GM shares soar on better tariff outlook and EV backpedal

General Motors shares soared Tuesday after reporting strong results as it adjusts strategy over US President Donald Trump’s tariffs and slashing of economic support for electric vehicles.The giant US automaker — which has faced tough questions over the impact of Trump’s policy pivots — reported better than expected third-quarter profits and boosted some full-year projections.The good results came despite a $1.6 billion hit to write down EV investments and $1.1 billion in tariff costs in the third quarter.Profits fell 56.6 percent to $1.3 billion, while revenues dipped 0.3 percent to $48.6 billion.But shares rocketed up more than 15 percent in a sign investors believe better profitability lies ahead after GM’s heavy lifting in recent months to reposition the company.”When we have a clear challenge in front of us, that’s when the team does their best work,” Chief Executive Mary Barra said on a conference call.”We don’t sit around and you know look to blame others. We just say, ‘Okay, here’s the situation, how are we going to adjust to it and how quickly can we do it?”- Pivot away from EVs -GM reported increased deliveries in the United States and China compared with the prior-year period, while vehicle pricing remained solid, with dealer inventories below year-ago levels.Executives described the US market as “resilient” with still-healthy demand for GM’s fleet of gasoline-powered vehicles, which is dominated by sport utility vehicles and trucks. GM also scored a jump in EV sales in the United States in a quarter that culminated with the September 30 expiration of a US tax credit of up to $7,500 for vehicle purchases. Executives said EV sales are on track for a drop in the fourth quarter but are expected to stabilize in 2026.GM earlier this month announced the $1.6 billion cost hit from the changes in EVs.The automaker had been aggressively investing in EV capacity throughout the presidency of Trump’s predecessor, Joe Biden. It announced in 2021 a target of having its cars and trucks emissions-free by 2035.Barra, in a letter to shareholders, said EVs “remain our North Star,” but that the company’s pivot was needed in recognition that the transition in the United States will take longer.”By acting swiftly and decisively to address overcapacity, we expect to reduce EV losses in 2026 and beyond,” Barra said.At the same time GM has pulled back some EV capacity, it has bolstered investments in US plants in response to the tariffs.In June, GM announced $4 billion in investments to expand production of plants in Michigan, Kansas and Tennessee in a plan that also shifts towards a greater mix of vehicles with internal combustion engines.- Tariff policy tweaks -Barra had a trying relationship with the White House during Trump’s first term. On Tuesday, she thanked “the President and his team” for adjusting tariff policies, including a shift on Friday that lets the company offset some of the costs of tariffs on imported parts through 2030.GM now sees its 2025 tariff cost hit at between $3.5-$4.5 billion, down $500 million from an earlier forecast.The company projected full-year adjusted profits of between $12 billion and $13 billion, up from the prior range of $10-$12.5 billion.Executives declined to go into detail on their outlook for next year, but Chief Financial Officer Paul Jacobson said “we do expect that 2026 can be better than 2025.”Analysts at JPMorgan Chase have estimated that GM’s 2026 results could benefit $1 billion from a US-South Korea trade agreement that has yet to be finalized and another $1 billion annually from Trump’s watered down fuel economy rules.”The overall impression is of a company firing on all cylinders within the context of those factors that management can control, and with improving visibility with regard to those factors outside management’s control,” said the JPMorgan note.

Novo Nordisk va renouveler plus de la moitié de son conseil d’administration, dont son président

