Netanyahu survives opposition bid to dissolve parliament
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s hard-right government survived an opposition bid to dissolve parliament on Thursday, as lawmakers rejected a bill that could have paved the way for snap elections. Out of the Knesset’s 120 members, 61 voted against the proposal, with 53 in favour. The opposition had introduced the bill hoping to force elections with the help of ultra-Orthodox parties in the governing coalition angry at Netanyahu over the contentious issue of exemptions from military service for their community.While the opposition is composed mainly of centrist and leftist groups, ultra-Orthodox parties that are propping up Netanyahu’s government had earlier threatened to back the motion.The results of the vote Thursday morning, however, showed that most ultra-Orthodox lawmakers ultimately did not back the opposition bill, with just a small number voting in favour.The opposition will now have to wait six months before it can try again.Before the vote, Yuli Edelstein, a lawmaker from Netanyahu’s right-wing Likud party, announced that after lengthy discussions, parties had agreed on the “principles on which the draft conscription law will be based”.Edelstein, who chairs the foreign affairs and defence committee, did not specify the terms of the agreement.”As I said all along — only a real, effective bill that leads to an expansion of the (Israeli military’s) recruitment base will emerge from the committee I chair,” he wrote on social media platform X.”This is historic news, and we are on the path to real reform in Israeli society and strengthening the security of the State of Israel.”Edelstein had earlier put forward a bill aimed at increasing the number of ultra-Orthodox conscripted, and tightening the penalties for those who refuse to serve.Opposition leader Yair Lapid, meanwhile, said the government was seeing the beginning of the end.”When coalitions begin to fall apart, they fall apart. It started and this is what it looks like when a government begins to collapse,” he said.Ultra-Orthodox parties had been given a choice between losing a law on their exemption from military service, or losing their place in the government, and they chose exemption, Lapid added.”The government helped them… organise the exemption of tens of thousands of healthy young people,” he said, referring to ultra-Orthodox Israelis.Communications Minister Shlomo Karhi hit back, saying the coalition government was “moving forward” and “stronger than ever”.Earlier on Wednesday, opposition leaders had said their decision to bring the dissolution bill to the Knesset for a vote was “made unanimously and is binding on all factions”.They said that all opposition parties would freeze their lawmaking activities to focus on “the overthrow of the government”.Netanyahu’s coalition is one of the most right-wing in the country’s history. It includes two ultra-Orthodox parties — Shas and United Torah Judaism (UTJ).The two parties had threatened to back the motion for early elections.- ‘Existential danger’ -Military service is mandatory in Israel but, under a ruling that dates back to the country’s creation when the ultra-Orthodox were a very small community, men who devote themselves full-time to the study of Jewish scripture are given a de facto pass.Whether that should change has been a long-running issue.Efforts to scrap the exemption have intensified during the nearly 20-month war in Gaza as the military looks for extra manpower.Netanyahu is under pressure from his Likud party to draft more ultra-Orthodox men — a red line for parties such as Shas, who demand a law guaranteeing their constituents permanent exemption from military service.Ahead of the vote in the early hours of Thursday morning, Israeli media reported that officials from Netanyahu’s coalition were holding talks with ultra-Orthodox leaders hoping to find common ground.In an apparent bid to allow time for those negotiations, Netanyahu’s coalition filled the Knesset’s agenda with bills to delay the vote.Far-right Finance Minister Bezalel Smotrich said that bringing down the government during wartime would pose “an existential danger” to Israel’s future.”History will not forgive anyone who drags the state of Israel into elections during a war,” Smotrich told parliament, adding that there was a “national and security need” for ultra-Orthodox to fight in the military.Netanyahu’s government is a coalition between his Likud party, far-right groups and ultra-Orthodox parties, whose departure would leave it without a parliamentary majority.
