Le plus ancien parti prodémocratie de Hong Kong annonce sa dissolution

Le plus ancien parti prodémocratie de Hong Kong, le Parti démocrate, fondé en 1994 vers la fin de la domination britannique, a décidé de se dissoudre, a-t-il annoncé dimanche.”Au cours de ces trente années, nous avons participé et été témoins du développement et de la transformation de la société hongkongaise, observant ses systèmes et son …

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Angleterre: Arsenal sous surveillance, jour de fête à Sunderland

Manchester City et Aston Villa, tous deux vainqueurs dimanche, ne lâchent pas d’une semelle le leader Arsenal avant les festivités de fin d’année, que le promu Sunderland a déjà célébrées contre l’ennemi Newcastle (1-0) dans un stade en ébullition.Pour les émotions, il fallait être au Stadium of Light, où les Black Cats ont remporté dans une ambiance exceptionnelle le sulfureux “Wear-Tyne Derby”, le premier disputé depuis dix ans en championnat à Sunderland.Pour la course au titre, il fallait regarder Manchester City surclasser Crystal Palace (3-0) et voir Aston Villa renverser West Ham (3-2) au London Stadium, de l’autre côté de la capitale britannique.Le leader Arsenal (1er, 36 pts) ne compte que deux points d’avance sur les “Citizens” et trois de plus que les “Villans” après 16 journées. Chelsea referme le Top-4 avec deux longueurs d’avance sur Palace, Liverpool et Sunderland.Manchester United, à la huitième place, peut doubler ce trio s’il s’impose lundi à Old Trafford contre Bournemouth.L’affiche du jour entre Sunderland et Newcastle s’est joué sur un but-gag, contre son camp, de l’attaquant Nick Woltemade. La recrue la plus coûteuse de l’histoire des Magpies a voulu écarter un centre de Nordi Mukiele mais il a placé une tête imparable sous la barre de son gardien, crucifié au tout début de la seconde période (46e).Cela ne pouvait pas faire plus plaisir aux supporters des Black Cats, extatiques au coup de sifflet final.”Les derbies, il faut les gagner, peu importe comment”, a réagi le capitaine Granit Xhaka. “Cette victoire est vraiment méritée, nous avons été matures et les gars ont été incroyables”, a ajouté l’entraîneur Régis Le Bris.Le conte de fées du promu se poursuit, mais le plus dur arrive probablement avec la Coupe d’Afrique des Nations (21 décembre-18 janvier) qui va le priver d’une demi-douzaine de joueurs.- Haaland, encore lui -Manchester City se rapproche lui des festivités de fin d’année avec un appétit de géant, porté par l’élan de quatre succès consécutifs en Premier League, cinq toutes compétitions confondues en ajoutant celui ramené du Real Madrid en milieu de semaine.A Selhurst Park, dimanche, les Citizens ont pris leur revanche sur Crystal Palace (3-0), leur bourreau de la dernière finale de Coupe d’Angleterre, grâce à un doublé d’Erling Haaland (41e, 88e) et un autre but de Phil Foden (69e).Le serial-buteur norvégien compte 17 buts après 16 journées, six de plus que son actuel dauphin brésilien Igor Thiago de Brentford (11 buts).”Erling est un attaquant qui marque des buts, mais en seconde période, il a su conserver le ballon. Il a su gérer les situations. Il nous a aidés à rester compacts”, l’a félicité son entraîneur Pep Guardiola.Les supporters de Palace ont accompagné le deuxième but de Haaland, sur pénalty, en chantant “Où étais-tu à Wembley?”, en référence à sa finale perdue en coupe face aux Eagles en mai dernier.Ceux d’Aston Villa sont passés par toutes les émotions à West Ham (3-2).Ils ont été sonnés 29 secondes après le coup d’envoi par un but de Mateus Fernandes, le plus rapide de la saison en Premier League (1re, 0-1), ils ont retrouvé le sourire rapidement (9e, 1-1) puis l’ont perdu un quart d’heure après quand Jarrod Bowen a marqué (24e, 2-1).Finalement, l’équipe d’Unai Emery s’en est sortie sur un doublé de Morgan Rogers (50e, 79e).Nottingham Forest a par ailleurs enfoncé Tottenham (3-0) et son entraîneur Thomas Frank pour prendre un peu ses distances avec la zone rouge.”Aujourd’hui, la performance et le résultat ont été mauvais. C’était clairement un pas en arrière. Un après-midi très frustrant”, a reconnu Frank, dont l’équipe se trouve en milieu de tableau.