Le laboratoire pharmaceutique Novo Nordisk, qui a récemment changé de patron et licencié 9.000 de ses employés, a annoncé mardi renouveler plus de la moitié de son conseil d’administration, dont son président.Ce renouvellement, qui interviendra le 14 novembre, arrive après un désaccord entre la Fondation Novo Nordisk, actionnaire majoritaire du groupe, et le conseil d’administration sortant.”Le Conseil a conclu qu’il est dans le meilleur intérêt de l’entreprise et de ses actionnaires de convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire afin d’élire de nouveaux membres du conseil pour clarifier la gouvernance future de Novo Nordisk”, a déclaré le président sortant, Helge Lund, cité dans un communiqué.Sur les 12 membres actuels du conseil d’administration, seuls cinq vont rester en place.M. Lund doit être remplacé par l’actuel président de la Fondation Novo Nordisk, Lars Rebien Sørensen, ancien directeur du groupe entre 2000 et 2016.A la vice-présidence, Cees de Jong succédera à Henrik Poulsen.Laurence Debroux, Andreas Fibig, Sylvie Grégoire, Christina Law et Martin Mackay vont également quitter le conseil d’administration.”Le Conseil a proposé un renouvellement axé sur l’ajout de compétences nouvelles et spécifiques tout en maintenant une certaine continuité, tandis que le Conseil de la Fondation souhaitait une reconfiguration plus étendue”, a expliqué M. Lund dans le communiqué.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Marineland exhorte les pouvoirs publics à agir pour le transfert de ses cétacés

Le parc animalier Marineland d’Antibes, dans les Alpes-Maritimes, exhorte les pouvoirs publics à oeuvrer pour le transfert des derniers cétacés qu’il héberge, dans une lettre ouverte consultée mardi par l’AFP.Évoquant une “situation d’urgence”, le parc marin, fermé au public depuis janvier et vidé de ses animaux hormis deux orques et douze dauphins, demande au gouvernement français de convaincre les autorités espagnoles, qui s’y étaient refusées, d’accepter le transfert de ses deux orques à Loro Parque (Tenerife).”Nous sommes convaincus que les autorités scientifiques espagnoles, face aux risques vitaux encourus par les animaux à Marineland, accepteraient de les accueillir au titre d’un +cas d’urgence+. Il suffirait que la France explique cette urgence à l’Espagne”, indique le parc en notant que “la situation est critique non seulement pour la sécurité et le bien-être des animaux, mais aussi pour les soignants (…) exposés à d’importants risques psychosociaux”.”La situation d’urgence dans laquelle se trouvent les orques de Marineland est factuelle, prouvée et incontestable. Le gouvernement français en a été alerté sur la base de multiples preuves tangibles. Le parc est désormais fermé, et ses bassins, vétustes, présentent des fissures et des fractures qui se sont aggravées de manière exponentielle dans une zone à risque sismique”, écrivent les responsables du parc.Ils relèvent que “la sécurité des animaux n’est plus garantie, car les installations nécessitent une rénovation complète, un chantier totalement incompatible avec le maintien des cétacés sur place”.De la même façon, Marineland alerte sur le sort de ses douze dauphins, expliquant que pour huit d’entre eux, l’Espagne a donné en septembre son accord pour un transfert vers le parc Selwo, à Malaga. Mais, selon le parc français, les autorités françaises n’ont toujours pas statué sur cette demande alors que “l’urgence est avérée et que les dauphins pourraient être déplacés dès réception de l’autorisation”.Pour les quatre dauphins restants, une demande de transfert a été faite pour l’Oceanografic de Valence en Espagne, le parc ignorant “si le dossier a seulement été transmis par la France à l’autorité scientifique espagnole pour évaluation”.Le dossier des cétacés de Marineland, qui prend son origine dans la loi du 30 novembre 2021 interdisant, à compter de décembre 2026, les spectacles avec cétacés, principale raison de la fermeture du parc avec la baisse d’affluence qu’il a connue, était suivi jusqu’à présent par Agnès Pannier-Runacher, remplacée le 12 octobre au poste de ministre de la Transition écologique par Monique Barbut, ancienne présidente du WWF France.

