Respirer un air pollué au travail peut causer une maladie respiratoire grave, dit une agence sanitaire

Etre exposé à des polluants, vapeurs, gaz, particules ou fumées, en travaillant dans l’agriculture ou l’industrie peut causer une BPCO, une maladie respiratoire “souvent associée au tabagisme” et “largement sous-diagnostiquée” en France, dont la reconnaissance de l’origine professionnelle doit être améliorée, affirme une agence sanitaire.Dans un avis publié mercredi, fondé sur l’analyse des études scientifiques existantes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) établit “un lien causal avéré entre les expositions professionnelles aux vapeurs, gaz, particules, fumées (ou VGPF) et le développement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie grave, quatrième cause de décès dans le monde. Celle-ci se manifeste par des symptômes respiratoires chroniques – essoufflement progressif, toux, infections respiratoires à répétition – et provoque “un déclin accéléré de la fonction respiratoire” puis l’apparition d’autres affections concomitantes: infections pulmonaires, problèmes cardiaques.”En raison de sa progression insidieuse et lente”, cette maladie respiratoire est “fortement sous-diagnostiquée” et les patients “consultent souvent tardivement, lorsque leur capacité respiratoire est déjà significativement altérée”, souligne l’Anses. A la veille de la journée mondiale de la BPCO, l’agence sanitaire annonce avoir établi, en analysant de nombreuses études sur des travailleurs, que cette affection peut être causée lors d’une exposition professionnelle aux VGPF. Cet indicateur regroupe une grande variété de polluants émis dans l’air.Il s’agit de particules minérales (silice, charbon…), de particules organiques (végétaux, moisissures…), de gaz, de vapeurs et de fumées, provenant de “réactions thermiques ou chimiques, d’actions mécaniques ou de combustion de matériaux”.Les métiers exposés se retrouvent dans de nombreux secteurs: mines et carrières, travaux de BTP, fonderies, sidérurgie, cokeries, industries textile et chimique, secteur agricole.”Nous avons identifié un certain nombre de travaux exposants: ceux impliquant de manipuler des végétaux, d’intervenir dans des locaux hébergeant des animaux, ou encore des procédés de meulage, de ponçage où la dégradation thermique met des particules en suspension”, explique à l’AFP Amandine Paillat, adjointe à la cheffe de l’unité d’évaluation des risques liés à l’air au sein de l’Anses.- Batailles féroces -Si “le tabagisme, y compris passif, est le principal facteur de risque identifié” aujourd’hui, des études estiment à “environ 15% la part des BPCO d’origine professionnelle” et montrent que certains secteurs agricoles et industriels sont “associés à un risque accru de survenue de cette pathologie”.Au vu des données scientifiques et “face à la variété des polluants et des travaux” susceptibles de la provoquer, l’Anses recommande “la mise en discussion de la création d’un tableau unique de maladie professionnelle” pour la BPCO.Car il existe aujourd’hui des tableaux pour les seules “infections respiratoires consécutives à l’inhalation de poussière de textile végétal” ainsi que pour “la BPCO du mineur de charbon et celle du mineur de fer”, précise Mme Paillat.Créer un tableau unique permettra de faciliter les démarches de reconnaissance des malades.Une maladie est dite “professionnelle” lorsqu’elle est la conséquence de l’exposition habituelle d’un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique et si elle figure dans l’un des tableaux -souvent obsolètes car rarement mis à jour- du régime général ou agricole de la Sécurité sociale, issus de la négociation entre syndicats et patronat.Quand il n’existe pas de tableau, des médecins étudient le dossier et se prononcent sur le lien entre le travail et la pathologie, dans un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP). Le travailleur doit alors prouver un “lien direct et essentiel” entre les deux.Mais “la création ou la modification de tableaux de maladies professionnelles, objet de batailles féroces au sein de la commission” où siègent des représentants des travailleurs et des employeurs, “est extrêmement lente, toujours en décalage avec les connaissances médicales et scientifiques”, observe l’historienne et sociologue Anne Marchand dans “Mourir de son travail aujourd’hui, un fléau évitable” (éditions de l’Atelier).”Il faut réduire le sous-diagnostic de cette maladie”, résume Mme Paillat, “la prendre en charge plus précocement” avec un meilleur dépistage, chez le généraliste et par la médecine du travail.

