Bayrou appelle à ne pas se taire face à l’histoire “terrible de l’esclavage”

Le Premier ministre François Bayrou a appelé, samedi à Brest, à ne pas se taire face à “l’histoire terrible et monstrueuse de l’esclavage”, à l’occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.”Nous ne devons pas nous taire. Cette histoire de l’esclavage doit être connue (…) Nous devons savoir, et pour savoir nous devons nommer, chiffrer, analyser cette réalité”, a déclaré M. Bayrou, s’exprimant face à la rade de Brest, près d’une sculpture monumentale en acier baptisée “Mémoires”.Le Premier ministre a décrit “une histoire terrible et monstrueuse par ses dimensions comme par son objet: environ 4 millions de femmes, d’hommes et d’enfants ont connu l’esclavage de 1625 à 1848 dans les colonies françaises.””Un label va être prochainement créé afin de rassembler tous ces lieux de mémoire de l’esclavage, lieu de l’esclavage en tant que tel, principalement dans les outre-mer et les lieux évoquant les combats pour l’abolition partout sur le territoire”, a-t-il annoncé.Évoquant la “double dette” imposée par la France à Haïti pour indemniser les anciens propriétaires de terres et d’esclaves, M. Bayrou a adressé un “message de solidarité” “à ce peuple martyr et fraternel” et appelé à “un rapport lucide” avec le passé “fondé sur la vérité”.Emmanuel Macron a annoncé en avril la création d’une commission franco-haïtienne d’historiens pour étudier “l’impact” sur Haïti de la “très lourde indemnité financière” imposée par la France à son ex-colonie en échange de l’octroi de son indépendance.L’ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, a dit souhaiter que ce “travail permette à notre pays d’engager en direction du peuple haïtien la démarche réparatrice à laquelle l’histoire nous oblige et l’urgence nous appelle.””Cette histoire est gravée dans la mémoire du peuple haïtien quand, encore aujourd’hui, elle reste absente de la mémoire nationale française”, a souligné M. Ayrault. “Nous ne cherchons pas de repentance. Nous voulons que les jeunes générations regardent l’histoire, notre histoire, en face”, a déclaré pour sa part Max Relouzat, fondateur de l’association Mémoires des Esclavages et créateur de l’œuvre “Mémoires”.Haute de 10 mètres, l’Å“uvre en acier a été inaugurée le 10 mai 2015. Le 10 mai est la date anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Sénat, en dernière lecture, de la loi Taubira de 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.

Accord de cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan

Après plusieurs jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, le Pakistan et l’Inde ont accepté samedi un “cessez-le-feu immédiat”, a annoncé à la surprise générale le président américain Donald Trump, saluant le “bon sens” des deux puissances nucléaires.Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique, étaient sourds aux appels à la retenue des capitales étrangères qui redoutaient le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.Dans la foulée à Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”. “Le Pakistan est reconnaissant envers les États-Unis d’avoir facilité ce résultat, que nous avons accepté dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionales”, a ensuite réagi sur X le Premier ministre, Shehbaz Sharif.Confirmant aussi un accord de cessez-le-feu, à Delhi, une source gouvernementale indienne indiquait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio venait de déclarer sur X que l’accord faisait suite à des négociations approfondies entre lui-même et le vice-président JD Vance avec les Premiers ministres indien et pakistanais, ainsi que d’autres hauts responsables.Il a ajouté que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.Peu après ces réactions, une source gouvernementale indienne a accusé le Pakistan d’avoir déjà violé l’accord de cessez-le-feu, sans que l’on en sache plus à ce stade.A Srinagar, principale ville du Cachemire indien (nord-ouest), une série de fortes détonations ont été entendues samedi soir, selon des journalistes de l’AFP.- “Vengé les morts innocents ” -Pourtant, juste après l’annonce du cessez-le-feu, c’était le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques. Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération ‘Edifice compact'”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Srinagar a été plusieurs fois secouée samedi par de violentes détonations, selon l’AFP.- Réouverture de l’espace aérien pakistanais – Touchée au petit matin, la base aérienne d’Awantipora, près de Srinagar, a encore été frappée à la mi-journée, selon une source policière.Marco Rubio avait alors exhorté ses homologues indien et pakistanais “à rétablir une communication directe pour éviter toute erreur de calcul”, tandis que la Chine haussait le ton, en appelant “fermement” les deux voisins à la retenue.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/def

