L’Otan a aidé à intercepter des drones “russes” envoyés contre la Pologne pour “tester” les Occidentaux

L’Otan a aidé à intercepter des drones que les Occidentaux jugent délibérément envoyés dans la nuit par la Russie contre la Pologne pour les “tester”, les Etats-Unis assurant se tenir aux côtés de leurs alliés.”Il n’y avait aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais”, a répondu  mercredi à ces accusations le ministère russe de la Défense, dans un message portant sur de nouvelles frappes nocturnes contre l’Ukraine, sans pour autant confirmer que ces aéronefs sans pilote étaient bien entrés dans l’espace aérien polonais. “Nous sommes prêts à mener des consultations à ce sujet avec le ministère polonais de la Défense”, a-t-il ajouté.Et ce alors que le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a martelé que ces drones avaient “manifestement été dirigés” dans ce but, y voyant une nouvelle “provocation des forces armées russes”. “Il n’y a absolument aucune raison de supposer qu’il s’agit d’erreurs de trajectoire ou d’incidents similaires”, a-t-il insisté.”Il s’agit d’un incident très, très sérieux. (…) Cela montre encore une fois à quelle menace nous sommes confrontés et à quel point nous sommes testés par la Russie”, a renchéri un porte-parole du gouvernement allemand, Sebastian Hille.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a quant à lui déclaré l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.- Une première pour l’Otan -“De nombreux drones ont pénétré dans l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses antiaériennes polonaises et de l’Otan”, selon sa porte-parole Allison Hart.L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est à cet égard félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir Moscou que “nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan”.C’est d’ailleurs “la première fois que des avions de l’Otan ont affronté des menaces potentielles dans l’espace aérien allié”, a souligné un porte-parole du Shape, le quartier général des forces de cette organisation en Europe.”Dix-neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a dit le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a-t-il souligné au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Atlantique Nord qui stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.- “Sans précédent” -Ces intrusions “sans précédent”, d’après la Pologne, à la fois membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a à ce sujet affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, de tels aéronefs sans pilote ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’ils étaient russes ou ukrainiens. La Pologne a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire avec des alliés sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky sur X.Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a ainsi appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant”.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a pour sa part dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est de la Pologne. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.

L’Otan a aidé à intercepter des drones “russes” envoyés contre la Pologne pour “tester” les Occidentaux

L’Otan a aidé à intercepter des drones que les Occidentaux jugent délibérément envoyés dans la nuit par la Russie contre la Pologne pour les “tester”, les Etats-Unis assurant se tenir aux côtés de leurs alliés.”Il n’y avait aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais”, a répondu  mercredi à ces accusations le ministère russe de la Défense, dans un message portant sur de nouvelles frappes nocturnes contre l’Ukraine, sans pour autant confirmer que ces aéronefs sans pilote étaient bien entrés dans l’espace aérien polonais. “Nous sommes prêts à mener des consultations à ce sujet avec le ministère polonais de la Défense”, a-t-il ajouté.Et ce alors que le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a martelé que ces drones avaient “manifestement été dirigés” dans ce but, y voyant une nouvelle “provocation des forces armées russes”. “Il n’y a absolument aucune raison de supposer qu’il s’agit d’erreurs de trajectoire ou d’incidents similaires”, a-t-il insisté.”Il s’agit d’un incident très, très sérieux. (…) Cela montre encore une fois à quelle menace nous sommes confrontés et à quel point nous sommes testés par la Russie”, a renchéri un porte-parole du gouvernement allemand, Sebastian Hille.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a quant à lui déclaré l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.- Une première pour l’Otan -“De nombreux drones ont pénétré dans l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses antiaériennes polonaises et de l’Otan”, selon sa porte-parole Allison Hart.L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est à cet égard félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir Moscou que “nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan”.C’est d’ailleurs “la première fois que des avions de l’Otan ont affronté des menaces potentielles dans l’espace aérien allié”, a souligné un porte-parole du Shape, le quartier général des forces de cette organisation en Europe.”Dix-neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a dit le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a-t-il souligné au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Atlantique Nord qui stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.- “Sans précédent” -Ces intrusions “sans précédent”, d’après la Pologne, à la fois membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a à ce sujet affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, de tels aéronefs sans pilote ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’ils étaient russes ou ukrainiens. La Pologne a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire avec des alliés sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky sur X.Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a ainsi appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant”.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a pour sa part dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est de la Pologne. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.

