Ukraine: une attaque de missiles et de drones russes fait au moins six morts à Kiev

Une attaque de missiles et de drones russes sur Kiev a fait au moins six morts et une cinquantaine de blessés jeudi à l’aube, à quelques heures d’un vote crucial au Parlement ukrainien sur un projet de loi anticorruption.”À l’heure actuelle, six personnes ont été tuées, dont un garçon de six ans et sa mère”, a indiqué le président Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.Il a dénoncé un “nouveau spectacle meurtrier” de la part de la Russie, alors que les États-Unis pressent Moscou de mettre un terme à plus de trois ans d’invasion de l’Ukraine.”Aujourd’hui, le monde a vu une fois de plus la réponse de la Russie à notre désir de paix, partagé avec l’Amérique et l’Europe”, a poursuivi le dirigeant ukrainien.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a lancé “309 drones de frappe de type Shahed et divers” autres drones, ainsi que “huit missiles de croisière” sur l’Ukraine, ajoutant que la principale cible de l’attaque était Kiev. L’armée a ajouté avoir abattu 288 drones et trois missiles.Des journalistes de l’AFP sur le lieu d’une frappe ont vu des immeubles résidentiels en ruine, des voitures calcinées et retournées, et des pompiers tenter d’éteindre des résidus d’incendie tandis que des secouristes recherchaient des survivants dans un amoncellement de gravats.Évoquant “un matin horrible à Kiev”, où “des bâtiments résidentiels ont été détruits et des écoles et hôpitaux endommagés”, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiha a estimé sur X qu’il était “temps de mettre la pression maximale sur Moscou”.”Le président Trump a été très généreux et très patient avec Poutine, essayant de trouver une solution”, a-t-il poursuivi; “il est temps de synchroniser toutes les mesures de sanctions. Il est temps d’imposer la paix par la force” alors que le président russe “ne cherche qu’à détruire et tuer”.- Tchassiv Iar -Jeudi matin, l’armée russe a affirmé avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, ancien bastion de l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine, au coeur des combats depuis plusieurs mois.Une information démentie par l’armée ukrainienne dans la foulée. “Bien sûr, ce n’est pas vrai (…) c’est un mensonge total”, a déclaré à l’AFP Viktor Tregoubov, porte-parole du groupement de forces Khortytsia, en charge de la zone.- Loi critiquée -La nouvelle vague de frappes nocturnes contre Kiev est intervenue à quelques heures d’un vote crucial au Parlement pour revenir sur une loi très critiquée révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption.Cette loi votée le 22 juillet prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022. Des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev, peu avant les bombardements.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.Les forces russes ont multiplié les attaques meurtrières en Ukraine ces derniers jours, au moment où le président américain Donald Trump a donné dix jours à compter de mardi à Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit sous peine de sanctions.Mardi, trois soldats ukrainiens avaient été tués et 18 blessés par une frappe russe contre un camp d’entraînement militaire.Au cours de la nuit précédente, au moins 25 civils dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud), avaient perdu la vie dans des bombardements russes.

Ukraine: une attaque de missiles et de drones russes fait au moins six morts à Kiev

