La réduction de l’aide risque d’exposer 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes, alerte le PAM

Les coupes dans les financements de l’aide humanitaire risquent d’exposer jusqu’à 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes à l’échelle mondiale, a averti mercredi le Programme alimentaire mondial (PAM).Cette agence onusienne a précisé que six de ses opérations (Afghanistan, République démocratique du Congo, Haïti, Somalie, Soudan du Sud et Soudan) étaient “actuellement confrontées à des perturbations majeures, qui ne feront qu’empirer”.Elle prévient que son financement “n’a jamais été aussi difficile”, anticipant “une baisse de 40%” de ce dernier en 2025, “ce qui se traduira par un budget prévisionnel de 6,4 milliards de dollars, contre 10 milliards en 2024″.”Le système humanitaire est mis à rude épreuve car les partenaires se retirent des zones en première ligne, créant un vide”, poursuit le PAM, qui a son siège à Rome, dans un nouveau rapport intitulé “Une bouée de sauvetage en danger”.Ce dernier ne cite aucun pays nommément mais signale une étude parue dans le journal médical The Lancet selon laquelle 14 millions de décès supplémentaires, liés à des maladies, des carences nutritionnelles et des affections maternelles et périnatales, pourraient survenir dans le monde d’ici à 2030 du seul fait des coupes budgétaires dans l’aide américaine.Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison blanche en janvier, Washington a annoncé une réduction massive de son aide à l’étranger, portant un coup dur aux opérations humanitaires dans le monde entier.- Fonds “cruellement insuffisants” -“La couverture des programmes a été considérablement réduite et les rations diminuées. L’aide vitale aux ménages en situation de catastrophe alimentaire (phase 5 de l’IPC, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, NDLR) est menacée, tandis que la préparation aux chocs futurs a considérablement diminué”, met en garde le PAM.À travers le monde, “le PAM estime que ses manques de financements pourraient pousser de 10,5 à 13,7 millions de personnes actuellement en situation de crise aiguë d’insécurité alimentaire (phase 3 de l’IPC) vers une situation d’urgence humanitaire (phase 4 de l’IPC)”.”Le monde est confronté à des problèmes de faim d’une ampleur jamais vue auparavant et les fonds nécessaires pour nous aider à y répondre sont cruellement insuffisants”, a déclaré Cindy McCain, la directrice du Programme alimentaire mondial, citée dans le communiqué.”Nous voyons la bouée de sauvetage de millions de personnes se désintégrer sous nos yeux”, a-t-elle ajouté.L’agence onusienne a révélé qu’elle avait réduit à 600.000 le nombre des bénéficiaires de l’aide alimentaire ce mois-ci en République démocratique du Congo, contre 2,3 millions prévus auparavant, tandis qu’au Soudan du Sud, les coûteux largages d’aide dans les zones à risque de famine sont menacés par des contraintes de financement.”La faim dans le monde atteint des niveaux records”, alerte le PAM, avec 319 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dont 44 millions en urgence alimentaire (IPC 4).Tandis que l’ONU a officiellement déclaré l’état de famine dans la bande de Gaza plus tôt cette année, le PAM considère que le nombre des personnes “en situation de famine ou au bord du gouffre” a doublé en seulement deux ans pour atteindre 1,4 million dans cinq pays : Palestine, Soudan, Soudan du Sud, Yémen et Mali. “L’objectif zéro faim n’a jamais semblé aussi lointain. Nous risquons de perdre des décennies de progrès dans la lutte contre la faim”, a déploré Cindy McCain.

La réduction de l’aide risque d’exposer 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes, alerte le PAM

