China’s Xi arrives in Peru for APEC summit, Biden meeting

Chinese President Xi Jinping arrived in Peru Thursday for an Asia-Pacific summit where he will meet US counterpart Joe Biden under the shadow of a looming trade war with the incoming administration of Donald Trump.Xi arrived at an air base outside the capital Lima hours before the expected touchdown of Biden on the eve of a two-day heads-of-state meeting of the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) grouping.Biden and Xi are due to hold a bilateral Saturday, in what a US administration official said will likely be the last meeting between the sitting leaders of the world’s largest economies before Biden hands the reins back to Trump.APEC, created in 1989 with the goal of regional trade liberalization, brings together 21 economies that jointly represent about 60 percent of world GDP and over 40 percent of global commerce.On Thursday, APEC ministers, including US Secretary of State Antony Blinken, held their own meeting behind closed doors in Lima to set the tone for the two-day summit to follow.The APEC program was to focus on trade and investment for what proponents dubbed inclusive growth.But uncertainty over Trump’s next moves following his November 5 election victory now clouds the agenda — as it does for the COP29 climate talks underway in Azerbaijan, and a G20 summit in Rio de Janeiro next week.With the US president-elect having signaled a confrontational approach to Beijing for his second term in the White House, Saturday’s face-to-face between Xi and Biden will be a closely-watched affair.- ‘America First’ -The summit will also be attended by Japan, South Korea, Canada, Australia and Indonesia, among others.President Vladimir Putin of APEC member Russia will not attend.Trump’s “America First” agenda is characterized by protectionist stances on global commerce, fossil fuel extraction and foreign conflicts.It threatens alliances Biden had built on issues ranging from the wars in Ukraine and the Middle East to climate change and trade.The Republican president-elect has threatened tariffs of up to 60 percent on imports of Chinese goods to even out what he says is an imbalance in bilateral trade.China is grappling with a prolonged housing crisis and sluggish consumption that can only be made worse by a new trade war with Washington.But economists say punitive levies will also harm the American economy and affect trade with its neighbors and with Europe.- ‘Criminals and drugs’ -China is an ally of Western pariahs Russia and North Korea, and is building up its own military capacity while ramping up pressure on Taiwan, which it claims as part of its territory.It is also expanding its reach into Latin America through infrastructure and other projects under its Belt and Road Initiative.Xi will on Thursday inaugurate South America’s first Chinese-funded port, in Chancay, north of Lima.Xi, in an article penned for the official El Peruano newspaper, said Beijing was ready to work with Lima towards “true multilateralism” and “a universally beneficial and inclusive economic globalization.”Biden, meanwhile, will on Friday meet Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba and South Korean President Yoon Suk Yeol — key US allies in Asia.Before leaving Tokyo for the summit, Ishiba said the talks would seek to “confirm and enhance” trilateral cooperation.As for China, “there are issues between the two countries. But there are also issues that we must work together on. I would like to have a frank exchange of opinions on these issues,” said Ishiba.China isn’t the only country in Trump’s economic crosshairs.The incoming US leader has threatened tariffs of 25 percent or more on goods coming from Mexico — another APEC member — unless it stops an “onslaught of criminals and drugs” crossing the border.Peru has deployed more than 13,000 members of the armed forces to keep the peace in Lima as transport workers and shop owners protested against crime and perceived government neglect.Several dozen demonstrators gathered near the summit venue Thursday.

Lyon: passe d’armes entre Wauquiez et le patron de la métropole sur un centre de mineurs étrangers

Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a accusé jeudi le président écologiste de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, de “mépriser” les élus au sujet de la création d’un centre pour jeunes migrants, l’intéressé lui reprochant à son tour des “invectives”.La métropole a choisi d’installer jusqu’en 2026 un centre pour 70 mineurs migrants non accompagnés (MNA) à Écully, dans des locaux où des réfugiés ukrainiens ont déjà séjourné. Le maire (LR) de la ville, Sébastien Michel, y est opposé.”La Métropole de Lyon, dans la méthode, a tout faux !”, dit M. Wauquiez, conseiller régional spécial depuis qu’il a quitté la présidence d’Auvergne-Rhône-Alpes, dans une interview au Progrès consacrée à ce projet.”Il n’y a aucune concertation avec les maires, alors que les élus, quelles que soient leurs opinions politiques, doivent être respectés. Cela s’appelle la démocratie”, ajoute-t-il.”Le président de la Métropole doit retrouver un peu de calme et de sang-froid pour le respect de notre territoire. Nous lui tendons la main pour lui demander de corriger le tir”, poursuit-il, en estimant que “la tendance n’est pas à ouvrir de nouveaux centres mais à mieux contrôler notre immigration”.Interrogé par l’AFP, Bruno Bernard répond que sur un sujet “aussi difficile que l’obligation départementale d’accueillir et d’évaluer les MNA”, M. Wauquiez “est censé être républicain et il nous reproche (…) d’appliquer la loi de façon intelligente”.M. Bernard explique le choix d’Ecully car c’est un centre “qui nous appartient, où les coûts sont réduits, plutôt que de laisser ces jeunes supposés mineurs, à l’hôtel, avec des coûts pour nous importants”. Le retard de “trois mois sur l’installation” du centre représente “déjà 500.000 euros d’argent public perdu”, affirme-t-il. “Pendant que l’État, le gouvernement et les amis de Laurent Wauquiez nous réclament de faire des économies, ils nous obligent à faire des dépenses supplémentaires”, ajoute-t-il.”Sur ces sujets compliqués, moi je suis disponible pour discuter avec le gouvernement actuel et son nouveau porte-parole Laurent Wauquiez pour trouver des solutions dans l’accueil de ces migrants”, ironise le président de la Métropole de Lyon.”Il n’y a pas de sujet tabou sur l’immigration, on peut parler de tout, mais il faut le faire sérieusement, sans l’invective, et pour trouver l’intérêt général”, conclut-il.

Corrida et protection de l’enfance: le Sénat s’oppose à l’interdiction pour les mineurs

Le Sénat a largement repoussé jeudi un texte d’interdiction des spectacles de corrida aux mineurs de moins de 16 ans, au terme d’un débat qui a ravivé les clivages entre protecteurs des traditions locales et défenseurs de la cause animale.Les uns entendaient protéger les enfants de scènes “traumatisantes”, les autres craignaient “la mort” de la tauromachie en France… Et ce sont ces derniers qui ont eu gain de cause à la chambre haute, avec un rejet voté à 237 voix contre 64, dans un hémicycle clairsemé.Une issue loin d’être inattendue dans la “chambre des territoires”, dominée par la droite et les centristes. D’autant que le gouvernement était lui aussi défavorable à cette proposition, comme l’essentiel du groupe communiste et la moitié du groupe socialiste.Le texte de la sénatrice macroniste Samantha Cazebonne entendait interdire l’organisation de spectacles de corrida en présence d’enfants de moins de 16 ans, au nom de la “protection de l’enfance”.”Est-il acceptable que les mineurs soient témoins de la souffrance d’un être vivant, alors que leur compréhension des valeurs de compassion et de bienveillance est encore en pleine formation? Nous avons le devoir de protéger leur innocence”, a lancé l’auteure du texte.Cette dernière avait reçu ces derniers jours le soutien de nombreux élus, de la SPA et d’associations et collectifs anticorrida.”Une fois encore, la France a raté l’occasion de se mettre en conformité avec les recommandations du comité des Droits de l’Enfant (de l’ONU), qui a recommandé d’interdire l’accès des mineurs aux spectacles de tauromachie”, a regretté auprès de l’AFP Claire Starozinski, présidente de l’Alliance anticorrida.Mais le camp des défenseurs de la tauromachie a lui aussi été largement appuyé, avec un écho médiatique non négligeable dans les territoires où les corridas restent une “tradition locale ininterrompue”, les seuls où cette pratique est encore autorisée à titre dérogatoire.”En considérant que seuls les parents ont le droit d’inclure ou pas la culture taurine dans l’éducation de leurs enfants (…) le Sénat a franchi une étape importante sur le chemin de la protection définitive de la corrida en France”, a salué l’Union des villes taurines françaises (UVTF).- “Respectons notre culture” -Ces arguments ont été repris très largement sur les bancs du Sénat. “Respectons nos identités, respectons notre culture et laissons aux parents le choix de (la) transmettre !”, a ainsi lancé le sénateur LR du Gard Laurent Burgoa. Le ministre de la Justice Didier Migaud a eu lui une lecture plus juridique de cette proposition, qu’il a jugée disproportionnée. “L’État ne doit pas intervenir (sur l’autorité parentale) sous peine de se montrer paternaliste, voire invasif, et in fine de déresponsabiliser les parents”, a-t-il justifié. Les sanctions prévues par le texte, pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, ont également été épinglées, tout comme la responsabilisation des organisateurs plus que des mineurs ou des familles elles-mêmes.”Sanctionner un organisateur de spectacle pour la présence d’un jeune dans le public est complètement incohérent”, a ainsi noté Louis Vogel (Horizons), rapporteur sur ce texte.Plusieurs voix ont par ailleurs craint des répercussions économiques locales. “Priver de spectacles les familles qui souhaitent s’y rendre, parfois par passion, mais simplement aussi par curiosité ou pour se forger une opinion, c’est aussi priver ces territoires d’une attractivité particulière”, a noté la communiste Cécile Cukierman.Mais les débats ont largement dépassé le volet de la protection de l’enfance, certains élus accusant les auteurs du texte d’avoir comme “véritable cible” la corrida en elle-même.”Plus habilement qu’en prônant l’interdiction totale, (ce texte) poursuit les mêmes visées: empêcher toute transmission aux jeunes générations et donc condamner la corrida à une mort certaine”, s’est indigné le sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques Max Brisson.Signe de la sensibilité du débat, la discussion intervenait deux ans après l’examen écourté d’un autre texte du député apparenté LFI Aymeric Caron, qui voulait, lui, interdire totalement la corrida. L’Assemblée nationale n’était jamais passée au vote sur cette proposition de loi.

