Gulf airlines cancel flights after Israel strikes Iran
Airlines in the Gulf cancelled flights to many Middle East destinations on Friday as some governments closed their airspace following Israeli strikes on Iran.Emirates, the Middle East’s largest airline, said it had cancelled flights to and from Iraq, Jordan, Lebanon and Iran after Israel launched the strikes.Several flights scheduled for Friday and one Tehran flight on Saturday were listed as cancelled on the airline’s website.Qatar Airways, the country’s national carrier and one of the Middle East’s largest, said it had “temporarily cancelled flights to Iran and Iraq due to (the) current situation in the region”.UAE airports warned of disruption, with Dubai posting on X that “some flights at @DXB and DWC – Al Maktoum International have been cancelled or delayed due to airspace closures over Iran, Iraq, and Syria”.Abu Dhabi airport warned “flight disruptions are expected through today (Friday)” as a result of the Israeli strikes.Kuwait’s civil aviation authority posted on X that “some flights at Kuwait International Airport have been diverted, cancelled and rescheduled.”Earlier Friday, Jordan and Iraq, which both lie between Israel and Iran, announced they had closed their airspace and grounded all flights after Israel’s strikes.Jordan’s military said it intercepted drones and missiles that had violated the kingdom’s airspace, after Iran vowed there would be “no limits” in its response to Israeli attacks.Israel pounded Iran with a wave of strikes against military and nuclear industry targets that killed the armed forces’ chief of staff, the Revolutionary Guards chief and top nuclear scientists.The Israeli military said Iran had launched about 100 drones in retaliation, which it was seeking to shoot down.
Foot: Salah, Yamal, Ronaldo, les stars absentes du Mondial des clubs
Réunissant 32 équipes et dotée d’un milliard de dollars à partager entre les clubs, la première Coupe du monde des clubs au format élargi débute samedi aux États-Unis, mais elle sera privée de plusieurs stars du ballon rond.Mohamed Salah (Liverpool)Champion d’Angleterre avec Liverpool, Mohamed Salah et son club ne participeront pas au Mondial des clubs. Le club de l’Egyptien n’y est pas qualifié, comme le FC Barcelone, champion d’Espagne, ou le Napoli, champion d’Italie.Auteur de 29 buts et 18 passes décisives cette saison en Premier League, un record dans le championnat d’Angleterre, l’ailier de 32 ans a connu une fin de saison plus difficile et pourra profiter de plusieurs semaines de vacances avant de se préparer pour la reprise.Mais aux États-Unis, Salah et son capitaine Virgil van Dijk auraient pu retrouver le Paris SG pour une revanche. Vainqueur de la Ligue des champions il y a deux semaines, le club français avait éliminé les Reds sur sa route vers la finale à Munich, en huitièmes de finale.Pas de revanche non plus pour Bukayo Saka, victime des Parisiens en demi-finale de coupe d’Europe. Arsenal manquera également à l’appel aux États-Unis, ne répondant pas aux critères complexes de qualification.Cible de Liverpool sur le marché des transferts, l’Allemand Florian Wirtz sera aussi absent du Mondial des clubs, le Bayer Leverkusen n’étant pas qualifié.Lamine Yamal (FC Barcelone)Aucun joueur n’a suscité autant d’enthousiasme cette saison que Lamine Yamal, star du FC Barcelone à seulement 17 ans.L’ailier espagnol, champion d’Europe avec sa sélection en 2024, a inscrit 18 buts et réussi 25 passes décisives sous le maillot du Barça. Souvent intenable sur son côté droit, Yamal a martyrisé les défenses toute la saison au point de devenir un des candidats au Ballon d’Or.Passé par la célèbre Masia, le centre de formation du FC Barcelone, comme Lionel Messi, Yamal est souvent comparé à l’ancien Blaugrana. Mais en raison de l’absence de son club au Mondial des clubs, il a peut-être manqué sa seule chance d’affronter la star argentine, qui sera présente dans les rangs de l’Inter Miami.Également étincelants cette saison, ses coéquipiers Raphinha, Pedri ou encore Robert Lewandowski manqueront eux aussi cette première Coupe du monde des clubs au format élargi.Cristiano Ronaldo (Al-Nassr)Aux États-Unis, Messi ne retrouvera pas son rival historique Cristiano Ronaldo. L’attaquant portugais de 40 ans a annoncé début juin que malgré plusieurs offres d’équipes participantes au Mondial des clubs, il ne disputera pas la compétition, son club d’Al-Nassr n’étant pas qualifié.Le président de la FIFA, Gianni Infantino, avait laissé entendre que Ronaldo pourrait quitter le club saoudien d’Al-Nassr pour rejoindre une équipe qualifiée pour la compétition, déclarant que des “discussions” étaient en cours à ce sujet.Fin mai, le quintuple Ballon d’Or avait lui même annoncé la fin du “chapitre” avec son club saoudien, tout en assurant, sans plus de précisions, que son histoire allait continuer “de s’écrire”. Mais depuis, Cristiano Ronaldo a finalement indiqué après la victoire du Portugal en Ligue des nations dimanche qu’il était prêt à rester à Al-Nassr.Neymar (Santos)Plombé par des blessures à Al-Hilal, où il n’a disputé que sept matches en un an et demi, Neymar est retourné à Santos en janvier 2025 dans l’espoir de se remettre en forme en vue de la Coupe du monde 2026.L’attaquant de 33 ans, bien que vieillissant, reste l’un des plus grands noms du football et son absence est également un coup dur d’un point de vue commercial, alors que les organisateurs peinent à vendre les billets des différentes rencontres.”Que dire de Neymar ? C’est un joueur unique en son genre. Pour moi, il fait partie des trois meilleurs avec Cristiano Ronaldo et Messi”, a rendu hommage dimanche son partenaire en sélection Casemiro.