Harris slams Biden reelection bid as ‘recklessness’

Former US vice president Kamala Harris said it was “recklessness” to let Joe Biden run for a second term as president, in an excerpt released Wednesday from her upcoming memoir.Harris — who replaced Biden as the 2024 Democratic presidential candidate but lost to Donald Trump — admitted that the then-81-year-old got “tired” and was prone to stumbles that showed his age.She also lashed out at White House staff whom she accused of failing to support her — and sometimes actively hindering her — while she was Biden’s deputy, “‘It’s Joe and Jill’s decision.’ We all said that, like a mantra, as if we’d all been hypnotized. Was it grace, or was it recklessness? In retrospect, I think it was recklessness,” Harris said in the first extract from “107 Days”, published by The Atlantic magazine.”The stakes were simply too high. This wasn’t a choice that should have been left to an individual’s ego, an individual’s ambition. It should have been more than a personal decision.”Biden stunned the world by dropping out of the race in July 2024 after a disastrous debate with Trump sparked questions about his age and mental acuity.Harris denied that there had been any conspiracy to hide Biden’s condition but said it was clear there were issues with his age.”On his worst day, he was more deeply knowledgeable, more capable of exercising judgment, and far more compassionate than Donald Trump on his best,” she wrote. “But at 81, Joe got tired. That’s when his age showed in physical and verbal stumbles.”Harris also lashed out at White House staff whom she said failed to support her when she was vice president, saying that Biden’s team did not want her to outshine her boss.”When the stories were unfair or inaccurate, the president’s inner circle seemed fine with it. Indeed, it seemed as if they decided I should be knocked down a little bit more,” Harris wrote.She added that she had “shouldered the blame” for Biden’s border policy, which Trump capitalized on in the election.Harris lost comprehensively to Republican Trump after the shortest presidential campaign in modern US history lasting just over three months — the 107 days in the title of her memoir.

Loin d’Abidjan, des jeunes choisissent d’entreprendre dans l’ouest rural de la Côte d’Ivoire