Accord de cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan

Après plusieurs jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, le Pakistan et l’Inde ont accepté samedi un “cessez-le-feu immédiat”, a annoncé à la surprise générale le président américain Donald Trump, saluant le “bon sens” des deux puissances nucléaires.Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique, étaient sourds aux appels à la retenue des capitales étrangères qui redoutaient le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.Dans la foulée à Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”. “Le Pakistan est reconnaissant envers les États-Unis d’avoir facilité ce résultat, que nous avons accepté dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionales”, a ensuite réagi sur X le Premier ministre, Shehbaz Sharif.Confirmant aussi un accord de cessez-le-feu, à Delhi, une source gouvernementale indienne indiquait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio venait de déclarer sur X que l’accord faisait suite à des négociations approfondies entre lui-même et le vice-président JD Vance avec les Premiers ministres indien et pakistanais, ainsi que d’autres hauts responsables.Il a ajouté que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.Peu après ces réactions, une source gouvernementale indienne a accusé le Pakistan d’avoir déjà violé l’accord de cessez-le-feu, sans que l’on en sache plus à ce stade.A Srinagar, principale ville du Cachemire indien (nord-ouest), une série de fortes détonations ont été entendues samedi soir, selon des journalistes de l’AFP.- “Vengé les morts innocents ” -Pourtant, juste après l’annonce du cessez-le-feu, c’était le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques. Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération ‘Edifice compact'”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Srinagar a été plusieurs fois secouée samedi par de violentes détonations, selon l’AFP.- Réouverture de l’espace aérien pakistanais – Touchée au petit matin, la base aérienne d’Awantipora, près de Srinagar, a encore été frappée à la mi-journée, selon une source policière.Marco Rubio avait alors exhorté ses homologues indien et pakistanais “à rétablir une communication directe pour éviter toute erreur de calcul”, tandis que la Chine haussait le ton, en appelant “fermement” les deux voisins à la retenue.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/def

Vu des rangs ukrainiens, la trêve de Poutine n’a pas enrayé la guerre

Des cernes soulignent les yeux azur d’Oleg, soignant militaire ukrainien de 42 ans, la courte trêve déclarée par la Russie cette semaine ne lui ayant pas permis de se reposer.”Si vous regardez la télévision, à l’écran, ça peut ressembler à une trêve mais sur le champ de bataille, ce n’est pas vraiment le cas”, dit le médecin, rencontré par l’AFP vendredi dans la région de Dnipropetrovsk. “La guerre continue.”Dans le bataillon Aïdar, dont Oleg fait partie, plusieurs soldats ont été blessés en dépit du cessez-le-feu annoncé unilatéralement par Vladimir Poutine, selon un porte-parole.Ils opèrent à l’ouest de Pokrovsk, dans la région orientale de Donetsk. La défense de cette ville contre l’assaut acharné des forces russes a déjà tué “des milliers de personnes”, a dit samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Poutine a décrété unilatéralement une trêve de jeudi à samedi soir, à l’occasion des grandes célébrations à Moscou des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir continué ses attaques tout le long de la ligne de front, tandis que Moscou a assuré se contenter de “répondre” à des violations ukrainiennes, des affirmations très difficilement vérifiables de façon indépendante. Selon Oleg, la trêve a été “insignifiante” à l’échelle du conflit, mais “efficace” par endroits.Elle a créé une “opportunité” pour évacuer des soldats blessés ou tués au front, explique le chef du service médical d’Aïdar, Vitaliï.Des militaires de son bataillon, “non armés” et portant un drapeau blanc, se sont risqués sur le champ de bataille pour les récupérer, détaille-t-il.Un soldat blessé ne peut pas toujours être évacué immédiatement, si les hostilités sont trop intenses. Or, le temps écoulé réduit ses chances de survie.L’équipe médicale du bataillon est donc soulagée d’avoir pu tirer ces hommes de là. Mais de là à en conclure que le nombre d’attaques russes a baissé durant la trêve, “non, ce n’était pas le cas”, reprend Vitaliï.Selon lui, les drones “volent toujours, l’artillerie fait toujours feu” et “peu de choses ont changé”.- “Calme” -Dans la région de Kharkiv (nord-est), l’intensité des combats est aussi restée “à peu près la même” qu’avant le début du cessez-le-feu, selon le porte-parole de la brigade Khartia.”Il n’y a pas de trêve pour l’instant”, dit-il samedi à l’AFP.Selon lui, les forces russes ont lancé contre ses troupes jusqu’à une centaine de tirs à l’arme lourde chaque jour depuis jeudi.Plus loin du front, les autorités régionales ukrainiennes ont fait part de frappes russes ayant tué ou blessé des civils, notamment à l’aide de drones. Mais l’Ukraine n’a pas fait état de frappes de missiles russes ou de drones de longue portée sur ses villes depuis le début de la trêve.Valentyn, soldat de 47 ans au sein du bataillon Aïdar, se dit que cela aura peut-être offert un semblant de répit aux civils, notamment aux proches de militaires, qui s’inquiètent constamment. “Au moins, cela tranquillisera nos mères, nos femmes”. Pour lui aussi, ces derniers jours ont été “un peu plus faciles, émotionnellement”. Habituellement, “on est à fleur de peau. Là, je me sens calme”, dit Valentyn, son fusil d’assaut posé à côté de lui. Ce conducteur de véhicule militaire profite d’une courte pause, mais il devra bientôt repartir sur les routes cabossées de l’Est, vers le chaos du front.- du “blabla” -Valentyn aurait bien voulu que le cessez-le-feu dure un peu plus longtemps, histoire “de souffler un peu”.En avril déjà, Moscou avait annoncé une trêve de 30 heures à Pâques, que les deux camps s’étaient déjà accusés d’avoir violée.Samedi, l’Ukraine et ses principaux alliés européens, de concert avec les Etats-Unis, ont proposé à la Russie un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, sous peine de sanctions économiques.Mais pour les soldats ukrainiens interrogés vendredi, échaudés par plus de trois ans d’invasion russe, les promesses que pourraient faire le Kremlin ne valent rien.”C’est que du blabla”, lance le médecin Oleg.Il estime qu’une trêve temporaire est de toute façon une solution imparfaite. Dès sa fin, les tueries reprendront de plus belle.Oleg sort son téléphone, car il tient à montrer une photo prise en 2022. Il y apparaît souriant, un peu plus reposé, encadré des membres de son équipe en blouses médicales. A part lui, tous ont été tués ou gravement blessés depuis.