Ligue 1: Sulc délivre Lyon face au Havre

Un but du Tchèque Pavel Sulc a offert la victoire à Lyon face au Havre (1-0) dimanche à domicile, lors de la 16e journée de Ligue 1, un résultat qui permet à l’OL de s’accrocher au Top 5.L’Olympique lyonnais, également en tête de la phase de ligue de la Ligue Europa, devance Rennes à la différence de buts (+6 contre +3). Le HAC descend à la 15e place.Ce court succès suffit au bonheur de l’équipe rhodanienne marquée physiquement par son match contre les Néerlandais de Go Ahead Eagles gagné jeudi (2-1) et l’accumulation de rencontres pour un effectif manquant de profondeur.L’entraîneur Paulo Fonseca avait ainsi peu de solutions pour opérer des rotations face au Havre avec les indisponibilités de l’Américain Tanner Tessmann (blessé) et de l’Anglais Ainsley Maitland-Niles (suspendu).Cette cinquième place en Ligue 1 avant la trêve est une satisfaction compte tenu des restrictions budgétaires imposées cet été par la DNCG, le gendarme financier du football français qui avait dans un premier temps rétrogradé le club en Ligue 2 avant qu’il ne soit repêché.”Etre dans les places européennes et en tête en Ligue Europa à mi-saison est vraiment positif surtout après avoir perdu cet été des joueurs offensifs décisifs comme Alexandre Lacazette, Georges Mikautadze, Rayan Cherki, Thiago Almada mais aussi Malick Fofana resté au club mais qui s’est blessé. Et aussi, Ernest Nuamah en convalescence”, a rappelé Fonseca. Mais le directeur technique Matthieu Louis-Jean et son équipe ont su être malins dans le recrutement pour monter un effectif cohérent.A l’image de la signature de Pavel Sulc qui a donné l’avantage aux Lyonnais en début de seconde période en reprenant d’une tête plongeante un centre du Portugais Afonso Moreira (52).C’est le 6e but en Ligue 1 de l’international tchèque (18 sélections), arrivé cet été pour 7,5 millions d’euros en provenance de Viktoria Plzen (1ère div. tchèque). Il en a inscrit également un en Ligue Europa.En première période, Pavel Sulc aurait déjà pu ouvrir la marque mais sa frappe pas assez appuyée n’avait pas trompé le gardien Mory Diaw (44e).- Greif repousse un penalty -La première période a été assez peu animée, hormis une reprise de la tête de l’Uruguayen Martin Satriano sur la barre (2e) ou encore une tentative de Moreira de peu à côté (32e). Diaw a aussi arrêté une reprise de la tête du Néerlandais Hans Hateboer (42e).Le portier havrais s’est encore interposé sur une reprise de la tête de Corentin Tolisso (48e), avant que Morton, pourtant bien placé, n’envoie le ballon au-dessus quelques minutes plus tard (55e).Le Brésilien Abner a aussi été proche d’ajouter un deuxième but à la réception d’un corner (77e).A défaut de doubler la mise, l’OL a pu compter sur son gardien slovaque Dominik Greif, arrivé cet été de Majorque (1ère div. espagnole) pour 4 millions d’euros, qui a été l’autre homme clé du succès lyonnais.Il a repoussé un penalty tiré par Issa Samaré accordé pour une faute de Morton sur Gautier Lloris, avant que Samaré ne manque le cadre sur sa reprise (38e).Il a également été décisif sur un tir d’Ally Samatta qu’il a renvoyé du pied (68e) sauvant l’OL de l’égalisation comme il a détourné un tir de Noam Obougou-Jacquet (81e).

