La “belle émotion” de Charlie Dalin, marin de l’année

Le navigateur Charlie Dalin, l’un des visages les plus connus de la course au large française, a été élu lundi à Paris “Marin de l’année 2025″ après sa victoire étincelante l’hiver dernier sur le Vendée Globe.”C’est une belle émotion, c’est quelque chose dont je rêvais depuis des années”, a avoué après la cérémonie le Normand, qui a battu en janvier le record de la course de plus de 9 jours, révélant quelques mois plus tard qu’il était atteint d’un cancer.Il a été “élu à l’unanimité des votes”, a précisé au moment de la remise du prix le président du jury, Tony Estanguet, une première dans l’histoire de cette distinction annuelle organisée par la Fédération française de voile.Quelques dizaines de minutes avant de recevoir son trophée, le marin de 41 ans était déjà monté une première fois sur la scène du Casino de Paris, sous les acclamations nourries d’un public bouleversé de revoir les images de sa victoire aux Sables-d’Olonne.”Je n’étais pas loin de verser une larme aussi, heureusement qu’il faisait noir dans la salle. C’est un très bon souvenir cette victoire, la récompense de six ans de travail”, a-t-il souligné.Deuxième du Vendée Globe 2020/2021, Dalin a réussi à prendre sa revanche sur la course autour du monde en triomphant lors de sa 2e tentative. En tête sur la grande majorité du parcours, il a bouclé son tour du monde en un peu plus de 64 jours.- Vers le Rhum ? -Le marin, père d’un petit garçon de 10 ans, a dévoilé en octobre avoir navigué autour de la planète avec une tumeur stromale gastro-intestinale (GIST), diagnostiquée à l’automne 2023, le forçant aujourd’hui à mettre sa carrière de marin entre parenthèses.”Ça me manque les courses, les départs, cette euphorie, cette ébullition au départ comme aux arrivées. J’ai l’impression de revivre un petit peu ça ce soir. Ça fait du bien”, a-t-il affirmé.Toujours malade, il travaille actuellement à Lorient comme conseiller architecte naval, au sein de l’écurie Macif, et participe à la conception du prochain Imoca de l’équipe, qui sera barré par le Britannique Sam Goodchild.”Je travaille, je vais à la musculation plusieurs fois par semaine pour revenir rapidement, pour guérir. Je fais tout pour pouvoir revenir naviguer, sur nos beaux plans d’eau, sur nos beaux bateaux”, a-t-il déclaré.Charlie Dalin se laisse encore la possibilité de participer à la Route du Rhum en 2026, “si (s)on état lui permet”. “J’ai demandé à la Macif de donner ma réponse fin janvier, en ce moment ça va un petit peu mieux, mais il y a encore du boulot”, a-t-il dit.”J’aimerais bien être au départ, mais je ne peux pas faire de pronostic à ce stade”, a ajouté le marin, qui avait déjà reçu le titre de Marin international de l’année décerné le mois dernier par la Fédération internationale de voile, une première pour un navigateur français.Le prix du Marin de l’année est une distinction différente, décernée depuis 2001 par un jury composé d’institutionnels, de sportifs et de médias, et remise par la Fédération française de voile.

Trump ‘considering’ push to reclassify marijuana as less dangerous

US President Donald Trump on Monday said his administration could push to loosen federal restrictions on marijuana, reclassifying it as a less dangerous drug.”We are considering that,” Trump told reporters after he was queried whether an executive order on the issue was being discussed.”A lot of people want to see it, the reclassification, because it leads to tremendous amounts of research that can’t be done unless you reclassify, so we are looking at that very strongly.”At the federal level, marijuana is currently classified as a Schedule I substance, in the same league as drugs like heroin and LSD. The government considers these drugs to have high abuse potential without accepted use for medical treatment.But dozens of US states already have legal medical marijuana programs, and many also have approved its recreational use.According to a recent Washington Post report, Trump is aiming to push for a reclassification to Schedule III — substances that are considered to have medical value and less potential for abuse.That class includes ketamine and anabolic steroids.Rescheduling is not legalization or decriminalization — but easing federal restrictions could have ripple effects, including lowering barriers to pursue research, as authorizing clinical studies on Schedule I substances can require many layers of approval.It could also have major tax implications for companies that legally grow and sell cannabis.The US president cannot unilaterally reclassify a drug. The Post reported that Trump is expected to sign an executive order directing federal agencies to pursue reclassification.Joe Biden’s administration had previously pursued reclassification, but efforts stalled and were not completed before Trump took office in early 2025.The US has a patchwork of state-level regulations regarding the commercial distribution, recreational possession and personal cultivation of cannabis. In small amounts it is already legal for recreational use in 24 US states as well as Washington DC.

