Iran: les deux détenus français “épuisés”, leur “survie” en jeu, alertent leurs familles

Les familles de Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans, ont alerté jeudi sur la situation de leurs proches, dont “la survie” est désormais en jeu selon elles, et exhorté l’Etat français à les faire libérer immédiatement.”Chaque jour de détention qui passe engage la responsabilité de l’Etat français sur la survie de Cécile et Jacques”, a estimé Noémie Kohler, soeur de Cécile, lors d’une conférence de presse.La jeune femme a confié avoir échangé brièvement mardi avec eux, “pendant huit minutes en visio” sous haute surveillance. “C’était un appel de détresse”, a-t-elle confié. “Ils m’ont dit qu’ils étaient épuisés”.Ils sont “à bout de forces”, a-t-elle poursuivi, ajoutant que sa soeur lui a clairement dit qu’elle ne pourrait endurer encore “trois mois ou même quelques semaines de détention”.De son côté, Anne-Laure Paris, fille de Jacques Paris, a souhaité se faire “la porte-parole de son épuisement, de son désespoir, de sa détresse et de sa colère”. “Mon père m’a dit: +Je regarde la mort en face+”, a-t-elle dit.L’avocate de la famille Kohler, Me Chirinne Ardakani, a souligné que leur détention était l’une des plus longues infligées à des Français dans le monde, après celle d’Ingrid Betancourt en Colombie entre 2002 et 2008.Les proches des deux détenus ont par ailleurs estimé qu’il y avait “une rupture de confiance avec les autorités françaises qui ont retiré leur plainte auprès de la Cour internationale de justice”.La CIJ a annoncé le 25 septembre avoir abandonné, à la demande de la France, une requête contre l’Iran au sujet de la détention de Cécile Kohler et Jacques Paris qui sont, selon Paris, “retenus comme otages d’Etat”.”Nous ne savons toujours pas où ils sont détenus depuis leur transfert forcé en juin” pendant la guerre des 12 jours avec Israël, s’est également indignée Noémie Kohler.Les proches ont aussi confirmé l’annonce de la condamnation à 17 ans de prison pour Jacques Paris et à 20 ans pour Cécile Kohler.L’agence du pouvoir judiciaire iranien avait annoncé le verdict mardi mais n’avait communiqué aucun détail sur l’identité des deux condamnés. 

