Bitterness, disappointment grip Bissau-Guineans after coupThu, 27 Nov 2025 20:41:38 GMT
Mohamed Sylla and his friends fled as fast as they could when gunshots rang out near Guinea Bissau’s presidential palace Wednesday, marking yet another coup in the restive West African country.As always, the five friends had arrived at the main marketplace of Guinea-Bissau’s capital early that morning, setting up stalls to sell soap, body lotion …
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Macron relance le “service national”, militaire et volontaire
“Notre jeunesse a soif d’engagement”: Emmanuel Macron a ressuscité jeudi un “service national” de dix mois pour les jeunes majeurs, qui sera “purement militaire” mais volontaire, censé “répondre aux besoins des armées” face aux menaces russes et aux risques accrus de conflit.”La peur n’évite jamais le danger. La seule façon de l’éviter est de s’y préparer”, a déclaré le chef de l’État dans un discours au sein de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM) de Varces, en Isère, au pied du massif du Vercors enneigé.Il a aussi prévenu que les volontaires serviront “exclusivement sur le territoire national”, après avoir assuré dès mardi qu’il ne s’agit pas “d’envoyer nos jeunes en Ukraine”.Une manière d’essayer de faire taire la polémique politique suscitée par les propos du chef d’état-major des armées, le général Fabien Mandon, qui avait estimé que le pays devait être prêt à “accepter de perdre ses enfants”.Selon le président, entouré de jeunes et de militaires, “notre jeunesse a soif d’engagement” et “il existe une génération prête à se lever pour la patrie”, dans le cadre de l’armée française.Emmanuel Macron a donc confirmé que ce nouveau dispositif, baptisé simplement “service national”, sera lancé “progressivement dès l’été prochain”, avec un début de sélection des candidats dès mi-janvier. Il durera dix mois (un mois de formation, neuf au sein de l’armée).- Un effort “indispensable” -Disette budgétaire oblige, le dispositif montera en puissance graduellement: la première année, il doit concerner 3.000 jeunes, avec un objectif de 10.000 par an en 2030, puis une ambition de 42.500 en 2035. Ce qui ferait 50.000 par an en cumulant avec les personnes qui font déjà le service militaire volontaire (SMV) et son équivalent ultramarin, le service militaire adapté (SMA), qui perdureront en parallèle car ils ont un objectif différent d’insertion professionnelle.Les crédits nécessaires, 2,3 milliards d’euros pour la période 2026-2030, selon une source proche du dossier, sont prévus par l’actualisation de la loi de programmation militaire voulue par Emmanuel Macron, mais qui doit encore être votée. Cet effort budgétaire est “indispensable”, a-t-il plaidé à l’intention d’un Parlement plus divisé que jamais.Les volontaires seront à 80% des jeunes hommes et femmes de 18-19 ans, futurs soldats pour lesquels le service fera office d'”année de césure” avant les études supérieures et sera ainsi valorisé dans Parcoursup. Les autres, futurs aspirants, auront jusqu’à 25 ans, sélectionnés sur la base de leur spécialisation (ingénieurs, infirmiers, traducteurs…).Ce nouveau dispositif signe aussi l’enterrement du service national universel (SNU) qui était cher au président.Promesse du candidat Macron en 2017 au nom de la “cohésion nationale”, lancé en 2019, le SNU, destiné aux mineurs de 15 à 17 ans, n’a jamais pu être généralisé. Et il “n’est aujourd’hui plus adapté au contexte stratégique” créé par l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, reconnaît l’Élysée.Emmanuel Macron avait annoncé en janvier son intention de “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs” en cas de besoin.Sans toutefois aller jusqu’à rétablir la conscription, service militaire obligatoire supprimé en France en 1997. Ce rétablissement “est une idée portée par ceux qui méconnaissent la réalité de ce que sont nos armées aujourd’hui”, a-t-il martelé jeudi dans les Alpes.