Le cinéaste américain Rob Reiner et son épouse ont été tués par leur fils, affirme la police

Le fils du cinéaste américain de renom Rob Reiner a été arrêté pour les meurtres de son père et de sa mère dans leur maison de Los Angeles, Donald Trump semant lundi la consternation jusque dans son camp en imputant le drame à l’anti-trumpisme “enragé” du réalisateur.L’auteur de la comédie romantique à succès “Quand Harry rencontre Sally” et de “The Princess Bride”, une parodie de contes de fées à l’humour décalé, a été retrouvé mort dimanche au côté de son épouse Michele Singer dans leur maison de Brentwood, un quartier huppé de la métropole californienne. Les médias américains ont rapporté que Rob Reiner, 78 ans, et son épouse avaient été poignardés ou égorgés.Les premiers éléments de l’enquête “révèlent que Nick Reiner, 32 ans, le fils de Robert et Michele Reiner, est responsable de leur décès”, a déclaré la police de Los Angeles dans un communiqué.Il a été arrêté peu après 21H00 dimanche soir et a été placé en détention provisoire pour meurtres, a-t-elle ajouté. Il pourrait être formellement inculpé mardi par le parquet local.Nick Reiner s’est disputé avec ses parents lors d’une fête samedi soir, rapporte le Los Angeles Times, précisant qu’il a longtemps souffert d’addictions.- Trump persiste -Avant l’annonce de l’arrestation du fils des victimes, Donald Trump s’est déchaîné sur son réseau Truth social contre Rob Reiner, assurant que son décès était le résultat de son anti-trumpisme “enragé”.Sa mort “serait due à la colère qu’il a suscitée chez d’autres” avec sa “névrose anti-Trump”, a écrit le président américain, poursuivant, à la troisième personne: “Il était connu pour rendre les gens FOUS par son obsession enragée contre le président Donald J. Trump.”Critiqué pour ces propos par des élus de son propre camp, Donald Trump a cependant réitéré ses accusations devant les caméras quelques heures plus tard à la Maison Blanche. “C’était une personne dérangée, de l’avis de Trump”, a-t-il dit, toujours à la troisième personne. “Je n’étais pas fan de Rob Reiner du tout, en aucune manière”.Militant de longue date proche des démocrates, le cinéaste était un défenseur du droit au mariage pour tous et un critique virulent de l’administration Trump.Amie du couple, l’ancienne vice-présidente démocrate Kamala Harris a déclaré sur X être “dévastée d’apprendre leur décès” tandis que Barack Obama a dit que lui et sa femme Michelle avaient le “coeur brisé”.Rob Reiner a offert au public “certaines de nos histoires les plus aimées à l’écran. Mais derrière toutes les histoires qu’il a produites se cachait une profonde croyance en la bonté des gens”, a ajouté l’ancien président démocrate sur X.- “Ami merveilleux”-D’abord acteur dans des séries télévisées dans les années 1970, il a commencé sa carrière comme réalisateur en 1984 avec le film “Spinal Tap” sur un groupe de rock imaginaire. Il restera surtout l’auteur de nombreux films cultes comme “Quand Harry rencontre Sally” avec Billy Crystal et Meg Ryan et “The Princess Bride” avec Robin Wright et Mandy Patinkin, mais aussi pour les films “Stand by me” ou “Misery”.En 1993, “Des hommes d’honneur” – avec Tom Cruise, Jack Nicholson et Demi Moore – avait été nommé aux Oscars. Au total, Rob Reiner a réalisé 23 longs-métrages.Retrouvant parfois son rôle de comédien, il était apparu récemment dans quatre épisodes de la série “The Bear”.L’actrice Kathy Bates, qui a travaillé avec lui sur le film “Misery” (1990), s’est dite “horrifiée d’apprendre cette terrible nouvelle”.”J’aimais Rob. Il était brillant et bienveillant, un homme qui a réalisé des films de tous les genres pour se dépasser en tant qu’artiste. Il a aussi défendu avec courage ses convictions politiques (…). Michele était une photographe de grand talent (…). J’ai le coeur brisé pour eux deux”, a déclaré la comédienne.L’auteur Stephen King, dont la nouvelle “The Body” a inspiré le classique “Stand By Me” du cinéaste (1986), a rendu hommage à un “ami merveilleux”.

