Pope urges end to hostilities at end of Lebanon trip

Pope Leo XIV called for an end to hostilities in Lebanon and said the Middle East needed new approaches for peace as he finished a three-day trip to the country by urging an end to divisions.A 150,000-strong mass at Beirut’s waterfront was the highlight of the trip by the Catholic leader, who arrived on Sunday after visiting Turkey on his inaugural visit abroad as pontiff. He has received a jubilant welcome in a nation beset by a years-long economic collapse and which is still reeling from a war last year between Israel and militant group Hezbollah, with many fearing renewed hostilities.Noting that he was unable to visit all of the country, Pope Leo expressed his “aspiration for peace, along with a heartfelt appeal: may the attacks and hostilities cease”.Israel has kept up strikes on Lebanon despite a November 2024 ceasefire with Hezbollah and has escalated attacks in recent weeks — but has not announced any raids during the pope’s visit.Under heavy pressure, Lebanon’s government has committed to disarming the Iran-backed group, which however has rejected the idea.The pope appealed in his mass “to those who hold political and social authority here and in all countries marked by war and violence. Listen to the cry of your peoples who are calling for peace”.He said that “the Middle East needs new approaches in order to reject the mindset of revenge and violence, to overcome political, social and religious divisions, and to open new chapters in the name of reconciliation and peace.”Later, as he prepared to depart from Beirut airport he declared: “While weapons are lethal, negotiation, mediation and dialogue are constructive. Let us all choose peace as a way, not just as a goal!”- ‘Have courage’ -Earlier, the pope wound his way through the crowd at the outdoor mass in his popemobile as people offered roses, with senior officials including President Joseph Aoun also in attendance.”The pope puts joy and peace in our hearts and strengthens our hope,” said Samira Khoury, among some 150,000 people in attendance.Leo told those gathered: “I especially pray for beloved Lebanon. I ask the international community once again to spare no effort in promoting processes of dialogue and reconciliation.”He also sent a message of encouragement to Christians in the region, whose presence has dwindled.”Christians of the Levant, citizens of these lands in every respect, I repeat, have courage. The whole Church looks to you with affection and admiration,” he said.Some participants travelled from abroad including from neighbouring Syria, while migrant workers from countries such as the Philippines and Sri Lanka were also among the crowd. Elias Fadel, 22, said the visit was “a sign of hope for Lebanon. I can feel the peace already just by seeing the people and how happy they are and I can see hope in their eyes for the future of Lebanon.”- ‘Thirst for truth’ -Before the service, the pope prayed at the site of a catastrophic port explosion on August 4, 2020 which killed more than 220 people, injured over 6,500 and devastated swathes of the capital.Near a monument to those killed, with the facility’s devastated grain silos visible nearby, the pope spoke with survivors and relatives of victims, many of whom were holding photos of their loved ones.”I was deeply moved by my brief visit to the Port of Beirut,” the pope said from the airport.”I carry with me the pain, and the thirst for truth and justice, of so many families, of an entire country,” he added.Nobody has been held to account for the Beirut port blast, one of the world’s largest ever non-nuclear explosions.Cecile Roukoz, a lawyer whose brother died in the explosion, expressed gratitude at the visit. The pope raises his voice for justice “and we need justice for our brothers and all the victims of this explosion”, she said.Pope Leo’s first stop on Tuesday was at a psychiatric hospital run by nuns where an emotional Mother Superior Marie Makhlouf thanked the pope for being “a father to the forgotten, the abandoned and the marginalised”.”We cannot forget those who are most fragile,” Pope Leo said.Bidding the pontiff farewell, Aoun said the visit “reminded us that the world has not forgotten Lebanon — that there are still those who pray for it and work for peace”.