Syrian on trial over knife attack at Berlin Holocaust memorial

A 19-year-old Syrian went on trial in Berlin on Thursday over a knife attack on a Spanish tourist at the German capital’s Holocaust memorial days before February’s general election.The suspect, partially named as Wassim Al M., is accused of being a supporter of the Islamic State group who intended to “target a person of the Jewish faith”, according to the court.He allegedly approached the 30-year-old victim from behind among the concrete steles of the memorial and “inflicted a 14-centimetre-long (more than five-inch) cut to his throat with a knife”, the court said in a statement before the trial.The victim, who was visiting the memorial with two friends, was badly injured but managed to stagger out of the steles before collapsing in front of the memorial.A police officer told the court he was on duty outside the US embassy, near the memorial, when he heard people crying for the police.”I went over and saw the victim clutching his throat,” the officer said, recalling that a passer-by had phoned emergency services.”The attacked tourist turned pale and his eyes closed” while they were waiting for an ambulance, he said. Prosecutors told the court that Wassim Al M. had “internalised IS ideology, rejected the Western way of life, and was convinced that a holy war against infidels must be waged worldwide”.He shouted “Allahu akbar”, or God is the greatest, after the attack, the court was told.The suspect had travelled to Berlin from his home in the eastern city of Leipzig, according to the court, motivated by his support for IS and “driven by the escalation of the Middle East conflict”.- ‘Religious mission’ -Shortly before carrying out the attack, he allegedly sent a photo of himself to members of IS via a messaging service and offered his services as an IS member.Wassim Al M. “wanted to kill”, prosecutor Michael Neuhaus told AFP on the sidelines of the trial.”He had become radicalised in line with IS ideology…, believed he had a religious mission, wanted to send a message against liberal society and against Jews,” Neuhaus said.The suspect was arrested at the scene with blood stains on his hands. He was carrying a copy of the Koran and a prayer rug, police said at the time.The assault shocked Germany two days before February’s general election after a campaign centred heavily on immigration and security fuelled by a series of deadly stabbing and car ramming attacks carried out by migrants.Germany is home to around a million Syrians — many of whom arrived during the huge influx of refugees that peaked in 2015 under former chancellor Angela Merkel. Since the overthrow of president Bashar al-Assad in December, debate has grown heated around whether they should return to Syria.The far-right Alternative for Germany (AfD) in particular has called for them to go home, highlighting a recent spate of high-profile violent crimes.The government is in talks with Syria’s new Islamist-led government to resume deportations of violent criminals.

Marseille attend des “actes” de Darmanin et Nuñez pour faire face au narcobanditisme

