Adoptée à l’Assemblée, la “loi spéciale” en route pour le Sénat

L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de “loi spéciale” permettant de continuer de financer provisoirement l’État, un texte qui doit encore recevoir l’aval du Sénat, avant la reprise en janvier des débats pour l’adoption du budget 2026.Adopté à l’unanimité par la chambre basse, il va être transmis au Sénat en vue d’une adoption définitive, dès ce mardi, en cas de vote conforme. Il a été déposé par le gouvernement après l’échec de la commission mixte paritaire députés-sénateurs sur le projet de budget 2026.Après deux mois et demi de débats budgétaires qui se soldent par un échec partiel pour Sébastien Lecornu, le Premier ministre s’exprimera “en fin de journée”, a indiqué Matignon.Le dialogue privilégié engagé par le locataire de Matignon avec le Parti socialiste a certes permis l’adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions sur son financement et sur les retraites.Mais les profondes divergences entre l’Assemblée et le Sénat, hostile à tout prélèvement supplémentaire, ont empêché l’approbation du second texte budgétaire, celui sur le financement de l’État. “Un léger décalage horaire entre l’Assemblée et le Sénat (…) qu’il va nous falloir tout de même corriger dans les temps qui viennent”, a déclaré M. Lecornu, interrogé à la chambre basse par le président du groupe PS Boris Vallaud.Les parlementaires se retrouveront en début d’année pour de nouvelles joutes sur ce texte, alors que la France est confrontée à un endettement croissant et que les discussions n’ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction des déficits.”Nous devrons au plus vite, en janvier, donner un budget à la nation” qui “devra tenir l’objectif de 5% (de PIB) de déficit et financer nos priorités”, a déclaré Emmanuel Macron lundi lors du Conseil des ministres.Le gouvernement voudrait une nouvelle lecture du budget en commission à l’Assemblée dès le 5 ou 6 janvier, mais selon le président de la Commission des Finances Eric Coquerel (LFI), ce sera plutôt le 7 ou le 8 avant le débat dans l’hémicycle à partir du 12.- Le 49.3 dans toutes les têtes -La loi spéciale, qui reconduit temporairement le budget de 2025, permet de lever l’impôt et de payer les fonctionnaires. Mais elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense, érigée en priorité face à la menace russe.Déjà l’an dernier, l’exécutif y avait recouru après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Les deux textes budgétaires 2025 avaient finalement été approuvés en février.Cette loi spéciale est “instrumentalisée” par l’exécutif pour faire “pression” sur l’Assemblée afin d'”adopter au plus vite, cette fois-ci, un budget”, a jugé M. Coquerel.Anticipant la reprise des débats en janvier, Sébastien Lecornu a reçu dimanche et lundi les forces politiques, à l’exception de La France insoumise et du Rassemblement national, pour tenter d’avancer vers un compromis. “Nous avons du Sénat un texte qui est à 5,3% de déficit public. L’objectif partagé à gauche et à droite est de 5%, ça veut dire neuf milliards d’écart” sur lequel il faut se mettre d’accord, entre augmentation de la fiscalité et baisse des dépenses, a résumé le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous.Le gouvernement va remettre sur la table la surtaxe sur les grandes entreprises, supprimée par le Sénat, mais il a enterré la réforme de la TVA des auto-entrepreneurs, rejetée par les deux chambres.Si le Parlement ne parvenait pas à voter un budget en janvier, alors la pression serait de plus en plus forte sur le gouvernement pour recourir au 49.3, qui permet de faire adopter un texte sans vote, sauf motion de censure. Écarté par le Premier ministre à la demande des socialistes, il est évoqué avec insistance par des responsables de droite et du bloc central qui lui demandent de revenir sur son engagement.Il faudrait alors pour le gouvernement nouer avec le PS un accord de non-censure. De fait, une motion de censure (289 voix) ne peut être adoptée sans les voix des socialistes. Pour l’exécutif, cet objectif semble plus atteignable qu’une approbation du budget, qui nécessiterait non seulement une abstention des socialistes mais aussi celle d’une partie des écologistes et des communistes. “Je suis très opposée à l’utilisation du 49.3”, a répété la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet à l’issue du vote des députés. “Il faut que nous travaillions pour trouver le chemin du compromis”.Pour l’heure Sébastien Lecornu s’y refuse aussi, jugeant le projet de budget “encore votable sans intervention du gouvernement”. bur-hr-far-bpa/sde/jpa

