Judge orders Trump to return control of National Guard to California
A judge has ordered Donald Trump to return control of the California National Guard to the state, saying the president’s decision to deploy them to protest-hit Los Angeles over Governor Gavin Newsom’s objections was “illegal.””His actions were illegal … He must therefore return control of the California National Guard to the Governor of the State of California forthwith,” US District Judge Charles Breyer wrote of the president in the ruling, seen by AFP.However, he paused the order until 12 pm local time (1900 GMT) Friday — and the White House almost immediately launched an appeal that could make it all the way to the Supreme Court.”Donald Trump will be relieved of his command at noon tomorrow,” Newsom said in televised comments after the ruling was issued.”He is not a monarch, he is not a king, and he should stop acting like one,” the 57-year-old Democrat said.Trump’s decision to federalize the National Guard — a reserve force — and deploy them in California over the objection of the state governor was one not taken by a US president since 1965.The Republican has argued he did so because protests in Los Angeles against immigration raids ordered by his administration had gotten out of control, and the city was “burning.”But Newsom and local law enforcement have stated repeatedly that there was no need for the deployment, and the protests have been mostly peaceful and contained to a few city blocks — albeit tarnished by some spectacular violence, including the torching of several cars.Critics have accused Trump — who also deployed 700 active Marines to the sprawling city — of exaggerating the crisis and exceeding his authority to conduct a power grab. Breyer’s 36-page opinion said the violence fell “far short” of the “rebellion” Trump described to justify calling in the guardsmen. There was “no evidence of organized, as apart from sporadic or impromptu, violence” during the protests, which first broke out in Los Angeles on Friday, he said.”Nor is there evidence that any of the violent protesters were attempting to overthrow the government as a whole; the evidence is overwhelming that protesters gathered to protest a single issue — the immigration raids.”Breyer also wrote that he was “troubled” by the implication that “protest against the federal government, a core civil liberty protected by the First Amendment, can justify a finding of rebellion.”There was no immediate reaction from the White House to the ruling.
Le G7 en quête d’une difficile “unité”
Les dirigeants du G7 se réunissent de dimanche à mardi au Canada, pour la première fois depuis le retour sismique de Donald Trump, et sur fond de craintes d’une escalade hors de contrôle après les frappes israéliennes contre l’Iran.Le président américain n’a pas réussi à dissuader son allié israélien de frapper pour laisser une chance aux négociations menées à sa demande avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien.Israël a annoncé vendredi avoir mené une première série de “frappes préventives” contre des cibles militaires et nucléaires de l’Iran, soupçonné de vouloir se doter de l’arme atomique, affirmant que son opération durerait “autant de jours que nécessaire”.Cette attaque intervient au moment où les négociations débutées mi-avril entre les Etats-Unis et la République islamique sur le nucléaire iranien sont dans l’impasse. Les craintes d’une frappe imminente d’Israël contre des sites iraniens grandissaient depuis quelques jours.Il s’agit du premier grand sommet auquel participe le président depuis son retour à la Maison Blanche, d’où il a atomisé le consensus entre riches démocraties membres du G7 autour du libre-échange commercial et de l’Ukraine.La dernière participation du républicain de 78 ans à un sommet du G7 au Canada avait été explosive.Juste avant cette réunion organisée au Québec en juin 2018, pendant son premier mandat, il avait réclamé que la Russie, exclue après l’annexion de la Crimée, soit réintégrée au groupe. Puis il avait retiré avec fracas sa signature du communiqué final des dirigeants, irrité par des remarques du Premier