Trump essuie un revers judiciaire dans sa réponse aux manifestations de Los Angeles
Le déploiement de la Garde nationale ordonné par Donald Trump pour faire face aux manifestations à Los Angeles était illégal, a considéré jeudi un juge fédéral, dans un nouveau revers sur le front judiciaire pour le président américain.Le ministère américain de la Justice a immédiatement interjeté appel, arguant que cette décision constituait “une ingérence extraordinaire dans les pouvoirs constitutionnels du président en tant que commandant en chef”.Le juge fédéral Charles Breyer a affirmé que le président n’avait pas “suivi la procédure requise par le Congrès pour ses actes”. Il a par ailleurs ordonné que le contrôle de ce corps de réserve à double tutelle soit rendu au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui avait attaqué ce déploiement en justice en dénonçant un virage autoritaire.”Ce n’est pas un monarque, ce n’est pas un roi, et il devrait cesser d’agir comme tel”, a réagi lors d’une conférence de presse M. Newsom, à l’inimitié bien connue avec Donald Trump, après la décision du magistrat.Le juge Breyer a suspendu l’application de celle-ci jusqu’à vendredi, et une cour d’appel fédérale a ensuite repoussé cette échéance à mardi, le temps qu’elle puisse examiner l’appel du ministère de la Justice.Avec ce sursis, Trump aura encore le contrôle de la Garde nationale ce week-end en Californie, où sont attendues des manifestations.- Couvre-feu -Le président de 78 ans avait décidé le week-end dernier de prendre le contrôle fédéral de la Garde nationale de Californie et avait déployé 4.000 de ses membres dans les rues de Los Angeles, théâtre depuis près d’une semaine de manifestations contre l’interpellation musclée d’étrangers en situation irrégulière.Il avait également décidé d’envoyer 700 militaires d’active du corps des Marines, une mesure extrêmement rare dans l’histoire des Etats-Unis. Les manifestations dans la deuxième plus grande ville des Etats-Unis ont été émaillées par moments de certaines violences et dégradations.Mais dans sa décision de 36 pages, le juge Breyer a affirmé que la violence constatée était “bien loin” de la “rébellion” décrite par Donald Trump pour justifier le déploiement de militaires.Donald Trump a attribué jeudi le relatif retour au calme à Los Angeles depuis deux jours à sa réponse musclée, mais le couvre-feu décrété par la maire démocrate de la ville a aussi pu y contribuer.- Sénateur menotté -Gavin Newsom “avait totalement perdu le contrôle de la situation. Il devrait me dire MERCI de lui avoir sauvé les fesses, au lieu d’essayer de justifier ses erreurs et son incompétence!!!”, avait asséné le président avant la décision de justice.Figure centrale de l’opposition démocrate, Gavin Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.Si le gouverneur de Californie a dénoncé “le fantasme fou d’un président dictatorial”, c’est un autre démocrate de l’Etat qui s’est retrouvé sous les projecteurs jeudi.Le sénateur Alex Padilla a été évacué manu militari pour avoir interrompu une conférence de presse à Los Angeles de la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, selon un photographe de l’AFP.Dans une vidéo virale, on l’entend s’identifier et interpeller la ministre avant d’être poussé dehors, forcé à terre et menotté par les agents.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé sur X que “le sénateur Padilla devrait avoir honte de son comportement puéril”.Le sort réservé au sénateur, poste particulièrement prestigieux aux Etats-Unis, a indigné les démocrates, leur chef de file au Sénat Chuck Schumer évoquant des “relents de totalitarisme”.- “Sous contrôle” -Jeudi à Los Angeles, la situation semblait revenue à un certain calme.”Tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux de l’Etat fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d’autres villes américaines, toujours dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.Au Mexique, d’où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.Donald Trump avait promis pendant sa campagne de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”.Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité.Sur le plan économique, il a admis devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie.