Une attaque de missiles et de drones russes sur Kiev a fait au moins six morts et une cinquantaine de blessés jeudi à l’aube, à quelques heures d’un vote crucial au Parlement ukrainien sur un projet de loi anticorruption.”À l’heure actuelle, six personnes ont été tuées, dont un garçon de six ans et sa mère”, a indiqué le président Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.Il a dénoncé un “nouveau spectacle meurtrier” de la part de la Russie, alors que les États-Unis pressent Moscou de mettre un terme à plus de trois ans d’invasion de l’Ukraine.”Aujourd’hui, le monde a vu une fois de plus la réponse de la Russie à notre désir de paix, partagé avec l’Amérique et l’Europe”, a poursuivi le dirigeant ukrainien.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a lancé “309 drones de frappe de type Shahed et divers” autres drones, ainsi que “huit missiles de croisière” sur l’Ukraine, ajoutant que la principale cible de l’attaque était Kiev. L’armée a ajouté avoir abattu 288 drones et trois missiles.Des journalistes de l’AFP sur le lieu d’une frappe ont vu des immeubles résidentiels en ruine, des voitures calcinées et retournées, et des pompiers tenter d’éteindre des résidus d’incendie tandis que des secouristes recherchaient des survivants dans un amoncellement de gravats.Évoquant “un matin horrible à Kiev”, où “des bâtiments résidentiels ont été détruits et des écoles et hôpitaux endommagés”, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiha a estimé sur X qu’il était “temps de mettre la pression maximale sur Moscou”.”Le président Trump a été très généreux et très patient avec Poutine, essayant de trouver une solution”, a-t-il poursuivi; “il est temps de synchroniser toutes les mesures de sanctions. Il est temps d’imposer la paix par la force” alors que le président russe “ne cherche qu’à détruire et tuer”.- Tchassiv Iar -Jeudi matin, l’armée russe a affirmé avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, ancien bastion de l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine, au coeur des combats depuis plusieurs mois.Une information démentie par l’armée ukrainienne dans la foulée. “Bien sûr, ce n’est pas vrai (…) c’est un mensonge total”, a déclaré à l’AFP Viktor Tregoubov, porte-parole du groupement de forces Khortytsia, en charge de la zone.- Loi critiquée -La nouvelle vague de frappes nocturnes contre Kiev est intervenue à quelques heures d’un vote crucial au Parlement pour revenir sur une loi très critiquée révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption.Cette loi votée le 22 juillet prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022. Des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev, peu avant les bombardements.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.Les forces russes ont multiplié les attaques meurtrières en Ukraine ces derniers jours, au moment où le président américain Donald Trump a donné dix jours à compter de mardi à Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit sous peine de sanctions.Mardi, trois soldats ukrainiens avaient été tués et 18 blessés par une frappe russe contre un camp d’entraînement militaire.Au cours de la nuit précédente, au moins 25 civils dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud), avaient perdu la vie dans des bombardements russes.

Most markets down as Fed holds and Trump announces fresh tariffs

Asian markets mostly fell Thursday while the dollar held most of its gains as traders weighed a cautious Federal Reserve with strong tech earnings and Donald Trump’s tariffs on key economies South Korea and India.The central bank held interest rates steady and refrained from suggesting it would cut any time soon despite as he brushed off relentless pressure from the US president, with recent data indicating inflation remains elevated.While two members of the policyboard took the rare move of dissenting and voting to cut, investors pared their bets on a reduction in September sending the dollar rallying against its peers. The bank cited a moderation in economic activity in the first half and “solid” labour market conditions but warned “uncertainty about the economic outlook remains elevated”, while inflation too is somewhat heightened.Asked about Trump’s tariff deals and whether they brought more certainty, Fed boss Jerome Powell told reporters: “It’s been a very dynamic time for these trade negotiations.”He added that “we’re still a ways away from seeing where things settle down”.Kerry Craig of JP Morgan Asset Management said: “With some details on baseline tariffs only just becoming clear, and many of the details of the recently agreed ‘deals’ still to be ironed out, the risk is that inflation rates will continue to rise in the coming months.”US jobs data due Friday will be closely watched for a fresh look at the state of the world’s top economy, with a weak reading likely to put pressure on the Fed to cut.The latest developments on the trade front saw Trump announce a deal that sees 15 percent tariffs on South Korean goods and a commitment from Seoul to invest $350 billion in the United States.He also said India would face 25 percent tolls, coupled with an unspecified penalty over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.And he signed an executive order implementing an additional tax on Brazilian products, as he lambasts what he calls Brazil’s “witch hunt” against his far-right ally, former president Jair Bolsonaro on coup charges.Traders are keeping tabs on talks with other countries that are yet to sign deals with Washington ahead of Trump’s self-imposed Friday deadline.After a broadly negative day on Wall Street, Asian markets struggled.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Manila, Wellington and Jakarta all fell, though Tokyo, Taipei, Mumbai and Bangkok edged up.London, Paris and Frankfurt opened on a high.The yen retreated against the dollar after the Bank of Japan decided against hiking interest rates, while lifting economic growth and inflation costs. It also cautiously welcomed the country’s trade deal with the United States.Traders had been given a healthy lead from the tech sector after titans Microsoft and Meta posted better-than-expected earnings, sending their stocks soaring in after-market trade. Amazon and Apple are due to release later Thursday.- Key figures at around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 41,069.82 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.5 percent at 24,811.86Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,573.21 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 9,181.93Euro/dollar: UP at $1.1440 from $1.1409 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3248 from $1.3239Dollar/yen: UP at 149.71 yen from 149.50 yenEuro/pound: UP at 86.34 pence from 86.15 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $70.06 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $73.29New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 44,632.99 (close)

