Les actionnaires de Kering appelés à valider l’arrivée du nouveau directeur général Luca de Meo

L’assemblée générale des actionnaires de Kering doit valider mardi l’arrivée de l’Italien Luca de Meo, venu de Renault, au poste de directeur général, avec pour mission de redresser le groupe français du luxe en commençant par relancer sa marque phare Gucci.Kering avait officialisé à la mi-juin l’arrivée de Luca de Meo à un poste nouvellement créé de directeur général, l’actuel PDG François-Henri Pinault, 63 ans, conservant la présidence du groupe. Le dirigeant italien de 58 ans, qui a fait toute sa carrière dans l’industrie automobile, était depuis cinq ans à la tête du constructeur français Renault qu’il a contribué à redresser.Lors de l’assemblée générale, les actionnaires de Kering voteront la nomination de Luca de Meo en qualité d’administrateur ainsi que les modalités de sa rémunération en tant que directeur général. Le vote sera sans surprise puisque la famille Pinault, via sa holding Artémis, possède 42,3% du capital de Kering et 59,3% des droits de vote.Lucas de Meo sera ensuite nommé directeur général lors du conseil d’administration tenu à l’issue de l’assemblée générale.Les actionnaires de Kering seront aussi appelés à voter une “indemnité de prise de fonction” de 20 millions d’euros pour Luca de Meo, qui a quitté la tête de Renault un an après le début de son deuxième mandat.”En acceptant les fonctions de directeur général de Kering, Luca de Meo a perdu le bénéfice d’éléments de rémunération variable de long terme qui lui avaient été attribués au titre de ses précédentes fonctions de directeur général de Renault”, est-il écrit dans l’avis de convocation de l’assemblée générale de Kering.Estimant à 20 millions d’euros ces éléments de rémunération perdus par Luca de Meo, “le conseil d’administration a décidé de lui attribuer une indemnité de prise de fonctions d’un montant équivalent”, est-il précisé.Cette indemnité sera versée pour 75% en numéraire et 25% en actions Kering. – Prise de fonction le 15 septembre -Les actionnaires devront également se prononcer sur une prolongation de la limite d’âge du président de 65 à 80 ans et du directeur général de 65 à 70 ans.Luca de Meo, qui prendra ses fonctions le 15 septembre, devra redresser Kering. Le groupe a annoncé en juillet une chute de 46% de son bénéfice net au premier semestre, à 474 millions d’euros, et un plongeon de 16% de son chiffre d’affaires, à 7,6 milliards d’euros. Il lui faudra donner un second souffle au mastodonte Gucci, qui représente 44% du chiffre d’affaires du groupe et un peu moins des deux tiers de sa rentabilité opérationnelle. Les ventes annuelles de la marque ont fortement reculé entre 2022 et 2024, passant de 10,5 milliards d’euros à 7,65 milliards d’euros. Le premier semestre 2025 n’a pas été meilleur: le chiffre d’affaires s’est effondré de 27%, à 1,46 milliard d’euros.Sabato de Sarno, qui avait pris la tête de la direction de la création de Gucci après le départ fin 2022 d’Alessandro Michele, a été remplacé en mars par Demna qui a quitté Balenciaga, autre marque du groupe.Dans un marché du luxe chahuté par une conjoncture défavorable, les autres marques de Kering sont aussi à la peine. Les ventes d’Yves Saint Laurent ont reculé de 11% au premier semestre et celles des “autres maisons”, section qui comprend Balenciaga, de 15%. Seules Bottega Veneta et Kering Eyewear, la branche lunetterie et beauté, connaissent une très légère hausse des ventes, de 1% et 2%.Le groupe va devoir également alléger sa dette financière, qui est passée d’un niveau proche de zéro en 2021 à 9,5 milliards au premier semestre 2025, en raison notamment de l’acquisition de la marque de parfums Creed, de 30% de Valentino et de biens immobiliers.

