Emmanuel Macron, Gabriel Attal, la relation dissoute

Rien ne va plus entre Emmanuel Macron, président en difficulté ne pouvant se représenter, et Gabriel Attal, prétendant à la succession exfiltré de Matignon par la dissolution. Une mésentente au sommet, sur fond de crise politique et d’incertitude sur l’issue du quinquennat.Juillet 2025. Devant les Jeunes avec Macron, Gabriel Attal fait un pas vers la présidentielle. Quelques minutes plus tard, le président débarque, rabroue ceux qui “ne pens(ent) qu’à 2027” et électrise les jeunes militants en lançant avoir besoin d’eux “pour les cinq”, “dix ans qui viennent”. Mines crispées des attalistes et du premier d’entre eux. Un député s’étonne de “la manière dont le président a humilié Attal”. Et ajoute: “il passe son temps à buter tous ceux qui veulent lui succéder”.Un classique français ? La Ve République regorge de luttes entre présidents et successeurs potentiels. Surtout issus du même camp. De Gaulle-Pompidou, Giscard-Chirac, Chirac-Sarkozy… Nicolas Sarkozy, source d’inspiration pour Gabriel Attal, certes issu du PS mais dont une partie de l’entourage a fait ses classes à l’UMP, comme son bras droit Maxime Cordier.”Quand Attal a pris le parti après Matignon, il m’a dit: +je vais faire Sarko 2004, avec une grosse convention d’investiture+”, relate un député PS. Il s’était déjà emparé du groupe macroniste à l’Assemblée contre la volonté de l’Elysée. Quelques semaines après la dissolution, point d’orgue d’une mésentente qui a débuté quasiment dès son arrivée à Matignon.La nomination du plus jeune Premier ministre de l’histoire était pourtant un coup personnel du président, contre l’avis de nombreux proches. Mais “deux semaines après, son entourage ne fait que nous savonner la planche”, affirme un proche de M. Macron.En pleine crise, l’accueil de M. Macron au Salon de l’Agriculture est dantesque. Celui du Premier ministre plus apaisé. “Il lui sabote le Salon car il n’a pas géré la crise”, “ça a été le moment où le président a été physiquement le plus en danger du quinquennat”, fulmine cette source pour qui, dès lors, “la confiance est rompue”.- Front républicain -L’épisode de la dissolution a été maintes fois raconté: un Gabriel Attal hors de la confidence, informé au dernier moment. Cloîtré vingt-quatre heures durant dans la résidence primo-ministérielle de Souzy-la-Briche (Essonne). Avant de prendre en main la campagne législative. Les premières sorties du président, qui entendait s’en occuper personnellement, sont jugées catastrophiques jusque dans son camp.En coulisses se noue un désaccord profond: le “front républicain” face à l’extrême-droite aux portes de Matignon.”La vérité, c’est que la dissolution était faite pour que (Jordan) Bardella gagne”, “pour qu’ils se grillent et qu’on les vire deux ans après”. Mais après le premier tour, “Attal et (Stéphane) Séjourné débarquent et disent: +on va sauver la France, tout le monde se retire+” dans les circonscriptions où le RN menace, affirme un cadre macroniste.”Attal me raconte que quand il appelait des mecs pour se désister, l’Élysée passait des coups de fil pour qu’ils se maintiennent”, rapporte une source chez Renaissance.”Il avait une trouille absolue: l’image de lui sur le perron de Matignon serrant la main de Bardella”, ajoute une ministre. Côté RN, un cadre l’affirme sans ambages: “c’est Attal qui nous a battus aux élections”.Depuis, hors des réunions collectives, aucun échange. Dans cette brouille intestine, chacun se rejette la responsabilité. “Macron, il est président jusqu’au bout, quoi qu’en pense Gabriel”, s’agace un soutien élyséen pour qui “Gabriel a fait un choix, de s’en distinguer, de s’en détacher, d’oublier d’où il vient”.- “Créature” -“Attal cherche à harmoniser l’idéologie flottante du groupe, mais vous avez le président qui parasite ça par déloyauté personnelle. Tous ceux qui ont du poids sont traités par le président. En permanence, l’autorité d’Attal est minée”, nuance un ancien député.L’après-Matignon fut compliqué pour le jeune patron de Renaissance, symbolisé par cette passation-spectacle avec Michel Barnier. Tous les macronistes ont relevé l’absence de ses proches dans le gouvernement Bayrou. Jusqu’à la nomination de Sébastien Lecornu, fidèle du président, quand à Renaissance, on s’inquiétait d’un nouveau Premier ministre issu du parti présidentiel, signe de “surdité démocratiques”.Pour sa rentrée dimanche à Arras, M. Attal va continuer à s’affranchir du chef de l’État. A Renaissance, il multiplie les conventions thématiques. “Il reprend un parti qui n’en est pas un et qui n’a pas d’identité. C’est très compliqué”, observe un cadre MoDem.Il déroute aussi certains soutiens par ses sorties, comme sur l’interdiction du voile aux mineures ou la “GPA éthique”. “Je ne comprends rien. C’est un mystère pour moi”, lâche un cadre centriste. Un Insoumis se dit “stratégiquement stupéfait” quand Attal “pourrait occuper un espace plus au centre-gauche”.Ira-t-il jusqu’au bout, notamment face à Édouard Philippe ? “Attal ne sera pas président. Les gens ne voteront pas une troisième fois pour Macron”. Car malgré la mésentente, “il en est la créature”, juge un cadre d’Horizons.

