BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française

La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s’inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro.Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l’inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires. Mais celle-ci intervient juste après qu’Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions. Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France. – Responsabilité budgétaire -Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro.Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France.Si bien que le taux de l’emprunt français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000.  La France est également sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg. La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. Signe rassurant: l’euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que “dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort” comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank.- Allemagne au ralenti – A ces inquiétudes s’ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz.Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE. La dernière baisse des taux remonte à juin, et l’institut juge depuis sa politique bien “calibrée”, dans un contexte d’inflation proche de la cible de 2%, favorable à l’économie.Les gardiens de l’euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d’inflation pour 2026, selon les observateurs. Elles tiendront compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Reste que la récente amende de près de 3 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l’imprévisible président Donald Trump.

BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française

La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s’inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro.Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l’inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires. Mais celle-ci intervient juste après qu’Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions. Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France. – Responsabilité budgétaire -Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro.Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France.Si bien que le taux de l’emprunt français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000.  La France est également sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg. La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. Signe rassurant: l’euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que “dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort” comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank.- Allemagne au ralenti – A ces inquiétudes s’ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz.Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE. La dernière baisse des taux remonte à juin, et l’institut juge depuis sa politique bien “calibrée”, dans un contexte d’inflation proche de la cible de 2%, favorable à l’économie.Les gardiens de l’euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d’inflation pour 2026, selon les observateurs. Elles tiendront compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Reste que la récente amende de près de 3 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l’imprévisible président Donald Trump.

BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française

La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s’inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro.Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l’inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires. Mais celle-ci intervient juste après qu’Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions. Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France. – Responsabilité budgétaire -Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro.Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France.Si bien que le taux de l’emprunt français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000.  La France est également sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg. La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. Signe rassurant: l’euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que “dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort” comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank.- Allemagne au ralenti – A ces inquiétudes s’ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz.Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE. La dernière baisse des taux remonte à juin, et l’institut juge depuis sa politique bien “calibrée”, dans un contexte d’inflation proche de la cible de 2%, favorable à l’économie.Les gardiens de l’euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d’inflation pour 2026, selon les observateurs. Elles tiendront compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Reste que la récente amende de près de 3 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l’imprévisible président Donald Trump.

Trump blasts ‘radical left’ after killing of influencer Charlie Kirk

Donald Trump lashed out at the “radical left” on Wednesday after the apparent assassination of his right-wing ally Charlie Kirk, vowing a crackdown after a killing that has sparked fears of worsening political violence in the United States.Kirk, a powerful voice in conservative politics at just 31 years old, had been dead only a few hours when a somber-looking Trump sat behind his desk in the Oval Office to deliver an ominous message.”This is a dark moment for America,” he said on video posted to his Truth Social website, hailing Kirk as a “martyr for truth.””For years those on the radical left have compared wonderful Americans like Charlie to Nazis and the world’s worst mass murderers and criminals.”This kind of rhetoric is directly responsible for the terrorism that we’re seeing in our country today.”My administration will find each and every one of those who contributed to this atrocity, and to other political violence, including the organizations that fund it and support it.”Kirk was hit while speaking at an event at Utah Valley University.Video from the scene showed him addressing a large crowd when the sound of a single shot rang out. The father-of-two appeared to collapse in his chair before the camera swiftly moved and sounds of panic erupted in the audience.Investigators said they believe the bullet that killed him had come from a campus rooftop, fired by someone dressed in black, in what appeared to be a targeted killing.There was confusion over the manhunt, with FBI Director Kash Patel initially tweeting that the “subject” had been detained, before walking that back an hour later.”The subject in custody has been released after an interrogation by law enforcement. Our investigation continues,” he wrote on X.Illustrating the huge importance of Kirk in Trump’s orbit, the 79-year-old Republican ordered flags on government buildings — including the White House — to be lowered to half-staff until Sunday. “No one understood or had the Heart of the Youth in the United States of America better than Charlie. He was loved and admired by ALL, especially me, and now, he is no longer with us,” Trump wrote. Utah Governor Spencer Cox told reporters Kirk’s killing was “a political assassination.” Cox, a Republican, appealed for Americans to take a step back from violence as the nation readies to mark a milestone anniversary of its 1776 founding.”We just need every single person in this country to think about where we are and where we want to be, to ask ourselves: Is this what 250 years has wrought on us?”- ‘He fell back’ -Former Utah congressman Jason Chaffetz, who was at the rally, told Fox News the shooting had happened while Kirk was doing a question-and-answer session with the crowd.”First question was about religion. He went on for about 15-20 minutes. Second question, interestingly, was about transgender shooters, mass shooters, and in the midst of that, the shot rang out,” a visibly shaken Chaffetz told the network.”As soon as that shot went out, he fell back,” he said. “Everybody hit the deck… a lot of people started screaming, and then everybody started running.”- Turning Point -Kirk had an outsized influence in US politics, powering Trump’s support among younger voters — a key factor in the Republican’s return to power last year.With natural showmanship, Kirk co-founded Turning Point USA in 2012 to drive conservative viewpoints among young people, turning him into a go-to spokesman on television networks.He used his enormous audiences on Instagram and YouTube to build support for anti-immigration policies, outspoken Christianity and gun ownership, and to spread carefully edited clips of his interactions during debates at his many college events.News of the shooting provoked horror across the political spectrum.”Eternal rest grant unto him, O Lord,” Vice President JD Vance posted on social media.Right wing media personality Tomi Lahren called Kirk “visionary.”Figures on the left also condemned the attack and urged calm.”There is no place in our country for this kind of violence. It must end now,” former president Joe Biden wrote on X.California Governor Gavin Newsom — a frequent foil for right-wing figures like Kirk — called the attack “disgusting, vile, and reprehensible.” Former congresswoman Gabrielle Giffords — a Democrat who herself survived an assassination attempt — said she was “horrified” by the attack.”Democratic societies will always have political disagreements, but we must never allow America to become a country that confronts those disagreements with violence,” Giffords said. Kirk’s killing came three months after a Minnesota man shot dead a Democratic  lawmaker and her husband in their home.

