Île d’Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes

Un automobiliste, inconnu des services de renseignement, a volontairement renversé cinq personnes, mercredi sur l’île d’Oléron (Charente-Maritime), pour des raisons encore inconnues, avant d’être arrêté et placé en garde à vue.Au moment de son interpellation, cet homme de 35 ans vivant sur l’île a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), selon le parquet de La Rochelle, mais il n’était “pas connu des services de renseignement au titre de la radicalisation, de quelque nature qu’elle soit”, et le parquet national antiterroriste (Pnat) n’est à ce stade pas saisi, a déclaré sur place le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.”Nous avons effectivement connaissance d’un certain nombre d’éléments dont le cri qui a été prononcé au moment de son interpellation”, mais “ce n’est pas le seul”, a-t-il ajouté. Une perquisition a été lancée mercredi en fin d’après-midi, a constaté l’AFP. Des études de téléphonie et de son parcours permettront également au parquet de La Rochelle de se prononcer “sur une saisie ou pas du Pnat”, selon le ministre. – Pêcheur, très isolé -Le suspect est un pêcheur et fils de pêcheur, selon le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a “l’impression d’être dans une dimension parallèle”. Son “périple” a débuté à 08H40 entre cette commune et celle voisine de Saint-Pierre d’Oléron sur cette île touristique qui compte environ 20.000 habitants permanents, a précisé M. Nuñez.Il a “percuté volontairement” cinq piétons ou cyclistes en 35 minutes, en blessant grièvement deux, mais plusieurs autres personnes “sont psychologiquement très perturbées” après avoir assisté à la scène, selon le ministre.”Tout le monde était un peu en mode panique ce matin”, a déclaré le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur. “Les habitants sont inquiets et un peu sidérés”, a aussi témoigné une commerçante du port de La Cotinière, qui n’a pas voulu donner son nom.Le trentenaire, connu pour des délits de droit commun, ne s’est “pas laissé faire” au moment de son interpellation et les gendarmes l’ont neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. “Il a mis le feu à son véhicule dans lequel, il y aurait pu avoir une ou plusieurs bouteilles de gaz, mais ça, l’enquête le confirmera”, a encore indiqué M. Nuñez.Ce résident de Saint-Pierre d’Oléron habite dans un mobil-home et avait une “vie très isolée”, a indiqué aux médias le maire de la commune.Jérôme Guillemet, conseiller municipal RN d’opposition à Saint-Pierre d’Oléron, décrit aussi un homme “un peu marginalisé avec des problèmes d’alcool”, confirmés par le maire.  Il “ne parle pas beaucoup” depuis qu’il a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”, a indiqué le ministre de l’Intérieur. Le parquet de La Rochelle a indiqué qu’il ne donnerait pas davantage d’éléments ce mercredi. – “Rester prudent” -Parmi les personnes grièvement blessées figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky.Agée d’une vingtaine d’années, “elle faisait son footing du matin”, selon le député, et a été transportée à l’hôpital de Poitiers.A l’Assemblée nationale, le vice-président du RN Sébastien Chenu, s’appuyant sur le cri “Allah Akbar” prononcé par le suspect lors de son interpellation, a estimé que “la menace islamiste sur notre pays n’a(vait) jamais été aussi forte”. “Plus une seule commune en réalité, plus un seul quartier dans notre pays ne se sent à l’abri de tels événements. Les constats, les chiffres, les paroles rassurantes n’ont évidemment plus lieu d’être”, a-t-il ajouté.”Je vais être très clair sur ce sujet puisque j’ai entendu effectivement des débats qui ont eu lieu au Parlement alors même que j’étais ici. Nous sommes dans un Etat de droit, il y a une justice et ce n’est pas le ministre de l’Intérieur, ce n’est pas le préfet, ce ne sont pas les forces de l’ordre qui qualifient un acte. C’est la justice”, a répondu Laurent Nuñez, invitant à “rester prudent”.

