Commission d’enquête sur l’islamisme: LFI “n’acceptera jamais l’entrisme religieux”, assure Mélenchon

La commission d’enquête parlementaire, voulue par la droite sur des liens supposés entre mouvements politiques et réseaux islamistes, a offert samedi une tribune à sa cible principale Jean-luc Mélenchon, qui a exposé sa vision de la laïcité et assuré que La France insoumise “n’acceptera jamais l’entrisme religieux”.Reconnaissant “l’existence d’une menace islamiste au milieu de bien d’autres”, le tribun de 74 ans a estimé que son mouvement avait déjà été “innocenté” par les travaux de la commission.Parmi “tous les responsables de services de renseignement que vous avez entendus, aucun ne dit qu’il y a un lien entre nous et les islamistes”, a-t-il affirmé.Il a aussi fait référence à l’audition des auteurs d’un rapport sur l’entrisme des Frères musulmans. “Il n’a pas été mis en évidence, à notre connaissance, dans la doctrine de la mouvance française, de documents visant l’islamisation à court ou moyen terme” en France, avait relevé l’un des deux auteurs, Pascal Courtade, devant les parlementaires.Ne se sentant pas responsable de la présence de tel militant islamiste ou autre “urluberlu” aux côtés d’Insoumis dans certaines manifestations propalestiniennes, le leader de LFI a renvoyé la balle au président de la commission Xavier Breton (LR), qui avait manifesté contre le Mariage pour tous. Dans ces manifestations, “vous étiez avec des islamistes, ça ne vous a pas dérangé ?”, a-t-il ironisé.La mise en place de cette commission d’enquête a connu de nombreux soubresauts et provoqué de vives réactions dans la classe politique notamment car elle ne comporte aucun élu issu de la gauche dans son bureau (président, vices-présidents, secrétaires…).Xavier Breton a tenté samedi de convaincre qu’elle ne vise “pas un parti en particulier”, alors que LFI se sent particulièrement ciblée.L’audition de Jean-Luc Mélenchon lui aura en tout cas permis de développer son point de vue sur la laïcité de l’Etat, garantie par la loi de 1905, une question “fondatrice” à ses yeux.Il a expliqué “avoir évolué” sur la question et “renoncé à une forme d’anticléricalisme grossier” au fil des rencontres de sa vie, et non pas par clientélisme électoral à l’égard d’une population musulmane comme l’en accusent ses détracteurs.- “L’Etat est laïc”, “pas la rue” – Il a mis en garde le rapporteur, le ciottiste Matthieu Bloch, contre la tentation à droite et à l’extrême droite de vouloir réglementer des pratiques religieuses, interdire le port du voile dans la rue ou la pratique du jeûne.”Bien sûr, il y a des gens qui (le) mettent sur la tête comme un signal religieux. A nous de faire preuve de discernement. C’est l’État qui est laïc en France, ce n’est pas la rue et les adultes s’habillent comme ils l’entendent”, a-t-il plaidé.Quant aux mineurs, “la loi reconnaît à chaque parent le droit de transmettre ses valeurs à ses enfants”, a-t-il fait valoir. Et quid de la circoncision ? s’est-t-il interrogé.Confronté aux accusations d’antisémitisme de son mouvement par la députée Renaissance Prisca Thévenot, il les a balayées, faisant part de son “agacement de devoir sans cesse montrer patte blanche devant des inquisiteurs de circonstance”. Il a cependant tenu à défendre le professeur de l’université de Lyon 2, suspendu pour avoir qualifié de “génocidaires à boycotter” vingt personnalités dont une majorité de confession juive, affirmant que “cet enseignant n’est pas antisémite”.Après Jean-Luc Mélenchon, la commission a entendu le ministre de la Justice Gérald Darmanin qui n’a évoqué ni LFI ni d’autres partis dans son audition, mettant l’accent sur la radicalisation en général, notamment en prison.La commission, qui doit prochainement terminer ses travaux, a auditionné une trentaine de personnes dont des universitaires, des sondeurs, le directeur du renseignement de la préfecture de police de Paris et le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.Outre M. Mélenchon, la seule cheffe de parti convoquée a été Marine Tondelier.La patronne des Ecologistes a accusé mardi la commission de “nourrir ce climat de suspicion permanente qui pèse sur un trop grand nombre de nos compatriotes en raison d’une appartenance réelle ou supposée à une religion, en l’occurrence l’islam”.

