Rob Reiner’s son awaiting court appearance on murder charges
The son of famed Hollywood director Rob Reiner could be medically cleared to appear in court as soon as Wednesday to face charges over the killing of his parents, the man’s lawyer said.Nick Reiner, 32, who has a history of substance abuse stretching back to his teenage years, is facing two counts of first-degree murder over the killing of his parents, the chief prosecutor of Los Angeles said Tuesday.District Attorney Nathan Hochman’s office said in a statement that Reiner had been charged with “two counts of murder with the special circumstance allegation of multiple murders.”If convicted, he could face life in prison without parole or the death penalty, given the special circumstances included in the charges.Reiner is expected to be arraigned as soon as he is able to appear at a Los Angeles courthouse.His lawyer, Alan Jackson, told reporters on Tuesday that Reiner had so far not been medically cleared to appear, a process he described as “procedural.””The bailiff has indicated that the sheriff’s department will take it on a day-by-day basis, and so hopefully he’ll be cleared tomorrow, and we can get him here.”Reiner was arrested on Sunday after the bodies of his 78-year-old filmmaker father and mother, photographer Michele Singer Reiner, 70, were discovered at their home in the upscale Brentwood neighborhood of Los Angeles.Prosecutors said Rob Reiner — who directed huge hits including “When Harry Met Sally” and “A Few Good Men” — and his wife were stabbed to death.According to US media reports, Nick Reiner had argued with his parents at a glitzy Hollywood party the prior evening.Entertainment outlet TMZ said the couple’s daughter found the bodies on Sunday afternoon.Rob Reiner, the son of legendary comedian Carl Reiner, started his showbiz career in acting.He won fame as the oafish son-in-law Michael “Meathead” Stivic on groundbreaking 1970s sitcom “All in the Family,” before transitioning to directing. Even while leading behind the camera, he often appeared in cameo roles in his own films.As a director, he struck Hollywood gold.His output included classic films like 1984’s rock music mockumentary “This is Spinal Tap,” fantasy gem “The Princess Bride” from 1987, and seminal coming-of-age movie “Stand By Me.””A Few Good Men,” starring Hollywood heavyweights Tom Cruise and Jack Nicholson, earned an Oscar nomination for Best Picture.- ‘Heartbroken’ -Entertainers and politicians paid tribute to the beloved filmmaker following his death.Actor-director Ben Stiller described Reiner as “a kind caring person who was really really funny,” and someone who “made some of the most formative movies for my generation.”Former Democratic president Barack Obama said he and his wife Michelle were “heartbroken.””Beneath all of the stories he produced was a deep belief in the goodness of people,” he said on X.The former first lady said on the “Jimmy Kimmel Live!” show on Monday that she and her husband had planned to see the Reiners Sunday night.California Governor Gavin Newsom said Reiner had “made California a better place.”President Donald Trump, meanwhile, unleashed an extraordinary broadside, suggesting that Reiner brought on his own murder by criticizing him.Trump claimed the Reiners had died “reportedly due to the anger he caused others through his massive, unyielding, and incurable affliction with a mind crippling disease known as TRUMP DERANGEMENT SYNDROME.””He was known to have driven people CRAZY by his raging obsession,” the Republican leader wrote.The comments were blasted by two prominent right-wing Republicans, including Representative Thomas Massie, who called them “inappropriate and disrespectful.”Reiner was politically active, an outspoken supporter of progressive causes, and had warned that Trump was mounting an authoritarian takeover.
