Israel identifies latest hostage body, as families await five more

Israel identified on Saturday the latest hostage remains sent back from Gaza by Palestinian militants, leaving only five more bodies to be returned under the US-brokered truce that halted the two-year war.  The Israeli military identified the body handed over on Friday as that of volunteer ambulance driver Lior Rudaeff, who was killed in the October 7, 2023 Hamas attack that triggered the Gaza war.The Israeli-Argentinian was 61 at the time of the bloody cross-border attack and one of five armed civilians killed while trying to defend his community, the Nir Yitzhak kibbutz. His death was confirmed by Israeli authorities in May 2024 and his name was put on the list of 20 living and 28 dead former hostages that Hamas agreed to return under the terms of the October ceasefire.The Hostages and Missing Families Forum, a campaign group representing the Israeli families caught up in the crisis, welcomed Rudaeff’s homecoming.”Lior’s return provides some measure of comfort to a family that has lived with agonising uncertainty and doubt for over two years,” it said. “We will not rest until the last hostage is brought home.”Five more bodies remain to be returned — those of three Israelis and one Thai national seized in the October 7 attack, and that of Israeli officer Hadar Goldin, who died in combat in 2014 during a previous Gaza conflict.- ‘Bringing back Hadar’ -Several Israeli networks, including Channel 12, cited Hamas sources in reporting that the group had recovered Goldin’s remains in a tunnel in a part of the southern city of Rafah under Israeli army control.Hamas has issued no official comment.Israel’s military chief Lieutenant General Eyal Zamir met with Goldin’s family on Saturday and “updated them on the information known to the IDF so far”, the military said, without specifying what the information was.Zamir “emphasised his commitment and the IDF’s commitment to bringing back Hadar and all the fallen hostages”, it added.At the start of the truce last month, Hamas quickly returned 20 surviving hostages and Israel released hundreds of Palestinian detainees.Under the stark mathematics of the ceasefire deal, for every dead Israeli hostage returned the bodies of 15 slain Palestinians are handed back.Accordingly, on Saturday the Nasser Medical Centre in Khan Yunis announced the “arrival of the bodies of 15 martyrs from the Gaza Strip which had been held” by Israel — bringing the number returned to 300.The Palestinian bodies were returned to the hospital by the Red Cross, as in previous transfers. The Palestinian remains have been returned unidentified and many have been consigned to mass graves. Gaza’s health ministry, which operates under Hamas authority, said that among the 300 bodies received, only 89 have been identified so far.The 15 received on Saturday “had gunshot wounds… and signs suggesting injuries caused by explosions”, said Ahmed Dhair, head of a committee to receive the bodies.AFP footage showed medics at Nasser Medical Centre bringing the corpses in large white body bags.- ‘Every last one’ -Israel has accused Hamas of dragging its feet in returning the bodies of deceased hostages, while the Palestinian group says the process is slow because many are buried beneath Gaza’s bombed-out rubble.The office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu once again demanded that Hamas “uphold its commitments” and return the last five bodies.”We will not compromise on this and will spare no effort until we return all of the deceased hostages, every last one of them,” it said.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,221 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures. The Israeli military’s retaliatory campaign has since killed 69,169 Palestinians, also mostly civilians, according to Gaza’s health ministry.The ministry, whose figures are considered reliable by the UN, does not specify the number of fighters killed within this total.According to the Israeli army, 479 soldiers have been killed in the campaign in Gaza since the start of the ground offensive at the end of October 2023.