Laitages et prières: Sarkozy lève le voile sur sa détention

A quelques jours de la parution de son livre “Le journal d’un prisonnier”, Nicolas Sarkozy, condamné au procès libyen, lève samedi le voile sur ses trois semaines de détention, faites de prière, discussions avec l’aumônier et régime alimentaire frugal.Condamné en première instance le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs, l’ancien chef de l’État sera resté 20 jours en détention à la prison parisienne de la Santé.De ces trois semaines de détention, M. Sarkozy, 70 ans, a tiré un “Journal d’un prisonnier” de 216 pages, édité par Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré.Le livre sera publié le 10 décembre, date à laquelle M. Sarkozy entamera, dans une librairie du XVIe arrondissement de Paris, une tournée de signatures en France.Dès son incarcération le 21 octobre, M. Sarkozy “fut frappé par l’absence de toute couleur. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces”, écrit-il dans l’ouvrage, dont Europe 1, elle aussi contrôlée par le milliardaire breton, mais aussi le quotidien Le Figaro et LCI ont diffusé samedi des extraits.M. Sarkozy, numéro d’écrou 320535 selon Le Figaro, décrit sa détention et son alimentation à la Santé, faite de “laitage, barre de céréales, eau minérale, jus de pomme et quelques douceurs sucrées”.L’ancien président de la République, protégé en prison par deux officiers de sécurité, est resté enfermé dans sa cellule 23 heures sur 24, sauf à l’occasion des visites.”J’aurais donné beaucoup pour pouvoir regarder par la fenêtre, prendre le plaisir de voir passer les voitures”, écrit Nicolas Sarkozy.- “Ecrit au Bic” -Réconforté son premier soir de détention par la diffusion d’un match européen de son club de coeur, le Paris Saint-Germain, l’ancien président (2007-2012) raconte s’être aussi agenouillé pour prier.”C’est venu comme une évidence”, évoque-t-il dans son livre. “Je suis resté ainsi de longues minutes. Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice”. M. Sarkozy raconte aussi ses échanges dominicaux avec l’aumônier de la prison.”La prison fut pour moi une épreuve que j’ai essayé de rendre la plus productive possible. On a coutume de dire que l’on apprend à tout âge. C’est vrai, car j’ai beaucoup appris à la Santé, sur les autres comme sur moi-même”, décrit M. Sarkozy, définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes et Bygmalion.Au Figaro, il confie avoir “écrit au Bic sur une petite table en contreplaqué, tous les jours”.”Je donnais les feuilles à mes avocats, qui les donnaient à ma secrétaire pour les mettre au propre. J’ai écrit d’un seul jet et, après ma libération, un lundi, j’ai terminé le livre dans les jours suivants”, décrit M. Sarkozy. “Il fallait que je réponde à cette simple question: +Mais comment en suis-je arrivé là?+. Que je m’interroge sur cette vie si étrange que la mienne, qui m’a fait passer par tant de situations extrêmes”, explique celui qui a reçu en détention la visite du garde des Sceaux, Gérald Darmanin. Les deux hommes ont depuis l’interdiction d’entrer en contact.- Quelques piques -Il n’a en revanche pas reçu la visite de l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Kushner, qui a sollicité cette rencontre en prison, a confirmé samedi à l’AFP un porte-parole de la diplomatie américaine.L’ambassadeur souhaitait le voir “par compassion et respect personnel à son égard, en tant qu’ancien chef d’Etat français et en tant qu’ami des Etats-Unis”, selon ce porte-parole.Nicolas Sarkozy réserve dans son livre quelques piques au personnel politique, dont Ségolène Royal, son adversaire socialiste en 2007, ou encore Emmanuel Macron qui, selon Le Figaro, aurait “détourné le regard”.Europe 1 évoque en revanche le soutien apporté par Marine Le Pen ou le vice-président RN de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu. Il critique la visite effectuée par deux députés LFI durant sa détention, accompagnés de deux journalistes.”Il y avait donc des gens qui mettaient le combat politique avant la dignité minimale qui aurait dû consister à respecter l’intimité d’un homme en prison”, fustige-t-il.M. Sarkozy n’en a pas terminé avec la justice. Outre son procès en appel sur le financement libyen au printemps prochain, l’ex-président est visé par d’autres enquêtes, notamment sur ses lucratives activités de conseil en Russie, ou l’attribution controversée du Mondial-2022 au Qatar.

