Des émissaires américains en Israël au lendemain de violences meurtrières à Gaza

Les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner sont arrivés lundi en Israël pour suivre l’application de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au lendemain de violences meurtrières dans le territoire palestinien ayant fait craindre un effondrement de la trêve.Après une série de frappes israéliennes dimanche à Gaza en réponse, selon Israël, à des attaques du mouvement islamiste Hamas, le président américain Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu était toujours en vigueur. Le Hamas a démenti les accusations d’Israël.MM. Witkoff, l’émissaire de M. Trump, et Kushner, son gendre, doivent avoir des discussions avec des responsables israéliens sur la situation à Gaza, selon l’ambassade américaine.Dans le même temps, une source de sécurité israélienne a annoncé lundi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, par lequel transite l’aide humanitaire pour le territoire palestinien, après sa fermeture la veille. Les violences de dimanche étaient les premières de cette ampleur depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 10 octobre, après un accord entre le Hamas et Israël basé sur le plan de M. Trump visant à mettre fin définitivement à la guerre à Gaza.Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.La Défense civile, opérant sous l’autorité du Hamas, a fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche, dont des civils et un journaliste, dans les frappes israéliennes.Dimanche soir, l’armée israélienne a annoncé cesser ses frappes et reprendre l’application du cessez-le-feu, après avoir mené des bombardements à Gaza en accusant le Hamas d’avoir violé la trêve. Elle a également annoncé la mort de deux soldats au combat dimanche à Rafah, dans le sud du territoire. – “Des rebelles” -Selon un responsable israélien, le Hamas a tiré sur les troupes à Rafah et des combattants palestiniens qui s’étaient approchés de zones de contrôle israélien à Beit Lahia, dans le nord, ont été “éliminés lors d’une frappe”.Le Hamas a affirmé n’avoir “aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements” à Rafah et a réaffirmé son “engagement total à mettre en œuvre tout ce qui a été convenu, en premier lieu le cessez-le-feu.””Comme vous le savez, ils ont été assez turbulents”, a déclaré dimanche Donald Trump à propos du Hamas, “ils ont tiré des coups de feu, et nous pensons que leurs dirigeants ne sont peut-être pas impliqués là-dedans”. Il a blâmé “certains rebelles au sein du mouvement”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.De son côté, le vice-président américain JD Vance a minimisé les violences à Gaza. “Nous pensons donc que le cessez-le-feu a toutes les chances d’offrir une paix durable. Il y aura des hauts et des bas, et nous devrons surveiller la situation”, a-t-il ajouté.Un membre de l’administration Trump doit se rendre “certainement” en Israël “dans les prochains jours” pour évaluer la situation, selon lui. “Ce pourrait être moi”, a-t-il avancé. – Retour de corps -En vertu de la première phase de l’accord, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens, les 20 otages vivants qu’il détenait encore depuis l’attaque du 7 octobre et a rendu jusque-là 12 des 28 dépouilles d’otages toujours retenues à Gaza.Dimanche, le Hamas a annoncé avoir trouvé un 13e corps d’otage à Gaza, s’engageant “si les conditions le permettent” à le restituer à Israël. Mais il n’y a eu aucune annonce sur une telle restitution.Israël conditionne la réouverture du poste-frontière avec l’Egypte de Rafah, crucial pour l’entrée de l’aide, à la remise de tous les otages décédés.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.  L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.159 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Des émissaires américains en Israël au lendemain de violences meurtrières à Gaza