Inéligibilité de Marine Le Pen: le RN attaque la justice, Darmanin aussi

Au lendemain des réquisitions demandant l’inéligibilité de Marine Le Pen, le Rassemblement national continue d’attaquer frontalement la justice, des critiques reprises par l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin accusé d’alimenter le discours “anti-système” de l’extrême droite.”Soutenez Marine! Défendez la démocratie”: le parti à la flamme n’a pas hésité à lancer jeudi sur le réseau social X une pétition dénonçant “une ingérence manifeste dans l’organisation de la vie parlementaire au mépris de la séparation des pouvoirs”, “une tentative d’éliminer la voix de la véritable opposition” et de “contourner le processus démocratique”.Sans préciser que d’après la loi, le délit de détournement de fonds publics est automatiquement assorti pour un élu d’une peine d’inéligibilité.Le RN “a un genou à terre”, a assuré Jordan Bardella sur CNews, en dénonçant un exercice “non de justice mais de vengeance” contre Mme Le Pen.  Au procès des assistants parlementaires, le parquet, jugeant Marine Le Pen au “centre” d’un “système organisé” visant à faire du Parlement européen la “vache à lait” du RN, a prononcé mercredi de sévères réquisitions à son encontre: cinq ans de prison dont trois avec sursis, 300.000 euros d’amende… et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire – c’est-à-dire avec application immédiate même en cas d’appel – ce qui pourrait l’éjecter de la course à la présidentielle si les juges suivent les procureurs.Renouant avec des accents trumpistes, le député Jean-Philippe Tanguy (RN) a dénoncé “des réquisitions quasi-fanatiques”.”C’est une intrusion inacceptable dans le travail politique”, a abondé la nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, qui a lancé son propre mouvement Identité-Libertés.Hors extrême droite, la plupart des responsables de la droite et du centre sont restés discrets dans leurs réactions et n’allaient guère dans le sens du RN, à l’exception notable de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui juge “profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible et, ainsi, ne puisse pas se présenter devant le suffrage des Français”.”Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du peuple”, a-t-il déclaré, en appelant à ne pas “creuser” plus “la différence entre les +élites+ et l’immense majorité de nos concitoyens”.Cette prise de position passe mal dans le camp gouvernemental.Le ministre de la Justice Didier Migaud, tout en refusant de commenter une affaire individuelle, a rappelé que “les magistrats sont indépendants” et “jugent à partir de la loi votée par le législateur”.- “Totem d’immunité” -Gérald Darmanin “n’aurait pas dû dire ça”, a estimé plus directement le président (LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand. “Ou alors il va au bout de sa pensée et il dépose une proposition de loi pour supprimer l’inéligibilité”, a-t-il avancé. Même argumentaire chez la ministre chargée des Relations avec le Parlement, Nathalie Delattre, “profondément choquée” par les propos de l’ancien ministre de l’Intérieur.A gauche, cette “entorse au principe de séparation des pouvoirs”, a été critiquée par le patron du PS Olivier Faure comme un “gros clin d’Å“il gênant de celui qui feint de plaindre celle dont il rêve de récupérer l’électorat”.Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’est, en revanche, prononcé contre l’exécution provisoire, estimant sur X qu'”une peine d’inéligibilité ne doit pas être appliquée avant expiration de tous les recours prévus par la loi”.”Tous les pires adversaires de Marine Le Pen, de Gérald Darmanin à Jean-Luc Mélenchon, disent la même chose” sur le fait de “prononcer une impossibilité de concourir à un scrutin de manière provisoire”, en a tiré comme conclusion Jordan Bardella.Quelques élus Horizons, comme le maire de Nice Christian Estrosi, ont, pour leur part, appelé le Parlement “à se saisir de l’automaticité des peines d’inéligibilité”, “un principe dangereux” selon eux, qui s’applique en cas de condamnation pour détournement de fonds publics.Un argumentaire balayé par la patronne des Ecologistes Marne Tondelier, élue d’opposition dans le fief électoral de Marine Le Pen, Hénin-Beaumont.”Elle ne peut pas considérer qu’elle aurait un totem d’immunité de Koh-Lanta parce qu’elle est candidate à la présidentielle”, a-t-elle déclaré.

