Stellantis: l’arrêt de production se prolonge à Sochaux

La production du site Stellantis de Sochaux (Doubs), au point mort depuis le 15 octobre après-midi à la suite d’un problème d’approvisionnement de boîtes de vitesse, ne redémarrera pas avant le 27 octobre, a confirmé mardi la direction de l’usine.”Les difficultés d’approvisionnement sur les boîtes de vitesses persistent”, a indiqué à l’AFP Thierry Giroux, délégué syndical Force ouvrière. La direction a confirmé que l’activité resterait suspendue jusqu’au vendredi 24 octobre inclus, avec un redémarrage envisagé le lundi 27 au matin. Ce scénario sera réévalué et validé en fin de semaine, selon la même source.Environ 2.400 salariés sont concernés et placés en activité partielle de longue durée (APLD), a estimé le syndicaliste Force ouvrière. Le mois d’octobre s’annonce particulièrement perturbé pour le site sochalien: plusieurs séances de production avaient déjà été annulées trois vendredis de suite, ainsi que deux tournées de nuit. Au total, onze séances de travail ont été supprimées, en raison de difficultés chez différents fournisseurs.Avec une cadence habituelle d’environ 1.044 véhicules chaque jour, l’arrêt prolongé représente un manque à produire de plus de 7.500 véhicules.Lors d’un Comité social et économique (CSE) ordinaire, qui s’est tenu fin septembre, la direction de Stellantis avait par ailleurs annoncé l’arrêt de la production dans son usine de Mulhouse (Haut-Rhin) fabriquant les modèles 308, 408 et DS7 pour une semaine, du 27 octobre au 02 novembre, selon une source syndicale.”La direction justifie cet arrêt par un contexte difficile pour l’industrie automobile”, avec “une baisse des ventes de véhicules en Europe” et “une concurrence tarifaire agressive qui fragilise les parts de marché” avait indiqué la CFE-CGC.Ces décisions s’ajoutent à la récente annonce de Stellantis de mettre à l’arrêt trois semaines en octobre son usine de Poissy (Yvelines) et au chômage partiel ses 2.000 salariés.L’usine de Poissy produit 420 véhicules par jour.

US piles pressure on Hamas to respect Gaza truce

US President Donald Trump warned Hamas it will be wiped out if it breaches the Gaza ceasefire, as Vice President JD Vance travelled to Israel on Tuesday to shore up the fragile truce.Vance was due to land and Trump’s special envoy Steve Witkoff and son-in-law Jared Kushner were already in Tel Aviv, where they were meeting Israeli hostages released by Hamas after two years of captivity in Gaza.The vice president was expected to meet Witkoff, Kushner and US military experts monitoring the truce. According to Israeli media reports he will meet Israeli leaders, including Prime Minister Benjamin Netanyahu on Wednesday in Jerusalem.After Israel said Hamas killed two soldiers on Saturday and accused the group of stalling the handover of hostages’ bodies, Washington has redoubled efforts to cement the fragile Gaza deal Trump helped to broker.- ‘Continued violation’ -Trump says he believes the deal is still holding and that the Palestinian militant group understands what will happen if they breach it. “They’ll be eradicated, and they know that,” he told reporters at the White House.US ally and fellow truce mediator Qatar, meanwhile, accused Israel of what its leader called the “continued violation” of the now 11-day-old ceasefire.  “We reiterate our condemnation of all Israeli violations and practices in Palestine, particularly the transformation of the Gaza Strip into an area unfit for human life,” Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani told legislators.Hamas has denied any knowledge of Saturday morning’s deadly clash in the southern Gaza city of Rafah.Israel responded after the soldiers’ deaths with an intense wave of bombings the territory’s health ministry said had left 45 Palestinians dead.Hamas’s Gaza leader, in Cairo for talks with deal mediator Egypt and Qatar, issued a statement expressing confidence the truce will hold.    “What we heard from the mediators and from the US President reassures us that the Israeli war on the Gaza Strip has ended,” Khalil al-Hayya said. Hayya insisted Hamas was serious about retrieving the bodies of the remaining 15 hostages held in Gaza, but warned that the search has been hampered by the level of destruction in the territory two years of Israeli bombardment.”We face extreme difficulty in recovering the bodies and continue our efforts; we have said that we need advanced heavy equipment for search and recovery,” he said.Both sides say they are committed to the US-backed truce despite the weekend’s violence, and Israel confirmed Hamas handed over the body of a deceased hostage on Monday, taking the total to 13 of the 28 it had pledged to return.Netanyahu’s office said: “We will not compromise on this and will spare no effort until we return all of the deceased hostages, every last one of them.”On Monday, Netanyahu — who is under pressure from hardliners in his government to abandon the deal and resume the fighting — said he and Vance would discuss “the security challenges we face and the diplomatic opportunities before us”.- ‘Yellow Line’ -The ceasefire, which went into effect on October 10, established an outline for hostage and prisoner exchanges, and proposed an ambitious roadmap for Gaza’s future. But its implementation has quickly faced challenges.Under Trump’s 20-point plan, Israeli forces have withdrawn beyond the so-called “Yellow Line”, which soldiers are busy marking with painted concrete blocks.This leaves them in control of around half of Gaza, including the territory’s borders, but not its main cities.The war, triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, has killed at least 68,216 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the UN considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that more than half of the dead are women and children.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.