Suspension des retraites: imbroglio sémantique entre Macron et Lecornu

“Ni abrogation ni suspension” mais seulement un “décalage” et peut-être bientôt un référendum : Emmanuel Macron est remonté au front mardi sur la réforme des retraites, contredit à l’Assemblée nationale par Sébastien Lecornu, qui a annoncé que la “suspension” serait ajoutée au budget de la Sécurité sociale.Depuis Ljubljana, la capitale slovène où il effectuait une visite bilatérale, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la réforme des retraites pour la première fois depuis la “suspension” annoncée par son Premier ministre, à qui il avait donné “carte blanche”, la semaine dernière lors de sa déclaration de politique générale.Mais pour le président, cela ne signifie “ni l’abrogation ni la suspension”, seulement le “décalage d’une échéance (…) à savoir le relèvement progressif de l’âge légal de départ”.Au même moment, Sébastien Lecornu est à l’Assemblée nationale, devant le groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République). “On ne peut pas dire +on ne suspend ou on n’abroge pas en fait+. Dans le texte budgétaire, si à un moment c’est voté, c’est voté en suspension”, réagit-il, selon des propos rapportés par la députée Prisca Thévenot.”Le président (Macron) s’est exprimé uniquement sur la mesure d’âge tout à l’heure en Slovénie et je suis allé plus loin lors de ma déclaration de politique générale”, a reprécisé le Premier ministre quelques heures plus tard lors de la séance des questions au gouvernement, interrogé successivement par les présidents de groupe du RN Marine Le Pen et du PS Boris Vallaud.M. Lecornu a rappelé avoir bien annoncé la “suspension” tant du décalage de l’âge que celle de l’augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne “serait rien”.Il a par ailleurs indiqué qu’un Conseil des ministres serait réuni jeudi pour ajouter, via une “lettre rectificative”, cette mesure de suspension au projet de budget de la Sécurité sociale, comme le demandaient la gauche et le RN.Une telle mesure, alors que M. Lecornu avait d’abord annoncé son intention de procéder par amendement, permet de lever le “doute” qui “s’empare” des oppositions, a expliqué M. Lecornu. Certains craignaient en effet que la voie d’amendement ne permette pas d’acter la suspension en cas d’enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget.Deux Conseils des ministres auront donc lieu cette semaine: mercredi, puis jeudi –avec Emmanuel Macron en visioconférence– pour cet ajout au budget de la Sécu qui doit auparavant être examiné par le Conseil d’État, a expliqué une source gouvernementale.- Macron “ferait mieux de consulter” Lecornu -“Le président ferait mieux de consulter son Premier ministre et de lui demander ce qu’il a dit lors de son discours de politique générale”, a ironisé le député PS Arthur Delaporte.L’entourage du chef de l’Etat assure, lui, qu’il n’y a pas de contradiction entre les deux têtes de l’exécutif. M. Macron “veut dire qu’il n’y a pas de suspension ad vitam et qu’il faudra remettre le sujet sur le tapis : par la conférence sociale –également annoncée par M. Lecornu la semaine dernière, NDLR– et par le peuple”, lors de la prochaine élection présidentielle ou par référendum, fait valoir cette source.M. Macron a évoqué cette piste référendaire depuis Ljubjlana, en cas d’accord entre les partenaires sociaux dans les prochaines semaines.Jean-Luc Mélenchon a rapidement dénoncé la sortie présidentielle. “La réforme des retraites à 64 ans n’est ni abrogée, ni suspendue. Elle est DÉCALÉE. Il est temps dorénavant de partir de la réalité, et non de la propagande des autosatisfaits, pour entrer dans la lutte”, a critiqué sur X le leader de La France insoumise.Son bras droit Manuel Bompard a ensuite réagi à l’annonce de M. Lecornu sur l’ajout de la suspension au projet de budget. “Le piège se referme sur le PS. Pour le voir advenir, il devra voter le budget de la sécurité sociale avec toutes les horreurs qu’il contient. Sinon, le gouvernement imposera son budget par ordonnances”.”Tant qu’il s’accrochera à cette réforme, (Emmanuel Macron) continuera de nous amener dans le mur, d’un point de vue démocratique”, a réagi auprès de l’AFP Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT.