Rave-party illégale dans le Lot: 10.000 participants, dispositif sanitaire renforcé

Une rave-party illégale organisée depuis mercredi soir dans le Lot réunissait samedi “autour de 10.000 participants” selon la préfecture qui a renforcé “à titre préventif” son dispositif sanitaire pour la soirée.”Nous avons à titre préventif renforcé le dispositif sanitaire que nous avons réquisitionné et mobilisé, nous aurons ce soir une trentaine de secouristes, une trentaine de sapeurs-pompiers, les centres hospitaliers sont également en alerte”, a précisé peu après 17h00 la préfète du Lot, Claire Raulin, confirmant la participation évoquée à la mi-journée de 10.000 personnes.”Ce soir (samedi soir) nous avons des risques qui vont augmenter compte tenu du fait que cette rave-party illégale dure depuis très longtemps, compte tenu du fait que des personnes sont plus ou moins en bonne condition”, a expliqué Mme Raulin.”Nous savons les comportements qu’ont les personnes sur le site, pour certaines d’entre elles, elles sont depuis 3-4 jours sur ce site (…) il fait beau, il faut chaud, il y a aussi de la déshydratation et on sait qu’avec certains comportements, il pourrait y avoir des risques accrus sur la santé”, a-t-elle pointé, expliquant par ailleurs que “90% des infractions que nous relevons sont liées aux stupéfiants”.Samedi matin, la préfecture avait indiqué qu’une personne ayant consommé des stupéfiants avait été transportée à l’hôpital. Depuis, il y a eu “quelques transports sanitaires vers les hôpitaux pour des pathologies sans gravité”, a-t-elle complété, ajoutant qu'”à peu près 90 personnes ont été prises en charge sur site, soit pour de la traumatologie, soit pour des pathologies liées à la consommation de stupéfiants”L’évènement qui a débuté dans la nuit de mercredi à jeudi devrait se poursuivre jusqu’à dimanche soir et occasionne “des nuisances très nombreuses”, selon la préfète qui fera “un bilan du nombre de contrôles et des infractions relevées à la fin de l’évènement”.”C’est bien de faire la fête mais il faut aussi penser aux conséquences”, a affirmé lors du point de presse de samedi midi, Guilhem Cledel, le maire de Montvalent, l’une des deux communes, avec Rocamadour, sur le terrain desquelles est organisée la fête techno.”Mes administrés n’en peuvent plus, ils sont excédés, fatigués et inquiets, il y a quand même énormément d’angoisse”, a-t-il dit alors que la préfecture invitait les personnes constatant des dégâts sur leurs propriétés à déposer plainte.