Les coupes dans les financements de l’aide humanitaire risquent d’exposer jusqu’à 13,7 millions de personnes à des niveaux de faim extrêmes à l’échelle mondiale, a averti mercredi le Programme alimentaire mondial (PAM).Cette agence onusienne a précisé que six de ses opérations (Afghanistan, République démocratique du Congo, Haïti, Somalie, Soudan du Sud et Soudan) étaient “actuellement confrontées à des perturbations majeures, qui ne feront qu’empirer”.Elle prévient que son financement “n’a jamais été aussi difficile”, anticipant “une baisse de 40%” de ce dernier en 2025, “ce qui se traduira par un budget prévisionnel de 6,4 milliards de dollars, contre 10 milliards en 2024″.”Le système humanitaire est mis à rude épreuve car les partenaires se retirent des zones en première ligne, créant un vide”, poursuit le PAM, qui a son siège à Rome, dans un nouveau rapport intitulé “Une bouée de sauvetage en danger”.Ce dernier ne cite aucun pays nommément mais signale une étude parue dans le journal médical The Lancet selon laquelle 14 millions de décès supplémentaires, liés à des maladies, des carences nutritionnelles et des affections maternelles et périnatales, pourraient survenir dans le monde d’ici à 2030 du seul fait des coupes budgétaires dans l’aide américaine.Depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison blanche en janvier, Washington a annoncé une réduction massive de son aide à l’étranger, portant un coup dur aux opérations humanitaires dans le monde entier.- Fonds “cruellement insuffisants” -“La couverture des programmes a été considérablement réduite et les rations diminuées. L’aide vitale aux ménages en situation de catastrophe alimentaire (phase 5 de l’IPC, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, NDLR) est menacée, tandis que la préparation aux chocs futurs a considérablement diminué”, met en garde le PAM.À travers le monde, “le PAM estime que ses manques de financements pourraient pousser de 10,5 à 13,7 millions de personnes actuellement en situation de crise aiguë d’insécurité alimentaire (phase 3 de l’IPC) vers une situation d’urgence humanitaire (phase 4 de l’IPC)”.”Le monde est confronté à des problèmes de faim d’une ampleur jamais vue auparavant et les fonds nécessaires pour nous aider à y répondre sont cruellement insuffisants”, a déclaré Cindy McCain, la directrice du Programme alimentaire mondial, citée dans le communiqué.”Nous voyons la bouée de sauvetage de millions de personnes se désintégrer sous nos yeux”, a-t-elle ajouté.L’agence onusienne a révélé qu’elle avait réduit à 600.000 le nombre des bénéficiaires de l’aide alimentaire ce mois-ci en République démocratique du Congo, contre 2,3 millions prévus auparavant, tandis qu’au Soudan du Sud, les coûteux largages d’aide dans les zones à risque de famine sont menacés par des contraintes de financement.”La faim dans le monde atteint des niveaux records”, alerte le PAM, avec 319 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dont 44 millions en urgence alimentaire (IPC 4).Tandis que l’ONU a officiellement déclaré l’état de famine dans la bande de Gaza plus tôt cette année, le PAM considère que le nombre des personnes “en situation de famine ou au bord du gouffre” a doublé en seulement deux ans pour atteindre 1,4 million dans cinq pays : Palestine, Soudan, Soudan du Sud, Yémen et Mali. “L’objectif zéro faim n’a jamais semblé aussi lointain. Nous risquons de perdre des décennies de progrès dans la lutte contre la faim”, a déploré Cindy McCain.

Chien, cochon d’Inde et clémentines: l’épopée vertigineuse de la domestication retracée à Toulouse