Le Japon nomme sa première femme Premier ministre, la conservatrice Sanae Takaichi

Le Japon a désigné mardi la première femme Premier ministre de son histoire: la nationaliste Sanae Takaichi, qui a déjà déçu certains espoirs en ne nommant que deux femmes ministres à son gouvernement.Mme Takaichi, 64 ans, a été élue par les deux chambres du Parlement nippon pour succéder à Shigeru Ishiba. Contenant son émotion, la nouvelle Première ministre s’est inclinée plusieurs fois devant les députés.Sa nomination deviendra officielle quand elle aura rencontré l’empereur Naruhito, plus tard dans la journée.Sanae Takaichi avait remporté début octobre la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), au pouvoir quasiment sans interruption depuis 1955 mais qui a perdu ces derniers mois sa majorité dans les deux chambres du Parlement, notamment en raison d’un scandale financier.Son allié traditionnel, le parti centriste Komeito, a claqué la porte de leur coalition en place depuis 1999, mal à l’aise avec ce scandale et les opinions conservatrices de Mme Takaichi.Elle a assuré sa nomination en concluant lundi une alliance avec le Parti japonais pour l’innovation (Ishin), formation réformatrice de centre droit.La longévité au poste de la cinquième cheffe de gouvernement du Japon en autant d’années dépendra “de la stabilité de cette coalition”, pour Yu Uchiyama, professeur de sciences politiques à l’université de Tokyo.”Un autre facteur déterminant sera sa décision de convoquer ou non” des élections législatives: “si elle le faisait et perdait (des sièges), cela aurait un impact extrêmement négatif sur son image”.- Deux femmes au gouvernement – En accédant aux responsabilités, Mme Takaichi “entre dans l’histoire”, a salué la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Mais Mme Takaichi, qui avait promis un exécutif avec un nombre de femmes “à la scandinave”, n’en a finalement nommé que deux, le même nombre que dans le gouvernement Ishiba. Il s’agit de l’ultra-conservatrice Satsuki Katayama, qui prend le portefeuille des Finances, et de Kimi Onoda, à la Sécurité économique.Le Japon est classé 118e sur 148 dans le rapport 2025 du Forum économique mondial sur l’écart entre les sexes, et la Chambre basse du Parlement ne compte que 15% de femmes. Les positions sur l’égalité hommes/femmes de Mme Takaichi la placent à droite d’un PLD déjà conservateur: elle s’oppose ainsi à la révision d’une loi obligeant les couples mariés à porter le même nom de famille, et soutient une succession impériale réservée aux hommes. Dans la ville de Nara (ouest), dont Mme Takaichi est originaire, on salue son ascension: “Elle a vraiment gravi les échelons. Elle a travaillé dur pour en arriver là”, a confié à l’AFP Satoshi Sakamoto, un retraité de 73 ans.Alors que le président américain Donald Trump doit se rendre au Japon la semaine prochaine, M. Sakamoto a dit vouloir que la nouvelle dirigeante “soit capable de dire clairement +non+ quand il le faut”.Parmi les possibles points de friction, les contours encore flous des 500 milliards de dollars d’investissements envisagés par le Japon dans le cadre de son accord commercial avec Washington. M. Trump souhaite par ailleurs que Tokyo cesse d’importer de l’énergie russe et augmente ses dépenses de défense.- Discours sur la Chine tempéré -Mme Takaichi sera aussi confrontée à la lutte contre le déclin démographique du Japon et la relance de la quatrième économie mondiale. Sanae Takaichi s’est exprimée en faveur de l’augmentation des dépenses publiques pour relancer l’économie, à l’instar de son mentor, l’ancien Premier ministre Shinzo Abe. Bien qu’elle ait tempéré ce discours ces dernières semaines, sa victoire a propulsé la Bourse de Tokyo à des niveaux record. Au plan international, elle a estimé par le passé que le Japon était “complètement méprisé par la Chine” et que Tokyo devait “faire face à la menace sécuritaire” posée par Pékin, tout en appelant à une plus grande coopération en matière de sécurité avec Taïwan.Mme Takaichi a cependant récemment modéré son discours sur la Chine et s’est prudemment abstenue la semaine dernière de se rendre au sanctuaire Yasukuni, symbole pour les voisins du Japon du passé militariste nippon.Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué avoir “pris note du résultat des élections” japonaises et espérer que Tokyo “fera progresser pleinement les relations stratégiques et mutuellement avantageuses” entre les deux voisins.