India and Pakistan agree to ceasefire after days of attacks

Pakistan and India agreed Saturday to a full and immediate ceasefire after days of deadly jet fighter, missile, drone and artillery attacks — news surprisingly announced by US President Donald Trump, who congratulated them on using “common sense”.Officials from Islamabad and New Delhi confirmed the development minutes after Trump posted the announcement on his Truth Social network, as the conflict between the nuclear-armed neighbours appeared to be spiralling towards a full-blown war.”After a long night of talks mediated by the United States, I am pleased to announce that India and Pakistan have agreed to a FULL AND IMMEDIATE CEASEFIRE. Congratulations to both Countries on using Common Sense and Great Intelligence,” Trump posted.Indian foreign secretary Vikram Misri said both sides would “stop all firing and military action on land, air and sea” with effect from 5:00 pm (1130 GMT).In a statement on X, Pakistan Foreign Minister Ishaq Dar said: “Pakistan and India have agreed to a ceasefire with immediate effect.””Pakistan has always strived for peace and security in the region, without compromising on its sovereignty and territorial integrity,” he added.Hours later, however, an Indian government source said Pakistan had broken the agreement, and AFP staff in Srinagar in Indian-administered Kashmir reported hearing a series of loud explosions.Separately, Jammu and Kashmir chief minister Omar Abdullah posted on X: “What the hell just happened to the ceasefire? Explosions heard across Srinagar!!!”Further details were not immediately available.- Attacks and counter-attacks -The ceasefire comes after four days of attacks and counter-attacks by both sides that killed at least 60 people and saw thousands of civilians flee their homes along their border as well as in divided Kashmir.The fighting was touched off by an attack last month in the Indian-administered side of Kashmir that killed 26 tourists, mostly Hindu men, which Delhi blamed on Islamabad.India accused the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba — a UN-designated terrorist organisation — of carrying out the attack, but Islamabad has denied any involvement and called for an independent probe.Militants have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Indian Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government revoked its limited autonomy and took the state under direct rule from New Delhi.The countries have fought several wars over the territory, which both claim in full but administer separate portions of since gaining independence from British rule in 1947.- Positive step -“The ceasefire is a positive step,” said Bilal Shabbir, an IT consultant in Muzaffarabad, in Pakistan-administered Kashmir.”In war, it’s not just soldiers who die, it’s mostly civilians — and in this case, it would have been the people of Kashmir.” In Srinagar, resident Sukesh Khajuria was more cautious.”The ceasefire is welcome, but it’s difficult to trust Pakistan. We have to be vigilant,” he said.Both sides will pay a high price economically for the conflict.Pakistani military sources claimed its forces had shot down at least 77 Israeli-made high-tech drones — debris from some of them was seen by AFP reporters — while Indian officials said they had destroyed hundreds of Pakistani drones, many Turkish-made.Pakistan also says it downed five Indian warplanes — including three French Rafale fighter jets — although New Delhi has not confirmed any losses.Independent verification of claims by either side has been difficult.US Secretary of State Marco Rubio said the ceasefire came after he and Vice-President JD Vance engaged with senior officials on both sides.”I am pleased to announce the Governments of India and Pakistan have agreed to an immediate ceasefire and to start talks on a broad set of issues at a neutral site,” he said on X.Vance posted on the same platform: “My gratitude to the leaders of India and Pakistan for their hard work and willingness to engage in this ceasefire.”News of the ceasefire was welcomed in Britain, the Indian subcontinent’s former colonial master and home to a huge diaspora from both countries.”Today’s ceasefire between India and Pakistan is hugely welcome,” Foreign Secretary David Lammy wrote on X.”I urge both parties to sustain this. De-escalation is in everybody’s interest.”UN Secretary-General Antonio Guterres also welcomed the ceasefire, calling it a “positive step” that should lead to peace, his spokesman Stephane Dujarric said in a statement.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei called on both countries “to use this opportunity to ensure a reduction in tensions and lasting peace in the region”.burs-ach/fox/sst

