Proposée à la tête de La Poste, Marie-Ange Debon dévoile sa feuille de route devant les parlementaires

Choisie par l’Elysée pour prendre la tête de La Poste, la présidente de Keolis, Marie-Ange Debon, a insisté mardi sur la nécessité de financer et de revoir les missions de service public du groupe, devant les parlementaires amenés à se prononcer sur sa nomination.Patronne depuis août 2020 de Keolis, filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics, Marie-Ange Debon, 60 ans, a détaillé une feuille de route “construite autour de la confiance” devant la commission des affaires économiques du Sénat, avant de passer au gril de celle de l’Assemblée nationale.”Je suis une convaincue de la transparence, du dialogue et du collectif”, a fait valoir celle qui pourrait devenir la premier femme PDG de La Poste.Sa nomination pour cinq ans sera validée si la somme des votes négatifs exprimés dans les deux commissions n’excède pas trois cinquièmes des suffrages, puis entérinée par décret au Journal officiel.Diplômée d’HEC et de l’ENA, Marie-Ange Debon succéderait ainsi à Philippe Wahl, contraint de passer le flambeau après douze ans pour raison d’âge, avec la lourde tâche de maintenir financièrement à flot un groupe employant 230.000 postiers et soumis depuis plusieurs années à la baisse drastique des volumes de courrier.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) souffre aussi de la “sous-compensation” de ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) par l’Etat, qui “pèse sur ses capacités à investir sur de nouveaux métiers”, comme l’a rappelé Marie-Ange Debon, y voyant le “premier défi” à relever. “C’est une question de survie à court ou moyen terme”, a-t-elle lancé. “Il faudra travailler dans le temps à la fois pour voir comment on peut améliorer les compensations”, a-t-elle poursuivi, rappelant le rôle des parlementaires lors des débats sur le budget “où il semble que les compensations” vont à nouveau baisser.Il faudra aussi “évidemment” se pencher “sur le périmètre de ces missions, pour voir en bonne intelligence collective comment on peut procéder à des évolutions”, a-t-elle ajouté.Détenue à 66% par la Caisse des dépôts et à 34% par l’Etat, le mastodonte public a récemment fait polémique en renforçant son partenariat avec Temu, plateforme de bazar du géant chinois PDD Holdings. Interrogée sur le sujet, Marie-Ange Debon a souligné que ce partenariat prolongeait un accord existant par souci de “visibilité”, rappelant au passage qu”à peu près un tiers des produits industriels en Europe viennent de Chine”.Accusées notamment de concurrence déloyale, de pollution et de travail indigne, les plateformes asiatiques à prix discount représentent 22% des colis acheminés par La Poste, indiquait en octobre 2024 le groupe qui ne peut pas refuser de distribuer leurs produits.En outre, les plus grandes plateformes comme l’américaine Amazon “ont commencé à internaliser la distribution avec leurs propres moyens logistiques”, une “source d’inquiétude” pour La Poste, a justifié Marie-Ange Debon.Alors que le projet de budget 2026 du gouvernement prévoit une taxe sur les petits colis livrés par des entreprises établies hors de l’Union européenne, notamment de Chine, Marie-Ange Debon estime que les fabricants et “importateurs chinois vont assez aisément” la “détourner” en ayant recours à “des containers” ou “des palettes”. Questionnée sur la rémunération des dirigeants de La Banque postale, Stéphane Dedeyan, et de sa filiale CNP Assurances, Marie-Aude Thépaut, qui dépassent les 450.000 euros imposés aux patrons d’entreprises publiques, selon le quotidien La Lettre, Marie-Ange Debon a répondu que ce plafond ne s’appliquait pas à ces sociétés, qui ne sont pas des “filiales directes de l’Etat”, et défendu la nécessité “d’attirer des talents et de les conserver”.