Du chien, plus ancien auxiliaire des humains, au cochon d’Inde, cobaye ou animal de compagnie, en passant par les clémentines, le pouvoir de domestiquer la nature symbolise l’emprise de l’homme sur la planète, une épopée multimillénaire retracée par le Museum de Toulouse.”On serait incapable d’imaginer une vie sans espèces domestiques, parce que ça fait quand même plus de 15.000 ans qu’on vit comme ça. C’est quelque chose qui nous constitue, la domestication est un élément de la nature humaine”, souligne pour l’AFP Valérie Chansigaud, historienne et commissaire scientifique de l’exposition “Domestique-moi si tu peux” qui ouvre ses portes vendredi.”On a créé un monde à notre mesure”, même si parfois on perd de vue cette réalité, complète Fabien Laty, concepteur de l’exposition pour le Museum d’histoire naturelle de Toulouse. L’idée de l’exposition qui présente en miroir l’impact de l’homme d’un côté sur le règne animal, de l’autre sur le monde végétal, est donc d’explorer l’ampleur du phénomène, pour faire “prendre conscience” des interdépendances qui nous unissent à la nature.Premier des animaux à avoir été mis au service de l’homme, le chien, issu de la domestication du loup gris, a l’honneur d’ouvrir le parcours. Et si le visiteur peut avoir le sentiment de tout savoir sur celui qu’il croise chaque jour sur le trottoir, il découvrira des pans méconnus de son histoire.- “ronronthérapie” -Ce “chien de manchon” par exemple, sélectionné pour sa petite taille afin de se glisser dans les manches des élégantes de la haute société européenne du XVIIIe siècle ou plus globalement, le fait que la profusion des races canines actuelles, vue comme immuable, ne soit en fait née qu’autour du XIXe siècle.L’information permet de préciser ce qu’est la domestication: “un mécanisme qui consiste à transformer une espèce, en sélectionnant des traits intéressants et en maîtrisant la reproduction de ces races”, souligne M. Laty.L’exposition s’attarde sur les multiples rôles joués par l’animal dans la vie d’homo sapiens: l’animal utilitaire, du canari qui alerte du coup de grisou dans les mines de charbon au cheval de trait, l’animal rituel, comme le chat divinisé par l’Egypte ancienne, l’animal nourricier – de la poule au boeuf – ou évidemment l’animal de compagnie, phénomène qui n’a émergé qu’à partir du XVIe siècle.A lui seul, le cochon d’Inde incarne toutes ces dimensions: animal de boucherie, d’expérimentation scientifique ou compagnon prisé dans la sphère familiale.  Le visiteur peut aussi se glisser dans une alcôve pour s’essayer à la “ronronthérapie”: dans la pénombre, une banquette velue, vibrante et en fonds sonore, le ronronnement d’un chat. “il y a des chercheurs, des vétérinaires, qui s’intéressent au pouvoir bénéfique de ces basses fréquences”, rappelle le responsable de l’exposition.- Impact -Au détour des murs colorés, le regard est attiré par des portraits d’animaux un peu particuliers: “Jack”, la dinde graciée par le fils d’Abraham Lincoln qui donnera naissance au rituel de “Thanksgiving”, “Félicette”, la première chatte envoyée dans l’espace en 1963 par une équipe scientifique française, ou encore… “Max”, le cochon nain du Vietnam qui a longtemps partagé la vie de Georges Clooney.Du côté des végétaux, l’emprise humaine est aussi forte, à coup de mutations génétiques, de créations d’espèces, comme les clémentines, nées d’un mélange d’oranges et de mandarines créé par un abbé français en Algérie au début du XXe siècle. Et la pastèque sans pépins et cet étonnant ananas à la chair rose, conçu pour une marque agroalimentaire américaine…Un buffet factice de petit-déjeuner, au carrefour des deux pans, animal et végétal, de l’exposition, résume: seule la carafe d’eau n’est pas issue de la domestication.”On a un impact tellement grand (…) qu’il n’y a plus d’espèces non affectées par l’être humain” sur la planète, rappelle Valérie Chansigaud.Et l’exposition cherche à “ouvrir le regard (…) que l’on se dise +ah oui, quand je vois maintenant autour de moi, je ne vois plus le monde de la même façon+”.