Les pourparlers Chine – États-Unis sont “une étape importante pour la “désescalade” commerciale

La Chine a jugé que les premières discussions commerciales avec les États-Unis depuis le déclenchement de la guerre commerciale par Donald Trump, entamées samedi en Suisse, étaient “une étape importante”.Signe de l’importance des enjeux, les deux capitales ont envoyé des représentants de haut rang à Genève ce weekend pour ces tractations : le Secrétaire américain au Trésor Scott Bessent, le Représentant au Commerce Jamieson Greer et le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.”Le contact établi en Suisse est une étape importante dans la promotion de la résolution du contentieux”, selon un commentaire publié par l’agence de presse officielle Xinhua, sans fournir plus de détails sur l’avancement des négociations.Interpellé par l’AFP samedi à son départ pour la réunion, Scott Bessent n’a fait aucun commentaire. La délégation américaine ne s’est pas non plus exprimée.Les discussions se tiennent depuis le milieu de matinée de samedi dans la villa cossue du Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations unies à Genève.Elles semblaient se poursuivre aux alentours de 17H00 (15H00 GMT), ont constaté des journalistes de l’AFP et il est prévu qu’elles continuent dimanche.- Désescalade -La veille de la rencontre, Donald Trump a fait un geste en suggérant d’abaisser à 80% les droits de douane punitifs qu’il a lui-même imposés sur les produits chinois. “Le président aimerait régler le problème avec la Chine. Comme il l’a dit, il aimerait apaiser la situation”, a assuré vendredi soir le secrétaire au Commerce Howard Lutnick sur Fox News.Le geste reste symbolique, car à ce niveau les droits de douane ne seraient toujours pas supportables pour la plupart des exportations chinoises vers les États-Unis.Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane une arme politique. Il a imposé une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants. Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” les surtaxes de Donald Trump, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains. Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt et les marchés ont connu de violents soubresauts.Les discussions organisées à Genève sont donc “un pas positif et constructif vers la désescalade”, a estimé la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala à la veille des pourparlers.Mi-avril, elle s’était montrée “très préoccupée”. Elle avait estimé que même si les échanges Chine-USA “ne représentaient qu’environ 3% du commerce mondial de marchandises, un découplage” de ces deux grandes économies “pourrait avoir des conséquences considérables”. Pour elle, cela pourrait “contribuer à une fragmentation plus large de l’économie mondiale” qui serait alors organisée “selon des lignes géopolitiques en deux blocs isolés”.La présidente du pays hôte Karin Keller-Sutter en a appelé aux forces surnaturelles. “Hier (jeudi), le Saint-Esprit était à Rome. Il faut espérer qu’il descende maintenant à Genève pour le week-end”, a-t-elle espéré vendredi, en référence à l’élection du pape Léon XIV. – Un atout en main -Le vice-Premier ministre chinois semble arriver à la table des discussions avec un atout. Pékin a annoncé vendredi un bond de 8,1% de ses exportations en avril, un chiffre quatre fois supérieur aux prévisions des analystes, mais les exportations vers les États-Unis ont chuté de près de 18%. Donald Trump “ne va pas unilatéralement abaisser les droits de douane sur la Chine. On doit aussi voir des concessions de leur part”, a averti sa porte-parole, Karoline Leavitt.”Un résultat possible des discussions en Suisse serait un accord pour suspendre la plupart, voire la totalité, des droits de douane imposés cette année et cela pendant la durée des négociations” bilatérales, déclare à l’AFP Bonnie Glaser, qui dirige le programme Indo-Pacifique du German Marshall Fund, un cercle de réflexion à Washington.Spécialiste de l’économie chinoise à l’Asia Society Policy Institute, organisation basée aux États-Unis, Lizzi Lee s’attend à un éventuel “geste symbolique et provisoire”, qui pourrait “apaiser les tensions, mais pas régler les désaccords fondamentaux”.Xu Bin, professeur à l’école de commerce international Chine Europe (CEIBS) de Shanghaï ne s’attend pas à ce que les droits de douane reviennent à un “niveau raisonnable”: “Même si cela descend, ce sera probablement de moitié, et, là encore, ce sera trop haut pour avoir des échanges commerciaux normaux.”