Novartis chief eyes ways to end higher US drug prices: media

Amid a threat of towering US tariffs, Swiss pharmaceutical giant Novartis is seeking ways to enable Americans to pay less for their medicines, its chief said in an interview published Saturday.Vasant Narasimhan told the Swiss daily Neue Zurcher Zeitung (NZZ) that his company was “working to eliminate the price gap between the US and other industrialised countries”.”We are working with the government and trying to find constructive solutions so that Americans pay less for their medicines,” he told the Swiss daily.While pharmaceutical products have been spared so far from the tariffs Washington has slapped on its trading partners, US President Donald Trump has threatened to hit the entire sector with tariffs of as much as 250 percent if drug prices do not drop.Narasimhan suggested it made sense to bring down US prices.”It is a fact that American patients pay for a large part of the innovations,” he acknowledged to the NZZ, insisting that “countries outside the US will have to contribute a larger share in the future”.Pharmaceutical companies are meanwhile facing massive pressure from the Trump administration to move production to the United States.Novartis already announced in April that it plans to invest $23 billion in the United States over five years. The goal was “to manufacture the most important products for the American market locally”, he said, adding that it would “probably take three to four years to get there”.But he estimated the company could “make significant shifts within the next two years”, including carrying out some of the final filling and packaging in the United States.These efforts, he said, should allow Novartis to weather the situation if pharmaceuticals are hit with the same tariffs Washington has already slapped on other exports from the European countries where it has most of its production.Washington is currently taxing imports from the EU at 15 percent and from Switzerland at 39 percent.Novartis’s rapid US expansion “should allow us to fully mitigate any tariffs”, Narasimhan said. The company was “more concerned about the tariffs for the entire industry”, he acknowledged.Narasimhan said he was not worried about finding enough workers to staff Novartis’s new US factories, anticipating that massive pharmaceutical industry investment pledges would boost the US education system to turn out more specialists.He added that many pharmaceutical factory processes were “fully automated”.”We only need a total of 1,000 to 1,500 additional workers to operate our planned new factories in the US,” he said.”That’s manageable.”

