Ligue des champions: Neves blessé à son tour, heureusement il reste Fabian Ruiz au PSG

La forme étincelante de Fabian Ruiz porte le Paris SG en ce début de saison, une bonne nouvelle pour les champions d’Europe après la nouvelle blessure, cette fois au milieu de terrain, de Joao Neves contre l’Atalanta (4-0) en Ligue des champions.Après Ousmane Dembélé, Désiré Doué et Lucas Beraldo, c’est au tour de Joao Neves de rejoindre l’infirmerie, payant le tribut de la longue saison dernière du PSG qui s’est étirée jusqu’au 13 juillet et la finale perdue du Mondial des clubs contre Chelsea (3-0).Touché à la cuisse gauche, le Portugais est sorti en grimaçant à la 58e minute mercredi soir. Son club a annoncé jeudi qu’il était forfait pour le choc à Marseille dimanche.Mais ses partenaires habituels de l’entre-jeu, le métronome Vitinha et l’impeccable Fabian Ruiz, ont assuré. Et pour la dernière demi-heure d’un match maîtrisé sans peine jusque-là, Luis Enrique a pu aussi compter sur Warren Zaïre-Emery, entré à la place de l’Espagnol à la 55e et auteur d’une prestation solide. Le Titi de 19 ans avait déjà disputé 71 minutes convaincantes à Lens (victoire 2-0) dimanche.Excellent depuis le début de la saison et très en jambes, Fabian Ruiz s’est distingué très tôt en offrant l’ouverture du score à Marquinhos dès la 3e minute.Lui-même buteur contre Angers (1-0) cette saison, il est reparti sur les mêmes bases que la saison dernière, malgré la fatigue et l’intersaison réduite à peau de chagrin.Dès le premier match de la nouvelle saison, la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, le milieu de la Roja a été décisif. Son entrée lors de la dernière demi-heure a largement contribué à conjurer la défaite qui s’annonçait. Mené 2-0 à la 85e minute, le PSG s’est imposé aux tirs au but (2-2, 4 t.a.b. à 3). – Prêt pour le Classique -“C’est l’un des rares joueurs qui joue en fonction de ce que font les autres, capable de combler les espaces”, disait de lui Luis Enrique la saison dernière. Pourtant, le technicien ne l’avait pas emmené au Mondial-2022 quand il était sélectionneur de l’Espagne, une blessure aujourd’hui cicatrisée. Vainqueur de l’Euro-2024, durant lequel “il a été élu meilleur milieu de la compétition”, rappelle Luis Enrique, Fabian Ruiz compose avec Neves et Vitinha le trio qui a mis l’Europe à genoux la saison derrière.”Je ne me sens pas comme un leader ou une pièce importante de l’équipe, j’essaie de donner le meilleur de moi-même”, disait-il modestement il y a quelques mois, au coeur d’un exercice plein, notamment marqué par son superbe but en demi-finale retour de C1 contre Arsenal (2-1).L’entraîneur bergamasque Ivan Juric n’a pas tellement trouvé le PSG diminué, malgré les absences de certains cadres, mercredi soir au Parc des Princes. “C’est un exemple de voir le niveau auquel ils sont, comment ils courent, comment ils pressent”, a salué le Croate, qui ne veut pas que sa propre équipe “se critique trop”. “Il faut être lucide sur nos erreurs, mais le PSG joue à un niveau complètement différent”, a-t-il ajouté.”On a eu peu de vacances, donc on est encore sur la forme de l’année dernière. On aime jouer au football”, a estimé pour sa part Luis Enrique, qui sait pouvoir compter sur Fabian Ruiz pour le Classique contre l’Olympique de Marseille dimanche. Un choc que va donc manquer Neves. Mais le PSG, vainqueur de tous ses matches cette saison, a encore de la ressource malgré les blessures.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Climat: divisée, l’UE cherche un compromis a minima

