South Africa’s Klaasen retires from international cricketMon, 02 Jun 2025 12:50:15 GMT

South African batsman-wicketkeeper Heinrich Klaasen announced on Monday that he was retiring from international cricket.The big-hitting Klaasen, 33, earned a reputation as one of the most destructive batsmen in white-ball cricket. “Playing for the Proteas gave me the opportunity to meet great people who changed my life,” Klaasen said in a statement issued by Cricket South Africa.Klaasen scored …

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“Mon devoir”: en Ukraine, de jeunes correspondantes de guerre au plus près des combats

Quand l’invasion russe commence en 2022, la jeune journaliste ukrainienne Olha Kyrylenko regarde de chez elle les images d’horreur publiées par ses confrères, qui risquent leur vie pour couvrir le siège de Marioupol.”Je me suis demandée si je serais capable de travailler dans de telles conditions”, raconte cette correspondante du média Ukraïnska Pravda, âgée de 26 ans. “Et je me suis dit, bon, il faut au moins que j’essaie.”Au printemps de la même année, elle prend le chemin du front pour la première fois, et constate qu’elle est loin d’être la seule femme à avoir fait ce choix.”Tous mes amis journalistes qui couvrent la guerre sont des femmes”, dit Olha Kyrylenko, rencontrée par l’AFP lors d’une rare pause dans un café de l’Est ukrainien.Le nombre de ces reporters est difficile à estimer avec précision et certaines ont commencé à travailler dès 2014, quand a débuté le conflit dans l’est de l’Ukraine avec des séparatistes pilotés par Moscou.Mais quand la Russie a lancé son invasion en 2022, déclenchant un conflit sans précédent en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, une nouvelle génération de correspondantes de guerre, celle d’Olha, a émergé.Au début, certains correspondants “ont troqué leurs micros contre des armes et sont allés combattre”, note la journaliste.- Vérité -L’armée s’est aussi féminisée, mais la mobilisation obligatoire ne concerne que les hommes. Deux journalistes d’Ukraïnska Pravda ont été mobilisés, dont le photographe avec lequel Olha Kyrylenko partait en reportage au début de la guerre.Depuis, la reporter travaille seule. Comme le faisait une de ses consoeurs, Victoria Rochtchina, dont la mort en détention russe l’an dernier a mis en lumière les risques pris par les journalistes ukrainiens.La journaliste de 27 ans avait disparu en 2023 durant un reportage très risqué dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Son corps n’a été rapatrié qu’en février, portant des marques de torture selon une enquête journalistique internationale.Olha avait travaillé avec Victoria, “tenace” et prête à aller là où personne n’osait. Son décès l’a forcée, dit-elle, à se demander si le journalisme “vaut la peine de risquer sa vie”.Quand elle pense à sa mère ou à son chien elle se dit que non.Fin avril, Olha était en reportage à Pokrovsk, un des points les plus chauds du front Est, le jour de l’anniversaire de sa maman. Elle s’est promis que rien ne lui arriverait, pour ne pas gâcher sa journée.Mais, “ma propre vie n’est pas la chose la plus précieuse”, lâche-t-elle. L’essentiel pour elle est “que le pays survive” et “que la vérité sur cette guerre, quelle qu’elle soit, soit présente”.- “Une fille dans cette guerre” -Garder une distance avec un sujet aussi personnel est parfois difficile.Alina Yevych, reporter de guerre de 25 ans, pense avoir réussi pendant un temps. Puis elle a rencontré une fille encore plus jeune qu’elle, qui lui a dit avoir été séquestrée et violée pendant toute une semaine par des soldats russes à Marioupol.Après ce témoignage, “je ne sais pas comment être objective”, confie cette femme fluette.Elle travaille en duo avec sa cheffe, Maria Davydenko, pour le petit média Vchasno. Selon Alina, les soldats ont parfois du mal à croire qu’elles puissent comprendre le fonctionnement des tanks ou écouter, sans flancher, leurs anecdotes de batailles sanglantes.Les mentalités évoluent, se satisfait-elle, mais “pour certaines personnes, tu restes vraiment une fille dans cette guerre”.- “Jouer à Rambo” -Pour Viacheslav Mavrychev, rédacteur en chef de la branche de l’audiovisuel public Suspilné à Kharkiv (nord-est), ses employées prennent moins de risques inutiles que leurs collègues masculins.Les hommes veulent parfois “jouer à Rambo” pour prouver leur courage, regrette-t-il. Dans son équipe de reporters de guerre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes.L’une d’elles, Oleksandra Novosel, vient de convaincre sa hiérarchie d’investir dans des gilets pare-balles adaptés à la morphologie féminine.Au début de l’invasion, l’un des seuls gilets disponibles pesait 12 kilos, soit environ un quart de son propre poids. “J’ai marché avec, j’ai vacillé”, sourit-elle.Fière d’avoir obtenu cette avancée, la reporter de 30 ans dit qu’elle aurait préféré ne jamais avoir besoin de gilet pare-balles et ne s’était pas imaginée travailler en terrain de guerre, jusqu’à ce que son pays en devienne un. Oleksandra Novosel aurait préféré suivre des procès, ou enquêter sur la corruption. Mais pour l’instant, couvrir la guerre, “c’est mon devoir”, tranche-t-elle.

