Mondial-2026: l’effervescence monte pour le tirage au sort, avec Trump en guest-star

Parterre de stars et délégations des pays qualifiés affluaient sur le tapis rouge du Kennedy Center vendredi matin à Washington, où s’apprête à débuter, sous très haute surveillance, le tirage au sort du Mondial-2026, avec Donald Trump en vedette principale.Durant près de deux heures, c’est un véritable show qui va se dérouler dans l’imposante salle de spectacle située dans la capitale américaine, aux abords de laquelle un imposant dispositif de sécurité a été mis en place, obligeant les personnes accréditées à patienter parfois presque deux heures, sous la neige, pour y pénétrer.Cet évènement en mondovision constitue le premier temps fort de ce tournoi hors-normes organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada), pour déterminer le parcours des 48 équipes -une première- lancées dans la course à la succession de l’Argentine de Lionel Messi.Parsemée de prestations d’artistes issus de divers horizons musicaux (Andrea Bocelli, Village People, Robbie Williams, Nicole Scherzinger), cette grand-messe, qui sera animée par l’ancien mannequin allemand Heidi Klum et l’humoriste Kevin Hart, énorme star outre-Atlantique, est censée donner le ton d’une compétition à nulle autre pareille.Mais l’invité de marque sera à n’en pas douter le président américain lui-même. Le milliardaire républicain, revenu à la Maison Blanche en janvier, a fait de la Coupe du monde 2026 un événement central de son second mandat, en dépit des inquiétudes que font peser sur le déroulement de l’épreuve ses prises de position tous azimuts contre ses voisins mexicain et canadien, sa politique migratoire ou ses menaces de priver de rencontres certaines villes dirigées par les démocrates.Trump a trouvé un allié de poids en la personne du patron de la Fifa, Gianni Infantino, avec qui il n’en finit pas d’afficher sa proximité. Le dirigeant italo-suisse, présent à son investiture et convié plusieurs fois dans le Bureau Ovale, a bien compris la nécessité de se rapprocher du président des Etats-Unis, où auront lieu 78 des 104 matches programmés du 11 juin au 19 juillet prochain, dont la finale au MetLife Stadium (New Jersey).- “Prix de la Paix” -Cette “bromance”, savamment entretenue par les deux hommes au nom d’intérêts stratégiques mutuels, devrait atteindre son paroxysme vendredi avec l’attribution à Trump, selon plusieurs sources, du premier “Prix de la Paix de la Fifa”.Un  lot de consolation en mondovision pour le chef d’Etat américain qui se targue d’avoir mis un terme à plusieurs conflits depuis son retour au pouvoir et rêve ouvertement du prix Nobel de la Paix, décerné cette année à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado.Co-organisation oblige, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien Mark Carney sont aussi présents et rencontreront Donald Trump en marge de la cérémonie, malgré les grosses tensions en raison des droits de douane imposés par le président américain, qui a aussi martelé son souhait de faire du Canada le 51e Etat américain.Même l’Iran, dont les relations diplomatiques avec les Etats-Unis sont rompues depuis 1980, enverra finalement une petite délégation avec à sa tête le sélectionneur Amir Ghalenoei, après avoir affirmé vouloir boycotter la cérémonie pour cause de non-délivrance de visas à plusieurs officiels.- Nouveauté -Sur le plan sportif, l’enjeu est de taille pour les sélectionneurs des 42 pays déjà qualifiés, qui seront rejoints en mars par six barragistes, pour porter à 48 le nombre de participants, une première dans l’histoire de la Coupe du monde.A l’issue du tirage, effectué par plusieurs légendes du sport nord-américain comme Tom Brady (foot américain), Shaquille O’Neal (basket) ou Wayne Gretzky (hockey sur glace), on connaîtra la composition des 12 groupes de quatre et les affiches du premier tour, mais il faudra patienter jusqu’à samedi pour découvrir les lieux et horaires des rencontres.”Il n’y a pas de tirage idéal, on verra bien. On prendra ce qu’on nous attribuera et on se préparera au mieux”, a déclaré à l’AFP le sélectionneur français Didier Deschamps, interrogé par l’AFP dans le Kennedy Center à deux heures de l’échéance.Une autre innovation: les quatre premières nations au classement Fifa (Espagne, Argentine, tenante du titre, France, Angleterre) seront placées dans deux parties différentes du tableau et ne pourront pas s’affronter avant les demi-finales si elles terminent en tête de leur poule, afin d’assurer “l’équilibre sportif”, selon la Fédération internationale.