Tunisian city on general strike over factory pollution

Workers in the southern Tunisian city of Gabes launched a general strike on Tuesday following weeks of protest over a chemical factory residents blame for a spike in serious health issues.Thousands have recently rallied in the city of some 400,000 inhabitants to demand the closure of a state-run phosphate processing plant which they say is behind a rise in gas poisonings after it ramped up production.The plant, inaugurated in 1972, processes phosphate to make fertilisers, and some of the gases and waste it discharges into the open air and Mediterranean are radioactive and can cause cancer, researchers have found.”Everything is closed in Gabes,” said Saoussen Nouisser, a local representative of Tunisia’s main labour union, UGTT, which called the general strike. “We’re all angry at the catastrophic environmental situation in our marginalised city,” she told AFP.Thousands marched in the city centre in the afternoon, calling for the factory’s closure. “Health is a right, breathing is a right,” protesters chanted. “Living without pollution is a right.”Activist Noureddine Boukhris said the protesters would ramp up their campaign after the general strike.   “We want the state, the prime minister’s office and the ministers involved in this matter to react by dismantling the plant,” he said.- ‘Urgent measures’ -Over 200 people have been hospitalised in recent weeks for respiratory distress and gas poisoning, according to authorities and NGOs.Videos circulated online of children seemingly having breathing issues last week pushed thousands to rally in the coastal city.Police have used tear gas to disperse the crowd at some demonstrations, with the city seeing clashes between residents and security forces sometimes at night.Dozens were arrested over the weekend.National Guard spokesman Houcem Eddine Jebabli told local media that protesters have used “over 800 Molotov cocktails” targeting security forces, adding there were cases of “robbery and looting”.In 2017, the Tunisian government promised to gradually shut down the factory, but earlier this year authorities said they would instead ramp up production at the plant.President Kais Saied had long vowed to revive the sector hindered by unrest and underinvestment, calling phosphate a “pillar of the national economy”.Authorities have said “urgent measures” were underway to address pollution in Gabes as the government called on Chinese companies to help manage the plant’s waste.Equipment Minister Salah Zouari said they would help “control gas emissions” and “prevent the discharge of phosphogypsum into the sea”.The solid waste contains radioactive elements, which also impact soil quality and groundwater.Taking advantage of rising world fertiliser prices, the government now wants the plant’s output to nearly quintuple by 2030, from less than three million tonnes a year to 14 million tonnes.

Grippe aviaire: le niveau risque désormais “élevé” en France, confinement des volailles

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé mercredi de “modéré” à “élevé”, le plus haut échelon qui entraîne notamment le confinement de volailles, selon un arrêté paru mardi au Journal officiel.La décision a été prise en “considérant la dynamique de l’infection par l’influenza aviaire hautement pathogène dans les couloirs de migration traversant la France, avec la confirmation de cas sur la faune sauvage migratrice sur le territoire national, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs aux oiseaux détenus”, précise l’arrêté.En un peu moins de deux semaines, quatre foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés dans des élevages commerciaux de volailles et trois foyers dans des basses-cours, a précisé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.D’après son dernier bilan hebdomadaire européen, publié mardi, la plateforme de surveillance de l’ESA (épidémiosurveillance en santé animale) a recensé entre le 1er août et le 19 octobre 57 foyers dans des élevages de volaille en Europe, soit 20 de plus que la semaine précédente, auxquels se sont ajoutés d’autres cas depuis, notamment deux en France.Selon la plateforme, le foyer recensé dans le Lot-et-Garonne récemment concerne un élevage de 2.000 canards “vaccinés”.Depuis l’automne 2023, la vaccination des canards est obligatoire en France, une stratégie qui a selon les experts permis d’éviter des épizooties majeures ces deux dernières années.La part du financement de l’État à la vaccination – estimée à 100 millions d’euros par an – est passée de 70% pour la saison dernière à 40% pour la saison en cours depuis début octobre.”Pour les éleveurs, c’est le retour d’une période particulièrement anxiogène marquée par des contraintes renforcées, des pertes économiques prévisibles, et surtout, un profond sentiment d’abandon par l’État”, a réagi mardi la Coordination rurale. Le syndicat agricole demande au moins 70% de prise en charge par l’État et un accompagnement renforcé des éleveurs touchés par les restrictions.- Plein air restreint -L’arrêté publié mardi vise “à renforcer les mesures de surveillance et de prévention” en France.Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d’infection des oiseaux sauvages par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, “négligeable”, “modéré” et “élevé”.Le risque de grippe aviaire était considéré depuis mai comme “négligeable”, avant d’être relevé à “modéré” la semaine dernière.Cette année, le déclenchement du niveau élevé intervient bien plus tôt que les précédentes (novembre, voire décembre).En cas de risque “élevé”, les volailles sont notamment “mises à l’abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés” dans les élevages de plus de 50 oiseaux. Les volailles et oiseaux sont “claustrés ou protégés par des filets” dans les plus petits. Depuis octobre 2023, les conditions ont été assouplies dans certains cas pour permettre à certaines animaux élevés en plein air de sortir sur des parcours réduits, sur autorisation du préfet.