“Mon devoir”: en Ukraine, de jeunes correspondantes de guerre au plus près des combats

Quand l’invasion russe commence en 2022, la jeune journaliste ukrainienne Olha Kyrylenko regarde de chez elle les images d’horreur publiées par ses confrères, qui risquent leur vie pour couvrir le siège de Marioupol.”Je me suis demandée si je serais capable de travailler dans de telles conditions”, raconte cette correspondante du média Ukraïnska Pravda, âgée de 26 ans. “Et je me suis dit, bon, il faut au moins que j’essaie.”Au printemps de la même année, elle prend le chemin du front pour la première fois, et constate qu’elle est loin d’être la seule femme à avoir fait ce choix.”Tous mes amis journalistes qui couvrent la guerre sont des femmes”, dit Olha Kyrylenko, rencontrée par l’AFP lors d’une rare pause dans un café de l’Est ukrainien.Le nombre de ces reporters est difficile à estimer avec précision et certaines ont commencé à travailler dès 2014, quand a débuté le conflit dans l’est de l’Ukraine avec des séparatistes pilotés par Moscou.Mais quand la Russie a lancé son invasion en 2022, déclenchant un conflit sans précédent en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, une nouvelle génération de correspondantes de guerre, celle d’Olha, a émergé.Au début, certains correspondants “ont troqué leurs micros contre des armes et sont allés combattre”, note la journaliste.- Vérité -L’armée s’est aussi féminisée, mais la mobilisation obligatoire ne concerne que les hommes. Deux journalistes d’Ukraïnska Pravda ont été mobilisés, dont le photographe avec lequel Olha Kyrylenko partait en reportage au début de la guerre.Depuis, la reporter travaille seule. Comme le faisait une de ses consoeurs, Victoria Rochtchina, dont la mort en détention russe l’an dernier a mis en lumière les risques pris par les journalistes ukrainiens.La journaliste de 27 ans avait disparu en 2023 durant un reportage très risqué dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Son corps n’a été rapatrié qu’en février, portant des marques de torture selon une enquête journalistique internationale.Olha avait travaillé avec Victoria, “tenace” et prête à aller là où personne n’osait. Son décès l’a forcée, dit-elle, à se demander si le journalisme “vaut la peine de risquer sa vie”.Quand elle pense à sa mère ou à son chien elle se dit que non.Fin avril, Olha était en reportage à Pokrovsk, un des points les plus chauds du front Est, le jour de l’anniversaire de sa maman. Elle s’est promis que rien ne lui arriverait, pour ne pas gâcher sa journée.Mais, “ma propre vie n’est pas la chose la plus précieuse”, lâche-t-elle. L’essentiel pour elle est “que le pays survive” et “que la vérité sur cette guerre, quelle qu’elle soit, soit présente”.- “Une fille dans cette guerre” -Garder une distance avec un sujet aussi personnel est parfois difficile.Alina Yevych, reporter de guerre de 25 ans, pense avoir réussi pendant un temps. Puis elle a rencontré une fille encore plus jeune qu’elle, qui lui a dit avoir été séquestrée et violée pendant toute une semaine par des soldats russes à Marioupol.Après ce témoignage, “je ne sais pas comment être objective”, confie cette femme fluette.Elle travaille en duo avec sa cheffe, Maria Davydenko, pour le petit média Vchasno. Selon Alina, les soldats ont parfois du mal à croire qu’elles puissent comprendre le fonctionnement des tanks ou écouter, sans flancher, leurs anecdotes de batailles sanglantes.Les mentalités évoluent, se satisfait-elle, mais “pour certaines personnes, tu restes vraiment une fille dans cette guerre”.- “Jouer à Rambo” -Pour Viacheslav Mavrychev, rédacteur en chef de la branche de l’audiovisuel public Suspilné à Kharkiv (nord-est), ses employées prennent moins de risques inutiles que leurs collègues masculins.Les hommes veulent parfois “jouer à Rambo” pour prouver leur courage, regrette-t-il. Dans son équipe de reporters de guerre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes.L’une d’elles, Oleksandra Novosel, vient de convaincre sa hiérarchie d’investir dans des gilets pare-balles adaptés à la morphologie féminine.Au début de l’invasion, l’un des seuls gilets disponibles pesait 12 kilos, soit environ un quart de son propre poids. “J’ai marché avec, j’ai vacillé”, sourit-elle.Fière d’avoir obtenu cette avancée, la reporter de 30 ans dit qu’elle aurait préféré ne jamais avoir besoin de gilet pare-balles et ne s’était pas imaginée travailler en terrain de guerre, jusqu’à ce que son pays en devienne un. Oleksandra Novosel aurait préféré suivre des procès, ou enquêter sur la corruption. Mais pour l’instant, couvrir la guerre, “c’est mon devoir”, tranche-t-elle.