Laitages et prières: Sarkozy lève le voile sur sa détention

A quelques jours de la parution de son livre “Le journal d’un prisonnier”, Nicolas Sarkozy, condamné au procès libyen, lève samedi le voile sur ses trois semaines de détention, faites de prière, discussions avec l’aumônier et régime alimentaire frugal.Condamné en première instance le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs, l’ancien chef de l’État sera resté 20 jours en détention à la prison parisienne de la Santé.De ces trois semaines de détention, M. Sarkozy, 70 ans, a tiré un “Journal d’un prisonnier” de 216 pages, édité par Fayard, contrôlé par Vincent Bolloré.Le livre sera publié le 10 décembre, date à laquelle M. Sarkozy entamera, dans une librairie du XVIe arrondissement de Paris, une tournée de signatures en France.Dès son incarcération le 21 octobre, M. Sarkozy “fut frappé par l’absence de toute couleur. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces”, écrit-il dans l’ouvrage, dont Europe 1, elle aussi contrôlée par le milliardaire breton, mais aussi le quotidien Le Figaro et LCI ont diffusé samedi des extraits.M. Sarkozy, numéro d’écrou 320535 selon Le Figaro, décrit sa détention et son alimentation à la Santé, faite de “laitage, barre de céréales, eau minérale, jus de pomme et quelques douceurs sucrées”.L’ancien président de la République, protégé en prison par deux officiers de sécurité, est resté enfermé dans sa cellule 23 heures sur 24, sauf à l’occasion des visites.”J’aurais donné beaucoup pour pouvoir regarder par la fenêtre, prendre le plaisir de voir passer les voitures”, écrit Nicolas Sarkozy.- “Ecrit au Bic” -Réconforté son premier soir de détention par la diffusion d’un match européen de son club de coeur, le Paris Saint-Germain, l’ancien président (2007-2012) raconte s’être aussi agenouillé pour prier.”C’est venu comme une évidence”, évoque-t-il dans son livre. “Je suis resté ainsi de longues minutes. Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice”. M. Sarkozy raconte aussi ses échanges dominicaux avec l’aumônier de la prison.”La prison fut pour moi une épreuve que j’ai essayé de rendre la plus productive possible. On a coutume de dire que l’on apprend à tout âge. C’est vrai, car j’ai beaucoup appris à la Santé, sur les autres comme sur moi-même”, décrit M. Sarkozy, définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes et Bygmalion.Au Figaro, il confie avoir “écrit au Bic sur une petite table en contreplaqué, tous les jours”.”Je donnais les feuilles à mes avocats, qui les donnaient à ma secrétaire pour les mettre au propre. J’ai écrit d’un seul jet et, après ma libération, un lundi, j’ai terminé le livre dans les jours suivants”, décrit M. Sarkozy. “Il fallait que je réponde à cette simple question: +Mais comment en suis-je arrivé là?+. Que je m’interroge sur cette vie si étrange que la mienne, qui m’a fait passer par tant de situations extrêmes”, explique celui qui a reçu en détention la visite du garde des Sceaux, Gérald Darmanin. Les deux hommes ont depuis l’interdiction d’entrer en contact.- Quelques piques -Il n’a en revanche pas reçu la visite de l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Kushner, qui a sollicité cette rencontre en prison, a confirmé samedi à l’AFP un porte-parole de la diplomatie américaine.L’ambassadeur souhaitait le voir “par compassion et respect personnel à son égard, en tant qu’ancien chef d’Etat français et en tant qu’ami des Etats-Unis”, selon ce porte-parole.Nicolas Sarkozy réserve dans son livre quelques piques au personnel politique, dont Ségolène Royal, son adversaire socialiste en 2007, ou encore Emmanuel Macron qui, selon Le Figaro, aurait “détourné le regard”.Europe 1 évoque en revanche le soutien apporté par Marine Le Pen ou le vice-président RN de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu. Il critique la visite effectuée par deux députés LFI durant sa détention, accompagnés de deux journalistes.”Il y avait donc des gens qui mettaient le combat politique avant la dignité minimale qui aurait dû consister à respecter l’intimité d’un homme en prison”, fustige-t-il.M. Sarkozy n’en a pas terminé avec la justice. Outre son procès en appel sur le financement libyen au printemps prochain, l’ex-président est visé par d’autres enquêtes, notamment sur ses lucratives activités de conseil en Russie, ou l’attribution controversée du Mondial-2022 au Qatar.