Séoul conclut un accord in extremis sur les droits de douane avec Washington

La Corée du Sud a conclu mercredi un accord commercial in extremis avec les Etats-Unis qui limite à 15% les surtaxes douanières sur la plupart de ses produits au lieu des 25% que Donald Trump menaçait d’imposer, un soulagement relatif pour la quatrième économie d’Asie lourdement dépendante de ses exportations.”Nous sommes parvenus à un accord sur des droits de douane de 15% pour la Corée du Sud”, a annoncé le président américain sur son réseau Truth Social.Il a souligné que Séoul s’était engagé, dans le cadre de cet accord, à investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis, et d’acheter 100 milliards de gaz naturel liquéfié (GNL) américain et autres sources d’énergie au cours des 3,5 prochaines années.Donald Trump a invité dans la foulée à Washington, “dans les deux semaines”, son homologue sud-coréen Lee Jae Myung dont ce sera la première visite aux Etats-Unis depuis son arrivée au pouvoir le 4 juin.”Grâce à cet accord, le gouvernement a éliminé l’incertitude entourant les conditions d’exportation et veillé à ce que les droits de douane américains sur nos exportations soient inférieurs ou égaux à ceux imposés à nos principaux concurrents commerciaux”, s’est félicité M. Lee sur sa page Facebook.”Cela crée un environnement dans lequel nos entreprises peuvent rivaliser à armes égales, voire à des conditions plus favorables, avec les principaux acteurs mondiaux”, a-t-il ajouté.- Réactions mitigées -Le chef de cabinet de la présidence sud-coréenne, Kim Yong-bum, a précisé lors d’un point de presse que les exportations automobiles, secteur-clé frappé depuis avril par une surtaxe américaine de 25%, bénéficieraient du nouveau taux réciproque de 15%.”Pour les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques, qui devaient faire l’objet de droits de douane à l’avenir, la Corée devrait bénéficier d’un traitement au moins aussi favorable que celui accordé aux autres pays”, a ajouté M. Kim sans plus de détails.Les six principales associations professionnelles, dont la Chambre de commerce de Corée, ont considéré dans un communiqué conjoint que cet accord “non seulement réduira les incertitudes liées au commerce, mais ouvrira également la voie à un renforcement significatif de la coopération économique entre les deux pays”.D’autres acteurs ont cependant fait part de leur inquiétude.Une poignée de groupes, comprenant notamment des agriculteurs et des organisations syndicales, ont ainsi protesté devant l’ambassade des États-Unis au centre de Séoul, s’opposant à la “folle stratégie de Trump”.Les manifestants tenaient des pancartes disant “Pas de Trump! Pas de Roi!” et ont souligné qu’il pourrait y avoir des négociations supplémentaires lorsque M. Lee rencontrera le président américain.- Septième accord -Le marché américain absorbe la moitié des exportations de voitures sud-coréennes, lesquelles représentent 27% des exportations totales du pays vers les Etats-Unis.En revanche, “l’acier, l’aluminium et le cuivre ne sont pas inclus et demeurent inchangés”, a précisé sur X le négociateur américain Howard Lutnick. L’acier et l’aluminium sont frappés de surtaxes de 50% depuis juin.Le président sud-coréen a précisé que, sur le fonds de 350 milliards de dollars inclus dans l’accord pour encourager les entreprises de son pays à investir aux Etats-Unis, 150 milliards seraient destinés à la construction navale, et le reste à des secteurs comme les semi-conducteurs, les batteries, les biotechnologies ou encore l’énergie.La Corée du Sud, deuxième plus gros constructeur de navires au monde juste derrière la Chine, misait sur ce secteur pour servir de monnaie d’échange dans ses négociations avec les Etats-Unis, dont les chantiers navals peinent à satisfaire la demande intérieure.Il s’agit du septième accord conclu par Washington après ceux avec le Royaume-Uni, le Japon, l’Union européenne, les Philippines, le Vietnam et l’Indonésie.Le président américain a envoyé début juillet des lettres de mise en demeure à des dizaines de ses partenaires commerciaux, les menaçant de droits de douane punitifs s’ils ne concluent pas un accord avec Washington d’ici le 1er août, soit vendredi.En 2024, le déficit commercial des Etats-Unis avec la Corée du Sud était de 66 milliards de dollars, selon les chiffres du département américain du Trésor. 