Les pays européens essayent d’arracher jeudi un compromis a minima sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en 2035, pour ne pas arriver les mains vides à l’Assemblée générale de l’ONU la semaine prochaine, et à la COP30 au Brésil en novembre.”Les marges de manoeuvre sont très étroites”, a confié un diplomate européen à Bruxelles, avant la reprise de difficiles négociations entre les ministres de l’Environnement.L’Union européenne n’arrive pas à se mettre d’accord sur son objectif climatique 2040.Et faute de mieux, les ministres discutent d’une simple “déclaration d’intention” sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035.L’idée serait d’approuver une fourchette de baisse des émissions dans les dix ans qui viennent – entre -66,3% et -72,5% par rapport à 1990. Puis de préciser la cible quand les 27 conviendront de leur trajectoire 2040 dans quelques semaines ou quelques mois.Le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l’Union européenne, a mis ce compromis sur la table pour montrer que l’Europe n’a pas rénoncé à son “leadership” environnemental, malgré les divergences entre les Etats.C’est “loin d’être idéal”, mais “c’est la meilleure option” à ce stade, considère Elisa Giannelli, du think tank E3G. Cela “permet à l’Union européenne de sauver la face au niveau international”.Il y a urgence. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l’UE mercredi prochain à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Et la COP30, la grande conférence de l’ONU sur le climat, commence le 10 novembre au Brésil, à Belém.Jeudi matin, le commissaire européen Wopke Hoekstra s’est voulu rassurant. “Je suis convaincu” que les Européens parviendront “à régler la question de 2040 avant Belém”, a-t-il dit.”Au bout du compte, nous continuerons d’être soit les plus ambitieux, soit parmi les plus ambitieux” en matière climatique, a-t-il martelé.- Profondes divergences -Bousculée par la poussée de l’extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l’UE est beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux que lors du précédent mandat.L’écologie peine à trouver une place dans l’agenda, dans un contexte géopolitique tendu.A ce stade, le blocage persiste sur la proposition de la Commission européenne de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990.Le Danemark, la Suède et l’Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie, et la France reste prudente.La Commission a fait un geste début juillet, en proposant des flexibilités dans le mode de calcul: la possibilité d’acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l’Europe.Mais cette concession n’a pas suffi.La semaine dernière, la France et l’Allemagne ont provoqué la colère des organisations environnementales en réclamant d’abord une discussion entre chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet européen du 23 octobre à Bruxelles.Avec ce flottement, l’Europe est en train d’envoyer “un mauvais signal”, peste Michael Sicaud-Clyet, de l’ONG WWF.Avant de se prononcer sur 2040, la France réclame notamment des garanties sur le financement de la décarbonation de l’industrie et des mesures “commerciales plus ambitieuses” pour soutenir l’acier européen.Paris critique la méthode de la Commission, qui a lié les échéances 2035 et 2040, quand l’ONU réclamait en février dernier que les pays signataires de l’Accord de Paris publient leur engagements de décarbonation pour 2035 (les “contributions déterminées au niveau national”, les NDC dans le jargon onusien).En temporisant, la France et l’Allemagne s’efforcent aussi de ménager leur opinion publique, alors que l’extrême droite, pourfendeuse de “l’écologie punitive” de Bruxelles, progresse de plus en plus.Aux Nations Unies, on s’inquiète que l’UE perde l’effet d’entraînement qu’elle avait jusqu’ici sur les questions environnementales.Loin derrière la Chine, l’Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les Etats-Unis et l’Inde.Jeudi, le service de surveillance européen Copernicus a annoncé des records d’émissions de carbone cette année en Europe en raison des feux de forêts cet été.

US medical panel insists it’s ‘pro-vaccine’