Île d’Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes

Un automobiliste, inconnu des services de renseignement, a volontairement renversé cinq personnes, mercredi sur l’île d’Oléron (Charente-Maritime), pour des raisons encore inconnues, avant d’être arrêté et placé en garde à vue.Au moment de son interpellation, cet homme de 35 ans vivant sur l’île a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), selon le parquet de La Rochelle, mais il n’était “pas connu des services de renseignement au titre de la radicalisation, de quelque nature qu’elle soit”, et le parquet national antiterroriste (Pnat) n’est à ce stade pas saisi, a déclaré sur place le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.”Nous avons effectivement connaissance d’un certain nombre d’éléments dont le cri qui a été prononcé au moment de son interpellation”, mais “ce n’est pas le seul”, a-t-il ajouté. Une perquisition a été lancée mercredi en fin d’après-midi, a constaté l’AFP. Des études de téléphonie et de son parcours permettront également au parquet de La Rochelle de se prononcer “sur une saisie ou pas du Pnat”, selon le ministre. – Pêcheur, très isolé -Le suspect est un pêcheur et fils de pêcheur, selon le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a “l’impression d’être dans une dimension parallèle”. Son “périple” a débuté à 08H40 entre cette commune et celle voisine de Saint-Pierre d’Oléron sur cette île touristique qui compte environ 20.000 habitants permanents, a précisé M. Nuñez.Il a “percuté volontairement” cinq piétons ou cyclistes en 35 minutes, en blessant grièvement deux, mais plusieurs autres personnes “sont psychologiquement très perturbées” après avoir assisté à la scène, selon le ministre.”Tout le monde était un peu en mode panique ce matin”, a déclaré le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur. “Les habitants sont inquiets et un peu sidérés”, a aussi témoigné une commerçante du port de La Cotinière, qui n’a pas voulu donner son nom.Le trentenaire, connu pour des délits de droit commun, ne s’est “pas laissé faire” au moment de son interpellation et les gendarmes l’ont neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. “Il a mis le feu à son véhicule dans lequel, il y aurait pu avoir une ou plusieurs bouteilles de gaz, mais ça, l’enquête le confirmera”, a encore indiqué M. Nuñez.Ce résident de Saint-Pierre d’Oléron habite dans un mobil-home et avait une “vie très isolée”, a indiqué aux médias le maire de la commune.Jérôme Guillemet, conseiller municipal RN d’opposition à Saint-Pierre d’Oléron, décrit aussi un homme “un peu marginalisé avec des problèmes d’alcool”, confirmés par le maire.  Il “ne parle pas beaucoup” depuis qu’il a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”, a indiqué le ministre de l’Intérieur. Le parquet de La Rochelle a indiqué qu’il ne donnerait pas davantage d’éléments ce mercredi. – “Rester prudent” -Parmi les personnes grièvement blessées figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky.Agée d’une vingtaine d’années, “elle faisait son footing du matin”, selon le député, et a été transportée à l’hôpital de Poitiers.A l’Assemblée nationale, le vice-président du RN Sébastien Chenu, s’appuyant sur le cri “Allah Akbar” prononcé par le suspect lors de son interpellation, a estimé que “la menace islamiste sur notre pays n’a(vait) jamais été aussi forte”. “Plus une seule commune en réalité, plus un seul quartier dans notre pays ne se sent à l’abri de tels événements. Les constats, les chiffres, les paroles rassurantes n’ont évidemment plus lieu d’être”, a-t-il ajouté.”Je vais être très clair sur ce sujet puisque j’ai entendu effectivement des débats qui ont eu lieu au Parlement alors même que j’étais ici. Nous sommes dans un Etat de droit, il y a une justice et ce n’est pas le ministre de l’Intérieur, ce n’est pas le préfet, ce ne sont pas les forces de l’ordre qui qualifient un acte. C’est la justice”, a répondu Laurent Nuñez, invitant à “rester prudent”.

Harcelée sexuellement, la présidente du Mexique riposte

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, harcelée sexuellement mardi en pleine rue à Mexico, a décidé de porter plainte contre son agresseur et de remettre à plat la législation à l’échelle du pays.Mme Sheinbaum a expliqué avoir porté plainte car, après l’avoir harcelée, l’homme avait continué à s’en prendre à d’autres femmes avant d’être arrêté quelques …

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Au Pakistan, des Sikhs indiens “accueillis chaleureusement” malgré les tensions

La foi les a réunis, dans la “paix et la fraternité”: dans une ville de l’est du Pakistan, Sikhs indiens et pakistanais ont célébré mercredi la naissance du fondateur de leur religion, oubliant les tensions entre leurs deux pays.Quelque 40.000 fidèles, dont de nombreux Indiens, se sont pressés à Nankana Sahib pour marquer la naissance …

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Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l’ambassade de France à Téhéran

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran vivent mercredi leurs premières heures de semi-liberté à l’ambassade de France, attendant de pouvoir quitter le pays à une date inconnue, que l’Iran semble vouloir lier au sort d’une Iranienne poursuivie en France.”Je les ai trouvés très heureux, très soulagés tous les …