Devant 150.000 fidèles, le pape appelle à la paix au Liban et dans la région

Le pape Léon XIV a appelé mardi à faire prévaloir la paix au Moyen-Orient lors d’une messe devant plus de 150.000 fidèles à Beyrouth, moment fort d’une visite marquée par la ferveur et l’émotion.Avant de s’envoler pour le Vatican, le chef de l’église catholique a également demandé “l’arrêt des attaques” contre le Liban, soumis à des frappes israéliennes régulières et qui craint une escalade de la violence.”Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence (..) et d’ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix”, a déclaré le souverain pontife lors d’une messe en plein air sur le front de mer à Beyrouth.Pendant trois jours, le pape a été accueilli avec ferveur dans le petit pays, dernière étape de son premier voyage international qui l’a d’abord conduit en Turquie.”C’est un signe d’espoir pour le Liban”, confie à l’AFP Elias Fadel, 22 ans. “J’espère qu’il n’y aura pas de guerre”, ajoute le jeune homme, reflétant l’inquiétude qui prévaut au Liban.Le pays a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.Après une récente intensification des frappes aériennes, Israël n’en a pas mené pendant la visite du pape.- “La paix comme chemin” -“Que cessent les attaques et les hostilités”, a lancé le chef de l’Eglise catholique dans un discours à l’aéroport de Beyrouth avant de prendre l’avion.”Les armes tuent, tandis que la négociation, la médiation et le dialogue construisent. Choisissons tous la paix comme chemin (…)”, a-t-il dit.Dès l’aube, les fidèles, dont beaucoup sont venus de pays du Moyen-Orient, ont afflué, portant des drapeaux du Vatican et du Liban.A bord de sa papamobile, le pape été acclamé dans une atmosphère mêlant ferveur et joie.”J’espère que la paix va régner dans ce beau pays qui réunit toutes les confessions et religions”, dit Sandra Naïm, 37 ans.- Prière silencieuse -Avant la messe, le souverain pontife s’était recueilli sur le site de l’explosion du port de Beyrouth, qui a dévasté plusieurs zones de la capitale en 2020, faisant plus de 220 morts.Il a béni les proches des victimes, dont beaucoup étaient émus aux larmes et portaient les portraits de leurs êtres chers tués.”Nous avons besoin de justice pour nos frères et pour toutes les victimes de cette explosion”, a déclaré Cécile Roukoz, une avocate qui a perdu son frère.Le pape a déclaré que cette visite au port l’avait “profondément touché”. “J’ai prié pour toutes les victimes et je porte en moi la douleur et la soif de vérité et de justice de tant de familles, de tout un pays”, a-t-il dit.Cinq ans après la catastrophe, justice n’a pas encore été rendue, des responsables politiques ayant fait obstruction à l’enquête.La déflagration, l’une des plus grandes explosions non nucléaires de l’Histoire, avait été provoquée par un incendie dans un entrepôt où était stocké sans précaution du nitrate d’ammonium malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.- “Père des oubliés” -Tôt mardi, Léon XIV s’était rendu dans un hôpital psychiatrique tenu par des religieuses près de Beyrouth, où il a été accueilli par des applaudissements.Marie Makhlouf, la mère supérieure des Soeurs franciscaines de la Croix, a remercié le pape, “père des oubliés et des marginalisés”.En dépit du rôle politique important que jouent les chrétiens au Liban, seul Etat arabe où le poste de président de la République est réservé à cette communauté, ces derniers ont vu leur nombre diminuer au cours des dernières décennies, notamment en raison de l’émigration des jeunes.Le chef de l’Eglise catholique a également appelé les chrétiens d’Orient à faire preuve de “courage”.”Toute l’Eglise vous regarde avec affection et admiration”, leur a-t-il assuré.La visite du pape est venue “nous rappeler que le monde n’a pas oublié le Liban, qu’il existe encore des coeurs qui prient pour lui et œuvrent pour sa paix”, a déclaré en lui faisant ses adieux le président libanais Joseph Aoun.cmak-lar-at/vl

