US-Russia talks on Ukraine to begin in Saudi Arabia

US and Russian officials meet in Saudi Arabia on Monday for talks on a partial ceasefire in the Ukraine war, a day after delegates from Washington and Kyiv had their own discussions.US President Donald Trump is pushing for a rapid end to the three-year war and hopes talks in Riyadh could pave the way for a breakthrough.Both sides have proposed different plans for temporary ceasefires, but cross-border attacks have meanwhile continued unabated.Originally planned to take place simultaneously to enable shuttle diplomacy — with the United States going back and forth between the delegations — the talks are now taking place one after the other.The meeting between the Ukrainian team, led by defence minister Rustem Umerov, and the Americans finished up late Sunday night.”The discussion was productive and focused — we addressed key points including energy,” Umerov said on social media, adding Ukraine was working to make its goal of a “just and lasting peace” a reality.Trump envoy Steve Witkoff voiced optimism that any agreement struck would pave the way for a “full-on” ceasefire.”I think you’re going to see in Saudi Arabia on Monday some real progress, particularly as it affects a Black Sea ceasefire on ships between both countries. And from that you’ll naturally gravitate to a full-on shooting ceasefire,” he told Fox News.- Outstanding questions -But the Kremlin on Sunday downplayed expectations of a rapid resolution.”We are only at the beginning of this path,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov told Russian state TV.He said there were many outstanding questions over how a potential ceasefire might be implemented.Russian President Vladimir Putin has rejected a joint US-Ukrainian call for a full and immediate 30-day pause, proposing instead a halt in attacks only on energy facilities.”There are difficult negotiations ahead,” Peskov said in the interview, published on social media.Peskov said the “main” focus in its talks with the United States would be a possible resumption of a 2022 Black Sea grain deal that ensured safe navigation for Ukrainian farm exports via the Black Sea.”On Monday, we mainly intend to discuss President Putin’s agreement to resume the so-called Black Sea initiative, and our negotiators will be ready to discuss the nuances around this problem,” Peskov said.Moscow pulled out of the deal — brokered by Turkey and the United Nations — in 2023, accusing the West of failing to uphold its commitments to ease sanctions on Russia’s own exports of farm produce and fertilisers.A senior Ukrainian official previously told AFP that Kyiv would propose a broader ceasefire, covering attacks on energy facilities, infrastructure and naval strikes.Both sides launched fresh drone attacks on the eve of the negotiations.- Fresh pressure -Ukrainian officials said a Russian drone attack overnight Saturday killed three civilians in Kyiv, including a five-year-old girl and her father.AFP reporters in the capital saw emergency workers treating the wounded early Sunday in front of damaged residential buildings hit in the strike.Deadly strikes on the well-protected city are rarer than elsewhere in the country.Zelensky urged his country’s allies to put fresh pressure on Russia.”New decisions and new pressure on Moscow are needed to bring an end to these strikes and this war,” he posted on social media on Sunday.Moscow heads into the Saudi talks after a rapprochement with Washington under Trump that has boosted confidence in the Kremlin.Peskov said Sunday that the “potential for mutually beneficial cooperation in a wide variety of spheres between our countries cannot be overstated”.”We may disagree on some things but that does not mean we should deprive ourselves of mutual benefit,” he added.

Corée du Sud: la Cour constitutionnelle rejette la destitution du Premier ministre

La Cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté lundi la motion de destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo, qui redevient ainsi président par intérim en attendant de connaître le sort du titulaire Yoon Suk Yeol, visé par la même procédure, a indiqué l’agence Yonhap.”La procédure de destitution de Han a été rejetée à cinq votes contre un par les huit juges de la Cour”, selon Yonhap. M. Han avait été suspendu par les députés en décembre, après un premier court intérim.La Corée du Sud est plongée dans le chaos politique depuis le coup de force de son président en titre, Yoon Suk Yeol, dans la nuit du 3 au 4 décembre. L’ancien procureur vedette avait déclaré la loi martiale par surprise et envoyé l’armée au Parlement pour tenter de le réduire au silence.Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans en votant à l’unanimité le retour au régime civil. Contraint par la Constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.Les députés ont voté le 14 décembre une première motion de destitution contre le dirigeant, alors suspendu de ses fonctions. Puis le 27 contre son premier remplaçant, Han Duck-soo, accusé d’entraver les procédures contre le président.L’intérim était, jusqu’à la décision de la Cour constitutionnelle lundi, assuré par le ministre des Finances Choi Sang-mok.Concernant M. Yoon, les experts prédisent un verdict de la Cour constitutionnelle dans les jours qui viennent mais la date précise n’a pas été annoncée. Si les juges prononcent sa déposition définitive, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours. Sinon, il sera rétabli dans ses fonctions.Yoon Suk Yeol est par ailleurs jugé au pénal dans un procès parallèle pour “insurrection”, après sa brève imposition de la loi martiale. Il avait été arrêté début janvier puis placé en détention, avant d’être remis en liberté le 8 mars pour vice de procédure.En Corée du Sud, l’insurrection est un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort.

Corée du Sud: la Cour constitutionnelle rejette la destitution du Premier ministre

La Cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté lundi la motion de destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo, qui redevient ainsi président par intérim en attendant de connaître le sort du titulaire Yoon Suk Yeol, visé par la même procédure, a indiqué l’agence Yonhap.”La procédure de destitution de Han a été rejetée à cinq votes contre un par les huit juges de la Cour”, selon Yonhap. M. Han avait été suspendu par les députés en décembre, après un premier court intérim.La Corée du Sud est plongée dans le chaos politique depuis le coup de force de son président en titre, Yoon Suk Yeol, dans la nuit du 3 au 4 décembre. L’ancien procureur vedette avait déclaré la loi martiale par surprise et envoyé l’armée au Parlement pour tenter de le réduire au silence.Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans en votant à l’unanimité le retour au régime civil. Contraint par la Constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.Les députés ont voté le 14 décembre une première motion de destitution contre le dirigeant, alors suspendu de ses fonctions. Puis le 27 contre son premier remplaçant, Han Duck-soo, accusé d’entraver les procédures contre le président.L’intérim était, jusqu’à la décision de la Cour constitutionnelle lundi, assuré par le ministre des Finances Choi Sang-mok.Concernant M. Yoon, les experts prédisent un verdict de la Cour constitutionnelle dans les jours qui viennent mais la date précise n’a pas été annoncée. Si les juges prononcent sa déposition définitive, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours. Sinon, il sera rétabli dans ses fonctions.Yoon Suk Yeol est par ailleurs jugé au pénal dans un procès parallèle pour “insurrection”, après sa brève imposition de la loi martiale. Il avait été arrêté début janvier puis placé en détention, avant d’être remis en liberté le 8 mars pour vice de procédure.En Corée du Sud, l’insurrection est un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort.

