Catastrophes naturelles: les incendies de Los Angeles font gonfler les pertes économiques

Les catastrophes naturelles ont entraîné des pertes économiques de 135 milliards de dollars (116 milliards d’euros) dans le monde au premier semestre, selon une première estimation de Swiss Re, les incendies de Los Angeles faisant particulièrement gonfler la facture pour les assureurs. Sur la même période de l’année dernière, ces pertes s’établissaient à 123 milliards de dollars, a rappelé mercredi le géant de la réassurance, les pertes au premier semestre 2025 dépassant de 36% la moyenne sur 10 ans, a-t-il précisé dans un communiqué. A eux seuls, les incendies de Los Angeles ont représenté 40 milliards de dollars de pertes couvertes par les compagnies d’assurance.Le groupe suisse, qui fait office d’assureur pour les assureurs, évoque des pertes d’une “sévérité exceptionnelle”, ces incendies étant survenus dans une partie densément peuplée des Etats-Unis avec de surcroît une concentration d’actifs de grande valeur qui y étaient assurés. Ces incendies ont fait grimper les pertes prises en charge par les assureurs au premier semestre à 80 milliards de dollars pour le volant concernant les catastrophes naturelles, contre 62 milliards de dollars au premier semestre 2024, selon cette première estimation de Swiss Re.- Orages aux Etats-Unis -S’y sont ajoutés 31 milliards de dollars de dégâts couverts par les assurances pour les orages sévères aux Etats-Unis. Ce montant n’est pas aussi élevé qu’en 2023 et 2024, et inférieur à la tendance longue avec des frais pour les assureurs plutôt aux environs de 35 milliards de dollars, précise Swiss Re. Mais, ces orages sévères, qui s’accompagnent de grêles et tornades, n’en restent pas moins une source grandissante de pertes pour les compagnies d’assurance.Le réassureur suisse souligne en revanche que les factures des assureurs pour les incendies ont fortement augmenté au cours des 10 dernières années. Avant 2015, les incendies ne représentaient qu’environ 1% des pertes assurées. Mais entre “la hausse des températures, les périodes de sécheresse plus fréquentes et les changements dans les régimes pluviométriques”, combinés à l’expansion urbaine, ils représentent 7% des pertes assurées, indique Swiss Re. Le premier semestre a aussi été marqué par un tremblement de terre en mars en Birmanie, ressenti jusqu’en Thaïlande, en Inde et en Chine. Rien qu’en Thaïlande, les pertes assurées ont atteint 1,5 milliard de dollars. En tenant compte de ce que Swiss Re appelle les sinistres engendrés par l’humain, comme par exemple les accidents industriels, les pertes assurés se sont montées à 87 milliards de dollars au premier semestre, contre 69 milliards de dollars au premier semestre 2024.Le second semestre est habituellement plus coûteux pour les assureurs en raison des dégâts durant la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord. Mais si les frais continuent de grimper au même rythme qu’au premier semestre, le montant des dommages pris en charge par les assureurs pourrait dépasser ses projections pour les catastrophes naturelles en 2025. Elles se se situent pour l’instant à 150 milliards de dollars.