Une ville propose “une prime à l’accouchement”, 4 syndicats de médecins indignés

Quatre syndicats de médecins hospitaliers ont dénoncé mardi le projet de la ville de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher, d’offrir une prime de 1.000 euros aux femmes venant accoucher dans la maternité de la ville menacée par un nombre de naissances insuffisant.La maternité de Saint-Amand Montrond (19.000 habitants dans la communauté de communes) est menacée car elle est passée sous le seuil des 300 accouchements par an fixé par la réglementation. En 2025, la prévision est de 226 accouchements.Pour faire remonter l’activité, le maire LR de la ville, Emmanuel Riotte, propose de donner aux mères accouchant sur place 1.000 euros en bon cadeau à dépenser chez les commerçants de la ville, 500 euros étant pris en charge par la municipalité et 500 par la communauté de communes.”Le choix d’une maternité ne doit pas être influencé par la perspective d’une récompense purement financière”, estiment les quatre syndicats de médecins, Snphare (anesthésistes réanimateurs, Syngof (gynécologues obstétriciens), Snpeh (pédiatres), Samu Urgences de France (urgentistes).”Une maternité, quand elle est menacée de fermeture, ne l’est pas pour des raisons économiques mais pour des raisons de sécurité”, estiment les quatre syndicats.La communauté de communes doit se prononcer mercredi, et le conseil municipal de Saint-Amand jeudi, a indiqué la municipalité à l’AFP.  Le maire espère notamment ramener vers la maternité des patientes du département qui se dirigent aujourd’hui vers des maternités plus importantes à Bourges, Montluçon ou Nevers, a-t-on indiqué de même source.  Mais pour les quatre syndicats de médecins hospitaliers, avec un rythme d’accouchements comme celui de Saint-Amand, “il n’est pas possible d’avoir une expertise suffisante pour prévenir et pallier des complications aux conséquences potentiellement vitales, qui impliquent généralement plusieurs disciplines à la fois, pour des décisions à prendre dans la minute”.D’une manière générale, les syndicats réclament la transformation des petites maternités “en centre de périnatalité de proximité pour le suivi de grossesse et le post-partum”, les accouchements étant centralisés dans des salles de naissance très sécurisées, avec une activité importante.La maternité de Saint-Amand compte parmi la vingtaine de maternités en France qui dérogent au seuil minimal de 300 accouchements par an fixé par la réglementation.Dans un rapport de 2024, la Cour des comptes souligne que les établissements de moins 1.000 accouchements par an ont “des difficultés croissantes pour attirer et conserver des personnels qualifiés”.

US to hold talks with Putin on ending Ukraine war

Donald Trump’s son-in-law Jared Kushner and envoy Steve Witkoff will meet with Russian leader Vladimir Putin in Moscow on Tuesday for high-stakes talks on ending the war in Ukraine.The meeting — preceded by days of frenzied diplomacy from Florida to Geneva to Abu Dhabi — comes as Washington said it was “very optimistic” about ending Europe’s bloodiest conflict since World War II.But Kyiv and its European allies worry that Witkoff, who has been criticised for his dealings with the Kremlin, will yet cede ground to Moscow.