100 abducted Nigerian children handed over to state officialsMon, 08 Dec 2025 19:10:01 GMT

Around 100 schoolchildren kidnapped from a Catholic school in Nigeria last month were handed over to state officials Monday, AFP reporters saw, though the fate of many others remains unknown.The children — many wearing football jerseys and girls in long robes — were driven to the Niger State Government House in white buses escorted by …

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Décès de Sala: après les plaidoiries, décision le 30 mars pour Cardiff City et le FC Nantes

Cardiff City dénonce la “négligence” d’un agent, le FC Nantes un “acharnement judiciaire”: près de sept ans après la mort d’Emiliano Sala dans un accident d’avion, les avocats des deux clubs ont plaidé lundi devant le tribunal de commerce de Nantes, qui se prononcera le 30 mars.L’attaquant argentin, âgé de 28 ans, avait péri dans un accident d’avion au-dessus de la Manche en janvier 2019 alors qu’il rejoignait Cardiff City, où il venait d’être transféré depuis le FC Nantes. Il n’avait pas eu le temps de jouer avec son nouveau club.Le Cardiff City Football Club (CCFC) a saisi le tribunal de commerce de Nantes en 2023 pour réclamer réparation au titre des pertes de revenus et autres préjudices subis par le club en raison du décès du joueur.Cardiff City défend que le FC Nantes était, via l’agent Willie McKay, impliqué dans l’organisation du vol privé à bord duquel le footballeur avait pris place et que, si le transfert était effectif au moment de l’accident selon le Tribunal arbitral du sport (TAS), c’est l’organisation de ce vol qui est en cause. Willie McKay “ne pouvait pas ignorer l’illégalité du vol”, a affirmé devant le tribunal de commerce l’avocat de Cardiff City, Me Olivier Loizon, selon qui Willie McKay a fait preuve de “légèreté” et de “négligence”. “Quelle que soit la cause finale de l’accident, (Emiliano Sala) n’aurait pas dû être dans le vol”, a-t-il ajouté. De leur côté, les avocats du FC Nantes ont rappelé que seul David Henderson, organisateur du vol, avait été condamné par la justice au Royaume-Uni pour avoir engagé un pilote qu’il savait non qualifié et transporté un passager sans autorisation valide.- Analyses financières -Par ailleurs, le seul agent mandaté par le FC Nantes dans le cadre du transfert d’Emiliano Sala était Mark McKay, fils de Willie McKay, a souligné Me Jérôme Marsaudon. Willie McKay “ne faisait qu’aider son fils, vu sa grande expérience”, a ajouté l’avocat du FC Nantes.”Il est triste de voir que Cardiff a instrumentalisé ce drame, et en a fait une vraie comédie judiciaire”, a plaidé Me Marsaudon. “Rien dans ce dossier ne justifie que la responsabilité du FC Nantes soit engagée”, a-t-il ajouté.Plaidant à ses côtés, Me Louis-Marie Absil a dénoncé l'”acharnement judiciaire” de Cardiff City et sa “volonté de ternir la réputation du FC Nantes” et de son président.Après une analyse menée par un expert mandaté par Cardiff City, le club gallois avait chiffré son préjudice à plus de 120 millions d’euros. Un expert financier a détaillé devant le tribunal la méthode de calcul, prenant notamment en compte le passage de Cardiff de la division 1 à la division 2. Des chiffres “fantasmagoriques” pour Me Louis-Marie Absil. Un expert financier du FCN a notamment pointé à la barre des “hypothèses absurdes” et des “erreurs à tous les niveaux”.Face au tribunal de commerce, les avocats du FC Nantes ont demandé lundi un million d’euros à Cardiff City au titre du préjudice moral. Dans une autre procédure liée au contentieux entre les deux clubs, le Tribunal arbitral du sport a estimé en 2022 que le transfert du joueur était bien finalisé au moment de sa mort. En 2023, le tribunal du football de la Fédération internationale (Fifa) avait ordonné à Cardiff de régler au FC Nantes le solde du transfert du joueur argentin, soit à l’époque un peu plus de 11 millions d’euros sur un total de 17 millions. 