Les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner sont arrivés lundi en Israël pour suivre l’application de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au lendemain de violences meurtrières dans le territoire palestinien ayant fait craindre un effondrement de la trêve.Après une série de frappes israéliennes dimanche à Gaza en réponse, selon Israël, à des attaques du mouvement islamiste Hamas, le président américain Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu était toujours en vigueur. Le Hamas a démenti les accusations d’Israël.MM. Witkoff, l’émissaire de M. Trump, et Kushner, son gendre, doivent avoir des discussions avec des responsables israéliens sur la situation à Gaza, selon l’ambassade américaine.Dans le même temps, une source de sécurité israélienne a annoncé lundi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, par lequel transite l’aide humanitaire pour le territoire palestinien, après sa fermeture la veille. Les violences de dimanche étaient les premières de cette ampleur depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 10 octobre, après un accord entre le Hamas et Israël basé sur le plan de M. Trump visant à mettre fin définitivement à la guerre à Gaza.Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.La Défense civile, opérant sous l’autorité du Hamas, a fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche, dont des civils et un journaliste, dans les frappes israéliennes.Dimanche soir, l’armée israélienne a annoncé cesser ses frappes et reprendre l’application du cessez-le-feu, après avoir mené des bombardements à Gaza en accusant le Hamas d’avoir violé la trêve. Elle a également annoncé la mort de deux soldats au combat dimanche à Rafah, dans le sud du territoire. – “Des rebelles” -Selon un responsable israélien, le Hamas a tiré sur les troupes à Rafah et des combattants palestiniens qui s’étaient approchés de zones de contrôle israélien à Beit Lahia, dans le nord, ont été “éliminés lors d’une frappe”.Le Hamas a affirmé n’avoir “aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements” à Rafah et a réaffirmé son “engagement total à mettre en œuvre tout ce qui a été convenu, en premier lieu le cessez-le-feu.””Comme vous le savez, ils ont été assez turbulents”, a déclaré dimanche Donald Trump à propos du Hamas, “ils ont tiré des coups de feu, et nous pensons que leurs dirigeants ne sont peut-être pas impliqués là-dedans”. Il a blâmé “certains rebelles au sein du mouvement”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.De son côté, le vice-président américain JD Vance a minimisé les violences à Gaza. “Nous pensons donc que le cessez-le-feu a toutes les chances d’offrir une paix durable. Il y aura des hauts et des bas, et nous devrons surveiller la situation”, a-t-il ajouté.Un membre de l’administration Trump doit se rendre “certainement” en Israël “dans les prochains jours” pour évaluer la situation, selon lui. “Ce pourrait être moi”, a-t-il avancé. – Retour de corps -En vertu de la première phase de l’accord, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens, les 20 otages vivants qu’il détenait encore depuis l’attaque du 7 octobre et a rendu jusque-là 12 des 28 dépouilles d’otages toujours retenues à Gaza.Dimanche, le Hamas a annoncé avoir trouvé un 13e corps d’otage à Gaza, s’engageant “si les conditions le permettent” à le restituer à Israël. Mais il n’y a eu aucune annonce sur une telle restitution.Israël conditionne la réouverture du poste-frontière avec l’Egypte de Rafah, crucial pour l’entrée de l’aide, à la remise de tous les otages décédés.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.  L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.159 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Quatre morts dans l’incendie d’un sous-sol d’immeuble à Lyon

Deux femmes et deux hommes, probablement des squatteurs, sont décédés lundi dans un incendie au sous-sol d’un immeuble de dix étages du 3e arrondissement de Lyon, qui s’est déclenché vers 5H00 du matin et a été rapidement éteint.Les personnes décédées ont été victimes de la fumée dégagée par le sinistre, a indiqué à la presse le préfet Fabrice Rosay, secrétaire général de la préfecture du Rhône, venu sur place. “Les fumées sont a priori à l’origine du décès (des victimes), elles n’ont pas été brulées”, a-t-il précisé.A l’arrivée des secours elles “étaient en arrêt cardio-respiratoire et malgré les secours qui ont été été prodigués elles n’ont pas pu être réanimées”, a-t-il ajouté, en indiquant qu’elles seraient âgées d’une quarantaine d’années, selon les premiers éléments de l’enquête.”L’incendie s’est déclaré au sous-sol et on ne sait pas si c’était dû à la présence de ces personnes ou a un autre fait générateur” du feu, a indiqué le préfet. Le bâtiment appartient à un bailleur social.Selon la maire du 3e arrondissement de Lyon, Marion Sessiecq, les victimes sont “des gens qui, a priori, squattaient des caves de ce bâtiment”, a-t-elle indiqué sur place à l’AFP.- Pas de logements touchés -“Le centre communal d’action sociale avait déposé une pré-plainte il y a quelques jours (…) parce qu’ils avaient eu connaissance d’occupations illicites. Après, des gens avaient pu repartir, d’autres revenir, je pense que malheureusement, des gens qui sont amenés à vivre dans ces situations-là font un peu comme ils peuvent”, a-t-elle expliqué.Interrogé pour savoir si les victimes squattaient le sous-sol du bâtiment, le préfet a répondu qu’il ne savait pas “mais en tout cas ces quatre personnes étaient présentes” à cet endroit où il n’y “pas de logements”, a-t-il expliqué.Le lieutenant-colonel Christophe Perret, en charge de secours, a déclaré que le feu s’est déclaré dans un local d’une vingtaine de m2 qui était “squatté”, aménagé pour y vivre.Le sinistre a été “éteint rapidement”, vers 07H00, et “la difficulté n’était pas tant l’incendie lui-même que les fumées”, selon Fabrice Rosay.Un important dispositif a été “rapidement déployé” sur les lieux, dans le quartier du centre commercial de la Part-Dieu, avec 78 sapeurs-pompiers et 34 engins, ainsi que 4 équipages du SAMU du Rhône, selon la préfecture.Le feu ne s’est pas propagé au rez-de-chaussée ni aux étages supérieurs et aucune trace n’était visible depuis l’extérieur de l’immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP.Douze autres personnes ont fait l’objet d’examens par les secours et un gymnase a été ouvert par la ville de Lyon pour accueillir les personnes impliquées, a précisé la préfecture.”Les autres personnes qui logent dans le bâtiment, on leur a demandé de rester dans leur logement”, a précisé le préfet. Le parquet de Lyon s’est également rendu sur les lieu du drame et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.Le maire de Lyon Grégory Doucet, qui s’est rendu sur place, a salué la “mobilisation rapide et exemplaire” des pompiers, du Samu, de la police et des agents de la ville.

