Reprise en coopérative ou liquidation: Brandt va être fixé sur son sort

L’espoir de la dernière chance pour quelque 700 salariés: la justice se prononce jeudi sur le sort du groupe d’électroménager Brandt, fleuron industriel français en grandes difficultés et placé en redressement judiciaire début octobre.Face au risque, particulièrement redouté, d’une mise en liquidation, un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, permettrait de sauver au moins 370 emplois.Cette offre, présentée comme celle de la dernière chance, a reçu ces derniers jours un large soutien des pouvoirs publics et est soutenue par une majorité de salariés.La décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre est attendue dans la journée, une semaine après l’audience qui s’y est tenue. “Quand on a une entreprise industrielle qui est chère au cœur des Français, on doit tout faire pour essayer de la garder chez nous”, a martelé mercredi devant le Sénat le ministre de l’Economie Roland Lescure.La tâche s’annonce difficile: entre 20 et 25 millions d’euros seraient nécessaires pour relancer l’activité de Brandt.M. Lescure, qui a assuré que tous les salariés non conservés par cet éventuel projet de Scop seraient accompagnés “dans des reconversions” par l’Etat, veut croire à cette mobilisation “rarement vue”.Le gouvernement a annoncé un soutien de l’Etat à hauteur de 5 millions d’euros, suivi par la région Centre-Val de Loire, qui pourrait dégager environ 7 millions d’euros au total. La métropole d’Orléans s’est engagée sur une contribution du même ordre de grandeur.- “Situation très difficile” -“Quand on fait la somme de tout ça, on est à près de 20 millions d’euros d’engagements publics” consacrés au “redémarrage” de deux usines, avait affirmé à l’AFP à l’issue de l’audience le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, jugeant l’effort “assez remarquable”.Il reste à savoir si les banques, poussées par le gouvernement à “jouer le jeu”, répondront à l’appel pour convaincre le tribunal de la viabilité du projet.La coopérative serait aussi l’unique possibilité de sauver les deux usines du groupe, situées près d’Orléans (Loiret), et à Vendôme (Loir-et-Cher), selon plusieurs sources.Un cas qui rappelle celui de la verrerie Duralex, finalement reprise sous ce même statut de Scop en juillet 2024, après des mois de flou et d’inquiétudes pour ses employés.Pour près de 700 salariés de Brandt, les incertitudes sont aussi fortes, surtout depuis début octobre et le placement en redressement judiciaire du groupe, alors que leurs salaires ne seront plus versés après le 15 décembre.”C’est une situation très difficile”, a reconnu auprès de l’AFP Dylan Wrede, agent logistique depuis dix ans dans une des usines du groupe, située près d’Orléans, où l’activité est quasiment à l’arrêt depuis des semaines.En jeu, l’avenir du fabricant des produits Brandt, mais aussi celui de trois autres marques françaises d’électroménager Vedette, Sauter et De Dietrich.Outre ses deux usines en France, en Centre-Val de Loire, Brandt possède un centre de service après-vente en région parisienne, à Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise). Son siège social est situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).Brandt, propriété depuis 2014 du groupe algérien Cevital, réalise 260 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’entreprise subit notamment les conséquences des temps difficiles vécus par le secteur du gros électroménager, lié à la crise de l’immobilier.Ce secteur a subi l’an dernier un nouveau recul de ventes (-3,9%), après avoir déjà baissé en 2023.L’achat de ces produits, notamment des appareils de cuisine, est souvent corrélé à l’acquisition d’un bien immobilier ou à un déménagement, selon le dernier bilan du groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils et d’équipements ménagers (Gifam).