- “Ni le temps ni l’argent” -Le service volontaire sera rémunéré 800 euros par mois minimum pour chaque volontaire, qui sera aussi logé, nourri et équipé, selon l’Élysée.Une somme insuffisante pour La France insoumise qui prône “une conscription citoyenne” payée “au Smic” afin de “faire face aux grands enjeux de notre siècle”, dont le climat.Le Parti socialiste a pour sa part contesté dans un communiqué “une annonce présidentielle improvisée” qui “ne répond à aucune exigence de sérieux” et réclamé “l’ouverture immédiate d’un débat parlementaire sur le rôle des citoyens dans la Défense nationale et la protection du territoire”.”On n’a ni le temps ni l’argent donc ça suppose de ne pas se précipiter”, a également critiqué le sénateur UDI Hervé Marseille sur Public Sénat, mettant en garde contre une annonce “purement médiatique”.Douze pays en Europe ont préservé ou rétabli la conscription obligatoire. Face à la dégradation de la situation stratégique, une demi-douzaine d’autres ont décidé de rétablir un service volontaire.Le général Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait restaurer sa “force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est” et soit prêt à “accepter de perdre ses enfants”.La déclaration a été jugée “va-t-en-guerre” par une partie de la gauche tandis que, du côté du Rassemblement national, on dénonçait une “faute” et on prévenait que les Français n’étaient pas “prêts à aller mourir pour l’Ukraine”.
Macron relance le “service national”, militaire et volontaire
“Notre jeunesse a soif d’engagement”: Emmanuel Macron a ressuscité jeudi un “service national” de dix mois pour les jeunes majeurs, qui sera “purement militaire” mais volontaire, censé “répondre aux besoins des armées” face aux menaces russes et aux risques accrus de conflit.”La peur n’évite jamais le danger. La seule façon de l’éviter est de s’y préparer”, a déclaré le chef de l’État dans un discours au sein de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM) de Varces, en Isère, au pied du massif du Vercors enneigé.Il a aussi prévenu que les volontaires serviront “exclusivement sur le territoire national”, après avoir assuré dès mardi qu’il ne s’agit pas “d’envoyer nos jeunes en Ukraine”.Une manière d’essayer de faire taire la polémique politique suscitée par les propos du chef d’état-major des armées, le général Fabien Mandon, qui avait estimé que le pays devait être prêt à “accepter de perdre ses enfants”.Selon le président, entouré de jeunes et de militaires, “notre jeunesse a soif d’engagement” et “il existe une génération prête à se lever pour la patrie”, dans le cadre de l’armée française.Emmanuel Macron a donc confirmé que ce nouveau dispositif, baptisé simplement “service national”, sera lancé “progressivement dès l’été prochain”, avec un début de sélection des candidats dès mi-janvier. Il durera dix mois (un mois de formation, neuf au sein de l’armée).