La CPI entend les accusations contre le chef de guerre ougandais Joseph Kony

La Cour pénale internationale ouvre mardi une audience sur des accusations de crimes de guerre contre Joseph Kony, en l’absence de ce chef rebelle ougandais dont l’Armée de résistance du Seigneur a semé la mort et la terreur.Traqué sans succès depuis des décennies, Kony est le premier criminel de guerre présumé à avoir été inculpé par la CPI, en 2005.Joseph Kony est visé par 39 chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, dont meurtre, viol, torture, réduction en esclavage et esclavage sexuel, qui auraient été commis entre juillet 2002 et décembre 2005 dans le nord de l’Ouganda.L’audience le visant ne tiendra pas lieu de procès, mais elle sera la toute première jamais tenue par contumace devant la cour.Lors de cette audience dite de “confirmation des charges” qui s’ouvre mardi, et qui devrait durer trois jours, l’accusation exposera les qualifications retenues contre Joseph Kony, né en septembre 1961.Après cela, les juges décideront, dans un délai de deux mois, si les accusations sont suffisamment étayées pour ouvrir un procès.Or le règlement de la cour interdit tout procès par contumace. Un procès ne pourra donc avoir lieu que si Joseph Kony est retrouvé et transféré à La Haye.Les avocats de Kony ont qualifié la procédure de “dépense énorme en temps, en argent et en efforts, sans aucun bénéfice”.Mais les procureurs estiment que la tenue de cette audience accélérera tout procès potentiel en cas d’arrestation de Kony.L’ancien enfant de chÅ“ur catholique était à la tête de la redoutable Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui a terrorisé pendant 30 ans de larges zones d’Afrique centrale. Elle est accusée d’être responsable de la mort de plus de 100.000 personnes et de l’enlèvement de quelque 60.000 enfants, convertis en soldats ou esclaves sexuels, selon les Nations unies.- “Tout ce sang”-Ceux qui ont pu s’échapper ont raconté avoir été forcés de mordre d’autres personnes à mort, à boire du sang et au cannibalisme.Everlyn Ayo avait cinq ou six ans lorsque la LRA a attaqué son école. Aujourd’hui âgée de 39 ans, elle compte suivre l’audience à la radio, à des milliers de kilomètres de La Haye.Ils ont “tué et cuit nos enseignants dans de grands bidons et nous ont forcé à manger leurs restes”, a-t-elle raconté à l’AFP.Pour échapper à cet horrible sort, de nombreux jeunes comme elle sont alors devenus malgré eux des “voyageurs de la nuit”, rejoignant des villes ou des abris la nuit pour échapper à la LRA.Chaque matin, les jeunes Ougandais retournaient dans leurs villages. “Très souvent, nous trouvions des cadavres imbibés de sang”, se souvient Mme Ayo.”Voir tout ce sang en tant qu’enfant a traumatisé mes yeux”, soupire-t-elle. “Depuis de nombreuses années maintenant, (…) tout ce que je vois, c’est du sang”.Chassé en 2006 du nord de l’Ouganda avec la LRA, Kony avait établi des bases notamment au Soudan, pays qu’il a dû quitter en raison de la guerre civile qui y sévissait. Il s’est ensuite installé dans une région reculée de la République centrafricaine, a établi un groupe d’experts de l’ONU en juin 2024.Sa dernière apparition connue remonte à 2006, lorsqu’il a déclaré à un journaliste occidental qu’il n’était “pas un terroriste” et que les témoignages relatant les horreurs de la LRA relevaient de la “propagande”.On ignore s’il est encore en vie.Stella Angel Lanam a été capturée par la LRA à l’âge de 10 ans et contrainte de devenir enfant soldat.”J’avais seulement 10 ans, et j’ai souffert pendant neuf ans”, déclare cette femme de 38 ans, devenue directrice exécutive d’une ONG de soutien aux victimes.Rien ne pourra réparer les souffrances, mais elle espère tout de même obtenir “justice” de la CPI, malgré l’absence de Joseph Kony à La Haye.burs-cvo/emp/roc