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky was in Ireland on Tuesday, shoring up European support, with the US-Russia meeting coming at a critical point for Kyiv.Russian forces have advanced fast in November in eastern Ukraine, and Kyiv has been rocked by graft scandals that ended with the resignation of its top negotiator — Zelensky’s right-hand man.Moscow has also stepped up drone and missile attacks on Ukraine in recent weeks, with Zelensky accusing the Kremlin of trying to “break” his country.In Ireland, Zelensky was briefed by Ukrainian negotiator Rustem Umerov returning from Florida, who said “significant progress” was achieved in US talks but that more work was needed on “challenging” issues. Zelensky has said he still expects to discuss key issues with the US president, including on territory, security guarantees and Ukraine’s reconstruction.On Tuesday he said Moscow’s real motivation for the US talks was to ease Western sanctions, rather than pursue peace.Putin has demanded that Kyiv surrender territory Moscow claims as its own for any deal to be possible.The diplomatic push comes as Kyiv said that fighting was ongoing in Pokrovsk, the eastern Ukrainian town that Moscow has tried to seize for months — despite Moscow claiming one day earlier that it had seized the town and planted a flag in its centre. The fall of Pokrovsk would be a symbolic win for Moscow, which calls the city by its Soviet name Krasnoarmeysk. On the eve of the Witkoff meeting, Putin put on military attire as his commanders told him it had been taken.”We all understand just how important” the capture is, Putin said Monday. Last week, he repeated that Moscow was intent on capturing the rest of the Donetsk region by force if Kyiv does not give up land that it controls. – ‘Serious pressure’ -Putin ordered the full-scale military assault on Ukraine in February 2022 — calling it a “special military operation”. Kyiv and its European allies say the war is an unprovoked and illegal land grab that has resulted in a tidal wave of violence and destruction.Tens of thousands of civilians and military personnel have been killed since the war began, while millions of Ukrainians have been forced to leave their homes.Europe has worried that Washington — which has backed Kyiv with funding and weapons — and Moscow will strike a deal over its head or force Ukraine into making unfair concessions. “I am afraid that, you know, all the pressure will be put on the weaker side, because that is the easier way to stop this war when Ukraine surrenders,” EU foreign policy chief Kaja Kallas warned Monday. An original 28-point US plan last month hewed so closely to Moscow’s demands that it prompted accusations that Russia was involved in drafting it — which Washington denied.Bloomberg had last month reported that Witkoff had helped coach Russian officials on how Putin should speak to Trump.Much of the diplomacy in recent days has been aimed at giving greater weight to Ukraine’s interests in any deal. French leader Emmanuel Macron has said the coming days could be “decisive” for Kyiv and for Europe.The talks came after Russia escalated its drone and missile attacks on Ukraine throughout November, according to an AFP analysis. Moscow launched a total of 5,660 missiles and long-range drones at Ukraine last month, daily reports published by Kyiv’s air force showed, marking a two percent increase over the previous month.”This is serious pressure, not only psychological but also physical pressure on our population,” Zelensky has said.