De Tiktok à Instagram, le Vatican encourage les “missionnaires numériques”

“Tout le monde utilise les réseaux sociaux, c’est important qu’on y soit aussi” : sur Instagram, le père Giuseppe Fusari, chemise à col romain et manches courtes laissant entrevoir ses tatouages, partage en vidéo des paroles d’évangile à ses 63.000 abonnés.Le “prêtre cool” d’une paroisse de la ville de Brescia est venu du Nord de l’Italie pour participer au “Jubilé des missionnaires numériques et influenceurs catholiques”, évènement inédit organisé par le Vatican, qui rassemble cette semaine des milliers de stars des réseaux sociaux.”Ce rendez-vous nous permet de faire connaissance”, se réjouit le quinquagénaire, qui utilise quotidiennement ses différentes plateformes pour partager “la parole de Dieu” au plus grand nombre, et parfois des vidéos de son chihuaha. Un mode d’évangélisation moderne, que l’Eglise catholique semble vouloir encourager. “Rien que le fait que le Vatican décide d’organiser cet événement, ça nous dit : +en fait c’est important, allez-y, on est avec vous, et on va chercher ensemble comment porter cette nouvelle évangélisation+”, confie à l’AFP sÅ“ur Albertine,  l’une des influenceuses catholiques françaises les plus suivies, présente à Rome pour l’évènement.La religieuse de 29 ans, qui cumule plus de 320.000 abonnés sur Instagram et dont certaines vidéos TikTok dépassent le million de vues, considère les plateformes numériques comme un “terrain missionnaire” à part entière, où elle peut toucher les jeunes, mais aussi les non-catholiques.  En utilisant les codes des réseaux sociaux, avec un discours simple, un montage dynamique et une énergie communicative, elle raconte son quotidien de religieuse, donne des conseils pour lire la Bible ou propose des prières accompagnées.Une façon de communiquer qui casse les codes traditionnels de l’Eglise, très appréciée par les internautes : “merci pour ces conseils courts, efficaces et accessibles aux néophytes !”, “Je ne suis pas chrétien, mais la simplicité et la profondeur de vos discours me touchent beaucoup”, peut-on lire sous ses publications. – “Bulle catho”-“En fait, maintenant, c’est là où sont les gens, et nous, notre boulot c’est d’aller les rencontrer là où ils sont”, résume-t-elle, alors que l’Europe est touchée par une vague de déchristianisation massive depuis plusieurs années.La jeune femme, qui porte une simple croix en bois autour du cou, se réjouit que ses vidéos soient sorties de la “bulle catho”, et touchent désormais “tous types de personnes, tous milieux sociaux, (…) au delà des frontières et des carcans qu’on pourrait imaginer”.Mais cette évangélisation en ligne n’est pas pratiquée uniquement par des religieux : Francesca Parisi, une enseignante du Sud de l’Italie essaye elle “de dissiper les préjugés qui entourent les catholiques” via de courtes vidéos postées sur TikTok, où elle compte plus de 21.000 abonnés.La trentenaire s’est convertie tardivement, c’est pourquoi elle tente de toucher celles et ceux qui “se sont éloignés de l’Église”.Soutenus par le Vatican, les “missionnaires numériques” ont eu le droit à leur propre messe dans la basilique Saint-Pierre. Accueilli par des tonnerres d’applaudissements et filmé sous tous les angles, le pape Léon XIV, qui compte lui-même 14 millions d’abonnés sur Instagram, les y a appelés à “nourrir d’espérance chrétienne les réseaux sociaux et les milieux numériques”, assurant que “face aux changements culturels, au cours de l’histoire, l’Église n’est jamais restée passive”.”Le plus grand influenceur est Dieu !”, a clamé devant la foule le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, très populaire chez les jeunes, mettant en garde contre une utilisation “nuisible” des réseaux sociaux.Reste que pour l’instant la position du Vatican sur le sujet demeure floue : aucune règle ou recommandation précise n’a été transmise aux missionnaires.”Est-ce qu’il faudrait un mandat ? Est-ce qu’il y a une durée de cette mission ?”, s’interroge sÅ“ur Albertine. “On discute pour voir comment écrire ensemble cette nouvelle page d’évangélisation”.