Murdoch family settles dispute over media empire succession

Rupert Murdoch’s children have reached a settlement in their long-running legal dispute over control of the right-wing mogul’s media empire, his companies announced Monday, cementing eldest son Lachlan’s leadership.The agreement resolves litigation after several siblings contested the elder Murdoch’s effort to install as successor his son Lachlan, who shares his father’s political orientation. A Nevada court had previously blocked the 94-year-old’s effort.The new deal establishes a trust to replace the Murdoch Family Trust that had included Lachlan plus three other Murdoch siblings.Under the agreement, Prudence MacLeod, Elisabeth Murdoch and James Murdoch will receive cash based on equity sales and cease to have holdings in either media company.US media reported the value of the settlement would be $3.3 billion, to be split evenly among the three siblings.The eldest daughter, Prudence, has had little involvement in the family business, but James and Elisabeth are known as more politically centrist.”New trusts will be established for the benefit of Lachlan Murdoch, Grace Murdoch and Chloe Murdoch,” said a press release from Fox and News Corp.Meanwhile “the departing beneficiaries” will “cease to be beneficiaries in any trust holding shares in News Corp or Fox Corporation.”- Media transformation -Friction over the future of the holdings — a stable that includes Fox News, The Wall Street Journal and a host of British and Australian media — had been the inspiration for the hit TV series “Succession.”The complicated structure of the trust reflects the colorful familial relationships that shaped Rupert Murdoch’s life as he built the multibillion-dollar empire.The original trust was reported to have been the result of a deal with his second wife — mother of Lachlan, Elisabeth and James — who wanted to ensure her offspring would not be disenfranchised by children Murdoch had with his third wife, Wendi Deng.Murdoch’s daughters with Deng — Grace and Chloe — will be beneficiaries of the new trusts, along with Lachlan.The agreement establishes LGC Holdco, which will own all shares of News Corp and Fox Corp previously held by the original family trust. Voting control for these shares “will rest solely with Lachlan Murdoch through his appointed managing director,” said the press release.The Murdoch empire has transformed tabloid newspapers, cable TV and satellite broadcasting over the last few decades while facing accusations of stoking populism across the English-speaking world.Brexit in Britain and the rise of Donald Trump in the United States are credited at least partly to Murdoch and his outlets.

