Wall Street recule, plombée par le regain des tensions commerciales sino-américaines

La Bourse de New York a ouvert en baisse lundi, débutant la semaine dans le rouge avec la reprise des tensions commerciales entre Washington et Pékin et en raison de nouvelles annonces douanières de Donald Trump sur l’acier et l’aluminium.Dans les premiers échanges, le Dow Jones reculait de 0,41%, l’indice Nasdaq perdait 0,27% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,29%.

Bangladesh launches fresh reform bid

Bangladesh’s caretaker government launched a fresh bid on Monday to seek agreement between rival political parties on critical democratic reforms after a mass uprising last year.The South Asian nation of around 170 million people has been in political turmoil since former prime minister Sheikh Hasina was ousted by a student-led revolt in August 2024, ending her iron-fisted rule of 15 years.The National Consensus Commission is headed by Muhammad Yunus, the 84-year-old Nobel Peace Prize winner who is leading the caretaker government as its chief adviser until elections are held.”Let’s not miss this opportunity”, Yunus said in a speech at the opening as a second round of meetings began. “The remaining differences can be narrowed”.Last month the consensus commission said political parties had failed to reach agreement.Yunus has previously said he inherited a “completely broken down” system of public administration, and said it required a comprehensive overhaul to prevent a future return to authoritarian rule.He set up six commissions to do that work, overseen by the consensus commission, which he heads.On May 26, Ali Riaz, the commission’s vice president, said that despite marathon efforts — stretching over 45 sessions with 38 political parties and alliances — they had not reached a deal in the first round.Several political parties, especially the powerful Bangladesh Nationalist Party (BNP) have demanded an election date be set.Salahuddin Ahmed, a senior BNP leader, last week said there was growing impatience at the pace of progress made by the reform commission.”How many times do they want to stage the drama of reforms?” he said. “A first launch, followed by a second… This is nothing but dancing with bananas”.Contentious issues include whether a prime minister can serve more than two terms, and the process for selecting the president.Hasina’s rule saw widespread human rights abuses, and her government was accused of politicising courts and the civil service, as well as staging lopsided elections to dismantle democratic checks.Yunus has said polls could be held as early as December but that holding them later — with the deadline of June 2026 — would give the government more time for reform.

Moins de 3.200 morts sur les routes de France métropolitaine en 2024

Moins de 3.200 personnes ont été tuées sur les routes de France métropolitaine en 2024, selon le bilan définitif communiqué lundi par la Sécurité routière, quasiment stable par rapport à 2023.L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a relevé l’an passé 3.193 décès dans l’Hexagone, soit une hausse de 0,8%, ainsi que 236.000 blessés.Le bilan de l’accidentalité routière s’élève au total à 3.432 morts en incluant l’outre-mer, ce qui confirme les premiers chiffres présentés en janvier.”Pour la seconde année consécutive, le nombre de personnes tuées sur les routes reste sous la barre des 3.200 morts”, a commenté dans un communiqué François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.”Ces résultats sont à porter au crédit de tous les usagers de la route qui respectent les règles, et de tous les professionnels engagés pour garantir leur sécurité et entretenir les routes, parfois au péril de leur vie”, a-t-il ajouté.Plus de trois quarts des tués et des blessés graves sont des hommes, pointe la Sécurité routière, qui rappelle que la vitesse et l’alcool sont les deux premiers facteurs d’accidents mortels.Les autorités appellent les usagers de la route à “la plus grande prudence” à l’approche des départs en vacances d’été.