Meta partners with news outlets to expand AI content

Meta announced Friday it will integrate content from major news organizations into its artificial intelligence assistant to provide Facebook, Instagram and WhatsApp users with real-time information.The social media giant said Meta AI will offer breaking news, entertainment and lifestyle stories when users ask news-related questions, drawing from partnerships with outlets including CNN, Fox News, Le Monde, People and USA Today.The feature will allow users to access “more diverse content sources” and receive links to partner websites to dive deeper into stories, Meta said in a blog post.Meta said the expansion aims to make its AI assistant “more responsive, accurate, and balanced” by incorporating diverse viewpoints, acknowledging that “real-time events can be challenging for current AI systems to keep up with.”The initial partnerships span mainstream and conservative-leaning publications, including The Daily Caller and The Washington Examiner.The company said it plans to continue adding partnerships and develop new features as competition intensifies among technology firms to enhance the capabilities of their AI assistants.Meta AI is available across the company’s platforms, serving billions of users globally.The announcement comes as artificial intelligence companies, including OpenAI’s ChatGPT and Google’s Gemini, increasingly move to incorporate live web content and news feeds.OpenAI has deals with News Corp., Le Monde, The Washington Post and Axel Springer, while The New York Times has partnered with Amazon and Google has partnered with The Associated Press. Europe’s Mistral has partnered with Agence France-Presse.At the end of August, the startup Perplexity unveiled a subscription package called Comet Plus, named after its AI-infused internet browser, Comet, which gives access to partnered media content for $5 per month.Perplexity has committed to redistributing 80 percent of the revenue generated by Comet Plus to news publishers.Despite these collaborations, several lawsuits brought by media outlets against AI companies are ongoing, notably that of The New York Times against OpenAI, which the newspaper accuses of using its articles without authorization and without compensation.In recent days The New York Times and the Chicago Tribune joined The Wall Street Journal and The New York Post with their own lawsuits against Perplexity.Meta has had a sometimes turbulent relationship with the news media over the years.The company founded by Mark Zuckerberg declared in 2024 that news was a very small share of user engagement on the company’s platforms and began shutting down the Facebook News tab in markets including the United States, Britain and France.This also saw the end of multi-million-dollar deals with leading news organizations.Zuckerberg also made the surprise decision in January to end Meta’s US fact-checking program, as he more closely aligned with the Trump administration’s antipathy toward establishment news.That program had employed third-party fact-checkers, many from news media organizations such as AFP, to identify misinformation disseminated on the platform.The AI news came a day after Meta’s share price rose sharply on a report that the company is significantly cutting back on virtual reality investments as it pivots toward artificial intelligence.