Une semaine après l’assassinat de Mehdi Kessaci, les ministres de l’Intérieur et de la Justice sont jeudi à Marseille, dans un contexte où la lutte contre le narcobanditisme “est loin d’être gagnée”.Gérald Darmanin et Laurent Nuñez, ex-préfet de police des Bouches-du-Rhône, passeront la journée dans la deuxième ville de France auprès des magistrats et des enquêteurs en première ligne dans ce combat. Ils doivent aussi échanger en début d’après-midi avec la famille Kessaci.Dans la matinée, le ministre de l’Intérieur est arrivé à la préfecture de police où il a salué les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP. Son homologue de la justice commençait lui par une visite à la prison des Beaumettes.L’assassinat en plein jour de Mehdi Kessaci, qui voulait devenir policier, a tétanisé la ville. La justice étudie la piste d'”un crime d’intimidation” visant Amine. Mais ce dernier a prévenu qu’il ne se tairait pas et a appelé à descendre dans la rue “par milliers” samedi pour une marche blanche.”Le premier sentiment que j’ai c’est la culpabilité”, a confié Amine Kessaci à la radio Franceinfo, la voix brisée par l’émotion. “Ce qu’on peut reprocher aujourd’hui à Mehdi Kessaci c’est d’être le frère d’Amine Kessaci et de me dire que mon frère est aujourd’hui dans ce cercueil à ma place.”Enchaînant les interventions dans les médias, il a demandé que son frère soit reconnu à titre posthume “comme un gardien de la paix”.- Le “haut du spectre” -Interrogée sur l’assassinat de Mehdi Kessaci, la procureure de Paris Laure Beccuau, en charge de l’enquête, a estimé mercredi soir sur Franceinfo que “ceux qui étaient capables de ce type d’agissement scandaleux faisaient partie du haut du spectre de la criminalité organisée”.Avant la marche blanche de samedi, le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan a lui appelé à ne “pas avoir peur”. Même si dans les milieux associatifs, dans les médias et dans les couloirs du palais de justice, la peur, les doutes, l’envie d’être prudent sont bien là.Des magistrats plaident pour une anonymisation dans les procédures concernant des narcotrafiquants, comme la DZ Mafia, qui n’hésitent pas à recruter des adolescents sur les réseaux sociaux pour leur demander d’exécuter “un contrat” pour quelques milliers d’euros seulement.”La lutte contre la criminalité organisée est de plus en plus dure. Le climat se tend, va crescendo (…) La lutte n’est pas perdue mais elle est difficile et loin d’être gagnée”, confie à l’AFP une source judiciaire.Au tribunal, tout le monde se souvient de la soufflante reçue de la part de l’ex-garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en mars 2024. Il leur avait reproché leur défaitisme: une juge d’instruction avait dit devant une commission parlementaire craindre “que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille”.Mardi, le président Emmanuel Macron a appelé à adopter face au narcotrafic la même approche que contre “le terrorisme”. Sur cette stratégie, des détails sont attendus jeudi.- 500 dossiers à juger – Les effectifs de police et de justice ont été musclés à Marseille ces dernières années pour rattraper un retard historique dans la 2e ville de France.Benoît Payan réclame aujourd’hui “encore plus” de moyens.”On n’a rien trouvé de mieux que de supprimer la préfecture de police à Marseille”, tacle-t-il, interrogé par l’AFP et “si on avait plus d’effectifs de policiers judiciaires, de magistrats, peut-être que ça serait différent”.”Il faut s’attaquer à tous les niveaux de la chaîne, du chef de réseau international au consommateur”, a déclaré de son côté Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Gérald Darmanin a dit avoir réclamé aux Emirats l’extradition d'”une quinzaine” de narcotrafiquants présumés.La juridiction marseillaise, troisième de France, a été renforcée ces dernières années avec aujourd’hui 143 magistrats du siège et 60 au parquet, mais toujours moins qu’à Bobigny.A la cour d’appel d’Aix-en-Provence, 500 procédures criminelles sont en attente de jugement. Parmi elles, le dossier des assassins présumés de Brahim, le grand frère d’Amine, tué en 2020 avec deux autres jeunes hommes.Mais l’embolie judiciaire est telle que des dates de procès n’ont toujours pas été fixées même si ce dossier “fera l’objet d’un audiencement prioritaire”, promet-on.san-so-dac-are-tgg-gd/san/swi

Marseille attend des “actes” de Darmanin et Nuñez pour faire face au narcobanditisme