“Mon devoir”: en Ukraine, de jeunes correspondantes de guerre au plus près des combats

Quand l’invasion russe commence en 2022, la jeune journaliste ukrainienne Olha Kyrylenko regarde de chez elle les images d’horreur publiées par ses confrères, qui risquent leur vie pour couvrir le siège de Marioupol.”Je me suis demandée si je serais capable de travailler dans de telles conditions”, raconte cette correspondante du média Ukraïnska Pravda, âgée de 26 ans. “Et je me suis dit, bon, il faut au moins que j’essaie.”Au printemps de la même année, elle prend le chemin du front pour la première fois, et constate qu’elle est loin d’être la seule femme à avoir fait ce choix.”Tous mes amis journalistes qui couvrent la guerre sont des femmes”, dit Olha Kyrylenko, rencontrée par l’AFP lors d’une rare pause dans un café de l’Est ukrainien.Le nombre de ces reporters est difficile à estimer avec précision et certaines ont commencé à travailler dès 2014, quand a débuté le conflit dans l’est de l’Ukraine avec des séparatistes pilotés par Moscou.Mais quand la Russie a lancé son invasion en 2022, déclenchant un conflit sans précédent en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, une nouvelle génération de correspondantes de guerre, celle d’Olha, a émergé.Au début, certains correspondants “ont troqué leurs micros contre des armes et sont allés combattre”, note la journaliste.- Vérité -L’armée s’est aussi féminisée, mais la mobilisation obligatoire ne concerne que les hommes. Deux journalistes d’Ukraïnska Pravda ont été mobilisés, dont le photographe avec lequel Olha Kyrylenko partait en reportage au début de la guerre.Depuis, la reporter travaille seule. Comme le faisait une de ses consoeurs, Victoria Rochtchina, dont la mort en détention russe l’an dernier a mis en lumière les risques pris par les journalistes ukrainiens.La journaliste de 27 ans avait disparu en 2023 durant un reportage très risqué dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Son corps n’a été rapatrié qu’en février, portant des marques de torture selon une enquête journalistique internationale.Olha avait travaillé avec Victoria, “tenace” et prête à aller là où personne n’osait. Son décès l’a forcée, dit-elle, à se demander si le journalisme “vaut la peine de risquer sa vie”.Quand elle pense à sa mère ou à son chien elle se dit que non.Fin avril, Olha était en reportage à Pokrovsk, un des points les plus chauds du front Est, le jour de l’anniversaire de sa maman. Elle s’est promis que rien ne lui arriverait, pour ne pas gâcher sa journée.Mais, “ma propre vie n’est pas la chose la plus précieuse”, lâche-t-elle. L’essentiel pour elle est “que le pays survive” et “que la vérité sur cette guerre, quelle qu’elle soit, soit présente”.- “Une fille dans cette guerre” -Garder une distance avec un sujet aussi personnel est parfois difficile.Alina Yevych, reporter de guerre de 25 ans, pense avoir réussi pendant un temps. Puis elle a rencontré une fille encore plus jeune qu’elle, qui lui a dit avoir été séquestrée et violée pendant toute une semaine par des soldats russes à Marioupol.Après ce témoignage, “je ne sais pas comment être objective”, confie cette femme fluette.Elle travaille en duo avec sa cheffe, Maria Davydenko, pour le petit média Vchasno. Selon Alina, les soldats ont parfois du mal à croire qu’elles puissent comprendre le fonctionnement des tanks ou écouter, sans flancher, leurs anecdotes de batailles sanglantes.Les mentalités évoluent, se satisfait-elle, mais “pour certaines personnes, tu restes vraiment une fille dans cette guerre”.- “Jouer à Rambo” -Pour Viacheslav Mavrychev, rédacteur en chef de la branche de l’audiovisuel public Suspilné à Kharkiv (nord-est), ses employées prennent moins de risques inutiles que leurs collègues masculins.Les hommes veulent parfois “jouer à Rambo” pour prouver leur courage, regrette-t-il. Dans son équipe de reporters de guerre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes.L’une d’elles, Oleksandra Novosel, vient de convaincre sa hiérarchie d’investir dans des gilets pare-balles adaptés à la morphologie féminine.Au début de l’invasion, l’un des seuls gilets disponibles pesait 12 kilos, soit environ un quart de son propre poids. “J’ai marché avec, j’ai vacillé”, sourit-elle.Fière d’avoir obtenu cette avancée, la reporter de 30 ans dit qu’elle aurait préféré ne jamais avoir besoin de gilet pare-balles et ne s’était pas imaginée travailler en terrain de guerre, jusqu’à ce que son pays en devienne un. Oleksandra Novosel aurait préféré suivre des procès, ou enquêter sur la corruption. Mais pour l’instant, couvrir la guerre, “c’est mon devoir”, tranche-t-elle.