Grippe aviaire: le niveau risque désormais “élevé” en France, confinement des volailles

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé mercredi de “modéré” à “élevé”, le plus haut échelon qui entraîne notamment le confinement de volailles, selon un arrêté paru mardi au Journal officiel.La décision a été prise en “considérant la dynamique de l’infection par l’influenza aviaire hautement pathogène dans les couloirs de migration traversant la France, avec la confirmation de cas sur la faune sauvage migratrice sur le territoire national, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs aux oiseaux détenus”, précise l’arrêté.En un peu moins de deux semaines, quatre foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés dans des élevages commerciaux de volailles et trois foyers dans des basses-cours, a précisé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.D’après son dernier bilan hebdomadaire européen, publié mardi, la plateforme de surveillance de l’ESA (épidémiosurveillance en santé animale) a recensé entre le 1er août et le 19 octobre 57 foyers dans des élevages de volaille en Europe, soit 20 de plus que la semaine précédente, auxquels se sont ajoutés d’autres cas depuis, notamment deux en France.Selon la plateforme, le foyer recensé dans le Lot-et-Garonne récemment concerne un élevage de 2.000 canards “vaccinés”.Depuis l’automne 2023, la vaccination des canards est obligatoire en France, une stratégie qui a selon les experts permis d’éviter des épizooties majeures ces deux dernières années.La part du financement de l’État à la vaccination – estimée à 100 millions d’euros par an – est passée de 70% pour la saison dernière à 40% pour la saison en cours depuis début octobre.”Pour les éleveurs, c’est le retour d’une période particulièrement anxiogène marquée par des contraintes renforcées, des pertes économiques prévisibles, et surtout, un profond sentiment d’abandon par l’État”, a réagi mardi la Coordination rurale. Le syndicat agricole demande au moins 70% de prise en charge par l’État et un accompagnement renforcé des éleveurs touchés par les restrictions.- Plein air restreint -L’arrêté publié mardi vise “à renforcer les mesures de surveillance et de prévention” en France.Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d’infection des oiseaux sauvages par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, “négligeable”, “modéré” et “élevé”.Le risque de grippe aviaire était considéré depuis mai comme “négligeable”, avant d’être relevé à “modéré” la semaine dernière.Cette année, le déclenchement du niveau élevé intervient bien plus tôt que les précédentes (novembre, voire décembre).En cas de risque “élevé”, les volailles sont notamment “mises à l’abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés” dans les élevages de plus de 50 oiseaux. Les volailles et oiseaux sont “claustrés ou protégés par des filets” dans les plus petits. Depuis octobre 2023, les conditions ont été assouplies dans certains cas pour permettre à certaines animaux élevés en plein air de sortir sur des parcours réduits, sur autorisation du préfet.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grippe aviaire: le niveau risque désormais “élevé” en France, confinement des volailles

