Taxe Zucman: c’est “non” pour Larcher, “la base de tout accord” pour Glucksmann

Le président LR du Sénat Gérard Larcher s’est dit hostile jeudi à la mise en place d’une taxe sur les très hauts patrimoines qui est une “illusion”, alors que pour la gauche c’est “la base de tout accord” de non censure du gouvernement Lecornu selon Raphaël Glucksmann.”Nous avons voté contre la taxe Zucman au Sénat au mois de juin”, a rappelé M. Larcher sur BFMTV/RMC.Ce dispositif, qui prévoit de taxer à hauteur de 2% les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, concernerait 1.800 foyers fiscaux selon son promoteur, l’économiste Gabriel Zucman. D’après lui, elle rapportera jusque 20 milliards d’euros par an, alors que d’autres économistes estiment son rendement plutôt autour de 5 milliards.Mais pour M. Larcher, la taxe Zucman “est une illusion” et “ne passera pas le barrage du Conseil constitutionnel”.”On a une jurisprudence selon laquelle nul ne doit être obligé de se séparer de son patrimoine pour payer l’impôt qui est décidé”, a argumenté M. Larcher qui va rencontrer le nouveau Premier ministre dans la matinée.En outre, cela “conduira à l’exil fiscal”, a-t-il jugé, en particulier si les biens professionnels sont inclus dans la base taxable.Mais pour le chef des députés socialistes Boris Vallaud, cette taxe “est fondamentale”. “Ce n’est pas une lubie de socialistes, d’ailleurs, elle est aujourd’hui soutenue par 75% des Français”, a-t-il plaidé sur TF1.Pour l’eurodéputé Raphaël Glucksmann (Place publique), c’est même “la base de tout accord” de non censure entre la gauche et le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu.”On peut discuter des modalités, on peut discuter de l’assiette, on peut discuter du montant”, a-t-il néanmoins jugé sur RTL.”Ce dont on ne peut pas discuter et ce qui est la condition de possibilité de tout accord, c’est le fait qu’à la fin un dispositif permette de taxer (…) ceux qui ont multiplié par deux leur fortune sur les huit dernières années”, a-t-il répété.

Budget: pour la dirigeante de la CFDT, Lecornu va devoir “penser différemment”

Sébastien Lecornu va devoir “penser différemment” de son prédecesseur à Matignon pour la construction du budget, a estimé jeudi la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, réclamant des mesures de “justice fiscale et sociale”.”Si les totems et les dogmes restent du côté du gouvernement, ça n’avancera pas”, a prévenu sur France Inter Mme Léon, alors que M. Lecornu a promis des “ruptures” sur le fond comme sur la forme lors de sa prise de fonctions mercredi.Le nouveau Premier ministre s’est entretenu mercredi avec les leaders de la CFDT et FO, ont fait savoir ces derniers. C’était un “échange très bref de prise de contact”, a précisé Mme Léon, à qui Sébastien Lecornu a dit qu’ils allaient “se voir rapidement”.Lors de leur discussion, le Premier ministre a assuré qu'”il souhaitait redonner plus de place à la démocratie sociale”, a déclaré de son côté Frédéric Souillot (FO) sur BFMTV. La reprise des négociations menées pendant cinq mois, qui ont tenté en vain d’amender l’impopulaire réforme des retraites de 2023, n’a pas été évoquée avec ces responsables, ont fait savoir leur entourage à l’AFP.La leader de la CGT, Sophie Binet, n’avait pas encore échangé avec le nouveau locataire de Matignon tandis que ses homologues de la CFE-CGC, François Hommeril, et de la CFTC, Cyril Chabanier, n’avaient pas été contactés jeudi matin, a-t-on appris auprès de leurs entourages.Avant la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, le “message principal que les travailleurs attendent”, c’est “respectez le monde du travail” et “faites en sorte que, s’il y a des efforts à faire, ils soient justement partagés”, a relevé Marylise Léon, évoquant notamment la “conditionnalité des aides publiques” aux entreprises.”Est-ce que tout le monde est prêt à prendre ses responsabilités et à les assumer (pour réduire le déficit, ndlr)? Je pense que la question doit d’abord être envoyée aux employeurs”, a-t-elle déclaré, dénonçant des “aides aux entreprises de plus en plus nombreuses, sans évaluation, sans contrôle efficace”.La cheffe de file de la CFDT a estimé que le mouvement “Bloquons tout”, qui a rassemblé quelque 200.000 manifestants mercredi et auquel son organisation n’appelait pas à participer, avait permis d'”exprimer des colères” et un “ras-le-bol”. “Ce qui va compter maintenant, c’est la préparation et la réussite” de la mobilisation du 18 septembre, a-t-elle jugé.

