Grieving families of Air India crash victims await answers

A flickering candle casts a dim light on the photo of 12-year-old Akash Patni, a pensive look on the face of the Indian boy who died in a plane crash that has left his family inconsolable.He is among dozens of people who died on June 12 when Air India flight 171 smashed into buildings in a neighbourhood of Ahmedabad, in the western state of Gujarat.Since the disaster six months ago, Akash’s parents and four siblings have gathered every day to pray in front of his picture, placed on a shelf in a corner of the small, dark space that serves as their living room.”My son was sitting near the tea stall when a part of the plane fell on him… there was smoke and fire everywhere and nobody could go near the site,” said the father, Suresh Patni, a 48-year-old tea vendor.”The boy was burnt to ashes… We could not even take him to the hospital.”The Boeing 787-8 Dreamliner had just taken off for London when, for reasons that an investigation has not yet clarified, fuel was cut to both of its engines.Deprived of power, the aircraft crashed onto buildings at the end of the runway, engulfing in flames 241 of its 242 passengers and crew, and 19 residents of Ahmedabad.One passenger survived.”Everything happened before my own eyes,” said Akash’s mother Sita Patni, 45.From beneath the headscarf covering her grey hair and shoulders emerges a bare arm covered in large burn scars — the mark of her lost battle to pull her son from the flames.”I am in pain the whole day,” she said softly.”I tried to save him, but he did not survive.”- Compensation -Kiritsinh Chavda, 49, lost his brother and sister-in-law in the crash.He recalled the horror of receiving a call from his father, telling him that a plane had crashed in the neighbourhood where he lives.”He told me that my younger brother and his wife were unreachable,” said Chavda, a police officer.When he arrived at the scene, chaos awaited him.”The bodies were very badly damaged and burned,” he said.”It took nearly a week for my brother and his wife to be identified.”Relatives of the victims have been looking for answers, trying to understand what caused their loved ones’ deaths.They are also just beginning to deal with the ordeal of compensation.Air India quickly paid the equivalent of $28,000 to the families of each of the dead. The airline’s owner, Tata Group, pledged to add another $112,000.”We are yet to get the remaining amount,” muttered Chavda.Air India has acknowledged the delay but asked for patience.”The process for final compensation is underway,” a spokesperson said.”We are deeply conscious of our responsibility and are providing support and care to all families affected by the tragedy, which remains our absolute priority.”To Chavda, “they should give whatever compensation they promised. That is enough for me.”- ‘Who is the culprit?’ -Badasab Saiyed, 60, said that for him, “compensation is secondary.”A retired academic, he lost his brother, sister-in-law, a nephew and a niece in the accident.They had initially planned to fly from New Delhi to London, but the flight was cancelled, and they took the doomed flight from Ahmedabad instead.Saiyed did not hesitate long before joining a complaint filed by a British law firm seeking answers.”The main thing is, who is the culprit responsible?” he said.”Was there lax maintenance, or was there a problem with the Boeing plane itself? Or was it a small (pilot) fault? This should not have happened.”The crash site has been cleared of all the aircraft debris. Only the charred ruins of the building that supported its tail remain, along with a few rusted shells of burned-out cars.- ‘Can’t bear it’ -Curled up in his grief, Suresh Patni cares little about getting answers.”I’m not interested in the investigation,” he said. “I don’t understand any of it.”Nor does he care about compensation.”What do we do with money?” he said. “We lost our son.”The family had had high hopes for Akash.”He was our youngest and the most adored,” his father said. “We wanted him to study and do something.””He was the brightest in our family,” added his mother, who has not had the strength to return to, much less reopen, her tea stall.”I can’t bear it, I keep on thinking about him,” she said.”I can’t bear the sound of a plane now. I keep looking down, can’t look up in the sky.”