Les catholiques affichent leur foi au “Congrès Mission” à Paris

Des synthés sur scène, des religieuses en habit, une multitude d’associations et des catholiques à la foi décomplexée: samedi à l’Accor Arena à Paris, plusieurs milliers de personnes ont participé au deuxième jour du “Congrès mission” pour mettre l’annonce de l’Evangile à l’honneur.Messes, tables rondes et ateliers se sont succédé, entrecoupés de groupes musicaux aux accents gospel, en amont d’une soirée mettant le groupe de “pop louange” Glorious à l’honneur — l’événement, issu de la mouvance du renouveau charismatique, emprunte des méthodes faisant immanquablement penser aux évangéliques.”Voir ça, être aussi nombreux, ça redonne le feu!” assure après la messe du matin Stéphanie Michel, 47 ans, venue d’Ardèche pour “se nourrir, voir ce qui se fait, se ressourcer”. “Ca fait un peu show à l’américaine, ça peut décoiffer, mais c’est le but”, explique en souriant Lucile, 55 ans, engagée dans la préparation au baptême des collégiens dans sa paroisse des Yvelines, et qui en est persuadée: “il y a de moins en moins de chrétiens mais de plus en plus de recherche” spirituelle.En marge de la grande scène, plus de cent exposants sont présents, depuis une application pour mariages chrétiens au café citoyen Dorothy, en passant par la communauté de l’Emmanuel, sous le coup d’une enquête du Vatican depuis fin octobre. Un début de polémique a même éclaté, avant le début du Congrès, autour de la participation de l’association identitaire Academia Christiana — finalement déprogrammée.”Notre but est de représenter le monde catholique dans toute sa diversité”, affirme à l’AFP Raphaël Cornu-Thenard, l’un des organisateurs. “On s’appuie beaucoup sur la Conférence des évêques de France qui nous accompagne de près”.Dans le public Noémie Tencheni, 37 ans, a prêté la main aux premières éditions il y a dix ans: “C’était assez parisien, on n’était que quelques centaines, il y avait surtout des jeunes”. Avec la participation aujourd’hui d’un public plus âgé, “on voit que l’ensemble de l’Eglise se sent concernée”.Et “on assume plus facilement d’être chrétiens aujourd’hui, on a plus envie d’en parler”, ajoute son mari Sébastien, 41 ans.Sarah Hem, 30 ans, explique ainsi avoir “toujours à coeur de parler du Christ aux jeunes”. “Je ne dis pas +je suis catho+ mais +j”ai la foi+” et “je n’ai jamais senti que ça causait de la frustration, plutôt de la curiosité”.Cette musicienne, qui a fait un détour par l’évangélisme, estime que “les évangéliques ont beaucoup à nous apprendre sur la façon de parler du Christ”. “Leur langage est plus approprié aux générations d’aujourd’hui”, malgré des méthodes parfois “plus intrusives, directives”, ajoute-t-elle.- “Ecole de prédication” -A côté des nombreuses tables rondes, une “école de prédication” tenait dans l’après-midi un atelier “lève-toi et prêche” pour une cinquantaine de participants. “On pourrait penser (que) la prédication de rue ce sont des fous, des gens qui veulent monter une nouvelle secte. Pas du tout! On fait ce qu’a fait Jésus: aller dans la rue pour prêcher”, explique un formateur, Grégoire Marotte, du mouvement Anuncio.Au programme: bases rhétoriques et exercices pratiques, debout sur un petit escabeau où des participants s’exercent à parler une minute sur le thème “la naissance de Jésus” ou “la Pentecôte”, pendant que les autres jouent les perturbateurs ou les indifférents.Dans la soirée, une sortie est prévue dans les rues de Paris pour mettre en pratique ces enseignements.”L’idée ce soir est d’entrer en interaction, en distribuant des images, un chapelet…”, explique l’un des formateurs Samuel Pruvot, de l’association Ain Karem.”L’ultime échange, si on est face à un athée ou un bouddhiste ou un musulman, c’est de lui dire: on peut prier ensemble? Il y a 25 ans c’était très rare qu’ils acceptent; aujourd’hui avec les nouvelles générations c’est très rare qu’ils refusent”, ajoute-t-il.

Budget de la Sécu: l’Assemblée adopte à une courte majorité les “recettes”, les débats continuent