Adoptée à l’Assemblée, la “loi spéciale” en route pour le Sénat

L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de “loi spéciale” permettant de continuer de financer provisoirement l’État, un texte qui doit encore recevoir l’aval du Sénat, avant la reprise en janvier des débats pour l’adoption du budget 2026.Adopté à l’unanimité par la chambre basse, il va être transmis au Sénat en vue d’une adoption définitive, dès ce mardi, en cas de vote conforme. Il a été déposé par le gouvernement après l’échec de la commission mixte paritaire députés-sénateurs sur le projet de budget 2026.Après deux mois et demi de débats budgétaires qui se soldent par un échec partiel pour Sébastien Lecornu, le Premier ministre s’exprimera “en fin de journée”, a indiqué Matignon.Le dialogue privilégié engagé par le locataire de Matignon avec le Parti socialiste a certes permis l’adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions sur son financement et sur les retraites.Mais les profondes divergences entre l’Assemblée et le Sénat, hostile à tout prélèvement supplémentaire, ont empêché l’approbation du second texte budgétaire, celui sur le financement de l’État. “Un léger décalage horaire entre l’Assemblée et le Sénat (…) qu’il va nous falloir tout de même corriger dans les temps qui viennent”, a déclaré M. Lecornu, interrogé à la chambre basse par le président du groupe PS Boris Vallaud.Les parlementaires se retrouveront en début d’année pour de nouvelles joutes sur ce texte, alors que la France est confrontée à un endettement croissant et que les discussions n’ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction des déficits.”Nous devrons au plus vite, en janvier, donner un budget à la nation” qui “devra tenir l’objectif de 5% (de PIB) de déficit et financer nos priorités”, a déclaré Emmanuel Macron lundi lors du Conseil des ministres.Le gouvernement voudrait une nouvelle lecture du budget en commission à l’Assemblée dès le 5 ou 6 janvier, mais selon le président de la Commission des Finances Eric Coquerel (LFI), ce sera plutôt le 7 ou le 8 avant le débat dans l’hémicycle à partir du 12.- Le 49.3 dans toutes les têtes -La loi spéciale, qui reconduit temporairement le budget de 2025, permet de lever l’impôt et de payer les fonctionnaires. Mais elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense, érigée en priorité face à la menace russe.Déjà l’an dernier, l’exécutif y avait recouru après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Les deux textes budgétaires 2025 avaient finalement été approuvés en février.Cette loi spéciale est “instrumentalisée” par l’exécutif pour faire “pression” sur l’Assemblée afin d'”adopter au plus vite, cette fois-ci, un budget”, a jugé M. Coquerel.Anticipant la reprise des débats en janvier, Sébastien Lecornu a reçu dimanche et lundi les forces politiques, à l’exception de La France insoumise et du Rassemblement national, pour tenter d’avancer vers un compromis. “Nous avons du Sénat un texte qui est à 5,3% de déficit public. L’objectif partagé à gauche et à droite est de 5%, ça veut dire neuf milliards d’écart” sur lequel il faut se mettre d’accord, entre augmentation de la fiscalité et baisse des dépenses, a résumé le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous.Le gouvernement va remettre sur la table la surtaxe sur les grandes entreprises, supprimée par le Sénat, mais il a enterré la réforme de la TVA des auto-entrepreneurs, rejetée par les deux chambres.Si le Parlement ne parvenait pas à voter un budget en janvier, alors la pression serait de plus en plus forte sur le gouvernement pour recourir au 49.3, qui permet de faire adopter un texte sans vote, sauf motion de censure. Écarté par le Premier ministre à la demande des socialistes, il est évoqué avec insistance par des responsables de droite et du bloc central qui lui demandent de revenir sur son engagement.Il faudrait alors pour le gouvernement nouer avec le PS un accord de non-censure. De fait, une motion de censure (289 voix) ne peut être adoptée sans les voix des socialistes. Pour l’exécutif, cet objectif semble plus atteignable qu’une approbation du budget, qui nécessiterait non seulement une abstention des socialistes mais aussi celle d’une partie des écologistes et des communistes. “Je suis très opposée à l’utilisation du 49.3”, a répété la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet à l’issue du vote des députés. “Il faut que nous travaillions pour trouver le chemin du compromis”.Pour l’heure Sébastien Lecornu s’y refuse aussi, jugeant le projet de budget “encore votable sans intervention du gouvernement”. bur-hr-far-bpa/sde/jpa