Disney s’entend avec OpenAI sur l’utilisation de ses contenus par l’IA, les professionnels protestent

OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l’utilisation des personnages du groupe américain sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l’écosystème des contenus IA.Dans une lettre à ses membres, communiqué à l’AFP, le puissant syndicat américain des scénaristes (WGA) a …

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Prêt-à-porter: décision vendredi sur la reprise d’IKKS

Le tribunal des activités économiques de Paris se prononce vendredi sur la reprise du groupe de prêt-à-porter IKKS, placé en redressement judiciaire, qui emploie quelque 1.000 salariés en France.Une dizaine d’offres de reprise, certaines très partielles, avaient initialement été déposées dans ce dossier, symbole parmi d’autres de la crise du secteur de l’habillement en France, plombé par la concurrence de la seconde main et de la mode ultra-éphémère.Plusieurs offres ont finalement été retirées avant l’audience fin novembre mais une offre semble tenir la corde, selon une source proche du dossier: celle présentée par Santiago Cucci, actuel président de la holding HoldIKKS, et Michaël Benabou, cofondateur de Veepee (ex-Vente-privée). La moitié des emplois pourraient être sauvés si cette offre est choisie.”Même avec les meilleures offres, on ne récupérera pas l’ensemble des emplois, on est plutôt à 50% de la reprise des effectifs”, déplorait fin novembre une source syndicale, selon laquelle d’autres propositions sont “franchement infamantes” pour les salariés.Malgré un plan de relance, la marque IKKS a été placée en redressement judiciaire début octobre.L’entreprise possédait fin août 473 points de vente en France et dans 11 autres pays, et employait 1.287 salariés dans le monde, dont 1.094 en France, selon les administrateurs judiciaires.IKKS, fondée en 1987, est une marque de prêt-à-porter haut de gamme pour femmes, hommes et enfants. Son siège social est situé dans le Maine-et-Loire.

Procès Péchier: l’anesthésiste fixé vendredi sur la peine demandée à son encontre

Décrit par l’accusation comme “l’un des plus grands criminels de l’histoire judiciaire française”, il encourt la perpétuité, mais clame son innocence: l’anesthésiste Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois à Besançon pour 30 empoisonnements dont 12 mortels, connaîtra vendredi la peine requise à son encontre.Depuis jeudi, les deux représentantes du ministère public, Thérèse Brunisso et Christine de Curraize, se sont efforcées de convaincre les jurés que, dans cette “affaire totalement hors norme”, marquée par “le tabou social du meurtre médical”, “tout désigne” le médecin de 53 ans comme coupable.L’accusé “n’est évidemment ni Guy Georges, ni Michel Fourniret, il n’en est pas moins un tueur en série”, a insisté Thérèse Brunisso, “certaine de sa culpabilité”.Qualifié de “menteur” et “manipulateur”, d’homme “prêt à tout pour sauver sa peau” quitte à accuser “tout le monde”, Frédéric Péchier est un “criminel qui a utilisé la médecine pour tuer”, ont martelé jeudi les deux magistrates, lors de cette première journée consacrée aux réquisitions.Selon elles, l’anesthésiste a pollué des poches de perfusion avec du potassium, des anesthésiques locaux, de l’adrénaline ou encore de l’héparine, pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients pris en charge par des confrères. Toujours selon le parquet, il aurait agi pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit, mais aurait commis “trop d’erreurs” qui ont permis de le confondre, notamment lors du dernier cas, celui d’un patient de 70 ans empoisonné en janvier 2017.- L’accusé imperturbable -Pour porter l’accusation, les deux avocates générales se sont relayées toute la journée de jeudi.Après un exposé général sur l’ensemble du dossier, elles ont commencé à disséquer en détails chacun des 30 cas et plaidé, à chaque fois, pour que les jurés déclarent Frédéric Péchier coupable de ces faits. En outre, elles ont estimé que, dans chaque dossier, une circonstance aggravante était constituée, soit parce que le crime aurait été prémédité, soit parce que commis sur une personne vulnérable.Pendant cet exposé implacable, Frédéric Péchier est resté imperturbable, relisant ses notes, écoutant attentivement, aux côtés de sa sœur et de Randall Schwerdorffer, ses deux conseils. Ces réquisitions ne constituent “pas une surprise”, a commenté jeudi après l’audience Me Schwerdorffer.Depuis le début de l’enquête, a-t-il rappelé, “deux thèses frontales s’entrechoquent” dans ce dossier, l’accusé ayant toujours affirmé son innocence. Depuis l’ouverture du procès, où il comparaît libre, il a admis qu’un empoisonneur avait bien sévi dans l’une des deux cliniques privées où il a travaillé, mais a constamment répété qu’il n’était pas cet empoisonneur.A quelques jours du verdict – attendu au plus tard le 19 décembre, après un procès long et “très fatigant” -, “je ne crains rien du tout”, a affirmé l’avocat de la défense.Lundi, “on développera notre argumentaire en défense”, pour plaider l’acquittement. “Je n’ai aucun doute que la cour d’assises écoutera cet argumentaire et j’espère qu’il sera entendu”, a insisté Me Schwerdorffer.Interrogé par les journalistes sur les mots des avocates générales, qui voient en lui un “serial killer”, Frédéric Péchier a répondu de manière lapidaire: “C’est leur avis. On verra à la fin.”