ministre canadien d’alors Justin Trudeau.Seule certitude: cela n’arrivera pas à Kananaskis, dans les Rocheuses canadiennes (sud-ouest). – Pas de communiqué final -Les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni s’abstiendront en effet de publier le traditionnel communiqué, une longue déclaration de bonnes intentions dont la moindre virgule est soupesée.Le Canada, selon une source gouvernementale, veut plutôt des engagements “courts et concrets” sur divers sujets.Selon des sources gouvernementales allemandes, il s’agira entre autres de l’intelligence artificielle et de la protection du climat, au moment où le Canada affronte à nouveau une saison de feux très intense, particulièrement dans la province de l’Alberta qui accueille le sommet.”Le plus important est que nous parvenions, en tant que G7, à envoyer un signal d’unité”, martèle-t-on à Berlin. “Ce qu’on en attend d’abord, c’est de pouvoir réaffirmer l’unité du G7”, fait savoir la présidence française.Le pays hôte, prenant acte du fait que les Etats-Unis “ne sont plus un partenaire fiable”, selon une source gouvernementale canadienne, a élargi la rencontre aux dirigeants de pays émergents tels que l’Inde et le Mexique.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est également invité.Le président américain, contrairement à ses rapports extrêmement difficiles avec le médiatique Justin Trudeau, entretient jusqu’ici une bonne relation avec le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney, à la personnalité plus réservée – ce qui ne l’empêche pas de condamner les droits de douane décidés par le président américain et ses allusions répétées à une annexion du Canada.Donald Trump a déjà rencontré individuellement l’Allemand Friedrich Merz, le Français Emmanuel Macron, l’Italienne Giorgia Meloni ou encore le Britannique Keir Starmer. Les entrevues ont été cordiales.- Aversion pour le multilatéralisme -Mais l’ancien promoteur immobilier, adepte du rapport de forces bilatéral, a une franche aversion pour la discussion multilatérale.”Il considère que ces formats sont une contrainte pour l’Amérique”, explique Rachel Rizzo, experte du centre de réflexions Atlantic Council.Le commerce sera au coeur des débats, auxquels se joindra la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président américain réserve aux pays européens des attaques très vives sur le commerce et sur l’immigration.Le 9 juillet, de lourds droits de douane dits “réciproques” doivent s’abattre sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis. Mais le gouvernement américain s’est déjà dit ouvert à l’idée de prolonger le délai.Canada, Mexique et Chine relèvent d’une offensive séparée. En plus de tenter de désamorcer la bombe douanière, les dirigeants européens veulent convaincre Donald Trump d’annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.Ils n’auront pas la tâche facile. Jeudi, le président américain s’est dit “déçu” autant par la Russie que par l’Ukraine, à cause de l’échec des négociations sur un arrêt des hostilités, déclenchées en février 2022 par l’invasion russe.Le ton du G7 en la matière augurera de celui du sommet de l’Otan, prévu fin juin aux Pays-Bas, et qui, à n’en point douter, tournera également autour de Donald Trump.burs-aue/vla/aem/vgu
Le G7 en quête d’une difficile “unité”
Les dirigeants du G7 se réunissent de dimanche à mardi au Canada, pour la première fois depuis le retour sismique de Donald Trump, et sur fond de craintes d’une escalade hors de contrôle après les frappes israéliennes contre l’Iran.Le président américain n’a pas réussi à dissuader son allié israélien de frapper pour laisser une chance aux négociations menées à sa demande avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien.Israël a annoncé vendredi avoir mené une première série de “frappes préventives” contre des cibles militaires et nucléaires de l’Iran, soupçonné de vouloir se doter de l’arme atomique, affirmant que son opération durerait “autant de jours que nécessaire”.Cette attaque intervient au moment où les négociations débutées mi-avril entre les Etats-Unis et la République islamique sur le nucléaire iranien sont dans