Les manifestations s’étendent aux Etats-Unis malgré les sommations de Trump
Les manifestations se multiplient aux Etats-Unis contre la politique migratoire musclée de Donald Trump, malgré le déploiement de militaires à Los Angeles et la promesse du président de ne jamais laisser “la loi de la rue régner en Amérique”.Après Los Angeles, la ville de Spokane, dans l’Etat de Washington, a décrété un couvre-feu dans la nuit de mercredi à jeudi après une manifestation.Plus de 1.000 personnes ont encore protesté pacifiquement mercredi dans les rues de Los Angeles, avant une deuxième nuit de couvre-feu dans le centre-ville imposé par la mairie pour prévenir les pillages et les actes de vandalisme.”Je dirais qu’en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.”Notre ville n’est pas du tout en feu, elle ne brûle pas, comme notre terrible dirigeant essaie de vous le faire croire”, a-t-elle ajouté.Depuis vendredi dernier, la deuxième plus grande ville américaine est le théâtre de manifestations contre les interpellations massives d’étrangers en situation irrégulière. Ces protestations sont généralement pacifiques mais sont parfois ponctuées de jets de pierre contre la police, d’incendies de véhicules et d’autres violences.- Deuxième nuit de couvre-feu -“Le couvre-feu reste en vigueur ce soir (…) afin d’arrêter les mauvais acteurs qui profitent de l’escalade chaotique du président”, a écrit mercredi sur X la maire démocrate Karen Bass.Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 4.000 réservistes de la Garde nationale de Californie et de 700 Marines, un corps d’élite de l’armée d’active, contre l’avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom.Ce déploiement s’est transformé en un enjeu de rivalité politique entre l’administration Trump et l’opposition démocrate. Avec en première ligne M. Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028.Donald Trump ne “laissera jamais la loi de la rue régner en Amérique”, a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.”Rappelez-vous, si je n’avais pas été là … Los Angeles aurait brûlé”, a lancé le président mercredi soir, en allant assister à une représentation de la comédie musicale “Les Misérables” à Washington.”La démocratie est attaquée sous nos yeux”, avait déclaré mardi Gavin Newson. “La Californie est peut-être la première, mais il est clair que cela ne s’arrêtera pas là ”.Le gouverneur de Californie accuse le gouvernement fédéral d’outrepasser ses pouvoirs et a demandé à la justice de suspendre la réquisition de la Garde nationale. Une audience est prévue jeudi à ce sujet devant un tribunal fédéral.Sur les 4.700 soldats déployés sur le terrain, un millier de membres de la Garde nationale protègent des bâtiments et appuient la police fédérale de l’immigration (ICE), a déclaré le général Scott Sherman, qui commande les opérations.Les autres, y compris les 700 Marines, sont en cours de déploiement où s’entraînent au maintien de l’ordre, a-t-il précisé.- “Pas de rois” -M. Trump a menacé de faire appel à la Garde nationale dans d’autres Etats tenus par les démocrates, mais cela ne semble pas avoir intimidé les protestataires.Des manifestations contre la politique migratoire draconienne du gouvernement américain ont eu lieu mercredi à New York, St Louis (Missouri), Indianapolis (Indiana), Raleigh (Caroline du Nord), Denver (Colorado).A Spokane, ville d’environ 230.000 habitants à l’extrémité est de l’Etat de Washington, la mairie a décrété à son tour un couvre-feu de 21H30 mercredi à 05H00 jeudi (04H30 à 12H00 GMT).Au Texas, le gouverneur républicain Greg Abbott a ordonné le déploiement de la Garde nationale en vue d’un rassemblement à San Antonio. Ce qui n’a pas empêché des centaines de manifestants de se rassembler près de la mairie de la ville.Samedi, Donald Trump doit assister à un très inhabituel défilé militaire à Washington, organisé pour célébrer le 250e anniversaire de l’armée américaine, mais qui tombe aussi le jour du 79e anniversaire du président.Le même jour, un mouvement national baptisé “No Kings” (“Pas de rois”) a appelé à des rassemblements dans des centaines de villes à travers le pays pour protester contre la politique de M. Trump.A Los Angeles, les arrestations de migrants par des hommes masqués se sont poursuivies mercredi.Tanya Lopez, une pasteure de Downey, dans la banlieue de la ville, a raconté que cinq individus armés arrivés à bord de voitures immatriculées hors de Californie s’étaient emparés d’un homme parlant espagnol sur le parking de son église.Ces hommes ont refusé de montrer leurs badges ou de s’identifier auprès de la pasteure. “Ils ont pointé leur fusil sur moi et m’ont dit: vous devez reculer”, a-t-elle témoigné sur la chaîne KTLA.