Angleterre: Arsenal battu, le suspense pour le titre relancé

La course pour le titre a été complètement relancée samedi en Premier League par la défaite d’Arsenal à Aston Villa (2-1), la deuxième seulement cette saison pour le leader, et la victoire de son dauphin Manchester City contre Sunderland (3-0).Après 15 journées, le podium se tient en trois points: Arsenal (1er, 33 pts) reste en tête, mais son avance s’est réduite à deux unités sur Man City (2e, 31 pts) et à trois sur Aston Villa (3e, 30 pts).En fin d’après-midi, Liverpool (12e, 22 pts) aura l’occasion de revenir dans le Top-5 qualificatif pour la Ligue des champions s’il s’impose à Leeds.En attendant, on y retrouve Chelsea (accroché 0-0 à Bournemouth) et Everton, trop puissant pour Nottingham Forest (3-0).La très mauvaise opération du jour, quoi qu’il arrive, revient à Arsenal et son entraîneur Mikel Arteta, fauchés par un but de l’entrant Emiliano Buendia au bout du temps additionnel (90e+5) d’un sommet passionnant.”Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et sur certains standards que, particulièrement individuellement, nous n’avons pas atteints aujourd’hui”, a commenté l’Espagnol, pas abattu pour autant: “il faut utiliser cette douleur pour repartir de l’avant. C’est ça, le football”.Les Gunners n’auront qu’un seul déplacement, à Everton, et trois matches à domicile contre Wolverhampton, Brighton et Aston Villa, de nouveau, à négocier d’ici la fin d’année pour relancer la machine.Ils n’ont engrangé que 8 points sur 15 possibles dans leurs cinq derniers matches de championnat, en comptant les matches nuls précédents contre Sunderland (2-2) et Chelsea (1-1).Surtout, ils ont connu une deuxième défaite de la saison, plus de trois mois après la première, fin août à Liverpool. A leur décharge, ils leur manquaient trois défenseurs centraux (Saliba, Gabriel, Mosquera).Le revers à Villa Park n’a rien d’infamant ni d’inquiétant, cependant. L’équipe d’Unai Emery marche sur tous ses adversaires ou presque depuis fin septembre en championnat, avec neuf succès en dix matches.- Cherki, ce génie -La menace Manchester City peut en revanche faire peur aux Gunners.L’équipe dominante de la décennie en Premier League, avec six titres gagnés sur les huit dernières saisons, a frappé fort samedi contre un sacré client, le promu Sunderland.Les Black Cats de Régis Le Bris ont battu Chelsea (2-1), tenu tête à Aston Villa (1-1), Arsenal (2-2) et Liverpool (1-1) cette saison, mais ils n’ont pas vraiment existé à l’Etihad Stadium.Les défenseurs Ruben Dias (31e) et Josko Gvardiol (35e), buteurs d’une frappe lointaine et d’une tête sur corner, ont donné de l’élan à Manchester City avant un nouveau but de Phil Foden sur une passe décisive fantastique de Rayan Cherki (65e).L’attaquant français s’est joué d’un adversaire dans le couloir droit avec une accélération puis un crochet, avant de trouver son coéquipier en effectuant un magnifique “coup du foulard” (technique par laquelle un joueur frappe le ballon derrière sa jambe d’appui).”Il faut continuer de travailler, donner du plaisir et en prendre. Je suis content de pouvoir jouer dans une grande équipe comme celle-ci, de pouvoir exprimer mes qualités”, a commenté l’ancien Lyonnais sur Canal+.Autre tricolore, Thierno Barry a participé au triomphe d’Everton contre Nottingham Forest (3-0) en inscrivant le deuxième but, son premier en Premier League, après une belle remontée de balle de Iliman Ndiaye.Les “Toffees” n’ont qu’un point de moins que Chelsea, le lauréat du Mondial des clubs, qui a enchaîné un troisième match sans victoire en championnat, samedi à Bournemouth (0-0).Tottenham a renoué avec la victoire, en revanche, contre Brentford (2-0) grâce à Xavi Simons, passeur décisif pour Richarlison (25e) puis buteur au bout d’une action qu’il a construite tout seul (43e).Newcastle (10e, 22 pts) de son côté a poursuivi sa remontée au classement aux dépens de Burnley (2-1), l’avant-dernier. L’attaquant Yoane Wissa, enfin revenu de blessure, a fait sa première apparition pour les Magpies en seconde période.