l’impasse. Les craintes d’une frappe imminente d’Israël contre des sites iraniens grandissaient depuis quelques jours.Il s’agit du premier grand sommet auquel participe le président depuis son retour à la Maison Blanche, d’où il a atomisé le consensus entre riches démocraties membres du G7 autour du libre-échange commercial et de l’Ukraine.La dernière participation du républicain de 78 ans à un sommet du G7 au Canada avait été explosive.Juste avant cette réunion organisée au Québec en juin 2018, pendant son premier mandat, il avait réclamé que la Russie, exclue après l’annexion de la Crimée, soit réintégrée au groupe. Puis il avait retiré avec fracas sa signature du communiqué final des dirigeants, irrité par des remarques du Premier ministre canadien d’alors Justin Trudeau.Seule certitude: cela n’arrivera pas à Kananaskis, dans les Rocheuses canadiennes (sud-ouest). – Pas de communiqué final -Les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni s’abstiendront en effet de publier le traditionnel communiqué, une longue déclaration de bonnes intentions dont la moindre virgule est soupesée.Le Canada, selon une source gouvernementale, veut plutôt des engagements “courts et concrets” sur divers sujets.Selon des sources gouvernementales allemandes, il s’agira entre autres de l’intelligence artificielle et de la protection du climat, au moment où le Canada affronte à nouveau une saison de feux très intense, particulièrement dans la province de l’Alberta qui accueille le sommet.”Le plus important est que nous parvenions, en tant que G7, à envoyer un signal d’unité”, martèle-t-on à Berlin. “Ce qu’on en attend d’abord, c’est de pouvoir réaffirmer l’unité du G7”, fait savoir la présidence française.Le pays hôte, prenant acte du fait que les Etats-Unis “ne sont plus un partenaire fiable”, selon une source gouvernementale canadienne, a élargi la rencontre aux dirigeants de pays émergents tels que l’Inde et le Mexique.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est également invité.Le président américain, contrairement à ses rapports extrêmement difficiles avec le médiatique Justin Trudeau, entretient jusqu’ici une bonne relation avec le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney, à la personnalité plus réservée – ce qui ne l’empêche pas de condamner les droits de douane décidés par le président américain et ses allusions répétées à une annexion du Canada.Donald Trump a déjà rencontré individuellement l’Allemand Friedrich Merz, le Français Emmanuel Macron, l’Italienne Giorgia Meloni ou encore le Britannique Keir Starmer. Les entrevues ont été cordiales.- Aversion pour le multilatéralisme -Mais l’ancien promoteur immobilier, adepte du rapport de forces bilatéral, a une franche aversion pour la discussion multilatérale.”Il considère que ces formats sont une contrainte pour l’Amérique”, explique Rachel Rizzo, experte du centre de réflexions Atlantic Council.Le commerce sera au coeur des débats, auxquels se joindra la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le président américain réserve aux pays européens des attaques très vives sur le commerce et sur l’immigration.Le 9 juillet, de lourds droits de douane dits “réciproques” doivent s’abattre sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis. Mais le gouvernement américain s’est déjà dit ouvert à l’idée de prolonger le délai.Canada, Mexique et Chine relèvent d’une offensive séparée. En plus de tenter de désamorcer la bombe douanière, les dirigeants européens veulent convaincre Donald Trump d’annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.Ils n’auront pas la tâche facile. Jeudi, le président américain s’est dit “déçu” autant par la Russie que par l’Ukraine, à cause de l’échec des négociations sur un arrêt des hostilités, déclenchées en février 2022 par l’invasion russe.Le ton du G7 en la matière augurera de celui du sommet de l’Otan, prévu fin juin aux Pays-Bas, et qui, à n’en point douter, tournera également autour de Donald Trump.burs-aue/vla/aem/vgu
Argentine: les partisans de Kirchner mobilisés en attendant de connaître son lieu de détention