Netanyahu déterminé à obtenir le retour de toutes le dépouilles d’otages

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé jeudi sa détermination à obtenir le retour de toutes les dépouilles d’otages aux mains du Hamas, au lendemain de menaces de son ministre de la Défense de reprendre l’offensive dans la bande de Gaza.Israël a accusé le mouvement islamiste palestinien de violer l’accord de cessez-le-feu aux termes duquel il devait remettre tous les otages retenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures suivant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, soit au plus tard lundi à 09H00 GMT.Le Hamas a libéré dans les temps les 20 otages vivants mais il n’a remis depuis lundi que neuf dépouilles d’otages sur les 28 qu’il retient. Il affirme avoir remis les corps auxquels il a pu accéder et avoir besoin d’un “équipement spécial” pour récupérer les autres dépouilles.”Nous sommes déterminés à obtenir le retour de tous les otages”, a dit M. Netanyahu lors de la commémoration officielle du 2e anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, qui avait déclenché la guerre.”Le combat n’est pas encore terminé, mais une chose est claire: quiconque lève la main sur nous sait qu’il paiera un prix très lourd”, a-t-il averti.La veille, son ministre de la Défense Israël Katz a prévenu que “si le Hamas refuse de respecter l’accord, Israël, en coordination avec les Etats‑Unis, reprendra les combats et agira pour une défaite totale” du mouvement.Le Forum des familles d’otages a appelé le gouvernement Netanyahu “à cesser immédiatement la mise en œuvre de toute autre étape de l’accord, tant que le Hamas continue de violer ouvertement ses obligations” sur le retour de toutes les dépouilles.- “Ils creusent” -Interrogé sur le respect de l’accord par le Hamas, le président américain Donald Trump a déclaré: “ils creusent. Ils trouvent beaucoup de corps.””Certains de ces corps sont là depuis longtemps, et certains sont sous les décombres. Ils doivent déblayer les décombres. Certains sont dans les tunnels”, a-t-il ajouté.Dimanche, la porte-parole du gouvernement israélien Shosh Bedrosian avait indiqué qu’un “organisme international”, convenu dans le cadre de l’accord, aiderait “à localiser les otages (morts) s’ils ne sont pas retrouvés et libérés” lundi.En échange du retour des dépouilles de captifs, Israël a remis au total 120 corps de Palestiniens, dont 30 jeudi à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. L’accord de cessez-le-feu a été conclu sur la base du plan de Donald Trump qui vise à mettre fin définitivement à la guerre dans la bande de Gaza.Il prévoit dans une première phase le cessez-le-feu, la libération des otages, un retrait israélien de secteurs de Gaza et l’acheminement de plus d’aides humanitaires au territoire palestinien dévasté.L’accord prévoit dans une étape ultérieure notamment le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants et la poursuite des retraits israéliens dans Gaza, des points qui restent sujet à discussion.Israël, qui contrôle tous les accès à la bande de Gaza, doit en principe ouvrir après le cessez-le-feu et la libération des otages, le point de passage crucial de Rafah, entre l’Egypte et le territoire palestinien, à l’aide humanitaire.Les autorités israéliennes ont affirmé que la date d’ouverture du passage de Rafah serait annoncée “ultérieurement” et que ce serait pour la “circulation des personnes uniquement”.- “Pas d’eau, pas de nourriture” -Le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, a prévu de se rendre jeudi au passage de Rafah, côté égyptien, après avoir appelé à ouvrir “tous les points de passage” à l’aide.Fin août, l’ONU a déclaré une famine dans plusieurs zones de Gaza, ce que conteste Israël.Israël autorise actuellement l’acheminement de l’aide humanitaire essentiellement via le passage de Kerem Shalom (sud), mais les organisations humanitaires se plaignent des lenteurs administratives et des contrôles de sécurité.De retour dans les ruines de leurs maisons à Gaza-ville, plusieurs habitants installent des tentes ou des abris de fortune au milieu des décombres, selon des images de l’AFP.”Nous sommes jetés à la rue. Il n’y a pas d’eau, pas de nourriture, pas d’électricité. Rien. Toute la ville de Gaza a été réduite en cendres”, déclare Mustafa Mahram.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.La campagne de représailles israélienne a fait 67.938 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