Le Louvre rouvre partiellement malgré la reconduction de la grève
Le Louvre, fermé lundi en raison d’un mouvement de grève, a partiellement rouvert ses portes mercredi malgré la reconduction à l’unanimité de la mobilisation des agents du musée, dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre.Réunis en assemblée générale vers 9H00, quelque 300 agents ont “voté à l’unanimité” le maintien du préavis de grève déposé pour protester contre les problèmes de sous-effectif, la dégradation du bâtiment ou la hausse des tarifs pour les non-Européens, selon les syndicats.Le ministère de la Culture, en première ligne dans ce dossier, avait avancé des propositions pour tenter d’éteindre la colère mais elles ont été rejetées par les agents. “Ce sont des propositions indignes”, a déclaré à l’AFP Gary Guillaud, de la CGT, syndicat majoritaire dans le musée le plus visité au monde. Mardi, le Louvre avait gardé ses portes closes, jour de sa fermeture hebdomadaire.L’établissement parisien a néanmoins rouvert partiellement mercredi et de premiers visiteurs commençaient à entrer dans le bâtiment peu avant midi, ont constaté des journalistes de l’AFP. “C’est une expérience culturelle française inattendue !”, s’est amusée Jodie Bell, touriste australienne de 51 ans, devant les drapeaux des syndicats déployés face à la pyramide. Le nombre d’espaces rouverts n’était pas connu dans l’immédiat mais la direction du musée à assuré à l’AFP que le “parcours chef d’oeuvres”, incluant notamment la Joconde, la Vénus de Milo ou la Victoire de Samothrace, était accessible au public.Près de deux mois après le vol de huit joyaux de la Couronne, “il ne faudrait pas que la direction du Louvre mette en danger la sûreté de l’établissement” en rouvrant dans des conditions incertaines, a mis en garde Valérie Baud, représentante de la CFDT.- Quelques huées -Plus tôt dans la matinée, l’annonce de la reconduction de la grève avait été accueillie par quelques huées parmi les visiteurs, même si certains d’entre eux se montraient compréhensifs.”Je ne suis pas en colère car je respecte les travailleurs et ils doivent défendre leurs droits”, a déclaré Maximilian Cimander, 23 ans, étudiant allemand dans la capitale pour la semaine, peu avant l’annonce de la réouverture partielle.Lundi, une réunion de crise avait eu lieu avec les syndicats au ministère de la Culture pour répondre à la colère des agents, également nourrie par la succession d’avaries depuis le cambriolage du 19 octobre. Outre l’annulation de la baisse prévue de 5,7 millions d’euros de dotation au Louvre pour 2026, le ministère a proposé de redéployer des effectifs et d’ouvrir des recrutements dédiés à l’accueil et la surveillance du musée, et s’est engagé au versement d’une prime exceptionnelle alors que les syndicats voudraient une revalorisation indemnitaire pérenne. Trois réunions ont déjà eu lieu au ministère la semaine dernière, dont l’une avec la ministre de la Culture Rachida Dati.- Désaveu -Fragilisée encore davantage par ce conflit social, la présidente du Louvre passera, elle, à partir de 16H30, de nouveau sur le gril de la commission de la culture du Sénat, qui cherche à éclairer les failles sécuritaires du musée.Le 22 octobre, trois jours après le vol des huit joyaux de la Couronne, Laurence des Cars avait déjà reconnu un “échec” devant les sénateurs mais défendu son action, en assurant notamment avoir “accéléré l’élaboration” du schéma directeur de sûreté.Depuis, des révélations embarrassantes ont toutefois affaibli la dirigeante, arrivée à la tête du musée fin 2021.Laurence des Cars a dû reconnaître n’avoir eu connaissance d’un audit sécuritaire alarmant de 2019 qu’après le casse et la Cour des comptes a récemment pointé le “report persistant” affectant le schéma directeur de sûreté, dont la mise en œuvre n’a pas encore débuté.La gestion de la sécurité du musée a également été étrillée par l’enquête administrative lancée après le cambriolage.Sous pression, le Louvre a annoncé début novembre des mesures d’urgence, dont l’installation de dispositifs “anti-intrusion”. Mais, signe de désaveu, la ministre de la Culture a confié à Philippe Jost, en charge du chantier de Notre-Dame, une mission de deux mois pour réorganiser le musée au côté de Mme des Cars.bur-adp-lcr-kp-jt/jmo/mpm
Le Louvre rouvre partiellement malgré la reconduction de la grève
