Trump s’en prend violemment à deux journalistes

“Tais-toi la truie !” à l’une, “vous êtes une personne horrible” à l’autre: Donald Trump s’en est pris violemment à deux journalistes à quelques jours d’écart, menaçant notamment mardi d’interdire de diffusion la chaîne ABC News à cause de questions qui l’ont rendu furieux.A bord de l’avion présidentiel Air Force One vendredi dernier, Donald Trump …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Prolongation du glyphosate: la justice européenne donne raison aux ONG sur une “erreur de droit” de Bruxelles

La justice européenne a estimé mercredi que la Commission européenne avait commis une “erreur de droit” lors d’une prolongation de l’autorisation du glyphosate, un herbicide combattu par les associations environnementales.Selon la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Bruxelles aurait dû donner suite aux demandes des ONG de réexaminer un “règlement d’exécution” européen de 2022 prolongeant d’un an l’autorisation du glyphosate.Cet herbicide très contesté a depuis été autorisé par Bruxelles jusqu’en 2033.La décision de la Cour mercredi concerne aussi le boscalid, un fongicide très utilisé en agriculture et dont les effets potentiels sur l’homme inquiètent certains scientifiques.”La prolongation temporaire d’approbation des substances actives ne peut être appliquée de manière automatique ou systématique”, tranche la CJUE, qui critique les prolongations annuelles “courtes” et “répétées”, plutôt que les autorisations plus longues avec une évaluation des risques.Trois associations avaient saisi la justice européenne sur le sujet: le collectif Pesticide Action Network (PAN) Europe, ainsi que l’organisation française Pollinis et allemande, l’Aurelia Stiftung.- “Victoire importante” -Pollinis a salué une “victoire importante pour la protection de la biodiversité”.La justice européenne “sanctionne le système de prolongations automatiques accordées par la Commission européenne aux industriels de l’agrochimie”, considère cette association.”Cette pratique abusive permet à de nombreux tueurs d’abeilles, comme le boscalid, de continuer à être commercialisés plusieurs années après l’expiration de leur autorisation de mise sur le marché”, dénonce-t-elle.Ces arrêts peuvent faire l’objet d’un recours dans un délai de deux mois.Des ONG dont PAN Europe ont également saisi beaucoup plus largement la justice européenne pour contester l’autorisation du glyphosate jusqu’en 2033.Elles accusent la Commission d’avoir “manqué à son devoir de protection de la santé publique”.La procédure pourrait être plus longue sur ce volet.A la suite d’un vote des Etats membres qui n’avait pas permis de dégager de majorité, la Commission européenne avait pris l’initiative en novembre 2023 de renouveler l’autorisation du glyphosate pour dix ans.Elle s’était appuyée sur un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estimant que le niveau de risque ne justifiait pas d’interdiction.Le glyphosate, substance active de plusieurs herbicides très courants, avait été classé en 2015 comme “cancérogène probable” par un centre de recherche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – conclusion confirmée en 2021 par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), organisme français de recherche scientifique.

Arsenal to end partnership with Visit RwandaWed, 19 Nov 2025 11:01:00 GMT

Premier League leaders Arsenal will end their partnership deal with Rwanda at the end of this season, the African country’s development board announced on Wednesday.The Visit Rwanda partnership, signed eight seasons ago, had increasingly come under scrutiny due to spiralling violence in mineral-rich eastern Democratic Republic of Congo, which borders Rwanda.The DRC accuses Rwanda of …

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Ukraine: 10 morts dans une frappe russe avant des efforts diplomatiques en Turquie