Couvre-feux pour mineurs: une efficacité difficile à mesurer

Cet été, plusieurs communes ont instauré des couvre-feux pour mineurs après des violences urbaines. Mais sur le terrain, les maires peinent à en mesurer les effets, faute de sanctions rapides ou d’effectifs de police suffisants.A Triel-sur-Seine (Yvelines), comme dans d’autres villes de tous bords politiques, un couvre-feu a été instauré de 23h00 à 05h00 pour les moins de 18 ans, après une série de dégradations de mobilier urbain et de vols.  En patrouille dans la nuit de lundi à mardi, la police municipale surveille les points sensibles de la ville. Sur une des places souvent fréquentées, les agents interpellent un groupe de mineurs encore dehors 45 minutes après le début du couvre-feu, constate l’AFP.Certains adolescents disent ne pas être au courant. “On a fait beaucoup plus de prévention que de répression à ce niveau-là”, confie Anthony Rouet, chef de la police municipale de Triel-sur-Seine, qui assure que l’arrêté “permet de faire de la prévention avant que la dégradation ne soit faite”.Mais il reconnaît aussi les limites du dispositif pour certains mineurs verbalisés. “Ils n’ont pris aucune sanction et sont revenus, et ont recommencé les dégradations, les vols”, assure-t-il.Trois semaines après la mise en place du couvre-feu, “c’est devenu super calme”, affirme de son côté le maire sans étiquette Cédric Aoun.”Les parents font beaucoup plus attention (…), ils n’ont pas envie de faire partie des parents démissionnaires”, assure l’édile qui dit également avoir fait “cinq signalements à la protection de l’enfance” cette année pour des mineurs ayant récidivé.”Ici, la plupart des enfants qui traînent jusqu’à 02H00 du matin, leurs parents disent qu’il n’y a pas de souci. Et quand ils font des bêtises, ils disent que ce n’est pas leur fils”, constate un habitant engagé dans la vie de la commune préférant garder l’anonymat. D’autres habitants, comme Mickaël Chapparelli, 35 ans, père de famille, soutiennent néanmoins la mesure: “À 17 ans, on n’est pas dehors” la nuit, tranche-t-il. – “Efficacité psychologique” -À Nîmes (Gard), un arrêté interdit depuis le 21 juillet aux moins de 16 ans de circuler seuls la nuit dans six quartiers sensibles, après des violences urbaines liées au trafic de stupéfiants. Béziers (Hérault), Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ou encore Villecresnes (Val-de-Marne) ont pris des arrêtés similaires. Mais dans nombre de ces communes, difficile d’évaluer l’efficacité du dispositif. À Villecresnes, la police municipale n’intervient pas la nuit en semaine. L’éclairage public est coupé dans certains secteurs pour limiter les regroupements. “Ce sont souvent les appels au 17 qui déclenchent des contrôles”, note le maire Patrick Farcy (SE), déplorant “un manque d’effectifs” de la police nationale.D’après lui, une quarantaine de verbalisations liées au couvre-feu ont été recensées depuis le début de l’été, mais il regrette “les lenteurs” du traitement judiciaire: “Entre la constatation et l’amende, il se passe trop de temps”. “Ce sera complètement efficace quand les parents auront reçu les verbalisations”, abonde une habitante qui préfère rester anonyme en raison de son engagement local.Ce n’est pas encore le cas d’après le maire qui anticipe lui aussi des améliorations. Le maire divers centre des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), Michel Amiel, avait instauré pendant quatre mois en 2024, de fin avril à fin août, un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, de 23H00 à 06H00 du matin. Il n’a pas remis en place de couvre-feu cette année.”L’efficacité (de cette mesure), c’est difficile à quantifier. C’est une efficacité surtout psychologique”, relève l’édile de cette ville de 22.000 habitants limitrophe de Marseille, qui toutefois “ne regrette pas” d’avoir pris cette décision l’an dernier.À Carpentras (Vaucluse), le maire Serge Andrieu (DVG) estime que l’arrêté permet surtout “à la police (municipale) de demander les papiers et d’intervenir”, ce qu’elle ne pourrait pas faire sans infraction constatée.Sur le fond, la mesure reste très contestée. La section des Yvelines de la Ligue des droits de l’homme a notamment attaqué l’arrêté de Triel-sur-Seine en justice.”Ce n’est pas la réponse efficace”, dit à l’AFP Nathalie Tehio, présidente de la LDH, qui appelle à développer le “volet éducatif” plutôt que “répressif”.elt-jra-vxm-bdq/asl/ab