L’avocate de Cédric Jubillar appelle à mettre fin au “cauchemar” de l’accusé

L’affaire Jubillar, c’est “la chronique d’un désastre judiciaire annoncé”, a fustigé jeudi l’avocate de la défense Emmanuelle Franck, appelant les jurés de la cour d’assises du Tarn à mettre fin au “cauchemar” de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse, en l’acquittant.Mercredi soir, le ministère public a requis 30 ans de réclusion criminelle contre Cédric Jubillar, jugé depuis le 22 septembre pour le meurtre de Delphine, la mère de leurs deux enfants, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, un village du Tarn.”C’est difficile d’arrêter de parler. Tant que je plaide je continue à le défendre (…) mais je vais me taire car c’est seulement dans le silence et le recueillement que vous pourrez mettre fin à ce cauchemar”, a dit aux jurés Emmanuel Franck, émue, pour conclure sa plaidoirie de plus de trois heures qui sera suivie dans l’après-midi par celle de son associé, Alexandre Martin.A la barre, elle a longuement dénoncé le travail des enquêteurs de la gendarmerie, assénant: “Rien de pire que des gendarmes qui ont des certitudes de bonne foi mais qui, pour combler les vides (de l’enquête), font des choses de mauvaise foi”.L’avocate toulousaine a même parfois qualifié de “honteux” ou de “dégoûtants” certains aspects de leur travail, dénonçant par exemple des contacts entre enquêteurs et témoins, hors procédure. “C’est tout ce que combat l’avocat, c’est tout ce que doit combattre la justice”, a-t-elle tonné.- “Pétage de plomb” -Alors que parties civiles et avocats généraux ont estimé qu’un “pétage de plomb” de l’accusé a pu conduire au meurtre de l’infirmière de 33 ans, Me Franck affirme: “Un pétage de plomb, c’est ce qu’on appelle un crime pulsionnel, un crime passionnel, celui qui laisse le plus de traces, parce qu’on ne contrôle rien, on éclabousse tout”. Or, fait-elle remarquer, il n’y a aucune trace.Cédric Jubillar, insiste-t-elle, “ne sait plus comment dire qu’il est innocent (…). Il a mis depuis quatre ans le pied dans une machine à broyer”.L’avocate reprend tous les éléments du dossier, l’attitude de Cédric Jubillar, le cri d’effroi entendu par les voisines, la téléphonie, jetant le discrédit sur chacun d’entre eux, tentant d’introduire le doute dans l’esprit des jurés en ponctuant ses affirmations d’un “ça colle pas”.”On fabule, on raconte une histoire, on essaie de faire rentrer des ronds dans des carrés”, accuse-t-elle. “C’est bien beau de parler d’indices mais encore faut-il qu’ils s’imbriquent entre eux.”Dans son box vitré, vêtu de noir, le peintre-plaquiste de 38 ans assiste, concentré et impassible, à la plaidoirie, affalé en avant, menton appuyé sur ses bras croisés, ou adossé à sa chaise, les mains jointes.Au sujet des enfants du couple Jubillar, Louis, 11 ans, et Elyah, six ans, Me Franck regrette l’utilisation par l’accusation de la parole de l’aîné, qui n’avait alors que six ans. “Derrière ce procès spectacle, il y a deux invisibles qui attendent, deux orphelins de mère”, à qui on dit “que papa a tué maman”, “il faut être sûr et certain pour leur dire cela, et peut-on l’être ?”, a questionné l’avocate.- “Derniers remparts” -“Vous êtes les derniers remparts de ce cirque judiciaire”, a-t-elle dit aux jurés, en haussant le ton. Au fil des audiences, des contradictions sont apparues dans les déclarations de Cédric Jubillar, pointées par l’accusation et les parties civiles.Mercredi, dans son réquisitoire, l’avocat général Pierre Aurignac avait déclaré: “Le crime parfait attendra, le crime parfait, ce n’est pas le crime sans cadavre mais celui pour lequel on n’est pas condamné, et vous allez être condamné M. Jubillar”.Selon lui, “pour défendre l’idée de l’innocence de M. Jubillar, il faut écarter quatre experts, faire taire 19 témoins et tuer le chien pisteur” qui a permis d’établir que la mère de famille n’a pas quitté son domicile vivante. Durant les quatre semaines du procès, les parties civiles ont espéré en vain des aveux dans cette affaire sans corps, ni scène de crime, ni preuves irréfutables.Vendredi, la parole sera donnée une dernière fois à l’accusé, avant que les trois magistrats et les six jurés se retirent pour délibérer et ensuite rendre leur verdict, selon leur intime conviction. Sept sur neuf doivent déclarer Cédric Jubillar coupable, pour qu’il soit condamné. Si trois votent “non coupable”, il sera acquitté.

