Mobilisation agricole: quelques blocages et rassemblements persistent

La mobilisation des agriculteurs, opposés à la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) touchant les bovins, faiblit à l’approche de Noël mais se maintient, majoritairement dans le Sud-Ouest, avec toujours quelques blocages et rassemblements prévus mardi.A 06H00, la circulation était toujours entravée sur l’A63 au sud-ouest de Bordeaux, sur l’A64 qui longe les Pyrénées, au Pays basque et à Carbonne (Haute-Garonne), sur l’A75 en Lozère et dans l’Aveyron, et sur l’A51 en Isère, selon la gendarmerie.En Corrèze, la Confédération paysanne a lancé un appel à un rassemblement à 13H00 à Egletons, pour maintenir la pression sur la Chambre d’Agriculture du département qui organise une réunion sur la DNC avec les agriculteurs.”Espérons, après tous les efforts faits par les uns et les autres, que ce ne sera pas une leçon de morale qui nous sera assénée une fois de plus, étant donné le mépris qui est exprimé depuis des mois”, peut-on lire sur un message transmis par le syndicat.Depuis le début de l’épidémie en Savoie cet été, l’État tente de contenir la propagation du virus en se basant sur “trois piliers”: l’abattage systématique d’un troupeau dès la détection d’un cas, la vaccination et la restriction de mouvements.Une gestion fortement contestée par une partie des agriculteurs, notamment de la CR (deuxième syndicat de la profession) et de la Confédération paysanne (troisième), qui rejettent cette stratégie d’abattage des troupeaux entiers au moindre cas détecté.A Cestas, près de Bordeaux, les agriculteurs de la CR prévoyaient de déverser des déchets avec leurs tracteurs devant une plateforme logistique de Lidl.Mardi également, le leader de la contestation au sud de Toulouse, Jérôme Bayle, doit être reçu en fin d’après-midi par le préfet. S’il demande de retirer le barrage sur l’A64, “on ira manifester à Toulouse et le mouvement s’élargira”, a-t-il promis.La mobilisation des agriculteurs a connu un léger regain lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes) par rapport à dimanche (23 actions), mais elle est nettement en baisse comparée à la semaine dernière (110 actions jeudi, 93 vendredi).Lundi soir dans le Pas-de-Calais, la CR a ainsi bloqué un rond-point à proximité de Montreuil-sur-Mer avec “150 tracteurs-bennes et 300 personnes”, selon Olivier Sénéchal, coprésident de la CR62. 

Quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon

Quatre salariés ont été blessés lundi, dont au moins deux grièvement, dans une explosion survenue en début d’après-midi dans l’usine chimique Elkem Silicones à Saint-Fons, dans la “vallée de la chimie” au sud de Lyon.Quatre heures après la déflagration, l’incendie dans un bâtiment de quelque 600 m2 a été “maîtrisé”, a annoncé sur X la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes Fabienne Buccio, en levant le confinement imposé aux personnes résidant ou travaillant dans la zone de l’accident.Deux heures avant, alors que l’incendie faisait rage, elle avait assuré que le sinistre ne présentait “pas de risque de toxicité”.Sur des vidéos postées au début de l’incendie par des personnes circulant en voiture sur l’autoroute A7 longeant le site touché, on pouvait voir un imposant panache de fumée sombre s’échappant d’un bâtiment.La déflagration, dont l’origine exacte n’est pas encore connue, est probablement due à l’émanation d’hydrogène “dans un atelier expérimental” où travaillaient cinq personnes, a assuré à la presse Jean-Pierre Lerat, directeur du site, classé Seveso seuil haut.Quatre d’entre elles ont été blessées, toutes par brûlures avec peut-être un “effet de blast”, dont deux grièvement, a déclaré lors d’un point presse le Dr David Pinero, qui dirigeait les équipes d’urgentistes sur place. “Deux très graves et un un peu moins grave”, a assuré de son côté le préfet délégué pour la sécurité et la défense du Rhône, Antoine Guérin, précisant que le pronostic vital n’était engagé pour aucune des victimes. -“Pas de toxicité”-La circulation sur l’autoroute A7, dite “du Soleil”, qui longe le site, avait été coupée dans les deux sens, ainsi que les voies ferrées à proximité et les voies fluviales sur le Rhône. Toutes ces mesures ont été levées par la préfète Fabienne Buccio vers 18h00.”Nous avons pris toutes les précautions pour nous assurer qu’il n’y avait pas de risque d’explosion à nouveau” et “tous les relevés qu’on a faits démontrent qu’il n’y a pas de toxicité”, a expliqué le préfet Antoine Guérin pour justifier la levée du confinement des populations de la zone et la reprise de la circulation.Une centaine de pompiers munis d’une trentaine d’engins ont participé à la lutte contre les flammes et la sécurisation du site et des salariés présents.Le plan Orsec, destiné à organiser les secours en cas d’événement grave, avait été déclenché, a ajouté la préfecture.Un site classé Seveso est un établissement industriel qui manipule ou stocke des substances dangereuses en quantités importantes, au point de présenter un risque d’accident majeur pour les personnes, l’environnement ou les biens.En 2016, déjà sur le même site de Saint-Fons, une personne avait été tuée dans l’incendie de fûts de silicone dans un entrepôt de 2.500 m2. 600 m2 du bâtiment avaient été détruits.Elkem Silicones France est une filiale du groupe norvégien Elkem dont l’actionnaire majoritaire est la société d’Etat chinoise China National Bluestar, un des géants chinois de la chimie.Outre l’usine de Saint-Fons, le groupe Elkem compte quatre sites en France, en plus de bureaux à Neuilly-sur-Seine, dont un centre de recherche employant 120 personnes, selon des données mises en ligne par le groupe. Le site de Saint-Fons emploie environ 400 personnes, selon son directeur.Le groupe Elkem possède par ailleurs une usine employant quelque 160 personnes à Roussillon (Isère) et un site employant une dizaine de salariés à Salaise (Isère).Elkem, coté à la bourse d’Oslo, emploie plus de 7.200 personnes dans le monde. Il a été racheté en 2011 par China National BlueStar.

La Birmanie organise des élections après cinq ans de guerre civile

La junte birmane organise à partir de dimanche des élections législatives qu’elle présente comme une étape vers la réconciliation, près de cinq ans après s’être emparée du pouvoir et avoir déclenché une guerre civile.   L’ancienne cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi est en prison depuis le coup d’état militaire de février 2021, qui …

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Birmanie: Aung San Suu Kyi et Min Aung Hlaing, deux figures des élections

Le général Min Aung Hlaing était à quelques mois de la retraite lorsqu’il a renversé, en février 2021, le gouvernement démocratiquement élu d’Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix en 1991.L’AFP dresse le portrait de ces deux personnages clés des élections législatives organisées par la junte à partir de dimanche.- Aung …

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Venezuela: Trump affirme qu’il serait “sage” pour Maduro de partir

Donald Trump a affirmé lundi, dans un avertissement clair, qu’il serait “sage” pour le président vénézuélien Nicolas Maduro de partir, au moment où les Etats-Unis renforcent leur pression sur Caracas.Répondant à un journaliste lui demandant si l’objectif de Washington était de contraindre M. Maduro à quitter le pouvoir, le président américain a répondu: “C’est à …

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Markets mostly rise as rate cut hopes bring Christmas cheer