Trump essuie un revers judiciaire dans sa réponse aux manifestations de Los Angeles
Le déploiement de la Garde nationale ordonné par Donald Trump pour faire face aux manifestations à Los Angeles était illégal, a considéré jeudi un juge fédéral, dans un nouveau revers sur le front judiciaire pour le président américain.Le ministère américain de la Justice a immédiatement interjeté appel, arguant que cette décision constituait “une ingérence extraordinaire dans les pouvoirs constitutionnels du président en tant que commandant en chef”.Le juge fédéral Charles Breyer a affirmé que le président n’avait pas “suivi la procédure requise par le Congrès pour ses actes”. Il a par ailleurs ordonné que le contrôle de ce corps de réserve à double tutelle soit rendu au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui avait attaqué ce déploiement en justice en dénonçant un virage autoritaire.”Ce n’est pas un monarque, ce n’est pas un roi, et il devrait cesser d’agir comme tel”, a réagi lors d’une conférence de presse M. Newsom, à l’inimitié bien connue avec Donald Trump, après la décision du magistrat.Le juge Breyer a suspendu l’application de celle-ci jusqu’à vendredi, et une cour d’appel fédérale a ensuite repoussé cette échéance à mardi, le temps qu’elle puisse examiner l’appel du ministère de la Justice.Avec ce sursis, Trump aura encore le contrôle de la Garde nationale ce week-end en Californie, où sont attendues des manifestations.- Couvre-feu -Le président de 78 ans avait décidé le week-end dernier de prendre le contrôle fédéral de la Garde nationale de Californie et avait déployé 4.000 de ses membres dans les rues de Los Angeles, théâtre depuis près d’une semaine de manifestations contre l’interpellation musclée d’étrangers en situation irrégulière.Il avait également décidé d’envoyer 700 militaires d’active du corps des Marines, une mesure extrêmement rare dans l’histoire des Etats-Unis. Les manifestations dans la deuxième plus grande ville des Etats-Unis ont été émaillées par moments de certaines violences et dégradations.Mais dans sa décision de 36 pages, le juge Breyer a affirmé que la violence constatée était “bien loin” de la “rébellion” décrite par Donald Trump pour justifier le déploiement de militaires.Donald Trump a attribué jeudi le relatif retour au calme à Los Angeles depuis deux jours à sa réponse musclée, mais le couvre-feu décrété par la maire démocrate de la ville a aussi pu y contribuer.- Sénateur menotté -Gavin Newsom “avait totalement perdu le contrôle de la situation. Il devrait me dire MERCI de lui avoir sauvé les fesses, au lieu d’essayer de justifier ses erreurs et son incompétence!!!”, avait asséné le président avant la décision de justice.Figure centrale de l’opposition démocrate, Gavin Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.Si le gouverneur de Californie a dénoncé “le fantasme fou d’un président dictatorial”, c’est un autre démocrate de l’Etat qui s’est retrouvé sous les projecteurs jeudi.Le sénateur Alex Padilla a été évacué manu militari pour avoir interrompu une conférence de presse à Los Angeles de la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, selon un photographe de l’AFP.Dans une vidéo virale, on l’entend s’identifier et interpeller la ministre avant d’être poussé dehors, forcé à terre et menotté par les agents.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé sur X que “le sénateur Padilla devrait avoir honte de son comportement puéril”.Le sort réservé au sénateur, poste particulièrement prestigieux aux Etats-Unis, a indigné les démocrates, leur chef de file au Sénat Chuck Schumer évoquant des “relents de totalitarisme”.- “Sous contrôle” -Jeudi à Los Angeles, la situation semblait revenue à un certain calme.”Tout est sous contrôle ici à Ground Zero”, a déclaré à l’AFP Lynn Sturgis, enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux de l’Etat fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville.Les manifestations se sont étendues ces derniers jours à d’autres villes américaines, toujours dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.Au Mexique, d’où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu’elle n’était “pas d’accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement”.Donald Trump avait promis pendant sa campagne de s’en prendre aux “criminels venus de l’étranger”.Mais ses efforts pour lutter contre l’immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d’activité.Sur le plan économique, il a admis devoir “faire quelque chose” rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés de l’agriculture et de l’hôtellerie.