Une semaine après l’assassinat de Mehdi Kessaci, les ministres de l’Intérieur et de la Justice sont jeudi à Marseille, dans un contexte où la lutte contre le narcobanditisme “est loin d’être gagnée”.Gérald Darmanin et Laurent Nuñez, ex-préfet de police des Bouches-du-Rhône, passeront la journée dans la deuxième ville de France auprès des magistrats et des enquêteurs en première ligne dans ce combat. Ils doivent aussi échanger en début d’après-midi avec la famille Kessaci.Dans la matinée, le ministre de l’Intérieur est arrivé à la préfecture de police où il a salué les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP. Son homologue de la justice commençait lui par une visite à la prison des Beaumettes.L’assassinat en plein jour de Mehdi Kessaci, qui voulait devenir policier, a tétanisé la ville. La justice étudie la piste d'”un crime d’intimidation” visant Amine. Mais ce dernier a prévenu qu’il ne se tairait pas et a appelé à descendre dans la rue “par milliers” samedi pour une marche blanche.”Le premier sentiment que j’ai c’est la culpabilité”, a confié Amine Kessaci à la radio Franceinfo, la voix brisée par l’émotion. “Ce qu’on peut reprocher aujourd’hui à Mehdi Kessaci c’est d’être le frère d’Amine Kessaci et de me dire que mon frère est aujourd’hui dans ce cercueil à ma place.”Enchaînant les interventions dans les médias, il a demandé que son frère soit reconnu à titre posthume “comme un gardien de la paix”.- Le “haut du spectre” -Interrogée sur l’assassinat de Mehdi Kessaci, la procureure de Paris Laure Beccuau, en charge de l’enquête, a estimé mercredi soir sur Franceinfo que “ceux qui étaient capables de ce type d’agissement scandaleux faisaient partie du haut du spectre de la criminalité organisée”.Avant la marche blanche de samedi, le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan a lui appelé à ne “pas avoir peur”. Même si dans les milieux associatifs, dans les médias et dans les couloirs du palais de justice, la peur, les doutes, l’envie d’être prudent sont bien là.Des magistrats plaident pour une anonymisation dans les procédures concernant des narcotrafiquants, comme la DZ Mafia, qui n’hésitent pas à recruter des adolescents sur les réseaux sociaux pour leur demander d’exécuter “un contrat” pour quelques milliers d’euros seulement.”La lutte contre la criminalité organisée est de plus en plus dure. Le climat se tend, va crescendo (…) La lutte n’est pas perdue mais elle est difficile et loin d’être gagnée”, confie à l’AFP une source judiciaire.Au tribunal, tout le monde se souvient de la soufflante reçue de la part de l’ex-garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en mars 2024. Il leur avait reproché leur défaitisme: une juge d’instruction avait dit devant une commission parlementaire craindre “que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille”.Mardi, le président Emmanuel Macron a appelé à adopter face au narcotrafic la même approche que contre “le terrorisme”. Sur cette stratégie, des détails sont attendus jeudi.- 500 dossiers à juger – Les effectifs de police et de justice ont été musclés à Marseille ces dernières années pour rattraper un retard historique dans la 2e ville de France.Benoît Payan réclame aujourd’hui “encore plus” de moyens.”On n’a rien trouvé de mieux que de supprimer la préfecture de police à Marseille”, tacle-t-il, interrogé par l’AFP et “si on avait plus d’effectifs de policiers judiciaires, de magistrats, peut-être que ça serait différent”.”Il faut s’attaquer à tous les niveaux de la chaîne, du chef de réseau international au consommateur”, a déclaré de son côté Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Gérald Darmanin a dit avoir réclamé aux Emirats l’extradition d'”une quinzaine” de narcotrafiquants présumés.La juridiction marseillaise, troisième de France, a été renforcée ces dernières années avec aujourd’hui 143 magistrats du siège et 60 au parquet, mais toujours moins qu’à Bobigny.A la cour d’appel d’Aix-en-Provence, 500 procédures criminelles sont en attente de jugement. Parmi elles, le dossier des assassins présumés de Brahim, le grand frère d’Amine, tué en 2020 avec deux autres jeunes hommes.Mais l’embolie judiciaire est telle que des dates de procès n’ont toujours pas été fixées même si ce dossier “fera l’objet d’un audiencement prioritaire”, promet-on.san-so-dac-are-tgg-gd/san/swi