Reprise en coopérative ou liquidation: Brandt va être fixé sur son sort

L’espoir de la dernière chance pour quelque 700 salariés: la justice se prononce jeudi sur le sort du groupe d’électroménager Brandt, fleuron industriel français en grandes difficultés et placé en redressement judiciaire début octobre.Face au risque, particulièrement redouté, d’une mise en liquidation, un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, permettrait de sauver au moins 370 emplois.Cette offre, présentée comme celle de la dernière chance, a reçu ces derniers jours un large soutien des pouvoirs publics et est soutenue par une majorité de salariés.La décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre est attendue dans la journée, une semaine après l’audience qui s’y est tenue. “Quand on a une entreprise industrielle qui est chère au cœur des Français, on doit tout faire pour essayer de la garder chez nous”, a martelé mercredi devant le Sénat le ministre de l’Economie Roland Lescure.La tâche s’annonce difficile: entre 20 et 25 millions d’euros seraient nécessaires pour relancer l’activité de Brandt.M. Lescure, qui a assuré que tous les salariés non conservés par cet éventuel projet de Scop seraient accompagnés “dans des reconversions” par l’Etat, veut croire à cette mobilisation “rarement vue”.Le gouvernement a annoncé un soutien de l’Etat à hauteur de 5 millions d’euros, suivi par la région Centre-Val de Loire, qui pourrait dégager environ 7 millions d’euros au total. La métropole d’Orléans s’est engagée sur une contribution du même ordre de grandeur.- “Situation très difficile” -“Quand on fait la somme de tout ça, on est à près de 20 millions d’euros d’engagements publics” consacrés au “redémarrage” de deux usines, avait affirmé à l’AFP à l’issue de l’audience le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, jugeant l’effort “assez remarquable”.Il reste à savoir si les banques, poussées par le gouvernement à “jouer le jeu”, répondront à l’appel pour convaincre le tribunal de la viabilité du projet.La coopérative serait aussi l’unique possibilité de sauver les deux usines du groupe, situées près d’Orléans (Loiret), et à Vendôme (Loir-et-Cher), selon plusieurs sources.Un cas qui rappelle celui de la verrerie Duralex, finalement reprise sous ce même statut de Scop en juillet 2024, après des mois de flou et d’inquiétudes pour ses employés.Pour près de 700 salariés de Brandt, les incertitudes sont aussi fortes, surtout depuis début octobre et le placement en redressement judiciaire du groupe, alors que leurs salaires ne seront plus versés après le 15 décembre.”C’est une situation très difficile”, a reconnu auprès de l’AFP Dylan Wrede, agent logistique depuis dix ans dans une des usines du groupe, située près d’Orléans, où l’activité est quasiment à l’arrêt depuis des semaines.En jeu, l’avenir du fabricant des produits Brandt, mais aussi celui de trois autres marques françaises d’électroménager Vedette, Sauter et De Dietrich.Outre ses deux usines en France, en Centre-Val de Loire, Brandt possède un centre de service après-vente en région parisienne, à Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise). Son siège social est situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).Brandt, propriété depuis 2014 du groupe algérien Cevital, réalise 260 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’entreprise subit notamment les conséquences des temps difficiles vécus par le secteur du gros électroménager, lié à la crise de l’immobilier.Ce secteur a subi l’an dernier un nouveau recul de ventes (-3,9%), après avoir déjà baissé en 2023.L’achat de ces produits, notamment des appareils de cuisine, est souvent corrélé à l’acquisition d’un bien immobilier ou à un déménagement, selon le dernier bilan du groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils et d’équipements ménagers (Gifam).