King Kohli says ‘free in mind’ after stellar ODI show

Virat Kohli on Saturday said a free mind helped him push limits after his stellar batting led India to a 2-1 ODI series victory over South Africa on Saturday.The 37-year-old amassed 302 runs including two centuries and one fifty  in three matches to dispel any doubts over his enduring quality as a top-order batter.Kohli capped off the series with an unbeaten 65 off 45 balls in the deciding ODI in Visakhapatnam as India bossed their chase of 271 to win with 61 balls and nine wickets to spare.”Honestly, playing the way I have in the series is the most satisfying thing for me,” Kohli said after being named player of the series.”I don’t think I have played at this level for a good two-three years now and I feel really free in my mind. Just the whole game is coming together nicely.”Kohli hit six fours and three sixes to tear into the opposition attack as he drove and flicked with ease to roll back the years.”When I play freely, then I know I can hit sixes,” he said.”So, I just wanted to have some fun because I was batting well. Just push my own boundaries and see where we go, you know. There’s always levels you can unlock and you just need to take a risk.”Kohli hit a match-winning 135 in the opener in Ranchi for his 52nd ODI ton and followed it up with a 102, albeit in a losing cause, in the second ODI.- ‘Standards’ -In the decider, Kohli came out to bat with India on course after a 155-run opening stand between Yashasvi Jaiswal, who made an unbeaten 116, and fellow stalwart Rohit Sharma, who hit 75.He entertained the crowd with his attacking strokeplay and finished the match with two boundaries.”I’ve tried to maintain my own standards that I have set for myself and play at the level that I can make an impact for the team,” said Kohli.”I know when I can bat like that in the middle, it helps the team in a big way. And just being confident makes you feel any situation in the middle. I know what it takes to handle that and bring it in favour of the team.”Both Kohli and Rohit, 38, play just the ODI format after they retired from Tests and T20s and the two greats have been under constant pressure to perform and stretch their careers until the 2027 50-over World Cup.The two once again stood up with half-centuries in the decider and Kohli said they have always relished pressure situations.”That’s what we’ve always done over so many years and that’s why we’ve been able to play for so long because we’ve always been aligned to what the team needs and what we can do with our skill sets according to the situation,” said Kohli.”And yeah, just happy that both of us continue to do so even now and help the team.”