Quatre morts dans l’incendie d’un sous-sol d’immeuble à Lyon

Deux femmes et deux hommes, probablement des squatteurs, sont décédés lundi dans un incendie au sous-sol d’un immeuble de dix étages du 3e arrondissement de Lyon, qui s’est déclenché vers 5H00 du matin et a été rapidement éteint.Les personnes décédées ont été victimes de la fumée dégagée par le sinistre, a indiqué à la presse le préfet Fabrice Rosay, secrétaire général de la préfecture du Rhône, venu sur place. “Les fumées sont a priori à l’origine du décès (des victimes), elles n’ont pas été brulées”, a-t-il précisé.A l’arrivée des secours elles “étaient en arrêt cardio-respiratoire et malgré les secours qui ont été été prodigués elles n’ont pas pu être réanimées”, a-t-il ajouté, en indiquant qu’elles seraient âgées d’une quarantaine d’années, selon les premiers éléments de l’enquête.”L’incendie s’est déclaré au sous-sol et on ne sait pas si c’était dû à la présence de ces personnes ou a un autre fait générateur” du feu, a indiqué le préfet. Le bâtiment appartient à un bailleur social.Selon la maire du 3e arrondissement de Lyon, Marion Sessiecq, les victimes sont “des gens qui, a priori, squattaient des caves de ce bâtiment”, a-t-elle indiqué sur place à l’AFP.- Pas de logements touchés -“Le centre communal d’action sociale avait déposé une pré-plainte il y a quelques jours (…) parce qu’ils avaient eu connaissance d’occupations illicites. Après, des gens avaient pu repartir, d’autres revenir, je pense que malheureusement, des gens qui sont amenés à vivre dans ces situations-là font un peu comme ils peuvent”, a-t-elle expliqué.Interrogé pour savoir si les victimes squattaient le sous-sol du bâtiment, le préfet a répondu qu’il ne savait pas “mais en tout cas ces quatre personnes étaient présentes” à cet endroit où il n’y “pas de logements”, a-t-il expliqué.Le lieutenant-colonel Christophe Perret, en charge de secours, a déclaré que le feu s’est déclaré dans un local d’une vingtaine de m2 qui était “squatté”, aménagé pour y vivre.Le sinistre a été “éteint rapidement”, vers 07H00, et “la difficulté n’était pas tant l’incendie lui-même que les fumées”, selon Fabrice Rosay.Un important dispositif a été “rapidement déployé” sur les lieux, dans le quartier du centre commercial de la Part-Dieu, avec 78 sapeurs-pompiers et 34 engins, ainsi que 4 équipages du SAMU du Rhône, selon la préfecture.Le feu ne s’est pas propagé au rez-de-chaussée ni aux étages supérieurs et aucune trace n’était visible depuis l’extérieur de l’immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP.Douze autres personnes ont fait l’objet d’examens par les secours et un gymnase a été ouvert par la ville de Lyon pour accueillir les personnes impliquées, a précisé la préfecture.”Les autres personnes qui logent dans le bâtiment, on leur a demandé de rester dans leur logement”, a précisé le préfet. Le parquet de Lyon s’est également rendu sur les lieu du drame et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.Le maire de Lyon Grégory Doucet, qui s’est rendu sur place, a salué la “mobilisation rapide et exemplaire” des pompiers, du Samu, de la police et des agents de la ville.