” observée durant une éclipse totale de Lune

Les passionnés d’astronomie ont pu observer dimanche une Lune de sang, à l’occasion d’une éclipse lunaire totale, observable surtout en Asie mais aussi à la marge en Europe et en Afrique.Ce phénomène qui teinte de rouge le satellite de la Terre, se produit quand le Soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés dans cet ordre, et que la Lune est dans sa phase pleine.C’est en particulier en Chine et Inde que les spectateurs étaient les mieux placés pour y assister, tout comme les habitants de l’Afrique de l’Est ou de l’Ouest australien.L’éclipse totale de Lune a duré de 17H30 à 18H52 GMT.Les passionnés d’Europe et d’Afrique ont également eu la chance d’apercevoir brièvement une éclipse partielle au moment où la Lune s’élevait en début de soirée.La Lune devient rouge car l’astre glisse dans l’ombre de la Terre, qui fait alors écran aux rayons solaires, et elle perd peu à peu son éclat blanc.Les seuls rayons du soleil qui l’atteignent sont “réfléchis et dispersés à travers l’atmosphère terrestre”, a expliqué Ryan Milligan, astrophysicien à l’Université de Belfast.Or les longueurs d’onde bleues de la lumière sont plus courtes que celles du rouge, et elles sont donc plus aisément dispersées lorsqu’elle traversent l’atmosphère terrestre.”C’est ce qui donne à la Lune sa teinte rouge, cette couleur de sang”, a précisé le scientifique.Alors que des lunettes spéciales sont nécessaires pour observer les éclipses solaires, il suffit d’une météo favorable avec un ciel clair et d’être au bon endroit pour assister aux éclipses lunaires.Cette éclipse lunaire totale, la deuxième de l’année après celle observée en mars, est le prélude à la grande éclipse solaire attendue l’année prochaine le 12 août 2026. Cette éclipse totale du Soleil, la première en Europe depuis 2006, sera entièrement visible en Espagne et en Islande, et partiellement dans d’autres pays.

‘Blood Moon’ rises as Kenya looks to the stars for tourismSun, 07 Sep 2025 21:42:26 GMT

Under the Kenyan stars tourists and tribal dancers looked up at the rust red “blood moon” as the east African country launched a new tourism initiative promoting the country’s night skies.When the Sun, Earth and Moon line up, the shadow cast by the planet on its satellite makes it appear an eerie, deep red colour …

‘Blood Moon’ rises as Kenya looks to the stars for tourismSun, 07 Sep 2025 21:42:26 GMT Read More »