Rice prices Japan’s hot political issue, on and off the farm
All is calm at Satoshi Yamazaki’s rice farm, with its freshly planted rows of vivid-green seedlings, but a row over the cost of the staple in Japan is threatening to deal the government a blow at the ballot box.Shortages of the grain caused by a supply chain snarl-up have seen prices almost double in a year, fuelling frustration over inflation — and voters could let their anger be known in upper house elections due next month.To help ease the pain for consumers and restaurants, the government started tapping emergency stockpiles in March, having only previously done so during disasters.Yamazaki, who grows about 10 percent of his rice organically using ducks to eat pests, said he understands high prices are “troubling” for ordinary people.But he stressed that thin profits are a concern for many of those who produce it.”There’s a gap between shop prices and what farmers sell rice for to traders and the like,” he told AFP in the northern Niigata region.”Not all the money paid at shops becomes our income,” said Yamazaki, a 42-year-old father of seven.A mosaic of factors lies behind the shortages, including an intensely hot and dry summer two years ago that damaged harvests nationwide. Since then some traders have been hoarding rice in a bid to boost their profits down the line, experts say. The issue was made worse by panic-buying last year prompted by a government warning about a potential “megaquake” that did not strike.- ‘Old’ rice -Meanwhile, the rising price of imported food has boosted the popularity of domestic rice, while record numbers of tourists are also blamed for a spike in consumption.Farm minister Shinjiro Koizumi has pledged to cut prices quicker by selling stockpiled rice directly to retailers — attracting long queues to some shops.It appears to be working: the average retail price has edged down for a second week to 4,223 yen ($29) for five kilograms (11 pounds), down from a high of 4,285 yen in May.That hasn’t stopped opposition politicians — with an eye on the elections — and online critics branding the reserve rice “old”, with some likening it to animal feed.But analysts also blame Japan’s decades-old policy of cutting rice-farming land. The policy was introduced to support prices that were being hit by falling demand brought about by changes in the Japanese diet.Under the 1971 policy, farmers were told to reduce the amount of space used to grow the grain in favour of other crops.That saw the amount of land used for rice paddies — not including for livestock feed — plunge below 1.4 million hectares (3.5 million acres) in 2024, from a peak of 3.3 million hectares in 1960.While the policy was officially abolished in 2018, it has continued in a form of incentives pushing farmers towards other commodities like soybeans.Adding to the crisis is Japan’s ageing population. Many rice farmers are old and their children have no interest in taking over.Eighty percent of rice farmers are part-time with less than two hectares of fields but they account for only 20 percent of production, said agronomy expert Kazunuki Oizumi, professor emeritus of Miyagi University.Their main revenue comes from other jobs or pensions, he added.- Agriculture ‘destroyed’ -Toru Wakui, chairman of a large-scale farm in the northern Akita region who has for decades fought against the acreage reduction, said Japan should “seek an increase in rice production and exports to foreign markets”.”If you only think about the domestic market while increasing output, of course prices will fall,” he told AFP. “We need to look for markets abroad.””The 55 years of acreage reduction destroyed Japan’s agriculture,” said Wakui, 76, who urged Koizumi in a letter last month to “declare an expansion in rice production”.He also said Japan should consider a scheme to help young people start agriculture businesses without the burden of initial investment in fields and machinery, by involving other sectors including banks and trading companies.Public support for Prime Minister Shigeru Ishiba’s government has tumbled to its lowest level since he took office in October, which local media say was partly caused by the surge in inflation and soaring rice costs.He has told parliament that increasing production is “an option” to temper prices, but said food security and the livelihood of producers was also important.For the farmer Yamazaki, “wanting cheap rice with high quality” is a pipe dream.”We farmers are a little baffled by the limelight that suddenly shifted to us,” he said.”But I think it’s a good opportunity for the public to think about how rice is produced.”
