“Derniers réglages” en cours, mais l’annonce d’un nouveau gouvernement reportée

Malgré des signes de l’imminence d’une annonce, la composition du gouvernement ne devrait être connue que lundi ou mardi, après une journée d’intenses tractations et d’échanges entre le Premier ministre François Bayrou et le président Emmanuel Macron.    Le gouvernement ne sera pas annoncé dimanche soir, a assuré à l’AFP l’entourage du président, sans préciser s’il serait annoncé lundi, jour de deuil national pour Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido, ou mardi 24 décembre.Les deux têtes de l’exécutif se sont parlé au téléphone à plusieurs reprises dimanche avant finalement de se retrouver dans la soirée à l’Elysée pour un entretien de visu, a indiqué l’entourage du président.Emmanuel Macron était rentré tôt le matin d’une tournée de trois jours à Bruxelles, Mayotte et en Afrique de l’Est, ouvrant la possibilité d’une nomination du gouvernement.- Le cas Xavier Bertrand -Désigné le 13 décembre, le leader centriste François Bayrou souhaite former une équipe resserrée et la plus ouverte possible.Chantre du dépassement en politique, il voudrait qu’elle comprenne des personnalités de poids, de gauche comme de droite et du centre, afin de répondre aux urgences qu’affronte le pays, notamment budgétaires.Si la France ne parvient pas à se doter d’un vrai budget et s’en tient à la seule “loi spéciale” promulguée samedi, son déficit public s’élèverait à plus de 6% en 2025 du PIB, loin de l’objectif de 5% prévu par le gouvernement précédent, selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiée dimanche.Pour se prémunir d’une censure, qui a fait tomber son prédécesseur, Michel Barnier et ne pas commettre les mêmes erreurs, le mettant entre les mains du Rassemblement national, François Bayrou essaie d’attirer dans son gouvernement des personnalités de poids. Les noms de l’ex-Première ministre Élisabeth Borne ou de l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sont ainsi évoqués pour entrer dans l’équipe de François Bayrou, tout comme celui de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et figure du parti de droite Les Républicains (LR).Ce dernier, évoqué à la Justice, est un irritant pour le parti d’extrême droite, d’autant que Marine Le Pen attend son jugement, avec une éventuelle inéligibilité, dans le procès des assistants du Parlement européen.   “Qui comprend ce que veut faire François Bayrou ? À part recycler ceux qui se sont trompés”, s’est agacé le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu dimanche sur BFMTV, rappelant néanmoins que le parti d’extrême droite n’était “pas parti pour voter une motion de censure immédiate”. Quant à Gerald Darmanin, il a publiquement fait acte de candidature pour le Quai d’Orsay où l’actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (Modem) aimerait rester.A gauche, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être “prêt” à rejoindre le gouvernement, vantant sa “relation de confiance” de longue date avec François Bayrou.  Mais rien ne filtre ou presque d’autres personnalités issues de la gauche. Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement et son chef Olivier Faure est sorti déçu de Matignon jeudi, se disant “consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé” et n’excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d’Emmanuel Macron.- “Tout sauf confortable” -Parmi les sortants, Catherine Vautrin (Territoires), Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) devraient rester, probablement aux mêmes portefeuilles.”Cela avance. (…) La structuration des grands pôles ministériels est fixée”, avait assuré samedi soir le président des députés MoDem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée “en une seule fois” et “avant Noël”.Après avoir rencontré les partis et groupes parlementaires un par un, puis tous ensemble, le Premier ministre a reçu un accueil favorable des Républicains (LR). Samedi soir, le chef des députés LR Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation du parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre “avec des précisions sur la feuille de route” notamment budgétaire. Évoquant son “cas personnel”, Laurent Wauquiez a fait savoir qu’il avait refusé d’entrer au gouvernement, parce que les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il prenne le portefeuille du ministère des Finances. “Rejoindre le gouvernement aujourd’hui est tout sauf confortable”, a estimé l’autre homme fort de LR, Bruno Retailleau, dans le JDD. Mais “si la droite ne prend pas ses responsabilités, malgré les assurances reçues sur ses lignes rouges, alors François Bayrou n’aura d’autre choix que de se tourner vers la gauche”, a estimé celui que le Premier ministre compte maintenir place Beauvau. François Bayrou entame à 73 ans sa mission avec une cote de popularité historiquement basse, puisque 66% des personnes interrogées pour le baromètre Ifop-Journal du Dimanche s’en disent mécontentes.