Trump condemned for saying critical filmmaker brought on own murder

Donald Trump faced a storm of condemnation on Monday after posting “perverse” and “sick” remarks suggesting Rob Reiner and his wife were murdered because of the celebrated filmmaker’s criticism of the US president.Among those voicing shock were some staunch Trump loyalists, and the remarks triggered a wave of unusually negative responses on the Truth Social network he uses to communicate with his base.As tributes poured in, Trump claimed the Reiners had died “reportedly due to the anger” that the director had sparked by criticizing the Republican leader.Trump boasted of his own political success and said Reiner had “driven people CRAZY by his raging obsession” with attacking the president.The comments came as police announced that Reiner’s son, Nick, had been arrested on suspicion of murder — a development that intensified the backlash.”I’d expect to hear something like this from a drunk guy at a bar, not the president of the United States,” Nebraska Republican Don Bacon, who retires from the House of Representatives next year, told CNN.Marjorie Taylor Greene, once one of Trump’s fiercest allies in Congress, scolded Trump over his response to a “family tragedy” that was “not about politics or political enemies.””Many families deal with a family member with drug addiction and mental health issues. It’s incredibly difficult and should be met with empathy especially when it ends in murder,” she posted on X.- Trump doubles down -Thomas Massie, another Trump critic on the Republican side of the House of Representatives, called the president’s comments “inappropriate and disrespectful” while New York moderate Mike Lawler called the remarks “wrong.”Trump has long trafficked in incendiary social media posts, but open rebukes from within his own party were once almost unimaginable.Asked at a White House medal ceremony whether he stood by his remarks, Trump was unapologetic — doubling down and further vilifying the “When Harry Met Sally” director.”I think he hurt himself… career wise. He became like a deranged person, Trump derangement syndrome,” Trump said. “So I was not a fan of Rob Reiner at all in any way, shape or form. I thought he was very bad for our country.”Miles Taylor, a former Trump administration homeland security official who became a prominent internal critic after anonymously publishing a 2019 tell-all book, accused the president of “mocking the dead” and branded him a “sick creep.””His attacks on (Republican senator) John McCain after the veteran’s death pushed me to speak out from within his administration. (The) taunting of Rob Reiner’s murder makes me even more determined to defy Trump.”Reiner was an outspoken critic of Trump, calling the billionaire a threat to American democracy and raising funds for Democratic candidates.David Axelrod, the former chief strategist to Democratic President Barack Obama, described Trump’s post as “perverse.””The absence of empathy & grace for the Reiner family in their moment of profound loss and grief is sad and revealing. For @POTUS, his grievances trumps their grief.”Democratic Senator Chris Murphy said Trump had “lost it.””Now saying Rob and Michele Reiner caused their own murder because they didn’t support him. So sick,” he wrote.