Noman stars as Pakistan win first South Africa Test by 93 runs

Left-arm spinner Noman Ali was South Africa’s chief tormentor as Pakistan won a gripping first Test by 93 runs in Lahore on Wednesday.Set a daunting 277-run target for victory, the visitors and World Test champions were bowled out for 183 in the afternoon session on day four.Man of the match Noman finished with 4-79 and 10-191 in the match for his third haul of ten wickets or more in Tests.With the weary Gaddafi Stadium pitch taking sharp turn and low bounce, the 39-year-old exploited the conditions well despite a stubborn 73-run stand between Dewald Brevis and Ryan Rickelton in the morning. In all, spinners from both sides took 34 wickets, with just six going to fast bowlers.South African left-armer Senuran Muthusamy took 11-174 in the match.Pakistan made 378 in their first innings, with South Africa scoring 269 in reply.On a deteriorating surface, the hosts collapsed in their second-innings 167 but it proved enough.”We won the Test match and it’s gone exactly to plan,” said Shan Masood, who now has four wins in 13 Tests as captain, with nine losses.On Wednesday, with the tourists 137-6 at lunch the writing was very much on the wall, then Sajid Khan dismissed Muthusamy for six soon after the break.Pacer Shaheen Shah Afridi dismissed Kyle Verreynne (19), Prenelan Subrayen (eight) and Kagiso Rabada (nought) to finish with 4-33.The victory gives Pakistan an ideal start to the World Test Championship (WTC), having come last in the previous edition.The second and final Test starts in Rawalpindi from Monday.”The spinners came into play, reverse swing helped the bowlers do their job today and the batters did well enough, but we still have a lot of challenges in the middle order,” said Masood.”We lost 11-37 over the course of two innings, which is not good, we must overcome that.”- South Africa proud in defeat -The defeat broke South Africa’s sequence of ten straight Test wins, culminating in the WTC title in June this year when they beat Australia at Lord’s.Skipper Aiden Markram said the first-innings deficit of 109 was crucial. “They (Pakistan) had a really good partnership in the first innings when we had them five wickets down,” he said Markram of a Mohammad Rizwan-Salman Agha stand of 163 runs for the sixth wicket.”We probably could have scored a few more runs in the first innings but I am proud of the way we fought.”But we need to clean up our game and come back better in the next match.”Brevis took the fight to the Pakistan spinners in the morning and had reached an aggressive career-best 54, with six fours and two sixes, when Noman bowled him with a sharply turning delivery.Pakistan had struck in the first over of the day through fast bowler Shaheen, who trapped Tony de Zorzi for 16 without any addition to the overnight total of 51-2.Tristan Stubbs struggled to cope with the sharp turn and was on two when a premeditated reverse sweep off Noman safely landed in Salman Agha’s hands.Brevis reached his second Test half-century with a six off Noman before becoming the spinner’s fourth victim.Opener Rickleton’s dogged resistance was broken by Sajid just before lunch for a gritty 45.