A69: nouveau bras de fer en vue à l’Assemblée

Alors que la justice a autorisé la reprise du controversé chantier de l’A69, ses partisans défendent lundi à l’Assemblée un texte pour valider rétroactivement des autorisations environnementales et empêcher un éventuel nouvel arrêt des travaux, accusant d'”obstruction” les écologistes et LFI qui ont déposé des centaines d’amendements.Nouvel épisode dans la bataille entre partisans et opposants à l’autoroute qui doit relier Castres et Toulouse: après que la cour administrative d’appel a autorisé la reprise des travaux, “mi-juin”, des députés souhaitent enfoncer un clou avec un texte déjà adopté au Sénat.Profitant d’une demi-journée réservée à son groupe macroniste Ensemble pour la République, Jean Terlier (Tarn) a fait inscrire une atypique “loi de validation” rétroactive des autorisations environnementales, invalidées en février par le tribunal administratif de Toulouse.Pourquoi si les travaux peuvent reprendre? Car la cour d’appel ne s’est prononcée que sur un recours en urgence de l’État, et doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois.En réponse, les députés écologistes et insoumis ont déposé la quasi-totalité des quelque 700 amendements déposés, dont l’examen aurait selon toute vraisemblance fait obstacle à un vote avant minuit, l’Assemblée poursuivant ses travaux mardi sur d’autres textes.”Un procédé d’obstruction assumé pour éviter la discussion et le vote de la loi, largement adoptée en commission”, critique Jean Terlier, qui a défendu à plusieurs reprises la “constitutionnalité” du texte, au cÅ“ur des débats. Selon lui, il répond notamment à “un motif impérieux d’intérêt général”, ce que contestent ses opposants.Mais plus de 460 amendements avaient été déclarés irrecevables lundi en début d’après-midi, laissant augurer une bataille parlementaire plus disputée que prévue.Pour les défenseurs du texte, qui vise à conférer aux chantiers une “raison impérative d’intérêt public majeur” ouvrant la voie à des dérogations à la protection des espèces, au nom du désenclavement du territoire, il apporterait une sécurité juridique avant la décision sur le fond.A contrario, les députés écologistes et Insoumis, à l’instar d’Anne Stambach-Terrenoir (LFI), y voient “un énième passage en force pour ce projet absurde d’autoroute qui longe littéralement une route nationale que l’on aurait pu réaménager”, et une volonté “d’écraser une décision judiciaire” qui avait invalidé les autorisations environnementales.”On s’attaque à l’État de droit dans ce pays ni plus ni moins”, alerte l’élue, rejetant les accusations d’obstruction.- Mobilisation dans et en-dehors de l’Assemblée -La France insoumise a également déposé une motion de rejet préalable au texte qui doit être étudiée avant les amendements, à moins que le groupe ne la retire. M. Terlier avait envisagé d’en déposer une, une tactique visant à accélérer le parcours parlementaire du texte, mais “ce ne sera pas le cas”, a-t-il dit à l’AFP lundi. “Et à ce stade on ne votera pas la motion LFI”, a-t-il assuré.L’A69 devait initialement être mise en service fin 2025, selon la société Atosca, en charge des travaux, mais l’échéance ne pourra pas être respectée. Pour finaliser le chantier, la société doit rapatrier dans le Tarn un millier de salariés et de nombreux engins.De leur côté, les opposants s’organisent.Dans la nuit de dimanche à lundi, des militants du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) ont pris place en face de l’Assemblée nationale, sur le boulevard Saint-Germain. Avant l’arrivée des forces de l’ordre, un opposant a réussi à grimper dans un arbre et a déployé des banderoles, telles que “Non à la loi de validation” ou “Stop à l’A69″. Il en est descendu en fin de matinée, selon un membre de l’ONG.”On est là pour dénoncer un déni de démocratie et du droit”, a dénoncé un autre militant. Une grande mobilisation est également convoquée les 4, 5 et 6 juillet aux abords du chantier. 

A69: nouveau bras de fer en vue à l’Assemblée

Alors que la justice a autorisé la reprise du controversé chantier de l’A69, ses partisans défendent lundi à l’Assemblée un texte pour valider rétroactivement des autorisations environnementales et empêcher un éventuel nouvel arrêt des travaux, accusant d'”obstruction” les écologistes et LFI qui ont déposé des centaines d’amendements.Nouvel épisode dans la bataille entre partisans et opposants à l’autoroute qui doit relier Castres et Toulouse: après que la cour administrative d’appel a autorisé la reprise des travaux, “mi-juin”, des députés souhaitent enfoncer un clou avec un texte déjà adopté au Sénat.Profitant d’une demi-journée réservée à son groupe macroniste Ensemble pour la République, Jean Terlier (Tarn) a fait inscrire une atypique “loi de validation” rétroactive des autorisations environnementales, invalidées en février par le tribunal administratif de Toulouse.Pourquoi si les travaux peuvent reprendre? Car la cour d’appel ne s’est prononcée que sur un recours en urgence de l’État, et doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois.En réponse, les députés écologistes et insoumis ont déposé la quasi-totalité des quelque 700 amendements déposés, dont l’examen aurait selon toute vraisemblance fait obstacle à un vote avant minuit, l’Assemblée poursuivant ses travaux mardi sur d’autres textes.”Un procédé d’obstruction assumé pour éviter la discussion et le vote de la loi, largement adoptée en commission”, critique Jean Terlier, qui a défendu à plusieurs reprises la “constitutionnalité” du texte, au cÅ“ur des débats. Selon lui, il répond notamment à “un motif impérieux d’intérêt général”, ce que contestent ses opposants.Mais plus de 460 amendements avaient été déclarés irrecevables lundi en début d’après-midi, laissant augurer une bataille parlementaire plus disputée que prévue.Pour les défenseurs du texte, qui vise à conférer aux chantiers une “raison impérative d’intérêt public majeur” ouvrant la voie à des dérogations à la protection des espèces, au nom du désenclavement du territoire, il apporterait une sécurité juridique avant la décision sur le fond.A contrario, les députés écologistes et Insoumis, à l’instar d’Anne Stambach-Terrenoir (LFI), y voient “un énième passage en force pour ce projet absurde d’autoroute qui longe littéralement une route nationale que l’on aurait pu réaménager”, et une volonté “d’écraser une décision judiciaire” qui avait invalidé les autorisations environnementales.”On s’attaque à l’État de droit dans ce pays ni plus ni moins”, alerte l’élue, rejetant les accusations d’obstruction.- Mobilisation dans et en-dehors de l’Assemblée -La France insoumise a également déposé une motion de rejet préalable au texte qui doit être étudiée avant les amendements, à moins que le groupe ne la retire. M. Terlier avait envisagé d’en déposer une, une tactique visant à accélérer le parcours parlementaire du texte, mais “ce ne sera pas le cas”, a-t-il dit à l’AFP lundi. “Et à ce stade on ne votera pas la motion LFI”, a-t-il assuré.L’A69 devait initialement être mise en service fin 2025, selon la société Atosca, en charge des travaux, mais l’échéance ne pourra pas être respectée. Pour finaliser le chantier, la société doit rapatrier dans le Tarn un millier de salariés et de nombreux engins.De leur côté, les opposants s’organisent.Dans la nuit de dimanche à lundi, des militants du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) ont pris place en face de l’Assemblée nationale, sur le boulevard Saint-Germain. Avant l’arrivée des forces de l’ordre, un opposant a réussi à grimper dans un arbre et a déployé des banderoles, telles que “Non à la loi de validation” ou “Stop à l’A69″. Il en est descendu en fin de matinée, selon un membre de l’ONG.”On est là pour dénoncer un déni de démocratie et du droit”, a dénoncé un autre militant. Une grande mobilisation est également convoquée les 4, 5 et 6 juillet aux abords du chantier. 