Stocks tick up with eyes on earnings, US tariff deadline

Stock markets edged higher Wednesday as traders assessed the latest corporate earnings and awaited President Donald Trump’s next wave of tariffs.Trump’s claim that Washington was “very close to a deal” to extend a China tariffs truce provided some optimism.Dozens of economies around the world including the European Union and India are set to face higher US tariffs on Thursday, as Trump’s long-threatened “reciprocal” duties over trade practices he deems unfair take effect.Separate 50 percent US tariffs on Brazilian imports came into place Wednesday, with significant exemptions, after Trump targeted Latin America’s biggest economy over its prosecution of former president Jair Bolsonaro.Oil prices rallied thanks to Trump’s threat to impose higher tariffs on India over its purchase of Russian crude.Kathleen Brooks, research director at trading group XTB, said “decent” corporate results in the United States and Europe were overshadowing concerns about a US economic slowdown and the impact of “Trump’s continuing obsession with tariffs”.Wall Street’s main indices edged higher at the start of trading.Paris rose in early afternoon deals, while Frankfurt was flat after data showed German industrial orders unexpectedly fell in June. London advanced ahead of the Bank of England’s expected decision to cut its key interest rate Thursday. Markets kept an eye on US tariff developments, with several countries still racing to strike deals before Thursday’s levies kick in.European investors are “in a relatively confident mood following a US-EU trade deal that eases concerns around tomorrow’s tariff headline”, said Joshua Mahony, chief market analyst at Rostro trading group.He added that markets are “heavily focused on the likes of India and Switzerland”, which have yet to reach a final agreement with Washington.In a Tuesday interview with CNBC, Trump said he was looking at hitting pharmaceuticals with tolls that eventually reach 250 percent, while semiconductors were also in the firing line. However, he signalled a more positive tone on talks with China, which analysts said helped boost Asian stocks.In company news, shares in Danish drug giant Novo Nordisk fell 3.5 percent.The group reported a sharp rise in second-quarter net profit but rising competition is hitting sales of its diabetes and obesity treatments Ozempic and Wegovy in the United States.In London, shares in Swiss mining and commodity giant Glencore shed 3.7 percent after it posted widening first-half losses on falling coal prices, US tariffs and Middle East tensions. In the United States, Disney lifted its full-year earnings forecast after reporting higher quarterly profits as it added 1.8 million subscribers to its streaming platform.However, investors appeared to focus on a drop in revenue from its linear TV business, with its shares falling four percent as trading got underway in New York.Shares in McDonald’s climbed 1.5 percent after the fast-food chain posted a rebound in sales.- Key figures at around 1330 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 44,190.66 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,308.57New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 20,955.22London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,167.02 Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,633.53 Frankfurt – DAX: FLAT at 23,854.85Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 40,794.86 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 24,910.63 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,633.99 (close)Euro/dollar: UP at $1.1625 from $1.1582 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3317 from $1.3294Dollar/yen: DOWN at 147.39 yen from 147.55 yenEuro/pound: UP at 87.30 pence from 87.01 penceBrent North Sea Crude: UP 1.7 percent at $68.78 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.8 percent at $66.78 per barrelburs-rl/lth

Catastrophes naturelles: les incendies de Los Angeles font gonfler les pertes économiques

Les catastrophes naturelles ont entraîné des pertes économiques de 135 milliards de dollars (116 milliards d’euros) dans le monde au premier semestre, selon une première estimation de Swiss Re, les incendies de Los Angeles faisant particulièrement gonfler la facture pour les assureurs. Sur la même période de l’année dernière, ces pertes s’établissaient à 123 milliards de dollars, a rappelé mercredi le géant de la réassurance, les pertes au premier semestre 2025 dépassant de 36% la moyenne sur 10, a-t-il précisé dans un communiqué. A eux seuls, les incendies de Los Angeles ont représenté 40 milliards de dollars de pertes couvertes par les compagnies d’assurance.Le groupe suisse, qui fait office d’assureur pour les assureurs, évoque des pertes d’une “sévérité exceptionnelle”, ces incendies étant survenus dans une partie densément peuplée des Etats-Unis avec de surcroît une concentration d’actifs de grande valeur qui y étaient assurés. Ces incendies ont fait grimper les pertes prises en charge par les assureurs au premier semestre à 80 milliards de dollars pour le volant concernant les catastrophes naturelles, contre 62 milliards de dollars au premier semestre 2024, selon cette première estimation de Swiss Re.- Orages aux Etats-Unis -S’y sont ajoutés 31 milliards de dollars de dégâts couverts par les assurances pour les orages sévères aux Etats-Unis. Ce montant n’est pas aussi élevé qu’en 2023 et 2024, et inférieur à la tendance longue avec des frais pour les assureurs plutôt aux environs de 35 milliards de dollars, précise Swiss Re. Mais, ces orages sévères, qui s’accompagnent de grêles et tornades, n’en restent pas moins une source grandissante de pertes pour les compagnies d’assurance.Le réassureur suisse souligne en revanche que les factures des assureurs pour les incendies ont fortement augmenté au cours des 10 dernières années. Avant 2015, les incendies ne représentaient qu’environ 1% des pertes assurées. Mais entre “la hausse des températures, les périodes de sécheresse plus fréquentes et les changements dans les régimes pluviométriques”, combinés à l’expansion urbaine, ils représentent 7% des pertes assurées, indique Swiss Re. Le premier semestre a aussi été marqué par un tremblement de terre en mars en Birmanie, ressenti jusqu’en Thaïlande, en Inde et en Chine. Rien qu’en Thaïlande, les pertes assurées ont atteint 1,5 milliard de dollars. En tenant compte de ce que Swiss Re appelle les sinistres engendrés par l’humain, comme par exemple les accidents industriels, les pertes assurés se sont montées à 87 milliards de dollars au premier semestre, contre 69 milliards de dollars au premier semestre 2024.Le second semestre est habituellement plus coûteux pour les assureurs en raison des dégâts durant la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord. Mais si les frais continuent de grimper au même rythme qu’au premier semestre, le montant des dommages pris en charge par les assureurs pourrait dépasser ses projections pour les catastrophes naturelles en 2025. Elles se se situent pour l’instant à 150 milliards de dollars.