Lourde condamnation pour Meta en Espagne qui devra indemniser les médias pour “concurrence déloyale”

La justice espagnole a condamné Meta, maison-mère de Facebook et d’Instagram, à verser près de 480 millions à des médias locaux pour “concurrence déloyale”, pour ne pas avoir respecté la réglementation sur la protection des données personnelles, une somme assortie de 60 millions d’euros d’intérêts légaux.”Le tribunal de commerce n°15 de Madrid condamne Meta à …

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“Je pensais que c’était la fin”: en Ukraine occupée, un enrôlement militaire russe évité de justesse

De son interrogatoire, David se souvient du sourire narquois des agents russes alors qu’il était complètement paniqué. Ce jeune Ukrainien a manqué de peu d’être renvoyé vers Marioupol, où il craignait d’être enrôlé dans l’armée ennemie.Après avoir vécu sous occupation russe dans cette ville portuaire du sud de l’Ukraine, David et son ami Nikolaï ont …

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Youth activist turning trauma into treatment in Lebanon

Marina El Khawand was 18 when she saw her home town of Beirut shattered by the giant 2020 port explosion and decided she needed to help.Today, at 24, she is among five laureates at Thursday’s Young Activists Summit awards at the UN in Geneva, and described how the trauma of that day spawned a movement that has helped provide free medication and consultation to thousands in need.”I needed to do something,” said Khawand, who was starting her second year of law school when the explosion ripped through large parts of Beirut.In the chaos of the blast, which claimed more than 220 lives, her family urged her to leave the country to continue her studies abroad.But she told AFP in an interview that she decided to volunteer at the explosion site for a few days before leaving.”I was traumatised… I walked between dead bodies, there was blood everywhere,” she said, describing feeling powerless — unable to offer much help.- ‘War zone’ -But one day she ventured alone to one of the heaviest hit neighbourhoods, Karantina, which was like “a war zone”, and went into a building in search of a sick, elderly woman who had refused to evacuate.Now a lawyer, Khawand recalls hesitating outside the door, fearful of what she might find inside.”I entered and I saw an old lady, pale and not moving,” she said, describing the relief she felt when she saw a slight movement in the woman’s chest.She noticed an empty medication distributor in the woman’s hand, and recognised it as the same asthma inhaler her mother used.Khawand quickly snapped a picture of the dosage and rushed to get a new one.But Lebanon’s healthcare system had taken a hit after the country’s economy went into free fall in 2019, plunging many into poverty and sparking medication shortages.She visited three pharmacies without any luck, shocked to find that such a common medication was so hard to come by. She thought: “This woman survived the explosion… I cannot accept that she will die because she doesn’t have her medication”.Her mother did not have the same dosage as the woman, so Khawand determined that her best shot was to post an appeal on Instagram.An influencer she had tagged called her two hours later to tell her she had secured 12 boxes. – ‘Health beyond borders’ -“I was stunned,” Khawand said, describing her panicked rush to get the medication to the woman in time. After taking a few puffs on the inhaler, the woman gave Khawand “the most heartfelt hug”. “She whispers in my ear: Thank you for saving my life”, Khawand said, tears glistening in her eyes.”That sentence changed me,” she said, describing it as the moment she realised “my purpose in life would be to save lives”.After that experience, Khawand founded the Medonations non-profit aimed at providing free and equal medical assistance to vulnerable communities in Lebanon.Growing in the past five years to have collection points in over 65 countries, it says it has served more than 25,000 families across Lebanon with medical supplies and surgeries.Khawand’s team also provided oxygen machines during the Covid-19 pandemic, and during last year’s deadly war between Israel and Hezbollah, helped provide displaced people with sanitary products, diapers, and medication. She has also set up the Free HealthTech Clinic, with kits containing advanced AI-integrated devices enabling doctors to examine patients remotely, assess their prescriptions and adjust their medication.”The doctor can be in Switzerland, the patient can be in Lebanon, and they can see the vital signs in real time,” Khawand said.”It’s health beyond borders.”