Théâtre et Barbey d’Aurevilly à l’écrit du bac de français en première
Avec une dissertation sur le théâtre ou un commentaire sur un texte de Jules Barbey d’Aurevilly en voie générale, le poète Richard Rognet ou la littérature d’idées en voie technologique, les élèves de première ont commencé à plancher vendredi matin sur l’écrit du bac français.Un demi-million d’élèves de première générale et technologique (389.359 inscrits en voie générale, 145.942 en voie technologique) passent l’épreuve anticipée du bac de français. Ils ont commencé à travailler à 08H00 sur leurs sujets et ont jusqu’à 12H00 pour rendre leur copie. Pour le baccalauréat général, ils ont le choix entre un commentaire de texte sur un extrait du roman “L’Ensorcelée” de Jules Barbey d’Aurevilly (1854) et une dissertation sur le théâtre. Trois sujets sont proposés pour cette dissertation, portant sur “Le Menteur” de Pierre Corneille (1644), “On ne badine pas avec l’amour” d’Alfred de Musset (1834) et “Pour un oui ou pour un non” de Nathalie Sarraute (1982).La dissertation porte chaque année sur un texte issu du programme, construit autour de quatre grands genres littéraires: roman, poésie, théâtre et littérature d’idées. Pour chaque genre, les élèves ont étudié une Å“uvre, parmi trois proposées avec, en plus, des lectures associées.Pour la voie technologique, les lycéens avaient le choix entre un commentaire de texte portant sur un extrait du recueil “Elégies pour le temps de vivre” de Richard Rognet (2012), ou bien un exercice de contraction de texte et un essai portant sur une oeuvre littéraire à visée argumentative (littérature d’idées). Pour ce sujet, ils devaient travailler soit sur “Gargantua” (1534) de Rabelais, soit sur “Les Caractères” (1688) de La Bruyère, soit sur la “Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne” (1791) d’Olympe de Gouges, les trois oeuvres au programme.Le français fait partie des épreuves dites terminales du bac, qui représentent au total 60% de la note finale du baccalauréat, avec 40% dévolus au contrôle continu sur deux ans. L’épreuve écrite de français compte coefficient 5 en voie générale et technologique. Elle sera suivie d’un oral de français, doté également d’un coefficient 5, à partir du 23 juin et jusqu’au 4 juillet, selon les académies.L’an prochain, pour la première fois, les lycéens de première générale et technologique passeront une autre épreuve anticipée, en mathématiques.Les élèves de terminale générale et technologiques démarrent quant à eux lundi leurs écrits du bac avec l’épreuve de philosophie, avant les épreuves de spécialités de mardi à jeudi puis le grand oral entre le 23 juin et le 2 juillet.