“Derniers réglages” en cours pour la composition du gouvernement Bayrou

Le président Emmanuel Macron et son Premier ministre François Bayrou devaient se rencontrer dimanche soir à l’Elysée, après deux entretiens téléphoniques dans la journée, signe supplémentaire de l’imminence d’un nouveau gouvernement, à deux jours seulement des fêtes de Noël.   Le Premier ministre est “en train d’effectuer les derniers réglages”, a précisé son entourage, alors que le président est rentré dimanche matin d’une tournée de trois jours à Bruxelles, Mayotte et en Afrique de l’Est. Les deux hommes doivent se rencontrer de visu “en fin d’après-midi”, a précisé à l’AFP l’entourage du président. “Cela avance. (…) La structuration des grands pôles ministériels est fixée”, avait assuré samedi soir le président des députés MoDem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée “en une seule fois” et “avant Noël”.Nommé le 13 décembre, le leader centriste François Bayrou souhaite former une équipe resserrée et la plus ouverte possible.Chantre du dépassement en politique, il voudrait qu’elle comprenne des personnalités de poids, de gauche comme de droite et du centre, afin de répondre aux urgences qu’affronte le pays, notamment budgétaires.De nombreux signaux convergent ainsi vers une nomination dans la soirée de dimanche. Il est en effet peu probable qu’un gouvernement soit annoncé lundi en raison de la journée de deuil national décrétée par le chef de l’État pour les Mahorais dont l’archipel a été dévasté par le cyclone Chido.  Resterait encore mardi, le 24 décembre, juste avant que la France ne plonge dans les fêtes de fin d’année.- “Recycler” -Pour se prémunir d’une nouvelle censure, François Bayrou essaie d’attirer dans son gouvernement des personnalités de poids. Les noms de l’ex-Première ministre Élisabeth Borne ou de l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sont ainsi évoqués pour entrer dans l’équipe de François Bayrou, tout comme celui de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et figure du parti de droite Les Républicains (LR).”Qui comprend ce que veut faire François Bayrou ? À part recycler ceux qui se sont trompés”, s’est agacé le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu dimanche sur BFMTV, rappelant néanmoins que le parti d’extrême droite n’était “pas parti pour voter une motion de censure immédiate”. A gauche, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être “prêt” à rejoindre le gouvernement, vantant sa “relation de confiance” de longue date avec François Bayrou.  Parmi les sortants, Catherine Vautrin (Territoires), Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) devraient rester, probablement aux mêmes portefeuilles.Mais rien ne filtre ou presque d’autres personnalités, notamment issues de la gauche. Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement et son chef Olivier Faure est sorti déçu de Matignon jeudi, se disant “consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé” et n’excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d’Emmanuel Macron. Après avoir rencontré les partis et groupes parlementaires un par un, puis tous ensemble, le Premier ministre a dû faire face à plusieurs obstacles pour se démarquer des choix opérés par son prédécesseur, Michel Barnier, tombé le 4 décembre sur une motion de censure de l’Assemblée nationale. – “Tout sauf confortable” -Les Républicains ont de leur côté tardé à donner leur blanc-seing pour accepter de participer au gouvernement, alors même que François Bayrou a annoncé son intention de maintenir le très droitier ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Mais samedi soir, après avoir échangé avec François Bayrou, le chef des députés LR Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation du parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre “avec des précisions sur la feuille de route” notamment budgétaire. Évoquant son “cas personnel”, Laurent Wauquiez a fait savoir qu’il avait refusé d’entrer au gouvernement, parce que les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il prenne le portefeuille du ministère des Finances. “Rejoindre le gouvernement aujourd’hui est tout sauf confortable”, a estimé l’autre homme fort de LR, Bruno Retailleau, dans le JDD. Mais “si la droite ne prend pas ses responsabilités, malgré les assurances reçues sur ses lignes rouges, alors François Bayrou n’aura d’autre choix que de se tourner vers la gauche”, a-t-il estimé. Le Premier ministre entame sa mission avec une cote de popularité historiquement basse, puisque 66% des personnes interrogées pour le baromètre Ifop-Journal du Dimanche s’en disent mécontentes.