Budget Sécu: le gouvernement a déposé un amendement portant la hausse des dépenses d’assurance maladie de 2 à 3%

A 24 heures du vote crucial à l’Assemblée nationale sur le budget de la Sécurité sociale, la ministre de la Santé a annoncé lundi avoir déposé un amendement pour augmenter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie “de 2 à 3%” pour tenter de décrocher une majorité.”Pour un budget de la Sécurité sociale sincère au regard des derniers débats parlementaires, j’ai déposé un amendement portant l’Ondam -les dépenses d’assurance maladie- de 2 à 3%”, a indiqué Stéphanie Rist sur X.C’est “une sorte d’équilibrage” notamment pour “rendre compte du fait qu’il n’y aura pas de hausse des franchises médicales” en 2026, car “il n’y a pas de majorité parlementaire pour cela”, a-t-elle précisé ensuite sur le plateau de BFMTV.A l’intention des écologistes, le ministre de l’Economie Roland Lescure avait confirmé dimanche qu’il devrait y avoir un dernier amendement pour augmenter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie, revendication importante de ce groupe. La ministre de la Santé avait affiché l'”objectif” de porter une augmentation de 3% de ces dépenses.Si cet amendement est adopté, “ça sera un des éléments importants dans notre décision” sur l’ensemble du texte, a fait valoir à l’AFP la patronne des députés écologistes Cyrielle Chatelain. L’abstention du groupe écologiste et social, qui compte 38 députés, pourrait en effet être nécessaire pour éviter un rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, une hypothèse non négligeable à ce stade.Le sénateur de Paris Yannick Jadot, ancien candidat à la présidentielle, a appelé les députés écologistes “au minimum à s’abstenir” mardi, estimant auprès de l’AFP qu’il ne fallait “pas sanctionner un compromis” sur lequel Les Ecologistes ont pesé.Alors que les écologistes ont voté vendredi contre le volet recettes du budget de l’Etat, le patron du PS Olivier Faure a espéré pour sa part lundi que le “geste du gouvernement” d’augmenter l’objectif des dépenses d’assurance maladie “les amènera à faire le bon choix” sur le budget de la Sécu. Interrogée sur les chances d’un vote positif mardi, Stéphanie Rist a répondu sur BFMTV que “c’est très difficile à dire” et que “chaque groupe regarde les uns et les autres” pour se positionner. Et “j’ai mené des réunions avec beaucoup de groupes aujourd’hui sur le côté technique (…) pour que chacun puisse voter en conscience”, a-t-elle déclaré.Si le texte n’est pas adopté, le gouvernement a maintes fois averti que le déficit de la Sécu plongerait autour des 30 milliards d’euros en 2026, contre 23 en 2025. “Si le PLFSS est adopté: dépenses de santé maîtrisées malgré le déficit. En cas de rejet: dérive massive, plus de 30 milliards d’euros de déficit”, a réaffirmé la ministre sur X.Même si le vote mardi est positif, le projet de budget de la Sécurité sociale devra faire encore un aller-retour avec le Sénat avant son adoption définitive.

Un an après la chute d’Assad, le président Chareh s’engage à promouvoir la “coexistence” et la justice