Les Parisiens disent oui aux “rues-jardin”, une participation au plus bas

Les Parisiens ont majoritairement approuvé dimanche la massification des rues piétonnes et végétalisées dans la capitale, lors de la troisième votation citoyenne organisée par la maire socialiste Anne Hidalgo qui n’a mobilisé que 4% d’électeurs, soulevant les critiques de l’opposition.Près de 66% des Parisiens qui se sont déplacés dans les 218 bureaux de vote ont voté “pour” végétaliser et rendre piétonnes 500 nouvelles rues, selon les résultats du scrutin annoncés par la mairie.A peine 56.500 personnes, sur 1,391 million inscrites sur les listes électorales, ont pris part au vote, ouvert pour la première fois dès l’âge de 16 ans. Soit une participation de 4,06%, plus faible que les précédentes votations sur le triplement du tarif de stationnement des SUV en 2024 (5,68%), et l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service, un an plus tôt (7,46%).Le “pour” l’a emporté dans 14 des 17 arrondissements (les 1er, 2e, 3e et 4e étant fusionnés en un, Paris Centre). Les 7e, 8e et 16e arrondissements, tenus par la droite, ont en revanche voté contre.”Ce vote nous conforte dans la volonté de continuer à partager l’espace public en faveur des piétons et à végétaliser Paris pour une ville toujours plus verte”, a réagi auprès de l’AFP Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge des espaces verts.Les 500 nouvelles rues viendront s’ajouter aux 300 voies du même type qui ont vu le jour depuis le début du second mandat d’Anne Hidalgo en 2020, comme les “rues aux écoles”.- “Jouer le jeu” -A partir d’avril, des concertations démarreront dans chaque arrondissement pour identifier les voies éligibles – entre 5 et 8 par quartiers. Pour une mise en Å“uvre d’ici à trois ou quatre ans, et un coût moyen estimé à 500.000 euros par rue. “J’espère que tous les maires d’arrondissements joueront le jeu de la volonté populaire qui s’est exprimée ce soir”, a commenté Christophe Najdovski. La faible participation a soulevé un tollé dans l’opposition, sceptique sur ces exercices démocratiques entrepris par l’édile socialiste depuis 2020, dont le prix s’élève en moyenne à 400.000 euros.”Les Parisiens n’ont pas voulu s’associer à une campagne de communication de la ville de Paris”, a cinglé auprès de l’AFP Nelly Garnier du groupe Changer Paris de Rachida Dati. “Si la mairie veut vraiment associer la population, pourquoi ne pas l’avoir consultée sur la ZTL (NDLR: zone à trafic limité dans l’hypercentre) ou la baisse de la vitesse sur le périphérique ?”, demande l’élue LR du 11e arrondissement.Le groupe Modem et Indépendants a fustigé dans un communiqué “un désaveu cinglant pour une consultation jouée d’avance”. “Quand on ne se donne pas les moyens d’intéresser les Parisiennes et les Parisiens à l’avenir de leur ville, il ne faut pas s’étonner d’une faible participation”, regrette pour sa part Pierre-Yves Bournazel (Horizons), qui co-dirige Union capitale, premier groupe d’opposition. – 10% du stationnement en moins-Voter restait important pour ceux qui se sont déplacés dimanche. Comme Marc Remaggi, enseignant de 37 ans, venu mettre son bulletin dans l’urne dès le matin à la mairie du 18e arrondissement. “C’est essentiel de préparer la ville au climat de demain, et de rendre Paris plus agréable”, a-t-il témoigné.Sarah, 37 ans et qui travaille dans un atelier de poterie du quartier, abonde. “On habite juste à côté d’une rue aux écoles” où les riverains se sont “réapproprié l’espace public” avec une table, un lieu “où on descend prendre le goûter” avec les enfants. La création de 500 nouvelles “rues-jardin” entraînera la suppression de 10% du stationnement de surface parisien, soit 10.000 places, ce qui fait moins consensus.  Cette diminution est déjà à l’Å“uvre dans certains quartiers comme la butte Montmartre, où la création d’une aire piétonne soulève la grogne de riverains. Certains craignent que le projet “tue l’accessibilité” de ce site fortement en pente, selon Anne Renaudie, présidente de l’association Vivre à Montmartre qui a déposé un recours en justice contre les travaux.Même agacement pour Jean-Pierre Briol, expert-comptable retraité venu voter dans un gymnase du 19e: “de tous les côtés il y a des rues barrées, des rues à double sens qui sont à sens unique… Tout devient très difficile”.”Le projet n’est pas adapté à la vie économique de Paris. C’est bien de penser à l’environnement, mais il faut que les gens travaillent”, souligne Daniel, un retraité qui préfère taire son patronyme. 