Couvre-feux pour mineurs: une efficacité difficile à mesurer

Cet été, plusieurs communes ont instauré des couvre-feux pour mineurs après des violences urbaines. Mais sur le terrain, les maires peinent à en mesurer les effets, faute de sanctions rapides ou d’effectifs de police suffisants.A Triel-sur-Seine (Yvelines), comme dans d’autres villes de tous bords politiques, un couvre-feu a été instauré de 23h00 à 05h00 pour les moins de 18 ans, après une série de dégradations de mobilier urbain et de vols.  En patrouille dans la nuit de lundi à mardi, la police municipale surveille les points sensibles de la ville. Sur une des places souvent fréquentées, les agents interpellent un groupe de mineurs encore dehors 45 minutes après le début du couvre-feu, constate l’AFP.Certains adolescents disent ne pas être au courant. “On a fait beaucoup plus de prévention que de répression à ce niveau-là”, confie Anthony Rouet, chef de la police municipale de Triel-sur-Seine, qui assure que l’arrêté “permet de faire de la prévention avant que la dégradation ne soit faite”.Mais il reconnaît aussi les limites du dispositif pour certains mineurs verbalisés. “Ils n’ont pris aucune sanction et sont revenus, et ont recommencé les dégradations, les vols”, assure-t-il.Trois semaines après la mise en place du couvre-feu, “c’est devenu super calme”, affirme de son côté le maire sans étiquette Cédric Aoun.”Les parents font beaucoup plus attention (…), ils n’ont pas envie de faire partie des parents démissionnaires”, assure l’édile qui dit également avoir fait “cinq signalements à la protection de l’enfance” cette année pour des mineurs ayant récidivé.”Ici, la plupart des enfants qui traînent jusqu’à 02H00 du matin, leurs parents disent qu’il n’y a pas de souci. Et quand ils font des bêtises, ils disent que ce n’est pas leur fils”, constate un habitant engagé dans la vie de la commune préférant garder l’anonymat. D’autres habitants, comme Mickaël Chapparelli, 35 ans, père de famille, soutiennent néanmoins la mesure: “À 17 ans, on n’est pas dehors” la nuit, tranche-t-il. – “Efficacité psychologique” -À Nîmes (Gard), un arrêté interdit depuis le 21 juillet aux moins de 16 ans de circuler seuls la nuit dans six quartiers sensibles, après des violences urbaines liées au trafic de stupéfiants. Béziers (Hérault), Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ou encore Villecresnes (Val-de-Marne) ont pris des arrêtés similaires. Mais dans nombre de ces communes, difficile d’évaluer l’efficacité du dispositif. À Villecresnes, la police municipale n’intervient pas la nuit en semaine. L’éclairage public est coupé dans certains secteurs pour limiter les regroupements. “Ce sont souvent les appels au 17 qui déclenchent des contrôles”, note le maire Patrick Farcy (SE), déplorant “un manque d’effectifs” de la police nationale.D’après lui, une quarantaine de verbalisations liées au couvre-feu ont été recensées depuis le début de l’été, mais il regrette “les lenteurs” du traitement judiciaire: “Entre la constatation et l’amende, il se passe trop de temps”. “Ce sera complètement efficace quand les parents auront reçu les verbalisations”, abonde une habitante qui préfère rester anonyme en raison de son engagement local.Ce n’est pas encore le cas d’après le maire qui anticipe lui aussi des améliorations. Le maire divers centre des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), Michel Amiel, avait instauré pendant quatre mois en 2024, de fin avril à fin août, un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, de 23H00 à 06H00 du matin. Il n’a pas remis en place de couvre-feu cette année.”L’efficacité (de cette mesure), c’est difficile à quantifier. C’est une efficacité surtout psychologique”, relève l’édile de cette ville de 22.000 habitants limitrophe de Marseille, qui toutefois “ne regrette pas” d’avoir pris cette décision l’an dernier.À Carpentras (Vaucluse), le maire Serge Andrieu (DVG) estime que l’arrêté permet surtout “à la police (municipale) de demander les papiers et d’intervenir”, ce qu’elle ne pourrait pas faire sans infraction constatée.Sur le fond, la mesure reste très contestée. La section des Yvelines de la Ligue des droits de l’homme a notamment attaqué l’arrêté de Triel-sur-Seine en justice.”Ce n’est pas la réponse efficace”, dit à l’AFP Nathalie Tehio, présidente de la LDH, qui appelle à développer le “volet éducatif” plutôt que “répressif”.elt-jra-vxm-bdq/asl/ab