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé mercredi de “modéré” à “élevé”, le plus haut échelon qui entraîne notamment le confinement de volailles, selon un arrêté paru mardi au Journal officiel.La décision a été prise en “considérant la dynamique de l’infection par l’influenza aviaire hautement pathogène dans les couloirs de migration traversant la France, avec la confirmation de cas sur la faune sauvage migratrice sur le territoire national, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs aux oiseaux détenus”, précise l’arrêté.En un peu moins de deux semaines, quatre foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés dans des élevages commerciaux de volailles et trois foyers dans des basses-cours, a précisé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.D’après son dernier bilan hebdomadaire européen, publié mardi, la plateforme de surveillance de l’ESA (épidémiosurveillance en santé animale) a recensé entre le 1er août et le 19 octobre 57 foyers dans des élevages de volaille en Europe, soit 20 de plus que la semaine précédente, auxquels se sont ajoutés d’autres cas depuis, notamment deux en France.Selon la plateforme, le foyer recensé dans le Lot-et-Garonne récemment concerne un élevage de 2.000 canards “vaccinés”.Depuis l’automne 2023, la vaccination des canards est obligatoire en France, une stratégie qui a selon les experts permis d’éviter des épizooties majeures ces deux dernières années.La part du financement de l’État à la vaccination – estimée à 100 millions d’euros par an – est passée de 70% pour la saison dernière à 40% pour la saison en cours depuis début octobre.”Pour les éleveurs, c’est le retour d’une période particulièrement anxiogène marquée par des contraintes renforcées, des pertes économiques prévisibles, et surtout, un profond sentiment d’abandon par l’État”, a réagi mardi la Coordination rurale. Le syndicat agricole demande au moins 70% de prise en charge par l’État et un accompagnement renforcé des éleveurs touchés par les restrictions.- Plein air restreint -L’arrêté publié mardi vise “à renforcer les mesures de surveillance et de prévention” en France.Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d’infection des oiseaux sauvages par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, “négligeable”, “modéré” et “élevé”.Le risque de grippe aviaire était considéré depuis mai comme “négligeable”, avant d’être relevé à “modéré” la semaine dernière.Cette année, le déclenchement du niveau élevé intervient bien plus tôt que les précédentes (novembre, voire décembre).En cas de risque “élevé”, les volailles sont notamment “mises à l’abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés” dans les élevages de plus de 50 oiseaux. Les volailles et oiseaux sont “claustrés ou protégés par des filets” dans les plus petits. Depuis octobre 2023, les conditions ont été assouplies dans certains cas pour permettre à certaines animaux élevés en plein air de sortir sur des parcours réduits, sur autorisation du préfet.

Les eurodéputés adoptent une réforme du permis de conduire

Les eurodéputés ont définitivement adopté mardi une réforme des permis de conduire dans l’Union européenne (UE) qui doit empêcher des automobilistes d’échapper à un retrait de permis à l’étranger et favorisera la détention de permis dématérialisés.Cette réforme vise à réduire le nombre de morts sur les routes dans l’UE, qui s’élevait à près de 20.000 en 2024.Elle instaure des règles plus strictes pour le renouvellement des permis, des exigences accrues pour leur obtention et favorise le partage d’informations entre Etats, pour éviter que les auteurs d’infractions routières graves à l’étranger échappent aux sanctions.Actuellement, près de 40% des automobilistes frappés d’un retrait ou suspension de permis dans un autre pays que celui où il a été émis restent impunis, a déploré le rapporteur du texte, le socialiste italien Matteo Ricci.”Avec les nouvelles règles, (un automobiliste) qui perdra son permis dans un pays européen pour une infraction grave ne pourra plus conduire dans aucun autre Etat membre”, a-t-il déclaré dans l’hémicycle.La nouvelle règlementation instaure également une durée de validité de 15 ans maximum pour les permis voitures et motos, qui peut être ramenée à 10 ans dans les Etats où le permis de conduire sert de pièce d’identité.La durée de validité pourra en outre être réduite pour les conducteurs de plus de 65 ans.L’UE entend également accélérer la dématérialisation des permis de conduire et faire du permis numérique, accessible sur les téléphones portables, le principal format.Les citoyens qui en feront la demande pourront cependant toujours obtenir un document physique.L’examen du permis de conduire devra intégrer davantage des points touchant à la sécurité des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, etc.), comme les angles morts ou l’ouverture des portières. Les risques liés à l’usage du téléphone au volant devront également être abordés.La réforme instaure également une période probatoire de deux ans pour les jeunes conducteurs, pendant laquelle ils seront soumis à des règles et des sanctions plus strictes.Tous les jeunes de 17 ans pourront pratiquer la conduite accompagnée d’une voiture ou moto, l’âge pour conduire seul restant fixé à 18 ans.