Une première étape franchie à l’Assemblée pour le budget de la Sécurité sociale: les députés ont adopté sur un fil samedi sa partie “recettes”, largement remaniée. L’examen du texte peut donc se poursuivre sur la partie “dépenses”, qui comprend l’article-phare suspendant la réforme des retraites.Les débats dureront jusqu’à mercredi, mais seront interrompus par deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre. Et les parlementaires devront adopter un rythme soutenu, s’ils ne veulent pas dépasser les délais constitutionnels, ce qui entraînerait l’envoi du texte au Sénat sans vote.L’article sur la suspension de la réforme de 2023, condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu pour les socialistes, sera examiné mercredi peu après 15H00, le gouvernement ayant réservé ce créneau pour éviter le risque d’un débat nocturne le week-end.Au bout d’un long suspense samedi les députés ont adopté la partie “recettes”, expurgée de beaucoup de mesures d’économies prévues par le gouvernement, par 176 voix contre 161 (et 58 abstentions).L’enjeu était de taille: un rejet aurait coupé court aux débats, envoyant séance tenante le texte entier au Sénat dans sa version initiale.Malgré les appels du gouvernement à approuver ce volet, la division a contaminé son camp : les députés Renaissance et MoDem ont voté pour. Horizons (parti d’Edouard Philippe) s’est divisé entre pour et abstentions. LR s’est abstenu.Juste avant le vote, l’Assemblée a rétabli dans une nouvelle délibération un impôt de production (C3S) supprimé jeudi, pour éviter un trou de “cinq milliards” dans les caisses, selon Amélie de Montchalin. Un casus belli pour le Rassemblement national – qui a du coup voté contre l’ensemble de la partie “recettes” –  estimant que la suppression de cet impôt était “la seule mesure qui aurait pu rééquilibrer la copie finale”.- Divisions à gauche et au centre -Quant aux Insoumis, ils ont assumé voter contre: “nous ne sommes pas d’accord”, avec la politique du gouvernement, a lancé Hadrien Clouet.Le RN et LFI ont fait “le jeu du pire”, a critiqué le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. Les députés socialistes ont presque unanimement validé cette partie du texte, “pour la poursuite du débat”, a assuré le groupe.La gauche s’est globalement désunie : les écologistes et communistes se sont divisés entre pour, contre et abstentions.Seule LFI “a mené le combat à gauche”, a fustigé le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, des socialistes rétorquant que toute la gauche avait voté la partie “recettes” du budget de l’an passé, à l’époque largement réécrite en leur faveur.Les oppositions, et une partie du camp gouvernemental, peuvent encore se targuer d’avoir modifié la copie cette année : exit la surtaxe sur les mutuelles, la cotisation patronale sur les tickets-restaurants ou la fin d’une exonération sur les salaires des apprentis.La gauche a aussi fait adopter des amendements pour une hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine (2,8 milliards de recettes estimées). Le tout avec un avis favorable, quoique très froid, du gouvernement, afin que la mesure reste sur la table pour la suite de la navette parlementaire.Les sujets clivants ne manqueront pas dans la partie “dépenses”. Dès l’entame de son examen samedi soir, l’Assemblée a supprimé l’élargissement prévu des participations forfaitaires et franchises aux consultations chez le dentiste, et aux dispositifs médicaux.Un débat qui en cache un autre encore plus vif : le doublement par décret, en-dehors du budget de la Sécu, des franchises médicales, pour récupérer 2,3 milliards d’euros. Une large partie de l’Assemblée pressant le gouvernement de renoncer à une mesure qui pèserait sur les patients.”Plus que jamais, le gouvernement se tient à disposition des députés et sénateurs pour la suite des débats”, a réagi le Premier ministre Sébastien Lecornu après le vote de samedi.Plus d’impôts, moins de dépenses… Tous les groupes s’inquiètent de la façon dont sera réduit le déficit de la Sécu. Le projet de budget prévoyait 17,5 milliards d’euros de déficit en 2026 (contre 23 milliards en 2025).Le déficit ne devra pas être “supérieur à 20 milliards d’euros”, a insisté mercredi Amélie de Montchalin.Le rapporteur général du budget Thibault Bazin s’est inquiété des votes sur les “recettes” qui font grimper à ce stade le déficit à “20,6 milliards”. Sans compter d’éventuelles concessions gouvernementales dans les dépenses, comme le renoncement à l’inflammable proposition de gel des retraites et minima sociaux.