China summons chip giant Nvidia over alleged security risks

Chinese authorities summoned Nvidia representatives on Thursday to discuss “serious security issues” over some of its artificial intelligence chips, as the US tech giant finds itself entangled in trade tensions between Beijing and Washington.Nvidia is a world-leading producer of AI semiconductors, but the United States effectively restricts which chips it can export to China on national security grounds.A key issue has been Chinese access to the “H20”, a less powerful version of Nvidia’s AI processing units that the company developed specifically for export to China.The California-based firm said this month it would resume H20 sales to China after Washington pledged to remove licensing curbs that had halted exports.But the firm still faces obstacles — US lawmakers have proposed plans to require Nvidia and other manufacturers of advanced AI chips to include built-in location tracking capabilities.And Beijing’s top internet regulator said Thursday it had summoned Nvidia representatives to discuss recently discovered “serious security issues” involving the H20.The Cyberspace Administration of China said it had asked Nvidia to “explain the security risks of vulnerabilities and backdoors in its H20 chips sold to China and submit relevant supporting materials”.The statement posted on social media noted that, according to US experts, location tracking and remote shutdown technologies for Nvidia chips “are already matured”.The announcement marked the latest complication for Nvidia in selling its advanced products in the key Chinese market, where it is in increasingly fierce competition with homegrown technology firms.- Nvidia committed -CEO Jensen Huang said during a closely watched visit to Beijing this month that his firm remained committed to serving local customers.Huang said he had been assured during talks with top Chinese officials during the trip that the country was “open and stable”.”They want to know that Nvidia continues to invest here, that we are still doing our best to serve the market here,” he said.Nvidia this month became the first company to hit $4 trillion in market value — a new milestone in Wall Street’s bet that AI will transform the global economy.Jost Wubbeke of the Sinolytics consultancy told AFP the move by China to summon Nvidia was “not surprising in the sense that targeting individual US companies has become a common tool in the context of US-China tensions”.”What is surprising, however, is the timing,” he noted, after the two countries agreed to further talks to extend their trade truce.”China’s action may signal a shift toward a more assertive stance,” Wubbeke said.Beijing is also aiming to reduce reliance on foreign tech by promoting Huawei’s domestically developed 910C chip as an alternative to the H20, he added.”From that perspective, the US decision to allow renewed exports of the H20 to China could be seen as counterproductive, as it might tempt Chinese hyperscalers to revert to the H20, potentially undermining momentum behind the 910C and other domestic alternatives.”New hurdles to Nvidia’s operation in China come as the country’s economy wavers, beset by a years-long property sector crisis and heightened trade headwinds under US President Donald Trump.Chinese President Xi Jinping has called for the country to enhance self-reliance in certain areas deemed vital for national security — including AI and semiconductors — as tensions with Washington mount.The country’s firms have made great strides in recent years, with Huang praising their “super-fast” innovation during his visit to Beijing this month.