Stocks mostly rise as Nvidia calms AI fears

Most stock markets rallied on Thursday after strong earnings from chip titan Nvidia eased fears of an AI bubble.Investors’ attention turned to the delayed US September jobs report, due later in the day, for clues about the outlook for interest rates.London, Paris and Frankfurt all advanced after a largely positive session in Asia.Japan surged around three percent, while Hong Kong ended flat and Shanghai closed slightly lower.Global equities have struggled recently on warnings that tech valuations may be due a pullback after this year’s record-breaking rally.But Wednesday’s report from AI bellwether Nvidia topped expectations on fierce demand for its advanced chips, with chief executive Jensen Huang brushing off fears of a bubble.”Nvidia’s results have completely changed the market mood and pushed out any bubble fears for another day,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank. Shares in the firm — which last month became the world’s first $5 trillion stock — rose more than five percent in post-market trade, while S&P 500 and Nasdaq futures also soared.Tech stocks led the gains in Asia. South Korea’s Samsung and SK hynix, Taiwan’s TSMC and Japanese investment giant SoftBank all enjoyed a strong day.However, SPI Asset Management’s Stephen Innes warned: “This is still a market balancing on a wire stretched between AI euphoria and debt-filled reality.”The upbeat report helped counterbalance minutes from the Federal Reserve’s October policy meeting, which suggested officials are against cutting rates for the third time in a row next month.A run of soft labour market reports had previously boosted bets on a string of rate reductions, lifting equities in turn.But Fed boss Jerome Powell dampened the mood last month when he warned that a December cut was “not a foregone conclusion”.Thursday’s release of US jobs data for September — delayed by the government shutdown — will be closely watched.”Unless we see a particularly concerning jobs report today, it looks likely that the next rate cut comes in 2026,” said Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.The data carries extra weight as the Bureau of Labor Statistics said it would not publish its October figures, instead rolling them into November’s full report on December 16.The pullback in US rate cut expectations sent the dollar to its strongest level against the yen since January, spurring talk of an intervention by Japanese authorities.The yen was already under pressure from concerns about Japan’s fiscal outlook before the expected release of a stimulus package by Prime Minister Sanae Takaichi. Worries that she will push for more borrowing have hit the currency and sent bond yields to record highs.In company news, shares in Games Workshop jumped more than 10 percent on London’s FTSE 100 after it forecast strong earnings and increased dividends.- Key figures at around 1115 GMT -London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 9,579.48 pointsParis – CAC 40: UP 0.8 percent at 8,020.69Frankfurt – DAX: UP 1.1 percent at 23,408.01Tokyo – Nikkei 225: UP 2.7 percent at 49,823.94 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 25,835.57 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,931.05 (close)New York – Dow: UP 0.1 percent at 46,138.77 (close)Dollar/yen: UP at 157.47 yen from 157.01 yen on WednesdayEuro/dollar: DOWN at $1.1518 from $1.1526Pound/dollar: UP at $1.3066 from $1.3048Euro/pound: DOWN at 88.14 from 88.33 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $59.95 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $63.97 per barrel

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Vietnam: le bilan des inondations monte à 16 morts