Gaza: Israël pourrait rouvrir le passage de Rafah pour l’aide humanitaire

Israël s’apprête à autoriser mercredi la réouverture du point de passage de Rafah entre l’Egypte et Gaza, selon la radio publique, pour permettre l’entrée de centaines de camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, après le retour de nouvelles dépouilles d’otages.Cette mesure, que les autorités israéliennes n’ont pas confirmée, est réclamée à cor et à cri par l’ONU et les grandes ONG alors que la bande de Gaza est en proie à un désastre humanitaire, deux ans après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël.Fin août, les Nations unies ont déclaré une famine dans plusieurs zones du petit territoire, ce que conteste Israël.L’accord de cessez-le-feu parrainé par le président américain Donald Trump, entré en vigueur le 10 octobre, prévoyait que le Hamas remette à Israël tous les otages encore détenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures, c’est-à-dire au plus tard à 09h00 GMT lundi.Mais si le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages encore vivants, il n’a pour l’instant remis que sept dépouilles sur les 28 retenues à Gaza. Une huitième dépouille, rendue mardi soir avec trois autres corps identifiés par leurs familles, n’est pas un otage, a affirmé mercredi l’armée israélienne.Le Hamas avait déjà rendu une dépouille ne correspondant pas à un otage lors d’un précédente trêve en février, et évoqué à l’époque une “erreur” avant de remettre le bon corps.Les trois corps rendus mardi sont ceux de Ouriel Baruch, un habitant de Jérusalem enlevé le 7 octobre 2023, à l’âge de 35 ans, lors de l’attaque du Hamas à la fête techno Nova, d’Eitan Levy, un chauffeur de taxi de 53 ans, tué après avoir déposé une amie au kibboutz Beeri le matin de l’attaque, et de Tamir Nimrodi, un soldat de 18 ans capturé dans une base militaire à la frontière de Gaza. – 600 camions -Mercredi, la radio-télévision publique KAN a affirmé qu’Israël allait autoriser la réouverture du point de passage de Rafah et que “600 camions d’aide humanitaire” allaient être acheminés dans la journée dans la bande de Gaza “par l’ONU, des organisations internationales agréées, le secteur privé et les pays donateurs”.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Israël a permis ces derniers jours l’entrée d’aide humanitaire et médicale, notamment de gaz de cuisine, pour la première fois depuis mars, ainsi que des tentes supplémentaires pour les déplacés, des fruits frais, de la viande congelée, de la farine ou des médicaments.Mardi, accusant le Hamas de retarder la restitution des dépouilles, Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure d’extrême droite, avait appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à couper totalement l’aide humanitaire.Le président américain a aussi exhorté le Hamas à restituer les dépouilles, étape qu’il juge nécessaire pour passer à la prochaine phase de son plan, prévoyant notamment le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance du territoire. – “Collaborateurs” -Mais mardi, au cinquième jour du cessez-le-feu, le Hamas avait étendu sa présence dans la bande de Gaza en ruines, où des journalistes de l’AFP ont vu leurs forces de sécurité déployées dans plusieurs villes.Elles y ont mené une campagne de répression, exécutant notamment huit “collaborateurs” présumés d’Israël en pleine rue à Gaza-ville, selon une vidéo diffusée mardi par le Hamas que l’AFP n’a pas pu authentifier.Après plusieurs jours d’échauffourées, des témoins ont signalé mardi à l’AFP d'”intenses” combats dans l’est de Gaza-ville, dans le quartier de Choujaïya, opposant selon eux une unité affiliée au Hamas à des clans et gangs armés dont certains seraient soutenus par Israël. La “Force dissuasive”, organe récemment créé au sein de l’appareil sécuritaire du Hamas, “mène une opération” pour “neutraliser des personnes recherchées”, a indiqué à l’AFP une source de sécurité palestinienne à Gaza. Le plan Trump prévoit notamment le retrait progressif, déjà amorcé, de l’armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% du territoire palestinien, ainsi qu'”une amnistie” pour “les membres du Hamas qui s’engagent à respecter une coexistence pacifique et qui rendront leurs armes”. Pour les autres, le plan prévoit l’exil.L’attaque du 7 octobre a entraîné, du côté israélien, la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un nouveau bilan établi par l’AFP à partir de données officielles, après l’identification de deux dépouilles d’otages.Dans la bande de Gaza, la campagne de représailles israélienne a fait 67.913 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Israël: Netanyahu au tribunal pour une nouvelle audience dans son procès pour corruption

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé mercredi au tribunal à Tel-Aviv pour une nouvelle audience dans son procès au long cours pour corruption ouvert en mai 2020.Le Premier ministre s’est présenté souriant, costume noir et cravate rouge, entouré de plusieurs ministres hués par une poignée de manifestants à leur arrivée au tribunal.Lundi, le président américain Donald Trump avait suggéré devant le Parlement israélien qu’une grâce soit accordée à M. Netanyahu, poursuivi pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires distinctes.Cette nouvelle audition survient au surlendemain de la libération des otages retenus à Gaza, dans le cadre d’un échange contre des détenus palestiniens réalisé dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu parrainé par Washington. Benjamin et Sara Netanyahu (son épouse), sont accusés d’avoir accepté des produits de luxe d’une valeur de plus de 260.000 dollars, tels que cigares, bijoux et champagne, de la part de milliardaires, en échange de faveurs politiques.Dans deux autres affaires, M. Netanyahu est accusé d’avoir tenté de négocier une couverture plus favorable dans deux médias israéliens.Au cours du procès, qui a été reporté à plusieurs reprises depuis son ouverture en mai 2020, et avant même son ouverture, M. Netanyahu a toujours nié avoir commis le moindre acte répréhensible, répétant à l’envi être victime d’une cabale politique pour l’écarter du pouvoir.Chef du Likoud, le grand parti de la droite israélienne, M. Netanyahu détient le record du plus grand nombre d’années passées à la tête du gouvernement israélien (plus de 18 années au total, avec des interruptions, depuis 1996).Le projet de réforme de la justice porté par son gouvernement, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, après son retour aux affaires fin 2022, a provoqué l’un des plus grands mouvements de contestation populaire qu’ait connu le pays depuis sa création en 1948.Le projet n’a été suspendu par le gouvernement qu’après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant déclenché la guerre de Gaza, le 7 octobre 2023.La réforme était décrite par ses adversaires comme une dérive illibérale, susceptible de saper les fondements même de l’état de droit en affaiblissant le pouvoir des juges au bénéfice de celui des élus. pool/al/mj/feb

