Deux militaires grièvement blessés à Washington par un Afghan, Trump dénonce un “acte de terrorisme”
Deux militaires américains de la Garde nationale se trouvaient jeudi dans un état critique après avoir été blessé par balles mercredi, à deux pas de la Maison Blanche, par un ressortissant afghan, arrivé sur le sol américain en 2021.Le président Donald Trump a dénoncé un “acte de terrorisme” et promis de renforcer ses politiques anti-immigration, …
Le Français Lucas Philippe élu président d’Interpol
Le Français Lucas Philippe a été élu président d’Interpol jeudi à Marrakech lors de la 93e assemblée générale de l’organisation, a-t-elle indiqué sur X. Organisation créée en 1923 pour faciliter la coopération entre les polices des pays-membre, Interpol désigne tous les quatre ans un président dont le rôle est essentiellement honorifique. M. Philippe, 53 ans, est contrôleur …
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Pope urges Turkey to embrace mediator role on first overseas trip
Pope Leo XIV began a four-day visit to Turkey on Thursday, urging Ankara to embrace its role as a mediator in a world gripped by conflict after talks with President Recep Tayyip Erdogan.”Mr President, may Turkey be a source of stability and rapprochement between peoples, in service of a just and lasting peace,” he said in the capital as he began the first overseas trip of his papacy.”Today more than ever, we need people who will promote dialogue and practice it, with firm will and patient resolve,” said Leo, in a nod to Turkey’s growing role in conflict-resolution efforts in Gaza, Ukraine and beyond. Elected in May as the leader of the world’s 1.4 billion Catholics, the 70-year-old pontiff landed in Ankara shortly after 12:20 pm (0920 GMT) on a trip that will also take him to Istanbul and the ancient city of Iznik before heading to Lebanon on Sunday. “I have very much been looking forward to this trip because of what it means for all Christians, but it is also a great message to the whole world,” he told reporters on board his plane, describing it as a “historic moment”. A tight cordon of security meant the papal convoy swept through nearly empty streets en route to the vast mausoleum dedicated to the founder of modern Turkey, Mustafa Kemal Ataturk, where Leo paid his respects. He then headed to the sprawling presidential complex for talks with Erdogan, who is seen as a key player for peace efforts in a region fraught with conflict. “This land is inextricably linked to the origins of Christianity, and today it beckons the children of Abraham and all humanity to a fraternity that recognises and appreciates differences,” he said. Hailing Turkey’s “special role” as a bridge between East and West, Asia and Europe, he described it as a “crossroads of sensibilities” that was richer for its “internal diversity”.”Uniformity would be an impoverishment. Indeed, a society is alive if it has a plurality,” he said in a country that counts some 100,000 Christians among a population of 86 million, mostly Sunni Muslims. “Christians desire to contribute positively to the unity of your country. They are — and they feel — part of Turkish identity.”- ‘A source of enrichment’ -Ahead of Leo’s speech, which was in his native English, a choir dressed in embroidered robes accompanied by traditional Turkish instruments sang a host of spiritual songs in English and Turkish. Giving the first address, Erdogan insisted Turkey was a country that “would not allow even a single one of our people to be subjected to discrimination”. “We do not consider cultural, religious, and ethnic differences a source of division, but rather a source of enrichment,” he said. He also hailed Leo’s stance on “the Palestinian cause” and called for “justice” for the Palestinian people.”As the human family, our greatest debt to the Palestinian people is justice. The way to repay this debt is