Colorado: huit blessés dans une attaque contre une manifestation pour les otages israéliens

Un homme a lancé dimanche des engins incendiaires sur un rassemblement dans le Colorado pour la libération des otages à Gaza au cri de “Palestine libre!”, faisant huit blessés, une attaque qualifiée de “terroriste” par le FBI et d’acte antisémite par Israël comme par plusieurs personnalités.Selon la police fédérale américaine (FBI), l’auteur est un homme de 45 ans nommé Mohamed Sabry Soliman. Il a été écroué à la prison de Boulder, dans le Colorado (ouest), sous de multiples chefs d’accusation.D’après les chaînes américaines CBS et Fox News, qui citent des sources gouvernementales, M. Soliman est originaire d’Egypte et se trouve aux Etats-Unis avec un visa désormais expiré. Le directeur du FBI Kash Patel a évoqué sur X “une attaque terroriste ciblée” qui a eu lieu à Boulder lors d’une marche hebdomadaire de soutien aux otages israéliens retenus par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. “Des témoins ont décrit le suspect utilisant un lance-flammes artisanal et lançant un engin incendiaire sur la foule. Le suspect a aussi été entendu crier +Palestine libre+ pendant l’attaque”, décrit pour sa part la police de Boulder dans un communiqué.Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, qui paraît avoir été tournée au moment de l’attaque, on voit un homme torse nu, agité, avec deux bouteilles en main et des flammes sur la pelouse devant lui, qui semble crier “Palestine is free” (“La Palestine est libre”).Huit victimes ont été identifiées, quatre femmes et quatre hommes âgés de 52 à 88 ans, dont une personne grièvement blessée, d’après les autorités. Ils ont été hospitalisés, précise le communiqué de la police.Cette attaque survient environ dix jours après que deux employés de l’ambassade d’Israël aux Etats-Unis ont été tués par balle près du Capital Jewish Museum à Washington, au moment où le musée accueillait une réception d’une organisation juive. Le tireur, qui avait hurlé “Libérez la Palestine”, a été arrêté et inculpé pour assassinats.Les actes antisémites ont flambé aux Etats-Unis et dans le monde depuis l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël, suivie d’une guerre sanglante menée par Israël à Gaza. – “Antisémitisme à l’état pur” -Alexis Cendon, un habitant de Boulder, s’est dit inquiet: “c’est très proche de mon travail, c’est vraiment très effrayant”.Pearl Street, le boulevard très fréquenté où a eu lieu l’attaque, est “un lieu de rencontre pour tout le monde”, a-t-il confié à CBS.La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a précisé sur X que “des agents du FBI sont sur le terrain dans le Colorado pour ce qui semble être une horrible attaque antisémite”. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui dénoncé une attaque visant “des personnes pacifiques qui souhaitaient exprimer leur solidarité avec les otages retenus par le Hamas, simplement parce qu’elles étaient juives”, dans un communiqué.”C’est de l’antisémitisme à l’état pur, alimenté par les accusations de meurtres rituels [contre les Juifs] propagés dans les médias”, poursuit le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar sur son compte sur X.  – Trump “informé” -Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a indiqué que le président américain Donald Trump avait été “informé” des événements de Boulder.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a dit sur X “prier pour les victimes de cette attaque terroriste ciblée”.De son côté, le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, évoque dans un communiqué un “acte vil de terrorisme antisémite”.L’organisation américaine de lutte contre l’antisémitisme Anti-defamation league (ADL) déplore quant à elle “une autre attaque violente qui frappe la communauté juive américaine seulement deux semaines après qu’un jeune couple a été assassiné à Washington”.L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 a fait plus de 1.200 morts, selon un décompte de l’AFP d’après des données officielles. En outre, 251 personnes ont été enlevées, dont 57 restent retenues à Gaza, au moins 34 d’entre elles étant mortes, selon les autorités israéliennes.La riposte d’Israël a fait plus de 50.000 morts à Gaza, selon le Hamas.