L’ex-anesthésiste de Besançon face aux cas qui ont précipité sa chute

Huit ans après les faits, la cour d’assises du Doubs se penche mardi sur les empoisonnements de deux patients qui ont déclenché l’enquête préliminaire ayant conduit à la mise en examen de l’ex-anesthésiste Frédéric Péchier.Le 11 janvier 2017, Sandra Simard, 36 ans, fait un arrêt cardiaque lors d’une opération du dos. Le Dr Péchier vient aider ses collègues à la réanimer, et préconise de lui administrer du gluconate de calcium, une solution inhabituelle dans de telles circonstances.Ne comprenant pas pourquoi sa patiente, jeune et en bonne santé, a été victime d’un arrêt cardiaque, la médecin qui l’avait anesthésiée fait saisir, à des fins d’analyse, les poches de soluté utilisées lors de l’opération. Certaines sont même récupérées dans les poubelles.Dans une poche de réhydratation est découverte une concentration de potassium 100 fois supérieure à celle attendue. La direction de la clinique Saint-Vincent alerte alors le parquet de Besançon.Le 20 janvier, alors que des enquêteurs de la police judiciaire se trouvent dans l’établissement, Jean-Claude Gandon, 70 ans, fait à son tour un arrêt cardiaque au cours d’une opération dont l’anesthésie était cette fois confiée au Dr Péchier. Les investigations révèlent une intoxication à la mépivacaïne, un anesthésique local.C’est la première et seule fois qu’un patient du Dr Péchier est victime d’un arrêt cardiaque suspect. Il survivra.L’anesthésiste, qui avait signalé la présence de poches de paracétamol étrangement percées dans la salle d’opération, s’estime victime d’un acte malveillant. “Ça y est, je m’en suis pris un !” dit-il à un collègue.- Malveillance ou alibi ? -Mais les enquêteurs le soupçonnent au contraire d’avoir sciemment empoisonné son propre patient afin de se forger un alibi.  Ces deux “événements indésirables graves” (EIG) seront les premiers évoqués lors du procès de Frédéric Péchier qui s’est ouvert lundi à Besançon et doit s’achever le 19 décembre.”On attend ses arguments avant tout”, a déclaré lundi à la presse Sandra Simard, qui a survécu à l’opération et est aujourd’hui coprésidente de l’association des victimes. Elle se félicite “que la justice ait mis les moyens pour ce procès” hors-normes, qui doit durer jusqu’au 19 décembre et où Frédéric Péchier fait face à plus de 150 parties civiles.Au total, l’ex-anesthésiste est accusé d’avoir provoqué un arrêt cardiaque chez 30 patients, âgés de quatre à 89 ans (dont 12 sont morts), en polluant volontairement des poches de solutés ou de paracétamol. Dans cette affaire “sans équivalent dans les annales judiciaires françaises”, il s’en serait pris à “des patients en bonne santé, pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit” et démontrer ensuite ses qualités de réanimateur, avait soutenu l’ancien procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux.- “Jamais empoisonné” personne -Devant la cour, Frédéric Péchier a réaffirmé lundi ce qu’il dit depuis le début, qu’il n’a “jamais empoisonné” personne.Après huit ans d’enquête, il comparaît libre mais risque gros: la réclusion criminelle à perpétuité. Jadis décrit comme star des anesthésistes de Besançon, ce père de trois enfants a tout perdu: il a divorcé, ne travaille plus et vit désormais du RSA.”C’est quelqu’un qui est acculé depuis huit ans sans que réellement il lui ait été donné la parole pour s’exprimer”, a déploré devant les journalistes Me Lee Takhedmit, un de ses avocats.”Ce n’est pas à Frédéric Péchier de prouver son innocence, c’est au ministère public, à l’accusation, de prouver sa culpabilité”, a insisté Me Randall Schwerdorffer, son autre défenseur.Le procès doit durer jusqu’au 19 décembre. “Si dans trois mois et demi, il m’a convaincu, je serai le premier à demander son acquittement”, confie Me Frédéric Berna, qui défend plusieurs parties civiles. “Mais pour l’instant, pour moi, sa culpabilité ne fait aucun doute.”

Une lettre écrite à Epstein et attribuée à Trump rendue publique

Une lettre attribuée à Donald Trump à l’attention de Jeffrey Epstein pour son anniversaire en 2003 a été rendue publique lundi par des parlementaires démocrates, alors que le président américain en avait démenti l’existence en juillet, en pleine polémique sur ses liens avec le délinquant sexuel.La lettre, obtenue par les membres démocrates d’une commission de la Chambre des représentants, montre une esquisse de buste féminin avec des citations attribuées à tour de rôle à Jeffrey Epstein et à Donald Trump, deux figures alors de la jet-set new-yorkaise, avec la signature du futur président américain au pied de la note.Dans la foulée, la Maison Blanche a de nouveau démenti que le président américain en ait été l’auteur. Donald Trump “n’a pas fait ce dessin et ne l’a pas signé”, a déclaré la porte-parole Karoline Leavitt, qui a dénoncé sur X de “fausses informations visant à alimenter le complot démocrate” autour de la relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein.L’affaire Epstein, du nom de ce financier new-yorkais mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, enflamme de nouveau les Etats-Unis depuis que le gouvernement de Donald Trump a annoncé début juillet n’avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires ou le lancement d’une nouvelle enquête dans ce dossier.La mort, par suicide selon les autorités, de Jeffrey Epstein a alimenté d’innombrables théories du complot, selon lesquelles il aurait été assassiné pour l’empêcher d’impliquer des personnalités de premier plan.Selon le Wall Street Journal, qui avait le premier révélé en juillet l’existence de la lettre, celle-ci a été envoyée par les légataires de Jeffrey Epstein à une commission du Congrès ayant exigé auprès d’eux d’obtenir de nombreux documents liés à l’affaire.- “Merveilleux secret” -Après les révélations du quotidien américain, Donald Trump avait nié être l’auteur de la lettre et avait attaqué le “WSJ” pour diffamation, ainsi que son patron Rupert Murdoch, leur réclamant au moins 10 milliards de dollars de dommages-intérêts.Le texte de la missive représente un échange imaginaire entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, dans lequel le premier dit: “Nous avons certaines choses en commun Jeffrey”.”Les énigmes ne vieillissent jamais, as-tu remarqué cela”, dit-il également avant de conclure: “Joyeux anniversaire. Que chaque jour soit un autre merveilleux secret”.Un autre document rendu public plus tard dans la journée sur X par les démocrates montre une photo sur laquelle Jeffrey Epstein apparaît avec plusieurs personnes tenant un gigantesque chèque de 22.500 dollars avec le nom de Donald Trump. Le texte l’accompagnant parle de la “vente” d’une femme “+complètement dévalorisée+ à Donald Trump”.Après avoir promis à ses partisans pendant sa campagne présidentielle des révélations fracassantes sur cette affaire, Donald Trump tente aujourd’hui d’éteindre la polémique, qu’il a de nouveau qualifiée récemment de “canular” monté par l’opposition.Les élus démocrates qui ont publié la lettre lundi ont exhorté le président républicain à faire la lumière sur l’affaire.”Trump parle de +merveilleux secret+ que les deux partageaient. Qu’est-ce qu’il cache? Publiez les documents!”, ont-ils écrit sur X avec une image de la lettre.Comme la Maison Blanche, le très populaire podcasteur conservateur Charlie Kirk a mis en doute la véracité de la lettre.”Est-ce que ça ressemble à la vraie signature du président? Je ne crois pas du tout”, a-t-il lancé sur X, estimant que celle-ci avait été “falsifiée”.