to implement the two-state solution as soon as possible.”Friday’s calendar will take on a more religious aspect with the celebration in Iznik of the 1,700th anniversary of the First Council of Nicaea, a gathering of bishops in the year 325 that resulted in a statement of faith still central to Christianity.Invited by the Patriarch of Constantinople, Bartholomew I, leader of the world’s Orthodox Christians, Leo will join an ecumenical prayer service on the shores of Lake Iznik.The pope’s trip comes as the Orthodox world appears more fragmented than ever, with the war in Ukraine accelerating the split between the Moscow and Constantinople patriarchates.The pope is the fifth pontiff to visit Turkey, after Paul VI in 1967, John Paul II in 1979, Benedict XVI in 2006 and Francis in 2014.On Sunday, Leo will head to religiously diverse Lebanon, a nation that has been crushed by a devastating economic and political crisis since 2019 and which has been the target of repeated bombings by Israel in recent days, despite a ceasefire.burs-hmw/rh
Les opposants à l’A69 dénoncent un dépassement illégal de l’emprise prévue pour le chantier
Le principal collectif d’opposants à l’A69 a affirmé jeudi que le chantier de cette autoroute contestée s’est illégalement développé sur une emprise territoriale plus importante qu’initialement prévu et annoncé déposer plainte.Sollicité par l’AFP, Atosca, le futur concessionnaire de cette autoroute Toulouse-Castres qui supervise actuellement le chantier, réfute ces éléments, estimant que les zones évoquées sont “régulières”. Photos aériennes à l’appui, les anti-A69 de “La Voie est libre” (LVEL) estiment, dans un communiqué, qu'”a minima 42 hectares d’emprises supplémentaires (…) ont été artificialisés par le chantier”, une information que l’Agence de vérification de Radio France a annoncé jeudi matin avoir pu confirmer.”LVEL ne conteste pas qu’un projet comme celui-là nécessite des ajustements à la marge mais conteste le fait que ces emprises ont manifestement été faites sans aucun contrôle de l’Etat”, a expliqué à l’AFP un porte-parole du collectif.”Ils sont tels”, a-t-il ajouté, “qu’ils nécessiteraient une évaluation environnementale complémentaire avec un arrêté d’autorisation environnementale complémentaire”.LVEL va déposer une plainte “pour travaux de construction de l’ouvrage autoroutier sans autorisation” contre Atosca dans le courant de la semaine prochaine, a précisé à l’AFP une de ses avocates, ajoutant également “saisir la ministre de la Transition écologique d’une demande d’expertise de l’Inspection générale de l’Environnement (IGEDD) et (de) suspension du chantier”.Atosca répond en affirmant que les “zones évoquées correspondent à des secteurs couverts par les autorisations environnementales” et que “les impacts éventuels ont donc été identifiés et intégrés dans le dispositif ERC (éviter – réduire – compenser) du projet”.”Les zones de chantier sont régulières et seront remises en état conformément aux prescriptions de l’autorisation environnementale”, affime le concessionnaire.Devenu un emblème national des luttes environnementales contre des projets jugés dépassés à l’heure du changement climatique, l’A69 fait l’objet d’une bataille au long cours devant la justice.Une audience décisive doit avoir lieu le 11 décembre devant la cour administrative d’appel de Toulouse, qui doit à cette occasion examiner au fond la validité de l’autorisation environnementale qui a permis le lancement des travaux.Celle-ci a été annulée par le tribunal administratif de Toulouse le 27 février dernier. La cour d’appel a depuis provisoirement autorisé une reprise du chantier, dans l’attente de se prononcer sur le fond.Dans le cadre de cette procédure devant la justice administrative, LVEL a déposé une demande de récusation de plusieurs magistrats appelés à se prononcer le 11 décembre, qui sera examinée ce vendredi.