Etudiant, Abou Fofana a connu le tumulte incessant d’Abidjan, capitale économique ivoirienne de quelque 6 millions d’habitants. Le temps d’obtenir un BTS agricole et ce fermier de 33 ans est retourné vivre dans son village natal de l’ouest: Sangouiné, 63.000 âmes et des montagnes.L’AFP a rencontré plusieurs jeunes qui, à rebours de l’exode rural, ont choisi de se réinstaller dans l’ouest ivoirien, une des zones les plus pauvres de ce pays où 75% de la population a moins de 35 ans.Sangouiné est situé entre Man, la plus grande ville de l’ouest et Danané, proche de la Guinée. Dans cette région particulièrement touchée par les crises politiques meurtrières ayant miné la Côte d’Ivoire dans les années 2000, le réseau routier, en travaux par endroits, reste difficilement praticable.Pas de quoi décourager Abou Fofana qui s’est installé il y a sept ans sur le terrain de deux hectares que son père lui a légué. Marié et père d’un enfant, il y élève des volailles nourries de maïs local, dans une ferme alimentée uniquement par l’énergie solaire.”Abidjan, j’y suis allé pour acquérir de la connaissance mais ma base et ma vision, c’est vraiment d’aider cette population rurale”, explique-t-il à l’AFP.”Quand je suis venu en 2019, il n’y avait pas d’éleveurs expérimentés dans la région, dans notre département”, se souvient-il.Son chiffre d’affaires a plus que quadruplé depuis qu’il s’est lancé, autour de 40 millions de francs CFA l’an dernier (60.000 euros).Sur son temps libre, Abou Fofana forme des agriculteurs, fait partie de la chefferie traditionnelle, préside une association de jeunesse… Une “jeunesse qui est ambitieuse, occupée, ça peut l’éloigner des crises, de la colère, de la frustration”, dit-il, sans toutefois s’inquiéter pour la présidentielle d’octobre, malgré les crises qui ont secoué la région dans le passé.Fin 2010 – début 2011, l’élection de l’actuel président Alassane Ouattara contestée par son rival historique Laurent Gbagbo avait plongé la Côte d’Ivoire dans des mois d’affrontements aux quelque 3.000 morts, dont un tiers dans l’ouest.Mais “nous avons encore assez de potentialités pour que les jeunes puissent venir” et ainsi “rendre un service à cette région”, assure-t-il.Zephirin Foro confirme. Lui aussi a quitté Abidjan pour s’installer à Sangouiné et se dit “satisfait de sa vie professionnelle et personnelle”.Il a ouvert il y a une dizaine d’années des débits de boissons et alimente les maquis du coin, des bars informels.”C’est une région fertile, tout marche. Souvent on entend la jeunesse qui dit qu’il n’y a pas de travail, alors qu’il y a beaucoup de choses à faire ici”, assure-t-il.- Pauvreté -Dans cette zone agricole, on vit majoritairement de la culture du riz, du manioc et du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial.La région du Tonkpi, qui abrite Sangouiné, reste l’une des plus pauvres de Côte d’Ivoire avec la moitié des habitants qui vivent avec moins de 30.700 francs CFA par mois (46,8 euros), même si le chiffre est en recul d’environ 20% par rapport à 2018 selon les statistiques officielles.A quelque 200 km, dans la commune agricole de Bloléquin, Danielle Massandjé Bakayoko, 35 ans, a installé son atelier de menuiserie en 2023 après avoir, elle aussi, étudié et travaillé à Abidjan en tant qu’assistante de direction.”Je n’ai plus envie de repartir à Abidjan (…) à part pour des vacances, ou des raisons familiales”, confie-t-elle. “Les sorties sont coûteuses”, regrette-t-elle. A Bloléquin “avec 2.000 francs (3,20 euros), tu manges convenablement”.Un de ses apprentis, Lanciné Bamba, 22 ans, ne connaît pas la capitale économique. “Ca ne m’attire pas”, lance-t-il, “quand j’aurais fini, ce que je compte faire c’est ouvrir mon propre atelier”, ici ou dans une autre ville de l’ouest.Autour de Mme Bakayoko, “beaucoup de jeunes hommes et femmes entreprennent dans la restauration, l’élevage, le commerce”, constate-t-elle, “la région est en train de se reconstruire”.En parallèle de son travail, elle préside l’association de menuisiers qu’elle a créée et occupe un siège de conseillère régionale.Le ministère de la Jeunesse a annoncé en 2023 l’ouverture de centres d’aide à l’entrepreneuriat dans cinq villes du pays, dont Man.