Etat palestinien: Macron prédit un moment “décisif” mais reste flou sur ses intentions
“Le moment est décisif.” Emmanuel Macron fait monter les enjeux mais entretient le suspense: reconnaitra-t-il, dès la semaine prochaine, un Etat palestinien, comme il l’a ouvertement envisagé, ou préférera-t-il temporiser? A cinq jours d’un rendez-vous clé à l’ONU et en pleine escalade entre Israël et l’Iran, toutes les options semblent sur la table.Le président français intervient vendredi après-midi à Paris en clôture d’un forum de la société civile qui va lancer un “appel pour la solution à deux Etats”.Il ne devrait pas lever totalement le voile sur ses intentions dans ce discours au Conseil économique, social et environnemental, mais préparer le terrain avant la conférence internationale qu’il coprésidera avec l’Arabie saoudite, le 18 juin à New York.Il devrait aussi réagir aux frappes israéliennes de vendredi en Iran, qui troublent encore plus le contexte de cette conférence, au risque de perturber les plans français. Paris a appelé à “éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale”.En avril, en rentrant d’Egypte où il s’était rendu aux portes de la bande de Gaza sous blocus humanitaire israélien, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait rejoindre “en juin” près de 150 pays ont déjà reconnu l’Etat palestinien.Mais depuis, il a envoyé des signaux contradictoires sur sa volonté de franchir ce pas retentissant dès la semaine prochaine.Il a ainsi dit vouloir que “d’autres pays” l’accompagnent et a évoqué des “reconnaissances réciproques”, ce qui impliquerait que de nouveaux Etats arabo-musulmans normalisent leurs relations avec Israël. Puis il a énuméré plusieurs conditions, dont la “démilitarisation” du Hamas et la “non-participation” du mouvement islamiste palestinien à la gouvernance de cet Etat.Autant de prérequis très loin d’être réunis.C’est en février 2024 qu’Emmanuel Macron a pour la première fois affirmé que “la reconnaissance d’un Etat palestinien” n’était “pas un tabou pour la France”.Ses équipes ont ensuite précisé que ce geste devait intervenir lorsqu’il serait “utile” plutôt que “symbolique”, pour se distinguer de pays comme l’Irlande ou l’Espagne qui l’ont fait l’an dernier sans faire bouger les lignes.- Inconnue saoudienne -Aussi, ses diplomates ont tenté de créer une “convergence euro-arabe” pour relancer une perspective politique face la guerre qui continue à Gaza, à l’intransigeance israélienne et au plan présenté par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, qui prévoyait un possible déplacement massif des Palestiniens de l’enclave assiégée.Mais les Européens restent divisés, l’Allemagne estimant qu’une reconnaissance aujourd’hui serait “un mauvais signal”.Dans ce contexte, Emmanuel Macron veut au minimum “déclencher un mouvement” pour ressusciter cette solution à deux Etats moribonde dont le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu ne veut pas entendre parler.Qu’il reconnaisse dès mercredi l’Etat palestinien ou un peu plus tard, il entend poser un cadre, un calendrier, avec des échéances précises et “irréversibles”, selon des sources diplomatiques.Il s’est donc cherché des alliés, et a signé en mai une déclaration avec les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, dans laquelle ils se disent “déterminés à reconnaître un Etat palestinien”. Reste à savoir s’ils sont prêts à accompagner une éventuelle annonce française.Il a aussi affiché un front uni, au Caire, avec l’Egypte et la Jordanie, apportant son soutien au plan arabe censé contrecarrer le plan Trump. Avec l’espoir que ces pays soutiennent en retour une démilitarisation du Hamas, voire une exfiltration de ses chefs de Gaza.La démilitarisation du Hamas est d’ailleurs l’un des engagements écrits qu’il a obtenu du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans une lettre cette semaine, avec la condamnation de l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le mouvement en Israël. “Des engagements concrets et inédits qui témoignent d’une volonté réelle d’avancer”, s’est félicité jeudi le chef de l’Etat français.Objectif: réunir un maximum de contreparties pour montrer à Israël et aux Etats-Unis que l’initiative française n’est pas hostile, mais au contraire une alternative au statu quo qui est aussi dans l’intérêt israélien, selon des diplomates français. Une émissaire d’Emmanuel Macron s’est rendue la semaine dernière en Israël pour tenter de rassurer.Mais pour l’instant, la diplomatie israélienne reste remontée à bloc, accusant le président français d’être “en croisade contre l’Etat juif”.L’autre grande inconnue est la position du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, associé à la conférence, et dont la France espère un pas au moins esquissé vers la reconnaissance à terme d’Israël.