Rassemblement devant son domicile, blocages d’axes routiers, veillée aux abords du tribunal: des centaines de partisans de Cristina Kirchner ont continué à se mobiliser jeudi pour protester contre la condamnation de l’ex-présidente, dans l’attente d’une décision sur sa demande de détention à domicile.Mardi, la Cour suprême a confirmé la condamnation de l’ex-présidente (2007-2015) à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence, un jugement retentissant contre cette figure dominante de la politique argentine depuis vingt ans, successivement Première Dame, cheffe d’Etat et vice-présidente (2019-2023).La Cour se prononçait en ultime instance sur une condamnation fin 2022 pour “fraude au préjudice de l’administration publique”, jugement confirmé en deuxième instance en 2024. L’affaire portait sur l’attribution de marchés publics – des chantiers routiers – dans le fief de Mme Kirchner à Santa Cruz (sud) pendant ses mandats présidentiels.L’ex-cheffe de l’Etat dispose d’un délai de cinq jours ouvrables, soit jusqu’à mercredi prochain, pour se présenter au tribunal, qui dans l’intervalle doit statuer sur les modalités et le lieu de sa détention.Cristina “n’a pas peur” d’aller en prison, a assuré mardi son avocat Carlos Beraldi. Mais “son âge, 72 ans, sa qualité d’ex-présidente, le fait qu’elle ait une sécurité policière permanente” justifient une détention à domicile, dont demande a été déposée dès mardi. Et un bracelet électronique pour la surveiller “n’aurait aucun sens”.- “Cirque médiatique” -Jeudi pour le troisième jour depuis le jugement, des centaines de sympathisants se sont rassemblés sous ses fenêtres, dans le quartier de Constitucion à Buenos Aires, où certains avaient passé la nuit, alternant chants péronistes et slogans de soutiens, équipés de barbecues à même la rue.”Si quelqu’un n’est pas d’accord avec elle, il doit voter contre elle, mais on ne peut pas proscrire une personne”, estimait Maria Teresa Luro, une enseignante retraitée de 85 ans qui participait au rassemblement.Depuis sa condamnation, Mme Kirchner est restée dans son appartement, sortant occasionnellement sur le balcon pour saluer une foule aux anges. “J’espère qu’il ne va pas se monter un show”, a commenté Guillermo Francos, chef du cabinet des ministres, en référence aux mobilisations.”Je comprends l’affection qu’elle suscite chez ses partisans, (mais) personne ne peut parler d’une décision politique. On peut comprendre que l’ancienne présidente le dise, que certains de ses partisans le disent, mais il s’agit d’une condamnation judiciaire émanant d’un pouvoir judiciaire indépendant”, a-t-il affirmé. Depuis Jérusalem où il était en visite, le président ultralibéral Javier Milei s’est pour la première fois exprimé publiquement sur la décision de la Cour, jugeant que “la justice indépendante a fait ce qu’elle devait faire”.Au centre de la capitale, aux abords du Palais de Justice, plusieurs centaines de partisans se sont rassemblés à la nuit tombée, a constaté l’AFP. Drapeaux de syndicats, d’organisations étudiantes et de partis politiques flottaient dans la nuit fraîche.”La décision (de la Cour suprême) est un honte. Il faut soutenir la démocratie”, a lancé Paula Ferré, employée de 28 ans.Camila Pereyra, étudiante de 25 ans, souhaite pour sa part que Cristina Kirchner “puisse bénéficier de l’assignation à résidence et qu’elle soit aussi tranquille que possible. Que ce gouvernement ne fasse pas de sa détention un cirque médiatique”.Malgré le soutien d’un noyau dur de fidèles depuis ses années de présidence, “CFK” reste une figure extrêmement clivante, dont quelque 66% ont une image “mauvaise ou très mauvaise”, selon un récent baromètre de l’université de San Andres.”Si elle doit aller en prison, qu’elle aille en prison, c’est comme ça !”, lâchait jeudi à l’AFP Ailen Lezcano, une employée de 25 ans, dans le centre de Buenos Aires. Mardi réagissant à sa condamnation, Cristina Kirchner avait traité les juges de “trio de marionnettes répondant à des ordres bien au-dessus d’eux, le pouvoir économique de l’Argentine”. Face à un tel pouvoir, “être prisonnière est un certificat de dignité politique, personnel, et historique”, avait-elle assuré.