Colorado: huit blessés dans une attaque contre une manifestation pour les otages israéliens

Un homme a lancé dimanche des engins incendiaires sur un rassemblement dans le Colorado pour la libération des otages à Gaza au cri de “Palestine libre!”, faisant huit blessés, une attaque qualifiée de “terroriste” par le FBI et d’acte antisémite par Israël comme par plusieurs personnalités.Selon la police fédérale américaine (FBI), l’auteur est un homme de 45 ans nommé Mohamed Sabry Soliman. Il a été écroué à la prison de Boulder, dans le Colorado (ouest), sous de multiples chefs d’accusation.D’après les chaînes américaines CBS et Fox News, qui citent des sources gouvernementales, M. Soliman est originaire d’Egypte et se trouve aux Etats-Unis avec un visa désormais expiré. Le directeur du FBI Kash Patel a évoqué sur X “une attaque terroriste ciblée” qui a eu lieu à Boulder lors d’une marche hebdomadaire de soutien aux otages israéliens retenus par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. “Des témoins ont décrit le suspect utilisant un lance-flammes artisanal et lançant un engin incendiaire sur la foule. Le suspect a aussi été entendu crier +Palestine libre+ pendant l’attaque”, décrit pour sa part la police de Boulder dans un communiqué.Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, qui paraît avoir été tournée au moment de l’attaque, on voit un homme torse nu, agité, avec deux bouteilles en main et des flammes sur la pelouse devant lui, qui semble crier “Palestine is free” (“La Palestine est libre”).Huit victimes ont été identifiées, quatre femmes et quatre hommes âgés de 52 à 88 ans, dont une personne grièvement blessée, d’après les autorités. Ils ont été hospitalisés, précise le communiqué de la police.Cette attaque survient environ dix jours après que deux employés de l’ambassade d’Israël aux Etats-Unis ont été tués par balle près du Capital Jewish Museum à Washington, au moment où le musée accueillait une réception d’une organisation juive. Le tireur, qui avait hurlé “Libérez la Palestine”, a été arrêté et inculpé pour assassinats.Les actes antisémites ont flambé aux Etats-Unis et dans le monde depuis l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël, suivie d’une guerre sanglante menée par Israël à Gaza. – “Antisémitisme à l’état pur” -Alexis Cendon, un habitant de Boulder, s’est dit inquiet: “c’est très proche de mon travail, c’est vraiment très effrayant”.Pearl Street, le boulevard très fréquenté où a eu lieu l’attaque, est “un lieu de rencontre pour tout le monde”, a-t-il confié à CBS.La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a précisé sur X que “des agents du FBI sont sur le terrain dans le Colorado pour ce qui semble être une horrible attaque antisémite”. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui dénoncé une attaque visant “des personnes pacifiques qui souhaitaient exprimer leur solidarité avec les otages retenus par le Hamas, simplement parce qu’elles étaient juives”, dans un communiqué.”C’est de l’antisémitisme à l’état pur, alimenté par les accusations de meurtres rituels [contre les Juifs] propagés dans les médias”, poursuit le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar sur son compte sur X.  – Trump “informé” -Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche a indiqué que le président américain Donald Trump avait été “informé” des événements de Boulder.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a dit sur X “prier pour les victimes de cette attaque terroriste ciblée”.De son côté, le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, évoque dans un communiqué un “acte vil de terrorisme antisémite”.L’organisation américaine de lutte contre l’antisémitisme Anti-defamation league (ADL) déplore quant à elle “une autre attaque violente qui frappe la communauté juive américaine seulement deux semaines après qu’un jeune couple a été assassiné à Washington”.L’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 a fait plus de 1.200 morts, selon un décompte de l’AFP d’après des données officielles. En outre, 251 personnes ont été enlevées, dont 57 restent retenues à Gaza, au moins 34 d’entre elles étant mortes, selon les autorités israéliennes.La riposte d’Israël a fait plus de 50.000 morts à Gaza, selon le Hamas.