Israël promet de frapper le Hamas partout après l’attaque au Qatar

Israël a prévenu mercredi que ses ennemis n’avaient “nulle part” où se cacher, au lendemain de frappes israéliennes à Doha visant des responsables du Hamas, une attaque ayant suscité une rare réprimande du président américain Donald Trump.Ce n’est pas la première fois qu’Israël affirme qu’il éliminera les responsables du mouvement islamiste palestinien, dont l’attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.Israël a annoncé avoir frappé mardi de “hauts responsables” de la direction du Hamas réunis à Doha. Les frappes ont fait six morts, mais les dirigeants visés ont survécu, a affirmé le mouvement palestinien.Selon des sources proches du mouvement, six dirigeants du Hamas, parmi lesquels Khalil al-Hayya, négociateur en chef, Khaled Mechaal, ancien numéro un, et Zaher Jabarine, responsable du mouvement en Cisjordanie, étaient dans le bâtiment visé au moment de l’attaque. L’AFP n’est parvenu à joindre aucun d’eux depuis lors.Le représentant permanent d’Israël au siège des Nations unies à New York, Danny Danon, a déclaré à la radio israélienne 103 FM qu’il était “trop tôt pour se prononcer sur le résultat” de la frappe.- “Où qu’ils soient” -“La politique sécuritaire d’Israël est claire: son bras long agira contre ses ennemis, où qu’ils soient. Ils n’ont nulle part où se cacher”, a déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense Israël Katz sur X, après un avertissement similaire aux dirigeants du Hamas la semaine dernière. “Si les meurtriers et les violeurs du Hamas n’acceptent pas les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, en premier lieu la libération de tous les otages, et leur désarmement, ils seront détruits et Gaza sera détruite”, a-t-il ajouté.Lors de l’attaque du 7-Octobre, 251 personnes ont été enlevées. Parmi elles, 47 sont toujours retenues dans le territoire palestinien, dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne.Défendant la décision de frapper les responsables du Hamas au Qatar, M. Danon a dit que son pays n’agissait “pas toujours selon les intérêts des Etats-Unis”, grand allié d’Israël. “Je suis très mécontent”, avait dit mardi soir M. Trump après l’attaque. Le Qatar, qui abrite une importante base militaire américaine, a condamné les frappes qui ont visé selon lui les domiciles de plusieurs membres du bureau politique du Hamas résidant dans l’émirat. Il a dit qu’il se réservait le droit d’y répondre, tout en disant qu’il continuerait de jouer le rôle de médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Un responsable du Hamas ayant requis l’anonymat a affirmé que l’attaque avait “ciblé une réunion des négociateurs du Hamas à Doha, où ils discutaient de la proposition du président Trump pour un cessez-le-feu”.Le mouvement palestinien a affirmé que “l’ennemi n’avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations” mais a fait état de six morts: le fils, trentenaire, de M. Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu’un policier qatari.- “Mauvais message” -Malgré les pressions internationales face aux risques encourus par les civils, l’armée israélienne a poursuivi mercredi son offensive contre la ville de Gaza, considérée comme le dernier grand bastion du groupe armé, et frappé une nouvelle tour d’habitations, d’après un journaliste de l’AFP.Le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee, avait plus tôt émis un nouvel ordre d’évacuation aux habitants de la ville de Gaza, en particulier ceux habitant dans une tour et dans ses environs. L’armée a dit plus tard avoir frappé un grand immeuble, “utilisé par l’organisation terroriste Hamas”.Des images de l’AFP prises après la frappe montraient d’énormes colonnes de fumée s’élevant dans le ciel tandis que l’immeuble, situé dans l’ouest de Gaza, s’effondrait.Des photos de l’AFP montraient également des Palestiniens fouillant les décombres à la recherche d’objets récupérables.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.L’offensive de représailles israéliennes a fait au moins 64.656 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. Elle a dévasté le territoire palestinien, dont les quelque deux millions d’habitants assiégés font face à une catastrophe humanitaire.Face à la situation “inacceptable” à Gaza, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a proposé mercredi des sanctions contre les ministres “extrémistes” en Israël et une suspension partielle de l’accord d’association UE-Israël.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, lui a reproché d’envoyer “un mauvais message, qui renforce le Hamas”.