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Guillaume Meurice contre Radio France: audience aux prud’hommes le 10 décembre

Le conseil de prud’hommes de Paris examinera le 10 décembre le recours de l’humoriste Guillaume Meurice contre Radio France, qui l’avait licencié en juin 2024, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.Les deux parties devraient plaider lors de cette audience dite de jugement, dix-huit mois après ce licenciement pour faute grave qui avait provoqué un important …

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Attack on funeral in Sudan’s Kordofan region kills 40: UNWed, 05 Nov 2025 17:38:17 GMT

An attack on a funeral in the strategic city of El-Obeid in Sudan’s central Kordofan region killed 40 people, the UN said Wednesday, as paramilitaries looked poised to launch an offensive there.The United Nations’ humanitarian office did not specify when the attack took place or who was behind it, but said that the situation in …

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Attack on funeral in Sudan’s Kordofan region kills 40: UN

An attack on a funeral in the strategic city of El-Obeid in Sudan’s central Kordofan region killed 40 people, the UN said Wednesday, as paramilitaries looked poised to launch an offensive there.The United Nations’ humanitarian office did not specify when the attack took place or who was behind it, but said that the situation in Kordofan was worsening.The war in Sudan has killed tens of thousands of people and displaced millions more, with the fighting spreading to new areas in recent days, sparking fears of an even greater humanitarian catastrophe.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), at war with the military since 2023, appears to have shifted its focus to Kordofan after capturing El-Fasher, the last army stronghold in the vast western Darfur region.”Local sources report that at least 40 civilians were killed and dozens injured yesterday in an attack on a funeral gathering in El Obeid, the capital of North Kordofan State,” the UN humanitarian agency OCHA said. “Once again, OCHA calls for an immediate cessation of hostilities and for all parties to protect civilians and respect international humanitarian law.”El-Obeid is a logistics and command hub that links Darfur to the Sudanese capital Khartoum. The RSF claimed control of Bara, a city north of El-Obeid, last week.- Mass rape -People forced to flee El-Fasher have described horrific abuse, including rape, at the hands of the RSF.”The rapes were gang rapes. Mass rape in public, rape in front of everyone and no one could stop it,” mother of four Amira said from a makeshift shelter in Tawila, some 70 kilometres (43 miles) west of El-Fasher.”You’d be asleep and they’d come and rape you,” she said, using a pseudonym while speaking during a webinar organised by campaign group Avaaz. “I saw with my own eyes people who couldn’t afford to pay (for safe passage) and the fighters took their daughters instead.”Yale University’s Humanitarian Research Lab released close-up satellite images showing evidence of atrocities committed during the RSF’s takeover of El-Fasher. The lab’s executive director, Nathaniel Raymond, told AFP in an interview that the images were “a spark plug for public outrage”. Both sides in the war have been accused of committing atrocities.The fall of El-Fasher gave paramilitaries control over all five state capitals in Darfur, raising fears that Sudan would effectively be partitioned along an east-west axis.The RSF now dominates Darfur and parts of the south, while the army holds the north, east and central regions along the Nile and Red Sea.The UAE is accused by the UN of supplying arms to the RSF — allegations it has repeatedly denied.Abu Dhabi on Wednesday voiced its support for a ceasefire and its “deep denunciation of the ongoing human rights violations and horrific crimes being committed against civilians in various parts of Sudan”, including El-Fasher.The Sudanese army, meanwhile, has received support from Egypt, Saudi Arabia, Turkey and Iran, according to observers.- Truce proposal -Sudan’s army-backed defence minister on Tuesday said the military would press on with its fight against the RSF after an internal meeting to discuss a US proposal for a ceasefire.”We thank the Trump administration for its efforts and proposals to achieve peace,” Hassan Kabroun said in a speech broadcast on state television, but added that “preparations for the Sudanese people’s battle are ongoing”.No details of the US truce proposal have been made public.White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters on Tuesday that Washington wanted “to see this conflict come to a peaceful end”, but added “it’s a very complicated situation on the ground right now”.She said the United States was “actively engaged” in seeking a peace deal alongside Egypt, Saudi Arabia and the UAE.The army-aligned authorities had rejected an earlier truce proposal from the four countries — referred to as the Quad — under which both the army and the RSF would be excluded from a transitional political process.Speaking at a forum in Qatar on Tuesday, UN Secretary-General Antonio Guterres called on the warring parties to “come to the negotiating table, bring an end to this nightmare of violence — now”. 