Budget de la Sécu: l’Assemblée adopte à une courte majorité les “recettes”, les débats continuent

Une première étape franchie à l’Assemblée pour le budget de la Sécurité sociale: les députés ont adopté sur un fil samedi sa partie “recettes”, largement remaniée. L’examen du texte peut donc se poursuivre sur la partie “dépenses”, qui comprend l’article-phare suspendant la réforme des retraites.Les débats dureront jusqu’à mercredi, mais seront interrompus par deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre. Et les parlementaires devront adopter un rythme soutenu, s’ils ne veulent pas dépasser les délais constitutionnels, ce qui entraînerait l’envoi du texte au Sénat sans vote.L’article sur la suspension de la réforme de 2023, condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu pour les socialistes, sera examiné mercredi peu après 15H00, le gouvernement ayant réservé ce créneau pour éviter le risque d’un débat nocturne le week-end.Au bout d’un long suspense samedi les députés ont adopté la partie “recettes”, expurgée de beaucoup de mesures d’économies prévues par le gouvernement, par 176 voix contre 161 (et 58 abstentions).L’enjeu était de taille: un rejet aurait coupé court aux débats, envoyant séance tenante le texte entier au Sénat dans sa version initiale.Malgré les appels du gouvernement à approuver ce volet, la division a contaminé son camp : les députés Renaissance et MoDem ont voté pour. Horizons (parti d’Edouard Philippe) s’est divisé entre pour et abstentions. LR s’est abstenu.Juste avant le vote, l’Assemblée a rétabli dans une nouvelle délibération un impôt de production (C3S) supprimé jeudi, pour éviter un trou de “cinq milliards” dans les caisses, selon Amélie de Montchalin. Un casus belli pour le Rassemblement national – qui a du coup voté contre l’ensemble de la partie “recettes” –  estimant que la suppression de cet impôt était “la seule mesure qui aurait pu rééquilibrer la copie finale”.- Divisions à gauche et au centre -Quant aux Insoumis, ils ont assumé voter contre: “nous ne sommes pas d’accord”, avec la politique du gouvernement, a lancé Hadrien Clouet.Le RN et LFI ont fait “le jeu du pire”, a critiqué le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. Les députés socialistes ont presque unanimement validé cette partie du texte, “pour la poursuite du débat”, a assuré le groupe.La gauche s’est globalement désunie : les écologistes et communistes se sont divisés entre pour, contre et abstentions.Seule LFI “a mené le combat à gauche”, a fustigé le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, des socialistes rétorquant que toute la gauche avait voté la partie “recettes” du budget de l’an passé, à l’époque largement réécrite en leur faveur.Les oppositions, et une partie du camp gouvernemental, peuvent encore se targuer d’avoir modifié la copie cette année : exit la surtaxe sur les mutuelles, la cotisation patronale sur les tickets-restaurants ou la fin d’une exonération sur les salaires des apprentis.La gauche a aussi fait adopter des amendements pour une hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine (2,8 milliards de recettes estimées). Le tout avec un avis favorable, quoique très froid, du gouvernement, afin que la mesure reste sur la table pour la suite de la navette parlementaire.Les sujets clivants ne manqueront pas dans la partie “dépenses”. Dès l’entame de son examen samedi soir, l’Assemblée a supprimé l’élargissement prévu des participations forfaitaires et franchises aux consultations chez le dentiste, et aux dispositifs médicaux.Un débat qui en cache un autre encore plus vif : le doublement par décret, en-dehors du budget de la Sécu, des franchises médicales, pour récupérer 2,3 milliards d’euros. Une large partie de l’Assemblée pressant le gouvernement de renoncer à une mesure qui pèserait sur les patients.”Plus que jamais, le gouvernement se tient à disposition des députés et sénateurs pour la suite des débats”, a réagi le Premier ministre Sébastien Lecornu après le vote de samedi.Plus d’impôts, moins de dépenses… Tous les groupes s’inquiètent de la façon dont sera réduit le déficit de la Sécu. Le projet de budget prévoyait 17,5 milliards d’euros de déficit en 2026 (contre 23 milliards en 2025).Le déficit ne devra pas être “supérieur à 20 milliards d’euros”, a insisté mercredi Amélie de Montchalin.Le rapporteur général du budget Thibault Bazin s’est inquiété des votes sur les “recettes” qui font grimper à ce stade le déficit à “20,6 milliards”. Sans compter d’éventuelles concessions gouvernementales dans les dépenses, comme le renoncement à l’inflammable proposition de gel des retraites et minima sociaux.