- Un effort “indispensable” -Disette budgétaire oblige, le dispositif montera en puissance graduellement: la première année, il doit concerner 3.000 jeunes, avec un objectif de 10.000 par an en 2030, puis une ambition de 42.500 en 2035. Ce qui ferait 50.000 par an en cumulant avec les personnes qui font déjà le service militaire volontaire (SMV) et son équivalent ultramarin, le service militaire adapté (SMA), qui perdureront en parallèle car ils ont un objectif différent d’insertion professionnelle.Les crédits nécessaires, 2,3 milliards d’euros pour la période 2026-2030, selon une source proche du dossier, sont prévus par l’actualisation de la loi de programmation militaire voulue par Emmanuel Macron, mais qui doit encore être votée. Cet effort budgétaire est “indispensable”, a-t-il plaidé à l’intention d’un Parlement plus divisé que jamais.Les volontaires seront à 80% des jeunes hommes et femmes de 18-19 ans, futurs soldats pour lesquels le service fera office d'”année de césure” avant les études supérieures et sera ainsi valorisé dans Parcoursup. Les autres, futurs aspirants, auront jusqu’à 25 ans, sélectionnés sur la base de leur spécialisation (ingénieurs, infirmiers, traducteurs…).Ce nouveau dispositif signe aussi l’enterrement du service national universel (SNU) qui était cher au président.Promesse du candidat Macron en 2017 au nom de la “cohésion nationale”, lancé en 2019, le SNU, destiné aux mineurs de 15 à 17 ans, n’a jamais pu être généralisé. Et il “n’est aujourd’hui plus adapté au contexte stratégique” créé par l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, reconnaît l’Élysée.Emmanuel Macron avait annoncé en janvier son intention de “permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs” en cas de besoin.Sans toutefois aller jusqu’à rétablir la conscription, service militaire obligatoire supprimé en France en 1997. Ce rétablissement “est une idée portée par ceux qui méconnaissent la réalité de ce que sont nos armées aujourd’hui”, a-t-il martelé jeudi dans les Alpes.- “Ni le temps ni l’argent” -Le service volontaire sera rémunéré 800 euros par mois minimum pour chaque volontaire, qui sera aussi logé, nourri et équipé, selon l’Élysée.Une somme insuffisante pour La France insoumise qui prône “une conscription citoyenne” payée “au Smic” afin de “faire face aux grands enjeux de notre siècle”, dont le climat.Le Parti socialiste a pour sa part contesté dans un communiqué “une annonce présidentielle improvisée” qui “ne répond à aucune exigence de sérieux” et réclamé “l’ouverture immédiate d’un débat parlementaire sur le rôle des citoyens dans la Défense nationale et la protection du territoire”.”On n’a ni le temps ni l’argent donc ça suppose de ne pas se précipiter”, a également critiqué le sénateur UDI Hervé Marseille sur Public Sénat, mettant en garde contre une annonce “purement médiatique”.Douze pays en Europe ont préservé ou rétabli la conscription obligatoire. Face à la dégradation de la situation stratégique, une demi-douzaine d’autres ont décidé de rétablir un service volontaire.Le général Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait restaurer sa “force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est” et soit prêt à “accepter de perdre ses enfants”.La déclaration a été jugée “va-t-en-guerre” par une partie de la gauche tandis que, du côté du Rassemblement national, on dénonçait une “faute” et on prévenait que les Français n’étaient pas “prêts à aller mourir pour l’Ukraine”.
Nathacha Appanah remporte le prix Goncourt des lycéens 2025
Nathacha Appanah a reçu jeudi à l’Élysée le prix Goncourt des lycéens, après avoir remporté début novembre le prix Femina, pour “La nuit au cœur” (Gallimard), qui raconte le destin de trois femmes prises dans la spirale des violences masculines, a annoncé le jury réuni à Rennes.Seule femme en lice dans la dernière sélection, Nathacha Appanah a remercié le jury pour “le grand cadeau que vous m’avez fait, à moi, à Chahinez, à Emma, à la littérature”.Son prix lui a été remis en fin de journée à l’Elysée par Emmanuel Macron, qui a salué un roman “magnifique et bouleversant”.S’exprimant devant quelque 200 lycéens venus de différentes régions, le président les a invités à “lire”, car “l’acte