Gouvernement Bayrou: les préparatifs s’accélèrent

Un gouvernement Bayrou dans la journée ? Le président Emmanuel Macron est rentré à Paris dimanche, après une tournée à Mayotte et en Afrique de l’Est, ce qui ouvre une fenêtre pour accélérer les consultations avec le Premier ministre et éventuellement parvenir à une nomination. “Cela avance. (…) La structuration des grands pôles ministériels est fixée”, a expliqué le président des députés MoDem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée “en une seule fois” et “avant Noël”.Le chef de l’État doit “certainement” rencontrer son Premier ministre dimanche après-midi, selon un proche du président.Nommé le 13 décembre, le leader centriste François Bayrou a continué pendant le week-end à affiner son équipe, qu’il souhaite resserrée et la plus ouverte possible.Chantre du dépassement en politique, il voudrait qu’elle comprenne des personnalités de poids, de gauche comme de droite et du centre, afin de répondre aux urgences qu’affronte le pays, notamment budgétaires.Cette journée de dimanche apparaît cruciale. Lundi, il y a peu de chances qu’un gouvernement soit annoncé, en raison de la journée de deuil national décrétée par le chef de l’État pour les Mahorais dont l’archipel a été dévasté par le cyclone Chido.  Resterait encore mardi, le 24 décembre, juste avant que la France ne plonge dans les fêtes de fin d’année.- Wauquiez pas au gouvernement -Après avoir rencontré les partis et groupes parlementaires un par un, puis tous ensemble, le Premier ministre fait face à plusieurs obstacles pour se démarquer des choix opérés par son prédécesseur, Michel Barnier.  Les Républicains ont tardé à donner leur blanc-seing pour accepter de participer au gouvernement, alors même que François Bayrou a annoncé son intention de maintenir le très droitier ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Mais samedi soir, après avoir échangé avec François Bayrou, le chef des députés LR Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation du parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre “avec des précisions sur la feuille de route” notamment budgétaire. Évoquant son “cas personnel”, Laurent Wauquiez a fait savoir qu’il avait refusé d’entrer au gouvernement, parce les conditions n’étaient pas réunies pour qu’il prenne le portefeuille du ministère des Finances. “Rejoindre le gouvernement aujourd’hui est tout sauf confortable”, a estimé l’autre homme fort de LR, Bruno Retailleau, dans le JDD. Mais “si la droite ne prend pas ses responsabilités, malgré les assurances reçues sur ses lignes rouges, alors François Bayrou n’aura d’autre choix que de se tourner vers la gauche”, a-t-il estimé. C’est justement le flanc gauche qui reste le plus ardu à convaincre pour François Bayrou qui défend la “co-responsabilité”.- “Importantes concessions” -Jeudi, le chef du parti socialiste Olivier Faure était sorti déçu de Matignon, se disant “consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé” et n’excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d’Emmanuel Macron. Pour autant, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être “prêt” à rejoindre le gouvernement, vantant sa “relation de confiance” de longue date avec François Bayrou.  Le maire de Pau a accepté le principe d’ouvrir une réflexion pour revoir la réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans. Mais sans suspension de la réforme actuelle, les socialistes jugent le geste insuffisant. Raphaël Glucksmann demande des “concessions importantes”.Pour se prémunir d’une nouvelle censure, François Bayrou essaie d’attirer dans son gouvernement des personnalités de poids. Les noms de l’ex-Première ministre Élisabeth Borne ou de l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sont ainsi évoqués pour entrer dans l’équipe de François Bayrou, tout comme celui de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et figure de LR.”Qui comprend ce que veut faire François Bayrou? À part recycler ceux qui se sont trompés”, s’est agacé le vice-président du RN Sébastien Chenu dimanche sur BFMTV, rappelant néanmoins que le parti d’extrême droite n’était “pas parti pour voter une motion de censure immédiate”. Parmi les sortants, Catherine Vautrin, Rachida Dati et Sébastien Lecornu devraient rester.Le Premier ministre entame sa mission avec une cote de popularité historiquement basse, puisque 66% des personnes interrogées pour le baromètre Ifop-Journal du Dimanche s’en disent mécontentes.