Israël promet de frapper le Hamas partout après l’attaque au Qatar

Israël a prévenu mercredi que ses ennemis n’avaient “nulle part” où se cacher, au lendemain de frappes israéliennes à Doha visant des responsables du Hamas, une attaque ayant suscité une rare réprimande du président américain Donald Trump.Ce n’est pas la première fois qu’Israël affirme qu’il éliminera les responsables du mouvement islamiste palestinien, dont l’attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.Israël a annoncé avoir frappé mardi de “hauts responsables” de la direction du Hamas réunis à Doha. Les frappes ont fait six morts, mais les dirigeants visés ont survécu, a affirmé le mouvement palestinien.Selon des sources proches du mouvement, six dirigeants du Hamas, parmi lesquels Khalil al-Hayya, négociateur en chef, Khaled Mechaal, ancien numéro un, et Zaher Jabarine, responsable du mouvement en Cisjordanie, étaient dans le bâtiment visé au moment de l’attaque. L’AFP n’est parvenu à joindre aucun d’eux depuis lors.Le représentant permanent d’Israël au siège des Nations unies à New York, Danny Danon, a déclaré à la radio israélienne 103 FM qu’il était “trop tôt pour se prononcer sur le résultat” de la frappe.- “Où qu’ils soient” -“La politique sécuritaire d’Israël est claire: son bras long agira contre ses ennemis, où qu’ils soient. Ils n’ont nulle part où se cacher”, a déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense Israël Katz sur X, après un avertissement similaire aux dirigeants du Hamas la semaine dernière. “Si les meurtriers et les violeurs du Hamas n’acceptent pas les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, en premier lieu la libération de tous les otages, et leur désarmement, ils seront détruits et Gaza sera détruite”, a-t-il ajouté.Lors de l’attaque du 7-Octobre, 251 personnes ont été enlevées. Parmi elles, 47 sont toujours retenues dans le territoire palestinien, dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne.Défendant la décision de frapper les responsables du Hamas au Qatar, M. Danon a dit que son pays n’agissait “pas toujours selon les intérêts des Etats-Unis”, grand allié d’Israël. “Je suis très mécontent”, avait dit mardi soir M. Trump après l’attaque. Le Qatar, qui abrite une importante base militaire américaine, a condamné les frappes qui ont visé selon lui les domiciles de plusieurs membres du bureau politique du Hamas résidant dans l’émirat. Il a dit qu’il se réservait le droit d’y répondre, tout en disant qu’il continuerait de jouer le rôle de médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Un responsable du Hamas ayant requis l’anonymat a affirmé que l’attaque avait “ciblé une réunion des négociateurs du Hamas à Doha, où ils discutaient de la proposition du président Trump pour un cessez-le-feu”.Le mouvement palestinien a affirmé que “l’ennemi n’avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation chargée des négociations” mais a fait état de six morts: le fils, trentenaire, de M. Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu’un policier qatari.- “Mauvais message” -Malgré les pressions internationales face aux risques encourus par les civils, l’armée israélienne a poursuivi mercredi son offensive contre la ville de Gaza, considérée comme le dernier grand bastion du groupe armé, et frappé une nouvelle tour d’habitations, d’après un journaliste de l’AFP.Le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee, avait plus tôt émis un nouvel ordre d’évacuation aux habitants de la ville de Gaza, en particulier ceux habitant dans une tour et dans ses environs. L’armée a dit plus tard avoir frappé un grand immeuble, “utilisé par l’organisation terroriste Hamas”.Des images de l’AFP prises après la frappe montraient d’énormes colonnes de fumée s’élevant dans le ciel tandis que l’immeuble, situé dans l’ouest de Gaza, s’effondrait.Des photos de l’AFP montraient également des Palestiniens fouillant les décombres à la recherche d’objets récupérables.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.L’offensive de représailles israéliennes a fait au moins 64.656 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. Elle a dévasté le territoire palestinien, dont les quelque deux millions d’habitants assiégés font face à une catastrophe humanitaire.Face à la situation “inacceptable” à Gaza, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a proposé mercredi des sanctions contre les ministres “extrémistes” en Israël et une suspension partielle de l’accord d’association UE-Israël.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, lui a reproché d’envoyer “un mauvais message, qui renforce le Hamas”.