Ligue 1: Geronimo Rulli, le mur marseillais

Epoustouflant mardi à Madrid, où Kylian Mbappé ne l’a fait céder que sur deux penaltys, le gardien marseillais Geronimo Rulli semble reparti sur les mêmes bases que lors de sa formidable première saison à l’OM, qui aura encore besoin de ses exploits dimanche face au Paris SG.Mardi soir en tribune de presse, après la défaite marseillaise face au Real Madrid (2-1), deux journalistes d’un quotidien sportif bien connu se sont affrontés quelques instants autour de la note à attribuer à Rulli: un excellent 9 ou un exceptionnel 10 ?La première option a prévalu, peut-être car il y a eu quelques scories mineures dans la copie de l’Argentin, un contrôle raté en position dangereuse, une ou deux relances égarées et le regret d’un deuxième penalty touché mais pas repoussé.Pour le reste, Rulli a tout sorti, parfois aidé par son poteau ou sa transversale, avec l’ahurissant total de 13 arrêts, dont 10 pour la seule première période, un record en Ligue des champions selon le statisticien Opta. Au passage, le gardien marseillais a aussi fait dégoupiller Dani Carvajal, expulsé pour lui avoir donné un léger coup de tête.Mais l’OM s’est incliné, malgré tout, et l’exigeant Rulli ne pouvait pas se satisfaire de son festival de parades à Santiago Bernabeu. “Je suis content de mon match, au plan personnel. Mais je suis déçu du résultat. On aurait pu vivre une très belle soirée, ou au moins prendre un point”, a-t-il regretté vendredi en conférence de presse.- Duel avec Chevalier -Vivre une très belle soirée ou prendre au moins un point, l’objectif marseillais sera le même dimanche contre le PSG, lors d’un match qui sera aussi un duel de gardiens de très haut niveau, entre Rulli et Lucas Chevalier.”On va sans doute affronter le meilleur PSG de l’histoire. Ils ont presque tout gagné la saison dernière. C’est notre rival et on aspire à les battre. Mais eux continuent à avancer”, a tout de même relativisé l’Argentin vendredi.L’OM avance aussi, à sa façon parfois chaotique, et la deuxième place obtenue la saison dernière en atteste. Et cette réussite doit beaucoup à Rulli, auteur d’une saison pleine et notamment de six premiers mois hors norme.Après trois saisons sans éclat de Pau Lopez, et alors que Steve Mandanda a annoncé sa retraite la semaine dernière, l’OM a donc retrouvé un gardien de premier plan, d’autant plus ambitieux qu’il vise une nouvelle Coupe du Monde avec l’Argentine en fin de saison.”Mon objectif personnel est de donner encore une meilleure version de ce que vous avez vu la saison dernière”, a-t-il ainsi expliqué vendredi.- “Garçon sensible” -Le début d’exercice n’a pourtant pas été simple pour Rulli, impliqué lors de la première journée à Rennes dans l’altercation qui a dégénéré en bagarre entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot, un cadre dont il était proche.”Quand tu perds deux équipiers, ce n’est pas agréable. Mais c’est passé, ils sont partis. D’autres sont arrivés, avec enthousiasme. Ca a été douloureux mais c’est derrière nous et on doit avancer”, a encore assuré l’Argentin.”Il est resté un peu déçu. C’est un garçon sensible et comme Leonardo Balerdi, il a souffert un peu plus que d’autres”, a tout de même reconnu Roberto De Zerbi.A l’origine de sa venue à l’OM, alors que Rulli sortait d’un passage difficile à l’Ajax Amsterdam et que la direction marseillaise avait initialement d’autres noms en tête, l’entraîneur italien de l’OM sait en tous cas qu’il n’y a pas eu d’erreur de casting au poste de gardien.”L’année dernière, son rendement a été très haut. Pour cette saison, je lui demande de faire des arrêts, de bien jouer avec les pieds et de réussir quelques miracles comme la saison dernière. Et je pense que ça suffit”, avait dit en souriant l’Italien à la fin du mois d’août.Les premiers miracles ont été réalisés à Madrid, les prochains sont espérés dimanche.