Les Parisiens disent oui aux “rues-jardin”, une participation au plus bas

Les Parisiens ont majoritairement approuvé dimanche la massification des rues piétonnes et végétalisées dans la capitale, lors de la troisième votation citoyenne organisée par la maire socialiste Anne Hidalgo qui n’a mobilisé que 4% d’électeurs, soulevant les critiques de l’opposition.Près de 66% des Parisiens qui se sont déplacés dans les 218 bureaux de vote ont voté “pour” végétaliser et rendre piétonnes 500 nouvelles rues, selon les résultats du scrutin annoncés par la mairie.A peine 56.500 personnes, sur 1,391 million inscrites sur les listes électorales, ont pris part au vote, ouvert pour la première fois dès l’âge de 16 ans. Soit une participation de 4,06%, plus faible que les précédentes votations sur le triplement du tarif de stationnement des SUV en 2024 (5,68%), et l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service, un an plus tôt (7,46%).Le “pour” l’a emporté dans 14 des 17 arrondissements (les 1er, 2e, 3e et 4e étant fusionnés en un, Paris Centre). Les 7e, 8e et 16e arrondissements, tenus par la droite, ont en revanche voté contre.”Ce vote nous conforte dans la volonté de continuer à partager l’espace public en faveur des piétons et à végétaliser Paris pour une ville toujours plus verte”, a réagi auprès de l’AFP Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge des espaces verts.Les 500 nouvelles rues viendront s’ajouter aux 300 voies du même type qui ont vu le jour depuis le début du second mandat d’Anne Hidalgo en 2020, comme les “rues aux écoles”.- “Jouer le jeu” -A partir d’avril, des concertations démarreront dans chaque arrondissement pour identifier les voies éligibles – entre 5 et 8 par quartiers. Pour une mise en Å“uvre d’ici à trois ou quatre ans, et un coût moyen estimé à 500.000 euros par rue. “J’espère que tous les maires d’arrondissements joueront le jeu de la volonté populaire qui s’est exprimée ce soir”, a commenté Christophe Najdovski. La faible participation a soulevé un tollé dans l’opposition, sceptique sur ces exercices démocratiques entrepris par l’édile socialiste depuis 2020, dont le prix s’élève en moyenne à 400.000 euros.”Les Parisiens n’ont pas voulu s’associer à une campagne de communication de la ville de Paris”, a cinglé auprès de l’AFP Nelly Garnier du groupe Changer Paris de Rachida Dati. “Si la mairie veut vraiment associer la population, pourquoi ne pas l’avoir consultée sur la ZTL (NDLR: zone à trafic limité dans l’hypercentre) ou la baisse de la vitesse sur le périphérique ?”, demande l’élue LR du 11e arrondissement.Le groupe Modem et Indépendants a fustigé dans un communiqué “un désaveu cinglant pour une consultation jouée d’avance”. “Quand on ne se donne pas les moyens d’intéresser les Parisiennes et les Parisiens à l’avenir de leur ville, il ne faut pas s’étonner d’une faible participation”, regrette pour sa part Pierre-Yves Bournazel (Horizons), qui co-dirige Union capitale, premier groupe d’opposition. – 10% du stationnement en moins-Voter restait important pour ceux qui se sont déplacés dimanche. Comme Marc Remaggi, enseignant de 37 ans, venu mettre son bulletin dans l’urne dès le matin à la mairie du 18e arrondissement. “C’est essentiel de préparer la ville au climat de demain, et de rendre Paris plus agréable”, a-t-il témoigné.Sarah, 37 ans et qui travaille dans un atelier de poterie du quartier, abonde. “On habite juste à côté d’une rue aux écoles” où les riverains se sont “réapproprié l’espace public” avec une table, un lieu “où on descend prendre le goûter” avec les enfants. La création de 500 nouvelles “rues-jardin” entraînera la suppression de 10% du stationnement de surface parisien, soit 10.000 places, ce qui fait moins consensus.  Cette diminution est déjà à l’Å“uvre dans certains quartiers comme la butte Montmartre, où la création d’une aire piétonne soulève la grogne de riverains. Certains craignent que le projet “tue l’accessibilité” de ce site fortement en pente, selon Anne Renaudie, présidente de l’association Vivre à Montmartre qui a déposé un recours en justice contre les travaux.Même agacement pour Jean-Pierre Briol, expert-comptable retraité venu voter dans un gymnase du 19e: “de tous les côtés il y a des rues barrées, des rues à double sens qui sont à sens unique… Tout devient très difficile”.”Le projet n’est pas adapté à la vie économique de Paris. C’est bien de penser à l’environnement, mais il faut que les gens travaillent”, souligne Daniel, un retraité qui préfère taire son patronyme. 