Shein sera-t-il suspendu en France ? Décision le 19 décembre

Une suspension du site d’e-commerce Shein ou de sa simple “marketplace” réservée aux vendeurs tiers, et des garanties pour éviter d’autres ventes de produits illicites: voilà ce qu’a réclamé l’Etat vendredi devant le tribunal judiciaire de Paris, qui rendra sa décision le 19 décembre.Pour Shein, les demandes du gouvernement sont “hors sujet”, “pas recevables, pas proportionnées et pas légales” car le “dommage a disparu”. Shein a retiré les produits incriminés et tous ceux issus des vendeurs tiers et hors habillement, cela après la découverte de poupées sexuelles d’apparence enfantine fin octobre.Si le blocage total du site apparaît disproportionné aux yeux du parquet, l’avocat de l’Etat a lui proposé de maintenir la suspension de la “marketplace” de Shein jusqu’à la mise en place d’un certain nombre de mesures pour éviter la répétition des nuisances. – “Offre pédophile” -L’Etat ne veut pas “interdire” Shein de “faire du commerce” mais réclame un “cadre contraignant pour s’assurer qu'(…) on ne trouvera plus des poupées sexuelles d’1,20 m avec des visages de fillettes de 10 ans et des orifices sexuels (…) ou des machettes à double lame”, a notamment plaidé l’avocat de l’Etat Renaud Le Gunehec.La vente de “dizaines” de poupées (quatre selon Shein) en forme de “gamines ultra-réalistes” parfois avec “un nounours” n’était “pas un accident” mais “une offre massive ouvertement pédophile”, a-t-il estimé lors de cette audience initialement prévue le 26 novembre mais renvoyée sur demande de l’Etat.Le gouvernement base sa demande sur l’article 6-3 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne. L’entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour, via ses avocats Julia Bombardier et Kami Haeri, estime que ce fondement juridique n’est pas applicable.Représenté en Europe par la société irlandaise ISSL (Infinite styles services co. Limited), la marque de mode ultra-éphémère assure renforcer ses contrôles “en continu”, a expliqué l’avocate Mme Bombardier.En suspendant sa marketplace, Shein a pris une “mesure responsable”, selon Kami Haeri, et le “dommage a disparu”.Pointant des difficultés notamment pour mettre en place des filtres d’âge pour des contenus à caractère pornographique, les avocats de Shein ne sont “pas en mesure” de donner un délai avant la réouverture par leurs soins de la marketplace.- Blocage total “disproportionné” pour le parquet -La représentante du parquet a indiqué qu’un blocage total du site pour trois mois serait “disproportionné” étant donné que les produits incriminés ont été retirés. Le parquet avait déjà donné un aperçu de sa position la semaine dernière et l’Etat en a tenu compte vendredi en assouplissant sa copie. Si le blocage total n’est pas décidé, l’Etat se contenterait d’un statu quo avec le maintient du site tel qu’il existe depuis début novembre en France, avec seulement des articles d’habillement.Si cette solution est retenue, l’Etat demande la mise en place d’un certain nombre de mesures et de contrôles. Il réclame que la suspension ne soit levée que si Shein prouve avoir mis en oeuvre ces mesures, sous le contrôle de l’Arcom, régulateur du numérique. L’avocat de Shein Kami Haeri a regretté le flou sur ces mesures demandées et selon lui l’Arcom “n’a pas la compétence” pour ce genre de contrôles.Par ailleurs, les avocats de Shein rappellent que seule la Commission européenne a la compétence pour lutter “contre les risques systémiques” des très grandes plateformes comme Shein. La Commission a déjà adressé des demandes d’informations à la plateforme, une procédure pouvant aboutir à l’ouverture d’une enquête.Les fournisseurs d’accès à internet (Bouygues, Free, Orange, SFR) étaient également assignés afin de garantir in fine le blocage potentiel de Shein. Ils ont notamment relevé le flou de l’Etat quant aux domaines internet qui devaient être bloqués et ont dit être incompétents pour bloquer l’application mobile Shein le cas échéant.Lors de l’audience, une dizaine de militants de l’association Mouv’enfants étaient devant le tribunal, avec des messages comme “Les poupées sexuelles alimentent le fantasme pédocriminel” affichés sur des pancartes. 