Budget: pour la dirigeante de la CFDT, Lecornu va devoir “penser différemment”

Sébastien Lecornu va devoir “penser différemment” de son prédecesseur à Matignon pour la construction du budget, a estimé jeudi la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, réclamant des mesures de “justice fiscale et sociale”.”Si les totems et les dogmes restent du côté du gouvernement, ça n’avancera pas”, a prévenu sur France Inter Mme Léon, alors que M. Lecornu a promis des “ruptures” sur le fond comme sur la forme lors de sa prise de fonctions mercredi.Le nouveau Premier ministre s’est entretenu mercredi avec les leaders de la CFDT et FO, ont fait savoir ces derniers. C’était un “échange très bref de prise de contact”, a précisé Mme Léon, à qui Sébastien Lecornu a dit qu’ils allaient “se voir rapidement”.Lors de leur discussion, le Premier ministre a assuré qu'”il souhaitait redonner plus de place à la démocratie sociale”, a déclaré de son côté Frédéric Souillot (FO) sur BFMTV. La reprise des négociations menées pendant cinq mois, qui ont tenté en vain d’amender l’impopulaire réforme des retraites de 2023, n’a pas été évoquée avec ces responsables, ont fait savoir leur entourage à l’AFP.La leader de la CGT, Sophie Binet, n’avait pas encore échangé avec le nouveau locataire de Matignon tandis que ses homologues de la CFE-CGC, François Hommeril, et de la CFTC, Cyril Chabanier, n’avaient pas été contactés jeudi matin, a-t-on appris auprès de leurs entourages.Avant la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, le “message principal que les travailleurs attendent”, c’est “respectez le monde du travail” et “faites en sorte que, s’il y a des efforts à faire, ils soient justement partagés”, a relevé Marylise Léon, évoquant notamment la “conditionnalité des aides publiques” aux entreprises.”Est-ce que tout le monde est prêt à prendre ses responsabilités et à les assumer (pour réduire le déficit, ndlr)? Je pense que la question doit d’abord être envoyée aux employeurs”, a-t-elle déclaré, dénonçant des “aides aux entreprises de plus en plus nombreuses, sans évaluation, sans contrôle efficace”.La cheffe de file de la CFDT a estimé que le mouvement “Bloquons tout”, qui a rassemblé quelque 200.000 manifestants mercredi et auquel son organisation n’appelait pas à participer, avait permis d'”exprimer des colères” et un “ras-le-bol”. “Ce qui va compter maintenant, c’est la préparation et la réussite” de la mobilisation du 18 septembre, a-t-elle jugé.

Libération “en cours” d’employés sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis, selon Séoul