A US panel stacked with figures sympathetic to the anti-vaccine movement opened a highly politicized meeting Thursday on the defensive, insisting that they are “pro-vaccine” even as public health experts fear the group is set to upend longstanding medical advice.President Donald Trump’s top health official, the anti-vax crusader Robert F. Kennedy Jr., handpicked the members of the medical advisory group that will vote on whether to alter the standard childhood vaccine schedule, despite warnings from across the medical and public policy communities that dire consequences could result.”We are currently experiencing heated controversies about vaccines, and a key question is, who can you trust?” said the chair of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP), biostatistician Martin Kulldorff, in opening the two-day meeting.He then criticized the American Academy of Pediatrics and the recently fired director of the US disease prevention agency, who told a Senate health panel Wednesday the Trump administration sacked her for refusing to pre-approve vaccination schedule recommendations without first analyzing science that would back up that advice.Kulldorff insisted that members of the panel would “welcome scientific critique of any of our votes, as there are gray areas due to incomplete scientific knowledge” but cast as “false” accusations that the group’s members are “unscientific.”On Thursday’s ACIP agenda is a vote on whether to recommend delaying childhood shots including against the highly contagious disease Hepatitis B.The Covid-19 vaccine is also on the docket, as well as the combination MMRV shot that covers measles, mumps, rubella, and varicella shot, which is offered as an alternative to separate MMR and chicken pox injections.Earlier this year Kennedy fired all 17 members of the influential ACIP committee and replaced them with members whose vaccine skepticism tracks more closely with his own.Their first meeting promoted anti-vax themes and raised questions about long-settled medical debates.The revised committee and its agenda has triggered concern across medical, scientific and policy communities that ideology rather than science will guide the future of public health in the United States.”Vaccines have added decades of life to our life expectancy. They have helped Americans live healthier lives. There’s so much here that’s riding,” said epidemiologist Syra Madad.She told AFP shifting the childhood vaccine schedule “is like pulling bricks out of the foundation of public health.””It risks collapse, and creates real consequences for every community in America.”Experts including Madad say the votes could prompt unnecessary confusion and concern among parents. Revised recommendations could also restrict federal funding of vaccines for low-income families, or shift requirements for private insurers.- Preying on ‘ignorance’ -Kennedy has spent decades promoting vaccine misinformation, including the widely debunked claim that the MMR shot causes autism.He has also taken aim at the Hepatitis B shot. Since 2005 ACIP has recommended administering the first dose to most newborns within 24 hours of birth, to prevent any maternal transmission of the disease, which can cause severe liver damage.But because Hepatitis B is also spread sexually and through needles, Kennedy and his allies have questioned why newborns need protection from it.Amesh Adalja, an infectious disease specialist at Johns Hopkins University, said that notion is “a play on people’s ignorance.””RFK doesn’t get rewarded when he prevents perinatal Hepatitis B, he gets rewarded when he panders to the anti-vax movement,” Adalja told AFP.The committee is also expected to consider this season’s Covid-19 shot, including who should get it and who should pay for it.

Google doit être démantelé et payer plus d’impôts dans l’UE, réclame un ministre allemand

Google doit être démantelé et payer d’avantage d’impôts dans l’UE, a exigé le ministre allemand des Médias et de la Culture, alors que Bruxelles durcit le ton avec le géant américain de la tech malgré les menaces de Donald Trump.Dans un podcast du magazine Politico qui sera publié vendredi, le ministre conservateur Wolfram Weimer s’en est pris au groupe californien, qui concurrence déloyalement les acteurs européens du numérique selon lui et doit se plier au droit antitrust.”Le mieux serait de démanteler Google […] Nous devons aborder Google dans tous les domaines d’action possibles”, a-t-il déclaré.Cette sanction planait depuis plusieurs mois aux Etats-Unis sur le groupe californien, accusé d’être un monopole et sommé par le gouvernement américain de se séparer de Chrome, son navigateur phare.Mais les juges de Washington se sont montrés plus cléments début septembre, en exigeant que Google cède ses résultats de recherche et certaines données à des entreprises concurrentes.Le ministre allemand compte désormais sur la règlementation de l’UE, “qui est sur la bonne voie, mais nous avons besoin de beaucoup plus”.Wolfram Weimer veut aussi une application plus stricte du droit fiscal européen à Google, “qui ne paie pratiquement aucun impôt ici et ne rend rien à la société” malgré “d’énormes marges”.C’est un débat explosif en cours entre Bruxelles et Washington alors que les 27 discutent depuis plusieurs années d’imposer les géants américains du numérique, un projet vivement critiqué par Donald Trump.En mai, M. Weimer avait indiqué réfléchir à introduire une taxe nationale sur les revenus publicitaires d’Alphabet, la société mère de Google, et Meta, qui détient Facebook.Les tensions se sont ravivées début septembre quand la Commission Européenne a infligé une amende de près de 3 milliards d’euros à Google pour abus de position dominante dans la publicité en ligne.Si l’UE ne revient pas sur sa décision, les Etats-Unis appliqueront des droits de douane de rétorsion, a menacé le président américain.Google “change le paysage médiatique et donc les bases démocratiques du pays”, a encore ajouté M. Weimer. “De ce fait, notre liberté d’opinion est menacée”.Pour résister à son emprise, le ministre recommande aux chaînes publiques de coopérer d’avantage avec les médias du secteur privé.