Shein sera-t-il suspendu en France ? Décision le 19 décembre

Une suspension du site d’e-commerce Shein ou de sa simple “marketplace” réservée aux vendeurs tiers, et des garanties pour éviter d’autres ventes de produits illicites: voilà ce qu’a réclamé l’Etat vendredi devant le tribunal judiciaire de Paris, qui rendra sa décision le 19 décembre.Pour Shein, les demandes du gouvernement sont “hors sujet”, “pas recevables, pas proportionnées et pas légales” car le “dommage a disparu”. Shein a retiré les produits incriminés et tous ceux issus des vendeurs tiers et hors habillement, cela après la découverte de poupées sexuelles d’apparence enfantine fin octobre.Si le blocage total du site apparaît disproportionné aux yeux du parquet, l’avocat de l’Etat a lui proposé de maintenir la suspension de la “marketplace” de Shein jusqu’à la mise en place d’un certain nombre de mesures pour éviter la répétition des nuisances. – “Offre pédophile” -L’Etat ne veut pas “interdire” Shein de “faire du commerce” mais réclame un “cadre contraignant pour s’assurer qu'(…) on ne trouvera plus des poupées sexuelles d’1,20 m avec des visages de fillettes de 10 ans et des orifices sexuels (…) ou des machettes à double lame”, a notamment plaidé l’avocat de l’Etat Renaud Le Gunehec.La vente de “dizaines” de poupées (quatre selon Shein) en forme de “gamines ultra-réalistes” parfois avec “un nounours” n’était “pas un accident” mais “une offre massive ouvertement pédophile”, a-t-il estimé lors de cette audience initialement prévue le 26 novembre mais renvoyée sur demande de l’Etat.Le gouvernement base sa demande sur l’article 6-3 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne. L’entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour, via ses avocats Julia Bombardier et Kami Haeri, estime que ce fondement juridique n’est pas applicable.Représenté en Europe par la société irlandaise ISSL (Infinite styles services co. Limited), la marque de mode ultra-éphémère assure renforcer ses contrôles “en continu”, a expliqué l’avocate Mme Bombardier.En suspendant sa marketplace, Shein a pris une “mesure responsable”, selon Kami Haeri, et le “dommage a disparu”.Pointant des difficultés notamment pour mettre en place des filtres d’âge pour des contenus à caractère pornographique, les avocats de Shein ne sont “pas en mesure” de donner un délai avant la réouverture par leurs soins de la marketplace.- Blocage total “disproportionné” pour le parquet -La représentante du parquet a indiqué qu’un blocage total du site pour trois mois serait “disproportionné” étant donné que les produits incriminés ont été retirés. Le parquet avait déjà donné un aperçu de sa position la semaine dernière et l’Etat en a tenu compte vendredi en assouplissant sa copie. Si le blocage total n’est pas décidé, l’Etat se contenterait d’un statu quo avec le maintient du site tel qu’il existe depuis début novembre en France, avec seulement des articles d’habillement.Si cette solution est retenue, l’Etat demande la mise en place d’un certain nombre de mesures et de contrôles. Il réclame que la suspension ne soit levée que si Shein prouve avoir mis en oeuvre ces mesures, sous le contrôle de l’Arcom, régulateur du numérique. L’avocat de Shein Kami Haeri a regretté le flou sur ces mesures demandées et selon lui l’Arcom “n’a pas la compétence” pour ce genre de contrôles.Par ailleurs, les avocats de Shein rappellent que seule la Commission européenne a la compétence pour lutter “contre les risques systémiques” des très grandes plateformes comme Shein. La Commission a déjà adressé des demandes d’informations à la plateforme, une procédure pouvant aboutir à l’ouverture d’une enquête.Les fournisseurs d’accès à internet (Bouygues, Free, Orange, SFR) étaient également assignés afin de garantir in fine le blocage potentiel de Shein. Ils ont notamment relevé le flou de l’Etat quant aux domaines internet qui devaient être bloqués et ont dit être incompétents pour bloquer l’application mobile Shein le cas échéant.Lors de l’audience, une dizaine de militants de l’association Mouv’enfants étaient devant le tribunal, avec des messages comme “Les poupées sexuelles alimentent le fantasme pédocriminel” affichés sur des pancartes. 