A Cuba, la résignation en attendant le rétablissement du courant

Les autorités s’efforcent mercredi soir de relancer le réseau électrique à Cuba, où les habitants se résignent à passer la nuit sans courant après une nouvelle panne totale, la cinquième en moins d’un an. Comme à chaque coupure électrique générale sur l’île de 9,7 millions d’habitants, la compagnie électrique nationale (UNE) tente d’abord d’établir des circuits électriques parallèles pour alimenter les secteurs prioritaires tels que les hôpitaux. Ces “microsystèmes” servent par la suite au redémarrage des centrales thermoélectriques du pays. “Nous avons un microsystème dans pratiquement toutes (les provinces) du pays”, a précisé mercredi soir à la télévision d’Etat, Lazaro Guerra, directeur de l’électricité au ministère de l’Energie et des mines, sans pour autant faire de pronostic sur la rapidité du rétablissement total du courant.Selon les autorités, dans la soirée, environ 17% des 1,7 million d’habitants de La Havane, avaient de l’électricité grâce à ces circuits parallèles.Pour Mercedes Blanco, une Havanaise de 59 ans, ces coupures générales sont synonymes d'”une tristesse et d’une angoisse énormes” pour la vie quotidienne car “on ne peut pratiquement rien faire”. Et puis “on aime regarder la télévision, voir la série télévisée, (…) surtout le journal télévisé, et avec la coupure de courant, on ne peut rien voir à la télévision”, déplore cette femme au foyer.Mercredi matin, un arrêt de la centrale électrique Antonio Guiteras, située au centre de l’île, a provoqué la déconnexion du système électrique sur l’ensemble du pays. Les autorités ont précisé par la suite que la coupure, qui s’est produite aux alentours de 09H15 locales (13H15 GMT), était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale électrique la plus importante du pays. Depuis octobre 2024, l’île communiste a déjà subi quatre pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours.A la tombée de la nuit, peu de véhicules circulaient dans les rues de la capitale, où de rares feux de signalisation fonctionnent, récemment équipés de panneaux solaires.”A nouveau, une journée de perdue !”, déplore auprès de l’AFP Alina Gutiérrez, 62 ans, qui a appris la nouvelle de la panne alors qu’elle faisait des courses dans un quartier central de La Havane. – “Dépense plus importante” -Dimanche, cinq des quinze provinces de l’île avaient déjà été plongées plusieurs heures dans l’obscurité en raison d’une panne sur une ligne du réseau électrique.Outre les grands hôtels et certains hôpitaux, dotés de groupes électrogènes, de plus en plus de familles et de propriétaires de petits commerces privés ont acquis des générateurs électriques ou des panneaux solaires pour pallier les pannes et délestages toujours plus fréquents. Dans les quartiers les plus aisés de La Havane, le ronronnement de générateurs est continu depuis le début de la panne. Mais les coupures fragilisent toutefois ces petits commerces privés, qui ont fleuri depuis leur autorisation en 2021.”Cela nous affecte beaucoup”, explique à l’AFP Odette Leon, 34 ans, propriétaire d’une pâtisserie dans l’ouest de la capitale. “Nous avons un générateur, mais cela entraîne une dépense plus importante parce qu’il faut du carburant, qui en ce moment n’est pas très facile à trouver”, explique-t-elle.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant l’été, lorsque la consommation atteint des pics en raison des températures élevées, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l’échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962.