Killing Hong Kong’s Lai would strengthen democracy message, son says

Locked up for more than four years and ailing, Hong Kong’s pro-democracy media mogul Jimmy Lai would only become a greater symbol if he died in prison, his son said.On a visit to Washington, Sebastien Lai was meeting US officials and lawmakers as he appealed for greater international pressure on China and Hong Kong’s pro-Beijing authorities to free his father.”It’s horrible for me to say this, but if my father dies in prison, he’s actually a stronger symbol of freedom, of martyrdom for your beliefs,” Lai told AFP in an interview Monday.He said that freeing his father would be in Beijing’s own interest.”As you’ve seen with a lot of dissidents, once they’re released, they lose a lot of that, quote-unquote, power,” he said.”He’s already been there for five years. He’s served whatever sham sentence you brought against him.”Lai, 77, founded the Apple Daily, a popular pro-democracy tabloid that was shuttered as China clamped down on the metropolis, despite promises of a separate system when Britain handed it over in 1997.A successful businessman and outspoken opponent of Beijing, Lai was arrested in late 2020 and has been behind bars since, with a judge last month saying only that his verdict would come “in good time.”The charges against him could carry between 15 years and life in prison. His health has significantly worsened as he is diabetic, receives limited medical care and has been kept in solitary confinement without air-conditioning in the sweltering Hong Kong heat, his son said.The younger Lai said the last he heard about his father was that he experienced heart palpitations, an episode earlier described by his defense lawyers.- ‘Very real consequences’ -China imposed a draconian security law in Hong Kong in 2020 after massive and at times destructive protests against Beijing swept the global financial hub.Sebastien Lai said that other countries should persuade China that if “go through with this and kill him, essentially, there will be very real consequences” for Hong Kong.”Hong Kong is based on a strong, rigid legal system. That’s why it’s a financial center. Without the strong, rigid legal system, it’s nothing,” he said.Jimmy Lai visited Washington in 2019 to discuss pro-democracy protests with leaders including then-vice president Mike Pence.Prosecutors later pointed to his meetings, calling them a conspiracy to collude with foreign forces to impose sanctions on China and Hong Kong.Trump, in an interview while on the campaign trail last year, said of Lai, “100 percent, I’ll get him out.”Since returning to the White House, Trump has said he will at least try to free Lai. But Trump, long a harsh critic of China, has recently also spoken fondly of his relationship with President Xi Jinping.The younger Lai voiced appreciation for Trump’s efforts but voiced hope for a more outspoken stance by other Western countries, naming France.He praised the stances of Germany as well as Britain, where Jimmy Lai holds nationality and where the younger Lai lives.Sebastien Lai said Britain understood the importance of defending a person who sacrificed himself for democracy.”It doesn’t really get much better than that if you’re going to give someone citizenship.”