Cyclone Chido death toll rises to 94 in MozambiqueSun, 22 Dec 2024 11:41:17 GMT

Cyclone Chido killed at least 94 people in Mozambique in its deadly rampage through the Indian Ocean last week, the country’s disaster management agency said Sunday, raising a previous death toll of 76.The cyclone, which devastated the French island territory of Mayotte before hitting the African mainland, also destroyed 110,000 homes in Mozambique, officials said.It …

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‘Finally, we made it!’: Ho Chi Minh City celebrates first metro

Thousands of selfie-taking Ho Chi Minh City residents crammed into train carriages Sunday as the traffic-clogged business hub celebrated the opening of its first-ever metro line after years of delays.Huge queues spilled out of every station along the $1.7 billion line that runs almost 20 kilometres (12 miles) from the city centre — with women in traditional “ao dai” dress, soldiers in uniform and couples clutching young children waiting excitedly to board.”I know it (the project) is late, but I still feel so very honoured and proud to be among the first on this metro,” said office worker Nguyen Nhu Huyen after snatching a selfie in her jam-packed train car.”Our city is now on par with the other big cities of the world,” she said.It took 17 years for Vietnam’s commercial capital to reach this point. The project, funded largely by Japanese government loans, was first approved in 2007 and slated to cost just $668 million. When construction began in 2012, authorities promised the line would be up and running in just five years.But as delays mounted, cars and motorbikes multiplied in the city of nine million people, making the metropolis hugely congested, increasingly polluted and time-consuming to navigate.The metro “meets the growing travel needs of residents and contributes to reducing traffic congestion and environmental pollution”, the city’s deputy mayor Bui Xuan Cuong said.Cuong admitted authorities had to overcome “countless hurdles” to get the project over the line.- ‘Frustrating’ delays -According to state media reports, the metro was late because of “slow capital disbursement, unexpected technical problems, personnel difficulties and the Covid-19 pandemic”.”The delays and cost overruns have been frustrating,” said professor Vu Minh Hoang at Fulbright University Vietnam, who warned that with just 14 station stops, the line’s “impact in alleviating traffic will be limited in the short run”.However, it is still a “historic achievement for the city’s urban development”, he added.With lessons learnt, “the construction of future lines will be increasingly easier, faster, and more cost-efficient”, Hoang told AFP.Back on the train, 84-year-old war veteran Vu Thanh told AFP he was happy to experience below ground in a more positive way after spending three years fighting American troops in the city’s famous Cu Chi tunnels, an enormous underground network.”It feels so different from the underground experience I had years ago during the war. It’s so bright and nice here,” he said.Reflecting on the delays, he added: “We built the tunnels to hide from our enemies in the past, so building a tunnel for a train should not be that hard,” he added.”Finally, we made it!”

Venancio Mondlane, leading Mozambique’s vote dispute from exileSun, 22 Dec 2024 06:54:55 GMT

Charismatic, dramatic and determined, Mozambican opposition leader Venancio Mondlane has directed from abroad waves of protests that pose the biggest threat to the ruling Frelimo party since it took power nearly 50 years ago.Known simply by his first name, the ambitious 50-year-old claims to have won the October presidential vote, rejecting as rigged the election …

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La composition du gouvernement Bayrou “avance”