Etat palestinien: Macron prédit un moment “décisif” mais reste flou sur ses intentions
“Le moment est décisif.” Emmanuel Macron fait monter les enjeux mais entretient le suspense: reconnaitra-t-il, dès la semaine prochaine, un Etat palestinien, comme il l’a ouvertement envisagé, ou préférera-t-il temporiser? A cinq jours d’un rendez-vous clé à l’ONU et en pleine escalade entre Israël et l’Iran, toutes les options semblent sur la table.Le président français intervient vendredi après-midi à Paris en clôture d’un forum de la société civile qui va lancer un “appel pour la solution à deux Etats”.Il ne devrait pas lever totalement le voile sur ses intentions dans ce discours au Conseil économique, social et environnemental, mais préparer le terrain avant la conférence internationale qu’il coprésidera avec l’Arabie saoudite, le 18 juin à New York.Il devrait aussi réagir aux frappes israéliennes de vendredi en Iran, qui troublent encore plus le contexte de cette conférence, au risque de perturber les plans français. Paris a appelé à “éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale”.En avril, en rentrant d’Egypte où il s’était rendu aux portes de la bande de Gaza sous blocus humanitaire israélien, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait rejoindre “en juin” près de 150 pays ont déjà reconnu l’Etat palestinien.Mais depuis, il a envoyé des signaux contradictoires sur sa volonté de franchir ce pas retentissant dès la semaine prochaine.Il a ainsi dit vouloir que “d’autres pays” l’accompagnent et a évoqué des “reconnaissances réciproques”, ce qui impliquerait que de nouveaux Etats arabo-musulmans normalisent leurs relations avec Israël. Puis il a énuméré plusieurs conditions, dont la “démilitarisation” du Hamas et la “non-participation” du mouvement islamiste palestinien à la gouvernance de cet Etat.Autant de prérequis très loin d’être réunis.C’est en février 2024 qu’Emmanuel Macron a pour la première fois affirmé que “la reconnaissance d’un Etat palestinien” n’était “pas un tabou pour la France”.Ses équipes ont ensuite précisé que ce geste devait intervenir lorsqu’il serait “utile” plutôt que “symbolique”, pour se distinguer de pays comme l’Irlande ou l’Espagne qui l’ont fait l’an dernier sans faire bouger les lignes.- Inconnue saoudienne -Aussi, ses diplomates ont tenté de créer une “convergence euro-arabe” pour relancer une perspective politique face la guerre qui continue à Gaza, à l’intransigeance israélienne et au plan présenté par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, qui prévoyait un possible déplacement massif des Palestiniens de l’enclave assiégée.Mais les Européens restent divisés, l’Allemagne estimant qu’une reconnaissance aujourd’hui serait “un mauvais signal”.Dans ce contexte, Emmanuel Macron veut au minimum “déclencher un mouvement” pour ressusciter cette solution à deux Etats moribonde dont le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu ne veut pas entendre parler.Qu’il reconnaisse dès mercredi l’Etat palestinien ou un peu plus tard, il entend poser un cadre, un calendrier, avec des échéances précises et “irréversibles”, selon des sources diplomatiques.Il s’est donc cherché des alliés, et a signé en mai une déclaration avec les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, dans laquelle ils se disent “déterminés à reconnaître un Etat palestinien”. Reste à savoir s’ils sont prêts à accompagner une éventuelle annonce française.Il a aussi affiché un front uni, au Caire, avec l’Egypte et la Jordanie, apportant son soutien au plan arabe censé contrecarrer le plan Trump. Avec l’espoir que ces pays soutiennent en retour une démilitarisation du Hamas, voire une exfiltration de ses chefs de Gaza.La démilitarisation du Hamas est d’ailleurs l’un des engagements écrits qu’il a obtenu du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans une lettre cette semaine, avec la condamnation de l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le mouvement en Israël. “Des engagements concrets et inédits qui témoignent d’une volonté réelle d’avancer”, s’est félicité jeudi le chef de l’Etat français.Objectif: réunir un maximum de contreparties pour montrer à Israël et aux Etats-Unis que l’initiative française n’est pas hostile, mais au contraire une alternative au statu quo qui est aussi dans l’intérêt israélien, selon des diplomates français. Une émissaire d’Emmanuel Macron s’est rendue la semaine dernière en Israël pour tenter de rassurer.Mais pour l’instant, la diplomatie israélienne reste remontée à bloc, accusant le président français d’être “en croisade contre l’Etat juif”.L’autre grande inconnue est la position du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, associé à la conférence, et dont la France espère un pas au moins esquissé vers la reconnaissance à terme d’Israël.