L’avocate de Cédric Jubillar appelle à mettre fin au “cauchemar” de l’accusé

L’affaire Jubillar, c’est “la chronique d’un désastre judiciaire annoncé”, a fustigé jeudi l’avocate de la défense Emmanuelle Franck, appelant les jurés de la cour d’assises du Tarn à mettre fin au “cauchemar” de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse, en l’acquittant.Mercredi soir, le ministère public a requis 30 ans de réclusion criminelle contre Cédric Jubillar, jugé depuis le 22 septembre pour le meurtre de Delphine, la mère de leurs deux enfants, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, un village du Tarn.”C’est difficile d’arrêter de parler. Tant que je plaide je continue à le défendre (…) mais je vais me taire car c’est seulement dans le silence et le recueillement que vous pourrez mettre fin à ce cauchemar”, a dit aux jurés Emmanuel Franck, émue, pour conclure sa plaidoirie de plus de trois heures qui sera suivie dans l’après-midi par celle de son associé, Alexandre Martin.A la barre, elle a longuement dénoncé le travail des enquêteurs de la gendarmerie, assénant: “Rien de pire que des gendarmes qui ont des certitudes de bonne foi mais qui, pour combler les vides (de l’enquête), font des choses de mauvaise foi”.L’avocate toulousaine a même parfois qualifié de “honteux” ou de “dégoûtants” certains aspects de leur travail, dénonçant par exemple des contacts entre enquêteurs et témoins, hors procédure. “C’est tout ce que combat l’avocat, c’est tout ce que doit combattre la justice”, a-t-elle tonné.- “Pétage de plomb” -Alors que parties civiles et avocats généraux ont estimé qu’un “pétage de plomb” de l’accusé a pu conduire au meurtre de l’infirmière de 33 ans, Me Franck affirme: “Un pétage de plomb, c’est ce qu’on appelle un crime pulsionnel, un crime passionnel, celui qui laisse le plus de traces, parce qu’on ne contrôle rien, on éclabousse tout”. Or, fait-elle remarquer, il n’y a aucune trace.Cédric Jubillar, insiste-t-elle, “ne sait plus comment dire qu’il est innocent (…). Il a mis depuis quatre ans le pied dans une machine à broyer”.L’avocate reprend tous les éléments du dossier, l’attitude de Cédric Jubillar, le cri d’effroi entendu par les voisines, la téléphonie, jetant le discrédit sur chacun d’entre eux, tentant d’introduire le doute dans l’esprit des jurés en ponctuant ses affirmations d’un “ça colle pas”.”On fabule, on raconte une histoire, on essaie de faire rentrer des ronds dans des carrés”, accuse-t-elle. “C’est bien beau de parler d’indices mais encore faut-il qu’ils s’imbriquent entre eux.”Dans son box vitré, vêtu de noir, le peintre-plaquiste de 38 ans assiste, concentré et impassible, à la plaidoirie, affalé en avant, menton appuyé sur ses bras croisés, ou adossé à sa chaise, les mains jointes.Au sujet des enfants du couple Jubillar, Louis, 11 ans, et Elyah, six ans, Me Franck regrette l’utilisation par l’accusation de la parole de l’aîné, qui n’avait alors que six ans. “Derrière ce procès spectacle, il y a deux invisibles qui attendent, deux orphelins de mère”, à qui on dit “que papa a tué maman”, “il faut être sûr et certain pour leur dire cela, et peut-on l’être ?”, a questionné l’avocate.- “Derniers remparts” -“Vous êtes les derniers remparts de ce cirque judiciaire”, a-t-elle dit aux jurés, en haussant le ton. Au fil des audiences, des contradictions sont apparues dans les déclarations de Cédric Jubillar, pointées par l’accusation et les parties civiles.Mercredi, dans son réquisitoire, l’avocat général Pierre Aurignac avait déclaré: “Le crime parfait attendra, le crime parfait, ce n’est pas le crime sans cadavre mais celui pour lequel on n’est pas condamné, et vous allez être condamné M. Jubillar”.Selon lui, “pour défendre l’idée de l’innocence de M. Jubillar, il faut écarter quatre experts, faire taire 19 témoins et tuer le chien pisteur” qui a permis d’établir que la mère de famille n’a pas quitté son domicile vivante. Durant les quatre semaines du procès, les parties civiles ont espéré en vain des aveux dans cette affaire sans corps, ni scène de crime, ni preuves irréfutables.Vendredi, la parole sera donnée une dernière fois à l’accusé, avant que les trois magistrats et les six jurés se retirent pour délibérer et ensuite rendre leur verdict, selon leur intime conviction. Sept sur neuf doivent déclarer Cédric Jubillar coupable, pour qu’il soit condamné. Si trois votent “non coupable”, il sera acquitté.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Deux ONG publient une carte de France des polluants dans l’eau du robinet