Barnier utilisera “probablement” le 49.3 pour l’adoption du budget (entretien à Ouest-France)

Michel Barnier annonce dans Ouest-France qu’il engagera “probablement” la responsabilité de son gouvernement sur le budget par l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote.”Quand je vois ce qu’il s’est passé à l’Assemblée”, où ses soutiens de la droite et du centre ont rejeté le projet de budget pour 2025 qui avait été profondément modifié par la gauche, “il me semble difficile de faire autrement au bout de la discussion”, a affirmé le Premier ministre dans un entretien au quotidien régional mis en ligne jeudi soir. “Mais vous observerez que nous avons fait le choix de laisser le débat s’y dérouler”, a-t-il ajouté.Alors que le 49.3 peut être suivi par le dépôt d’une motion de censure, il estime que “les Français ne souhaitent pas” le renversement du gouvernement. “Ce que j’entends le plus, c’est +courage, tenez bon+. Croyez-moi, je n’en manque pas”, ajoute-t-il.Dans ce projet de budget, le chef du gouvernement promet des “ajustements significatifs” en faveur des collectivités. Les départements, devant lesquels il doit s’exprimer vendredi matin à Angers, ont appelé le gouvernement à revoir sa copie budgétaire, qui les menace selon eux “d’asphyxie”.Le Premier ministre assure qu’il ne va “pas recréer” une taxe d’habitation, qui avait été supprimée par Emmanuel Macron et dont le retour est réclamé par certains maires, ni “créer de nouveaux impôts” locaux, alors que la ministre du Partenariat avec les territoires Catherine Vautrin s’était dite “ouverte à un débat sur la fiscalité locale”.Il se montre par ailleurs “très réservé” sur l’idée de supprimer un jour férié pour remplir les caisses de la Sécurité sociale. “Je suis très réservé sur cette idée, complexe à mettre en Å“uvre et dont je ne suis pas sûr qu’elle rapporte ce que certains prétendent”. “Ce qui est en jeu, c’est qu’il y ait davantage de Français qui travaillent”, ajoute-t-il en plaidant en faveur du “dialogue social”.- “Task force” sur les plans sociaux -En matière d’éducation, autre dossier prioritaire du gouvernement, il affirme qu’il “ne partage pas” des propos récents de Nicolas Sarkozy sur les professeurs des écoles qui, selon l’ancien président, ne travaillent que “six mois par an”. “Les professeurs des écoles, qui s’occupent seuls de toute une classe du matin au soir, font un travail à la fois difficile et essentiel”, souligne-t-il.Face à la multiplication, redoutée par le gouvernement, des plans sociaux dans les entreprises, il indique que son gouvernement va mettre en place une “task force” entre “tous les ministres concernés (travail, industrie, finances, budget…) pour apporter des réponses rapides à chaque situation particulière”. Le gouvernement est aussi “en train de demander à toutes les entreprises qui ont reçu de l’argent public ces dernières années, notamment pour surmonter les crises du Covid et de l’énergie chère, de nous dire ce qu’elles en ont fait”, ajoute Michel Barnier.Il qualifie ses relations avec le président de la République de “simples et fluides” et n’exclut pas “de tenir des réunions décentralisées” du gouvernement.