L’Ukraine a été de nouveau frappée par des drones et missiles russes qui ont fait au moins dix morts mercredi dans l’ouest, selon les autorités, au moment où Volodymyr Zelensky est en Turquie pour tenter de “raviver” les négociations de paix dans l’impasse avec la Russie.Le Kremlin a de son côté refusé mercredi de commenter des informations publiées par le média américain Axios selon lesquelles Washington et Moscou préparent discrètement un plan de paix pour mettre fin à plus de trois ans de guerre en Ukraine.Le président ukrainien est arrivé dans la matinée à Ankara pour rencontrer son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé sur la plateforme X le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.Il a assuré être en “communication constante” avec l’émissaire américain, Steve Witkoff, qui n’a pas confirmé sa participation aux discussions.Ces contacts, sans présence russe, visent à “réengager” les Etats-Unis dans le processus de paix, dans l’impasse, et de les convaincre d’accroître la pression sur Moscou, en position de force sur le front.En attendant, l’Ukraine a fait face dans la nuit à des frappes massives impliquant 476 drones et 48 missiles russes, dont respectivement 442 et 41 ont été abattus, selon l’armée de l’air.Cette attaque a notamment visé les régions occidentales de l’Ukraine, d’ordinaire plus épargnées par les bombardements en raison de leur éloignement du front: Lviv, Invano-Frankivsk et Ternopil.A Ternopil, au moins 10 personnes ont été tuées et 37 blessées parmi lesquelles 12 enfants, et des immeubles résidentiels ont été endommagés, selon les services de secours. Des habitants pourraient encore être piégés sous les décombres, a précisé le président Volodymyr Zelensky.L’administration régionale de Ternopil a appelé “si possible” les habitants à ne pas quitter leur domicile et fermer les fenêtres, en raison d’une teneur en chlore dans l’air supérieure à la norme, provoquée par des incendies et fortes fumées.Le dirigeant ukrainien a estimé que ces frappes montraient que “la pression sur la Russie était insuffisante”. “Des sanctions efficaces et une aide à l’Ukraine peuvent changer cela”, a-t-il plaidé.- Missiles américains -En Russie, le ministère de la Défense a de son côté rapporté mercredi avoir neutralisé, la veille, une attaque ukrainienne à l’aide de missiles américains ATACMS sur la ville de Voronej, dans le sud-ouest du pays.Il a précisé avoir abattu les quatre missiles, la chute de débris ayant endommagé entre autres une clinique et un orphelinat sans faire de victimes.L’état-major ukrainien avait confirmé mardi soir avoir attaqué la Russie à l’aide d’ATACMS, une arme américaine qui n’avait pas été utilisée depuis plusieurs mois.Le ministère russe de la Défense a aussi dit mercredi avoir abattu 65 drones ukrainiens au-dessus de six régions de Russie.Ces frappes croisées interviennent alors que Volodymyr Zelensky cherche à convaincre Washington de se “réengager”, selon des responsables ukrainiens interrogés par l’AFP. Depuis son retour au pouvoir en début d’année, Donald Trump s’est présenté comme un médiateur pour ce conflit, bien que Washington ait été un soutien militaire et financier majeur de Kiev depuis quatre ans.Ses efforts n’ont toutefois pas abouti à une cessation des hostilités. Se disant tour à tour frustré par Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, il a finalement adopté en octobre des sanctions contre le secteur pétrolier russe.- Kiev en difficulté sur le front -Malgré plusieurs sessions de pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul cette année, les positions des deux camps continuent d’être diamétralement opposées sur les conditions d’une paix, les modalités d’un cessez-le-feu ou une rencontre entre leurs dirigeants.La volonté de Kiev de relancer les pourparlers intervient surtout dans un moment très difficile pour l’armée ukrainienne.Une ville clé sur le front Est, Pokrovsk, semble sur le point de tomber ; les soldats russes ont pénétré cet été dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et avancent depuis plusieurs jours dans celle de Zaporijjia (sud), où le front était largement gelé depuis deux ans.La semaine dernière, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait indiqué que Moscou était “ouvert à des processus de négociation” pour résoudre le conflit, tout en jugeant Kiev et l’Europe responsables du gel des discussions.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, exige notamment que Kiev lui cède quatre régions du sud et de l’est du pays et renonce à intégrer l’Otan. Des conditions rejetées par l’Ukraine, qui réclame le retrait des soldats russes et des garanties de sécurité occidentales, jugées inacceptables par Moscou.

Assassinat Mehdi Kessaci: son frère Amine s’attend à “une lutte à mort” contre le narcotrafic