Le président syrien, Ahmad al-Chareh, s’est engagé lundi à faire prévaloir la “coexistence” et la justice, dans un discours marquant le premier anniversaire de la chute de Bachar al-Assad, célébré dans les rues par des dizaines de milliers de Syriens. Feux d’artifice, prières et drapeaux, l’atmosphère était joyeuse dans les rues de Damas, envahies, comme dans d’autres villes, par une foule agitant les couleurs syriennes.  “Aujourd’hui, à l’aube de la liberté, nous déclarons (…) un abandon définitif de l’ère du despotisme et de la tyrannie, inaugurant une nouvelle aube radieuse, fondée sur la justice, la bienveillance et la coexistence”, a déclaré M. Chareh, un ancien jihadiste, dans un discours devant un parterre d’officiels. “Nous réaffirmons notre engagement envers le principe de justice transitionnelle afin de garantir que tous ceux qui ont violé la loi et commis des crimes contre le peuple syrien rendent des comptes”, a-t-il ajouté.La transition en cours dans ce pays multiethnique et multiconfessionnel, qui émerge de 14 ans de guerre civile, a été marquée par de sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite. Des dizaines de milliers de personnes restent aussi portées disparues, leurs proches réclamant justice pour les atrocités commises sous le pouvoir d’Assad. Dans le même temps, M. Chareh a replacé son pays sur la scène internationale, multipliant les visites dans les capitales régionales et internationales. Autrefois dans le collimateur de Washington, il a même été chaleureusement reçu en novembre par le président américain Donald Trump.- “Miracle” -“Ce qui s’est passé en un an tient du miracle”, s’enthousiasme Iyad Burghol, un médecin de 44 ans. Après des années de guerre civile et de crise économique, le quotidien reste difficile et les coupures d’électricité fréquentes, mais “le plus important pour moi est la paix civile et la sécurité”, ajoute-t-il en immortalisant ce moment de liesse.Ghaith Tarbin, un travailleur humanitaire de 50 ans, espère que le gouvernement va se concentrer sur les questions intérieures, et “donner la priorité à la paix civile”. Le 27 novembre 2024, une coalition de rebelles menés par des islamistes radicaux avait lancé une offensive éclair depuis le nord-ouest de la Syrie, avant de gagner Damas le 8 décembre.Leur chef, qui a rompu avec son passé jihadiste avant de devenir dans la foulée président par intérim, reste confronté aux défis de restaurer la confiance, unifier le pays et y garantir la sécurité.”La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté”, avait plus tôt déclaré le dirigeant de 43 ans, après la prière du matin à la mosquée des Omeyyades. En uniforme militaire comme à son entrée dans Damas un an plus tôt, il a salué “les sacrifices et l’héroïsme des combattants” ayant renversé l’ex-président.Aux côtés de plusieurs ministres, il a ensuite assisté à un défilé militaire, survolé par des hélicoptères.Dimanche, la Commission internationale indépendante d’enquête sur la Syrie des Nations unies a félicité Damas pour les mesures prises jusqu’à présent mais déploré que des violences intercommunautaires aient causé de nouveaux déplacements de population et une polarisation du pays.”La réponse du nouveau gouvernement aux graves violations commises depuis son arrivée au pouvoir” serait “un test décisif de son engagement envers la justice et l’établissement des responsabilités”, a affirmé Amnesty International. Déclenchée par la répression d’un soulèvement prodémocratie en 2011, la guerre civile a fait plus de 500.000 morts et déplacé près de la moitié de la population.La Banque mondiale estime que la reconstruction pourrait coûter jusqu’à 216 milliards de dollars.- “Panser des divisions profondes” -Cet anniversaire est “l’occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes”, a souligné le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.Les célébrations sont cependant marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal, pour protester contre un nouveau régime “oppressif”. Depuis la destitution d’Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d’attaques. En réponse à cet appel, des magasins étaient fermés lundi dans la ville côtière de Jableh et ses environs, a rapporté un correspondant de l’AFP. L’administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a de son côté annoncé l’interdiction de rassemblements et d’événements publics lundi “en raison de la situation sécuritaire actuelle”.Elle avait accepté en mars d’intégrer ses troupes et ses institutions au pouvoir central dans un délai d’un an mais les négociations sont actuellement dans l’impasse. 

Plusieurs pays européens dont la France appellent Bruxelles à “renforcer” la mobilisation contre Shein et consorts

Emmenés par la France, huit pays du Vieux continent appellent la Commission européenne et les Etats membres à “renforcer” leur “mobilisation collective” face aux “risques systémiques” que représentent selon eux les plateformes d’e-commerce comme Shein, dans un courrier adressé lundi à Bruxelles.”Nous appelons la Commission à se mobiliser avec force et sans relâche sur la question de la concurrence déloyale des plateformes d’e-commerce de pays tiers”, clament les Etats signataires, à savoir l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, la Hongrie et la Pologne.La Commission a déjà adressé des demandes d’informations à Shein, une procédure qui peut aboutir à l’ouverture d’une enquête, ce que réclame Serge Papin, ministre français du Commerce à l’initiative de cette lettre.Cette enquête “doit être complétée par des mesures provisoires pour atténuer les risques systémiques non maîtrisés par Shein et par d’autres plateformes”, a-t-il estimé lors du “conseil compétitivité” organisé lundi à Bruxelles, réclamant également des “sanctions supplémentaires” dans “les procédures déjà lancées contre Temu et AliExpress”.L’Etat français a déjà essayé en vain de suspendre Shein via une procédure administrative début novembre, après la découverte de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine. L’Etat a porté cette demande de suspension devant la justice, qui tranchera le 19 décembre. Mais face à la possibilité d’un nouvel échec, la France presse la Commission européenne, la lutte contre les risques systémiques des grandes plateformes étant une compétence européenne.Pour protéger consommateurs et entreprises de “risques” comme la vente de produits illicites ou des pratiques commerciales déloyales, les pays signataires de la lettre réclament l’application du droit existant comme le Règlement sur les services numériques (DSA).Ils plaident pour “des efforts coordonnés (…) afin de renforcer les contrôles effectués par” les autorités douanières et de protection des consommateurs. En outre, ils invitent la Commission européenne à “jouer un rôle actif” et à “revoir la réglementation existante, et si nécessaire”, à renforcer “les obligations des plateformes en ligne”. Les signataires réclament enfin “la mise en place d’une taxe européenne sur les colis de faible valeur”, mesure déjà prévue au niveau national notamment par la France.Mi-novembre, les ministres des Finances de l’UE ont approuvé la suppression de l’exonération de droits de douane sur les petits colis importés, qui pourrait entrer en vigueur dès le premier trimestre 2026.

