Claude Bébéar, figure du capitalisme français et fondateur de l’assureur Axa, est décédé
Claude Bébéar, figure du capitalisme français et fondateur de l’assureur Axa, est décédé à l’âge de 90 ans, a annoncé mardi l’assureur dans un communiqué.Après avoir façonné pendant des décennies la compagnie Axa, aujourd’hui géant mondial de l’assurance, Claude Bébéar avait quitté en 2013 ses fonctions au sein du groupe, dont il était resté président d’honneur.”Avec la disparation de Claude Bébéar, c’est une page importante de l’histoire du capitalisme français qui se tourne. Il a été un leader visionnaire et conquérant, mais aussi un mentor généreux et exigeant pour plusieurs générations de dirigeants”, a déclaré Henri de Castries, ancien président-directeur général d’Axa, cité dans le communiqué.Les obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité. La famille de Claude Bébéar “partagera prochainement, en lien avec Axa et l’Institut Montaigne, ses volontés à l’intention des personnes qui souhaiteraient adresser des messages” et saluer sa mémoire, selon le communiqué d’Axa.Claude Bébéar est né le 29 juillet 1935 à Isaac en Dordogne. Diplômé de l’Ecole Polytechnique (Promotion 1955) et de l’Institut des actuaires de Paris, il est recruté en 1958 par André Sahut d’Izarn, qui dirige le groupe des Anciennes Mutuelles d’assurance à Rouen, et cherche un futur successeur.Il en devient le directeur général en 1975, après le décès d’André Sahut d’Izarn et une grève très dure, avant de prendre en 1982 la présidence du groupe, qui deviendra Axa en 1985.Au fil des ans, la méthode Bébéar pour faire croître le groupe sera faite d’une série d’acquisitions, dont plusieurs au terme de négociations musclées, comme dans le cas de l’Union des assurances de Paris (UAP). En mai 2000, Claude Bébéar laisse la présidence du directoire d’Axa à Henri de Castries et devient président du conseil de surveillance, un poste qu’il conservera jusqu’en 2013. Il est ensuite devenu président d’honneur d’Axa et était également président d’honneur de l’Institut Montaigne, institut de réflexion politique indépendant qu’il a créé et présidé.
Responding to Trump, Nigeria says no tolerance for religious persecutionTue, 04 Nov 2025 16:40:05 GMT
The Nigerian government Tuesday said it does not tolerate religious persecution, responding to US President Donald Trump’s threats of military intervention over the killing of Christians by jihadists in the country.Trump said over the weekend that he had asked the Pentagon to map out a possible plan of attack in Africa’s most populous nation because …
Responding to Trump, Nigeria says no tolerance for religious persecution
The Nigerian government Tuesday said it does not tolerate religious persecution, responding to US President Donald Trump’s threats of military intervention over the killing of Christians by jihadists in the country.Trump said over the weekend that he had asked the Pentagon to map out a possible plan of attack in Africa’s most populous nation because radical Islamists are “killing the Christians and killing them in very large numbers”.Roughly evenly split between a mostly Christian south and Muslim-majority north, Nigeria is home to myriad conflicts, which experts say kill both Christians and Muslims, often without distinction.Foreign Minister Yusuf Tuggar insisted that his country’s constitution did not allow religious persecution.”It’s impossible for there to be a religious persecution that can be supported in any way, shape or form by the government of Nigeria at any level,” Tuggar told a press conference in Berlin. Nigeria has a “constitutional commitment to religious freedom and rule of law”, the foreign minister added.Claims of Christian “persecution” in Nigeria have found traction online among the US and European right in recent months.Flanked by his German counterpart Johann Wadephul, Tuggar warned against any attempts to divide Nigeria along religious lines, drawing parallels with civil war-ravaged Sudan.”What we are trying to make the world understand is that we should not create another Sudan,” he said.”We’ve seen what has happened with Sudan with agitations for the partitioning of Sudan based on religion, based on tribal sentiments and you can see the crisis even when the partitioning was done according to religion or according to tribe,” Tuggar added.- Muslim victims too -Trump has not suggested any division of Nigeria along religious lines, but said without evidence that “thousands of Christians are being killed (and) Radical Islamists are responsible for this mass slaughter”.Ikemesit Effiong, an analyst with the Lagos-based SBM Intelligence consultancy, suggested that Nigeria’s fears of partition are informed by history, with several former British colonies having experienced “violent partitions and secessions”.”Nigeria is actually sensitive to the fact that while our diversity can be a strength, it can also be a lever of division, of violence and eventually of partition,” he told AFP.Ethnic, religious and regional divisions have flared with deadly consequences in the past — notably during the country’s 1967-70 civil war — and still shape the