Népal: nouveaux électeurs et candidats, un vent de renouveau politique

“Il faut de nouveaux visages” lors des élections en mars au Népal, affirme Kishori Karki, 25 ans. Cette diplômée en droit, qui a participé à la révolte populaire en septembre, entend se présenter sous la bannière d’un nouveau parti.Elle fait partie des jeunes Népalais qui ont décidé d’apporter un nouveau souffle à cette république himalayenne …

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Gaza: 27 morts dans des frappes israéliennes, Israël et le Hamas s’accusent de violer la trêve

Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s’accusant mutuellement d’avoir violé le fragile cessez-le-feu.Il s’agit de l’une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l’entrée en vigueur de la trêve à laquelle …

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Nvidia affiche toujours une croissance insolente, la demande “continue d’accélérer”

Le géant américain des puces électroniques Nvidia est resté sur un rythme de croissance effréné au troisième trimestre de son exercice décalé, toujours soutenu par une demande qui “continue d’accélérer”, selon son patron, Jensen Huang.Le bénéfice net pour le trimestre clôturé fin octobre a bondi de 65% sur un an, à 31,9 milliards de dollars, …

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Most markets rise as Nvidia earnings override Fed rate concern

Most Asian markets rallied on Thursday after blowout earnings from chip powerhouse Nvidia cooled worries over an AI bubble and overshadowed a US Federal Reserve report that dealt a blow to hopes for a December interest rate cut.Global equities have struggled of late owing to warnings that valuations — particularly in the tech sector — have been overdone and are due a pullback, and possibly a sharp correction, following a record-breaking rally this year.Wednesday’s report from Nvidia — one of the torchbearers of the AI revolution — was therefore seen as a bellwether on the industry.And it topped expectations on fierce demand for its sophisticated chips, with chief executive Jensen Huang brushing off the recent concerns.”There’s been a lot of talk about an AI bubble,” he told an earnings call. “From our vantage point, we see something very different.”Shares in the firm — which last month became the world’s first $5 trillion stock — rose more than five percent in post-market trade, while S&P 500 and Nasdaq futures also soared.Tech firms led the gains in Asia. South Korea’s Samsung and SK hynix, Taiwan’s TSMC and Japanese investment giant SoftBank all enjoyed a strong day.Among broader markets, Tokyo, Seoul and Taipei were up between 1.9 percent and 3.2 percent.Sydney, Singapore, Wellington, Mumbai, Bangkok and Jakarta were also well up, as well as London, Paris and Frankfurt.Hong Kong pared gains to end flat and Shanghai finished lower.However, SPI Asset Management’s Stephen Innes said: “Nvidia’s latest forecast has, for now, dulled the sharpest edges of the AI-bubble anxiety that had gripped global markets.”But make no mistake: this is still a market balancing on a wire stretched between AI euphoria and debt-filled reality. “Nvidia’s results may have bought the tape a reprieve, but they haven’t rewritten the script — they’ve simply reminded traders why they still cling to the idea that one last Santa-rally can be extracted from the AI supercycle.”The reading helped offset minutes from the Fed’s October policy meeting suggesting officials are against cutting rates for the third time in a row next month.Bets on a string of reductions going into 2026 have been part of the driver of this year’s stocks rally — helped by a softening labour market — but the persistence of big price gains has started to take a toll.”Many participants suggested that, under their economic outlooks, it would likely be appropriate to keep the target range unchanged for the rest of the year,” the minutes said.Fed boss Jerome Powell said after last month’s decision that a December move was “not a foregone conclusion”.Thursday is expected to see the release of US jobs data for September, which was delayed by the government shutdown. However, the Bureau of Labor Statistics said it would not publish its October figures, instead rolling them into November’s full report on December 16.Rodrigo Catril at National Australia Bank said: “The question that follows is whether there will be enough information in December for Fed officials to make a decision.”He said the removal of the October report “leaves policymakers without a key piece of evidence for the December (policy meeting), prompting traders to sharply scale back expectations for a rate cut next month” to just 28 percent.The pullback in US rate cut expectations saw the dollar rally to 157.73 yen, its strongest since January, spurring talk of an intervention by Japanese authorities.Top government spokesman Minoru Kihara told reporters officials were “currently observing one-sided and rapid movements in the foreign exchange market, and we are concerned about it”.The yen was already under pressure from concerns about Japan’s fiscal outlook before the expected release of a stimulus package by Prime Minister Sanae Takaichi. Worries that she will push for more borrowing have hit the currency and sent bond yields to record highs.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 2.7 percent at 49,823.94 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 25,835.57 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,931.05 (close)London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 9,572.10 Dollar/yen: UP at 157.47 yen from 157.01 yen on WednesdayEuro/dollar: DOWN at $1.1520 from $1.1526Pound/dollar: UP at $1.3067 from $1.3048Euro/pound: DOWN at 88.15 from 88.33 penceWest Texas Intermediate: UP 0.4 percent at $59.70 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $63.79 per barrelNew York – Dow: UP 0.1 percent at 46,138.77 (close)