Incendie de Hong Kong: au moins 156 morts, les autorités annoncent une enquête “indépendante”

Le dirigeant de Hong Kong a annoncé mardi la création d’un “comité indépendant” pour enquêter sur les causes de l’incendie qui a ravagé un complexe résidentiel la semaine dernière, faisant au moins 156 morts.Selon les autorités, les flammes se sont propagées rapidement via les filets utilisés sur des échafaudages, non conformes aux normes incendie.Le feu a ravagé cinq des sept tours du complexe résidentiel en rénovation de Wang Fuk Court situé dans la banlieue nord de la ville, forçant des milliers de personnes à quitter leur domicile.Sur les 156 personnes décédées, 29 n’ont pas encore été identifiées, a indiqué la police mardi soir devant des journalistes. Une trentaine de personnes sont toujours portées disparues.L’organisme anti-corruption de Hong Kong et la police, qui mènent une enquête conjointe sur l’incendie, le pire qu’ait connu le territoire depuis 1948, ont arrêté 15 personnes soupçonnées d’homicide involontaire.”Je vais mettre en place un comité indépendant, chargé de mener une enquête approfondie et exhaustive afin de réformer le système de construction, et d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir”, a déclaré le chef de l’exécutif, John Lee, ajoutant que le comité serait présidé par un juge.Alors que Hong Kong ploie sous une chape de tristesse, les médias locaux ont rapporté l’arrestation de plusieurs personnes réclamant des réponses et que justice soit faite.Icy Luo, une habitante de 27 ans venue prier pour les victimes, a estimé auprès de l’AFP que “la vérité sur cette affaire (était) encore loin d’être totalement établie”.- “Enquête transparente” -Un étudiant de 24 ans, Miles Kwan, à l’origine avec d’autres d’une pétition réclamant des comptes après l’incendie, a été arrêté par la police pour “intention séditieuse”. La pétition en ligne, qui avait recueilli plus de 10.000 signatures en moins d’une journée, a été supprimée. Un journaliste de l’AFP a vu lundi Miles Kwan quitter le commissariat du district de Cheung Sha Wan en taxi.Deux autres personnes, dont l’ancien conseiller de district Kenneth Cheung, ont également été arrêtées par la police, selon les médias locaux. Kenneth Cheung a écrit sur Facebook lundi avoir été libéré sous caution.Human Rights Watch (HRW) a exhorté mardi le gouvernement de Hong Kong à “garantir une enquête transparente et à établir les responsabilités”. “Il est crucial de ne pas traiter comme des criminels ceux qui réclament des réponses après ce tragique incendie”, a déclaré Elaine Pearson, directrice de la division Asie de HRW, ajoutant que la catastrophe “soulève de sérieuses inquiétudes” quant à l’influence de Pékin à Hong Kong. Interrogé au sujet des arrestations, M. Lee a déclaré à l’AFP qu’il ne “tolérerait aucun délit, et en particulier ceux qui exploitent la tragédie que nous traversons”.-  “Commissions d’enquête” -Hong Kong, territoire chinois à statut spécial, dispose d’un mécanisme juridique permettant de mettre en place des “commissions d’enquête”, généralement dirigées par des juges pour traiter de dossiers complexes, une pratique héritée de l’époque coloniale britannique.Mardi, John Lee a utilisé un terme différent, celui de “comité indépendant”.Le dirigeant a déclaré à l’AFP que les autorités avaient identifié plusieurs défaillances et que des réformes seraient nécessaires en matière de sécurité, de supervision, de construction et de normes d’entretien.”Les coupables ont tenté de mélanger des filets non conformes avec des filets conformes afin de tromper les organismes d’inspection et les forces de l’ordre”, a affirmé John Lee.Hong Kong, rétrocédé à la Chine par le Royaume-Uni en 1997, a vu le contrôle de Pékin se resserrer avec une loi de sécurité nationale stricte promulguée en 2020 en réaction aux manifestations pro-démocratie.Un loi a porté l’année dernière à sept ans la peine encourue pour sédition. Depuis début de novembre, Hong Kong a arrêté 348 personnes pour divers délits liés à la sécurité nationale et en a condamné 172.- “Plus d’importance” -Près des tours, des murs, poteaux et bancs ont été recouverts de notes portant des messages de soutien, un procédé utilisé lors des manifestations prodémocratie de 2019.Plusieurs familles se sont rendues à Wang Fuk Court lundi pour commencer les rites funéraires traditionnels, qui doivent se poursuivre mardi.Une femme de 30 ans, pleure en écrivant ses condoléances sur un petit bout de papier. “Il faut absolument qu’une enquête soit menée pour déterminer les responsabilités, y compris celles des membres du gouvernement”, dit-elle à l’AFP, tout en se disant pessimiste sur une telle enquête sous la tutelle de Pékin. “L’avis des Hongkongais, selon elle, n’a plus d’importance, car le gouvernement bénéficie d’un soutien très puissant”.