Ahead of Guinea referendum, proponents are vocal but opposition silencedSat, 20 Sep 2025 12:19:24 GMT

Some are confident in a new direction for their country while others fear continued restrictions on freedoms: In Guinea, where people will cast ballots Sunday on a new constitution, voters are divided.The draft constitution, if approved, is in theory meant to return the west African nation of 14.5 million to constitutional order following four years …

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Trump impose des frais de 100.000 dollars par an pour un visa emblématique de la tech

La principale association professionnelle indienne a fait part samedi de sa “préocupation” concernant l’annonce par le président américain Donald Trump de frais annuels de 100.000 dollars pour des visas de travail très utilisés dans le secteur technologique, avec des conséquences potentiellement majeures pour ces entreprises recrutant beaucoup en Asie.Cette mesure entre en vigueur dimanche. Les visas H-1B permettent à des travailleurs étrangers aux qualifications précises (scientifiques, ingénieurs et programmateurs informatiques entre autres) de venir travailler aux Etats-Unis. Ces permis de travail sont à durée déterminée, d’une période initiale de trois ans, prolongeable à six ans, pour des étrangers parrainés par un employeur.Donald Trump affiche depuis son premier mandat sa volonté de les limiter afin de donner la priorité aux travailleurs américains. “L’idée générale, c’est que ces grandes entreprises de la tech ou d’autres secteurs ne formeront plus de travailleurs étrangers”, a expliqué le ministre du Commerce Howard Lutnick, aux côtés du président américain dans le Bureau ovale, en assurant que “toutes les grandes entreprises sont partantes”.Si elles recourent à des travailleurs étrangers, “elles doivent payer 100.000 dollars au gouvernement et, ensuite, payer leur employé, ce n’est pas rentable”, a-t-il poursuivi. “Si vous voulez former quelqu’un, vous allez former un jeune diplômé d’une des grandes universités de notre pays, former des Américains, et arrêter de faire venir des gens pour prendre nos emplois.”La Nasscom, a exprimé samedi sa “préoccupation”, craignant de possibles conséquences sur les “continuité” de certains projets.Elle s’est aussi inquiétée du court délai d’un jour, qui “crée une incertitude considérable pour les entreprises, les professionnels et les étudiants du monde entier”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.Elle a ajouté que des changements de politique de cette ampleur devraient être introduits “avec des périodes de transition adéquates, permettant aux organisations et aux particuliers de pouvoir s’organiser efficacement et de minimiser les perturbations”.Le nombre de demandes de visas H-1B aux Etats-Unis a nettement progressé ces dernières années, avec un pic d’acceptations en 2022 sous la présidence du démocrate Joe Biden. A l’opposé, le pic de refus a été enregistré en 2018, pendant le premier passage de Donald Trump à la Maison Blanche.- Nombreux Indiens -Les Etats-Unis ont approuvé environ 400.000 visas H-1B en 2024, dont les deux tiers étaient des renouvellements.Les trois quarts des candidats approuvés au visa H-1B sont des ressortissants indiens.Les grandes entreprises technologiques emploient un grand nombre de salariés indiens qui se rendent aux Etats-Unis ou font des allers-retours entre les deux pays. Les entrepreneurs de la tech – y compris l’ancien allié de Trump, Elon Musk – ont mis en garde précédemment contre les ciblage des visas H-1B, affirmant que les Etats-Unis n’ont pas suffisamment de main d’oeuvre qualifiée sur place pour les besoins du secteur.Selon une copie du décret signé par Donald Trump, des frais seront exigés pour ceux qui cherchent à entrer dans le pays à partir de dimanche, la ministre à la Sécurité intérieure Kristi Noem pouvant exempter des individus, des entreprises ou des secteurs entiers.Cette annonce s’ajoute à un arsenal de mesures anti-immigration prises par le président américain et son gouvernement, qui procède par ailleurs à des expulsions massives d’immigrants en situation irrégulière.Donald Trump a également signé un décret créant une carte de séjour “dorée” à un million de dollars, en référence à la célèbre “carte verte” qui permet de vivre et travailler aux Etats-Unis.”Cela va être un immense succès”, a-t-il prédit à propos de ce nouveau système, qui doit permettre à des citoyens étrangers aux “qualités exceptionnelles” de se procurer une “carte dorée”.”Contre le paiement d’un million de dollars au Trésor américain, ou, si une entreprise les parraine, deux millions de dollars”, les candidats à cette “carte dorée” “bénéficieront d’un traitement accéléré de la procédure de visa”, a précisé un conseiller de Donald Trump.