New Pakistan-Afghanistan border clashes kill dozens, officials say

Dozens of troops and civilians were killed in a fresh round of border skirmishes between Pakistan and Afghanistan on Wednesday, officials on both sides of the frontier said, as clashes entered their second week.Violence between the two neighbours has flared since explosions in Afghanistan last week, including two in the capital Kabul, that were blamed on Pakistan.The Taliban government in Kabul launched an offensive along parts of its southern border in retaliation, prompting Islamabad to vow a strong response of its own.Islamabad has accused Afghanistan of harbouring militant groups led by the Pakistani Taliban Tehreek-e-Taliban (TTP) on its soil, a claim Kabul denies.In the latest violence, Pakistan’s military accused the Afghan Taliban of attacking two major border posts in the southwest and northwest.It said both assaults were repelled, with about 20 Taliban fighters killed in attacks launched near Spin Boldak on the Afghan side of the frontier in southern Kandahar province early on Wednesday.”Unfortunately the attack was orchestrated through divided villages in the area, with no regard for the civil population,” the military said in a statement.It also said about 30 more were thought to have been killed in overnight clashes along Pakistan’s northwest border.The Afghan Taliban said 15 civilians were killed and dozens wounded in the clashes near Spin Boldak and that “two to three” of its fighters were also killed.Ali Mohammad Haqmal, an Afghan spokesman for the information department in the Spin Boldak region, said civilians were killed by mortar fire.Taliban government spokesman Zabihullah Mujahid accused Pakistani forces of “once again” carrying out attacks “with light and heavy weapons” in the district.Mujahid said in a statement that 100 civilians were also wounded, adding that calm had returned to the area after Pakistani soldiers were killed and posts and weapons seized.The Pakistan military said these were “outrageous and blatant lies”.Pakistan did not give a toll for its losses in the latest clashes but said last week 23 of its troops had been killed in the opening skirmishes.- Surge in attacks -Sadiq, a resident of Spin Boldak who gave only his first name, said fighting broke out at around 4:00 am (2330 GMT Tuesday).”Houses were fired upon, including my cousin’s. His son and wife were killed, and four of his children were wounded,” he told AFP.All businesses in the area were closed and many residents have fled, an AFP correspondent reported.In Chaman on the Pakistani side of the border, one resident described the pre-dawn clashes as “total chaos”.”Our children and women were terrified and began screaming… we had no idea what was happening,” Raaz Muhammad, 51, told AFP by phone.In a separate incident to the border clashes, a senior security official in Peshawar in Pakistan’s northwestern Khyber Pakhtunkwha province said seven frontier troops had been killed in an attack on a checkpoint.The relatively new Ittehad-ul-Mujahideen armed group claimed responsibility for the attack.Pakistani Defence Minister Khawaja Muhammad Asif told parliament last week that several attempts to convince the Afghan Taliban to stop supporting the TTP had failed.Islamabad accuses the TTP — which was combat-trained in Afghanistan and claims to share the ideology of the Taliban there — of killing hundreds of Pakistani soldiers since the Taliban returned to power in Kabul in 2021.Last week’s explosions in Afghanistan took place while the Taliban’s top diplomat was making an unprecedented visit to Pakistan’s arch-rival India. No group has yet claimed responsibility for the blasts.Clashes erupted on Saturday evening when Kabul launched an operation in at least five provinces along the border.The Taliban government said it attacked Pakistani security forces in “retaliation for air strikes carried out by the Pakistani army on Kabul”.Islamabad then vowed a forceful response on Sunday, and dozens of casualties were reported on both sides.str-ash-mak-la-zz/pbt