L’Œuf d’Hiver Fabergé aux enchères, record de prix attendu

Considéré comme l’une des plus belles pièces créées par Fabergé, l’Œuf d’Hiver des Romanov, la famille impériale russe, passe sous le marteau mardi à Londres et pourrait bien devenir celui de tous les records.La vente du luxueux objet, estimé à plus de 20 millions de livres (22,8 millions d’euros), doit se dérouler à 17H00 locales …

L’Œuf d’Hiver Fabergé aux enchères, record de prix attendu Read More »

La Maison Blanche confirme avoir frappé deux fois un même bateau soupçonné de narcotrafic

La Maison Blanche a confirmé lundi qu’un amiral américain, sous l’autorité du ministre de la Défense, avait ordonné de tuer les survivants d’une frappe sur un bateau de trafiquants de drogue présumés, un acte dont la légalité est ouvertement questionnée, en pleine crise avec Caracas.Depuis août, les Etats-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire en …

La Maison Blanche confirme avoir frappé deux fois un même bateau soupçonné de narcotrafic Read More »

Accusé à droite de dérive “autoritaire”, Macron réfute tout projet de “label d’Etat” pour les médias

Emmanuel Macron a réfuté mardi vouloir instaurer un “label d’Etat” pour la presse ou un “ministère de la Vérité”, face aux accusations des médias Bolloré, de la droite et de l’extrême droite qui voient dans ses initiatives contre la désinformation une dérive “autoritaire” voire “totalitaire”.Le chef de l’Etat s’est lancé depuis fin octobre dans un vaste chantier pour “sonner le tocsin” sur les risques que les réseaux sociaux font peser, à ses yeux, sur la démocratie.Au fil des rendez-vous, il esquisse des pistes de régulation qu’il entend traduire en “décisions concrètes” début 2026. Au programme, une “majorité numérique” à 15 ans, la transparence des algorithmes, ou encore une action judiciaire en “référé” pour bloquer en urgence les “fausses informations” sur les réseaux.La réflexion se déroulait jusqu’ici plutôt à bas bruit.Mais ce week-end, le Journal du Dimanche, propriété de Vincent Bolloré, a reproché à Emmanuel Macron une “dérive totalitaire”. En cause, un projet, évoqué par le chef de l’Etat il y a deux semaines à Arras, de “labellisation faite par des professionnels” pour distinguer les sites et les réseaux qui font de l’information, selon les règles déontologiques, des autres.L’hebdomadaire a dénoncé “la tentation du ministère de la Vérité”, comme dans le roman dystopique “1984” de George Orwell.Une accusation aussitôt relayée par les autres antennes de l’homme d’affaires conservateur, de CNews à Europe 1, dont le présentateur vedette Pascal Praud a étrillé un “président mécontent du traitement médiatique et qui souhaite imposer un récit unique”. Comme une réponse aussi aux critiques d’Emmanuel Macron contre les “milliardaires” qui détiennent des médias “à des finalités d’influence de l’opinion”.L’attaque a ensuite été reprise à droite.”Toucher à la liberté d’expression est une tentation autoritaire, qui correspond à la solitude d’un homme (…) qui a perdu le pouvoir et cherche à le maintenir par le contrôle de l’information”, a protesté sur CNews le président du RN Jordan Bardella.”Nul gouvernement n’a à trier les médias ni à dicter la vérité”, a abondé le patron des Républicains, Bruno Retailleau, sur le réseau social X. L’ex-ministre de l’Intérieur a ensuite lancé mardi une pétition contre le “projet de labellisation des médias”.Face à ces critiques, l’Elysée s’est fendu lundi soir d’un rare message sur X pour déplorer que “parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation”.- “Vidéo indigne” -“On nous taxe de totalitarisme en déformant totalement ce qu’a dit le président”, soupire un proche d’Emmanuel Macron, qui s'”attriste de voir de prétendus représentants de la droite républicaine” comme Bruno Retailleau reprendre ces mêmes arguments “sans vérifier” les véritables propos présidentiels.Mais cette réaction officielle de la présidence, visant notamment des médias, a déclenché une nouvelle cascade de commentaires enflammés y voyant la démonstration de velléités de contrôle macronistes.”Une vidéo indigne”, s’est offusquée mardi sur BFMTV/RMC la leader du RN Marine Le Pen. “Ce n’est pas le rôle de la présidence de la République”, a-t-elle ajouté, évoquant une volonté “de maîtriser l’information”.”Le gouvernement ne va pas créer tel ou tel label destiné à la presse”, et “encore moins de ministère de la Vérité”, a martelé mardi le chef de l’Etat en Conseil des ministres pour tenter de couper court à la polémique. “Ce n’est pas, ce ne sera jamais son rôle de le faire”.Cette idée de “label” vient des Etats généraux de l’information, dont le comité de pilotage avait recommandé en 2024 aux “professionnels de l’information” de s’engager dans une telle démarche pour “renforcer la confiance” du public.Le président avait d’ailleurs souligné à Arras que ce n’était pas au gouvernement de dire “ceci est une information, ceci n’en est pas”, invoquant plutôt une initiative de labellisation déjà lancée par l’ONG Reporters sans frontières avec la Journalism Trust Initiative. “C’est pas l’Etat qui doit vérifier”, sinon “ça devient une dictature”, avait-il dit à Mirecourt, dans les Vosges, la semaine dernière.La polémique s’inscrit dans une bataille de plus en plus vive pour une “liberté d’expression” supposée être menacée, menée notamment par la sphère Bolloré, dans le sillage de la défense du “free speech” aux Etats-Unis par la galaxie trumpiste.Le président Macron a commencé à essayer de battre en brèche cette idée ces dernières semaines, en appelant à la régulation des réseaux sociaux et de leurs algorithmes qui, martèle-t-il, sont “le Far West et pas le +free speech+”.”C’est pas la liberté de parole que de dire n’importe quoi”, a-t-il lancé mi-novembre à Toulouse, “c’est la loi du plus fort”.

Accusé à droite de dérive “autoritaire”, Macron réfute tout projet de “label d’Etat” pour les médias