Explosion dans une usine près de Lyon: pronostic vital engagé pour l’un des quatre blessés

Le pronostic vital restait engagé mardi pour l’une des quatre personnes blessées la veille dans l’explosion dans l’usine chimique Elkem Silicones à Saint-Fons, près de Lyon, a-t-on appris auprès de l’entreprise.Les blessés sont trois hommes et une femme – un ingénieur chimiste, deux techniciens spécialisés et une personne du département santé environnement de l’usine – qui travaillaient dans l’atelier pilote du site, classé Seveso seuil haut, au moment de l’explosion, a précisé à l’AFP Guillaume Artois, chargé de la communication.”Le pronostic vital est engagé pour une personne”, a-t-il ajouté, sans autre précision.Le parquet de Lyon a confirmé un bilan de quatre blessés, dont trois “grièvement brûlés”, et indiqué avoir ouvert une enquête pour “blessures involontaires par personne morale suivies d’incapacité supérieure à trois mois”.La Division de la criminalité organisée spécialisée (DCOS, ex PJ), et la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS), ont été saisies pour déterminer les causes et circonstances de l’explosion, selon le parquet.La déflagration a pu être causée par l’émanation d’hydrogène “dans un atelier expérimental”, avait déclaré lundi à la presse Jean-Pierre Lerat, le directeur du l’usine. Selon le porte-parole Guillaume Artois, cet atelier était une “unité bien particulière, le laboratoire pilote, qui n’est pas connecté au reste du site”. Il avait été installé en 2021 et répondait aux exigences des “dernières normes de sécurité”, a-t-il assuré à l’AFP.Une équipe y testait une méthode de dévolatilisation d’huiles de silicone hydrogénées, une “manipulation relativement courante dans un atelier pilote”, a-t-il poursuivi.  “Il y avait une réaction qui se passait mal et l’équipe est intervenue. Pendant l’intervention, il y a eu une émission, probablement d’hydrogène gazeux, qui a pu déclencher l’explosion”, a ajouté le porte-parole.Pour éteindre l’incendie qui a suivi, une centaine de pompiers ont été mobilisés lundi. L’autoroute A7, les voies ferrées et fluviales sur le Rhône à proximité de l’usine avaient été coupées quelques heures, et environ un millier de personnes autour de la zone avaient été confinées le même temps.En 2016, déjà sur le même site Elkem de Saint-Fons, une personne avait été tuée dans l’incendie de fûts de silicone dans un entrepôt de 2.500 m2.

Russian paramilitaries in CAR say take election threat ‘extremely seriously’Tue, 23 Dec 2025 16:11:23 GMT

Russian private military contractors in the Central African Republic told AFP they took any threats to the upcoming elections in the volatile country “extremely seriously” and were ready to “repel any provocations”.The resource-rich former French colony is the last bastion of paramilitary group Wagner, which has established itself as one of the CAR government’s main …

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Trump in the Epstein files: five takeaways from latest release