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Décrit par l’accusation comme “l’un des plus grands criminels de l’histoire judiciaire française”, il encourt la perpétuité, mais clame son innocence: l’anesthésiste Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois à Besançon pour 30 empoisonnements dont 12 mortels, connaîtra vendredi la peine requise à son encontre.Depuis jeudi, les deux représentantes du ministère public, Thérèse Brunisso et Christine de Curraize, se sont efforcées de convaincre les jurés que, dans cette “affaire totalement hors norme”, marquée par “le tabou social du meurtre médical”, “tout désigne” le médecin de 53 ans comme coupable.L’accusé “n’est évidemment ni Guy Georges, ni Michel Fourniret, il n’en est pas moins un tueur en série”, a insisté Thérèse Brunisso, “certaine de sa culpabilité”.Qualifié de “menteur” et “manipulateur”, d’homme “prêt à tout pour sauver sa peau” quitte à accuser “tout le monde”, Frédéric Péchier est un “criminel qui a utilisé la médecine pour tuer”, ont martelé jeudi les deux magistrates, lors de cette première journée consacrée aux réquisitions.Selon elles, l’anesthésiste a pollué des poches de perfusion avec du potassium, des anesthésiques locaux, de l’adrénaline ou encore de l’héparine, pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients pris en charge par des confrères. Toujours selon le parquet, il aurait agi pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit, mais aurait commis “trop d’erreurs” qui ont permis de le confondre, notamment lors du dernier cas, celui d’un patient de 70 ans empoisonné en janvier 2017.- L’accusé imperturbable -Pour porter l’accusation, les deux avocates générales se sont relayées toute la journée de jeudi.Après un exposé général sur l’ensemble du dossier, elles ont commencé à disséquer en détails chacun des 30 cas et plaidé, à chaque fois, pour que les jurés déclarent Frédéric Péchier coupable de ces faits. En outre, elles ont estimé que, dans chaque dossier, une circonstance aggravante était constituée, soit parce que le crime aurait été prémédité, soit parce que commis sur une personne vulnérable.Pendant cet exposé implacable, Frédéric Péchier est resté imperturbable, relisant ses notes, écoutant attentivement, aux côtés de sa sœur et de Randall Schwerdorffer, ses deux conseils. Ces réquisitions ne constituent “pas une surprise”, a commenté jeudi après l’audience Me Schwerdorffer.Depuis le début de l’enquête, a-t-il rappelé, “deux thèses frontales s’entrechoquent” dans ce dossier, l’accusé ayant toujours affirmé son innocence. Depuis l’ouverture du procès, où il comparaît libre, il a admis qu’un empoisonneur avait bien sévi dans l’une des deux cliniques privées où il a travaillé, mais a constamment répété qu’il n’était pas cet empoisonneur.A quelques jours du verdict – attendu au plus tard le 19 décembre, après un procès long et “très fatigant” -, “je ne crains rien du tout”, a affirmé l’avocat de la défense.Lundi, “on développera notre argumentaire en défense”, pour plaider l’acquittement. “Je n’ai aucun doute que la cour d’assises écoutera cet argumentaire et j’espère qu’il sera entendu”, a insisté Me Schwerdorffer.Interrogé par les journalistes sur les mots des avocates générales, qui voient en lui un “serial killer”, Frédéric Péchier a répondu de manière lapidaire: “C’est leur avis. On verra à la fin.”