Suspension des retraites: imbroglio sémantique entre Macron et Lecornu

“Ni abrogation ni suspension” mais seulement un “décalage” et peut-être bientôt un référendum : Emmanuel Macron est remonté au front mardi sur la réforme des retraites, contredit à l’Assemblée nationale par Sébastien Lecornu, qui a annoncé que la “suspension” serait ajoutée au budget de la Sécurité sociale.Depuis Ljubljana, la capitale slovène où il effectuait une visite bilatérale, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la réforme des retraites pour la première fois depuis la “suspension” annoncée par son Premier ministre, à qui il avait donné “carte blanche”, la semaine dernière lors de sa déclaration de politique générale.Mais pour le président, cela ne signifie “ni l’abrogation ni la suspension”, seulement le “décalage d’une échéance (…) à savoir le relèvement progressif de l’âge légal de départ”.Au même moment, Sébastien Lecornu est à l’Assemblée nationale, devant le groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République). “On ne peut pas dire +on ne suspend ou on n’abroge pas en fait+. Dans le texte budgétaire, si à un moment c’est voté, c’est voté en suspension”, réagit-il, selon des propos rapportés par la députée Prisca Thévenot.”Le président (Macron) s’est exprimé uniquement sur la mesure d’âge tout à l’heure en Slovénie et je suis allé plus loin lors de ma déclaration de politique générale”, a reprécisé le Premier ministre quelques heures plus tard lors de la séance des questions au gouvernement, interrogé successivement par les présidents de groupe du RN Marine Le Pen et du PS Boris Vallaud.M. Lecornu a rappelé avoir bien annoncé la “suspension” tant du décalage de l’âge que celle de l’augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne “serait rien”.Il a par ailleurs indiqué qu’un Conseil des ministres serait réuni jeudi pour ajouter, via une “lettre rectificative”, cette mesure de suspension au projet de budget de la Sécurité sociale, comme le demandaient la gauche et le RN.Une telle mesure, alors que M. Lecornu avait d’abord annoncé son intention de procéder par amendement, permet de lever le “doute” qui “s’empare” des oppositions, a expliqué M. Lecornu. Certains craignaient en effet que la voie d’amendement ne permette pas d’acter la suspension en cas d’enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget.Deux Conseils des ministres auront donc lieu cette semaine: mercredi, puis jeudi –avec Emmanuel Macron en visioconférence– pour cet ajout au budget de la Sécu qui doit auparavant être examiné par le Conseil d’État, a expliqué une source gouvernementale.- Macron “ferait mieux de consulter” Lecornu -“Le président ferait mieux de consulter son Premier ministre et de lui demander ce qu’il a dit lors de son discours de politique générale”, a ironisé le député PS Arthur Delaporte.L’entourage du chef de l’Etat assure, lui, qu’il n’y a pas de contradiction entre les deux têtes de l’exécutif. M. Macron “veut dire qu’il n’y a pas de suspension ad vitam et qu’il faudra remettre le sujet sur le tapis : par la conférence sociale –également annoncée par M. Lecornu la semaine dernière, NDLR– et par le peuple”, lors de la prochaine élection présidentielle ou par référendum, fait valoir cette source.M. Macron a évoqué cette piste référendaire depuis Ljubjlana, en cas d’accord entre les partenaires sociaux dans les prochaines semaines.Jean-Luc Mélenchon a rapidement dénoncé la sortie présidentielle. “La réforme des retraites à 64 ans n’est ni abrogée, ni suspendue. Elle est DÉCALÉE. Il est temps dorénavant de partir de la réalité, et non de la propagande des autosatisfaits, pour entrer dans la lutte”, a critiqué sur X le leader de La France insoumise.Son bras droit Manuel Bompard a ensuite réagi à l’annonce de M. Lecornu sur l’ajout de la suspension au projet de budget. “Le piège se referme sur le PS. Pour le voir advenir, il devra voter le budget de la sécurité sociale avec toutes les horreurs qu’il contient. Sinon, le gouvernement imposera son budget par ordonnances”.”Tant qu’il s’accrochera à cette réforme, (Emmanuel Macron) continuera de nous amener dans le mur, d’un point de vue démocratique”, a réagi auprès de l’AFP Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT.