Les manifestations s’étendent aux Etats-Unis malgré les sommations de Trump
Les manifestations se multiplient aux Etats-Unis contre la politique migratoire musclée de Donald Trump, malgré le déploiement de militaires à Los Angeles et la promesse du président de ne jamais laisser “la loi de la rue régner en Amérique”.Plus de 1.000 personnes ont encore manifesté pacifiquement mercredi dans les rues de Los Angeles, avant une deuxième nuit de couvre-feu dans le centre-ville imposé par la mairie pour prévenir les pillages et les actes de vandalisme.”Je dirais qu’en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.”Notre ville n’est pas du tout en feu, elle ne brûle pas, comme notre terrible dirigeant essaie de vous le faire croire”, a-t-elle ajouté.Depuis vendredi dernier, la deuxième plus grande ville américaine est le théâtre de manifestations contre les interpellations massives d’étrangers en situation irrégulière. Ces protestations sont généralement pacifiques mais sont parfois ponctuées de jets de pierre contre la police, d’incendies de véhicules et d’autres violences.- Deuxième nuit de couvre-feu -“Le couvre-feu reste en vigueur ce soir (…) afin d’arrêter les mauvais acteurs qui profitent de l’escalade chaotique du président”, a écrit mercredi sur X la maire démocrate Karen Bass.Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 4.000 réservistes de la Garde nationale de Californie et de 700 Marines, un corps d’élite de l’armée d’active, contre l’avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom.Ce déploiement s’est transformé en un enjeu de rivalité politique entre l’administration Trump et l’opposition démocrate. Avec en première ligne M. Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028.Donald Trump ne “laissera jamais la loi de la rue régner en Amérique”, a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.”Rappelez-vous, si je n’avais pas été là … Los Angeles aurait brûlé”, a lancé le président mercredi soir, en allant assister à une représentation de la comédie musicale “Les Misérables” à Washington.”La démocratie est attaquée sous nos yeux”, avait déclaré mardi Gavin Newson. “La Californie est peut-être la première, mais il est clair que cela ne s’arrêtera pas là ”.Le gouverneur de Californie accuse le gouvernement fédéral d’outrepasser ses pouvoirs et a demandé à la justice de suspendre la réquisition de la Garde nationale. Une audience est prévue jeudi à ce sujet devant un tribunal fédéral.Sur les 4.700 soldats déployés sur le terrain, un millier de membres de la Garde nationale protègent des bâtiments et appuient la police fédérale de l’immigration (ICE), a déclaré le général Scott Sherman, qui commande les opérations.Les autres, y compris les 700 Marines, sont en cours de déploiement où s’entraînent au maintien de l’ordre, a-t-il précisé.- “Pas de rois” -M. Trump a menacé de faire appel à la Garde nationale dans d’autres Etats tenus par les démocrates, mais cela ne semble pas avoir intimidé les protestataires.Des manifestations contre la politique migratoire draconienne du gouvernement américain ont eu lieu mercredi à New York, St Louis (Missouri), Indianapolis (Indiana), Raleigh (Caroline du Nord), Denver (Colorado) ou encore Spokane (Washington).Au Texas, le gouverneur républicain Greg Abbott a ordonné le déploiement de la Garde nationale en vue d’un rassemblement à San Antonio. Ce qui n’a pas empêché des centaines de manifestants de se rassembler près de la mairie de la ville.Samedi, Donald Trump doit assister à un très inhabituel défilé militaire à Washington, organisé pour célébrer le 250e anniversaire de l’armée américaine, mais qui tombe aussi le jour du 79e anniversaire du président.Le même jour, un mouvement national baptisé “No Kings” (“Pas de rois”) a appelé à des rassemblements dans des centaines de villes à travers le pays pour protester contre la politique de M. Trump.A Los Angeles, les arrestations de migrants par des hommes masqués se sont poursuivies mercredi.Tanya Lopez, une pasteure de Downey, dans la banlieue de la ville, a raconté que cinq individus armés arrivés à bord de voitures immatriculées hors de Californie s’étaient emparés d’un homme parlant espagnol sur le parking de son église.Ces hommes ont refusé de montrer leurs badges ou de s’identifier auprès de la pasteure. “Ils ont pointé leur fusil sur moi et m’ont dit: vous devez reculer”, a-t-elle témoigné sur la chaîne KTLA.