Syria’s Sharaa vows to promote coexistence, reconciliation one year after Assad’s ousting

Syrian President Ahmed al-Sharaa vowed to usher in an era of justice and coexistence a year after the overthrow of Bashar al-Assad, with tens of thousands taking to the streets to mark the anniversary.Sharaa’s Islamist-led alliance launched a lightning offensive in late November last year and took Damascus on December 8, bringing a sudden end to more than five decades of Assad family rule and over a decade of civil war.Jubilant crowds thronged the streets of the capital and other major cities, many people waving Syrian flags, AFP correspondents said, after mosques in the Old City began the day broadcasting celebratory prayers at dawn.”Today, with the dawn of freedom, we declare a historic break with that legacy, a complete dismantling of the illusion of falsehood, and a permanent departure from the era of despotism and tyranny, ushering in a bright new dawn — a dawn founded on justice, benevolence… and peaceful coexistence,” Sharaa said in a speech to mark the occasion.His speech was followed by continued celebrations across Syria with fireworks exploding above the massive crowds who chanted along to revolutionary songs played over loudspeakers.Sharaa also reaffirmed “our commitment to the principle of transitional justice to ensure accountability for all those who violated the law and committed crimes against the Syrian people”.Multi-confessional Syria’s fragile power transition has also been shaken by sectarian massacres in the country’s Alawite coastal heartland and deadly clashes in Druze-majority Sweida in the south.The authorities announced investigations after some government forces or allies were implicated in the violence.The civil war, which erupted in 2011 with the Assad government’s brutal crackdown on pro-democracy protests, killed more than half a million people and displaced millions from their homes.Tens of thousands of people are still missing, many after disappearing into the former government’s prisons, with families awaiting justice for Assad-era atrocities.- ‘Like a miracle’ -“What happened over the past year seems like a miracle,” said Iyad Burghol, 44, a doctor, noting major developments including President Donald Trump’s embrace of Sharaa, a former jihadist who once had a US bounty on his head.After years of war and economic crisis, people need basics like electricity “but the most important thing to me is civil peace”, Burghol told AFP.Sharaa has made progress abroad like restoring Syria’s international standing and winning sanctions relief, but he faces major challenges at home including gaining people’s trust, guaranteeing security, rebuilding institutions and keeping his fractured country united.”The current phase requires the unification of efforts by all citizens to build a strong Syria, consolidate its stability, safeguard its sovereignty, and achieve a future befitting the sacrifices of its people,” Sharaa said following dawn prayers at Damascus’s famous Umayyad Mosque.He was wearing military garb as he did when he entered the capital a year ago.Humanitarian worker Ghaith Tarbin, 50, expressed hope the government would now “prioritise civil peace” after years of war laid waste to swathes of the country. – Challenges ahead -In October, the World Bank said Syria’s post-war reconstruction could cost up to $216 billion.Syria’s authorities have announced major investment deals including for infrastructure but most Syrians are yet to see major improvements.Security remains a persistent problem, and critics have accused the new government of marginalising minorities and failing to protect them.Some have called for decentralisation or self-determination, which Sharaa has staunchly opposed, insisting on a centralised state.Amnesty International said “the new government’s response to serious violations committed since they came to power… will be a litmus test of its commitment to pursuing justice and accountability”.Human Rights Watch said the authorities “have taken positive steps on justice, transparency, and rights but failed to prevent continued violence and atrocities”.In a statement, United Nations Secretary-General Antonio Guterres said that “what lies ahead is far more than a political transition; it is the chance to rebuild shattered communities and heal deep divisions” and forge a nation where all Syrians “can live securely, equally, and with dignity”.But not everybody was celebrating on Monday.An AFP correspondent said shops were shut in and around the coastal city of Jableh, where a prominent Alawite spiritual leader had urged members of the religious minority — to which the Assads belong — to boycott the celebrations in protest against the new authorities.In the country’s Kurdish-held northeast, the authorities announced a ban on public gatherings on Monday, citing security concerns.Under a deal agreed in March, the Kurdish administration was to integrate its institutions into the central government by year-end, but progress has stalled.Israeli military operations and demands for a demilitarised zone in southern Syria are further challenges, despite ongoing negotiations between the two countries to address the security concerns of both sides. burs-mam-lg/nad/dcp