Trump accuse la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre de son allié Charlie Kirk

Donald Trump a accusé les discours de la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre par balle mercredi d’un de ses fidèles alliés politiques, l’influenceur Charlie Kirk, le qualifiant de “martyr de la vérité et de la liberté”.Le podcasteur conservateur, porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, a été tué lors d’une réunion publique dans une université de l’Utah (ouest). Les recherches sont toujours en cours pour trouver le tireur, dont les motivations restent pour l’heure inconnues.”Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.”Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”, a-t-il lancé.Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.Un suspect a été arrêté, avant d’être relâché plus tard dans la journée, selon le patron de la police fédérale (FBI). La mort de Charlie Kirk a été annoncée par Donald Trump quelques heures après que l’homme de 31 ans a été touché. Le drame a été capté par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.Le président a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.- “Violence politique” -Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l’Utah Valley University.Vers midi heure locale, “on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk” qui a été “évacué des lieux par ses gardes du corps”, a écrit l’université sur X.Des vidéos le montrent, touché au cou, s’effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.”Je veux être bien clair, il s’agit d’un assassinat politique”, a souligné le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Selon les enquêteurs, la seule balle tirée l’a été depuis le toit d’un bâtiment du campus, par un homme habillé de noir, dans ce qui semble être un assassinat ciblé.A gauche, l’ancienne candidate démocrate malheureuse à l’élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.L’ex-parlementaire de l’Utah Jason Chaffetz, qui était sur place, a expliqué à la chaîne Fox News que Charlie Kirk répondait à une question du public quand il a été touché par un tir d’arme à feu: “Pendant sa réponse, le tir a éclaté”.- “Fontaine de sang” -Sophie Anderson, 45 ans, a raconté au Daily Mail qu’elle se trouvait à 30 mètres de la scène: “Il a été touché au cou et s’est effondré, il n’était plus qu’une fontaine de sang.”Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se dévouer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.Avec ses 6,9 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.

Trump accuse la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre de son allié Charlie Kirk

Donald Trump a accusé les discours de la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre par balle mercredi d’un de ses fidèles alliés politiques, l’influenceur Charlie Kirk, le qualifiant de “martyr de la vérité et de la liberté”.Le podcasteur conservateur, porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, a été tué lors d’une réunion publique dans une université de l’Utah (ouest). Les recherches sont toujours en cours pour trouver le tireur, dont les motivations restent pour l’heure inconnues.”Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.”Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”, a-t-il lancé.Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.Un suspect a été arrêté, avant d’être relâché plus tard dans la journée, selon le patron de la police fédérale (FBI). La mort de Charlie Kirk a été annoncée par Donald Trump quelques heures après que l’homme de 31 ans a été touché. Le drame a été capté par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.Le président a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.- “Violence politique” -Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l’Utah Valley University.Vers midi heure locale, “on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk” qui a été “évacué des lieux par ses gardes du corps”, a écrit l’université sur X.Des vidéos le montrent, touché au cou, s’effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.”Je veux être bien clair, il s’agit d’un assassinat politique”, a souligné le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Selon les enquêteurs, la seule balle tirée l’a été depuis le toit d’un bâtiment du campus, par un homme habillé de noir, dans ce qui semble être un assassinat ciblé.A gauche, l’ancienne candidate démocrate malheureuse à l’élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.L’ex-parlementaire de l’Utah Jason Chaffetz, qui était sur place, a expliqué à la chaîne Fox News que Charlie Kirk répondait à une question du public quand il a été touché par un tir d’arme à feu: “Pendant sa réponse, le tir a éclaté”.- “Fontaine de sang” -Sophie Anderson, 45 ans, a raconté au Daily Mail qu’elle se trouvait à 30 mètres de la scène: “Il a été touché au cou et s’est effondré, il n’était plus qu’une fontaine de sang.”Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se dévouer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.Avec ses 6,9 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.