Pluie d’hommages après la mort de Brian Wilson, le génie visionnaire derrière les Beach Boys
Sa musique “vivra pour toujours”: à l’instar de Nancy Sinatra, les plus grandes stars rendent hommage à Brian Wilson, cofondateur du groupe The Beach Boys et compositeur de la trame sonore de la Californie des années 60, dont la famille a annoncé mercredi la mort à 82 ans.”J’ai pensé à toutes les années où je l’ai écouté et où j’ai admiré son génie. Repose en paix, cher Brian”, lui a rendu hommage Bob Dylan sur X mercredi.Wilson et ses Beach Boys avaient popularisé au début des années 60 la musique surf, caractérisée par une guitare électrique légèrement saturée avec effet de réverbération, des harmonies vocales riches et des mélodies accrocheuses.Sa musique “vivra pour toujours”, a commenté sur Instagram Nancy Sinatra, soulignant qu’un des “plus grands moments de sa vie” aura été de chanter “California Girls” avec lui.”Que dieu bénisse Brian Wilson. Paix et amour à sa famille”, a renchéri Ringo Starr, le batteur des Beatles, l’un des rares groupes à dépasser en popularité les Beach Boys au début des années 60. John Lennon considérait d’ailleurs l’album “Pet Sounds” (1966) comme l’un des meilleurs de tous les temps.”Oh, non, Brian Wilson et Sly Stone au cours de la même semaine. Mon monde est en deuil. Quelle tristesse”, a écrit sur Instagram Ronnie Wood, membre des Rolling Stones, en référence au pionnier américain du funk décédé cette semaine, lui aussi à 82 ans.- “Etonnante sophistication” – Le fils de John Lennon, l’auteur-compositeur-interprète Sean Ono Lennon a salué sur X la mémoire d’un “Mozart américain. Un génie unique venu d’un autre monde”. “Peu de personnes m’ont autant influencé que lui. Je me sens très chanceux d’avoir pu le rencontrer et passer du temps avec lui. Il a toujours été très gentil et généreux”, a-t-il également écrit.Pour John Cale, cofondateur du groupe plus alternatif The Velvet Underground, “Brian Wilson ne se résumait pas à la +musique surf+, mais était un véritable génie musical qui avait réussi à faire de la pop quelque chose d’une étonnante sophistication”, a-t-il résumé sur X. La famille de Brian Wilson a annoncé sa mort mercredi, dans un court message ne précisant pas la cause de son décès. Le musicien, atteint de démence, avait été placé sous tutelle en mai 2024.”C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de notre père bien-aimé, Brian Wilson. Les mots nous manquent. (…) Nous savons que nous partageons notre peine avec le monde entier”, a déclaré sa famille dans un bref communiqué.Souvent qualifié de génie de sa génération, ce bassiste, chanteur, producteur et compositeur visionnaire avait permis aux Beach Boys d’accéder à la gloire grâce à des tubes emblématiques comme “Good vibrations”, “I get around”, “Help me, Rhonda”, tous N.1 au classement Billboard.Ses productions sophistiquées étaient vénérées par ses pairs, Bob Dylan déclarant même un jour au magazine Newsweek : “Cette oreille – je veux dire, Jésus, il doit la déposer au Smithsonian !”, en référence à l’un des plus importants musées d’art au monde situé à Washington.- Soleil, drogues et dépression -Après cinq années de profusion créatrice, au cours desquelles il a produit 200 odes au soleil, au surf et aux jolies filles, Brian Wilson a sombré à la fin des années 60 et pour des décennies dans une profonde dépression, alimentée par la drogue.Il en ressortira 35 ans plus tard pour terminer l’album inachevé des Beach Boys, “Smile”, largement considéré comme son chef-d’Å“uvre.Les Beach Boys comptent encore de nombreux fans à travers le monde. Quelque 12 millions de personnes en moyenne les écoutent chaque mois sur Spotify, selon la plateforme de streaming.Né en Californie le 20 juin 1942, Brian Wilson est notamment le père de Carnie et Wendy Wilson, membres du trio Wilson Philips qui avait connu la gloire au tournant des années 90.Ses mélodies empreintes de mélancolie laissent entrevoir l’enfance difficile de Brian Wilson, marquée par un père autoritaire et parfois violent.Il était sourd de l’oreille droite et sa bouche s’affaissait lorsqu’il chantait, conséquence des nombreux coups qu’il avait reçus.Né le 20 juin 1942 dans la banlieue de Los Angeles, Wilson a trouvé dans la musique un refuge après avoir souffert de l’éducation rigide de son père, qui allait devenir un temps le manager omniprésent du groupe. La musique était sa protection, et les Beach Boys étaient une affaire de famille : il avait formé le groupe avec ses deux frères Dennis et Carl, aujourd’hui décédés, son cousin Mike Love et son voisin Al Jardine.