Des ministres LR et François Rebsamen pour la gauche: la composition du gouvernement de François Bayrou “avance” et son annonce est imminente, après une première semaine à Matignon chargée en polémiques.Nommé le 13 décembre à l’issue d’une journée rocambolesque, le patron du MoDem continue ce week-end à affiner son équipe, qu’il souhaite resserrée et la plus ouverte possible. “Cela avance. (…) La structuration des grands pôles ministériels est fixée”, a expliqué le président des députés Modem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée “en une seule fois” et “avant Noël” De fait, le président Emmanuel Macron rentre en France dimanche matin, après trois jours complets hors de l’Hexagone, à Mayotte, puis Djibouti et l’Éthiopie, ouvrant une fenêtre pour une annonce. Lundi, il y a peu de chances qu’un gouvernement soit annoncé, en raison de la journée de deuil national décrétée par le chef de l’État pour les Mahorais dont l’île a été dévastée par le cyclone Chido.  Resterait encore mardi, le 24 décembre, juste avant que la France ne plonge dans les fêtes de fin d’année.Gouvernement ou pas, François Bayrou entame sa mission avec une cote historiquement basse, avec 66% de personnes insatisfaites selon le baromètre Ifop-Journal du Dimanche.- Wauquiez pas au gouvernement -Après avoir rencontré les partis et groupes parlementaires un par un, puis tous ensemble, le Premier ministre fait face à plusieurs obstacles pour se démarquer des choix opérés par son prédécesseur, Michel Barnier.  Les Républicains ont tardé à donner leur blanc seing pour accepter de participer au gouvernement, alors même que François Bayrou a annoncé son intention de maintenir le très droitier ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Mais samedi soir, après avoir échangé avec François Bayrou, le chef des députés LR Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu’il s’orientait vers une participation du parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre “avec des précisions sur la feuille de route”. Évoquant son “cas personnel”, selon des participants à cette réunion, Laurent Wauquiez a déclaré: “La seule configuration possible pour moi, c’était Bercy (le ministère des Finances) avec une feuille de route claire, notamment pas d’augmentation d’impôts. Il n’y a pas cette feuille de route. Il (François Bayrou) m’a proposé autre chose, j’ai décliné”.”Rejoindre le gouvernement aujourd’hui est tout sauf confortable”, a estimé l’autre homme fort de LR, Bruno Retailleau, dans le JDD. Mais “si la droite ne prend pas ses responsabilités, malgré les assurances reçues sur ses lignes rouges, alors François Bayrou n’aura d’autre choix que de se tourner vers la gauche”, a-t-il estimé. C’est justement le flanc gauche qui reste le plus ardu à convaincre pour le chantre de la “co-responsabilité”.- “Importantes concessions” -Jeudi, le chef du parti socialiste Olivier Faure est sorti déçu de Matignon, se disant “consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé” et n’excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d’Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon dont le mouvement refuse tout accord avec François Bayrou leur a emboîté le pas, jugeant que le quatrième Premier ministre de l’année “ne passera pas l’hiver” sans avoir été censuré par l’Assemblée nationale. Comme Michel Barnier le 4 décembre sur le projet de budget de la sécurité sociale. Pour autant, l’ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être “prêt” à rejoindre le gouvernement, vantant sa “relation de confiance” de longue date avec François Bayrou.  Mais ce dernier doit faire des “concessions importantes” à la gauche, a prévenu samedi l’eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann, évoquant notamment les retraites. Le maire de Pau a accepté le principe d’ouvrir une réflexion pour revoir la réforme portant l’âge de la retraite à 64 ans, mais sans suspendre la réforme actuelle.Sans “négocier vraiment” avec la gauche, le Premier ministre exigerait de cette dernière une “reddition” plutôt que de créer les conditions d’un “compromis”, a prévenu M. Glucksmann.

Tunisia women herb harvesters struggle with drought and heatSun, 22 Dec 2024 02:47:03 GMT

On a hillside in Tunisia’s northwestern highlands, women scour a sun-scorched field for the wild herbs they rely on for their livelihoods, but droughts and rising temperatures are making it ever harder to find the precious plants.Yet the harvesters say they have little choice but to struggle on, as there are few opportunities in a …

Tunisia women herb harvesters struggle with drought and heatSun, 22 Dec 2024 02:47:03 GMT Read More »