New hope for patients with less common breast cancer

A new treatment nearly halves the risk of disease progression or death from a less common form of breast cancer that hasn’t seen major drug advances in over a decade, researchers reported Monday.Results from the study, presented at the annual meeting of the American Society for Clinical Oncology, are expected to be submitted to regulators and could soon establish a new first-line therapy for people with HER2-positive metastatic breast cancer — the advanced stage of a form that comprises 15–20 percent of all breast cancer cases.HER2-positive cancers are fueled by an overactive HER2 gene, which makes too much of a protein called human epidermal growth factor receptor 2 that helps cancer cells grow and spread.Patients with HER2-positive breast cancer that has spread to other parts of the body live around five years.”Seeing such a striking improvement was really impressive to us — we were taking a standard and almost doubling how long patients could have their cancer controlled for,” oncologist Sara Tolaney, chief of the breast oncology division at Dana-Farber Cancer Institute, told AFP.The current standard of care, known as THP, combines chemotherapy with two antibodies that block growth signals from the HER2 protein. The new approach uses a drug called trastuzumab deruxtecan (T-DXd), an antibody attached to a chemotherapy drug.- ‘Smart bomb’ -This “smart bomb” strategy allows the drug to target cancer cells directly. “You can bind to the cancer cell and dump all that chemo right into the cancer cells,” explained Tolaney.”Some people call them smart bombs because they’re delivering chemo in a targeted fashion — which is how I think we’re able to really increase efficacy so much.”Common side effects included nausea, diarrhea and a low white blood cell count, with a less common effect involving lung scarring.T-DXd is already approved as a “second-line” option — used when first-line treatments stop working. But in the new trial, it was given earlier, paired with another antibody, pertuzumab.In a global trial led by Tolaney, just under 400 patients were randomly assigned to receive T-DXd in combination with pertuzumab, thought to enhance its effects.A similar number received the standard THP regimen. A third group, who received T-DXd without pertuzumab, was also enrolled — but those results haven’t yet been reported.- 44 percent risk reduction -At a follow-up of 2.5 years, the T-DXd and pertuzumab combination reduced the risk of disease progression or death by 44 percent compared to standard care.Fifteen percent of patients in the T-DXd group saw their cancer disappear entirely, compared to 8.5 percent in the THP group.Because this was an interim analysis, the median progression-free survival — meaning the point at which half the patients had seen their cancer return or worsen — was 40.7 months with the new treatment, compared to 26.9 months with the standard, and could rise further as more data come in.Tolaney said the results would be submitted to regulators around the world, including the US Food and Drug Administration, and that future work would focus on optimizing how long patients remain on the treatment, particularly those showing complete remission.”This represents a new first-line standard treatment option for HER2-positive metastatic breast cancer,” said Dr. Rebecca Dent, a breast cancer specialist at the National Cancer Center Singapore who was not involved in the study

Concurrence: le livreur de repas Delivery Hero écope d’une amende de 329 millions d’euros dans l’UE