China summons chip giant Nvidia over alleged security risks

Chinese authorities summoned Nvidia representatives on Thursday to discuss “serious security issues” over some of its artificial intelligence chips, as the US tech giant finds itself entangled in trade tensions between Beijing and Washington.Nvidia is a world-leading producer of AI semiconductors, but the United States effectively restricts which chips it can export to China on national security grounds.A key issue has been Chinese access to the “H20”, a less powerful version of Nvidia’s AI processing units that the company developed specifically for export to China.The California-based firm said this month it would resume H20 sales to China after Washington pledged to remove licensing curbs that had halted exports.But the firm still faces obstacles — US lawmakers have proposed plans to require Nvidia and other manufacturers of advanced AI chips to include built-in location tracking capabilities.And Beijing’s top internet regulator said Thursday it had summoned Nvidia representatives to discuss recently discovered “serious security issues” involving the H20.The Cyberspace Administration of China said it had asked Nvidia to “explain the security risks of vulnerabilities and backdoors in its H20 chips sold to China and submit relevant supporting materials”.The statement posted on social media noted that, according to US experts, location tracking and remote shutdown technologies for Nvidia chips “are already matured”.The announcement marked the latest complication for Nvidia in selling its advanced products in the key Chinese market, where it is in increasingly fierce competition with homegrown technology firms.- Nvidia committed -CEO Jensen Huang said during a closely watched visit to Beijing this month that his firm remained committed to serving local customers.Huang said he had been assured during talks with top Chinese officials during the trip that the country was “open and stable”.”They want to know that Nvidia continues to invest here, that we are still doing our best to serve the market here,” he said.Nvidia this month became the first company to hit $4 trillion in market value — a new milestone in Wall Street’s bet that AI will transform the global economy.Jost Wubbeke of the Sinolytics consultancy told AFP the move by China to summon Nvidia was “not surprising in the sense that targeting individual US companies has become a common tool in the context of US-China tensions”.”What is surprising, however, is the timing,” he noted, after the two countries agreed to further talks to extend their trade truce.”China’s action may signal a shift toward a more assertive stance,” Wubbeke said.Beijing is also aiming to reduce reliance on foreign tech by promoting Huawei’s domestically developed 910C chip as an alternative to the H20, he added.”From that perspective, the US decision to allow renewed exports of the H20 to China could be seen as counterproductive, as it might tempt Chinese hyperscalers to revert to the H20, potentially undermining momentum behind the 910C and other domestic alternatives.”New hurdles to Nvidia’s operation in China come as the country’s economy wavers, beset by a years-long property sector crisis and heightened trade headwinds under US President Donald Trump.Chinese President Xi Jinping has called for the country to enhance self-reliance in certain areas deemed vital for national security — including AI and semiconductors — as tensions with Washington mount.The country’s firms have made great strides in recent years, with Huang praising their “super-fast” innovation during his visit to Beijing this month.