Stock market optimism returns after tech selloff but Wall Street wobbles

European stock markets recovered upward momentum on the back of interest rate optimism Monday following a brief correction affecting mostly the tech sector, but gains were pared as Wall Street teetered.The week is filled with economic data and central bank decisions, keeping investors on their toes.Wall Street seemed poised early Monday to match European gains but tech worries crept back into the market, causing key indices to reverse their early upward move.Gold climbed closer to its all-time high and the dollar dropped as traders bet on further cuts to US interest rates by the Federal Reserve next year.”The coming week is shaping up to be a significant one for global markets,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank.The European Central Bank is expected to hold interest rates steady on Thursday, while the Bank of England is forecast to trim borrowing costs, as policymakers react to cooler inflation in the eurozone and UK.However the Bank of Japan is expected to hike its main rate on Friday with the yen weak.Traders will also digest key US data, including a report on jobs with partial October figures and November’s numbers, both delayed by a government shutdown. Investors will study a US inflation reading this week as well.Markets will pour over the reports for hints on how they could affect the Fed’s January rate decision.”The Fed is still making it clear that it’s concentrated more on the employment side of the mandate,” said Patrick O’Hare of Briefing.com. The central bank has dual goals of maximum employment and stable prices.The bank has lowered borrowing costs at its past three meetings, citing concerns about a struggling American labor market, although there has been dissent including from policymakers concerned about persistently high inflation.Also in view is the race for who will take the helm at the Fed after boss Jerome Powell steps down in May, with US President Donald Trump’s top economic aide Kevin Hassett and Fed governor Kevin Warsh said to be the front-runners.For now, “investors appear indecisive about making gutsy maneuvers prior to a heavy plate of high-profile economic data starting tomorrow,” said Jose Torres of Interactive Brokers.Concerns about the AI-fuelled tech rally returned to the spotlight late last week too after poorly-received earnings from US giants Oracle and Broadcom revived questions about the vast sums invested in the sector.After hefty losses on Wall Street on Friday, where the S&P 500 and Nasdaq indices both shed more than one percent, Asia in turn suffered a tech-led retreat Monday.- Key figures at around 2105 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 48,416.56 points (close)New York – NASDAQ: DOWN 0.6 percent at 23,057.41 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.2 percent at 6,816.51 (close)London – FTSE 100: UP 1.1 percent at 9,751.31 (close)Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 8,124.88 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 24,229.91 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.3 percent at 50,168.11 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.3 percent at 25,628.88 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.6 percent at 3,867.92 (close)Euro/dollar: UP at $1.1750 from $1.1742 on FridayDollar/yen: DOWN at 155.25 yen from 155.83Pound/dollar: UP at $1.3372 from $1.3368Euro/pound: UP at 87.87 pence from 87.83West Texas Intermediate: DOWN 1.1 percent at $56.82 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.9 percent at $60.56 per barrelburs-tmc-bys/jgc

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Ford réduit la voilure sur le tout-électrique, impact de 19,5 milliards de dollars

Le constructeur automobile américain Ford va réduire la voilure sur les gros véhicules tout-électrique pour se concentrer sur les motorisations hybrides et à essence, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué, une décision qui va occasionner des provisions et coûts supplémentaires de 19,5 milliards de dollars.Cette réorientation stratégique est la conséquence d’une moindre demande des consommateurs ainsi que d’un assouplissement des contraintes réglementaires acté par le gouvernement Trump, selon le groupe de Dearborn (Michigan).Parallèlement, le groupe entend mettre à profit les investissements déjà réalisés dans l’électrique pour lancer une offre de batteries de stockage portables pour l’industrie hors automobile, les centres de données notamment, mais aussi les particuliers.”Nous tenons compte du marché tel qu’il est aujourd’hui et non tel que les gens l’imaginaient il y a cinq ans”, a expliqué Andrew Frick, président de Ford Blue (combustion et hybride) et Ford Model e (électrique), lors d’un point de presse téléphonique.Les hypothèses de croissance ambitieuses pour le tout-électrique, formulées après la pandémie de coronavirus par les grands constructeurs occidentaux tardent à se concrétiser.Aux Etats-Unis, l’insuffisance du réseau de chargeurs ainsi que le prix de vente moyen plus élevé que pour les voitures à essence justifient, pour partie, ce rythme moins soutenu que prévu, même si les ventes continuent d’augmenter.”Plutôt que de dépenser des milliards supplémentaires dans de gros véhicules électriques qui ne seront pas rentables, nous réallouons ces capitaux” à des voitures à essence, hybrides, des modèles tout-électrique de moindre gabarit et cette nouvelle activité distincte de batteries, a détaillé Andrew Frick.Ford a mentionné des “changements réglementaires” à l’appui de ce virage, sans plus de précision.Début décembre, Donald Trump a choisi d’alléger la réglementation sur la consommation en carburant et les émissions de véhicules aux Etats-Unis, affirmant que cela ferait baisser le prix de vente moyen d’un véhicule, une assertion contestée par des spécialistes.Le gouvernement de l’ex-président Joe Biden avait durci les standards pour favoriser la transition du parc automobile vers le tout-électrique.  Si la réorganisation dévoilée lundi aura des effets sur plusieurs sites de Ford, le constructeur s’attend à ce qu’elle soit, “au total, positive pour l’emploi”, selon Andrew Frick.