La Commission européenne a infligé lundi une amende de 329 millions d’euros à l’entreprise allemande Delivery Hero et sa filiale espagnole Glovo pour des infractions à la concurrence sur le marché des livraisons de repas dans l’UE.Entre 2018 et 2022, Delivery Hero a utilisé une participation minoritaire dans Glovo pour limiter la concurrence, avant de prendre le contrôle de cette entreprise. Les deux entités s’étaient entendues pour ne pas débaucher les employés de l’autre, échanger des informations sensibles et se partager les marchés, a expliqué la Commission, gendarme de la concurrence dans l’Union européenne.Ces pratiques réduisent le choix pour les consommateurs et les opportunités pour les employés. Elles affaiblissent l’innovation et font monter les prix, a souligné l’exécutif européen dans un communiqué.Delivery Hero a confirmé avoir “conclu un accord” avec la Commission européenne, affirmant avoir “pleinement coopéré” avec cette dernière tout au long de l’enquête.Le groupe a souligné dans un communiqué que le montant de l’amende était finalement inférieur de 20% à la somme de 400 millions d’euros déjà provisionnée dans ses comptes.La sanction financière de 329 millions d’euros se compose d’un montant de 106 millions pour Glovo et 223 millions pour Delivery Hero.Cette dernière, cotée à la Bourse de Francfort, a pris totalement le contrôle de l’entreprise espagnole devenue une simple filiale en juillet 2022. Il n’y a donc plus eu d’infraction constatée à partir de cette date.Delivery Hero, fondé en 2011 à Berlin, et Glovo, créé en 2014 à Barcelone, sont parmi les plus grandes marques de livraison de repas en Europe, en concurrence avec l’américain Uber Eats ou le britannique Deliveroo. Elles livrent des repas, souvent préparés par un restaurant, des produits d’épicerie, mais aussi d’autres articles non alimentaires, commandés en ligne via une application ou un site internet.- Partage d’informations sur WhatsApp -Il s’agit de la première sanction européenne contre un cartel sur le marché du travail. “C’est la première fois que la Commission sanctionne un accord par lequel les entreprises cessent de se faire concurrence pour attirer les meilleurs talents et réduisent les possibilités offertes aux travailleurs”, a souligné la commissaire à la Concurrence, Teresa Ribera.Cet accord portait au départ seulement sur quelques dirigeants, puis a été élargi à tous les salariés, notamment des experts en logistique ou des managers. Il ne couvrait cependant pas les livreurs qui n’étaient pas salariés à l’époque des faits, mais sous statut d’indépendants.Les échanges d’informations incriminés se sont notamment produits sur des groupes de discussions WhatsApp ou par email. De nombreux documents des conseils d’administration de Glovo avaient été partagés à Delivery Hero, en toute illégalité.Les informations sensibles portaient sur la stratégie de fixation des prix, les campagnes de promotion, les capacités de production, l’organisation des réseaux de livraison.A partir de juillet 2020, les deux entités avaient totalement cessé de se faire concurrence. Elles ont soigneusement évité d’être présentes sur les mêmes marchés nationaux, réduisant le choix des consommateurs et contribuant ainsi à faire monter les tarifs.Les amendes annoncées lundi concluent une enquête de la Commission ouverte en juillet 2024 après des inspections inopinées dans les locaux des deux entreprises intervenues en juin 2022 et novembre 2023.

Australia gifts patrol boat to strategic Maldives

Australia’s defence minister announced Monday the gifting of a naval patrol boat to the Maldives to “maintain regional security”, during a visit to the strategically-located Indian Ocean archipelago.Global east-west shipping lanes pass the nation’s chain of 1,192 tiny coral islands, stretching around 800 kilometres (500 miles) across the equator.Australia is part of the Quad grouping — alongside the United States, Japan and India — seen as a bolster against China’s growing presence in the wider Indian Ocean.”In line with our national defence strategy, Australia is working with partners across the Northeast Indian Ocean to maintain regional security and stability”, Richard Marles said in Male.”As Indian Ocean countries, Australia and the Maldives share a vision of our region that is peaceful, stable and prosperous,” Marles said in a statement following talks with his counterpart, Mohamed Ghassan Maumoon.The 39.5-metre long (129-foot) Guardian-class boat, a type of craft which Australia uses to patrol Pacific island nations, possesses a 3,000 nautical mile range, and can accommodate 23 people.The promised craft is under construction and would be ready by next year.Australia is also providing hydrographic equipment to help the Maldives map its ocean floor, to increase maritime safety and unlock economic development, Marles said.Better known as a luxury holiday destination with pristine white sand beaches and secluded resorts, the Maldives has also become a geopolitical hotspot.Neighbouring India and China have jostled for influence in Male, whose pro-Beijing president came to power in 2023 on a promise to evict dozens of Indian troops based there.But after initially frosty relations with New Delhi, President Mohamed Muizzu was given a red carpet welcome in October 2024 on a state visit to India, a trip which Prime Minister Narendra Modi said marked a “new chapter” to reset troubled ties.