GM shares soar on better tariff outlook and EV backpedal

General Motors shares soared Tuesday after reporting strong results as it adjusts strategy over US President Donald Trump’s tariffs and slashing of economic support for electric vehicles.The giant US automaker — which has faced tough questions over the impact of Trump’s policy pivots — reported better than expected third-quarter profits and boosted some full-year projections.The good results came despite a $1.6 billion hit to write down EV investments and $1.1 billion in tariff costs in the third quarter.Profits fell 56.6 percent to $1.3 billion, while revenues dipped 0.3 percent to $48.6 billion.But shares rocketed up more than 15 percent in a sign investors believe better profitability lies ahead after GM’s heavy lifting in recent months to reposition the company.”When we have a clear challenge in front of us, that’s when the team does their best work,” Chief Executive Mary Barra said on a conference call.”We don’t sit around and you know look to blame others. We just say, ‘Okay, here’s the situation, how are we going to adjust to it and how quickly can we do it?”- Pivot away from EVs -GM reported increased deliveries in the United States and China compared with the prior-year period, while vehicle pricing remained solid, with dealer inventories below year-ago levels.Executives described the US market as “resilient” with still-healthy demand for GM’s fleet of gasoline-powered vehicles, which is dominated by sport utility vehicles and trucks. GM also scored a jump in EV sales in the United States in a quarter that culminated with the September 30 expiration of a US tax credit of up to $7,500 for vehicle purchases. Executives said EV sales are on track for a drop in the fourth quarter but are expected to stabilize in 2026.GM earlier this month announced the $1.6 billion cost hit from the changes in EVs.The automaker had been aggressively investing in EV capacity throughout the presidency of Trump’s predecessor, Joe Biden. It announced in 2021 a target of having its cars and trucks emissions-free by 2035.Barra, in a letter to shareholders, said EVs “remain our North Star,” but that the company’s pivot was needed in recognition that the transition in the United States will take longer.”By acting swiftly and decisively to address overcapacity, we expect to reduce EV losses in 2026 and beyond,” Barra said.At the same time GM has pulled back some EV capacity, it has bolstered investments in US plants in response to the tariffs.In June, GM announced $4 billion in investments to expand production of plants in Michigan, Kansas and Tennessee in a plan that also shifts towards a greater mix of vehicles with internal combustion engines.- Tariff policy tweaks -Barra had a trying relationship with the White House during Trump’s first term. On Tuesday, she thanked “the President and his team” for adjusting tariff policies, including a shift on Friday that lets the company offset some of the costs of tariffs on imported parts through 2030.GM now sees its 2025 tariff cost hit at between $3.5-$4.5 billion, down $500 million from an earlier forecast.The company projected full-year adjusted profits of between $12 billion and $13 billion, up from the prior range of $10-$12.5 billion.Executives declined to go into detail on their outlook for next year, but Chief Financial Officer Paul Jacobson said “we do expect that 2026 can be better than 2025.”Analysts at JPMorgan Chase have estimated that GM’s 2026 results could benefit $1 billion from a US-South Korea trade agreement that has yet to be finalized and another $1 billion annually from Trump’s watered down fuel economy rules.”The overall impression is of a company firing on all cylinders within the context of those factors that management can control, and with improving visibility with regard to those factors outside management’s control,” said the JPMorgan note.