Putin holds ‘constructive’ talks with US envoy Witkoff ahead of sanctions deadline: Kremlin

Russian President Vladimir Putin held “constructive” talks with US envoy Steve Witkoff in Moscow on Wednesday, the Kremlin said, two days ahead of a US deadline for Russia to halt its Ukraine offensive or face fresh sanctions.US President Donald Trump, who had boasted he could end the conflict within 24 hours of taking office, has given Russia until Friday to make progress towards peace or face new penalties.But three rounds of Russia-Ukraine talks in Istanbul have failed to make headway on a ceasefire, with the two sides far apart in their demands.Russia has escalated drone and missile attacks against its pro-Western neighbour to a record high and accelerated its advance on the ground.”A quite useful and constructive conversation took place,” Putin’s aide Yuri Ushakov told journalists, including AFP, after the three hour meeting.Putin and Witkoff exchanged “signals” on their positions, Ushakov said, without elaborating.The Kremlin released video of Putin shaking hands with Witkoff at the start of the meeting.Ahead of the talks, Ukrainian President Volodymyr Zelensky urged Washington to increase its pressure on Moscow to agree to a ceasefire.- Sanctions threat -The White House has not outlined what action it would take against Russia, but Trump has previously threatened to impose “secondary tariffs” targeting Russia’s key trade partners, such as China and India.The move would aim to stifle Russian exports, but would risk significant international disruption.Trump said on Tuesday that he would await the outcome of the Moscow talks before ordering any economic sanctions.”We’re going to see what happens,” he told reporters. “We’ll make that determination at that time.”Without explicitly naming Trump, the Kremlin on Tuesday slammed “threats” to hike tariffs on Russia’s trading partners as “illegitimate”.Russia’s campaign against Ukraine since February 2022 has killed tens of thousands of people, destroyed swathes of the country and forced millions to flee their homes.Moscow has demanded that Ukraine cede more territory and renounce Western support if it wants the fighting to stop.Kyiv is calling for an immediate ceasefire, and Zelensky last week urged his allies to push for “regime change” in Moscow.”It is very important to strengthen all the levers in the arsenal of the United States, Europe, and the G7 so that a ceasefire truly comes into effect immediately,” Zelensky wrote on social media on Wednesday after Witkoff landed in the Russian capital.”Ukraine sees the political will, appreciates the efforts of our partners, of America, and of everyone who is helping,” he added.- Nuclear rhetoric -Trump has voiced increasing frustration with Putin in recent weeks over Russia’s unrelenting offensive.Russia fired a record number of long-range drones at Ukraine in July, AFP analysis of data from Kyiv’s air force showed.Its troops have also accelerated their advance on the ground and pushed into parts of Ukraine that Russia has not claimed to have annexed.Ukrainian emergency services reported on Wednesday that at least two people were killed and 12 others wounded in Russian shelling of a holiday camp in the southern Zaporizhzhia region.When reporters asked Trump on Monday what Witkoff’s message would be to Moscow, Trump replied: “Yeah, get a deal where people stop getting killed.”Kremlin spokesman Dmitry Peskov said on Monday that Russia believed the talks with Witkoff would be “important” and that it valued US efforts to end the conflict.The visit comes with Moscow-Washington tensions running high.Trump said he had ordered two nuclear submarines to be moved following an online row with former Russian president Dmitry Medvedev that were now “in the region”.It is unknown if Trump meant nuclear-armed or merely nuclear-powered submarines. He also did not elaborate on the deployment locations, which are kept secret by the US military.Russia, in its first comments on the deployment, urged “caution” on Monday.Moscow then said that it was ending a self-imposed moratorium on nuclear-capable intermediate-range missiles, suggesting that it could deploy such weapons in response to what it alleged were similar US deployments within striking distance of Russia.