Emmanuel Macron a réfuté mardi vouloir instaurer un “label d’Etat” pour la presse ou un “ministère de la Vérité”, face aux accusations des médias Bolloré, de la droite et de l’extrême droite qui voient dans ses initiatives contre la désinformation une dérive “autoritaire” voire “totalitaire”.Le chef de l’Etat s’est lancé depuis fin octobre dans un vaste chantier pour “sonner le tocsin” sur les risques que les réseaux sociaux font peser, à ses yeux, sur la démocratie.Au fil des rendez-vous, il esquisse des pistes de régulation qu’il entend traduire en “décisions concrètes” début 2026. Au programme, une “majorité numérique” à 15 ans, la transparence des algorithmes, ou encore une action judiciaire en “référé” pour bloquer en urgence les “fausses informations” sur les réseaux.La réflexion se déroulait jusqu’ici plutôt à bas bruit.Mais ce week-end, le Journal du Dimanche, propriété de Vincent Bolloré, a reproché à Emmanuel Macron une “dérive totalitaire”. En cause, un projet, évoqué par le chef de l’Etat il y a deux semaines à Arras, de “labellisation faite par des professionnels” pour distinguer les sites et les réseaux qui font de l’information, selon les règles déontologiques, des autres.L’hebdomadaire a dénoncé “la tentation du ministère de la Vérité”, comme dans le roman dystopique “1984” de George Orwell.Une accusation aussitôt relayée par les autres antennes de l’homme d’affaires conservateur, de CNews à Europe 1, dont le présentateur vedette Pascal Praud a étrillé un “président mécontent du traitement médiatique et qui souhaite imposer un récit unique”. Comme une réponse aussi aux critiques d’Emmanuel Macron contre les “milliardaires” qui détiennent des médias “à des finalités d’influence de l’opinion”.L’attaque a ensuite été reprise à droite.”Toucher à la liberté d’expression est une tentation autoritaire, qui correspond à la solitude d’un homme (…) qui a perdu le pouvoir et cherche à le maintenir par le contrôle de l’information”, a protesté sur CNews le président du RN Jordan Bardella.”Nul gouvernement n’a à trier les médias ni à dicter la vérité”, a abondé le patron des Républicains, Bruno Retailleau, sur le réseau social X. L’ex-ministre de l’Intérieur a ensuite lancé mardi une pétition contre le “projet de labellisation des médias”.Face à ces critiques, l’Elysée s’est fendu lundi soir d’un rare message sur X pour déplorer que “parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation”.- “Vidéo indigne” -“On nous taxe de totalitarisme en déformant totalement ce qu’a dit le président”, soupire un proche d’Emmanuel Macron, qui s'”attriste de voir de prétendus représentants de la droite républicaine” comme Bruno Retailleau reprendre ces mêmes arguments “sans vérifier” les véritables propos présidentiels.Mais cette réaction officielle de la présidence, visant notamment des médias, a déclenché une nouvelle cascade de commentaires enflammés y voyant la démonstration de velléités de contrôle macronistes.”Une vidéo indigne”, s’est offusquée mardi sur BFMTV/RMC la leader du RN Marine Le Pen. “Ce n’est pas le rôle de la présidence de la République”, a-t-elle ajouté, évoquant une volonté “de maîtriser l’information”.”Le gouvernement ne va pas créer tel ou tel label destiné à la presse”, et “encore moins de ministère de la Vérité”, a martelé mardi le chef de l’Etat en Conseil des ministres pour tenter de couper court à la polémique. “Ce n’est pas, ce ne sera jamais son rôle de le faire”.Cette idée de “label” vient des Etats généraux de l’information, dont le comité de pilotage avait recommandé en 2024 aux “professionnels de l’information” de s’engager dans une telle démarche pour “renforcer la confiance” du public.Le président avait d’ailleurs souligné à Arras que ce n’était pas au gouvernement de dire “ceci est une information, ceci n’en est pas”, invoquant plutôt une initiative de labellisation déjà lancée par l’ONG Reporters sans frontières avec la Journalism Trust Initiative. “C’est pas l’Etat qui doit vérifier”, sinon “ça devient une dictature”, avait-il dit à Mirecourt, dans les Vosges, la semaine dernière.La polémique s’inscrit dans une bataille de plus en plus vive pour une “liberté d’expression” supposée être menacée, menée notamment par la sphère Bolloré, dans le sillage de la défense du “free speech” aux Etats-Unis par la galaxie trumpiste.Le président Macron a commencé à essayer de battre en brèche cette idée ces dernières semaines, en appelant à la régulation des réseaux sociaux et de leurs algorithmes qui, martèle-t-il, sont “le Far West et pas le +free speech+”.”C’est pas la liberté de parole que de dire n’importe quoi”, a-t-il lancé mi-novembre à Toulouse, “c’est la loi du plus fort”.