Most markets rose on Tuesday, while gold and silver hit fresh records as optimism for more US interest rate cuts and an easing of AI fears helped investors prepare for the festive break on a positive note.Data showing US unemployment rising and inflation slowing gave the Federal Reserve more room to lower borrowing costs and provided some much-needed pep to markets after a recent swoon.That was compounded by a blockbuster earnings report from Micron Technologies that reinvigorated tech firms.The sector has been the key driver of a surge in world markets to all-time highs this year owing to huge investments in all things artificial intelligence but that trade has been questioned in recent months, sparking fears of a bubble.With few catalysts to drive gains on Wall Street, tech was again at the forefront of buying on Monday, with chip titan Nvidia and Tesla leading the way.”The amount of money being thrown towards AI has been eye-watering,” wrote Michael Hewson of MCH Market Insights.He said the vast sums pumped into the sector “has inevitably raised questions as to how all of this will be financed, when all the companies involved appear to be playing a game of pass the parcel when it comes to cash investment”.”These deals also raise all manner of questions about how this cash will generate a longer-term return on investment,” he added.”With questions now being posed… we may start to get a more realistic picture of who the winners and losers are likely to be, with the losers likely to be punished heavily.”Asian markets enjoyed a bright start, although some stuttered as the day wore on.Sydney, Seoul, Shanghai, Singapore, Taipei, Wellington, Bangkok and Jakarta were all higher, while Tokyo, Mumbai and Manila were flat. Hong Kong dipped.London rose along with Frankfurt but Paris edged down.Precious metals were also pushing ever higher on the back of expectations for more US rate cuts, which makes them more attractive to investors.Bullion jumped to a high above $4,497 per ounce, while silver was just short of $70 an ounce, with the US blockade against Venezuela and the Ukraine conflict adding a geopolitical twist.”The structural tailwinds that have driven both of these to record highs this year persist, be it central bank demand for gold or surging industrial demand for silver,” said Neil Wilson at Saxo Markets.”The latest surge comes after soft inflation and employment readings in the US last week, which reinforced expectations around the Fed’s policy easing next year. Geopolitics remains a factor, too.”On currency markets, the yen extended gains after Japan’s Finance Minister Satsuki Katayama flagged authorities’ powers to step in to support the unit, citing speculative moves in markets.The yen suffered heavy selling after Bank of Japan boss Kazuo Ueda held off signalling another rate hike anytime soon following last week’s increase.”The moves (on Friday) were clearly not in line with fundamentals but rather speculative,” Katayama told Bloomberg on Monday. “Against such movements, we have made clear that we will take bold action, as stated in the Japan–US finance ministers’ joint statement,” she said.Oil prices dipped, having jumped more than two percent Monday on concerns about Washington’s measures against Caracas.The United States has taken control of two oil tankers and is chasing a third, after President Donald Trump last week ordered a blockade of “sanctioned” tankers heading to and leaving Venezuela.- Key figures at around 0815 GMT – Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 50,412.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 25,774.14 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,919.98 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,878.86 Dollar/yen: DOWN at 156.10 yen from 156.99 yen on MondayEuro/dollar: UP at $1.1780 from $1.1756Pound/dollar: UP at $1.3498 from $1.3458Euro/pound: DOWN at 87.28 pence from 87.35 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $57.87 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $61.94 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 48,362.68 (close)

La Poste : la cyberattaque “a baissé en intensité” mais “se poursuit”

Le ministre de l’Economie Roland Lescure a affirmé mardi sur BFMTV/RMC que la cyberattaque qui a touché lundi La Poste et ses services en ligne de suivi du courrier et de banque a “baissé en intensité” mais “se poursuit”.”Elle a baissé en intensité mais ça reste une cyberattaque qui se poursuit”, a répondu Roland Lescure à une question sur l’attaque informatique qui a touché les services en ligne de La Poste lundi. La Poste a confirmé à l’AFP que l'”attaque est toujours en cours”.”Aucune donnée personnelle n’a été aspirée”, a par ailleurs déclaré Roland Lescure.”Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est mais le colis, lui, est en train d’arriver”, a-t-il assuré, expliquant que “la priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël”.Les postiers “mettent les bouchées doubles pour y arriver et ils me disent que oui, ils vont y arriver”.La cyberattaque intervient au début de la semaine des fêtes de Noël, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l’année, La Poste trie et distribue 180 millions de colis.C’est un “incident de type +déni de service+” selon les termes de La Poste, qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles.Les paiements en ligne de La Banque Postale ne restaient possibles qu’avec une authentification par SMS, a expliqué lundi La Poste, précisant que la distribution du courrier et des colis était aussi affectée.Lundi matin, le groupe BPCE (Banque Populaire, Caisse d’épargne) a lui été victime “d’un dysfonctionnement interne” et “temporaire” sur les applications et les sites internet. 

La Poste : la cyberattaque “a baissé en intensité” mais “se poursuit”