The newest US document dump on Jeffrey Epstein is sprawling, uneven and heavily redacted — but tucked inside are moments that have sharpened scrutiny on President Donald Trump’s long-acknowledged past association with the notorious sex offender.The files do not rewrite the public record on Trump, although there is material that may prove embarrassing to the president.Trump has long denied any wrongdoing and the Justice Department says some claims in the files are flatly false.However, the documents do illuminate how federal investigators documented his proximity to Epstein — what they flagged, what they questioned, and what they ultimately set aside.The result is a collection of fragments rather than conclusions, ranging from flight records to internal emails and an unsettling piece of correspondence involving another convicted abuser.These are five takeaways from the documents now in public view.- Trump’s travel on Epstein’s jet -The most concrete new detail is an internal email dated January 7, 2020, in which a New York prosecutor said flight records showed Trump took eight trips on Epstein’s private jet between 1993 and 1996 — more than investigators were aware of at the time.The email — marking the most detailed account yet of Trump’s travel alongside Epstein — says Ghislaine Maxwell was aboard at least four of those flights. Maxwell is now serving a 20-year prison sentence for offenses including sex trafficking a minor.It also describes one flight where the only passengers were Epstein, Trump and an unidentified 20-year-old woman, plus two other flights involving women described as possible Maxwell-case witnesses. – Mar-a-Lago subpoena – The newly released documents show that prosecutors issued a 2021 subpoena to Trump’s south Florida beach club Mar-a-Lago, seeking records relevant to the government’s case against Maxwell. The presence of a subpoena does not imply wrongdoing by its recipient, but it does show investigators formally sought information from Trump’s property as they pursued Maxwell.- Chilling letter to Larry Nassar -Among the newly released paperwork is a disturbing handwritten letter, apparently from Epstein to disgraced former US gymnastics team doctor Larry Nassar, referencing shared predatory inclinations and including an explicit comment about Trump. The message appears to have been sent in August 2019, the month Epstein died by suicide.In it, Epstein wrote that Trump “shares our love of young, nubile girls,” a sentence that has no verified context and is not evidence of wrongdoing by Trump but has captured media attention due to its graphic tone. The letter starts, “As you know by now, I have taken the ‘short route’ home.” US media have taken this phrase to be a dark euphemism for Epstein’s suicide.- Photo with Trump and Maxwell -One newly disclosed email says someone reviewing data obtained from close Trump ally Steve Bannon’s cellphone found an “image of Trump and Ghislaine Maxwell.” The DOJ released the reference while redacting the photo itself.- Claims the DOJ calls false -In an unusual move, DOJ explicitly warned that certain claims against Trump in documents submitted to the FBI shortly before the 2020 election were “untrue and sensationalist.”The batch of newly released files describes FBI “tips” collected about Trump and Epstein-era parties in the early 2000s, with no clear indication in the documents of follow-up or corroboration.A tip from October 2020 alleges that Epstein hosted a party in 2000 where someone named Ghislaine Villeneuve brought a woman who “wanted to go” but was told “it wasn’t that kind of party — it was for prostitutes.” The tip claims Trump “had invited them all to a party at Mar-a-Lago.” The document doesn’t confirm follow-up and remains unverified.

Yvelines: explosion dans un pavillon, quatre personnes dont trois enfants grièvement blessés

Une explosion s’est produite mardi matin dans un pavillon résidentiel à Magny-les-Hameaux (Yvelines), faisant quatre blessés graves dont trois enfants âgés de 2 à 5 ans, a indiqué à l’AFP la préfecture des Yvelines, confirmant une information du Parisien.L’explosion, dont la cause est pour l’instant indéterminée et qui a eu lieu vers 08H30, a projeté des débris sur près de 100 mètres autour du bâtiment, a précisé la même source.La victime adulte, âgée de 39 ans, et les trois enfants âgés de 2, 4 et 5 ans, sont en état d'”urgence absolue”. Les quatre blessés habitaient le pavillon, mais la préfecture n’était pas en mesure de confirmer s’il s’agissait d’une famille dans l’immédiat.Une cellule médico-psychologique a été ouverte pour le voisinage, notamment pour sept personnes qui ont tenté de porter secours aux habitants.Un fort déploiement de pompiers est encore présent sur les lieux, mais aucun incendie n’est en cours et les recherches de potentiels autres blessés sont achevées.