Etat palestinien: Macron prédit un moment “décisif” mais reste flou sur ses intentions
“Le moment est décisif.” Emmanuel Macron fait monter les enjeux mais entretient le suspense: reconnaitra-t-il, dès la semaine prochaine, un Etat palestinien, comme il l’a ouvertement envisagé, ou préférera-t-il temporiser? A cinq jours d’un rendez-vous clé à l’ONU et en pleine escalade entre Israël et l’Iran, toutes les options semblent sur la table.Le président français intervient vendredi après-midi à Paris en clôture d’un forum de la société civile qui va lancer un “appel pour la solution à deux Etats”.Il ne devrait pas lever totalement le voile sur ses intentions dans ce discours au Conseil économique, social et environnemental, mais préparer le terrain avant la conférence internationale qu’il coprésidera avec l’Arabie saoudite, le 18 juin à New York.Il devrait aussi réagir aux frappes israéliennes de vendredi en Iran, qui troublent encore plus le contexte de cette conférence, au risque de perturber les plans français. Paris a appelé à “éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale”.En avril, en rentrant d’Egypte où il s’était rendu aux portes de la bande de Gaza sous blocus humanitaire israélien, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait rejoindre “en juin” près de 150 pays ont déjà reconnu l’Etat palestinien.Mais depuis, il a envoyé des signaux contradictoires sur sa volonté de franchir ce pas retentissant dès la semaine prochaine.Il a ainsi dit vouloir que “d’autres pays” l’accompagnent et a évoqué des “reconnaissances réciproques”, ce qui impliquerait que de nouveaux Etats arabo-musulmans normalisent leurs relations avec Israël. Puis il a énuméré plusieurs conditions, dont la “démilitarisation” du Hamas et la “non-participation” du mouvement islamiste palestinien à la gouvernance de cet Etat.Autant de prérequis très loin d’être réunis.C’est en février 2024 qu’Emmanuel Macron a pour la première fois affirmé que “la reconnaissance d’un Etat palestinien” n’était “pas un tabou pour la France”.Ses équipes ont ensuite précisé que ce geste devait intervenir lorsqu’il serait “utile” plutôt que “symbolique”, pour se distinguer de pays comme l’Irlande ou l’Espagne qui l’ont fait l’an dernier sans faire bouger les lignes.- Inconnue saoudienne -Aussi, ses diplomates ont tenté de créer une “convergence euro-arabe” pour relancer une perspective politique face la guerre qui continue à Gaza, à l’intransigeance israélienne et au plan présenté par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, qui prévoyait un possible déplacement massif des Palestiniens de l’enclave assiégée.Mais les Européens restent divisés, l’Allemagne estimant qu’une reconnaissance aujourd’hui serait “un mauvais signal”.Dans ce contexte, Emmanuel Macron veut au minimum “déclencher un mouvement” pour ressusciter cette solution à deux Etats moribonde dont le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu ne veut pas entendre parler.Qu’il reconnaisse dès mercredi l’Etat palestinien ou un peu plus tard, il entend poser un cadre, un calendrier, avec des échéances précises et “irréversibles”, selon des sources diplomatiques.Il s’est donc cherché des alliés, et a signé en mai une déclaration avec les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, dans laquelle ils se disent “déterminés à reconnaître un Etat palestinien”. Reste à savoir s’ils sont prêts à accompagner une éventuelle annonce française.Il a aussi affiché un front uni, au Caire, avec l’Egypte et la Jordanie, apportant son soutien au plan arabe censé contrecarrer le plan Trump. Avec l’espoir que ces pays soutiennent en retour une démilitarisation du Hamas, voire une exfiltration de ses chefs de Gaza.La démilitarisation du Hamas est d’ailleurs l’un des engagements écrits qu’il a obtenu du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans une lettre cette semaine, avec la condamnation de l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le mouvement en Israël. “Des engagements concrets et inédits qui témoignent d’une volonté réelle d’avancer”, s’est félicité jeudi le chef de l’Etat français.Objectif: réunir un maximum de contreparties pour montrer à Israël et aux Etats-Unis que l’initiative française n’est pas hostile, mais au contraire une alternative au statu quo qui est aussi dans l’intérêt israélien, selon des diplomates français. Une émissaire d’Emmanuel Macron s’est rendue la semaine dernière en Israël pour tenter de rassurer.Mais pour l’instant, la diplomatie israélienne reste remontée à bloc, accusant le président français d’être “en croisade contre l’Etat juif”.L’autre grande inconnue est la position du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, associé à la conférence, et dont la France espère un pas au moins esquissé vers la reconnaissance à terme d’Israël.