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Japon : un fort séisme entraîne des vagues de tsunami

Un fort séisme a frappé lundi le nord du Japon, où plusieurs vagues de tsunami d’un maximum de 70 centimètres ont été enregistrées selon les autorités, qui ont levé l’alerte aux tsunamis aux premières heures de la journée de mardi.L’Institut américain de géophysique (USGS) a affirmé que le tremblement de terre de magnitude 7,6 s’est produit à 14H15 GMT au large de Misawa, sur la côte Pacifique du Japon, à une profondeur de 53 kilomètres.L’agence météorologique japonaise (JMA) a aussitôt émis une alerte au tsunami. Une première vague de 40 cm a touché un port dans la région septentrionale d’Aomori, où se situe Misawa, à 23H43 locales (14H43 GMT), a-t-elle précisé.A 23H50, une autre vague de 40 cm a atteint la ville d’Urakawa, dans la région d’Hokkaido. D’autres vagues ont atteint la côte, mais aucune n’a dépassé les 70 centimètres, a précisé JMA. Plusieurs personnes ont été blessées, a rapporté la télévision publique NHK en citant un employé d’hôtel à Hachinohe, près d’Aomori. Des images filmées en direct montrent des morceaux de verre brisés éparpillés sur les routes. Des habitants de la ville ont fui leurs maisons pour se réfugier dans la mairie, a rapporté la NHK.  Un porte-parole du gouvernement, Minoru Kihara, a exhorté les habitants à rester dans un endroit sûr jusqu’à ce que l’alerte soit levée.La région pourrait connaître de fortes répliques dans les prochains jours, a averti le gouvernement lors d’une autre conférence de presse. Le séisme a également été ressenti dans la grande ville de Sapporo, dans le nord de l’archipel nippon, où les alarmes des téléphones portables des habitants ont retenti. Un journaliste de la NHK à Hokkaido (nord) a décrit une secousse horizontale d’environ trente secondes l’ayant empêché de rester debout, au moment du séisme.La JMA redoutait un peu plus tôt lundi un tsunami pouvant atteindre trois mètres.La région est toujours traumatisée par le terrible séisme de magnitude 9,0 de 2011, qui avait déclenché un tsunami, à l’origine de quelque 18.500 morts ou disparus.La catastrophe a également entraîné la fusion de trois des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, pire désastre de ce type depuis Tchernobyl.Le Japon se situe à la jonction de quatre plaques tectoniques, sur ladite “Ceinture de feu” du Pacifique. Le pays présente l’une des plus fortes activités sismiques au monde.L’archipel de 125 millions d’habitants enregistre environ 1.500 tremblements de terre par an. La plupart sont faibles, même si les dégâts peuvent varier en fonction de leur localisation et de leur profondeur.Les tremblements de terre sont extrêmement difficiles à prévoir, mais en janvier, un groupe d’experts gouvernementaux a légèrement augmenté la probabilité d’une secousse majeure dans la fosse de Nankai au large du Japon au cours des trente prochaines années, la portant à 75-82%.Le gouvernement a ensuite publié une nouvelle estimation en mars, indiquant qu’un tel “méga-séisme” et le tsunami qui s’ensuivrait pourraient causer jusqu’à 298.000 morts et des dommages pouvant atteindre 2.000 milliards de dollars.