Les ONG Générations Futures et Data For Good ont mis en ligne jeudi un site proposant une carte interactive des principaux polluants chimiques présents dans l’eau du robinet en France, espérant permettre ainsi “un accès plus facile du public à ces informations”.PFAS (“polluants éternels”), pesticides et leurs métabolites, nitrates, perchlorates, etc.: grâce à cet outil, appelé “Dans Mon Eau” (consultable à l’adresse https://dansmoneau.fr/), “vous pourrez savoir, où que vous habitiez, si vous êtes exposés via l’eau du robinet” à ces substances, indiquent les deux ONG, qui ont souhaité rendre plus accessibles et compréhensibles des données déjà publiques.Les données compilées pour cette carte, qui sera “actualisée tous les mois”, sont “issues  du contrôle sanitaire effectué par les Agences Régionales de Santé (ARS) pour chaque unité de distribution d’eau potable (UDI)”, indiquent les deux ONG.Un moteur de recherche permet de rentrer l’adresse de son domicile et de consulter les données qui lui correspondent, avec “les résultats des dernières analyses effectuées sur chaque catégorie de polluants”, des données “actualisées tous les mois, permettant ainsi d’identifier au plus tôt de nouvelles situations problématiques”, expliquent les ONG.Il est également possible de connaître l’historique de l’exposition, avec des bilans annuels (à partir de 2020), indiquant les pourcentages d’analyses non conformes retrouvées chaque année.Cette carte révèle notamment “une grande hétérogénéité” sur le territoire, selon les auteurs de cet outil: “Le nord de la France est particulièrement concerné par la majorité des cas de non conformité et des recommandations de non consommation de l’eau”, soulignent les auteurs, qui ajoutent que “la très grande majorité des cas de non conformité à la réglementation, recensés au 29 août 2025, sont dus à la présence de métabolites de pesticides.”- Suivi lacunaire des PFAS -“De manière générale, la qualité de l’eau est globalement bonne en France avec actuellement plus de 87% des UDI conformes à la réglementation et sans dépassement de limites sanitaires”, indiquent Générations Futures et Data For Good.Elles précisent toutefois que ce chiffre est “à interpréter avec prudence”, car il exclut les métabolites (molécules issues de la dégradation des pesticides) classés comme “non pertinents” par les autorités sanitaires).Les ONG soulignent un suivi inégal des PFAS ou “polluants éternels”, utilisés dans de nombreux objets pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou leur résistance à la chaleur, mais ayant pour certains des effets dléétères sur la santé.Il manque des analyses “dans plus de la moitié” des UDI (52,4%)”, indiquent les ONG, évoquant l’Occitanie et les départements d’outre-mer.Concernant les pesticides, 5,7% (1.377) des UDI en France sont en non conformité” pour ces substances, selon le rapport.Un métabolite est responsable à lui tout seul de 86% de ces cas de non conformités, le chloridazone desphényl, métabolite du chloridazone, un herbicide qui a été utilisé principalement dans la culture des betteraves des années 1960 jusqu’en 2020, année de son interdiction en France et en Europe.

Ceasefire halts deadly Afghanistan-Pakistan fighting

A ceasefire along the frontier between Afghanistan and Pakistan was holding on Thursday, officials on both sides said, after dozens of troops and civilians were killed in cross-border clashes.In Spin Boldak, a focal point of recent clashes on the Afghan side, an AFP journalist saw shops reopening and residents returning to homes they had fled during the fighting. The 48-hour ceasefire was aimed at allowing time to “find a positive solution… through constructive dialogue”, according to Islamabad.Pakistan is facing a resurgence of attacks against its security forces on its western border with Afghanistan, led by the Pakistani Taliban and its affiliates.Forty civilians were killed and 170 others wounded on Wednesday, according to Spin Boldak’s director of public health Karimullah Zubair Agha.The UN Assistance Mission in Afghanistan (UNAMA) earlier reported at least 18 civilians killed and more than 350 wounded in the violence.”Our houses were bombed, a child was wounded. I heard the plane myself,” Abdul Zahir, a 46-year-old resident, told AFP. “It’s terrifying.”Hundreds of residents and Taliban officials attended the funeral of seven members of the same family in Spin Boldak, an AFP journalist saw.Islamabad accuses Kabul of offering safe haven to militants who plan their frequent assaults from Afghan soil — a charge the Taliban government denies.Pakistani officials on the northern and southern border with Afghanistan told AFP on Thursday that “no violence was reported overnight, and the ceasefire remains in effect”.A senior security official in Peshawar told AFP: “Additional paramilitary troops have been deployed to counter potential… militant activity that could jeopardise the ceasefire.”Shortly before the truce was announced, blasts were reported in the capital Kabul and the southern province of Kandahar province, where the Afghan Taliban’s shadowy supreme leader lives.UN rights chief Volker Turk welcomed the ceasefire and appealed to “both parties to prevent any further harm to civilians & commit to a lasting ceasefire”.- ‘Precision strikes’ -The first explosions that struck Afghanistan last week, which the Taliban blamed on Islamabad, hit while Afghanistan’s top diplomat was on an unprecedented visit to India — Pakistan’s eastern neighbour and rival.Taliban authorities then launched an offensive at the border, prompting Islamabad to vow a strong response of its own.Exchanges of fire from Saturday killed dozens of people, with renewed violence from Wednesday also causing civilian casualties, according to Kabul.The Taliban government officially blamed Wednesday’s blasts in the Afghan capital on an explosion of an oil tanker and a generator.However, Pakistani security sources said the military targeted an armed group with “precision strikes” in Kabul, as well as hitting Afghan Taliban bases in Kandahar.There were blackouts overnight and into Thursday morning in some areas of Kabul, caused by electricity cables damaged in the explosions, AFP journalists in the city said. AFP journalists saw municipal workers carrying out repairs in a Kabul neighbourhood on Thursday morning, where the road was charred and apartment windows had been blown out.At least five people were killed and 35 wounded in Wednesday’s explosions in Kabul, an Italian NGO that runs a hospital in the city said.”We started receiving ambulances filled with wounded people, and we learned that there had been explosions a few kilometres away from our hospital,” Dejan Panic, EMERGENCY’s country director in Afghanistan, said in a statement.The casualties suffered shrapnel wounds, blunt force trauma and burns, with 10 in critical condition, the NGO said. 