Les Parisiens disent oui aux “rues-jardin”, une participation au plus bas

Les Parisiens ont majoritairement approuvé dimanche la massification des rues piétonnes et végétalisées dans la capitale, lors de la troisième votation citoyenne organisée par la maire socialiste Anne Hidalgo qui n’a mobilisé que 4% d’électeurs, soulevant les critiques de l’opposition.Près de 66% des Parisiens qui se sont déplacés dans les 218 bureaux de vote ont voté “pour” végétaliser et rendre piétonnes 500 nouvelles rues, selon les résultats du scrutin annoncés par la mairie.A peine 56.500 personnes, sur 1,391 million inscrites sur les listes électorales, ont pris part au vote, ouvert pour la première fois dès l’âge de 16 ans. Soit une participation de 4,06%, plus faible que les précédentes votations sur le triplement du tarif de stationnement des SUV en 2024 (5,68%), et l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service, un an plus tôt (7,46%).Le “pour” l’a emporté dans 14 des 17 arrondissements (les 1er, 2e, 3e et 4e étant fusionnés en un, Paris Centre). Les 7e, 8e et 16e arrondissements, tenus par la droite, ont en revanche voté contre.”Ce vote nous conforte dans la volonté de continuer à partager l’espace public en faveur des piétons et à végétaliser Paris pour une ville toujours plus verte”, a réagi auprès de l’AFP Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge des espaces verts.Les 500 nouvelles rues viendront s’ajouter aux 300 voies du même type qui ont vu le jour depuis le début du second mandat d’Anne Hidalgo en 2020, comme les “rues aux écoles”.- “Jouer le jeu” -A partir d’avril, des concertations démarreront dans chaque arrondissement pour identifier les voies éligibles – entre 5 et 8 par quartiers. Pour une mise en Å“uvre d’ici à trois ou quatre ans, et un coût moyen estimé à 500.000 euros par rue. “J’espère que tous les maires d’arrondissements joueront le jeu de la volonté populaire qui s’est exprimée ce soir”, a commenté Christophe Najdovski. La faible participation a soulevé un tollé dans l’opposition, sceptique sur ces exercices démocratiques entrepris par l’édile socialiste depuis 2020, dont le prix s’élève en moyenne à 400.000 euros.”Les Parisiens n’ont pas voulu s’associer à une campagne de communication de la ville de Paris”, a cinglé auprès de l’AFP Nelly Garnier du groupe Changer Paris de Rachida Dati. “Si la mairie veut vraiment associer la population, pourquoi ne pas l’avoir consultée sur la ZTL (NDLR: zone à trafic limité dans l’hypercentre) ou la baisse de la vitesse sur le périphérique ?”, demande l’élue LR du 11e arrondissement.Le groupe Modem et Indépendants a fustigé dans un communiqué “un désaveu cinglant pour une consultation jouée d’avance”. “Quand on ne se donne pas les moyens d’intéresser les Parisiennes et les Parisiens à l’avenir de leur ville, il ne faut pas s’étonner d’une faible participation”, regrette pour sa part Pierre-Yves Bournazel (Horizons), qui co-dirige Union capitale, premier groupe d’opposition. – 10% du stationnement en moins-Voter restait important pour ceux qui se sont déplacés dimanche. Comme Marc Remaggi, enseignant de 37 ans, venu mettre son bulletin dans l’urne dès le matin à la mairie du 18e arrondissement. “C’est essentiel de préparer la ville au climat de demain, et de rendre Paris plus agréable”, a-t-il témoigné.Sarah, 37 ans et qui travaille dans un atelier de poterie du quartier, abonde. “On habite juste à côté d’une rue aux écoles” où les riverains se sont “réapproprié l’espace public” avec une table, un lieu “où on descend prendre le goûter” avec les enfants. La création de 500 nouvelles “rues-jardin” entraînera la suppression de 10% du stationnement de surface parisien, soit 10.000 places, ce qui fait moins consensus.  Cette diminution est déjà à l’Å“uvre dans certains quartiers comme la butte Montmartre, où la création d’une aire piétonne soulève la grogne de riverains. Certains craignent que le projet “tue l’accessibilité” de ce site fortement en pente, selon Anne Renaudie, présidente de l’association Vivre à Montmartre qui a déposé un recours en justice contre les travaux.Même agacement pour Jean-Pierre Briol, expert-comptable retraité venu voter dans un gymnase du 19e: “de tous les côtés il y a des rues barrées, des rues à double sens qui sont à sens unique… Tout devient très difficile”.”Le projet n’est pas adapté à la vie économique de Paris. C’est bien de penser à l’environnement, mais il faut que les gens travaillent”, souligne Daniel, un retraité qui préfère taire son patronyme. 