A69: nouveau bras de fer en vue à l’Assemblée

Alors que la justice a autorisé la reprise du controversé chantier de l’A69, ses partisans défendent lundi à l’Assemblée un texte pour valider rétroactivement des autorisations environnementales et empêcher un éventuel nouvel arrêt des travaux, accusant d'”obstruction” les écologistes et LFI qui ont déposé des centaines d’amendements.Nouvel épisode dans la bataille entre partisans et opposants à l’autoroute qui doit relier Castres et Toulouse: après que la cour administrative d’appel a autorisé la reprise des travaux, “mi-juin”, des députés souhaitent enfoncer un clou avec un texte déjà adopté au Sénat.Profitant d’une demi-journée réservée à son groupe macroniste Ensemble pour la République, Jean Terlier (Tarn) a fait inscrire une atypique “loi de validation” rétroactive des autorisations environnementales, invalidées en février par le tribunal administratif de Toulouse.Pourquoi si les travaux peuvent reprendre? Car la cour d’appel ne s’est prononcée que sur un recours en urgence de l’État, et doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois.En réponse, les députés écologistes et insoumis ont déposé la quasi-totalité des quelque 700 amendements déposés, dont l’examen aurait selon toute vraisemblance fait obstacle à un vote avant minuit, l’Assemblée poursuivant ses travaux mardi sur d’autres textes.”Un procédé d’obstruction assumé pour éviter la discussion et le vote de la loi, largement adoptée en commission”, critique Jean Terlier, qui a défendu à plusieurs reprises la “constitutionnalité” du texte, au cÅ“ur des débats. Selon lui, il répond notamment à “un motif impérieux d’intérêt général”, ce que contestent ses opposants.Mais plus de 460 amendements avaient été déclarés irrecevables lundi en début d’après-midi, laissant augurer une bataille parlementaire plus disputée que prévue.Pour les défenseurs du texte, qui vise à conférer aux chantiers une “raison impérative d’intérêt public majeur” ouvrant la voie à des dérogations à la protection des espèces, au nom du désenclavement du territoire, il apporterait une sécurité juridique avant la décision sur le fond.A contrario, les députés écologistes et Insoumis, à l’instar d’Anne Stambach-Terrenoir (LFI), y voient “un énième passage en force pour ce projet absurde d’autoroute qui longe littéralement une route nationale que l’on aurait pu réaménager”, et une volonté “d’écraser une décision judiciaire” qui avait invalidé les autorisations environnementales.”On s’attaque à l’État de droit dans ce pays ni plus ni moins”, alerte l’élue, rejetant les accusations d’obstruction.- Mobilisation dans et en-dehors de l’Assemblée -La France insoumise a également déposé une motion de rejet préalable au texte qui doit être étudiée avant les amendements, à moins que le groupe ne la retire. M. Terlier avait envisagé d’en déposer une, une tactique visant à accélérer le parcours parlementaire du texte, mais “ce ne sera pas le cas”, a-t-il dit à l’AFP lundi. “Et à ce stade on ne votera pas la motion LFI”, a-t-il assuré.L’A69 devait initialement être mise en service fin 2025, selon la société Atosca, en charge des travaux, mais l’échéance ne pourra pas être respectée. Pour finaliser le chantier, la société doit rapatrier dans le Tarn un millier de salariés et de nombreux engins.De leur côté, les opposants s’organisent.Dans la nuit de dimanche à lundi, des militants du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) ont pris place en face de l’Assemblée nationale, sur le boulevard Saint-Germain. Avant l’arrivée des forces de l’ordre, un opposant a réussi à grimper dans un arbre et a déployé des banderoles, telles que “Non à la loi de validation” ou “Stop à l’A69″. Il en est descendu en fin de matinée, selon un membre de l’ONG.”On est là pour dénoncer un déni de démocratie et du droit”, a dénoncé un autre militant. Une grande mobilisation est également convoquée les 4, 5 et 6 juillet aux abords du chantier.Â