‘Minimalist’ Ralph Lauren designs kick off New York Fashion Week

Ralph Lauren moved the start of New York Fashion Week a few hours early, presenting a Spring 2026 collection on Wednesday that the designer described as minimalist with a touch of softness.The setting: the designer’s offices on tony Madison Avenue, where models presented a range of fitted and flowing silhouettes mostly in solid colors.Actresses Jessica Chastain and Naomi Watts and singers Usher and Nick Jonas looked on as models walked designs in red, white and black, with occasional stripes and floral motifs.Menswear-inspired jackets worn directly over bralettes alternated with filmy, flowing or tight-fitting dresses and baggy trousers.For accessories, Lauren offered hats with generous, soft brims, oversized silver jewelry, textured bags, and shoes of varying heights. New York Fashion Week officially opens Thursday morning and runs for six days, with shows by Michael Kors, Calvin Klein, Coach and Tory Burch, among others.A highlight is the return of Alexander Wang, whose brand is celebrating its 20th anniversary. On the other hand, new faces such as Luar or LaQuan Smith could draw celebrity powerhouses like Beyonce and Madonna to their shows.But New York Fashion Week is lagging behind its European counterparts, and organizers are considering potential changes in 2027. Among the proposals are financial assistance for small designers to organize shows, events open to the general public, and public funding.

Israel film debuts in Toronto after festival uncertainty

A documentary about an Israeli ex-soldier’s efforts to rescue his family from the October 7 Hamas attacks premiered under heavy police presence on Wednesday, after initially being cut from the Toronto International Film Festival (TIFF) lineup. Groups supporting Israel and the Palestinians faced off outside the venue before the screening of “The Road Between Us: The Ultimate Rescue,” which charts how retired Israeli general Noam Tibon saved his family and others during the 2023 Hamas attack.There were no reported incidents of violence during the protests.  The Canadian-produced film drew significant attention ahead of TIFF, after it was briefly withdrawn from the festival. Organizers cited a lack of “legal clearance” for certain footage used, triggering protests from more than 1,000 entertainment industry figures including Amy Schumer and Debra Messing, who signed a petition accusing TIFF of silencing Jewish voices. TIFF chief executive Cameron Bailey denied reports that director Barry Avrich was asked to secure rights to use actual Hamas bodycam footage of the attacks.”At no point did we ask the filmmakers to seek approval or clearance from Hamas, a terrorist organization,” Bailey told the Globe and Mail newspaper this week. “That is, of course, something that we wouldn’t do.”Before introducing the film on Wednesday, Bailey conceded TIFF mishandled the film’s submission process. “I want to apologize, especially to the Jewish community, for mistakes I made in the lead up to this day,” he told a packed 2,000-seat venue in downtown Toronto. – ‘Flag of a family’ -The film recounts Tibon’s journey from Tel Aviv to Nahal Oz, a kibbutz on the border with Gaza, where his son, daughter-in-law, and two granddaughters were hiding in a safe room after Hamas fighters entered the community. Avrich said he was drawn to the story as a father, and that it does not have a political message. “This film is wrapped in the flag of a family,” he told the premiere audience. Protesting outside the venue, Palestinian-Canadian Bassem Ramli told AFP he was not objecting to the contents of the film specifically, but opposed TIFF’s decision to allow the former Israeli army general on its red carpet.  “This person does not deserve to be celebrated as a hero, let alone at this time,” the 39-year-old said. “Would it be OK to have, say, a senior Russian general being right now celebrated as a hero? I don’t think this is something that would be really accepted,” he added. Waving an Israeli flag outside the theatre, Jeffrey Raphael teared up when asked about the anger surrounding the film. “I understand there is perspective from Palestinians in the film festival, so why can’t we hear other perspectives?” the 55-year-old said. The Hamas attacks resulted in the deaths of 1,219 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official data.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,656 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the UN considers reliable.During the post-premiere Q&A, when the moderator mentioned the Palestinian toll from the Israeli offensive, substantial numbers of the apparently pro-Israeli audience booed and jeered.