Des crues et glissements de terrain provoqués par plusieurs semaines de pluies exceptionnelles au Vietnam ont fait au moins 16 morts, les secouristes s’efforçant d’évacuer les habitants de dizaines de milliers de maisons inondées, ont rapporté les autorités jeudi.Le sud et le centre du pays asiatique ont enregistré des précipitations incessantes depuis la fin octobre, provoquant des inondations à répétition et laissant sous les eaux des destinations touristiques ainsi que des sites historiques.Selon le ministère de l’Environnement, au moins 16 personnes ont été tuées depuis le week-end dernier et des recherches sont en cours pour retrouver cinq disparus.Plus de 43.000 maisons sont inondées, tandis que plusieurs axes routiers majeurs sont coupés en raison de glissements de terrain.Dans la ville côtière de Nah Trang, prisée des touristes, des quartiers entiers se trouvent sous les eaux, montrent les photos de l’AFP.Bui Quoc Vinh, un propriétaire de plusieurs commerces de 45 ans dans cette ville, a dit être en sécurité dans son appartement au 24e étage, mais s’inquiéter pour ses restaurants et magasins au rez-de-chaussée, sous environ un mètre d’eau. “Mon personnel doit s’occuper de leurs maisons inondées” par quelque deux mètres d’eau, a-t-il noté, précisant ne pas s’attendre à ce que l’eau se retire bientôt, au vu de la pluie incessante.Dans la région montagneuse de Da Lat, à 290 kilomètres d’Hô-Chi-Minh-Ville (ex-Saïgon), les précipitations ont atteint dans certaines zones 600 millimètres depuis le week-end, selon les services météorologiques.Des glissements de terrain meurtriers y ont été signalés. Selon Vu Huu Son, 56 ans, propriétaire d’un hôtel dans la région, ces glissements de terrain ont bloqué toutes les routes menant à la ville, sauf une.”Je ne pense pas que nous ayons des touristes actuellement, car ils sont tous partis le week-end dernier avant les pluies et ont également annulé leurs visites ici”, a-t-il déclaré à l’AFP.Une section de 100 mètres de la route du col de Mimosa s’est effondrée à la suite d’un glissement de terrain mercredi soir, tandis que deux autres routes ont été fermées, a indiqué le média d’État Tuoi Tre News.- Armée mobilisée -La compagnie ferroviaire publique de Hanoï a annoncé la suspension de plusieurs lignes de train reliant le nord et le sud du pays en raison des inondations, toujours selon les médias d’État.Le ministère de la Défense a déployé des hélicoptères pour secourir les habitants bloqués ou cernés par les eaux.Les lignes téléphoniques d’urgence ont enregistré un nombre inhabituellement élevé d’appels mercredi soir, alors que le niveau des eaux montait dans toute la région.Le vice-Premier ministre Ho Quoc Dung a donné instruction aux dirigeants des trois provinces les plus touchées par les inondations, Khanh Hoa, Dak Lak et Gia Lai, de mobiliser l’armée, la police et les autres forces de sécurité afin de “déplacer et évacuer rapidement les populations” vers des zones sûres, a indiqué jeudi un communiqué du gouvernement.Les sauveteurs ont apporté de la nourriture et de l’eau aux hôpitaux inondés de la ville côtière de Quy Nhon, dans la province de Binh Dinh, a rapporté le journal d’État Thanh Nien. Jeudi matin, le niveau de la rivière Ba, dans la province de Dak Lak, a dépassé le record de 1993 à deux endroits, tandis que la rivière Cai, dans la province de Khanh Hoa, a également atteint un nouveau record, selon le bureau météorologique.Les inondations se sont produites alors que de fortes pluies ont réhaussé le niveau déjà élevé des eaux, a expliqué Hoang Phuc Lam, directeur adjoint du Centre national de prévisions hydrométéorologiques, à la télévision d’État.À Dak Lak, les eaux de crue ont emporté 100 barils de 20 litres d’acide sulfurique – un produit liquide dangereux – provenant d’une sucrerie, a annoncé le ministère de la Sécurité publique, qui a prévenu la population des risques de contamination.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Au Vietnam, les catastrophes naturelles ont déjà fait au moins 279 morts ou disparus cette année et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts, selon l’office national des statistiques.