Israel film at Toronto fest entrenches industry split over Gaza

A documentary about an Israeli ex-soldier set to premiere at the Toronto film festival — after initially being cut from the schedule — has become the latest flashpoint in Hollywood’s internal split over the Gaza conflict.”The Road Between Us: The Ultimate Rescue,” which charts how retired Israeli general Noam Tibon saved his family and others during the October 7, 2023 Hamas attacks, is due to screen at North America’s biggest movie festival Wednesday.The Canadian-produced film makes use of actual Hamas bodycam footage of the attacks that resulted in the deaths of 1,219 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official data.A lack of “legal clearance” for this footage was the reason given by organizers for withdrawing the film from the festival’s lineup last month — before it was restored amid outrage over alleged censorship.More than 1,000 entertainment industry figures including Amy Schumer and Debra Messing had signed a petition accusing the festival of silencing Jewish voices.Director Barry Avrich this weekend in Toronto expressed skepticism about the official reason his film had been withdrawn.”To the best of my knowledge, I’ve not known Hamas to have a licensing division,” he told a panel.In a statement, festival organizers said they had found “a resolution to satisfy important safety, legal, and programming concerns,” apologizing for “pain and frustration” caused by its initial response.”I was so proud of the film community in Hollywood that started to really react to this,” Avrich told Deadline.- ‘Deep and angry’ -Yet Hollywood is far from unified.In a New York Times op-ed Monday, veteran entertainment reporter Sharon Waxman wrote that the Gaza conflict “has pitted Hollywood against itself.”For a politically liberal industry which contains a powerful pro-Israel lobby, the issue “remains a third rail, with convictions running deep and angry across the board,” she wrote.Also Monday, over 1,500 actors and film industry workers including Olivia Colman and Mark Ruffalo vowed not to work with Israeli cinema bodies they said were “implicated in genocide” in Gaza, in an open letter.Israeli’s retaliatory campaign has killed at least 64,522 people in Gaza, according to figures from the Hamas-run goverment’s health ministry considered reliable by the United Nations.Elsewhere, the recent Venice film festival began with protests and calls to boycott Israeli actors, and ended Saturday with a gut-wrenching new Gaza film taking second prize.”The Voice of Hind Rajab” recounts the killing of a five-year-old Palestinian girl by Israeli forces in Gaza last year.Blending real audio and video of the Red Crescent’s attempted rescue with dramatic reenactments, it drew backing from Brad Pitt and Joaquin Phoenix.It also prompted “thousands and thousands” of intimidating messages to the filmmakers and producers, director Kaouther Ben Hania told AFP. The movie screened at Toronto Sunday, where Ban Hania said “we need the voice of Hind Rajab to echo across borders” and called for anyone in the audience who can help to evacuate the dead girl’s remaining family from Gaza.- ‘A family, not a country’ -Ahead of Wednesday’s premiere of “The Road Between Us” and possible protests, director Avrich told Deadline he planned to bring his own security team to supplement the festival’s.Toronto police told AFP they had a “strong presence across (the festival)” but declined to detail specific security plans for Wednesday’s premiere. The film itself is described as a documentary in the style of an “action thriller.”It recounts how Tibon “journeyed from Tel Aviv to the Nahal Oz kibbutz seeking to rescue his son,” who is a prominent journalist, and other family members.It uses a combination of new interviews and footage from kibbutz security cameras, as well as multiple Hamas bodycams.Avrich has described Tibon as a real-life hero in the style of Liam Neeson’s “Taken” action films.”He is seen as a man that finally, on that day, showed leadership,” said Avrich.But, he told the Hollywood Reporter, “it’s not really a political film. It’s wrapped in the flag of a family, not a country.”Whether Hollywood views it that way, remains to be seen.