Affaire Epstein: publication de milliers de documents dans lesquels Trump est souvent cité

Le gouvernement américain a publié mardi des milliers de nouveaux documents de l’affaire Epstein, dans lequels Donald Trump est mentionné à de nombreuses reprises et qui offrent des détails sur ses liens avec le criminel sexuel décédé en prison en 2019.Le ministère américain de la Justice a rapidement affirmé que ces documents contenaient certaines affirmations “fausses et sensationnalistes contre le président Trump qui ont été soumises au FBI juste avant l’élection de 2020″.”Si elles avaient la moindre crédibilité, elles auraient déjà été utilisées contre le président Trump”, a-t-il ajouté.L’affaire, qui obsède sa base partisane, embarrasse depuis des mois Donald Trump et son gouvernement, qui publie ces documents sous la contrainte d’une loi votée au Congrès. Environ 11.000 nouveaux fichiers ont été publiés mardi, selon une analyse de l’AFP.L’une de ces pièces répertorie ainsi les nombreuses fois où le républicain a voyagé dans le jet privé de Jeffrey Epstein, montrant la proximité de Donald Trump avec le financier américain. Le président américain assure avoir coupé les ponts avec lui avant qu’il ne soit inquiété par la justice.- “Jeunes filles nubiles” -Donald Trump est présent huit fois sur la liste des passagers de l’avion privé de Jeffrey Epstein entre 1993 et 1996, dont une fois avec comme seuls autres voyageurs l’ancien financier et une personne âgée de 20 ans, affirme en 2020 un enquêteur dans un courriel rendu public mardi.Dans une lettre apparemment signée de Jeffrey Epstein et destinée à Larry Nassar, l’ex-médecin de l’équipe américaine de gymnastique condamné à la prison à vie pour des centaines d’agressions sexuelles, Donald Trump est décrit comme “partageant aussi notre amour des jeunes filles nubiles”.”Quand une jeune beauté passait devant lui, il adorait +attraper (sa) chatte+”, poursuit la lettre attribuée à Jeffrey Epstein.Donald Trump, qui évoluait dans les même riches cercles new-yorkais que Jeffrey Epstein à la fin des années 1990, a donné plusieurs versions de sa rupture avec lui. En juillet, le président a affirmé l’avoir mis à la porte après qu’Epstein avait débauché des personnes travaillant pour son spa. Il avait aussi raconté l’avoir écarté de son club de golf pour avoir été un “sale type”.Des images de vidéo-surveillance de la cellule de Jeffrey Epstein, qui s’est suicidé en prison en août 2019 selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, ont aussi été mises en ligne mardi.Le ministère avait déjà publié vendredi environ 4.000 fichiers liés au dossier Epstein, mais pas l’intégralité, comme l’exigeait une loi le contraignant à publier l’ensemble du dossier avant le 19 décembre.- Retards -Des victimes du criminel sexuel et des élus démocrates ont critiqué lundi l’administration Trump pour ce qu’ils estimaient être une rétention d’informations et une diffusion du dossier Epstein jugée trop lente, le ministère assurant lui prendre le temps de protéger les noms des victimes.Une quinzaine de victimes se sont plaintes lundi dans un communiqué publié sur X que seule une “partie” des documents ait été rendue publique et ont évoqué un caviardage “anormal et extrême” des éléments publiés vendredi sans “aucune explication”.Depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, le président américain s’est exprimé lundi pour la première fois sur le dossier, disant craindre que ces documents n’affectent “l’image” de personnes innocentes.L’ancien président “Bill Clinton était ami avec lui, mais tout le monde l’était”, a-t-il poursuivi, s’inquiétant que certaines personnes “ayant innocemment rencontré” Jeffrey Epstein “parce qu’il était à une fête”, puissent être embarrassées par la publication de ces documents.Le retard dans la publication des documents est “clairement une opération de dissimulation”, a dénoncé lundi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, agacé par le retard pris dans la publication des documents issus de l’enquête menée par les autorités américaines.