Testée par la Russie, l’Otan se réunit pour renforcer sa riposte

Les ministres de la Défense de l’Otan se sont retrouvés mercredi à Bruxelles, pour discuter des moyens de renforcer leur soutien à l’Ukraine, mais aussi d’améliorer la riposte de l’Alliance, après de multiples incursions russes dans le ciel européen.A son arrivée au siège de l’Otan, le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a encouragé les pays européens et le Canada à contribuer davantage au soutien de l’Ukraine, dans le cadre du programme Purl. Cette initiative, lancée par Washington, permet à Kiev d’acheter des armes américaines financées par les Européens.”On obtient la paix quand on est fort, pas quand on use de grandes phrases ou qu’on fait la leçon. On l’obtient lorsqu’on dispose de capacités réelles et solides que les adversaires respectent”, a-t-il déclaré.Pressée de contribuer elle aussi à ce programme, la France s’y refuse pour l’instant. La nouvelle ministre de la Défense Catherine Vautrin, qui participait mercredi pour la première fois à une réunion de l’Otan, n’a pas évoqué le sujet à son arrivée à Bruxelles.”J’espère que vous resterez plus longtemps”, lui a confié Mark Rutte en lui présentant Pete Hegseth.Son prédécesseur, Bruno Le Maire, n’est resté ministre qu’une seule journée, du 5 au 6 octobre.Les ministres de l’Otan veulent aussi mieux répondre aux nouveaux défis lancés par la Russie et ses drones.”Comment faire en sorte que nous puissions faire encore plus pour protéger l’Otan contre ces nouveaux développements”, a expliqué mercredi son secrétaire général Mark Rutte.L’intrusion d’une vingtaine de drones russes en septembre dans l’espace aérien polonais avait contraint l’Otan à en abattre trois, une première depuis sa création en 1949. Quelques jours plus tard, les chasseurs de l’Otan avaient escorté trois MiG russes hors du ciel estonien, après une intrusion ayant duré 12 minutes, un record.Cette réponse dans l’urgence avait été suivie par le lancement de l’opération “Eastern Sentry” (sentinelle orientale) pour renforcer la surveillance du flanc est de l’Alliance.Mais plusieurs pays estiment qu’il faut aller plus loin en améliorant la riposte et en se donnant plus de moyens, selon des diplomates.L’Otan envisage ainsi d’affiner ses règles d’engagement en donnant davantage de flexibilité à son commandement militaire. L’idée est de simplifier les règles qui reposent sur des systèmes différents et qui limitent parfois la capacité d’agir du commandement militaire de l’Alliance.”Lorsque les choses se compliquent, lorsque les F-35 sont en vol, vous devez vous assurer que tout le monde comprend clairement quelles sont les règles”, a expliqué le ministre néerlandais de la Défense Ruben Brekelmans.L’Union européenne, dont les ministres de la Défense se réuniront dans la soirée mercredi après l’Otan, a proposé un “mur” antidrones pour y faire face.L’Otan y est favorable, a assuré son secrétaire général, encore faut-il que cela se fasse en bonne intelligence avec l’Alliance. Celle-ci doit rester maître d’œuvre, en indiquant à l’UE ce qu’il convient de faire, a assuré un diplomate.- Des armes pour l’Ukraine -Les ministres de la Défense de l’Alliance vont également rencontrer leur homologue ukrainien Denys Chmygal lors d’un déjeuner de travail et d’une réunion du Groupe de contact sur l’Ukraine.Celle-ci sera l’occasion pour le ministre ukrainien de rappeler aux pays européens de l’Alliance la nécessité de renforcer leur soutien.Dans le cadre du programme Purl, Kiev a déjà reçu deux tranches d’aide pour environ deux milliards de dollars, financés par les Pays-Bas, et plusieurs pays scandinaves.L’Allemagne et le Canada se sont engagés à en financer deux autres, à hauteur de 500 millions de dollars chacun, et Kiev espère que deux autres tranches seront rapidement finalisées.M. Rutte a évoqué mercredi “de nouvelles annonces”.Le président américain Donald Trump envisage de son côté de permettre à l’Ukraine de disposer de missiles Tomahawk à plus longue portée et doit rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi.”Cette décision vient de la Maison Blanche, mais nous considérons que les armes à longue portée sont essentielles pour l’Ukraine et qu’elles auraient un impact évident”, a indiqué mercredi le ministre finlandais de la Défense, Antti Hakkanen.