Les Etats-Unis mettent une pression maximale sur le Hamas, Vance attendu en Israël

Le président américain Donald Trump a averti le Hamas qu’il serait “éradiqué” s’il ne respecte pas l’accord conclu avec Israël, alors que le vice-président JD Vance est attendu mardi en Israël pour consolider le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza après des violences meurtrières.”Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n’est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire”, a déclaré lundi le président américain à des journalistes, disant vouloir donner encore “une petite chance” à la poursuite de sa feuille de route pour faire taire les armes à Gaza.L’administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques après les violences de dimanche dans le territoire palestinien, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur le 10 octobre d’un accord de cessez-le-feu, qui a permis la libération des 20 otages vivants du 7-Octobre encore détenus à Gaza en échange de celle de prisonniers palestiniens.Le Hamas devait aussi rendre d’ici le 13 octobre dernier les 28 corps d’otages encore retenus à Gaza. Il a remis lundi à la Croix-Rouge une 13e dépouille, que le gouvernement a ensuite identifié comme celle de Tal Haïmi, un sous-officier de 41 ans tué le 7 octobre 2023 dans le kibboutz Nir Yitzhak lors de l’attaque du Hamas sur Israël ayant déclenché la guerre. Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a assuré que le mouvement islamiste palestinien restait “engagé” dans l’accord de cessez-le-feu. “Nous sommes déterminés à récupérer les corps de toutes les personnes détenues” malgré des “difficultés pour les extraire”, a-t-il affirmé mardi sur la chaîne égyptienne Al-Qahera News.”L’accord pour Gaza tiendra, car nous le voulons et que notre volonté de le respecter est forte”, a-t-il insisté, alors qu’Israël a rappelé qu’elle exigeait le retour de toutes les dépouilles d’otages.- Vance en Israël -“Nous ne ferons aucune concession à ce sujet et ne ménagerons aucun effort jusqu’à ce que tous les otages décédés, sans exception, nous soient rendus”, a réaffirmé sur X le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui avait rencontré lundi les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner et se prépare à accueillir le vice-président JD Vance.”Nous discuterons de deux choses (…). Les défis de sécurité auxquels nous faisons face et les opportunités diplomatiques qui s’offrent à nous. Nous surmonterons les défis et saisirons les opportunités”, a affirmé M. Netanyahu, sans préciser quand il doit rencontrer le N°2 de son allié américain attendu à partir de mardi. Parrainé par Donald Trump, l’accord de cessez-le-feu a paru, pendant quelques heures dimanche, voler en éclats après des violences dans la bande de Gaza, fatales à au moins 45 Palestiniens, selon la Défense civile locale, et deux soldats israéliens selon l’armée. Lundi, la Défense civile, services de secours qui opèrent sous l’autorité du Hamas, a fait état de quatre Gazaouis tués par des tirs israéliens à l’est de Gaza-Ville, où l’armée israélienne a dit avoir ciblé des assaillants qui s’approchaient de la ligne de repli des troupes israéliennes à l’intérieur du territoire palestinien, convenue dans le cadre du cessez-le-feu. – “Violations du cessez-le-feu” -L’émir du Qatar, dont le pays est un médiateur clé pour la trêve en cours, a accusé mardi Israël d’avoir transformé la bande de Gaza “en une zone impropre à la vie humaine” et de poursuivre “des violations du cessez-le-feu”.Dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza où des proches pleuraient lundi des victimes des frappes, Imad Nahed Issa s’est indigné de ces violences: “Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris”.Selon Benjamin Netanyahu, l’armée israélienne a largué dimanche “153 tonnes de bombes” sur Gaza après avoir accusé le Hamas – qui a démenti- d’attaques sur ses troupes.  Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le retrait progressif des forces israéliennes dans la bande de Gaza, mais aussi le désarmement du Hamas. Le plan, en 20 points, exclut tout rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza afin que le territoire palestinien “ne pose plus de menace à ses voisins”.L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.216 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.burs-gl/cab