Plusieurs centaines d’employés d’une usine de batteries Hyundai-LG, arrêtés après un raid des services de l’immigration américaine, étaient jeudi “en cours” de liberation, a déclaré Séoul, qui a averti que cet épisode était “déstabilisant” et pourrait avoir un impact sur les futurs investissements.Quelque 475 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, avaient été arrêtées le 4 septembre par le Service américain de l’immigration et des douanes (ICE) sur le chantier de construction d’une usine de batteries Hyundai-LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est).Vers 07H00 GMT, un représentant du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a confirmé via un communiqué envoyé à l’AFP que le “processus (de libération) était en cours”.Des photo prises par l’agence sud-coréenne Yonhap montrent des salariés se rassemblant autour de bus, certains souriants et faisant signe de la main après avoir passé plusieurs jours en détention aux Etats-Unis.La Corée du Sud a dépêché mercredi un Boeing 747-8I de Korean Air aux Etats-Unis pour rapatrier les techniciens qualifiés.S’exprimant lors d’une conférence de presse jeudi, le président sud-coréen a attribué l’opération d’arrestation à des “différences culturelles”, expliquant qu’en Corée du Sud, où des infractions mineures semblables touchant des ressortissants américains ne sont pas considérées comme “un problème sérieux”.- “Impact significatif” -M. Lee a déclaré que cette affaire pourrait avoir un “impact significatif sur les décisions d’investissement futures, en particulier lors de l’évaluation de la faisabilité d’opérations directes aux Etats-Unis”.Il a expliqué que pour les entreprises sud-coréennes, les techniciens qualifiés étaient “essentiels”, lors de l’installation des infrastructures, des équipements et des usines.”Quelqu’un doit installer les machines, et la main-d’oeuvre nécessaire n’existe tout simplement pas localement aux Etats-Unis,” a-t-il souligné.Le président américain Donald Trump a finalement renoncé jeudi à expulser ces professionnels mais Séoul a décidé de les rapatrier car ils sont “en état de choc”, a précisé Cho Hyun, le ministre des Affaires étrangères sud-coréen.”Le président Trump a demandé si les travailleurs sud-coréens détenus, tous des professionnels qualifiés, devaient rester aux Etats-Unis pour continuer à travailler et à former le personnel américain, ou s’ils devaient rentrer chez eux”, a détaillé le ministère des Affaires Etrangères sud-coréen dans un communiqué à l’AFP.Mais Séoul a répondu que “compte tenu de l’état de choc et de l’épuisement des travailleurs, il serait préférable qu’ils rentrent d’abord chez eux, puis qu’ils reviennent aux Etats-Unis pour travailler plus tard. La partie américaine a accepté cette position”, a-t-il été ajouté.- contradictions de l’administration Trump -La descente, au cours de laquelle ces employés sud-coréens avaient été enchaînés et menottés, est “déstabilisante”, a souligné le président sud-coréen.Le raid américain a fait la Une des médias en Corée du Sud, un pays qui a promis d’investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis, après des menaces américaines sur les droits de douane. Séoul a indiqué avoir obtenu que ses ressortissants ne soient plus menottés lors de leur rapatriement.Ce raid met en évidence les contradictions de l’administration Trump, qui “fait venir des usines de production à grande échelle tout en négligeant de former les travailleurs locaux”, estime Kim Dae-jong, professeur de commerce à l’université de Sejong.”En conséquence, les Sud-Coréens doivent former la main-d’œuvre locale”. Sud-Coréens et Américains devraient “travailler ensemble, et être non entravés dans leurs efforts”, a-t-il déclaré à l’AFP.Ces problèmes liés à la politique migratoire américaine “aurait dû être traités plus rapidement” souligne à l’inverse Cho Dong-geun, professeur émérite d’économie à l’université de Myongji, soulignant que les entreprises sud-coréennes étaient depuis longtemps conscientes des problèmes liés aux visas. Allié clé des Etats-Unis pour la sécurité dans le Pacifique, la Corée du Sud est aussi la quatrième économie asiatique, un acteur majeur de la construction automobile et de l’électronique. Plusieurs usines sud-coréennes sont implantées aux Etats-Unis. Les salariés arrêtés ne disposaient probablement pas d’un visa les autorisant à effectuer des travaux de construction, ont relevé des experts.

Libération “en cours” d’employés sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis, selon Séoul