S. Africa opposition launches campaign to seize Johannesburg from ANCSat, 20 Sep 2025 11:53:51 GMT

South Africa’s Democratic Alliance, the opposition party in a fragile coalition with the African National Congress, on Saturday named veteran activist Helen Zille to lead its campaign to take country’s main city Johannesburg from the ANC in elections next year.Local elections scheduled to be held between November 2026 and January 2027 loom as a major …

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Zelensky says will meet Trump next week as Russia intensifies attacks

Ukrainian President Volodymyr Zelensky said he would meet US counterpart Donald Trump on the sidelines of the United Nations General Assembly next week as Russia intensified strikes across his country.Russia carried out one of its largest aerial attacks overnight, firing 40 missiles and some 580 drones at Ukraine in a barrage that killed at least three people and wounded dozens, Zelensky said Saturday.A Ukrainian strike, meanwhile, killed four people in Russia’s southwestern Samara region, local governor said, in one of the deadliest Ukrainian retaliatory strikes on Russia since Moscow launched its invasion in 2022.Zelensky said he would hold “a meeting with the President of the United States”, adding he would discuss security guarantees for Ukraine and sanctions on Russia during the talks with Trump.Ukraine has insisted on Western-backed security guarantees to prevent future Russian attacks. Russian President Vladimir Putin has however warned that any Western troops in Ukraine would be unacceptable and legitimate targets.A US-led push for a quick end to the war has stalled and Russia effectively ruled out a meeting between Putin and Zelensky — something that Kyiv says is the only way towards peace.”We expect sanctions if there is no meeting between the leaders or, for example, no ceasefire,” Zelensky said in comments released by the Ukrainian presidency on Saturday.”We are ready for a meeting with Putin. I have spoken about this. Both bilateral and trilateral. He is not ready,” Zelensky added.In Russia’s latest aerial assault of Ukraine, “a missile with cluster munitions directly struck an apartment building” in the central city of Dnipro, Zelensky said earlier on social media.He posted pictures of cars and a building on fire and rescuers carrying a person to safety amid rubble scattered nearby.In the Dnipropetrovsk region, the strikes killed one person and wounded at least 30, with one man in a serious condition, regional governor Sergiy Lysak said.- ‘Intense’ fighting -The strikes come a day after three Russian fighter jets violated the airspace of Estonia — a NATO member on the alliance’s eastern flank — an allegation Moscow denied.But it triggered fears in the West of a dangerous new provocation from Moscow after Poland last week complained that around 20 Russian drones overflew its territory.Zelensky repeated the call for “joint solutions” to shoot down drones over Ukraine “together with other countries”.Russia, which has been chipping away at Ukrainian territory for months, announced on Saturday its troops had captured the village of Berezove in the Dnipropetrovsk region.In the northeastern Kharkiv region, “intense actions” were ongoing in the key area of Kupiansk, Zelensky said, referring to a rail hub Ukraine recaptured in its 2022 offensive.In Russia, four people were killed “in an enemy drone attack last night,” Samara governor Vyacheslav Fedorishchev said on social media.He earlier said “fuel and energy facilities” were targeted, without specifying the damage.Ukrainian General Staff said “strategic objects of the Russian aggressor were struck”, adding its forces “inflicted damage” on the Saratov Oil Refinery and struck the Novokuybyshevsk Oil Refinery in the Samara region.”Preliminary information indicates that explosions and fires were recorded at the site as a result of the strike,” it said on social media.The Russian defence ministry said on Saturday its air defence alert systems “intercepted and destroyed” 149 Ukrainian drones overnight, including 27 over the Saratov region and 15 over the Samara region.Three rounds of direct peace talks between Russia and Ukraine in Istanbul have failed to yield anything more than large-scale prisoner exchanges.Russia has maintained a series of hardline demands, including that Ukraine fully cedes the eastern Donbas region — parts of which it still controls.Kyiv has rejected territorial concessions and wants European troops to be deployed to Ukraine as a peacekeeping force, something Moscow sees as unacceptable.