Haute-Vienne: alerte enlèvement pour un garçon diabétique de 13 ans, son père en garde à vue

Le dispositif alerte enlèvement a été déclenché mardi pour retrouver un garçon diabétique de 13 ans enlevé lundi soir dans un foyer de Haute-Vienne, et son père a été placé en garde à vue, selon une source proche du dossier. “Rayan, 13 ans, de type nord-africain, mesurant 1m52, yeux marrons, cheveux bruns, porteur de lunettes noires, habillé d’un sweat jaune pâle, d’un pantalon cargo beige, de baskets blanches avec le logo Nike rouge, nécessitant des soins constants pour diabète sévère, a été enlevé le 20 octobre à 18h à Panazol” dans la banlieue de Limoges, peut-on lire dans l’alerte publiée par le ministère de la Justice.Deux suspects sont recherchés: une femme âgée de 25 à 30 ans, de forte corpulence et aux longs cheveux noirs, portant un peignoir bleu vif et un bas de pyjama blanc à motifs, et un homme de corpulence moyenne, vêtu d’un pantalon de jogging noir et d’un sweat noir avec un logo Nike blanc, porteur d’une casquette noire, selon la même source.Les autorités enjoignent quiconque susceptible d’avoir localisé l’enfant de ne pas intervenir directement mais d’appeler le 197 ou d’envoyer un courriel à l’adresse alerte-enlevement@interieur.gouv.fr.- Placé dans un foyer -Il s’agirait d’un enlèvement diligenté par des proches, a déclaré une source proche du dossier, précisant que le père de l’enfant avait été placé en garde à vue.Rayan avait été placé mi-août dans un foyer à Panazol par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse, précise le journal Le Populaire du Centre. Il faut le retrouver “rapidement” pour raisons de santé, a déclaré la responsable du foyer à un correspondant de l’AFP, se refusant à tout autre commentaire.Le diabète est une maladie grave caractérisée par un taux élevé de glucose dans le sang. Elle peut être jugulée par une activité physique, un régime alimentaire adéquat, un usage approprié de l’insuline ou encore un traitement.Adopté en France en février 2006, “alerte-enlèvement” est un dispositif d’alerte massive et immédiate déclenché pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan “Amber Alert”, créé au Texas en 1996, après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman.Il a été déclenché en France à plus d’une trentaine de reprises depuis sa création, la précédente fois dans l’Orne début octobre pour une fillette de trois ans finalement retrouvée saine et sauve. Son père, un homme de 36 ans séparé de la mère et ayant perdu son autorité parentale, a été mis en examen dans cette affaire avec deux autres personnes.