Guinée-Bissau: un général investi à la tête du pays pour une transition d’un an
Le général Horta N’Tam, chef d’état-major de l’armée de Terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d’une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi à Bissau les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours.La capitale était jeudi après-midi à l’arrêt avec les magasins, boutiques, marchés pour la plupart fermés, ont constaté des journalistes de l’AFP.Une forte présence des forces de l’ordre était visible dans les rues de Bissau quasi-désertées par la population et sous étroite surveillance. Des militaires en faction quadrillent toute la zone autour du palais présidentiel, où des tirs nourris avaient créé la panique parmi la population à la mi-journée la veille, au déclenchement du putsch.La Guinée-Bissau, pays côtier d’Afrique de l’Ouest, situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), a déjà connu quatre coups d’Etat et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance en 1974. La proclamation des résultats électoraux a ainsi souvent donné lieu à des mouvements de contestation dans ce pays.”Je viens d’être investi pour assurer la direction du Haut commandement” pour la restauration de l’ordre, a déclaré jeudi le général Horta N’Tam, après avoir prêté serment lors d’une courte cérémonie au siège de l’état-major, où la sécurité a été fortement renforcée, ont constaté des journalistes de l’AFP. Jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de Terre du pays, le général N’Tam est considéré à ce titre comme ayant été proche ces dernières années du président sortant Umaro Sissoco Embalo, qui a été renversé et est détenu depuis mercredi par les militaires.- “Période difficile” -“La Guinée-Bissau traverse une période très difficile de son histoire. Les mesures qui s’imposent sont urgentes et importantes et requièrent la participation de tout le monde”, a déclaré le général, devant des dizaines de militaires lourdement armés déployés pour l’occasion.Mercredi, les auteurs du putsch avait expliqué avoir été “poussés à le faire” pour garantir la “sécurité au niveau national et rétablir l’ordre”, évoquant la découverte par les “renseignements généraux” d’un “plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication des barons nationaux de la drogue”.Signe d’une certaine stabilité malgré le coup d’Etat, les militaires ont annoncé la réouverture de “toutes les frontières”, fermées depuis mercredi après-midi. Pays très pauvre de 2,2 millions d’habitants, un peu plus grand que la Belgique, la Guinée-Bissau est affectée par des problèmes de corruption et est réputée être une plaque tournante du trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et l’Europe.Plusieurs analystes interrogés par l’AFP et des représentants de la diaspora émettent des doutes sur le scénario présenté par les auteurs du coup d’Etat, soulignant que l’arrêt du processus électoral profite au camp Embalo alors que le candidat de l’opposition à la présidentielle tenue dimanche, Fernando Dias, avait dès mardi revendiqué une large victoire.- Zones d’ombre – “Je doute de la véracité des allégations qui sont mises de l’avant par le Haut commandement militaire pour la Restauration de l’ordre”, a affirmé jeudi à l’AFP un chercheur ouest-africain.Ce coup d’Etat est survenu la veille de l’annonce prévue des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives du 23 novembre. Le camp du président Embalo et celui de Fernando Dias revendiquaient tous deux la victoire.”C’est un coup d’Etat qui vise à empêcher la prise de pouvoir par le candidat de l’opposition” Fernando Dias, estime ce chercheur. Selon lui, “c’est le scénario idéal pour M. Embalo qui pourrait suite à des négociations être libéré et éventuellement se repositionner pour les prochaines élections”.L’Union africaine (UA) a condamné jeudi “sans équivoque” le coup d’Etat et demandé la remise en liberté “immédiate et inconditionnelle” du président Embalo. Le principal opposant bissau-guinéen Domingos Simoes Pereira – dirigeant du puissant PAIGC, parti historique ayant mené la Guinée-Bissau à l’indépendance – qui avait été écarté de la présidentielle de dimanche, a été lui aussi arrêté mercredi, selon des proches et un collaborateur. Le sort de M. Dias restait inconnu jeudi.Le Portugal a à nouveau exhorté jeudi au retour “à la normalité constitutionnelle”, appelant les “autorités militaires qui détiennent de fait le contrôle de la situation politique et sociale” à “agir en vue de rendre le pouvoir aux institutions”. La précédente présidentielle, en 2019, avait débouché sur plusieurs mois de crise postélectorale, M. Embalo et son adversaire M. Pereira revendiquant tous deux la victoire. aye-sjd-burs-lp/ayv