Plusieurs centaines d’employés d’une usine de batteries Hyundai-LG, arrêtés après un raid des services de l’immigration américaine, étaient jeudi “en cours” de liberation, a déclaré Séoul, qui a averti que cet épisode était “déstabilisant” et pourrait avoir un impact sur les futurs investissements.Quelque 475 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, avaient été arrêtées le 4 septembre par le Service américain de l’immigration et des douanes (ICE) sur le chantier de construction d’une usine de batteries Hyundai-LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est).Vers 07H00 GMT, un représentant du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a confirmé via un communiqué envoyé à l’AFP que le “processus (de libération) était en cours”.Des photo prises par l’agence sud-coréenne Yonhap montrent des salariés se rassemblant autour de bus, certains souriants et faisant signe de la main après avoir passé plusieurs jours en détention aux Etats-Unis.La Corée du Sud a dépêché mercredi un Boeing 747-8I de Korean Air aux Etats-Unis pour rapatrier les techniciens qualifiés.S’exprimant lors d’une conférence de presse jeudi, le président sud-coréen a attribué l’opération d’arrestation à des “différences culturelles”, expliquant qu’en Corée du Sud, où des infractions mineures semblables touchant des ressortissants américains ne sont pas considérées comme “un problème sérieux”.- “Impact significatif” -M. Lee a déclaré que cette affaire pourrait avoir un “impact significatif sur les décisions d’investissement futures, en particulier lors de l’évaluation de la faisabilité d’opérations directes aux Etats-Unis”.Il a expliqué que pour les entreprises sud-coréennes, les techniciens qualifiés étaient “essentiels”, lors de l’installation des infrastructures, des équipements et des usines.”Quelqu’un doit installer les machines, et la main-d’oeuvre nécessaire n’existe tout simplement pas localement aux Etats-Unis,” a-t-il souligné.Le président américain Donald Trump a finalement renoncé jeudi à expulser ces professionnels mais Séoul a décidé de les rapatrier car ils sont “en état de choc”, a précisé Cho Hyun, le ministre des Affaires étrangères sud-coréen.”Le président Trump a demandé si les travailleurs sud-coréens détenus, tous des professionnels qualifiés, devaient rester aux Etats-Unis pour continuer à travailler et à former le personnel américain, ou s’ils devaient rentrer chez eux”, a détaillé le ministère des Affaires Etrangères sud-coréen dans un communiqué à l’AFP.Mais Séoul a répondu que “compte tenu de l’état de choc et de l’épuisement des travailleurs, il serait préférable qu’ils rentrent d’abord chez eux, puis qu’ils reviennent aux Etats-Unis pour travailler plus tard. La partie américaine a accepté cette position”, a-t-il été ajouté.- contradictions de l’administration Trump -La descente, au cours de laquelle ces employés sud-coréens avaient été enchaînés et menottés, est “déstabilisante”, a souligné le président sud-coréen.Le raid américain a fait la Une des médias en Corée du Sud, un pays qui a promis d’investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis, après des menaces américaines sur les droits de douane. Séoul a indiqué avoir obtenu que ses ressortissants ne soient plus menottés lors de leur rapatriement.Ce raid met en évidence les contradictions de l’administration Trump, qui “fait venir des usines de production à grande échelle tout en négligeant de former les travailleurs locaux”, estime Kim Dae-jong, professeur de commerce à l’université de Sejong.”En conséquence, les Sud-Coréens doivent former la main-d’œuvre locale”. Sud-Coréens et Américains devraient “travailler ensemble, et être non entravés dans leurs efforts”, a-t-il déclaré à l’AFP.Ces problèmes liés à la politique migratoire américaine “aurait dû être traités plus rapidement” souligne à l’inverse Cho Dong-geun, professeur émérite d’économie à l’université de Myongji, soulignant que les entreprises sud-coréennes étaient depuis longtemps conscientes des problèmes liés aux visas. Allié clé des Etats-Unis pour la sécurité dans le Pacifique, la Corée du Sud est aussi la quatrième économie asiatique, un acteur majeur de la construction automobile et de l’électronique. Plusieurs usines sud-coréennes sont implantées aux Etats-Unis. Les salariés arrêtés ne disposaient probablement pas d’un visa les autorisant à effectuer des travaux de construction, ont relevé des experts.