Does “vibe coding” make everyone a programmer?

Can a complete tech novice create a website using everyday language on ChatGPT?That’s the promise, misleading for some, of “vibe coding,” the latest Silicon Valley catchphrase for an advance in generative AI that some say makes computer programming as simple as chatting online.”You fully give in to the vibes, embrace exponentials, and forget that the code even exists,” OpenAI co-founder and former Tesla employee Andrej Karpathy described in early February, in a message posted on X (formerly Twitter), using the term for the first time.”I’m building a project or web app, but it’s not really coding – I just see stuff, say stuff, run stuff, and copy paste stuff, and it mostly works,” he said.The developer and entrepreneur was referring to the new generative AI models that produce lines of code on demand in everyday language, through writing or speech.The concept of “vibe coding” remained confined to the AI community until New York Times columnist Kevin Roose claimed to have created websites and apps without any knowledge of programming.”Just having an idea, and a little patience, is usually enough,” he wrote.The ChatGPT and Claude interfaces can write an entire program line by line on demand, as can Gemini, which launched its dedicated version, Gemini Canvas, on Tuesday.Other generative AI platforms specifically dedicated to coding have also made their mark in recent months, from Cursor to Loveable, or Bolt, Replit and Windsurf.”Maybe, just maybe, we’re looking at a fundamental shift in how software is created and who creates it,” said online marketing specialist Mattheo Cellini on Substack.”It’s unlikely to make coding irrelevant, but it may change the way developers work,” suggested Yangfeng Ji, professor of computer science at the University of Virginia.”This could lead to some job displacement, particularly for those focused solely on basic coding tasks.”Even before “vibe coding,” a downturn was being seen by some in IT employment as the first effects of generative AI began to be felt.The sector shed nearly 10,000 jobs in the US in February, according to the Department of Labor, and its headcount is at a three-year low.- Expertise needed? -Among code novices, many find it hard to catch the vibe.”People who do not have programming expertise often struggle to use these kinds of models because they don’t have the right kinds of tools or knowledge to actually evaluate the output,” said Nikola Banovic, professor of computer science at the University of Michigan.On social media, the few newbies who report on their “vibe coding” quickly complain that it’s not as easy as some want to believe.Without mastering computing complexities like digital directories, runtime environments or application programming interfaces (APIs), it’s hard to create an app that works.Despite his coding knowhow, Claude Rubinson, a professor of sociology at the University of Houston-Downtown, wanted to create an application for his students two years ago without tinkering with the code generated by ChatGPT.After a lot of trial and error, the app finally worked, but “I’m convinced it wouldn’t have worked if I hadn’t understood the code,” which allowed him to guide the interface using the appropriate language.This brought home the importance of the “prompt”: mastering the request submitted to obtain the desired result.”Programmers have certain levels of AI literacy that allows them to get what they want out of the models,” said Banovic.Everyday users “will not know how to prompt,” h warned.