Asian traders cheer US rate cut but gains tempered by outlook

Most Asian markets rose Thursday as traders welcomed the Federal Reserve’s third straight interest rate cut, though the euphoria was tempered by an indication officials could hold off another reduction any time soon.While the move had been priced in for several weeks, investors were cheered by the fact that bank boss Jerome Powell was “less hawkish” in his post-meeting remarks.The latest cut in borrowing costs — to their lowest level in three years — comes as monetary policymakers try to support the US jobs market, which has been showing signs of weakness for much of the year.Concern about the labour market has offset persistently high inflation, with some decision-makers confident the impact of Donald Trump’s tariffs on prices will ease over time.After a positive lead from Wall Street, most of Asia pushed higher.Hong Kong, Sydney, Seoul, Singapore, Wellington, Manila and Jakarta were all up, while Tokyo, Shanghai and Taipei dipped.However, traders have lowered their expectations for a string of further cuts in 2026 after the bank’s statement used language used in late-2024 to signal a pause in more rate cuts.Two members voted against the 25-basis-point cut, though one — Donald Trump appointee Stephen Miran — voted for a 50 points cut.Powell said officials were in a good position to determine the “extent and timing of additional adjustments based on the incoming data, the evolving outlook and the balance of risks”.He also said: “This further normalisation of our policy stance should help stabilise the labour market while allowing inflation to resume its downward trend toward two percent once the effects of tariffs have passed through.”Matthias Scheiber and Rushabh Amin at Allspring Global Investments wrote: “As 2026 begins, we believe the makeup of the board’s voting members will come into greater focus and that, while the market is relatively optimistic (pricing in two more rate cuts by the end of 2026), we expect cuts will come after June.”Still, there was plenty of optimism about the outlook for equities, with Axel Rudolph, market analyst at IG, writing ahead of Wednesday’s announcement: “The Fed… has room to ease policy without reigniting inflation concerns.”Disinflation is sufficiently entrenched that rate cuts can proceed at a measured pace, providing a tailwind for risk assets without requiring an economic crisis to justify them.”This ‘Goldilocks’ scenario of growth with easing financial conditions is exactly what equity markets need.”And CFRA Research’s Sam Stovall said Powell’s remarks were “less hawkish than a lot of investors had anticipated” and that he “did sound very supportive of cutting rates more if need be”.Earnings from US software giant Oracle provided a jolt to investors as it revealed a surge in spending on data centres to boost its artificial intelligence capacity. The news comes as investors grow increasingly worried that the vast sums splashed out on the AI sector will not see the returns as early as hoped. And shares in Jingdong Industrials — the supply chain unit of Chinese ecommerce titan JD.com — briefly slipped as much as 10 percent on the firm’s Hong Kong debut, having raised more than US$380 million in an initial public offering.The dollar extended losses against its main peers, while gold — a go-to asset as US rates fall — pushed around one percent higher to sit above $4,200.Silver hit a fresh record high of $62.8863, having broken $60 for the first time this week on rising demand and supply constraints.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.6 percent at 50,308.89 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.5 percent at 25,665.26Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,893.86Dollar/yen: DOWN at 155.63 yen from 155.92 yen on WednesdayEuro/dollar: UP at $1.1703 from $1.1693Pound/dollar: UP at $1.3386 from $1.3384Euro/pound: UP at 87.43 pence from 87.36 penceWest Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $58.85 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $62.55 per barrel

Bolivie: l’ex-président Luis Arce arrêté dans une affaire de corruption présumée

L’ancien président bolivien Luis Arce a été arrêté mercredi à La Paz, dans le cadre d’une enquête portant sur une affaire de corruption présumée quand il était ministre de l’Economie dans le gouvernement d’Evo Morales (2006-2019).L’ancien dirigeant de gauche, 62 ans, a quitté le pouvoir le 8 novembre, mettant fin à près de vingt ans …

Bolivie: l’ex-président Luis Arce arrêté dans une affaire de corruption présumée Read More »

L’opposante vénézuélienne Machado réapparaît à Oslo au lendemain de son Nobel de la paix