Le plus gros incendie de l’été parcourt 15.000 hectares dans l’Aude

Dans une atmosphère âcre et suffocante, le plus gros incendie de l’été en France a déjà parcouru 15.000 hectares de végétation en moins de 24 heures dans l’Aude, où il a fait un mort, un blessé grave et un disparu.Surplombant le front de l’incendie, à Fontjoncouse, un photographe de l’AFP a pu voir le feu progresser très rapidement dans une fumée opaque, alors que de hautes flammes attisées par le vent rongeaient les crêtes du paysage vallonné du massif des Corbières, où de nombreux autres foyers continuent de brûler la pinède et la végétation rase.”L’incendie est toujours très actif et la situation est toujours défavorable” en raison de la sécheresse, de la chaleur et du vent fort, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.Le feu a parcouru 15.000 hectares de garrigue et de résineux sur quinze communes impactées, détruit ou endommagé 25 habitations ainsi que 35 véhicules, selon un bilan encore provisoire qui ne précise pas encore la superficie brûlée.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues, qui est parti peu après 16H00 mardi à Ribaute, a-t-on appris auprès du parquet de Carcassonne. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée, selon Mme Roesch.Le Premier ministre, François Bayrou, se rend sur place dans l’après-midi, ainsi que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur. – Commune sinistrée -Dans la commune la plus sinistrée, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où une habitante a été retrouvée morte dans sa maison, une odeur âcre de brûlé se dégage des hectares carbonisés à proximité, tandis qu’un hélicoptère charge de l’eau dans la rivière en contrebas du village et la largue quelques kilomètres plus loin, a constaté un journaliste de l’AFP. David Cerdan, 51 ans, habite à une centaine de mètres de la sexagénaire décédée qui avait refusé de quitter sa maison mardi soir. L’habitation de la défunte est dévastée, comme plusieurs autres près de chez lui. “Je relativise, je n’ai que des dégâts matériels”, dit-il à l’AFP à propos de sa maison miraculeusement épargnée, après que les flammes sont passées au-dessus ne brûlant que le jardin.Dans cette commune située à 30 km de Narbonne, la famille d’un autre habitant est sans nouvelles de lui, a précisé Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne. Il a fait état également de neuf blessés: deux civils hospitalisés, dont un, originaire de Saint-Laurent, qui a été grièvement brûlé, et sept sapeurs-pompiers qui ont été intoxiqués par les fumées.- “L’air est suffocant” -Dans la station balnéaire de Port-la-Nouvelle, à une trentaine de kilomètres de l’incendie, “l’air est suffocant, avec cette odeur de brûlé qui s’est infiltrée dans les habitations pendant la nuit”, a expliqué un résident, Serge de Souza.Dans le ciel des Corbières, quatre Canadair effectuent des rotations, ainsi que trois Dash, deux hélicoptères et deux petits appareils Air Tractor, selon la Sécurité civile. Un dispositif “colossal”, selon le sous-préfet de Narbonne, précisant que  2.000 pompiers sont appuyés par 500 engins au sol. Il s’agit à ce stade du plus gros incendie de l’été en France. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.- “Restez confinés” -L’autoroute A9 qui longe le littoral méditerranéen entre la France et l’Espagne a été fermée dans les deux sens, provoquant une quinzaine de kilomètres de bouchons entre Narbonne et Perpignan, de même que de nombreuses routes départementales proches de l’incendie.Plus de 2.500 foyers sont toujours privés d’électricité et il est trop tôt pour les centaines d’habitants évacués mardi soir pour regagner leur domicile, a prévenu la préfecture. De l’autre côté de l’A9, deux campings avaient été évacués par précaution dans la commune touristique de La Palme. Les autorités ont réitéré leurs consignes de sécurité à la population, appelant à “rester confinés sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers” et à ne pas encombrer le réseau routier pour ne pas gêner les secours.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département était placé en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque très élevé d’incendie. Depuis juin, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude mais aussi dans les Bouches-du-Rhône, aux portes de Marseille, et dans l’Hérault, notamment. 