Le président ukrainien en pourparlers avec les Américains à Berlin

Le président ukrainien a entamé dimanche à Berlin des pourparlers avec des émissaires américains dans l’espoir de convaincre Washington qu’un cessez-le-feu doit être mise en place en Ukraine sans concessions territoriales préalables à la Russie.D’autres discussions, cette fois avec de nombreux dirigeants européens sont prévus lundi soir dans la capitale allemande. Ces principaux soutiens de Kiev s’opposent au fait de céder aux revendications maximalistes de la Russie. Ils craignent que le président américain, Donald Trump abandonne l’Ukraine et que l’Europe soit exclue des débats sur la sécurité du continent, alors que le Kremlin est perçu comme une menace majeure.  Volodymyr Zelensky a été accueilli dimanche après-midi à la chancellerie allemande par le maître des lieux Friedrich Merz. Des drapeaux américains, ukrainiens et européens y étaient déployés pour l’occasion. Des photos diffusées par la présidence ukrainienne montrent les deux dirigeants, au début des discussions, en compagnie des émissaires américains, Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump. MM. Zelensky et Witkoff s’y donnent l’accolade en souriant. “Nous voulons une paix durable en Ukraine. Des questions difficiles nous attendent, mais nous sommes déterminés à aller de l’avant. Les intérêts ukrainiens sont aussi les intérêts européens”, a écrit M. Merz sur X.Peu avant la rencontre, M. Zelensky a dit vouloir convaincre les Etats-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front, et non la cession à Moscou de tout le Donbass (est), comme réclamé par le Kremlin et proposé par Washington.”Je sais que la Russie ne voit pas cela d’un bon œil et j’aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point”, a-t-il affirmé.Kiev a toujours refusé ces concessions territoriales, M. Zelensky se bornant à évoquer cette semaine un éventuel scrutin sur le sujet.Dimanche, il a dit ne pas avoir encore reçu de réponse américaine à la version du plan pour mettre fin au conflit, amendée cette semaine par Kiev et ses alliés européens.- Fortes objections russes -Interrogé par la télévision d’Etat russe, le conseiller de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov a balayé ces amendements, prédisant de “fortes objections”, tout en admettant ne pas en avoir pris connaissance.M. Zelensky a aussi réaffirmé vouloir des garanties de sécurité européennes et américains pour dissuader toute nouvelle attaque : “Nous voulons être sûrs qu’il n’y aura pas de répétition de la guerre après un cessez-le-feu”.Il s’agirait d’un mécanisme inspiré de l’article 5 de l’Otan prévoyant une protection mutuelle des pays membres, sans adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique, comme le demandait Kiev auparavant. “C’est déjà un compromis de notre part”, a jugé M. Zelensky, car c’est une revendication majeure de Moscou.Alors que les hostilités se poursuivent, ajoutant de nouvelles victimes aux centaines de milliers de morts et de blessés, Donald Trump a affiché son impatience cette semaine face à la lenteur des discussions autour de son plan de règlement du conflit déclenché par l’invasion russe de février 2022. Kiev et ses alliés européens le jugent en l’état trop favorable à Moscou. – L’Europe veut peser -Lundi, M. Zelensky doit encore s’entretenir à Berlin avec le chancelier Merz, son principal bailleur en Europe, et se rendre à un forum économique germano-ukrainien. Dans la soirée, de nombreux dirigeants européens alliés de Kiev sont attendus à Berlin pour un dîner à huis-clos. Et une autre rencontre américano-ukrainienne est également attendue.Maintenus sur la touche par une Maison Blanche très critique de ses alliés du Vieux continent, les Européens veulent peser sur les pourparlers, arguant que la sécurité européenne est en jeu et que la Russie est une menace continentale.L’Ukraine est pressée par Washington et Moscou de céder la partie du Donbass qu’elle contrôle, essentiellement dans la région de Donetsk. Il s’agirait d’y créer une “zone économique libre” ou une “zone démilitarisée”.En échange, l’armée russe se retirerait de la partie occupée des régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud) dont Moscou revendique l’annexion.La version du plan américain révisée par les Ukrainiens n’a pas été rendue publique. Un texte a également été soumis à Moscou par Steve Witkoff.L’Ukraine est particulièrement sous pression, la présidence étant affaiblie par un scandale de corruption, l’armée étant en recul et la population soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes.burx-alf/jpl/sba