Equities rally on China-US hopes, new Japanese PM lifts Tokyo

Stocks extended gains Tuesday on further signs that China-US trade tensions were easing, with Tokyo hitting another record as Japan swore in a new prime minister and brought an end to a period of political uncertainty.Investors were back in a buying mood after last week’s ructions caused by Donald Trump’s threat earlier in the month to hammer China with 100 percent tariffs over its latest rare earth export controls.The US president — who had lashed Beijing’s “extraordinarily aggressive” moves — has since toned down his rhetoric and on Monday expressed optimism ahead of a meeting with Chinese counterpart Xi Jinping at the APEC summit in South Korea.He said he was focused on getting a “fair” trade deal between the superpowers, adding: “I want to be good to China. I love my relationship with President Xi. We have a great relationship.”He also said he doubted China would invade Taiwan, saying, “I think we’ll be just fine with China. China doesn’t want to do that.”The remarks, which followed other conciliatory words at the weekend, helped push Wall Street higher, as the tech-led rally that has pushed markets to records got back on track.”Markets are travelling on ‘high hopes’ for a thaw in US-China relations, with President Trump listing rare earths, fentanyl and soybeans as top issues ahead of trade talks,” said National Australia Bank’s Rodrigo Catril.Hong Kong, Shanghai, Singapore, Sydney, Seoul, Taipei, Manila, Bangkok and Jakarta were all well in positive territory, along with London, Paris and Frankfurt.Tokyo’s early surge was pared by the Nikkei 225 which ended at a new high, following Monday’s 3.4 percent surge, as Japan’s first woman prime minister was appointed, after Sanae Takaichi reached a deal to form a new coalition. The agreement eased worries about political strife in the country after the Komeito party withdrew from its long-standing alliance with Takaichi’s Liberal Democratic Party soon after her election.Markets have been cheered by the prospect of her premiership as she has in the past backed aggressive monetary easing and expanded government spending, echoing her mentor, former premier Shinzo Abe.”Markets are focused on the fiscal deficit impact of the budget; excessive measures could trigger a Japan sell-off, while insufficient measures may unwind the Takaichi trade,” said Masamichi Adachi at UBS.Traders are also keeping tabs on Beijing, where China’s leaders are holding a four-day conclave expected to discuss strategies to address sluggish household spending and persisting woes in the vast property sector.The gathering comes after data Monday showed growth in the world’s number two economy came as expected for the third quarter, but was the slowest in a year.Mineral producers fell in Sydney, having opened sharply higher following a deal between Trump and Australian Prime Minister Anthony Albanese to ramp up shipments of rare earths to the United States.Hastings Technology Metals, Lynas Rare Earths and Iluka Resources all surged at the open but gave up their gains as the day wore on and ended in the red.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 49,316.06 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 26,027.55 (close)Shanghai – Composite: UP 1.4 percent at 3,916.33 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,434.89Euro/dollar: DOWN at $1.1626 from $1.1641 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3393 from $1.3409Dollar/yen: UP at 151.15 yen from 150.73 yenEuro/pound: UP at 86.85 percent from 86.82 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $57.23 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $60.74 per barrelNew York – Dow: UP 1.1 percent at 46,706.58 (close)