Budget de la Sécu: l’Assemblée adopte à une courte majorité les “recettes”, les débats continuent

Une première étape franchie à l’Assemblée pour le budget de la Sécurité sociale: les députés ont adopté sur un fil samedi sa partie “recettes”, largement remaniée. L’examen du texte peut donc se poursuivre sur la partie “dépenses”, qui comprend l’article-phare suspendant la réforme des retraites.Les débats dureront jusqu’à mercredi, mais seront interrompus par deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre. Et les parlementaires devront adopter un rythme soutenu, s’ils ne veulent pas dépasser les délais constitutionnels, ce qui entraînerait l’envoi du texte au Sénat sans vote.L’article sur la suspension de la réforme de 2023, condition de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu pour les socialistes, sera examiné mercredi peu après 15H00, le gouvernement ayant réservé ce créneau pour éviter le risque d’un débat nocturne le week-end.Au bout d’un long suspense samedi les députés ont adopté la partie “recettes”, expurgée de beaucoup de mesures d’économies prévues par le gouvernement, par 176 voix contre 161 (et 58 abstentions).L’enjeu était de taille: un rejet aurait coupé court aux débats, envoyant séance tenante le texte entier au Sénat dans sa version initiale.Malgré les appels du gouvernement à approuver ce volet, la division a contaminé son camp : les députés Renaissance et MoDem ont voté pour. Horizons (parti d’Edouard Philippe) s’est divisé entre pour et abstentions. LR s’est abstenu.Juste avant le vote, l’Assemblée a rétabli dans une nouvelle délibération un impôt de production (C3S) supprimé jeudi, pour éviter un trou de “cinq milliards” dans les caisses, selon Amélie de Montchalin. Un casus belli pour le Rassemblement national – qui a du coup voté contre l’ensemble de la partie “recettes” –  estimant que la suppression de cet impôt était “la seule mesure qui aurait pu rééquilibrer la copie finale”.- Divisions à gauche et au centre -Quant aux Insoumis, ils ont assumé voter contre: “nous ne sommes pas d’accord”, avec la politique du gouvernement, a lancé Hadrien Clouet.Le RN et LFI ont fait “le jeu du pire”, a critiqué le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. Les députés socialistes ont presque unanimement validé cette partie du texte, “pour la poursuite du débat”, a assuré le groupe.La gauche s’est globalement désunie : les écologistes et communistes se sont divisés entre pour, contre et abstentions.Seule LFI “a mené le combat à gauche”, a fustigé le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, des socialistes rétorquant que toute la gauche avait voté la partie “recettes” du budget de l’an passé, à l’époque largement réécrite en leur faveur.Les oppositions, et une partie du camp gouvernemental, peuvent encore se targuer d’avoir modifié la copie cette année : exit la surtaxe sur les mutuelles, la cotisation patronale sur les tickets-restaurants ou la fin d’une exonération sur les salaires des apprentis.La gauche a aussi fait adopter des amendements pour une hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine (2,8 milliards de recettes estimées). Le tout avec un avis favorable, quoique très froid, du gouvernement, afin que la mesure reste sur la table pour la suite de la navette parlementaire.Les sujets clivants ne manqueront pas dans la partie “dépenses”. Dès l’entame de son examen samedi soir, l’Assemblée a supprimé l’élargissement prévu des participations forfaitaires et franchises aux consultations chez le dentiste, et aux dispositifs médicaux.Un débat qui en cache un autre encore plus vif : le doublement par décret, en-dehors du budget de la Sécu, des franchises médicales, pour récupérer 2,3 milliards d’euros. Une large partie de l’Assemblée pressant le gouvernement de renoncer à une mesure qui pèserait sur les patients.”Plus que jamais, le gouvernement se tient à disposition des députés et sénateurs pour la suite des débats”, a réagi le Premier ministre Sébastien Lecornu après le vote de samedi.Plus d’impôts, moins de dépenses… Tous les groupes s’inquiètent de la façon dont sera réduit le déficit de la Sécu. Le projet de budget prévoyait 17,5 milliards d’euros de déficit en 2026 (contre 23 milliards en 2025).Le déficit ne devra pas être “supérieur à 20 milliards d’euros”, a insisté mercredi Amélie de Montchalin.Le rapporteur général du budget Thibault Bazin s’est inquiété des votes sur les “recettes” qui font grimper à ce stade le déficit à “20,6 milliards”. Sans compter d’éventuelles concessions gouvernementales dans les dépenses, comme le renoncement à l’inflammable proposition de gel des retraites et minima sociaux.