Le Chili aux urnes, l’extrême droite favorite de la présidentielle

Les Chiliens votent dimanche pour élire leur président, lors d’un scrutin où l’extrême droite est donnée favorite pour la première fois depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet il y a 35 ans. Crédité d’une large avance par les sondages, l’ultraconservateur José Antonio Kast, avocat de 59 ans, affronte Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche. Les Chiliens ont commencé à voter dans la matinée. Les premiers résultats devraient être connus peu de temps après la fermeture des bureaux de vote, prévue à 18H00 (21H00 GMT).Le candidat d’extrême droite en est à sa troisième tentative d’accéder à la présidence. Après avoir voté à Paine, à 40 km au sud de Santiago, il a été applaudi par une foule scandant “Kast, président”. Il a promis de rechercher l’unité, dans un pays très polarisé. “Le vainqueur (de l’élection) devra être la présidente ou le président de tous les Chiliens”, a-t-il dit.Sa rivale de gauche, issue des rangs du Parti communiste, a déclaré aspirer à “un meilleur avenir pour le Chili, un pays où la haine et la peur ne soient pas au premier plan”, et dit vouloir “combattre frontalement” le trafic de drogue et la corruption.L’ex-député Kast, catholique pratiquant et père de neuf enfants, a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d’expulser les près de 340.000 migrants en situation irrégulière, pour la plupart des Vénézuéliens. En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promet l’augmentation du salaire minimum et la défense des retraites.Au premier tour mi-novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais mis ensemble, les candidats de droite ont totalisé 70%. – Sécurité et immigration  -Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, vote Jara “pour ne pas perdre en matière sociale”, alors que Kast défend une baisse drastique de la dépense publique.Francesca Duran, étudiante en anthropologie de 20 ans, a fait le même choix, ne voulant pas voter pour “un fasciste”.Pour Ursula Villalobos, femme au foyer de 44 ans, ce qui compte, “davantage que les prestations sociales, c’est le travail, la sécurité. Que les gens puissent sortir de chez eux sans avoir peur”.Comme elle, Gregorio Riera, un Vénézuélien de 49 ans autorisé à voter, comme certains résidents étrangers au Chili, glissera dans l’urne un bulletin pour Kast. “Je suis venu du Venezuela à cause du communisme, ce n’est pas pour revenir à la même chose” ici, explique-t-il en référence à Jeannette Jara. La criminalité et l’immigration irrégulière sont en tête des préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques liées à une croissance atone. “Le pays s’effondre”, répète à l’envi José Antonio Kast, candidat du Parti républicain qu’il a fondé en 2019. Les experts parlent de perceptions en décalage avec la réalité, dans un pays qui connaît une hausse des enlèvements et de l’extorsion mais reste l’un des plus sûrs d’Amérique latine.Pendant cette campagne, José Antonio Kast, opposé à l’avortement même en cas de viol ainsi qu’au mariage homosexuel, a mis en sourdine ses positions conservatrices.L’ancienne présidente de gauche Michelle Bachelet (2006-2010 et 2014-2018), sur les rangs pour devenir secrétaire générale des Nations unies, a dit espérer “que les citoyens auront la parole pour que (certains) droits non seulement ne reculent pas, mais ne soient pas non plus démantelés”.- “Pinochet sans uniforme” -Le discours sécuritaire de la droite et de l’extrême droite au Chili trouve d’autant plus d’écho que le gouvernement de gauche sortant a généré des frustrations. La révolte de 2019 pour davantage d’égalité sociale, marquée par des violences, a été “très traumatisante” et, conjuguée à la pandémie, elle a produit “un mouvement vers le conservatisme”, relève la politologue Claudia Heiss. Cecilia Mora, une retraitée de 71 ans votant à gauche, voit en Kast “un Pinochet sans uniforme”, dans un pays où la dictature a fait 3.200 morts et disparus entre 1973 et 1990. L’ultraconservateur, dont le père a servi dans l’armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale, a soutenu la dictature et assuré que si Augusto Pinochet était en vie, il voterait pour lui.Selon Robert Funk, professeur de sciences politiques à l’Université du Chili, les électeurs qui voteront pour Kast le feront “malgré, et non à cause, de son soutien à Pinochet”.