Etat palestinien: Macron prédit un moment “décisif” mais reste flou sur ses intentions
“Le moment est décisif.” Emmanuel Macron fait monter les enjeux mais entretient le suspense: reconnaitra-t-il, dès la semaine prochaine, un Etat palestinien, comme il l’a ouvertement envisagé, ou préférera-t-il temporiser? A cinq jours d’un rendez-vous clé à l’ONU et en pleine escalade entre Israël et l’Iran, toutes les options semblent sur la table.Le président français intervient vendredi après-midi à Paris en clôture d’un forum de la société civile qui va lancer un “appel pour la solution à deux Etats”.Il ne devrait pas lever totalement le voile sur ses intentions dans ce discours au Conseil économique, social et environnemental, mais préparer le terrain avant la conférence internationale qu’il coprésidera avec l’Arabie saoudite, le 18 juin à New York.Il devrait aussi réagir aux frappes israéliennes de vendredi en Iran, qui troublent encore plus le contexte de cette conférence, au risque de perturber les plans français. Paris a appelé à “éviter toute escalade susceptible de compromettre la stabilité régionale”.En avril, en rentrant d’Egypte où il s’était rendu aux portes de la bande de Gaza sous blocus humanitaire israélien, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait rejoindre “en juin” près de 150 pays ont déjà reconnu l’Etat palestinien.Mais depuis, il a envoyé des signaux contradictoires sur sa volonté de franchir ce pas retentissant dès la semaine prochaine.Il a ainsi dit vouloir que “d’autres pays” l’accompagnent et a évoqué des “reconnaissances réciproques”, ce qui impliquerait que de nouveaux Etats arabo-musulmans normalisent leurs relations avec Israël. Puis il a énuméré plusieurs conditions, dont la “démilitarisation” du Hamas et la “non-participation” du mouvement islamiste palestinien à la gouvernance de cet Etat.Autant de prérequis très loin d’être réunis.C’est en février 2024 qu’Emmanuel Macron a pour la première fois affirmé que “la reconnaissance d’un Etat palestinien” n’était “pas un tabou pour la France”.Ses équipes ont ensuite précisé que ce geste devait intervenir lorsqu’il serait “utile” plutôt que “symbolique”, pour se distinguer de pays comme l’Irlande ou l’Espagne qui l’ont fait l’an dernier sans faire bouger les lignes.- Inconnue saoudienne -Aussi, ses diplomates ont tenté de créer une “convergence euro-arabe” pour relancer une perspective politique face la guerre qui continue à Gaza, à l’intransigeance israélienne et au plan présenté par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, qui prévoyait un possible déplacement massif des Palestiniens de l’enclave assiégée.Mais les Européens restent divisés, l’Allemagne estimant qu’une reconnaissance aujourd’hui serait “un mauvais signal”.Dans ce contexte, Emmanuel Macron veut au minimum “déclencher un mouvement” pour ressusciter cette solution à deux Etats moribonde dont le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu ne veut pas entendre parler.Qu’il reconnaisse dès mercredi l’Etat palestinien ou un peu plus tard, il entend poser un cadre, un calendrier, avec des échéances précises et “irréversibles”, selon des sources diplomatiques.Il s’est donc cherché des alliés, et a signé en mai une déclaration avec les Premiers ministres britannique et canadien, Keir Starmer et Mark Carney, dans laquelle ils se disent “déterminés à reconnaître un Etat palestinien”. Reste à savoir s’ils sont prêts à accompagner une éventuelle annonce française.Il a aussi affiché un front uni, au Caire, avec l’Egypte et la Jordanie, apportant son soutien au plan arabe censé contrecarrer le plan Trump. Avec l’espoir que ces pays soutiennent en retour une démilitarisation du Hamas, voire une exfiltration de ses chefs de Gaza.La démilitarisation du Hamas est d’ailleurs l’un des engagements écrits qu’il a obtenu du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans une lettre cette semaine, avec la condamnation de l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 menée par le mouvement en Israël. “Des engagements concrets et inédits qui témoignent d’une volonté réelle d’avancer”, s’est félicité jeudi le chef de l’Etat français.Objectif: réunir un maximum de contreparties pour montrer à Israël et aux Etats-Unis que l’initiative française n’est pas hostile, mais au contraire une alternative au statu quo qui est aussi dans l’intérêt israélien, selon des diplomates français. Une émissaire d’Emmanuel Macron s’est rendue la semaine dernière en Israël pour tenter de rassurer.Mais pour l’instant, la diplomatie israélienne reste remontée à bloc, accusant le président français d’être “en croisade contre l’Etat juif”.L’autre grande inconnue est la position du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, associé à la conférence, et dont la France espère un pas au moins esquissé vers la reconnaissance à terme d’Israël.