L1: l’OM part en vacances leader et l’esprit plus tranquille

Après plusieurs semaines délicates, l’OM a facilement battu Brest (3-0) samedi en ouverture de la 12e journée de Ligue 1, ce qui offre aux Marseillais la première place provisoire au classement et un peu de sérénité alors que va s’ouvrir la trêve internationale.Pour Roberto De Zerbi et ses hommes, auteurs d’un match maîtrisé, l’affaire est excellente. A part le Paris SG, qui ira à Lyon dimanche soir, personne ne pourra en effet les déloger de la plus haute marche du podium.Surtout, comme le disait l’entraîneur italien vendredi, l’OM va “manger des points” à ses principaux rivaux, puisque cette 12e journée propose trois affrontements directs entre équipes de haut de tableau, Monaco-Lens, Strasbourg-Lille et donc Lyon-PSG.La victoire de samedi a par ailleurs donné raison à Timothy Weah, qui estimait vendredi qu’il y avait “plus de positif que de négatif” dans la saison marseillaise et qui s’étonnait de l’atmosphère de “fin du monde” qui peut entourer son club à chaque période compliquée.L’ailier américain a raison, Marseille est bien ce club étrange qui peut être au bord de la crise de nerfs le mercredi et leader du championnat le samedi.Il faut dire que l’OM et le Vélodrome restaient sur la frustration d’une défaite mercredi en Ligue des champions contre l’Atalanta Bergame, à la fois cruelle par son scénario et vraiment pas illogique compte tenu de la médiocre prestation des hommes de De Zerbi.Mais samedi, on a très vite compris que la partie allait être différente, parce que Brest, qui n’a plus gagné depuis six matches et fin-septembre, n’est pas l’Atalanta, et parce que l’OM a été infiniment meilleur que mercredi.- Aubameyang ferme le match -Dès la première minute, une belle action conclue par une reprise de Pierre-Emerick Aubameyang a donné le ton et le Gabonais a ensuite manqué une immense occasion avec le mauvais choix d’un ballon piqué face à Radoslaw Majecki (5e).Mais malgré les difficultés initiales de leur avant-centre, les Marseillais sont logiquement arrivés à la pause avec un avantage de deux buts. A la 25e minute, ils ont d’abord ouvert le score via un but sur coup franc qui doit autant à la frappe d’Angel Gomes qu’à la gigantesque faute de main de Majecki (1-0).Et moins de dix minutes plus tard, Mason Greenwood a ensuite doublé la mise sur un penalty, obtenu par Igor Paixao, chargé dans la surface par Kenny Lala (2-0, 33e).En face, Brest n’avait été dangereux qu’une fois, quand Pathé Mboup a buté sur Geronimo Rulli, toujours vigilant (9e).Après la pause, l’OM a été moins convaincant, semblant parfois s’assoupir, moins appliqué derrière et moins juste techniquement devant. Sa meilleure opportunité est venue sur une tête à côté d’Angel Gomes après un beau mouvement (58e) et, sans se mettre en danger, Marseille ne se mettait pas non plus à l’abri.Pour cela, et pour boucler définitivement la partie, il a fallu attendre la 81e minute et une volée du droit d’Aubameyang après un bon travail de l’entrant Matt O’Riley (3-0).Avec cette victoire, l’OM conclut donc sur une bonne note cette séquence mitigée de trois semaines, marquée par des résultats inégaux, un jeu parfois hésitant, des blessures et, aussi, un peu de malchance.Mais la trêve s’annonce, des blessés vont revenir et le classement est là pour rappeler que Marseille ne va pas si mal.

COP30: sans les indigènes, “pas d’avenir pour l’humanité”, avertit une ministre brésilienne

La ministre des Peuples indigènes du Brésil, Sonia Guajajara, espère que les autochtones pourront jouer les premiers rôles à la COP30 à Belem, en Amazonie, qui débute lundi: sans eux, “il n’y a pas d’avenir pour l’humanité”, dit-elle à l’AFP.Membre de l’ethnie Guajajara-Tenetehara, née dans une réserve indigène de l’État du Maranhao (nord-est), elle est …

COP30: sans les indigènes, “pas d’avenir pour l’humanité”, avertit une ministre brésilienne Read More »