Emotions high, hope alive after Nigerian school abduction Fri, 05 Dec 2025 16:35:27 GMT

Samaila Livinus has kept his grief locked inside — trying hard to be strong while awaiting news about his five-year-old son who is among hundreds snatched from their dormitories in one of Nigeria’s worst mass kidnappings.Two weeks on, emotions are still raw, but hopes remain alive for their safe return.”Sometimes you try not to cry. …

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Les boycotts jettent une ombre sur l’Eurovision 2026

Les boycotts déjà annoncés par quatre pays en vue de la prochaine édition de l’Eurovision, qui font suite au feu vert donné jeudi à la participation d’Israël, entachent l’image d’un concours désormais vu comme “fracturé” par certains diffuseurs.Jeudi soir, la majorité des membres de l’Union européenne de Radio-Télévision (UER) ont estimé qu’il n’était pas nécessaire de voter sur la participation d’Israël, déclenchant instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l’Espagne, des Pays-Bas, de l’Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza et d’accusations d’irrégularités pendant les précédentes éditions.”Ce qui s’est passé à l’Assemblée de l’UER confirme que l’Eurovision n’est pas un concours de chansons mais un festival dominé par des intérêts géopolitiques et profondément fracturé”, a regretté sur X le président de la chaîne de télévision publique espagnole RTVE José Pablo López.Micheál Martin, le Premier ministre irlandais, a soutenu vendredi le boycott du diffuseur national RTE, affirmant qu’il s’agit d'”un acte de solidarité envers les journalistes tués en violation du droit international humanitaire pendant ce conflit”. “Sans ces journalistes, le monde n’aurait pas eu connaissance, à ce point, des horreurs qui se sont déroulées à Gaza. Je comprends donc pleinement cette décision”, a-t-il déclaré vendredi à l’occasion d’un sommet irlando-britannique au Pays de Galles.Et d’autres boycotts pourraient être bientôt annoncés, comme celui de l’islandais RUV. Classé parmi les opposants à la participation d’Israël, il prévoit de rendre publique une décision mercredi.De son côté, la télévision belge, qui avait pourtant laissé planer un éventuel boycott, a confirmé vendredi sa participation en mai prochain à Vienne, vantant “la diversité, l’inclusion et la liberté artistique” du concours.La France, par la voix du chef de sa diplomatie Jean-Noël Barrot, s’est félicitée “que l’Eurovision n’ait pas cédé aux pressions”, ajoutant dans un message sur X que Paris avait “contribué à empêcher un boycott d’Israël”. L’UER est actuellement dirigée par la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci. – “35 participants” -Le directeur de l’évènement Martin Green prédit qu'”environ 35 diffuseurs participeront” à l’édition 2026, puisqu'”environ cinq pays” sont farouchement opposés à ce qu’Israël y soit représenté.”J’espère vraiment que ces quelques diffuseurs qui estiment ne pas pouvoir être présents l’année prochaine reviendront en 2027″, a-t-il ajouté dans une interview jeudi soir à la télévision Eurovision News Exchange.Quelque 37 pays ont pris part à l’édition 2025, contre un nombre record de 43 en 2008, 2011 et 2018. Depuis l”élargissement de la participation en 2004 avec l’introduction d’une demi-finale, le nombre des nations en lice n’est jamais descendu en dessous de 36.A l’assemblée générale de Genève, les diffuseurs ont approuvé des modifications du règlement de ce célèbre télé-crochet pour “renforcer la confiance, la transparence et la neutralité de l’événement”, a expliqué l’organisation.Ces mesures, notamment la limitation à 10 du nombre maximal des voix par mode de paiement contre 20 auparavant (les téléspectateurs pouvant voter moyennant le versement d’une certaine somme), sont vouées à éteindre une série de controverses autour du soutien public massif aux candidats israéliens pendant les précédentes éditions.- “La honte pour eux” -Au cours de leur réunion, les membres de l’UER ont eu un débat “franc, honnête, et même animé”, a raconté M. Green. Et “ce sur quoi ils sont vraiment tombés d’accord est la conviction que le concours Eurovision de la chanson ne doit pas être instrumentalisé en tant que théâtre politique”.Les diffuseurs ont peu de jours pour se décider sur leur participation au concours, la liste finale des participants devant être annoncée “avant Noël”, selon l’UER.En Israël, le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a déclaré vendredi sur X avoir “honte des pays qui ont choisi de boycotter un concours musical comme l’Eurovision en raison de la participation d’Israël. C’est la honte pour eux”.Le directeur général du groupe audiovisuel public autrichien ORF, Roland Weissmann, l’hôte du prochain concours, a salué la présence d’Israël et le diffuseur britannique BBC a dit vendredi “soutenir la décision collective prise par les membres de l’UER”, qui selon lui “favorise l’inclusion”. “L’Eurovision est une célébration apolitique de la musique et de la culture, qui rassemble les pays (…), nous soutenons la participation du plus grand nombre de parties possible”, a renchéri un porte-parole de Downing Street.L’Eurovision est régulièrement le théâtre d’oppositions géopolitiques. La Russie avait été exclue à la suite de l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Le Bélarus l’avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko.burx-ag/apo/bds