country’s modern politics.The west African political and economic bloc ECOWAS, based in Abuja, issued a statement Tuesday saying that militant groups in the region, including in Nigeria, “target innocent civilians of all religious denominations”.The statement, which did not specifically mention the United States or Trump’s recent comments, said claims that one particular group is targeted by violence “seek to deepen insecurity in communities and weaken social cohesion”.Claims of a “Christian genocide” have been pushed in recent years by separatist groups in the southeast.US-based firm Moran Global Strategies has been lobbying on behalf of separatists this year, advising congressional staff on what it said was Christian “persecution”, according to lobbying disclosures.Central Nigeria sees violence between Fulani Muslim herders and mostly Christian farmers, though experts say the conflicts are sparked by dwindling land and resources rather than religious differences.Nigeria also faces “bandit” gangs in the northwest who stage kidnappings, village raids and killings.The north’s population is mostly Muslim — meaning most of the victims are, too.Nigeria’s newly appointed chief of defence staff, Lieutenant General Olufemi Oluyede, told reporters on Monday that “there are no Christians being persecuted in Nigeria”.Analysts have suggested that Washington’s amped-up rhetoric could be related to Abuja rejecting demands to accept non-Nigerian deportees expelled from the United States as part of Trump’s immigration crackdown.burs-sn-nro/sbk
Le typhon Kalmaegi fait au moins une quarantaine de morts aux Philippines
Au moins une quarantaine de personnes ont été tuées et des centaines de milliers déplacées aux Philippines touchées par le puissant typhon Kalmaegi qui a entraîné mardi de violentes inondations dans une large partie du centre du pays. Des villes entières de l’île de Cebu (centre) ont été inondées, les habitants tentant de trouver refuge sur les toits pour échapper aux eaux boueuses qui emportent voitures, camions et même d’énormes conteneurs de transport de marchandises, comme le montrent des vidéos vérifiées par l’AFP.Rien que dans la province de Cebu, 39 personnes ont trouvé la mort, a déclaré Ainjeliz Orong, officier de communication de la province, un chiffre qui n’inclut pas la ville de Cebu City.Selon Ethel Minoza, responsable locale de la gestion des catastrophes, interrogé par l’AFP, les corps de deux enfants ont été retrouvés à Cebu City, capitale provinciale, où les secouristes tentaient toujours d’évacuer les habitants piégés par les inondations.La gouverneure provinciale Pamela Baricuatro a qualifié la situation de “vraiment sans précédent”, dans un message sur Facebook: “Les inondations sont tout simplement dévastatrices”.Au moins cinq décès ont été enregistrés dans d’autres provinces, dont celui d’une personne âgée qui s’est noyée à l’étage de sa maison dans la province de Leyte et celui d’un homme tué par la chute d’un arbre à Bohol.Sur l’île de Midanao, également touchée, un hélicoptère militaire déployé dans le cadre d’une mission de “soutien aux opérations de secours” s’est écrasé mardi, a annoncé l’armée.Deux pilotes et quatre membres d’équipage se trouvaient à bord. Six corps ont été retrouvés mais des analyses sont en cours pour les identifier, a indiqué la porte-parole de l’armée de l’air, la colonelle Maria Christina Basco.- Incontrôlable -Le typhon se déplace maintenant vers l’ouest à travers la chaîne d’îles des Visayas, s’affaiblissant légèrement avec des vents de 120 kilomètres/heure et des rafales de 165 km/h.”L’eau est montée si vite (…) A 04H00, la situation était déjà incontrôlable, les gens ne pouvaient plus sortir (de leurs maisons)”, témoigne Don del Rosario, 28 ans, habitant de Ceby City. Comme beaucoup d’autres habitants, il a cherché refuge dans les étages supérieurs de son habitation alors que la tempête faisait rage. “Je vis ici depuis toujours et c’est de loin la pire catastrophe que nous ayons connue”, assure-t-il.Des centaines de personnes qui vivaient dans des tentes dans des camps installés après le séisme de magnitude 6,9 qui a secoué l’île fin septembre ont également été “évacuées de force pour leur sécurité”, a déclaré par téléphone à l’AFP Rhon Ramos, responsable de l’information à Cebu.Au total, près de 400.000 personnes ont été préventivement évacuées de la trajectoire du typhon, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse Rafaelito Alejandro, administrateur adjoint du Bureau de la défense civile.- D’autres tempêtes attendues -Kalmaegi est entré par l’est de l’archipel lundi peu avant minuit (15H00 GMT), touchant terre au niveau de la province des îles Dinagat, dans l’archipel des îles Visayas, d’après le service météorologique national.Après Kalmaegi, la météorologue Charmagne Varilla s’attend à ce que “trois à cinq” autres tempêtes frappent le pays asiatique d’ici la fin de l’année.Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus durement touchées.Les Philippines ont été frappées en septembre par le typhon Ragasa et la tempête Bualoi, tous deux meurtriers.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.