Sarkozy: Macron favorable à l’ouverture d’un débat sur l’exécution provisoire, la gauche soutient l’institution judiciaire

Emmanuel Macron a jugé mardi, premier jour de détention de Nicolas Sarkozy, que la question de l’exécution provisoire pour les personnalités politiques était “un débat légitime”, la gauche défendant l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.La question de l’exécution provisoire est “un débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu’il puisse y avoir des voies d’appel et de recours”, a souligné le président depuis la Slovénie. “Mais c’est un débat qui doit être mené dans le calme pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient.”Si le mandat de dépôt à la barre est ancien, la possibilité de prononcer son exécution provisoire avec un effet différé pour laisser le temps au condamné de s’organiser, comme dans le cas de Nicolas Sarkozy, a été introduite en 2019 dans une loi soutenue, à l’époque, par les parlementaires du camp présidentiel.Egalité devant la loi, remise en cause de l’indépendance de la justice, à gauche, les réactions ont été multiples.La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a appelé à “en finir avec cette monarchie présidentielle et les privilèges de classe de la Ve République”, dénonçant sur X le “cirque” autour de l’incarcération de l’ex-chef de l’Etat. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a, lui, déploré sur RTL qu’il ait été reçu par Emmanuel Macron quelques jours avant son incarcération, y voyant “une pression sur la justice”, une rencontre qui donne “le sentiment qu’il existe des prévenus de nature différente”.Le président de la République a reçu son prédécesseur vendredi à l’Elysée, estimant par la suite qu’il était “normal”, “sur le plan humain”, de le recevoir.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de l’ex-chef de l’Etat, a, de son côté, annoncé qu’il lui rendrait visite à la prison parisienne de la Santé pour faire un point sur les “conditions de sécurité”.”S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison (…) relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis”, s’est justifié le garde des Sceaux.Pas suffisant pour convaincre le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, qui s’est inquiété d’un risque “d’atteinte à l’indépendance des magistrats”.- “Pas un détenu comme un autre” -Cela “ne correspond pas au respect des institutions”, a dit Olivier Faure, ajoutant que Nicolas Sarkozy a été “condamné pour des faits extrêmement graves” dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.”Jamais les médias n’ont été aussi soucieux des droits des prisonniers ! Ça fait chaud au coeur”, a ironisé de son côté le patron du PCF Fabien Roussel.La visite annoncée de Gérald Darmanin “participe à une remise en question de l’autorité judiciaire”, a abondé le député LFI Eric Coquerel. “Je ne vois pas pourquoi Nicolas Sarkozy aurait droit à plus d’égard”, a-t-il estimé sur France 2.L’ancien patron de la droite, qui a longtemps été un épouvantail pour la gauche, est rentré dans la matinée à la prison de la Santé. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi afin de discuter d’un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. M. Sarkozy a fait appel et se dit innocent. “La vérité triomphera. Mais que le prix à payer aura été écrasant…”, a écrit sur ses réseaux sociaux le premier ancien chef d’Etat de l’Union européenne à aller en prison.A l’inverse de la gauche, le Rassemblement national – dont la patronne Marine Le Pen a elle-même fait l’objet, en première instance, d’une condamnation à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans le dossier des assistants au Parlement européen  – a défendu la rencontre entre MM. Macron et Sarkozy. “Nicolas Sarkozy n’est pas un détenu comme un autre”, a fait valoir le vice-président du parti d’extrême droite, Sébastien Chenu, sur Public Sénat. “Qu’il soit reçu par le président de la République actuel, je trouve que c’est bien le minimum (…) de la marque de considération qu’on peut avoir”.

Sarkozy: Macron favorable à l’ouverture d’un débat sur l’exécution provisoire, la gauche soutient l’institution judiciaire