La Bourse de Paris dans le vert, loin du tumulte politique

La Bourse de Paris évoluait en hausse jeudi, avant la publication de l’inflation américaine côté consommateurs, qui devrait affiner les anticipations de baisses des taux de la Réserve fédérale américaine, ignorant le tumulte politique en France.L’indice vedette de la Bourse de Paris prenait 0,79%, soit 60,99 points, pour s’établir à 7.822,32 points vers 10H15. Mercredi, le CAC 40 avait gagné 0,15%, à 7.761,32 points.Les investisseurs attendent la publication jeudi de l’indice CPI des prix à la consommation avant l’ouverture de Wall Street, perçue comme “l’équivalent d’une audition finale pour le marché”, commente Stephen Innes, gérant de SPI AM. La publication devrait permettre aux investisseurs d’affiner leurs anticipations pour les baisses de taux de la Fed à venir.En France, le nouveau Premier ministre français Sébastien Lecornu a promis mercredi des “ruptures” avant de s’atteler à la lourde tâche de constituer un gouvernement pour sortir le pays de l’impasse politique après le renversement lundi par les députés de son prédécesseur François Bayrou.Cinquième Premier ministre d’Emmanuel Macron depuis sa réélection 2022 et troisième en un an, il doit désormais bâtir un gouvernement susceptible de durer plus longtemps que ceux de ses prédécesseurs (91 jours pour Michel Barnier, moins de neuf mois pour François Bayrou), puis de faire voter un budget avant la fin de l’année.”Reste à imaginer sur quelle majorité parlementaire le nouveau locataire de Matignon s’appuiera”, commente Grégoire Kounowski, conseiller en investissements chez Norman K. “Avec une Assemblée toujours aussi fragmentée, la chute du gouvernement Bayrou n’offre finalement qu’un très court répit à son successeur.”Cette instabilité politique ne semble plus affoler les marchés: “En regardant le CAC 40, on (…) remarquerait à peine” les remous actuels sur la scène politique française, note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.”À première vue, les marchés avaient déjà pris acte de la chute du gouvernement Bayrou”, relève Grégoire Kounowski. “Le CAC40 a terminé dans le vert lors de chaque session et comble progressivement les pertes générées au moment de l’annonce du vote de confiance”, poursuit-il.Les marchés attendent jeudi la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences que traverse la France.Et vendredi, l’agence Fitch pourrait faire basculer la note souveraine de la France du groupe AA (“qualité haute ou bonne”) au groupe A (“qualité moyenne supérieure”).En attendant, sur le marché de la dette, le rendement de l’emprunt allemand à échéance dix ans, la référence en Europe, évoluait à 2,65%, stable par rapport à la veille. Son équivalent français s’établissait à 3,45%, contre 3,46% la veille en clôture.”L’élargissement des écarts de rendement obligataire entre la France et l’Allemagne n’est pas suffisamment grave pour justifier une action” de la BCE, estime Neil Wilson, de Saxo Markets.Kering dans le vertLe groupe de luxe Kering, qui avait acquis 30% de Valmentino en 2023, a annoncé mercredi que la marque ne changerait pas de propriétaire avant 2028 “au plus tôt”, selon un nouvel accord avec son propriétaire, le fonds d’investissement qatari Mayhoola.Le titre du groupe prenait 2,03% à 238,25 euros vers 10H15.