F1: Verstappen, en pole à Abou Dhabi, accentue la pression pour le titre

Max Verstappen, deuxième du championnat du monde de Formule 1, partira en pole position du Grand Prix d’Abou Dhabi, après avoir signé le meilleur temps des qualifications samedi devant ses deux derniers rivaux pour le sacre, Lando Norris et Oscar Piastri, deuxième et troisième avec leurs McLaren.Sous les milliers de spots et de lumières entourant le tracé de Yas Marina, le quadruple champion du monde en titre néerlandais a relégué à plus de 2/10e les McLaren à l’issue d’un tour phénoménal. “Max a fait du bon travail a d’ailleurs salué Norris samedi soir, alors félicitations à lui, nous avons fait tout ce que nous pouvions nous”.”Je suis évidemment incroyablement heureux d’être en tête et c’est la seule chose que nous pouvons faire”, a réagi Verstappen, qui a remporté quatre victoires consécutives à Abou Dhabi entre 2020 et 2023. Cette performance est de bon augure dans sa chasse au titre mais “Mad Max” le sait: s’il gagne dimanche, “il [lui] faudra aussi un coup de pouce du destin”.Car mathématiquement, le Britannique Norris tient la corde au championnat: leader avec 408 points, il compte 12 longueurs d’avance sur Verstappen et 16 sur son équipier australien Oscar Piastri, alors que 25 points restent à attribuer à Abou Dhabi. Ces trois pilotes sont les derniers encore en lice pour tenter de décrocher dimanche le titre de champion du monde 2025.Un podium à l’issue du GP ferait automatiquement de Norris le champion du monde 2025, peu importe le résultat de ses concurrents.Si Verstappen (Red Bull) vise à 28 ans un cinquième titre consécutif — exploit que seule la légende Michael Schumacher a accompli entre 2000 et 2004 — ses deux rivaux de chez McLaren espèrent décrocher leur premier sacre mondial dans l’élite de leur sport. Reste à savoir si dans le clan McLaren, des consignes d’équipes – chose à laquelle l’écurie s’est toujours refusée cette année – seront appliquées dimanche face à l’ogre Verstappen…- Alpine dernière – Avec encore trois candidats pour la couronne à l’aube du dernier GP, la F1 n’avait plus connu un tel scénario depuis 2010, lorsque Sebastian Vettel avait arraché le sacre à trois autres prétendants encore en lice lors de la dernière course de l’année, déjà à Abou Dhabi. Derrière Verstappen et Norris, Piastri s’élancera devant le Britannique George Russell (Mercedes) sur la grille de départ du GP, qui se déroulera en nocturne, comme les qualifications.Pour le dernier acte de la saison, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), assuré de terminer cinquième au général derrière Russell, sera sixième sur la grille.En revanche, tout reste à jouer pour la sixième place au championnat entre leurs coéquipiers Lewis Hamilton (Ferrari) et Andrea Kimi Antonelli (Mercedes), puisque les deux pilotes ne comptent que deux points d’écarts. Le premier partira seulement 16e, derrière son jeune rival italien de 19 ans, 14e.A 40 ans, le septuple champion du monde Hamilton pourrait conclure la saison 2025 sans podium, une première depuis ses débuts en 2007.Chez les Français, Esteban Ocon (Haas) sera huitième devant son compatriote Isack Hadjar (Racing Bulls), neuvième. A Abou Dhabi, le premier égale son meilleur résultat de la saison en qualifications alors que son compatriote s’aligne pour la dernière fois au volant de sa Racing Bulls avant de rejoindre l’an prochain Verstappen chez Red Bull.Du côté d’Alpine, qui dispute son dernier GP avec un moteur Renault, le Normand Pierre Gasly partira d’une très lointaine 19e place, devant son coéquipier argentin Franco Colapinto, 20e et dernier des qualifications.”Pour être honnête, je me suis senti plutôt bien”, a expliqué Gasly. “J’ai juste l’impression qu’il nous manque des performances globales et, avec les faibles écarts qu’il y avait, malheureusement, cela n’a pas suffit”, a-t-il aussi déploré. 