Censure, mouvements sociaux: Barnier face à l’automne de tous les dangers

Fronde agricole, plans sociaux, menace de censure: Michel Barnier est confronté à un automne de tous les dangers et sa méthode visant à soigner chacune des composantes de sa coalition, plus que jamais divisée, risque de favoriser les ambitions individuelles pour la présidentielle.”Arrêtez de vous entretuer”. Tel est le message en substance envoyé mercredi par le Premier ministre à ses soutiens après la sortie en solitaire du patron de la droite Laurent Wauquiez sur les retraites, qui a provoqué surprise et colère chez les macronistes, décrypte un député proche à la fois de MM. Barnier et Wauquiez.Après avoir menacé de démissionner au moment de la constitution de son gouvernement et prôné “l’esprit d’équipe” en séminaire gouvernemental, Michel Barnier a de nouveau tapé du poing sur la table pour pousser les groupes de son “socle commun” à “travailler ensemble” voire à présenter un candidat commun à la présidentielle. Sinon les “extrêmes” seront au second tour, a-t-il prévenu.Car les électeurs, rapporte un autre député, trouvent que “c’est la pagaille” au gouvernement et au Parlement, où la droite et le centre ont rejeté le projet de budget largement modifié par la gauche.Le texte est désormais entre les mains des sénateurs, à majorité de droite, une configuration plus favorable à Michel Barnier qui peut multiplier les gestes en faveur de sa majorité très relative: sur les retraites pour la droite, sur les allègements de charge pour les macronistes, ou sur l’allocation sociale unique pour Horizons.- Attaques “grossières” -Un ancien ministre trouve que Michel Barnier, du fait qu’il est un élu de longue date, agit “très intelligemment, en jouant l’opinion contre les partis politiques. Là où on pensait justement qu’il allait être tenu par les partis”.Le Premier ministre est d’autant plus épargné par l’opinion que les attaques de son prédécesseur Gabriel Attal ou de Laurent Wauquiez sont “grossières”, estime un chef de groupe.Mais la méthode Barnier trouve ses limites dans sa manière de traiter séparément ses partenaires. “Ca n’entretient que le chacun pour soi”, estime le même. Et si cela peut fonctionner sur le budget, “on ne va pas traiter par appartements les lois qui arrivent”.Michel Barnier “acte en fait l’impossibilité d’un vrai travail en commun” parce que “chacun des groupes est en train de fabriquer son petit porte-avion pour faire décoller son candidat” à la présidentielle, estime le député MoDem Richard Ramos.Le constitutionnaliste Benjamin Morel considère que justement, “pour que ça tienne, il ne faut pas contrecarrer les ambitions des présidentiables” qui risquent de voir Michel Barnier comme un “rival ou quelqu’un qui voudrait les neutraliser”.- “Probablement” recours au 49.3 -Et cette “course à l’échalote” ne donne pas pour autant aux députés “le sentiment qu’ils ont la capacité d’agir”, ajoute M. Morel. La stratégie de Michel Barnier “fait plaisir aux sénateurs” qui ont désormais la main mais “ça reste très compliqué” pour les députés, qui n’ont encore rien à ramener dans leurs circonscriptions et ont “des mouvements sociaux dans le dos”, note-t-il.Les agriculteurs menacent de ressortir les tracteurs pour protester contre notamment l’accord commercial du Mercosur, tout comme les syndicats de fonctionnaires contre les économies dans leur secteur, tandis que les plans sociaux (Michelin, Auchan…) se multiplient avec à la clé un chômage qui repart à la hausse.Une montée des colères qui pourrait nourrir l’hypothèse d’une censure prochaine du gouvernement Barnier par la gauche et l’extrême droite.Notamment si le gouvernement engage sa responsabilité sur le budget en utilisant l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption du texte sans vote.Ce que Michel Barnier va “probablement” faire, dit-il jeudi soir dans Ouest-France. Et il pourrait utiliser cet outil dès fin novembre ou début décembre sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Or la menace d’une peine d’inéligibilité, qui pourrait anéantir ses ambitions pour 2027, pourrait inciter Marine Le Pen à tenter de reprendre la main, en faisant tomber le gouvernement.L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve a semblé déjà se poser en recours mercredi, en appelant au “rassemblement de la dernière chance” avec un gouvernement allant de la gauche aux Républicains.