Guerre en Ukraine: l’émissaire américain Witkoff va rencontrer Poutine à Moscou

Les yeux sont rivés mardi sur Moscou, où l’émissaire américain Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump doivent rencontrer Vladimir Poutine pour des pourparlers sur l’Ukraine, visée en novembre par une hausse de bombardements russes.La veille, Washington s’est dit “très optimiste” malgré l’intransigeance persistante du dirigeant russe, presque quatre ans après le lancement de l’offensive russe.Le président américain et son équipe “ont travaillé très dur sur ce dossier et souhaitent tous sincèrement voir cette guerre prendre fin”, a assuré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.Le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, participera à la réunion entre MM. Poutine et Witkoff, a dit le Kremlin qui a précisé que la rencontre débuterait “après 17h00 (14h00 GMT, ndlr)”.De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, a accusé la Russie d’utiliser les pourparlers actuels pour tenter “d’affaiblir les sanctions” visant Moscou.Le dirigeant ukrainien a reçu la veille un soutien appuyé de son homologue français Emmanuel Macron, qui a réaffirmé la mobilisation des Européens pour obtenir “une paix juste et durable”.S’il a salué “l’effort de médiation” des Etats-Unis, M. Macron a estimé qu’il n’y avait “pas aujourd’hui à proprement parler un plan qui soit finalisé”.Le plan avancé par Washington “ne peut être finalisé qu’avec les Européens autour de la table”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse au côté de M. Zelensky.A l’issue de ces échanges, M. Macron s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump sur “la dimension centrale des garanties de sécurité nécessaires pour l’Ukraine”, selon la présidence française.Volodymyr Zelensky, lui, est mardi en Irlande, où le Premier ministre Micheal Martin a assuré ce dernier du “soutien indéfectible” irlandais, dans un message sur X.- hausse des attaques russes -Les Européens espèrent que l’administration Trump, soupçonnée de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l’Ukraine, considérée comme un rempart face à la Russie.Selon une conversation téléphonique révélée fin novembre par Bloomberg, Steve Witkoff a donné des conseils à Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe, sur la manière d’introduire auprès du président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine.Le président ukrainien a affirmé lundi s’attendre à présent “à une discussion avec le président des Etats-Unis sur des questions clés”, après que le négociateur ukrainien Roustem Oumerov a fait état de “progrès significatifs” sur le projet de plan américain, bien que des “ajustements” soient encore nécessaires.Ces discussions se sont déroulées alors que les forces russes ont réalisé en novembre leur plus grosse progression sur le front en Ukraine depuis un an, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP).En un mois, la Russie a pris 701 km2 aux Ukrainiens, la deuxième avancée la plus importante après celle de novembre 2024 (725 km2), en dehors des premiers mois de guerre au printemps 2022.La Russie a revendiqué lundi la prise de la ville de Pokrovsk dans l’est de l’Ukraine, un nœud logistique clé pour Kiev, ainsi que celle de Vovtchansk, dans le nord-est. Mais l’Ukraine a affirmé mardi que les combats à Pokrovsk se poursuivaient.En novembre, la Russie a tiré plus de missiles et de drones lors de ses attaques nocturnes sur l’Ukraine que durant le mois précédent, soit un total de 5.660 missiles et drones longue portée (+2%).En interne, le président ukrainien est affaibli par un vaste scandale de corruption qui a contraint son puissant chef de cabinet, Andriï Iermak, à la démission vendredi.- Semaine “cruciale” pour Kiev -La semaine s’annonce “cruciale” pour l’Ukraine, a estimé la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas, qui dit “craindre que toute la pression soit exercée sur le côté le plus faible, car la reddition de l’Ukraine, c’est la manière la plus facile de mettre fin à cette guerre”.Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un premier projet en 28 points très favorable à Moscou, rédigé sans les alliés européens de Kiev et censé mettre fin au conflit déclenché par l’offensive russe contre l’Ukraine en février 2022.Washington a ensuite amendé ce projet avec Ukrainiens et Européens, avant de le retravailler en bilatéral avec les Ukrainiens dimanche en Floride.Les discussions américano-ukrainiennes ont été jugées “productives” par les deux parties, mais le secrétaire d’Etat Marco Rubio a prévenu qu'”il restait encore du travail”.burs/blb/clr