A Notre-Dame de Paris, 11 millions de visiteurs un an après la réouverture

Un an après sa réouverture, Notre-Dame de Paris a accueilli environ 11 millions de personnes, qui se pressent pour admirer la pierre blonde et le mobilier épuré de l’édifice victime d’un incendie géant en 2019.Le 7 décembre 2024, la cathédrale était rouverte après plus de cinq ans de travaux, en présence de chefs d’État et personnalités dont Emmanuel Macron et Donald Trump, lors d’une cérémonie retransmise en mondovision.Un an plus tard, Notre Dame a accueilli “11 millions à peu près de visiteurs”, explique Sybille Bellamy-Brown, responsable de l’accueil des publics de la cathédrale.Maria Vega, Colombienne de 22 ans, n’envisageait pas un voyage à Paris sans passer par Notre-Dame. “C’est particulièrement important pour moi qui me suis récemment réengagée dans l’Eglise”, explique la jeune femme qui s’émerveille d’une restauration “très précise”: “La beauté et la simplicité sont frappantes.”Dany Tavernier, 55 ans, venue de Seine-et-Marne avec sa famille, visite pour la première fois la cathédrale restaurée: “C’est magnifique, on voudrait en voir plus, comme la +forêt+ de la charpente”, assure-t-elle.La fréquentation est en hausse de “30% à peu près” par rapport à avant l’incendie du 15 avril 2019, qui avait ravagé la toiture et la charpente de ce chef d’œuvre de l’art gothique du XIIe siècle, ajoute Mme Bellamy-Brown.Un chantier titanesque, financé grâce à 843 millions d’euros de dons, a été nécessaire pour restaurer la cathédrale qui ne désemplit pas depuis sa réouverture.Les files s’étirent toujours sur le parvis, surtout le week-end, mais avec moins d’attente: “chacun peut très spontanément rentrer dans Notre-Dame”, indique encore la responsable.Les visiteurs individuels peuvent entrer avec ou sans réservation, et toujours gratuitement, malgré l’idée d’une contribution de 5 euros avancée par la ministre de la Culture Rachida Dati. Une suggestion fermement rejetée par le diocèse de Paris.- Dons -Face à l’afflux de visiteurs, on affiche toutefois à Notre-Dame une volonté de “réguler” les entrées, particulièrement pendant les offices, en fonction du nombre de visiteurs déjà présents. “Nous souhaitons accueillir le mieux possible l’ensemble des visiteurs” qu’il s’agisse de fidèles ou de touristes, précise Mme Bellamy-Brown.”Quand vous êtes à l’intérieur, vous pouvez vraiment prier, je viens de le faire pendant vingt minutes, vous n’entendez pas les gens autour”, assure Melissa Catapang, 39 ans, venue de Dubaï, qui loue “la solennité” de l’endroit.Car la cathédrale se veut aussi “pleinement lieu de prière” avec plus de 1.600 célébrations organisées cette année, et un véritable essor des pèlerinages: plus de 650, dont un tiers venus de l’étranger.Il s’agit là d’un phénomène relativement nouveau, des pèlerins venant pour la Vierge, d’autres pour la couronne d’épines (une relique acquise par Saint Louis en 1238)… Et “chacun a envie de méditer aussi sur ce chantier qui est long”, affirme la responsable.La cathédrale compte poursuivre cette dynamique spirituelle et culturelle.Jusqu’au 2 février, une crèche provençale d’une cinquantaine de santons est installée.La couronne d’épines est désormais présentée en ostension tous les vendredis de 15H00 à 18H30 – alors qu’elle n’était jusqu’ici vénérée que le premier vendredi de chaque mois.Les vitraux contemporains de l’artiste Claire Tabouret seront installés fin 2026 pour remplacer six des sept baies du bas-côté sud de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc. Mais dès mercredi, des maquettes grandeur nature seront exposées au Grand Palais.Et s’il reste 140 millions d’euros sur les dons collectés, “il manque encore au moins l’équivalent” pour terminer la restauration d’un édifice qui n’était pas en bon état avant l’incendie, souligne l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage de la restauration, qui lance un appel aux dons.Des travaux sur des parties extérieures ont été engagés en 2025 et ‘devront être programmés jusqu’au-delà de 2030″, ajoute-t-on: après la restauration déjà lancée du chevet, il faudra se pencher sur la sacristie, les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère…La Fondation Notre Dame espère elle lever 6 millions d’euros.