de lecture est un acte de résistance face à la passivité” que peut représenter le visionnage de vidéos sur téléphone portable. “La lecture recule parce que le temps d’attention recule”, a-t-il regretté.Le roman de Nathacha Appanah, “La nuit au cœur” lie le destin de trois femmes sous l’emprise d’hommes jaloux, brutaux et manipulateurs: l’autrice elle-même, sa cousine Emma et Chahinez Daoud, mère de trois jeunes enfants, brûlée vive par son mari qu’elle avait quitté en 2021.”Nous avons été bouleversés par ces trois histoires de femmes et profondément touchés par sa plume alliant complexité, justesse et poésie”, a déclaré la porte-parole du jury Elsa Lelaumier, élève de terminale à Vence (Alpes-Maritimes), depuis l’Hôtel de ville de Rennes.Emmanuel Macron a souligné que son roman “contribuera beaucoup à la cause” du combat contre les violences faites aux femmes.L’autrice avait déjà remporté début novembre le prix Femina pour “La nuit au cœur”.- Cinq finalistes -Le féminicide de Chahinez Daoud à Mérignac, en banlieue bordelaise, avait fait grand bruit et relancé le débat sur la prise en charge par la police et la justice des femmes victimes de violence conjugale. “C’est un livre que j’ai commencé à envisager le lendemain de la mort de Chahinez Daoud”, a expliqué à l’AFP Nathacha Appanah.”La barbarie, l’horreur de sa mort, le ressassement de ces violences-là, la répétition de ces violences-là dans notre société m’a comme convoquée pour aller voir, pour aller comprendre (…) ce qui fait que dans une conjugalité, dans une intimité, dans un foyer d’amour ce sentiment-là d’amour tourne au poison”, a détaillé l’autrice.La deuxième est Emma, une cousine de l’autrice, également mère de trois enfants, écrasée par son mari en 2000 à l’Ile Maurice.La troisième est l’autrice elle-même, qui a fui, pieds nus, le compagnon violent et paranoïaque avec lequel elle vivait, jusqu’à 25 ans, à l’île Maurice.En France, une femme meurt tous les trois jours de la violence d’un conjoint ou ex-conjoint.Les autres concurrents en lice pour ce prix très prescripteur en termes de ventes étaient Laurent Mauvignier (“La maison vide”, Minuit, prix Goncourt), David Deneufgermain (“L’adieu au visage”, Marchialy), David Thomas (“Un frère”, L’Olivier) et Paul Gasnier (“La collision”, Gallimard).Les cinq finalistes de cette 38e édition ont été sélectionnés lundi par près de 2.000 lycéens de 57 établissements en France et à l’étranger.- “Le plus beau des prix”Le Goncourt des lycéens “est pour moi le plus beau des prix”, a souligné Mme Appanah, “c’est un prix de lecteurs, c’est un prix de la jeunesse”.Petit frère du Goncourt des adultes, le Goncourt des lycéens, créé dans la capitale bretonne en 1988 et organisé par la Fnac et le ministère de l’Education nationale, se déroule chaque année de septembre à novembre.Il permet à des jeunes lecteurs de découvrir la littérature contemporaine et de promouvoir le goût de la lecture dans leurs établissements.Le Goncourt des lycéens peut représenter certaines années plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus.La lauréate rejoint notamment Neige Sinno, Alice Zeniter, Gaël Faye ou encore Joël Dicker dans la lignée des prix Goncourt des lycéens.En 2024, il avait été attribué à Sandrine Collette pour son livre “Madelaine avant l’Aube”, publié chez JC Lattès.
Nathacha Appanah remporte le prix Goncourt des lycéens 2025