Emmanuel Macron a jugé mardi, premier jour de détention de Nicolas Sarkozy, que la question de l’exécution provisoire pour les personnalités politiques était “un débat légitime”, la gauche défendant l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.La question de l’exécution provisoire est “un débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu’il puisse y avoir des voies d’appel et de recours”, a souligné le président depuis la Slovénie. “Mais c’est un débat qui doit être mené dans le calme pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient.”Si le mandat de dépôt à la barre est ancien, la possibilité de prononcer son exécution provisoire avec un effet différé pour laisser le temps au condamné de s’organiser, comme dans le cas de Nicolas Sarkozy, a été introduite en 2019 dans une loi soutenue, à l’époque, par les parlementaires du camp présidentiel.Egalité devant la loi, remise en cause de l’indépendance de la justice, à gauche, les réactions ont été multiples.La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a appelé à “en finir avec cette monarchie présidentielle et les privilèges de classe de la Ve République”, dénonçant sur X le “cirque” autour de l’incarcération de l’ex-chef de l’Etat. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a, lui, déploré sur RTL qu’il ait été reçu par Emmanuel Macron quelques jours avant son incarcération, y voyant “une pression sur la justice”, une rencontre qui donne “le sentiment qu’il existe des prévenus de nature différente”.Le président de la République a reçu son prédécesseur vendredi à l’Elysée, estimant par la suite qu’il était “normal”, “sur le plan humain”, de le recevoir.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de l’ex-chef de l’Etat, a, de son côté, annoncé qu’il lui rendrait visite à la prison parisienne de la Santé pour faire un point sur les “conditions de sécurité”.”S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison (…) relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis”, s’est justifié le garde des Sceaux.Pas suffisant pour convaincre le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, qui s’est inquiété d’un risque “d’atteinte à l’indépendance des magistrats”.- “Pas un détenu comme un autre” -Cela “ne correspond pas au respect des institutions”, a dit Olivier Faure, ajoutant que Nicolas Sarkozy a été “condamné pour des faits extrêmement graves” dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.”Jamais les médias n’ont été aussi soucieux des droits des prisonniers ! Ça fait chaud au coeur”, a ironisé de son côté le patron du PCF Fabien Roussel.La visite annoncée de Gérald Darmanin “participe à une remise en question de l’autorité judiciaire”, a abondé le député LFI Eric Coquerel. “Je ne vois pas pourquoi Nicolas Sarkozy aurait droit à plus d’égard”, a-t-il estimé sur France 2.L’ancien patron de la droite, qui a longtemps été un épouvantail pour la gauche, est rentré dans la matinée à la prison de la Santé. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi afin de discuter d’un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. M. Sarkozy a fait appel et se dit innocent. “La vérité triomphera. Mais que le prix à payer aura été écrasant…”, a écrit sur ses réseaux sociaux le premier ancien chef d’Etat de l’Union européenne à aller en prison.A l’inverse de la gauche, le Rassemblement national – dont la patronne Marine Le Pen a elle-même fait l’objet, en première instance, d’une condamnation à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans le dossier des assistants au Parlement européen  – a défendu la rencontre entre MM. Macron et Sarkozy. “Nicolas Sarkozy n’est pas un détenu comme un autre”, a fait valoir le vice-président du parti d’extrême droite, Sébastien Chenu, sur Public Sénat. “Qu’il soit reçu par le président de la République actuel, je trouve que c’est bien le minimum (…) de la marque de considération qu’on peut avoir”.

Colombia, US vow to improve anti-drug strategy amid Trump-Petro feud

Colombia’s president met with the top US diplomat in his country and discussed anti-drug efforts, Bogota said Tuesday, after a renewed public feud with counterpart Donald Trump frayed relations between the historic partners.President Gustavo Petro had a “long, frank, and constructive” meeting on Monday with US Charge d’Affaires John McNamara, Colombia’s foreign ministry said in a statement, after Trump threatened to revoke all aid and impose punishing tariffs on the South American nation.”Representatives from both countries agreed that this is the first step toward resolving the current impasse in bilateral relations and that further meetings will be held with the aim of reaching a prompt solution,” the statement said.Trump, who has launched a lethal naval campaign in the Caribbean against alleged drug traffickers, lashed out on Sunday at leftist Petro, calling him an “illegal drug dealer.”In addition to halting aid and imposing tariffs, Trump threatened unspecified action to “close up” drug cultivation in the country — the world’s largest cocaine producer — if Petro failed to act.At the meeting with McNamara, Petro “reiterated the importance of the United States basing its assessment on actual figures from the fight against drugs in Colombia,” the statement said.Petro’s administration contends that, counter to Trump’s assertions, it has continued to combat drug production, touting record seizures.The leftist government has nonetheless championed a paradigm shift in the US-led war on drugs, away from forced eradication to focus on underlying social problems and aiding coca producers to substitute other crops.At the meeting between Petro and McNamara, the “senior officials reaffirmed the commitment of both parties to improve drug fighting strategies,” Colombia’s foreign ministry said.”It is desirable that these efforts continue to be made in coordination with the United States,” the statement added.