Hong Kong se rend aux urnes après un incendie meurtrier

Hong Kong se rend aux urnes dimanche pour élire ses nouveaux législateurs conformément aux règles imposées par Pékin, les efforts du gouvernement pour encourager la participation ayant été éclipsés par l’incendie le plus meurtrier qu’ait connu la ville depuis des décennies.Les bureaux de vote ouvrent à 7H30 (23H30 GMT samedi) dans tout le centre financier chinois pour élire 90 législateurs, dont seulement 20 sièges sont pourvus au suffrage direct.La campagne électorale a été brutalement interrompue après l’incendie qui a ravagé les tours d’habitation de Wang Fuk Court, dans le nord de Hong Kong fin novembre, faisant au moins 159 victimes.L’agence de sécurité nationale chinoise à Hong Kong (OSNS) a convoqué samedi des représentants des médias internationaux, dont l’AFP, pour une mise au point, les accusant d’avoir diffusé de fausses informations dans leurs reportages.”Le Bureau ne tolérera aucune action des éléments anti-Chine et fauteurs de troubles à Hong Kong”, pouvait-on également dans la déclaration en ligne de l’OSNS.Lors d’une conférence de presse samedi, la police a mis en garde sur des scènes rappelant selon elles les manifestations pro-démocratie de 2019, se déroulant sur le principal site où les Hongkongais rendent hommage aux victimes de l’incendie.Steve Li, commissaire divisionnaire du département de la sécurité nationale, a affirmé que des personnes y avaient distribué des tracts et affiché des slogans qui n’avaient “pratiquement aucun rapport avec la catastrophe et visaient uniquement à inciter à la haine”.Vendredi, le chef de l’exécutif, John Lee, avait exhorté la population à se rendre aux urnes, affirmant que leur vote était un symbole de réforme et de soutien aux victimes de l’incendie.- “Chacun doit voter” -“Tout en pleurant les victimes et en apportant notre soutien aux personnes touchées, nous devons aussi rester unis et soutenir ensemble les réformes… J’insiste sur le fait que chacun doit voter”, a dit M. Lee aux journalistes. Le gouvernement présentera un projet de loi lors de la première séance du nouveau Conseil législatif afin d’aborder les mesures de secours et de reconstruction, a fait valoir M. Lee. Il avait précédemment annoncé la création d’une “commission indépendante” présidée par un juge, chargée d’enquêter sur l’incendie qui a ravagé sept immeubles d’habitation en rénovation. Mercredi soir, la police avait arrêté 15 personnes de différentes entreprises de construction, soupçonnées d’homicide involontaire. La police aurait également arrêté au moins trois personnes pour sédition à la suite de l’incendie, dont Miles Kwan, un étudiant de 24 ans qui distribuait des tracts réclamant des comptes du gouvernement. De précédentes élections législatives à Hong Kong ont été marquées par de violents affrontements entre les camps pro-Pékin et pro-démocratie, ces derniers remportant souvent environ 60 % des suffrages. Mais en 2020, Pékin a imposé une loi de sécurité nationale draconienne après que la ville a été secouée par d’importantes manifestations pro-démocratie, parfois violentes. En 2021, Pékin a réformé le système électoral de Hong Kong afin de garantir que seuls les “patriotes” puissent occuper des fonctions publiques, et a considérablement réduit le nombre de sièges élus au suffrage direct. Le premier scrutin organisé selon les nouvelles règles a enregistré un taux de participation historiquement bas de 30 %. Certains députés pro-démocratie ont été emprisonnés, tandis que d’autres ont démissionné ou ont fui Hong Kong. Le scrutin de dimanche, qui permettra d’élire un second groupe de législateurs selon les nouvelles règles, se déroulera à nouveau sans les deux principaux partis pro-démocratie : le Parti civique, dissous en 2023, et le Parti démocrate, en déclin. Environ un tiers des députés sortants, dont des figures emblématiques comme Regina Ip et le président de l’Assemblée législative, Andrew Leung, ne briguent pas de nouveau mandat. Parmi les nouveaux venus, on compte la championne olympique d’escrime Vivian Kong, candidate dans la circonscription dédiée au tourisme – où le vainqueur est désigné par les représentants du secteur et non par le suffrage universel. La dissidence à Hong Kong a été quasiment étouffée depuis l’instauration par Pékin de la loi sur la sécurité nationale, après des manifestations massives et parfois violentes de 2019.