Nathacha Appanah a reçu jeudi à l’Élysée le prix Goncourt des lycéens, après avoir remporté début novembre le prix Femina, pour “La nuit au cœur” (Gallimard), qui raconte le destin de trois femmes prises dans la spirale des violences masculines, a annoncé le jury réuni à Rennes.Seule femme en lice dans la dernière sélection, Nathacha Appanah a remercié le jury pour “le grand cadeau que vous m’avez fait, à moi, à Chahinez, à Emma, à la littérature”.Son prix lui a été remis en fin de journée à l’Elysée par Emmanuel Macron, qui a salué un roman “magnifique et bouleversant”.S’exprimant devant quelque 200 lycéens venus de différentes régions, le président les a invités à “lire”, car “l’acte de lecture est un acte de résistance face à la passivité” que peut représenter le visionnage de vidéos sur téléphone portable. “La lecture recule parce que le temps d’attention recule”, a-t-il regretté.Le roman de Nathacha Appanah, “La nuit au cœur” lie le destin de trois femmes sous l’emprise d’hommes jaloux, brutaux et manipulateurs: l’autrice elle-même, sa cousine Emma et Chahinez Daoud, mère de trois jeunes enfants, brûlée vive par son mari qu’elle avait quitté en 2021.”Nous avons été bouleversés par ces trois histoires de femmes et profondément touchés par sa plume alliant complexité, justesse et poésie”, a déclaré la porte-parole du jury Elsa Lelaumier, élève de terminale à Vence (Alpes-Maritimes), depuis l’Hôtel de ville de Rennes.Emmanuel Macron a souligné que son roman “contribuera beaucoup à la cause” du combat contre les violences faites aux femmes.L’autrice avait déjà remporté début novembre le prix Femina pour “La nuit au cœur”.- Cinq finalistes -Le féminicide de Chahinez Daoud à Mérignac, en banlieue bordelaise, avait fait grand bruit et relancé le débat sur la prise en charge par la police et la justice des femmes victimes de violence conjugale. “C’est un livre que j’ai commencé à envisager le lendemain de la mort de Chahinez Daoud”, a expliqué à l’AFP Nathacha Appanah.”La barbarie, l’horreur de sa mort, le ressassement de ces violences-là, la répétition de ces violences-là dans notre société m’a comme convoquée pour aller voir, pour aller comprendre (…) ce qui fait que dans une conjugalité, dans une intimité, dans un foyer d’amour ce sentiment-là d’amour tourne au poison”, a détaillé l’autrice.La deuxième est Emma, une cousine de l’autrice, également mère de trois enfants, écrasée par son mari en 2000 à l’Ile Maurice.La troisième est l’autrice elle-même, qui a fui, pieds nus, le compagnon violent et paranoïaque avec lequel elle vivait, jusqu’à 25 ans, à l’île Maurice.En France, une femme meurt tous les trois jours de la violence d’un conjoint ou ex-conjoint.Les autres concurrents en lice pour ce prix très prescripteur en termes de ventes étaient Laurent Mauvignier (“La maison vide”, Minuit, prix Goncourt), David Deneufgermain (“L’adieu au visage”, Marchialy), David Thomas (“Un frère”, L’Olivier) et Paul Gasnier (“La collision”, Gallimard).Les cinq finalistes de cette 38e édition ont été sélectionnés lundi par près de 2.000 lycéens de 57 établissements en France et à l’étranger.- “Le plus beau des prix”Le Goncourt des lycéens “est pour moi le plus beau des prix”, a souligné Mme Appanah, “c’est un prix de lecteurs, c’est un prix de la jeunesse”.Petit frère du Goncourt des adultes, le Goncourt des lycéens, créé dans la capitale bretonne en 1988 et organisé par la Fnac et le ministère de l’Education nationale, se déroule chaque année de septembre à novembre.Il permet à des jeunes lecteurs de découvrir la littérature contemporaine et de promouvoir le goût de la lecture dans leurs établissements.Le Goncourt des lycéens peut représenter certaines années plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus.La lauréate rejoint notamment Neige Sinno, Alice Zeniter, Gaël Faye ou encore Joël Dicker dans la lignée des prix Goncourt des lycéens.En 2024, il avait été attribué à Sandrine Collette pour son livre “Madelaine avant l’Aube”, publié chez JC Lattès.