Trump says Putin has ‘let me down’ as UK state visit ends

Donald Trump warned that Russia President Vladimir Putin had “really let me down” as he met Prime Minister Keir Starmer for wide-ranging talks on Thursday, the final day of the US president’s historic UK state visit.A day after King Charles III treated Trump to royal pageantry at Windsor Castle, the Republican flew to Starmer’s Chequers country residence for talks on thorny issues including the wars in Ukraine and Gaza.Starmer has positioned himself as a bridge between Trump and European allies, particularly on the war in Ukraine, in a bid to secure more commitments for Kyiv from the US leader.And his calls, repeated again on Thursday, for more international pressure on Putin appear to be gaining more traction with Trump, who slammed the Russian leader for continuing the war despite his efforts to stop the fighting. Trump told a post-talks press conference that he had thought the Ukraine conflict would be the “easiest” to end “because of my relationship with President Putin, but he’s let me down. He’s really let me down.”He urged European nations to stop buying Russian oil, saying that “if the price of oil comes down, Putin’s going to drop out of that war.”- ‘Unbreakable bond’ -Starmer’s warm tone with the 79-year-old Trump has won some leniency in the president’s tariff war, with the British leader saying Thursday the trade deal the two countries signed in May was the first by the US and also “the best”.But Trump said that the pair had “one of our few disagreements” about the UK’s plan to recognise a Palestinian state.The US leader also offered strong thoughts on illegal migration in the UK, revealing that “I told the Prime Minister I would stop it”, even if it meant calling in the military.Earlier in the day, Trump hailed America’s “unbreakable bond” with Britain as he and Starmer signed a huge tech deal, boosting ties in artificial intelligence, quantum computing and nuclear energy.At the signing ceremony attended by a host of US tech CEOs, Labour leader Starmer said he and Republican Trump were “leaders who genuinely like each other.”The deal comes on the back of pledges of £150 billion ($205 billion) of investment into the UK from US giants including Microsoft, Google and Blackstone.Trump had earlier said goodbye to King Charles at Windsor, calling him a “great gentleman and a great king” as he left the castle heading to Chequers.Appealing to Trump’s admiration for British wartime leader Winston Churchill, Starmer led the US president on a tour of Churchill artifacts at Chequers. Starmer is facing political troubles at home after sacking his ambassador to Washington, Peter Mandelson, over his connections to disgraced late financier Jeffrey Epstein.Sex offender Epstein has also haunted Trump over recent weeks, with further revelations about the pair’s relationship in the 1990s and early 2000s.- ‘Highest honours’ -Having negotiated the potentially perilous press conference relatively unscathed, Starmer can claim some justification for granting Trump an unprecedented second state visit, with investment deals and deepening alignment on Ukraine to show for the diplomatic effort.Trump was Wednesday lavished with the full pomp and circumstance of the British state — the second time it has done so, after his first visit in 2019.”This is truly one of the highest honours of my life,” Trump said at the state banquet. The king meanwhile hailed Trump’s peace efforts and support of Ukraine, after a day featuring gun salutes, soldiers on horseback, and bagpipes, all designed to appeal to the US president’s fascination with royalty.But he also stressed to Trump the need to protect the environment for “our children, grandchildren, and those who come after them”.Melania Trump remained in Windsor on Thursday morning, where she met scouts with Princess Catherine, and viewed Queen Mary’s Doll’s House with Queen Camilla.The US first lady’s husband was kept far from the British public, with an estimated 5,000 people marching through central London Wednesday to protest against his visit.Trump was due to return to Washington later Thursday.