US stocks wobble as traders weigh future Fed cuts

US stocks wobbled on Thursday as investors waited for more clues about future interest rate cuts and worries over Donald Trump’s presidency clouded optimism.Bitcoin dipped below $90,000 level after striking a record of $93,462 on Wednesday. Observers are expecting it to soon top $100,000 following pro-crypto pledges from the US president-elect.Investors were looking to a speech later Thursday by US Federal Reserve Chairman Jerome Powell for indications about future interest rate cuts.”Powell will likely face questions about the latest inflation data and the potential effects of protectionist policies under Trump, on the central’s monetary policy in 2025,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.”If Powell refrains from directly linking these factors to Fed policy, it might dampen market worries (and) reduce rate hike expectations,” he added.US consumer inflation data released on Wednesday showed that consumer prices rose in line with forecasts, cementing expectations that the Federal Reserve will cut interest rates again next month.But with Trump having vowed to impose across-the-board tariffs that could boost inflation and give the Fed reason to pause cutting interest rates.”As things stand, the market is cautiously pricing in just 50 basis points of easing by mid-2025 — a marked revision from before the US election” when it expected more cuts, added Razaqzada.”The market, though, has a tendency of making its own mind up, and any dovish Powell remarks might fall on deaf ears.”Meanwhile data released on Thursday showed upticks in wholesale price inflation, which could also give the Fed reason to reevaluate the need to cut rates further.”The higher interest rates, I think, are kind of acting as a headwind of sorts for the equity market right now,” said Patrick O’Hare of Briefing.com.Wall Street’s main indices opened with modest gains, but then dipped lower and subsequently bobbed around.European markets fared better, with updated data confirming the eurozone recorded 0.4 percent growth in the third quarter.Tokyo, Hong Kong and Shanghai all fell on Thursday as concerns over another possible China-US trade war, and Beijing’s economic woes, weighed on Asian markets.The dollar advanced against its peers on the prospect that Trump’s policies will keep the Fed from cutting interest rates as much as initially expected, but then turned lower against the euro and the pound.The greenback topped 155 yen for the first time since July, putting focus on Japanese authorities who have said they are prepared to support their unit if they considered moves to be one-sided or speculative.In company news, shares in Disney jumped more than 11 percent before paring gains after the entertainment giant beat expectations in its latest quarterly earnings.While its net profits dipped, its earnings per share excluding exceptional items beat analyst expectations, as did a six percent increase in sales.Shares in Meta were barely dented after the EU fined it almost 800 million euros ($840 million) on Thursday for breaching antitrust rules by giving users of its Facebook social network automatic access to classified ads service Facebook Marketplace. Meta said it would appeal the decision.Shares in struggling British fashion house Burberry rose around 20 percent on London’s FTSE 250 as the group announced cost-cutting plans after posting a loss. – Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: FLAT at 43,954.02 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.1 percent at 5,979.15 New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.2 percent at 19,200.47London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,071 (close)Paris – CAC 40: UP 1.3 percent at 7,311.80 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.4 percent at 19,263.70 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 38,535.70 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.0 percent at 19,435.81 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.7 percent at 3,379.84 (close)Dollar/yen: UP at 155.79 yen from 155.51 yen on WednesdayEuro/dollar: UP at $1.0578 from $1.0564Pound/dollar: UP at $1.2713 from $1.2710Euro/pound: UP at 83.21 pence from 83.11 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $68.77 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $72.64 per barrelburs-rl/giv