L’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado est réapparue jeudi en public à Oslo pour la première fois depuis près d’un an, après avoir manqué la veille la cérémonie de remise de son prix Nobel de la paix pour ses efforts pour la démocratie dans son pays.Mme Machado est arrivée jeudi dans la nuit au Grand Hotel, où descendent habituellement les lauréats du Nobel, et a salué les quelques dizaines de partisans en liesse qui scandaient “libertad!” (“liberté!”) dans la rue, selon des journalistes de l’AFP sur place. Elle prévoit de donner une conférence de presse à Oslo à 09H15 GMT.La réapparition de l’opposante a lieu en pleine crise entre le Venezuela et les Etats-Unis, qui ont déployé depuis août une imposante flottille en mer des Caraïbes, officiellement pour lutter contre le narcotrafic, causant 87 morts. Le président vénézuélien Nicolas Maduro accuse Washington de vouloir le renverser pour s’emparer du pétrole de son pays. Maria Corina Machado, bête noire de M. Maduro, est critiquée par certains pour la proximité de ses idées avec celles du président américain Donald Trump, auquel elle a dédié son Nobel, et soutient ce déploiement américain. Donald Trump a annoncé mercredi la saisie d’un pétrolier au large des côtes du Venezuela.L’opposante de 58 ans vit dans la clandestinité au Venezuela depuis août 2024, soit quelques jours après la présidentielle à laquelle elle avait été empêchée de participer.Mercredi, c’est sa fille Ana Corina qui a reçu en son nom le prix et a lu pour elle un discours de remerciements. Le comité Nobel a évoqué “un voyage en situation de danger extrême” pour justifier l’absence de la lauréate, avant de confirmer son arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi.La précédente apparition publique de Mme Machado remontait au 9 janvier lors d’une manifestation à Caracas. On ignore comment l’opposante a réussi à quitter le Venezuela, où la justice la recherche pour “conspiration, incitation à la haine et terrorisme”, et comment elle compte faire pour éventuellement y retourner.”Elle risque d’être arrêtée si elle rentre, même si les autorités ont fait preuve de plus de retenue avec elle qu’avec beaucoup d’autres parce qu’une arrestation aurait une portée symbolique très forte”, a expliqué Benedicte Bull, spécialiste de l’Amérique latine de l’Université d’Oslo.- Retour au Venezuela ? -Elle rentrera “très bientôt (…). Elle veut vivre dans un Venezuela libre, et elle n’abandonnera jamais cet objectif”, a assuré sa fille, Ana Corina Sosa Machado.Le prix Nobel de la paix a été attribué à Mme Machado le 10 octobre pour ses efforts en faveur d’une transition démocratique au Venezuela.”Pour avoir la démocratie, nous devons être prêts à nous battre pour la liberté”, a dit mercredi sa fille dans le discours lu à l’Hôtel de ville d’Oslo, en présence de nombreux membres de la famille de la lauréate, du président argentin Javier Milei et d’autres chefs d’Etat latino-américains de droite.Evoquant les arrestations, les tortures et la chasse aux opposants, elle a fustigé “des crimes contre l’humanité, documentés par les Nations Unies” et “un terrorisme d’Etat déployé pour étouffer la volonté du peuple”.Les Etats-Unis, l’Union européenne et de nombreux pays d’Amérique latine refusent de reconnaître les résultats de la présidentielle de l’an dernier, qui a permis au socialiste Nicolas Maduro d’enchaîner un troisième mandat de six ans. L’opposition accuse le pouvoir de fraude et a revendiqué la victoire de son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, aujourd’hui en exil et présent à Oslo mercredi.Le comité Nobel a exhorté le président vénézuélien à quitter le pouvoir.”M. Maduro, acceptez les résultats de l’élection et retirez-vous”, a lancé son président Jørgen Watne Frydnes sous des applaudissements nourris.