Le ministre de l’Economie Roland Lescure a affirmé mardi sur BFMTV/RMC que la cyberattaque qui a touché lundi La Poste et ses services en ligne de suivi du courrier et de banque a “baissé en intensité” mais “se poursuit”.”Elle a baissé en intensité mais ça reste une cyberattaque qui se poursuit”, a répondu Roland Lescure à une question sur l’attaque informatique qui a touché les services en ligne de La Poste lundi. La Poste a confirmé à l’AFP que l'”attaque est toujours en cours”.”Aucune donnée personnelle n’a été aspirée”, a par ailleurs déclaré Roland Lescure.”Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est mais le colis, lui, est en train d’arriver”, a-t-il assuré, expliquant que “la priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël”.Les postiers “mettent les bouchées doubles pour y arriver et ils me disent que oui, ils vont y arriver”.La cyberattaque intervient au début de la semaine des fêtes de Noël, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l’année, La Poste trie et distribue 180 millions de colis.C’est un “incident de type +déni de service+” selon les termes de La Poste, qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles.Les paiements en ligne de La Banque Postale ne restaient possibles qu’avec une authentification par SMS, a expliqué lundi La Poste, précisant que la distribution du courrier et des colis était aussi affectée.Lundi matin, le groupe BPCE (Banque Populaire, Caisse d’épargne) a lui été victime “d’un dysfonctionnement interne” et “temporaire” sur les applications et les sites internet. 

Gazans fear renewed displacement after Israeli strikes

When her children, trembling with fear, ask where the family can go to escape Israel’s continued bombardment in southern Gaza’s Khan Yunis area, Umm Ahmed has no answer.In her small, devastated village near Khan Yunis city, recent Israeli drone and artillery strikes shattered the tenuous sense of peace delivered by a ceasefire that has largely held since October 10.Residents say the strikes have targeted neighbourhoods east of the so-called Yellow Line — a demarcation established under the truce between Israel and Hamas.The Israeli military says its troops are deployed in the area in accordance with the ceasefire framework, accusing Hamas militants of “crossing the Yellow Line and carrying out terrorist activities”.More than two years after Hamas’s October 7 attack on Israel sparked a devastating war, tens of thousands of Gazans still live in tents or damaged homes in these areas, where the Israeli army maintains control and operates checkpoints.Now, many fear being forced from their homes, compelled to move west of the Yellow Line.”We don’t sleep at night because of fear. The bombardments in the east are relentless,” said Umm Ahmed, 40.”My children tremble at every explosion and ask me, ‘Where can we go?’ And I have no answer.”Her home in Bani Suheila has been completely destroyed, yet the family has stayed, pitching a tent beside the ruins.”Staying close to our destroyed home is easier than facing the unknown,” Umm Ahmed said.Crossing the Yellow Line to Al-Mawasi, west of Khan Yunis, is not an option for them.There, makeshift camps stretch as far as the eye can see, housing tens of thousands of Palestinians who fled the fighting.”There is no place left for anyone there, and not enough food or water,” Umm Ahmed said, as Gaza remains trapped in a catastrophic humanitarian crisis.- ‘We will not leave’ -The Israeli military blames continued threats from Hamas militants for its actions in the area.”The IDF’s current operations in Gaza, and their deployment in the Yellow Line area in particular, are carried out to address direct threats from terrorist organisations in Gaza,” the Israeli military said in a statement to AFP.The war in Gaza began with Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023 that resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Since the war began, more than 70,000 people have been killed in Gaza, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The vast majority of Gaza’s more than two million residents were displaced during the war, many multiple times.A fragile ceasefire has been in place since October 10, though both sides regularly accuse each other of violations.Under the truce, Israeli forces withdrew to positions east of the Yellow Line.Earlier this month, Israeli army chief Lieutenant General Eyal Zamir described the Yellow Line as the “new border line” with Israel.”The Yellow Line is a new border line — serving as a forward defensive line for our communities and a line of operational activity,” he said to reserve soldiers in Gaza.For Palestinian officials, the line is seen as a tool for permanent displacement.”The objective is to frighten residents, expel them from their areas, and force them west,” said Alaa al-Batta, mayor of Khan Yunis, denouncing the bombardments as “violations of the ceasefire agreement”.Mahmud Baraka, 45, from Khuzaa, east of Khan Yunis, described constant artillery fire and home demolitions in the area.”It feels like we are still living in a war zone,” he said.”Explosions happen as if they are right next to us. The objective of the occupation is clear: to intimidate us and drive us out, so the region is emptied.”For now, residents feel trapped between bombardment and displacement, uncertain how long they can endure.Despite the danger, Abdel Hamid, 70, refuses to leave his home located north of Khan Yunis, where he lives with his five children.”We will not leave… this is our land,” he said.”Moving would not be a solution, but yet another tragedy.”bur-az-tgg-jd-glp/ser