Israel’s Netanyahu says determined to secure return of all hostages

Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Thursday that he was determined to ensure that Hamas hands back the remains of hostages still in Gaza, adding that the fight “is not over yet”.Under a ceasefire agreement spearheaded by US President Donald Trump, Hamas returned the last 20 surviving hostages to Israel, and said it had handed back all the bodies of deceased captives that it could access.The ceasefire also saw the war, sparked by Hamas’s unprecedented October 7, 2023 attack on Israel, grind to a halt after two years of agony for the families of hostages, and bombardment and hunger in Gaza.The remains of 19 hostages are still unaccounted for, with Hamas saying it would need specialist recovery equipment to retrieve the rest from the ruins of Gaza.At a state ceremony to mark the second anniversary of the October 7 attack, Netanyahu said Israel was “determined to secure the return of all hostages”.”The fight is not over yet, but one thing is clear — whoever lays a hand on us knows they will pay a very heavy price,” he said.Earlier, an Israeli group campaigning for the return of the hostages demanded that the government delay implementing the next stages of the truce if Hamas fails to return the remaining captives’ bodies.During the war, the Hostages and Missing Families Forum consistently demanded an end to the fighting to allow the return of those taken hostage during the October 7 attack.”As long as Hamas breaches the agreements and continues to hold 19 hostages, there can be no unilateral progress on Israel’s part,” the Hostages and Missing Families Forum said.- ‘Total defeat’ -It urged the government to “immediately halt the implementation of any further stages of the agreement as long as Hamas continues to blatantly violate its obligations regarding the return of all hostages and the remains of the victims”.According to Trump’s 20-point plan for Gaza, the next phases of the truce should include the disarming of Hamas, the offer of amnesty to Hamas leaders who decommission their weapons and establishing the governance of post-war Gaza.Israel’s Defence Minister Israel Katz on Wednesday threatened to resume fighting if Hamas does not honour the terms of the agreement.”If Hamas refuses to comply with the agreement, Israel, in coordination with the United States, will resume fighting and act to achieve a total defeat of Hamas, to change the reality in Gaza and achieve all the objectives of the war,” a statement from his office said.But Trump appeared to call for patience in order to safeguard the deal.”It’s a gruesome process, I almost hate to talk about it, but they’re digging, they’re actually digging,” he said of Hamas’s search for hostages’ remains.”There are areas where they are digging and they’re finding a lot of bodies. Then they have to separate the bodies, you wouldn’t believe this. And some of those bodies have been in there a long time, and some of them are under rubble.”The families of surviving hostages were able, after two long years without their loved ones, to rejoice in their return.- ‘My children are home’ -“My children are home! Two years ago, one morning, I lost half of my family. Two of my children, two of my daughters-in-law, and two of my granddaughters were lost on the face of the earth. The world collapsed on me and my family in an instant,” said Sylvia Cunio, mother of Ariel and David Cunio who were released from captivity.”For two years, I didn’t breathe. For two years, I felt like I had no air. And today, I stand here, in front of you, and I want to shout out loud, David and Ariel are here!”Kobi Kalfon, father of released hostage Segev Kalfon, said his son had suffered emotional and physical abuse while in captivity.”We now start a new journey, his journey to rehabilitation. It will not be simple, but we will be with him, hand in hand,” he said.Israel, meanwhile, returned the bodies of 30 Palestinians to Gaza on Thursday, the territory’s health ministry said.Under the ceasefire deal, Israel was to turn over the bodies of 15 Palestinians for every deceased Israeli returned.For many in Gaza, while there was relief that the bombing had stopped, the road to recovery felt impossible, given the sheer scale of the devastation.”There’s no water — no clean water, not even salty water, no water at all. No essentials of life exist — no food, no drink, nothing. And as you can see, all that’s left is rubble,” said Mustafa Mahram, who returned to Gaza City after the ceasefire.”An entire city has been destroyed.”The war killed at least 67,938 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that more than half of the dead are women and children.The war was sparked by Hamas’s October 7 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.