Sainte-Soline: enquête administrative sur l’action des gendarmes, deux ans et demi après

Une enquête administrative a été ouverte mercredi sur les agissements de gendarmes lors du violent rassemblement de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) en 2023, après la publication dans la presse de vidéos montrant des tirs de grenades illégaux, parmi d’autres dérives dénoncées.Le journal Libération et le site d’information Mediapart ont eu accès à des dizaines d’heures d’images captées ce jour-là par les caméras-piétons que portaient les forces de l’ordre, mobilisées en nombre (plus de 3.000) autour d’une réserve d’eau agricole contestée, surnommée mégabassine par des milliers de manifestants.Le rassemblement, interdit, avait dégénéré en affrontements entre militants radicaux et gendarmes, plus de 5.000 grenades lacrymogènes et/ou explosives et des dizaines de tirs de LBD répliquant à une pluie de pierres, de cocktails Molotov et de mortiers d’artifice.Pour les deux médias, les forces de l’ordre ont multiplié les “tirs tendus” de grenades, une pratique dangereuse et interdite mais encouragée par leur hiérarchie.”Tendu, tendu, tendu”, “vous balancez un tendu s’il le faut”, “on baisse le cougar (canon lanceur de grenades, NDLR) les gars, on les nique là, allez”, entend-on sur des extraits diffusés.”Y a un mec qui lui a mis une cartouche de LBD pleine tête, le mec il était sec, il l’a shooté pleine tête à dix mètres”, raconte un gendarme dans une autre séquence.- “À la marge” -Les manifestants avaient annoncé 200 blessés dans leurs rangs dont 40 graves, deux restant un temps dans le coma; les gendarmes 45, dont un brûlé aux jambes.Après des plaintes de manifestants, le parquet de Rennes avait ouvert une enquête, confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) et toujours en cours.Sollicité mercredi par l’AFP, ce dernier n’a pas répondu, de même que la direction de la gendarmerie (DGGN) à Paris.Le ministère de l’Intérieur a cependant demandé à celle-ci “d’ouvrir une enquête administrative pour faire la lumière” sur les faits dénoncés dans la presse.Selon Libération et Mediapart, le rapport de l’IGGN indique qu'”à la marge, certains gradés ont effectivement donné au cours de manoeuvres des instructions pour effectuer des tirs communément appelés +tendus+”.Le site d’information assure avoir entendu la consigne dans neuf des 15 escadrons de gendarmerie mobile mobilisés ce jour-là.En juillet 2023, la Ligue des droits de l’Homme avait dénoncé un usage des armes “disproportionné et à plusieurs reprises non nécessaire” par les forces de l’ordre.Les autorités ont toujours assuré de leur côté que la riposte avait été adaptée.- “Au Nirvana” -Les deux médias dénoncent aussi, dans le langage des gendarmes, une “volonté” de blesser gravement des manifestants, et la “satisfaction”, voire la “jubilation” qu’ils en tirent.”Je compte plus les mecs qu’on a éborgnés”, “une GENL (grenade de désencerclement, NDLR) dans les couilles, ça fait dégager du monde, hein”, “t’en crèves deux-trois, ça calme les autres”, “tiens, dans ta gueule, fils de pute”, “ça leur fera la bite”, peut-on entendre.”Je m’attendais à ce que ça soit bien mais pas autant”, “on n’a jamais autant tiré de notre life”, “un vrai kiff”, “je suis au Nirvana, là, on est sur l’Everest de la (gendarmerie) mobile”, lancent d’autres militaires.La DGGN a déclaré à Libération et Mediapart que “les enregistrements disponibles” avaient “été mis à la disposition exclusive de la justice”, déclinant tout commentaire à leur sujet.”Si ces images révélaient d’autres infractions pénales que celles dont il était saisi, la procédure prévoit que le service d’enquête en informe le parquet. Ce qui n’a pas été le cas”, leur a répondu quant à lui le procureur de Rennes.Dans un communiqué mercredi, les blessés ayant porté plainte ont déploré que “la manière dont a été conduite cette enquête laisse clairement apparaître l’intention de classer sans suite” la procédure.”Mes clients réclament tous l’ouverture d’une information judiciaire. Pour qu’un juge d’instruction puisse compléter les investigations de l’IGGN qui sont très, très insuffisantes à ce stade”, a dit à l’AFP leur avocate, Me Chloé Chalot.