Virginia Giuffre memoir goes on sale, piling pressure on Prince Andrew

The memoir of one of Jeffrey Epstein’s main accusers whose claims sparked the downfall of Britain’s Prince Andrew shot to the top of Amazon UK’s bestseller list Tuesday as it went on sale, ratcheting up pressure on the disgraced royal.The publication of Virginia Giuffre’s book has refocused attention on the Epstein saga in both Britain and the US, where a row is raging over the release of files on the convicted sex offender.In the UK, the re-emergence of allegations that Giuffre was forced to have sex with Andrew three times, including twice when she was only 17, prompted the prince on Friday to renounce his royal title and honours. It followed reported pressure from his brother King Charles III and nephew, heir-to-the-throne Prince William.Giuffre, a US and Australian citizen, took her own life in April aged 41, leaving behind her posthumous memoir “Nobody’s Girl”.”She would view it as a victory that he was forced — by whatever means — to voluntarily give them up,” the book’s ghostwriter, Amy Wallace, told the BBC, referring to Andrew’s titles.”His life is being eroded because of his past behaviour.”In another interview Tuesday, the ghostwriter urged Andrew to cooperate with US authorities still probing Epstein’s crimes.  “He saw things that were going on,” she told Times Radio, adding “he could share that information with investigators”.- ‘The prince had fun’ -US Congressman Pete Sessions, who is on a congressional oversight committee investigating Epstein, echoed the sentiment.”It would be interesting to see what he did know, what he did see,” he told the BBC.Andrew, 65, who denies wrongdoing, agreed to pay Giuffre millions of dollars in 2022 to end her civil sexual assault case against him.Her chart-topping memoir recounts three sexual encounters with Andrew — one of which she claims was an orgy on Epstein’s island that included Epstein, the prince and “eight other young girls”.At their first alleged meeting in March 2001, Giuffre recounts having sex with the prince at the London mews house of Ghislaine Maxwell, who was jailed two decades later for helping Epstein sexually abuse girls.”He seemed in a rush to have intercourse,” she said of Andrew. “Afterward, he said thank you in his clipped British accent.”She recalled Epstein snapping the notorious photograph of the prince with his arm around her, side-by-side with Maxwell, earlier in the evening. Giuffre said Maxwell praised her the next morning, telling her: “You did well. The prince had fun.” Giuffre alleged Epstein soon gave her $15,000 for “servicing” Andrew.She painfully recounts another incident on Epstein’s island with a man she describes as “a former minister”, without giving his nationality.”He wanted violence. He repeatedly choked me until I lost consciousness,” she wrote, adding she emerged bleeding from different parts of her body.- Mansion furore -The prince relinquished his royal duties and HRH title in 2019 following a disastrous TV interview about Giuffre’s claims.He now faces renewed calls to lose his title of prince, alongside demands for more transparency about his finances and housing arrangements. Charles is preparing for a two-day Vatican state visit starting Wednesday.A Buckingham Palace source told AFP the book’s claims were of “very serious and grave concern” and should be “examined in the appropriate way”.Meanwhile, British newspaper the Times reported on Tuesday that Andrew had not paid rent for two decades on the 30-room Royal Lodge in Windsor, west of London, where he lives with ex-wife Sarah Ferguson. It stems from a seemingly favourable 2003 deal for the mansion owned by the Crown Estate, the royal family’s independently run land and property holdings. In return for spending £8.5 million ($11.4 million) upfront on a lease and refurbishments, Andrew was not required to pay annual rent and can stay there until 2078, according to The Times.Senior Conservative MP Robert Jenrick was among those to hit out, telling the newspaper it was “about time Prince Andrew took himself off to live in private” as “the public are sick of him”.In the US, the so-called Epstein files have been the focal point of the controversy engulfing Trump’s second presidency.Epstein, the president’s one-time friend, took his own life in 2019 while in prison awaiting trial on sex-trafficking charges.Giuffre was recruited into Epstein’s alleged sex-trafficking network by Maxwell while working at Trump’s Mar-a-Lago estate in 2000. She revealed in the book her subsequent treatment by Epstein and others led her to fear she would “die a sex slave”. burs-jj/jkb/jxb