Le plus gros incendie de l’été parcourt 15.000 hectares dans l’Aude

Dans une atmosphère âcre et suffocante, le plus gros incendie de l’été en France a déjà parcouru 15.000 hectares de végétation en moins de 24 heures dans l’Aude, où il a fait un mort, un blessé grave et un disparu.Surplombant le front de l’incendie, à Fontjoncouse, un photographe de l’AFP a pu voir le feu progresser très rapidement dans une fumée opaque, alors que de hautes flammes attisées par le vent rongeaient les crêtes du paysage vallonné du massif des Corbières, où de nombreux autres foyers continuent de brûler la pinède et la végétation rase.”L’incendie est toujours très actif et la situation est toujours défavorable” en raison de la sécheresse, de la chaleur et du vent fort, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.Le feu a parcouru 15.000 hectares de garrigue et de résineux sur quinze communes impactées, détruit ou endommagé 25 habitations ainsi que 35 véhicules, selon un bilan encore provisoire qui ne précise pas encore la superficie brûlée.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues, qui est parti peu après 16H00 mardi à Ribaute, a-t-on appris auprès du parquet de Carcassonne. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée, selon Mme Roesch.Le Premier ministre, François Bayrou, se rend sur place dans l’après-midi, ainsi que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur. – Commune sinistrée -Dans la commune la plus sinistrée, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où une habitante a été retrouvée morte dans sa maison, une odeur âcre de brûlé se dégage des hectares carbonisés à proximité, tandis qu’un hélicoptère charge de l’eau dans la rivière en contrebas du village et la largue quelques kilomètres plus loin, a constaté un journaliste de l’AFP. David Cerdan, 51 ans, habite à une centaine de mètres de la sexagénaire décédée qui avait refusé de quitter sa maison mardi soir. L’habitation de la défunte est dévastée, comme plusieurs autres près de chez lui. “Je relativise, je n’ai que des dégâts matériels”, dit-il à l’AFP à propos de sa maison miraculeusement épargnée, après que les flammes sont passées au-dessus ne brûlant que le jardin.Dans cette commune située à 30 km de Narbonne, la famille d’un autre habitant est sans nouvelles de lui, a précisé Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne. Il a fait état également de neuf blessés: deux civils hospitalisés, dont un, originaire de Saint-Laurent, qui a été grièvement brûlé, et sept sapeurs-pompiers qui ont été intoxiqués par les fumées.- “L’air est suffocant” -Dans la station balnéaire de Port-la-Nouvelle, à une trentaine de kilomètres de l’incendie, “l’air est suffocant, avec cette odeur de brûlé qui s’est infiltrée dans les habitations pendant la nuit”, a expliqué un résident, Serge de Souza.Dans le ciel des Corbières, quatre Canadair effectuent des rotations, ainsi que trois Dash, deux hélicoptères et deux petits appareils Air Tractor, selon la Sécurité civile. Un dispositif “colossal”, selon le sous-préfet de Narbonne, précisant que  2.000 pompiers sont appuyés par 500 engins au sol. Il s’agit à ce stade du plus gros incendie de l’été en France. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.- “Restez confinés” -L’autoroute A9 qui longe le littoral méditerranéen entre la France et l’Espagne a été fermée dans les deux sens, provoquant une quinzaine de kilomètres de bouchons entre Narbonne et Perpignan, de même que de nombreuses routes départementales proches de l’incendie.Plus de 2.500 foyers sont toujours privés d’électricité et il est trop tôt pour les centaines d’habitants évacués mardi soir pour regagner leur domicile, a prévenu la préfecture. De l’autre côté de l’A9, deux campings avaient été évacués par précaution dans la commune touristique de La Palme. Les autorités ont réitéré leurs consignes de sécurité à la population, appelant à “rester confinés sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers” et à ne pas encombrer le réseau routier pour ne pas gêner les secours.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département était placé en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque très élevé d’incendie. Depuis juin, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude mais aussi dans les Bouches-du-Rhône, aux portes de Marseille, et dans l’Hérault, notamment. 