Trump annonce que les Etats-Unis ont saisi un pétrolier au large du Venezuela

Donald Trump a annoncé mercredi que les Etats-Unis avaient saisi un pétrolier au large du Venezuela, une manière de faire grimper encore la tension avec Caracas, qui dénonce un “acte de piraterie internationale”.”Nous venons tout juste de saisir un pétrolier au large du Venezuela, un grand pétrolier, très grand, le plus grand jamais saisi”, a affirmé le président américain à des journalistes à la Maison Blanche.Il n’a pas donné de détails sur le navire, son propriétaire ou sa destination. “Il a été saisi pour de très bonnes raisons”, a-t-il seulement ajouté, en précisant que les États-Unis comptaient garder la cargaison.Le gouvernement américain multiplie les mesures, économiques et militaires, pour accroître encore plus la pression sur le dirigeant socialiste vénézuélien Nicolas Maduro. Donald Trump a estimé que les jours de ce dernier étaient “comptés” dans un récent entretien avec le site Politico.Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été. Mais la saisie du pétrolier constitue une première dans cette crise, alors que les hydrocarbures constituent la principale source de revenus du Venezuela.Le ministère des Affaires étrangères vénézuélien a dénoncé “avec force ce qui constitue un vol éhonté et un acte de piraterie internationale, annoncé publiquement par le président des Etats-Unis”, dans un communiqué.Le ministère a encore estimé qu’avec cet “acte criminel”, le président américain montre que “son objectif a toujours été de s’emparer du pétrole vénézuélien sans verser la moindre contrepartie, laissant clairement entendre que la politique d’agression contre notre pays répond à un plan délibéré de spoliation de nos richesses énergétiques”. – “Des voleurs, des pirates” -“Ce sont des assassins, des voleurs, des pirates. Comment s’appelle ce film, +Pirates des Caraïbes+ ? Eh bien, Jack Sparrow est un héros, ceux-là sont des criminels des mers, des flibustiers, ils ont toujours agi ainsi”, a renchéri Diosdado Cabello, le ministre vénézuélien de l’Intérieur, lors de son passage télévisé hebdomadaire.La ministre de la Justice des États-Unis, Pam Bondi, a précisé que l’opération avait notamment été menée par le FBI avec le soutien du ministère de la Défense, diffusant une vidéo où l’on voit des soldats armés débarquer d’un hélicoptère sur le pont d’un navire.”Depuis plusieurs années, ce pétrolier est sanctionné par les États-Unis en raison de son implication dans un réseau illicite d’expédition de pétrole soutenant des organisations terroristes étrangères”, a-t-elle déclaré sur X.Elle a affirmé que le navire saisi transportait du pétrole soumis à des sanctions en provenance du Venezuela et de l’Iran.Cette opération a eu lieu le jour même de la cérémonie de remise du Nobel de la paix à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado, qui a dédié son prix à Donald Trump.Lors d’un rassemblement mercredi à Caracas, Nicolas Maduro a exigé la fin de “l’interventionnisme illégal et brutal du gouvernement américain au Venezuela et en Amérique latine”, sans faire référence explicitement à la confiscation du pétrolier.- Embargo -Accusant Caracas d’être derrière un trafic de produits stupéfiants qui inondent les États-Unis, Washington a conduit de multiples frappes contre des embarcations accusées de transporter de la drogue, en particulier en mer des Caraïbes.Les Etats-Unis ont bombardé une vingtaine d’embarcations avec un bilan de 87 morts. Caracas estime qu’il s’agit d’une opération visant à évincer M. Maduro du pouvoir et s’emparer des immenses réserves de pétrole du pays, soumis depuis 2019 à un embargo. Ce dernier avait été assoupli en 2023 avec des licences pour opérer dans le pays, mais Donald Trump les a révoquées depuis son retour à la Maison Blanche. Cela oblige le pays à écouler sa production sur le marché noir à des prix nettement plus bas, à destination en particulier de la Chine.La saisie d’un pétrolier pourrait peser sur ces exportations, en dissuadant les acheteurs potentiels.Le Venezuela fournit 1,1 million de barils par jour de pétrole brut, principalement à la Chine, selon des analystes. Le représentant commercial de l’Union européenne au Venezuela, Jaime Luis Socas, a estimé que les achats de pétrole brut au Venezuela chuteraient de 75% cette année, passant de 1,535 milliard d’euros en 2024 à 383 millions d’euros en 2025.