Protests spread across US despite Trump threats
Protests over hardline immigration tactics ignited across the United States Wednesday after days of demonstrations in Los Angeles, as California prepared for a legal showdown over President Donald Trump’s deployment of the military.Over 1,000 people massed in America’s second biggest city for a sixth day of protests, with the crowd peaceful as they marched through the streets.A second night of curfew was in place as city leaders try to get a handle on the after-dark vandalism and looting that scarred a few city blocks in the 500-square-mile (1,300 square kilometers) metropolis.”I would say for the most part everything is hunky dory right here at Ground Zero,” protester Lynn Sturgis, 66, a retired school teacher, told AFP.”Our city is not at all on fire, it’s not burning down, as our terrible leader is trying to tell you.”The mostly peaceful protests ignited over a sudden escalation in efforts to apprehend migrants in the country illegally.Pockets of violence — including the burning of self-driving taxis and hurling stones at police — were nothing the 8,500 officers of the Los Angeles Police Department had not dealt with before.Trump won the election last year partly on promises to combat what he claims is an “invasion” by undocumented migrants.He is now seizing the opportunity to make political capital, ordering the California National Guard to deploy despite Governor Gavin Newsom’s objections, the first time a US president has taken such action in decades.”We’re going to have a safe country,” he told reporters on his way into a performance of “Les Miserables” in Washington. “We’re not going to have what would have happened in Los Angeles. Remember, if I wasn’t there… Los Angeles would have been burning to the ground.”Around 1,000 of the 4,700 troops Trump deployed were actively guarding facilities and working alongside ICE agents, said Scott Sherman, Deputy Commanding General Army North, who is leading operations.The rest — including 700 active duty Marines — were mustering or undergoing training to deal with civil disturbances, he said.The Pentagon has said the deployment will cost taxpayers $134 million.Governor Newsom, a Democrat widely viewed as eying a 2028 presidential run, has charged that Trump is seeking to escalate the confrontation for political gain.He warned Tuesday that the unprecedented militarization would creep beyond his state’s borders, claiming “democracy is under assault right before our eyes.”Lawyers for California were expected in court on Thursday to seek an order blocking troops from accompanying immigration officers as they arrest migrants.Trump administration lawyers called the application a “crass political stunt.”- Nationwide protests growing -Despite Trump’s threats to deploy the National Guard to other Democratic-run states, protesters appeared undeterred.Demonstrations were reported in St Louis, Raleigh, Manhattan, Indianapolis, Spokane and Denver.In San Antonio, hundreds marched and chanted near city hall, reports said, where Republican Texas Governor Greg Abbott has deployed the state’s National Guard.A nationwide “No Kings” movement was expected on Saturday, when Trump will attend a highly unusual military parade in the US capital.The parade, featuring warplanes and tanks, has been organized to celebrate the 250th anniversary of the founding of the US Army but also happens to be the day of Trump’s 79th birthday.- ‘Inflamed’ situation -The Trump administration is painting the protests as a violent threat to the nation, requiring military force to support regular immigration agents and police.But Los Angeles Mayor Karen Bass said the crisis had been manufactured in Washington.”A week ago, everything was peaceful in the city of Los Angeles,” she told reporters.”Things began to be difficult on Friday when raids took place… that is the cause of the problems.”This was provoked by the White House.”Arrests by masked and armed men continued Wednesday.A pastor in the LA suburb of Downey said five armed men driving out-of-state cars grabbed a Spanish-speaking man in the church’s parking lot.When she challenged the men and asked for their badge numbers and names, they refused.”They did point their rifle at me and said, ‘You need to get back,'” Lopez told broadcaster KTLA.