Trump’s US migrant hunt spares no one from deportation

Franco Caraballo was arrested while at a US immigration center for an appointment. Shirly Guardado was detained while at work. Camila Munoz was taken into custody on her way home from her honeymoon.US President Donald Trump’s hunt for migrants to expel from the country is sparing no one. And while the government claims only criminals are being targeted, many of those in the crosshairs tell a different story. At a checkpoint in Texas, immigration agents stopped an undocumented Mexican couple on their way to a Houston hospital for their 10-year-old daughter’s cancer treatment. The family was deported, separating the parents from their children, five of whom are US citizens, rights group Texas Civil Rights Project said. “We had to decide between being separated from our children or being deported together,” the children’s mother told the rights group.”Now we are in Mexico without access to the urgent medical care our daughter needs,” she said, speaking on condition of anonymity.According to the US Immigration and Customs Enforcement agency (ICE), the Trump administration detained 32,809 migrants in its first 50 days in office, almost half of whom were convicted criminals. Last weekend it deported more than 200 to a prison in El Salvador, invoking the rarely used 1798 Alien Enemies Act and accusing most of the deportees of belonging to the Venezuela-based Tren de Aragua gang. – Deported over tattoos -Not all who were deported appear to be gang members, however.Franco Caraballo, a 26-year-old Venezuelan barber who has been in asylum proceedings since 2023, went to an appointment at the ICE office in Dallas, Texas, in February. He did not come out. “I haven’t done anything, I’m a good person,” he told his wife Johanny Sanchez over the phone. Caraballo told her that officers put him in a red uniform meant to identify migrants classified as “dangerous.” Lacking resources in his absence, she has had to sleep in her car.”My lawyer spoke with ICE and they told him that Franco was deported (to El Salvador), that he had no criminal record but that they suspect he was a member of Tren de Aragua because of his tattoos,” Johanny Sanchez said. Caraballo, she said, has two tattoos: one of a clock showing his first daughter’s birth time, and one of a rose. Venezuelan Mervin Yamarte, 29, was recognized by family members in Dallas in a video released by Salvadoran President Nayib Bukele showing the arrival of deportees from the United States. Arrested a week earlier, Yamarte worked as a mechanic and played soccer with jersey number 99. That number, his family said, was tattooed on his hand. Jhon Chacin, a 35-year-old Venezuelan tattoo artist, formally surrendered upon his arrival at the border in October 2024, during former president Joe Biden’s tenure. He was detained because of his tattoos. Now, the Trump administration has sent him to El Salvador, despite having presented no evidence against him, his sister Yuliana told AFP. – ‘In shock’ -Camila Munoz, a 26-year-old Peruvian, was stopped in February at an airport in Puerto Rico, a US territory, while returning to Wisconsin after her honeymoon. Although her visa had expired, she had already initiated residency procedures. Munoz is being held in Louisiana, according to her husband Bradley Bartell, who voted for Trump. “I’m still kind of in shock,” he said. “I wouldn’t say I have any regrets (voting for Trump), I think the regrets are with the system,” he added. “I’d ask him to sort out the judicial system and fix the problem.”For immigration lawyer David Rozas, who is advising Bartell, the current crackdown is “the scariest” of his 21-year career.He described migrants as “the backbone of this country,” doing jobs no one else wants. “People feel extremely betrayed,” Rozas said. “And we are going to end up with a huge labor shortage unless something changes.”- ‘By the book’ -Shirly Guardado, a 27-year-old Honduran, was at her job near Houston when immigration agents took her away. “She’s not a criminal. She’s my wife. She’s the mother of my son,” said Ayssac Correa, 25, a sergeant in the US Army.”She’s always done everything by the book,” he added. “She’s always been a law-abiding citizen.”Guardado entered the country undocumented a decade ago, but had begun the paperwork to get legal residency. In her absence, he has been caring for their 10-month-old son, who is “not sleeping as well” without his mother, Correa said.He fears that his wife may be deported, and that securing her return could be a prolonged process.”That’s three to five years my son would not have his mom,” he said.