US plans to order foreign tourists to disclose social media histories

The administration of US President Donald Trump plans to order visa-exempt foreign tourists to disclose their social media histories from the last five years before entering the country, according to an official notice.The proposal laid out in a notice published Tuesday in the Federal Register would apply to visitors from 42 countries, including Britain, France, Australia and Japan, who do not need a visa to enter the United States.Currently, those travellers only need apply for a waiver known as the Electonic System for Travel Authorization (ESTA), which still requires them to provide certain personal details.Under the proposed new rules, the collection of social media data would become a “mandatory” part of ESTA applications.Applicants would need to provide their social media histories from the last five years, according to the notice.They would also have to submit other “high-value data fields” including phone numbers from the last five years, email addresses from the past decade, personal details of family members and biometric information.The public has 60 days to comment on the proposal.The Trump administration has tightened curbs on entering the United States, part of a sweeping crackdown on migration.Along with Mexico and Canada, the country will host the 2026 World Cup, which is certain to attract large numbers of soccer fans from across the world. 

Trump targets non-white immigrants in renewed xenophobic rants

Back in 2018, President Donald Trump disputed having used the epithet “shithole” to describe some countries whose citizens emigrated to the United States.Nowadays, he embraces it and pushes his anti-immigrant and xenophobic tirades even further.Case in point: during a rally in the northeastern state of Pennsylvania on Wednesday that was supposed to focus on his economic policy, the 79-year-old Republican openly ranted and reused the phrase that had sparked an outcry during his first term.”We had a meeting and I said, ‘Why is it we only take people from shithole countries,’ right? ‘Why can’t we have some people from Norway, Sweden?'” Trump told his cheering audience. “But we always take people from Somalia,” he continued. “Places that are a disaster. Filthy, dirty, disgusting, ridden with crime.”Recently, he called Somali immigrants “trash.”These comments are “more proof of his racist, anti-immigrant agenda,” Massachusetts Senator Ed Markey responded on X.- The Trump megaphone -Florida Republican lawmaker Randy Fine, on the other hand, defended Trump.”Not all cultures are equal and not all countries are equal,” he said on CNN, adding “the president speaks in language that Americans understand, he is blunt.”University of Albany history professor Carl Bon Tempo told AFP this type of anti-immigrant rhetoric has long thrived on the far-right.”The difference is now it’s coming directly out of the White House,” he said, adding “there’s no bigger megaphone” in American politics.On the campaign trail in 2023, Trump told a rally in New Hampshire that immigrants were “poisoning the blood of our country” — a remark that drew comparisons to Nazi dictator Adolf Hitler. Now back in power, Trump’s administration has launched a sweeping and brutal deportation campaign and suspended immigration applications from nationals of 19 of the poorest countries on the planet.Simultaneously, the president ordered white South African farmers to be admitted to the US, claiming their persecution.- No filter left -“Any filter he might have had is gone,” Terri Givens, a professor at the University of British Columbia in Canada and immigration policy expert, told AFP. For Trump, it doesn’t matter whether an immigrant obeys the law, or owns a business, or has been here for decades, according to Syracuse University political science professor Mark Brockway.”They are caught in the middle of Trump’s fight against an invented evil enemy,” Brockway told AFP.By describing some immigrants as “killers, leeches, and entitlement junkies” — as Secretary of Homeland Security Kristi Noem did earlier this month — the White House is designating a target other than itself for American economic ire at a time when the cost of living has gone up and fears are growing over job security and loss of federal benefits.But, Bon Tempo noted, “when immigration spikes as an issue, it spikes because of economics sometimes, but it also spikes because of these larger sort of foundational questions about what it means to be an American.”On November 28, after an Afghan national attacked two National Guard soldiers in Washington, Trump took to his Truth Social network to call for “REVERSE MIGRATION.”This notion, developed by European far-right theorists such as French writer Renaud Camus, refers to the mass expulsion of foreigners deemed incapable of assimilation.Digging into the “Make America Great Again” belief system, many experts have noted echoes of the “nativist” current of politics from the 1920s in the US, which held that white, Anglo-Saxon, Protestant culture was the true American identity.That stance led to immigration policies favoring Northern and Western Europe.As White House senior advisor Stephen Miller recently wrote on X: “This is the great lie of mass migration. You are not just importing individuals. You are importing societies…At scale, migrants and their descendants recreate the conditions, and terrors, of their broken homelands.”