EU hits Musk’s X with 120-mn-euro fine, risking Trump ire

The European Union hit Elon Musk’s X with a 120-million-euro ($140-million) fine Friday for breaking its digital rules, in a move that risks a fresh clash with US President Donald Trump’s administration.The high-profile probe into the social media platform was seen as a test of the EU’s resolve to police Big Tech. US Vice President JD Vance fired a warning against “attacking” US firms through “censorship” before the penalty was even made public.Imposing the first fine under its powerful Digital Services Act (DSA) on content, the European Commission said X was guilty of non-compliance with transparency rules including through the “deceptive design” of its blue checkmark for “verified” accounts.”This decision is about the transparency of X” and “nothing to do with censorship,” the bloc’s technology commissioner Henna Virkkunen told reporters as it was announced — pushing back at Vance’s charge.The US vice president warned the EU pre-emptively Thursday it “should be supporting free speech not attacking American companies over garbage” — in an X post to which Musk replied “Much appreciated.”Musk’s platform was targeted by the EU’s first formal DSA investigation in December 2023 — and was found to have breached its rules on several counts in July 2024.The EU found that changes made to the platform’s checkmark system after Musk took over in 2022 meant that “anyone can pay” to obtain a badge of authenticity — without X “meaningfully verifying who is behind the account”.”This deception exposes users to scams, including impersonation frauds, as well as other forms of manipulation by malicious actors,” the commission said in a statement.It also found X failed to be sufficiently transparent about its advertising and to give researchers access to public data in line with DSA rules.X remains under investigation over tackling the spread of illegal content and information manipulation. – ‘Words to action’ -Part one of the X probe had appeared to stall since last year — with no movement on imposing a fine.Weighing on the EU’s mind was the picture in the United States — starkly different from 2023 — after Trump returned as president this year with Musk by his side.The pair later fell out, but the tycoon has reappeared in White House circles, and Brussels had to contend with the prospect any fine on X would fan tensions with Trump.Vance hit out before the punishment was announced, citing “rumours” the commission was preparing to fine X “for not engaging in censorship.”The DSA gives the EU power to fine companies as much as six percent of their global annual revenue — and in the case of X the bloc could have based itself on Musk’s entire business empire, including Tesla.Brussels settled on what is arguably a moderate sum relative to X’s clout — but Virkkunen told reporters it was “proportionate” to the violations at stake.”We are not here to impose the highest fines. We are here to make sure that our digital legislation is enforced,” said the tech chief. “If you comply with our rules, you don’t get a fine — and it’s as simple as that.”She also emphasised this was one part of a “very broad investigation” into X, which remained ongoing.The Center for Countering Digital Hate advocacy group said the EU move “sends a message that no tech platform is above the laws all corporations have to abide by.”Washington has made plain its distaste for EU tech laws, and US Commerce Secretary Howard Lutnick last week called for a rethink if the EU wanted lower steel duties.Driving the point home, a new national security strategy released Friday by Trump’s administration urges Europe to “abandon its failed focus on regulatory suffocation”.France’s digital affairs minister Anne Le Henanff hailed a “historic” decision by the EU in the face of US pressure. “By sanctioning X, Europe shows it is capable of moving from words to action,” she said.Same message from Germany’s digital minister Karsten Wildberger, who said the bloc’s digital rules “apply to everyone, no matter where they come from.”At the same time as the X fine, the commission said it had accepted commitments from TikTok to address concerns over its advertising system, although the Chinese-owned platform remains under DSA investigation over other issues.