A La Réunion, après la crise requin, le surf reprend des couleurs

Entre 2011 et 2019, la côte ouest de La Réunion a été le théâtre de 24 attaques de requins, dont 11 mortelles. Après six ans sans incident, grâce à un arsenal de mesures de sécurité inédites, le surf retrouve progressivement sa place sur l’île.Planche de surf sous le bras, cheveux ébouriffés et lycra floqué “Ti Vague Surf School”, Charles Cassin sort de l’eau et traverse le sable noir brûlant de l’Étang-Salé-les-Bains, dans le sud-ouest de La Réunion.”C’est seulement la deuxième fois que je fais du surf”, sourit ce trentenaire installé à quelques kilomètres de cette plage depuis trois ans.”On quitte bientôt La Réunion”, ajoute-t-il, en jetant un oeil vers son conjoint, Quentin Dominique. “On s’est dit qu’il fallait essayer avant de partir. Même si j’ai peur de l’eau et des requins”.Une crainte partagée par la quasi-totalité des apprentis surfeurs du jour. “J’ai de moins en moins peur mais on a toujours cette idée qui nous traverse l’esprit”, raconte Julie Levanti, 25 ans, qui découvre le spot après plusieurs essais à Saint-Leu, le “spot” le plus célèbre de l’île, plus au nord.”On se dit qu’il y a des gens qui surfent tous les jours et à qui il n’arrive rien. C’est rassurant”, explique-t-elle.Entre 2011 et 2019, la “crise requin” a profondément marqué l’île française de l’océan Indien. Le Centre Sécurité Requin (CSR), le groupement d’intérêt public (GIP) qui gère et coordonne le risque sur l’île, a recensé 48 morsures sur des humains entre 1980 et 2021, dont 25 attaques – 11 mortelles – à partir de 2011.Des plongeurs sous-marins, parfois de simples baigneurs happés à quelques mètres du rivage, mais surtout les surfeurs. Ils représentent “69% des 48 personnes attaquées entre 1980 et 2021”, relève le CSR.Conséquence immédiate: le nombre de pratiquants réguliers s’est effondré au plus fort des attaques. Leur nombre a été “divisé par huit entre 2011 et 2013” et les écoles de surf ont payé le prix de la crise.- Pas d’attaque depuis 2019 -Face au risque, les autorités ont déployé un arsenal inédit. Depuis 2013, la baignade, le surf et le bodyboard sont notamment interdits en dehors du lagon ou de zones sécurisées par filets anti-requins.À cela s’ajoutent drones et jet-skis pour surveiller la présence du squale dans les zones de surf et un programme de pêche ciblée visant les espèces les plus dangereuses, comme les requins-bouledogues et tigres. Le CSR a aussi mené des campagnes scientifiques pour mieux comprendre le comportement du squale.La stratégie, contraignante pour les usagers, a porté ses fruits: aucune attaque n’a été recensée depuis 2019.Dans ce contexte apaisé, le surf renaît. Certaines écoles rouvrent, d’autres apparaissent. C’est le cas de “Ti Vague Surf School”, qui accueille des élèves depuis juin. “Tous mes cours étaient complets pendant les vacances d’octobre”, se félicite son fondateur, Antoine Delhon.”On sent qu’il y a un vrai intérêt de la part des gens. Ils ont parfois un peu d’appréhension mais on les rassure”, ajoute-t-il.Aujourd’hui, huit écoles maillent le littoral réunionnais contre 14 avant la crise requin. À l’Étang-Salé, les cours ont repris grâce au dispositif de surveillance de l’association Ressac.”Nous sommes une dizaine de maître-nageurs sauveteurs sur place”, explique Benjamin André, responsable de brigade. “L’un de nous part en jet-ski et surveille le plan d’eau”. À Saint-Leu, deux jet-skis assurent la même mission. “En cas d’observation, on fait évacuer la zone”, précise-t-il.Les surveillants procèdent aussi à des analyses de turbidité. Le surf n’est autorisé que si la visibilité dépasse huit mètres et si les conditions météo sont bonnes.Malgré ces protocoles, les jet-skis voient encore un requin “au moins une fois par mois”, poursuit Benjamin André. Mais “les dispositifs font leurs preuves. Et tout le monde apprécie de revoir de la vie dans l’eau et sur les plages”.