Most markets rise as US producer price data stokes rate cut bets

Asian and European equities mostly rose Thursday as investors built on this week’s rally after US data ramped up expectations for a string of interest rate cuts.Markets have enjoyed a healthy run in recent months — with some hitting record highs — on growth optimism that the Federal Reserve will resume its monetary easing process as figures indicate the world’s top economy is slowing.Those bets ramped up Friday on a report showing jobs creation was well below forecasts, while another this week revealed there were more than 900,000 fewer new posts than thought in the 12 months through March.On Wednesday, the Department of Labor said the producer price index (PPI) fell on-month in August for the first time since April, confounding forecasts for a rise. July’s figure was also revised down.The data soothed worries that US President Donald Trump’s tariff war would reignite inflation — as many have warned — and gave the Fed room to cut rates and address weakness in the jobs market.Focus is now on the more crucial consumer price index report due Thursday, which could play a major role in how many cuts the Fed makes, and how big they are.The PPI reading was “a red carpet unfurled straight to the September Federal Open Market Committee, with (boss Jerome) Powell cast as the reluctant guest of honour”, wrote SPI Asset Management’s Stephen Innes.”What markets heard wasn’t just a tick lower in input prices; it was confirmation that the worst inflation ghost stories aren’t materialising. Producers aren’t shoving tariffs straight onto consumers; they’re eating some of it to stay competitive.”He added that if the consumer price figure “comes in tame, the conversation tilts from a careful quarter-point shuffle to the possibility of a half-point swing”.Vincenzo Vedda, global chief investment officer at DWS, predicted five rate cuts by September 2026.Wednesday’s figures helped push the S&P 500 to another record high on Wall Street, and most of Asia followed suit.Tokyo piled on more than one percent to a second successive record, helped by a 10 percent surge in tech investment titan SoftBank to its own record. The firm’s gains came after its subsidiary Arm announced a new AI platform. Seoul also hit another fresh peak, while Shanghai, Singapore, Taipei, Mumbai and Bangkok also rose.Jakarta jumped after Indonesia’s government said it plans to inject around $12 billion into the economy. The gains briefly pushed it back above Monday’s close, having tumbled Tuesday after President Prabowo Subianto removed finance minister Sri Mulyani Indrawati following anti-government protests.London and Paris rose while Frankfurt was flat but there were losses in Hong Kong, Sydney, Wellington and Manila.- Key figures at around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 44,372.50 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.4 percent at 26,086.32 (close)Shanghai – Composite: UP 1.7 percent at 3,875.31 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 9,270.32 Euro/dollar: DOWN at $1.1693 from $1.1696 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3517 from $1.3528 Dollar/yen: UP at 147.78 from 147.40 yen Euro/pound: UP at 86.50 pence from 86.46 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $63.52 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $67.36 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 45,490.92 (close)

La liberté de la presse est au plus bas depuis 50 ans, selon un rapport

La liberté de la presse s’est considérablement dégradée depuis cinq ans dans le monde et a touché son point le plus bas en 50 ans, selon un rapport de référence sur la démocratie publié jeudi.”L’état actuel de la démocratie est inquiétant”, souligne auprès de l’AFP Kevin Casas-Zamora, secrétaire général du groupe de réflexion International Idea basé à Stockholm.Plus d’un pays sur deux dans le monde (54%) a enregistré entre 2019 et 2024 une baisse de l’un des cinq indicateurs clés de ce qui définit une démocratie, selon ce rapport.”La conclusion la plus importante de notre rapport est probablement la détérioration très grave de la liberté de la presse dans le monde”, ajoute M. Casas-Zamora.Entre 2019 et 2024, elle a connu “sa plus forte baisse enregistrée au cours des 50 dernières années”. “Nous n’avons jamais observé une détérioration aussi grave d’un indicateur clé de la santé démocratique”, précise le responsable.La liberté de la presse s’est dégradée dans 43 pays répartis sur tous les continents, dont 15 en Afrique et 15 en Europe.”Un mélange toxique se met en place, qui implique, d’une part, des interventions musclées de la part des gouvernements dont certaines sont l’héritage de la pandémie”, dit M. Casas-Zamora.D’autre part, “il y a l’impact très négatif de la désinformation, dont une partie est réelle et dont une autre est utilisée comme prétexte par les gouvernements pour restreindre la liberté de la presse”, ajoute-t-il.Idea s’inquiète en outre du phénomène mondial de concentration des médias traditionnels mais également de “la disparition dans de nombreux pays de médias locaux qui jouent un rôle très important dans le soutien au débat démocratique”, indique M. Casas-Zamora.Afghanistan, Burkina Faso et Birmanie, déjà mal classés, enregistrent les plus forts reculs à ce chapitre. Le quatrième plus fort déclin vient de la Corée du Sud, selon le rapport qui cite “la multiplication des procès en diffamation intentés par le gouvernement et ses alliés politiques contre des journalistes, et les perquisitions au domicile de journalistes”.Le rapport n’intègre pas les premiers effets du deuxième mandat de Donald Trump mais “certaines des choses que nous avons vues pendant les élections à la fin de l’année dernière et au cours des premiers mois de 2025 sont assez inquiétantes”, anticipe M. Casas-Zamora.”Comme ce qui se passe aux États-Unis a tendance à se propager à l’échelle mondiale, cela n’augure rien de bon pour la démocratie dans le monde”, conclut-il.