“Non, je ne me tairai pas”: au lendemain des obsèques de son frère Mehdi à Marseille, Amine Kessaci a réaffirmé dans une tribune au journal Le Monde sa volonté d'”agir” face au narcobanditisme, estimant qu’une “lutte à mort est engagée”.Le militant écologiste originaire des quartiers Nord, engagé dans la lutte contre les trafiquants de drogue, ne s’était pas exprimé depuis le meurtre de son petit frère de 20 ans, abattu par deux hommes à moto sur un parking en plein jour jeudi, à quelques mètres de l’Hôtel du département.A la mosquée et au cimetière mardi, les obsèques du jeune Mehdi ont été protégées par un important dispositif policier, et Amine Kessaci, menacé depuis des mois, portait un gilet pare-balles, a indiqué une source policière à l’AFP.”Hier j’ai enterré mon frère”, commence le jeune militant de 22 ans dans sa tribune au quotidien Le Monde. “Mon coeur n’est que blessure. La douleur m’éparpille. Mais elle n’effrite pas ma lucidité”.”Voici ce que font les trafiquants: ils tentent d’annihiler toute résistance, de briser toute volonté, de tuer dans l’œuf tout embryon de révolte pour étendre leur pouvoir sur nos vies”, dénonce Amine Kessaci.- Protection policière -“Face à un tel ennemi, l’Etat doit prendre la mesure de ce qu’il se passe et comprendre qu’une lutte à mort est engagée”, prévient-il encore.”Je dirai les carences de l’État, les failles de la République, les territoires abandonnés et les populations oblitérées”, martèle le jeune homme en direction du gouvernement.Près d’une semaine après l’assassinat de Mehdi Kessaci, la lutte contre le narcotrafic, et ses manquements, domine le débat public. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, et son homologue de la Justice, Gérald Darmanin, se rendront jeudi à Marseille, sur demande du chef de l’Etat.Emmanuel Macron avait appelé mardi à “amplifier” la lutte contre le narcotrafic en adoptant la même approche que pour “le terrorisme”, à l’issue d’une réunion d’urgence à l’Elysée sur le sujet.Amine Kessaci a été obligé par la police à quitter Marseille en août, raconte-t-il encore dans Le Monde, tout en regrettant que la protection policière qui lui a été accordée ne l’a pas été à ses proches. “Pourtant, qui ignorait que ma famille avait déjà payé un tribut de sang? Comment ne pas savoir que ma famille pouvait être touchée?”, s’interroge-t-il.Une allusion directe à l’assassinat de son frère Brahim en 2020, alors âgé de 22 ans, dans un règlement de comptes lié au trafic de drogue.Son frère Mehdi, qui voulait devenir policier, était totalement étranger aux trafics. Samedi, en fin d’après-midi, une marche blanche sera organisée dans la cité phocéenne en son hommage.”Je pense que la doctrine d’emploi des forces de l’ordre depuis un an n’a pas été la bonne. Je pense qu’il y a eu un relâchement sur la question du narcotrafic”, a de son côté dénoncé Benoît Payan, le maire de Marseille, interrogé mercredi matin sur RTL.- “Rendre” les coups -L’élu divers gauche a notamment regretté la suppression du préfet de police dans sa ville où il a assuré observer “une forme de reprise, des coups de pression, des tirs… depuis six semaines, je sens que les choses ne vont pas”.Comme Amine Kessaci, Benoit Payan a estimé que les narcotrafiquants “cherchent à nous faire taire”. “C’est un défi à l’État et l’État doit répondre (…) quand on prend un coup de la mafia, on doit en rendre dix”, a-t-il toutefois martelé.Mardi, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a assuré “la solidarité de l’ensemble de la Nation” avec la famille Kessaci.Après la mort de Brahim, Amine Kessaci avait fondé l’association Conscience, pour venir en aide aux familles de victimes de narchomicides, avant de rejoindre les Ecologistes. Il s’était présenté aux élections européennes sur la liste de Marie Toussaint pour porter la voix de la jeunesse et des quartiers populaires, sans être élu, avant de perdre de peu aux législatives quelques semaines plus tard, face au Rassemblement national (RN).

BD: les grands éditeurs estiment que l’édition 2026 du festival d’Angoulême “ne pourra plus se tenir”

Les principales maisons d’édition de BD estiment que le prochain festival d’Angoulême, prévu fin janvier mais traversé par la plus grave crise de son histoire, “ne pourra plus se tenir” en raison de la volonté des auteurs de boycotter cette édition, a indiqué mercredi leur syndicat.”Compte tenu de ce mouvement de grande ampleur qu’ils comprennent, les éditeurs estiment que l’édition 2026 ne pourra plus se tenir”, indique dans un communiqué le Syndicat national de l’édition (SNE), qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard. Ces grands éditeurs disent également espérer “un apaisement” afin de “construire le festival de demain dès 2027”.La réaction de 9e Art+, société très contestée qui organise le festival international de la BD depuis 2007, n’était pas connue dans l’immédiat.L’Etat et les collectivités locales qui financent en partie le festival, plus grand rendez-vous mondial de la BD, devaient se réunir en urgence à mercredi à 11H00. Toutefois, la région Nouvelle-Aquitaine, principal financeur public de l’évènement, a déjà dit à l’AFP vouloir maintenir la prochaine édition.”On maintient notre volonté d’avoir une édition en 2026″, a déclaré Frédéric Vilcocq, conseiller culture de la collectivité dirigée par le socialiste Alain Rousset. Une année blanche pourrait, selon lui, être “fatale pour le festival”.Depuis la dernière édition du festival fin janvier, la société 9e Art+ est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d’une salariée après son dépôt d’une plainte pour viol.Une récente reconduction de 9e Art+ pour organiser le festival après 2027, à l’échéance de son contrat actuel, a été annulée face au tollé des auteurs et éditeurs, et les pouvoirs publics ont tenté, depuis, de trouver une sortie de crise pour que la prochaine édition ait lieu fin janvier.Malgré ces tentatives, 285 autrices, dont Anouk Ricard lauréate du Grand prix de la BD en 2025, ont maintenu cette semaine leur appel au boycott du festival en 2026, appelant à une “nouvelle gouvernance” et à repenser cet évènement pour “promouvoir la diversité de la création”.