Lebanon president says country does not want war with Israel

Lebanese President Joseph Aoun on Friday told a United Nations Security Council delegation his country does not want war with Israel, days after civilian representatives from both sides held their first talks in decades.Hezbollah chief Naim Qassem, whose militant group refuses to disarm, on Friday backed Lebanon’s pursuit of diplomacy but called the inclusion of a civilian representative in talks with Israel a “misstep”.During Aoun’s meeting with UN Security Council ambassadors, the president said the Lebanese “do not want war again, the Lebanese people have suffered enough and there will be no going back”, according to a presidency statement.Aoun called on the envoys to support the Lebanese army’s efforts to disarm non-state groups. The army expects to complete the first phase of its government-approved plan by the end of the year.”The Lebanese army will play its full role… The international community must support and assist it,” Aoun said.He added there was “no going back” on the decision, “even if it requires some time, because the Lebanese are tired of military confrontations”.Despite a November 2024 ceasefire that was supposed to end more than a year of hostilities between Israel and Iran-backed Hezbollah, Israel has kept up strikes on Lebanon and has also maintained troops in five south Lebanon areas it deems strategic.- ‘Under fire’ -On Wednesday, civilian representatives from Lebanon and Israel joined the meetings of a committee tasked with monitoring the ceasefire, a move Aoun has said was to avoid a second war on Lebanon.In a televised address, Hezbollah chief Qassem said his group supports the state’s decision to choose “diplomacy to end the aggression and implement” the ceasefire, but he strongly criticised the inclusion of a civilian representative.”We consider this measure an additional misstep on top of the sin” of the government’s decision in August to task the army with disarming Hezbollah, he said.”This concession will not change the enemy’s position, nor its aggression or occupation,” he added, urging authorities to reconsider.Aoun emphasised Friday “the need to pressure the Israeli side to implement the ceasefire and withdraw, and expressed his hope for pressure from the delegation”.He said that any outcome from these talks “depends primarily on Israel’s position, upon which the negotiations will either reach practical results or fail”.The committee will hold a new round of talks, with the civilian representatives included, starting December 19.- ‘Clear violations’ -The UN delegation visited Syrian capital Damascus on Thursday and met with Lebanese officials on Friday. It is due to inspect the border area in southern Lebanon the following day, accompanied by US envoy Morgan Ortagus.After meeting with the delegation, Parliament Speaker Nabih Berri, a close ally of Hezbollah, stressed that “negotiating under fire is unacceptable”.”Stability in the south requires Israel’s adherence to UN Resolution 1701 and the ceasefire agreement by halting its daily violations and withdrawing behind the international border,” he added, referring to a UN resolution that ended the 2006 war between Hezbollah and Israel.On Thursday, Israel struck four southern Lebanese towns, saying it was targeting Hezbollah infrastructure including weapons depots to stop the group from rearming.UN peacekeepers called the strikes “clear violations of Security Council resolution 1701”.The peacekeepers also said their vehicles were fired on by six men on three mopeds near Bint Jbeil on Thursday. There were no injuries in the incident.Hezbollah refuses to disarm but has not been responding to Israeli attacks. It has, however, promised a response to the killing of its military chief in a strike on Beirut’s southern suburbs last month.