Ligue Europa: Lille se relance en étrillant le Dinamo Zagreb
Après deux revers consécutifs en Ligue Europa, Lille s’est relancé dans la course à la qualification directe en dominant facilement le Dinamo Zagreb 4 à 0 jeudi au stade Pierre-Mauroy.Ragaillardis par leur succès contre le Paris FC 4 à 2 dimanche, les Dogues enregistrent un troisième succès en cinq rencontres européennes avant un déplacement en Suisse en décembre chez les Young Boys de Berne, et peuvent toujours espérer une qualification directe pour les huitièmes de finale.Souvent inconstants cette saison, les hommes de Bruno Genesio avaient débuté leur campagne européenne par deux succès contre Brann Bergen (2-1) et à Rome (1-0), avant de voir leur élan stoppé avec une gifle à domicile (4-3) face au PAOK Salonique, et une défaite à Belgrade contre l’Étoile rouge (1-0).Pas encore totalement en confiance, Lille a débuté timidement la rencontre face au Dinamo, qui a fait frissonner le public sur une tête bien placée de Monsef Bakrar, qui a battu le portier lillois Berke Ozer avant que le but ne soit annulé pour une faute de l’attaquant international algérien (8e).Longtemps imprécis devant les cages adverses et pas totalement sereins devant les leurs, les Lillois ont fait preuve d’une efficacité maximum sur leur première réelle occasion.Sur une phase de transition, Hakon Haraldsson a trouvé Felix Correia d’une longue passe lumineuse, le Portugais remportant ensuite son duel contre le gardien croate Ivan Filipovic (24e).L’attaquant marocain Hamza Igamane, titulaire pour permettre de reposer Olivier Giroud, auteur d’un doublé contre le PFC, s’est montré décisif peu après, une nouvelle fois sur une contre-attaque, en servant dans la surface Ngal’ayel Mukau pour le but du break (36e).Plus inquiétés par un Dinamo apathique, les Dogues ont alourdi le score en seconde période avec deux buts signés Igamane, récompensé de son activité (69e), et Benjamin André (86e). De quoi envisager avec un regain de confiance le déplacement au Havre dimanche en Ligue 1 pour tenter de recoller au podium.
Brésil: des perroquets bleus menacés d’extinction par un virus mortel
Les onze derniers spécimens d’aras de spix vivant à l’état sauvage ont été atteints par un virus mortel incurable, a annoncé le gouvernement brésilien jeudi à l’AFP, une grave menace pour la survie de cette espèce de perroquets bleus qui a inspiré le film d’animation Rio.Ces onze perroquets avaient été réintroduits récemment dans la nature, dans le cadre d’un programme visant à faire en sorte que cet oiseau parmi les plus rares au monde retrouve son habitat naturel, dans le nord-est brésilien.Il y a 25 ans, cette espèce avait été déclarée éteinte à l’état sauvage.L’agence publique de préservation environnementale ICMBio a expliqué à l’AFP que depuis qu’un groupe d’aras de Spix était arrivé dans le pays en provenance d’Allemagne en 2020, une vingtaine avaient été libérés dans la nature et seulement 11 avaient survécu.Tous ces survivants ont récemment été testés positifs au circovirus, qui provoque la maladie du bec et des plumes chez les perroquets.”Cette maladie est incurable et mortelle la plupart des cas”, a précisé l’ICMbio dans un communiqué.En plus des onze aras de spix en liberté, 21 autres vivant en captivité au centre d’élevage Bluesky, dans l’Etat de Bahia (nord-est) ont été testés positifs.Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine du virus, qui ne présente aucun danger pour les humains.Dans le film d’animation “Rio”, du Brésilien Carlos Saldanha, sorti en salles en 2011, un ara de spix nommé Blu est “rapatrié” depuis le froid État du Minnesota, aux États-Unis, pour se reproduire avec Linda, maintenue en captivité au Brésil, et tenter de sauvegarder l’espèce. La population de ces perroquets bleus a baissé drastiquement ces dernières décennies en raison de la destruction de leur habitat naturel, la caatinga, végétation d’arbustes épineux du nord-est brésilien, et de sa capture pour la vente illégale à des particuliers.Le centre d’élevage Bluesky est un partenaire de l’Association allemande pour la préservation des perroquets menacés (ACTP), qui détient 75% des aras de Spix enregistrés dans le monde, selon ICMBio. Le Brésil a mis fin à son partenariat avec l’ACTP en 2024 après que l’organisation allemande a vendu 26 de ces oiseaux à un zoo privé en Inde sans son consentement.ICMBio a infligé une amende de 1,8 million de reais (environ 300 millions d’euros) au centre BlueSky pour ne pas avoir mis en œuvre les protocoles visant à limiter la propagation du virus. Les inspecteurs ont trouvé des mangeoires pour oiseaux “extrêmement sales” et incrustées de matières fécales, tandis que les employés manipulaient les oiseaux “portant des tongs, des shorts et des t-shirts”.