Le plus gros incendie de l’été parcourt 15.000 hectares dans l’Aude

Dans une atmosphère âcre et suffocante, le plus gros incendie de l’été en France a déjà parcouru 15.000 hectares de végétation en moins de 24 heures dans l’Aude, où il a fait un mort, un blessé grave et un disparu.Surplombant le front de l’incendie, à Fontjoncouse, un photographe de l’AFP a pu voir le feu progresser très rapidement dans une fumée opaque, alors que de hautes flammes attisées par le vent rongeaient les crêtes du paysage vallonné du massif des Corbières, où de nombreux autres foyers continuent de brûler la pinède et la végétation rase.”L’incendie est toujours très actif et la situation est toujours défavorable” en raison de la sécheresse, de la chaleur et du vent fort, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude, Lucie Roesch.Le feu a parcouru 15.000 hectares de garrigue et de résineux sur quinze communes impactées, détruit ou endommagé 25 habitations ainsi que 35 véhicules, selon un bilan encore provisoire qui ne précise pas encore la superficie brûlée.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues, qui est parti peu après 16H00 mardi à Ribaute, a-t-on appris auprès du parquet de Carcassonne. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée, selon Mme Roesch.Le Premier ministre, François Bayrou, se rend sur place dans l’après-midi, ainsi que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur. – Commune sinistrée -Dans la commune la plus sinistrée, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où une habitante a été retrouvée morte dans sa maison, une odeur âcre de brûlé se dégage des hectares carbonisés à proximité, tandis qu’un hélicoptère charge de l’eau dans la rivière en contrebas du village et la largue quelques kilomètres plus loin, a constaté un journaliste de l’AFP. David Cerdan, 51 ans, habite à une centaine de mètres de la sexagénaire décédée qui avait refusé de quitter sa maison mardi soir. L’habitation de la défunte est dévastée, comme plusieurs autres près de chez lui. “Je relativise, je n’ai que des dégâts matériels”, dit-il à l’AFP à propos de sa maison miraculeusement épargnée, après que les flammes sont passées au-dessus ne brûlant que le jardin.Dans cette commune située à 30 km de Narbonne, la famille d’un autre habitant est sans nouvelles de lui, a précisé Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne. Il a fait état également de neuf blessés: deux civils hospitalisés, dont un, originaire de Saint-Laurent, qui a été grièvement brûlé, et sept sapeurs-pompiers qui ont été intoxiqués par les fumées.- “L’air est suffocant” -Dans la station balnéaire de Port-la-Nouvelle, à une trentaine de kilomètres de l’incendie, “l’air est suffocant, avec cette odeur de brûlé qui s’est infiltrée dans les habitations pendant la nuit”, a expliqué un résident, Serge de Souza.Dans le ciel des Corbières, quatre Canadair effectuent des rotations, ainsi que trois Dash, deux hélicoptères et deux petits appareils Air Tractor, selon la Sécurité civile. Un dispositif “colossal”, selon le sous-préfet de Narbonne, précisant que  2.000 pompiers sont appuyés par 500 engins au sol. Il s’agit à ce stade du plus gros incendie de l’été en France. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.- “Restez confinés” -L’autoroute A9 qui longe le littoral méditerranéen entre la France et l’Espagne a été fermée dans les deux sens, provoquant une quinzaine de kilomètres de bouchons entre Narbonne et Perpignan, de même que de nombreuses routes départementales proches de l’incendie.Plus de 2.500 foyers sont toujours privés d’électricité et il est trop tôt pour les centaines d’habitants évacués mardi soir pour regagner leur domicile, a prévenu la préfecture. De l’autre côté de l’A9, deux campings avaient été évacués par précaution dans la commune touristique de La Palme. Les autorités ont réitéré leurs consignes de sécurité à la population, appelant à “rester confinés sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers” et à ne pas encombrer le réseau routier pour ne pas gêner les secours.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département était placé en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque très élevé d’incendie. Depuis juin, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude mais aussi dans les Bouches-du-Rhône, aux portes de Marseille, et dans l’Hérault, notamment.Â