Nationaliser ArcelorMittal pour sauver la sidérurgie ? La proposition de LFI examinée à l’Assemblée
Le feu des hauts-fourneaux embrase jeudi le Palais Bourbon et ses abords: les députés débattront dans l’après-midi d’une proposition de loi de La France insoumise (LFI) pour nationaliser les activités françaises d’ArcelorMittal en proie à de sévères difficultés.À l’appel de la CGT, quelque 200 salariés, venus en bus des sites du Nord et de Moselle, ont manifesté dans la matinée sur l’esplanade des Invalides pour soutenir le texte. “La famille Mittal a mis la main sur les deux-tiers de la production de l’acier français et ArcelorMittal est en train de délocaliser la production en Inde, aux Etats-Unis, au Brésil”, a dénoncé la députée LFI Aurélie Trouvé qui défendra le texte à partir de 15H00 dans l’hémicycle. A ses côtés, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, balaie les arguments avancés par le gouvernement contre la nationalisation: “On nous dit (que) ça coûte très cher. Dix ans d’aides publiques, c’est la nationalisation d’Arcelor. Donc nous, nous sommes aussi là pour dire que cette politique du carnet de chèques (…) en blanc, il faut arrêter”, a dénoncé la leader syndicale. Fumigènes en mains, des militants CGT ont fait résonner des pétards sur cette place située à proximité de l’Assemblée. Certains prendront place dans les tribunes, où LFI entend “faire entrer les revendications populaires dans l’hémicycle” à l’occasion de sa journée annuelle réservée à l’examen de ses textes parlementaires, explique à l’AFP la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot.Le groupe de gauche considère la nationalisation comme “l’unique solution” pour sauver la filière et ses 15.000 emplois directs.Objectif: contrer le plan social annoncé en avril et relancer la décarbonation des hauts-fourneaux, faute de quoi l’acier français deviendrait non rentable dès 2030, alerte Aurélie Trouvé. Chiffrée à trois milliards d’euros, la nationalisation rencontre l’opposition du gouvernement. “Ce n’est pas parce que l’Etat va faire un chèque de 3 milliards (…) que l’on va changer la compétitivité”, a affirmé le ministre de l’Economie Roland Lescure mercredi. Il faut d’abord “se protéger contre les invasions de produits, en l’occurrence venant de Chine”, a-t-il ajouté, précisant avoir obtenu de la Commission européenne une enquête sur ce “dumping” et la hausse des droits de douane.L’espoir des salariés s’est ravivé après l’adoption du texte en commission la semaine dernière grâce aux voix de la gauche, une faible mobilisation du camp gouvernemental et l’abstention du RN. – Obstruction du RN -“Changer l’actionnaire d’ArcelorMittal France ne changerait en rien les problèmes structurels”, a réagi son PDG, Alain Le Grix de la Salle.Mais rien n’assure un vote jeudi.En cause notamment, l’obstruction assumée du groupe de Marine Le Pen et de ses alliés ciottistes, en représailles aux blocages de LFI sur leurs textes ces derniers mois. Avec quelque 285 amendements déposés, dont 89% par les seuls groupes RN et UDR, les débats pourraient s’éterniser. Et le vote doit pouvoir être organisé avant minuit, heure limite d’examen des textes. “Aujourd’hui le RN poignarde les travailleurs du groupe Arcelor en bloquant la nationalisation. La ligne Bardella s’avance”, a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon, faisant référence à une supposée ligne plus libérale incarnée par le numéro 2 du RN. Mais plusieurs responsables du RN ont finalement indiqué que le groupe lepéniste devrait finalement permettre un vote dans les délais en retirant des amendements. – Dernière ligne droite -Le RN qui capte une large partie du vote ouvrier n’est pas favorable à une nationalisation, et accuse LFI de donner de “faux espoirs” aux travailleurs. Il plaide pour une “golden share”, un droit de veto de l’État sur les décisions stratégiques sans gestion directe. Une proposition “stupide”, tranche Aurélie Trouvé, qui estime qu’elle ne relancerait pas les investissements nécessaires à la transition écologique et donc à la survie de la filière.Même en cas d’adoption, le texte aurait peu de chances d’aboutir sans le soutien gouvernemental alors qu’une initiative similaire portée par les communistes a déjà été rejetée fin octobre au Sénat.Mais syndicats comme mouvements de gauche s’accordent à faire monter la pression politique. “On est dans la dernière ligne droite. Le plan acier est en train de passer au Parlement européen. Il sera voté le 3 décembre. Donc ça veut dire qu’il faut qu’on tienne la pression jusque là-bas”, souligne Gaëtan Lecocq, délégué CGT à Dunkerque.