Côte d’Ivoire: à Dabou, tranquillité fragile avant la présidentielle

Les voies principales sont animées, les clients affluent dans les commerces. A 50km à l’ouest d’Abidjan, la ville de Dabou semble tranquille à quelques jours de l’élection présidentielle ivoirienne, mais certains de ses habitants redoutent que les violences connues en 2020 lors du précédent scrutin ne reprennent.Le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire: l’opposition dénonce l’exclusion de ses deux principaux candidats, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, et appelle à des manifestations que le pouvoir a interdit arguant notamment de risques de troubles à l’ordre public. A Dabou, où M. Gbagbo reste très populaire, des violences ont éclaté en 2020 pendant la campagne présidentielle, faisant une vingtaine de morts et plus de 60 blessés.A l’époque, l’opposition contestait la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, la jugeant inconstitutionnelle. Elle a les mêmes griefs cette année, le chef de l’Etat étant de nouveau candidat, ce qu’a validé le Conseil constitutionnel. Dans un quartier de la ville éclairé par un soleil brûlant, Aliman Traoré, 31 ans, effectue des transferts d’argent pour ses clients, assise dans sa petite boutique. “C’est normal d’avoir peur après ce qui s’est passé ici en 2020”, exprime-t-elle. “Un de mes amis a été tué”, raconte-t-elle.Afoussiata Bamba, commerçante quinquagénaire, espère de son côté que les politiciens “vont comprendre que ce ne sont pas les palabres (querelles, ndlr) qui arrangent les choses”.Depuis une semaine, plus de 700 personnes ont été arrêtées en Côte d’Ivoire, certaines pour des actes assimilables à des “actes de terrorisme”, selon le procureur Oumar Braman Koné et une trentaine condamnées à trois ans de prison pour troubles à l’ordre public. Plusieurs habitants de Dabou interrogés par l’AFP n’ont pas souhaité s’exprimer, mentionnant un climat de peur.Dans un quartier excentré de la ville, Didier, 62 ans, explique que “l’atmosphère est lourde par rapport à l’exclusion de certains candidats”. Evoquant les arrestations, ce retraité préfère ne pas donner son nom de famille par précaution et “ne pense pas voter”, samedi.- Colère -“L’atmosphère est un peu tendue”, abonde Jonathan Sess, technicien en bâtiment de 25 ans.”C’est plutôt calme”, veut rassurer Brahima Cissé, le premier adjoint au maire de Dabou, du parti au pouvoir. “C’est peut-être vrai que dans un village, on a vu quelques petits remous, mais ces remous sont vite calmés”, affirme t-il.Mais pour le sociologue Séverin Yao Kouamé, les risques de violences demeurent.”Les localités comme Dabou sont des lieux dans lesquels la cohabitation communautaire est vulnérable”, notamment entre les ethnies considérées comme pro-Ouattara et d’autres perçues comme pro-Gbagbo, explique-t-il.De plus, “tant qu’il n’y aura pas d’ordre clair de l’opposition, il y aura des réactions assez diffuses et c’est là où les confrontations risquent d’être les plus violentes”, ajoute-t-il.Chez les militants du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo à Dabou, on confirme “attendre le mot d’ordre” de leur dirigeant, silencieux depuis plusieurs semaines. “On ne se reconnaît pas dans cette élection”, indique un responsable de la section. Leur colère est montée d’un cran fin septembre quand l’un des secrétaires généraux adjoints du PPA-CI, Blaise Lasm, originaire de Lopou, un village voisin de Dabou, a été inculpé pour “appel à l’insurrection” et incarcéré. Vingt personnes ont été arrêtées à Lopou récemment pour avoir manifesté pour sa libération, selon les habitants et la sous-préfecture.Dans la cour d’une maison parsemée de végétation, le porte-parole des jeunes de Lopou fait part de son indignation.Ici, “la jeunesse souhaiterait qu’on aille aux élections en paix, que tout le monde soit libre de dire ce qu’il pense, parce que la Côte d’Ivoire, c’est pour nous tous”, affirme Serge Pacôme Adou.Dabou est également une ville historique, où résidaient au XIXe et XXe siècle des administrateurs coloniaux français. L’un des bâtiments restants, le “fort Faidherbe” est devenu un lieu touristique. D’habitude, “on peut recevoir au moins 200 visiteurs par mois”, originaires d’Europe et d’Afrique, assure Ahmed Zongo, guide touristique. Mais “les gens ont peur de venir à cause des élections”, dit-il: “depuis le mois passé, pas de visiteurs. En 2020, c’était la même chose”.

La Bourse de Paris évolue proche de son record

La Bourse de Paris évoluait en petite hausse en début de séance mardi, à un rythme qui pourrait mener le CAC 40 tout prêt de son record de clôture, alors qu’une kyrielle de résultats et nouvelles d’entreprises sont attendus.L’indice CAC 40 gagnait 0,24% vers 10H00 locales, à 8.225,48 points alors que son dernier sommet en clôture, qui date du mois de mai, s’était inscrit à 8.239,99 points.Lundi, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait pris 31,87 points, soit +0,39%, à 8.206,07 points.Le marché était encouragé par l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis tandis que la Bourse de Tokyo a été soutenue par la nomination de Sanae Takaichi comme Première ministre, une conservatrice en faveur du soutien à l’économie.Sur le marché français L’Oréal (-0,39%) doit présenter mardi, après la clôture de la séance, son chiffre d’affaires du troisième trimestre, moins de 48 heures après l’annonce de la plus grosse acquisition de son histoire. Le numéro un du parfum va acquérir, pour 4 milliards d’euros, la division beauté du groupe de luxe Kering, un investissement stratégique.”Avec cette opération, L’Oréal devient désormais clairement le leader incontesté du parfum au niveau mondial”, estime dans une note la banque Oddo BHF.Le chiffre d’affaires de Vivendi (+1,53%), le groupe de Vincent Bolloré, est aussi au programme après la fermeture de la séance.Sur le marché obligataire, un léger repli du taux d’intérêt des emprunts d’Etat français a dix ans qui s’inscrit à 3,35% eu lieu de 3,36% la veille reflète “un impact très modéré de la dégradation anticipée de la note de la France par l’agence S&P”, ont souligné les analystes de Natixis.Edenred bonditEdenred, société de services prépayés qui commercialise notamment les Ticket Restaurant, a confirmé mardi ses objectifs pour 2025 et reste confiante sur les perspectives de croissance des titres-restaurant malgré un environnement réglementaire changeant, des perspectives saluées à la Bourse de Paris. Le titre prenait 12,10% à 23,35 euros.Le groupe, qui présentera le 4 novembre son nouveau plan stratégique à trois ans, a dégagé un chiffre d’affaires de 726 millions d’euros au troisième trimestre, en hausse de 6,5% sur un an et supérieur aux attentes des analystes (707 millions d’euros).Eurofins pénaliséLe géant français des laboratoires d’analyses Eurofins Scientific a poursuivi l’accélération de son activité au troisième trimestre et confirmé mardi ses objectifs pour l’exercice 2025, mais il anticipe un possible impact négatif du renforcement de l’euro face au dollar.Le chiffre d’affaires trimestriel a progressé de 4,6% à 1,8 milliard d’euros, un peu en dessous du consensus des analystes de Factset qui attendaient 1,81 milliard d’euros.

