Le projet de loi “d’urgence” Mayotte présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine

Le projet de loi “d’urgence” pour Mayotte, dévastée par le cyclone Chido, sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et non pas lors de celui prévu ce vendredi, mais cela n’aura “pas d’impact” sur son examen au Parlement, qui reprend son activité le 13 janvier, a annoncé Matignon jeudi.Il s’agit de “prendre le temps de continuer la concertation avec les élus” de l’archipel, avec lesquels le ministre des Outre-mer Manuel Valls s’est entretenu 24 heures de plus après la visite du Premier ministre François Bayrou lundi, et de “vérifier certains éléments du projet de loi”, a-t-on précisé de même source.Ce texte devrait intégrer plusieurs des mesures du plan “Mayotte debout” présenté par le chef du gouvernement lors de son déplacement.François Bayrou avait initialement dit que ce texte serait présenté en Conseil des ministres vendredi, le premier de l’année 2025.Pour les mesures de plus long terme, le gouvernement prévoit un autre projet de “loi programme de refondation” de l’archipel “préparé et conçu avec les élus de Mayotte”, qui sera “mis au point dans les trois mois”.François Bayrou a notamment promis “d’empêcher la reconstruction” des bidonvilles à Mayotte, détruits par le cyclone, sans préciser où leurs habitants –un tiers de la population– seraient relogés, et de rétablir l’électricité “dans chaque foyer” d’ici fin janvier grâce à des renforts d’agents et de groupes électrogènes. Il a aussi annoncé l’aide de l’armée pour la remise en état des réseaux d’eau et le déploiement de 200 Starlinks (systèmes de liaison satellite de la société américaine SpaceX) pour assurer les communications en urgence. Il entend également proposer au président de la République un “plan vigilance”, associant armée et gendarmerie, pour “surveiller” les établissements scolaires face aux menaces d’incendie et de pillages.Face à l’immigration irrégulière – le département compte 320.000 habitants selon l’Insee, mais peut-être 100.000 à 200.000 de plus avec les sans-papiers -, M. Bayrou a plaidé pour un “recensement général et précis de la population”. Revenir sur le droit du sol à Mayotte, déjà restreint dans l’archipel, “est une question qu’il faut se poser”, a-t-il dit.Sur le plan économique, il a notamment annoncé la mise en place à Mayotte d’une “zone franche globale exemptant (d’impôts) toutes les entreprises pour une durée de cinq ans”.Chido, cyclone le plus dévastateur à Mayotte depuis 90 ans, a causé le 14 décembre la mort d’au moins 39 personnes et fait plus de 5.600 blessés, selon un bilan publié dimanche dernier par la préfecture.

Asian stocks begin year on cautious note

Asian stocks began 2025 mostly in the red on Thursday after worries about US interest rates, tariffs, and China’s economy gave Wall Street the holiday blues for a fourth straight session.Equities mostly had a bumper 2024 on the back of enthusiasm about artificial intelligence (AI), cuts in borrowing costs by central banks, and Donald Trump’s presidential election win.The Dow ended the year up around 13 percent, while the S&P 500 and the Nasdaq — which have more tech stocks — climbed over 23 percent and around 29 percent respectively.Germany’s DAX added almost 20 percent, as did Japan’s Nikkei. The FTSE 100 gained nearly six percent, and France’s CAC 40 was the outlier, falling 2.2 percent.Bitcoin exploded more than 120 percent to break $100,000 while fellow cryptocurrency Ethereum rose over 40 percent. Gold, coffee and cocoa set new records.”It was an exceptional year,” said Christopher Dembik, senior investment adviser at Pictet Asset Management.But ahead of the New Year’s Day holiday, US stocks sank Tuesday, although European equities advanced.The Dow Jones lost 0.1 percent, the S&P 500 declined 0.4 percent and the Nasdaq gave up 0.9 percent. On Thursday, shares in Hong Kong and Shanghai fell more than two percent. Tokyo remains closed until Monday.Shares in Sydney edged up, helped by US equity futures pointing higher.KOSPI ended largely unmoved with political uncertainty continuing to grip South Korea, as impeached President Yoon Suk Yeol remained defiantly inside his residence, resisting arrest for a third day.”The Republic of Korea is currently in danger due to internal and external forces threatening its sovereignty, and the activities of anti-state elements,” Yoon said in a statement.In Japan, Nippon Steel was not available for comment after it reportedly sent new proposals to the White House to try to save its takeover of US Steel.US Steel shares soared as much as 14 percent on Tuesday in New York after reports in the Washington Post and elsewhere. London, Paris and Frankfurt were up in early Thursday trade.- Key figures around 0830 GMT -Tokyo – Nikkei 225: closedHong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.2 percent at 19,623.32 (close)Shanghai – Composite: DOWN 2.7 percent at 3,262.56 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,193.98Euro/dollar: DOWN at $1.0348 from $1.0360 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2493 from $1.2520Dollar/yen: DOWN at 156.58 yen from 157.32 yenEuro/pound: UP at 82.84 at 82.74 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $71.96 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $74.89 per barrelburs-stu/sco/sn

Fonderie de Bretagne: des responsables syndicaux appellent Macron à intervenir auprès de Renault

Dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron, plusieurs responsables syndicaux ainsi que des députés appellent le président de la République à intervenir auprès de Renault pour que le constructeur s’engage à maintenir des commandes jusqu’en 2028 pour la Fonderie de Bretagne (FDB), menacée de fermeture.”Nous refusons que la fermeture de la Fonderie de Bretagne devienne le symbole de la désindustrialisation du pays et de l’impuissance de l’État à se faire respecter par les grands groupes français”, est-il écrit dans la lettre, signée entre autres par la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet et le président de la CFE-CGC François Hommeril. Plusieurs députés et élus bretons ont également signé la missive, qui déplore le refus de Renault “de garantir la moindre part de marché à FDB, préférant délocaliser sa production en Turquie, en Espagne et au Portugal”.La Fonderie de Bretagne, qui emploie 350 personnes à Caudan (Morbihan) dans la fabrication de pièces en fonte pour l’automobile, “a été construite par et pour Renault après un long combat au début des années 60”.Le “désengagement soudain” du constructeur fait peser la menace d’une fermeture de l’usine, écrivent les signataires. Renault représentait jusqu’ici 95% du chiffre d’affaires de l’usine. Alors que le fonds allemand Private Assets s’était porté candidat pour une reprise, s’engageant “à apporter 11.000 tonnes par an de productions nouvelles (…) permettant de sortir rapidement de la dépendance commerciale envers le secteur de l’automobile”, Renault a refusé de maintenir ses commandes jusqu’en 2028, “le temps pour permettre la montée en charge de la diversification”.”L’État dispose de leviers pour imposer à Renault de jouer le jeu du made in France”, insistent les signataires de la lettre. Le groupe a touché 298 millions d’euros d’aides publiques en 2023 et a bénéficié “d’un prêt garanti par l’État de 4 milliards pendant le Covid”, écrivent-ils.L’Etat français détient également 15% du capital du constructeur. “L’issue tient à un fil : l’engagement de Renault”, conclut la lettre, appelant Emmanuel Macron à intervenir auprès de la direction du constructeur.