Slovaquie: 21 ans de prison pour l’homme qui avait tiré sur le Premier ministre Fico

La justice slovaque a condamné mardi pour terrorisme à 21 ans de prison le poète de 72 ans Juraj Cintula, qui avait grièvement blessé par balles le Premier ministre nationaliste Robert Fico en mai 2024 et dont les motivations politiques ont été retenues par la cour.Ancien admirateur du chef du gouvernement de ce pays d’Europe centrale, il a tiré cinq fois à bout portant sur lui, pour “empêcher le bon fonctionnement du gouvernement”, a déclaré le juge Igor Kralik.Le tribunal de Banska Bystrica (centre) a jugé “non crédibles” les déclarations de M. Cintula, qui disait avoir voulu seulement “blesser” Robert Fico, puisque ses deux chargeurs étaient pleins et qu’il n’a “pas cessé de tirer, même après avoir été maîtrisé”.L’accusé est resté calme lors de la lecture de sa condamnation, détournant le regard de la salle bondée.Il a le droit de faire appel.- Longues opérations -Cet attentat, rare dans un pays de l’Union européenne (UE) pour un chef de gouvernement, avait eu lieu après une réunion gouvernementale dans la ville minière de Handlova, au centre de la Slovaquie. Le Premier ministre sortait alors dans la rue pour saluer ses partisans.Robert Fico, 61 ans, avait subi deux longues opérations et n’était retourné à son poste que deux mois plus tard.Arrêté sur les lieux, le tireur avait déclaré avoir progressivement changé d’opinion sur l’homme politique, le voyant “ivre de pouvoir”, “tordant la vérité” et prenant des “décisions irrationnelles qui nuisaient au pays”. Il dénonçait notamment l’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine voisine, envahie par la Russie. La Slovaquie, auparavant solidaire du reste de l’UE, s’est rapprochée de Moscou sous l’injonction de M. Fico.Le parquet, qui avait initialement accusé le poète de tentative de meurtre avec préméditation, avait modifié l’acte en “attentat terroriste”, en raison de sa motivation politique.- “Produit de la haine” -Le procès s’est tenu devant une cour d’assises dans la ville de Banska Bystrica (centre) à partir du mois de juillet. Plusieurs jours d’audience ont eu lieu, étalés sur plusieurs semaines. Robert Fico n’a pas témoigné, mais une déclaration vidéo qu’il a faite aux enquêteurs après l’attentat a été diffusée lors d’une audience. Auparavant, il avait accusé M. Cintula d’être un “produit de la haine, un assassin créé par les médias et l’opposition”. Il demeure persuadé d’un complot contre lui.Il domine le paysage politique slovaque depuis 2006 avec une rhétorique dont le nationalisme est jugée antidémocratique par une partie de la société slovaque. Depuis 2023, il mène le gouvernement pour la quatrième fois, en coalition avec l’extrême droite, faisant passer des réformes contre les médias, les ONG, la communauté LGBT+ et les milieux culturels.Ses relations avec l’UE se sont dégradées depuis qu’il a fait inscrire dans la Constitution que le droit européen ne primerait plus sur le droit national.Sa politique est régulièrement dénoncée par des citoyens inquiets pour l’avenir européen du pays, lors de manifestations auxquelles le tireur a participé.