Le Louvre, fermé lundi en raison d’un mouvement de grève, a partiellement rouvert ses portes mercredi malgré la reconduction à l’unanimité de la mobilisation des agents du musée, dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre.Réunis en assemblée générale vers 9H00, quelque 300 agents ont “voté à l’unanimité” le maintien du préavis de grève déposé pour protester contre les problèmes de sous-effectif, la dégradation du bâtiment ou la hausse des tarifs pour les non-Européens, selon les syndicats.Le ministère de la Culture, en première ligne dans ce dossier, avait avancé des propositions pour tenter d’éteindre la colère mais elles ont été rejetées par les agents. “Ce sont des propositions indignes”, a déclaré à l’AFP Gary Guillaud, de la CGT, syndicat majoritaire dans le musée le plus visité au monde. Mardi, le Louvre avait gardé ses portes closes, jour de sa fermeture hebdomadaire.L’établissement parisien a néanmoins rouvert partiellement mercredi et de premiers visiteurs commençaient à entrer dans le bâtiment peu avant midi, ont constaté des journalistes de l’AFP. “C’est une expérience culturelle française inattendue !”, s’est amusée Jodie Bell, touriste australienne de 51 ans, devant les drapeaux des syndicats déployés face à la pyramide. Le nombre d’espaces rouverts n’était pas connu dans l’immédiat mais la direction du musée à assuré à l’AFP que le “parcours chef d’oeuvres”, incluant notamment la Joconde, la Vénus de Milo ou la Victoire de Samothrace, était accessible au public.Près de deux mois après le vol de huit joyaux de la Couronne, “il ne faudrait pas que la direction du Louvre mette en danger la sûreté de l’établissement” en rouvrant dans des conditions incertaines, a mis en garde Valérie Baud, représentante de la CFDT.- Quelques huées -Plus tôt dans la matinée, l’annonce de la reconduction de la grève avait été accueillie par quelques huées parmi les visiteurs, même si certains d’entre eux se montraient compréhensifs.”Je ne suis pas en colère car je respecte les travailleurs et ils doivent défendre leurs droits”, a déclaré Maximilian Cimander, 23 ans, étudiant allemand dans la capitale pour la semaine, peu avant l’annonce de la réouverture partielle.Lundi, une réunion de crise avait eu lieu avec les syndicats au ministère de la Culture pour répondre à la colère des agents, également nourrie par la succession d’avaries depuis le cambriolage du 19 octobre. Outre l’annulation de la baisse prévue de 5,7 millions d’euros de dotation au Louvre pour 2026, le ministère a proposé de redéployer des effectifs et d’ouvrir des recrutements dédiés à l’accueil et la surveillance du musée, et s’est engagé au versement d’une prime exceptionnelle alors que les syndicats voudraient une revalorisation indemnitaire pérenne. Trois réunions ont déjà eu lieu au ministère la semaine dernière, dont l’une avec la ministre de la Culture Rachida Dati.- Désaveu -Fragilisée encore davantage par ce conflit social, la présidente du Louvre passera, elle, à partir de 16H30, de nouveau sur le gril de la commission de la culture du Sénat, qui cherche à éclairer les failles sécuritaires du musée.Le 22 octobre, trois jours après le vol des huit joyaux de la Couronne, Laurence des Cars avait déjà reconnu un “échec” devant les sénateurs mais défendu son action, en assurant notamment avoir “accéléré l’élaboration” du schéma directeur de sûreté.Depuis, des révélations embarrassantes ont toutefois affaibli la dirigeante, arrivée à la tête du musée fin 2021.Laurence des Cars a dû reconnaître n’avoir eu connaissance d’un audit sécuritaire alarmant de 2019 qu’après le casse et la Cour des comptes a récemment pointé le “report persistant” affectant le schéma directeur de sûreté, dont la mise en œuvre n’a pas encore débuté.La gestion de la sécurité du musée a également été étrillée par l’enquête administrative lancée après le cambriolage.Sous pression, le Louvre a annoncé début novembre des mesures d’urgence, dont l’installation de dispositifs “anti-intrusion”. Mais, signe de désaveu, la ministre de la Culture a confié à Philippe Jost, en charge du chantier de Notre-Dame, une mission de deux mois pour réorganiser le musée au côté de Mme des Cars.bur-adp-lcr-kp-jt/jmo/mpm
Narcotrafic: jusqu’à 15 ans de prison requis contre Abdelkader Bouguettaia
Jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle ont été requis mercredi à l’encontre d’Abdelkader Bouguettaia, rejugé à Lille dans trois affaires d’importation de cocaïne via le port du Havre, un trafic qu’il est accusé d’avoir piloté depuis Dubaï.Le parquet a requis 9 et 15 ans de prison, avec peine de sûreté des deux tiers, dans deux des dossiers, mais n’a pas requis de condamnation pour le troisième.L’un des deux procureurs a reconnu avoir “un doute” quant au fait que les éléments de l’enquête suffisent à prononcer la culpabilité de Bouguettaia dans ce dossier qui lui avait valu une condamnation à neuf ans de prison en 2023, en son absence.Installé aux Emirats arabes unis depuis fin 2019, ce Franco-Algérien de 38 ans était également loin de la justice française au moment de ses deux autres condamnations à Lille, en 2022 et 2024, à des peines de neuf et quinze ans de prison pour narcotrafic, identiques à celles requises mercredi.Après son extradition obtenue par la France en juin de cette année, il n’avait pas acquiescé à ces condamnations, entraînant la tenue d’un nouveau procès sur trois jours, regroupant trois affaires portant sur un total de trois tonnes de cocaïne saisies en 2020 et 2021, d’une valeur estimée de 92 millions d’euros, a détaillé l’une des procureurs.Son collègue a souligné qu’Abdelkader Bouguettaia avait été condamné à de nombreuses reprises pour trafic de stupéfiants avant son départ de France. “C’est un réfractaire, un incorrigible (…) et les incorrigibles, il faut les neutraliser”, a-t-il estimé avant d’annoncer les réquisitions.
Ghana’s Highlife finds its rhythm on UNESCO world stageWed, 17 Dec 2025 11:18:53 GMT
On a humid Tuesday night in Accra, Zen Garden is alive with sound, movement and memory as Highlife melodies spill into the open air, drawing families, friends and office workers who sway long past midnight as if the weekend has come early. Under soft lights, the four young men of the Kwan Pa band strike layered …
Ghana’s Highlife finds its rhythm on UNESCO world stageWed, 17 Dec 2025 11:18:53 GMT Read More »
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest, appel à “l’apaisement” de Genevard
Une semaine après les premières protestations devant une ferme ariégeoise, la mobilisation contre la gestion de l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) continue d’enfler mercredi, avec de nombreux axes routiers et ferroviaires bloqués dans le Sud-Ouest, malgré l’appel à “l’apaisement” de la ministre de l’Agriculture.Mercredi matin, dans l’Aude, une trentaine de tracteurs, drapeaux des Jeunes agriculteurs et de la Confédération paysanne flottant au vent et emmenant avec eux des bennes chargées, ont emprunté l’autoroute A61 à Narbonne, pour rallier Carcassonne, à 70 km de là, où trois autres cortèges ont convergé vers la préfecture, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Notre confiance envers les services de l’État a été rompue. Mercosur, PAC, rémunération, taxe carbone, gestion de l’eau: tous les ans, on subit des problèmes de plus en plus gros. Y’en a marre”, ont déclaré des représentants des Jeunes agriculteurs. L’A61 est déjà bloquée depuis mardi en direction de Toulouse au niveau de Villefranche-de-Lauragais, en Haute-Garonne. “On a dormi sur place et on continue, on change rien”, a déclaré à l’AFP Dorian Biffi, membre des Jeunes agriculteurs 31. “On est pas là que pour la DNC, il y a tout le reste: le Mercosur, la taxe engrais et la PAC 2027”, a-t-il poursuivi.Depuis mardi, ils empêchent également, au même endroit, la circulation des trains entre Toulouse et Narbonne, sur l’axe Bordeaux-Marseille. “Aucune prévision de reprise des circulations n’est envisagée”, selon SNCF Voyageurs.- “A l’approche de Noël” -Chaque jour, de nouvelles mobilisations surviennent, notamment dans le Sud-Ouest, où à Carbonne des agriculteurs ont passé une cinquième nuit sur l’autoroute A64 et où l’A20, l’A63, et l’A89 sont bloquées par endroits. Le ministère de l’Intérieur a relevé mardi 75 actions sur le territoire, contre 45 la veille et 27 dimanche.”J’ai demandé aux préfets de gérer ce mouvement avec souplesse et tact. On encadre et on évite les dégradations”, a indiqué le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez sur France Info.Mercredi matin, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a appelé “l’apaisement à l’approche de Noël” face aux manifestations et blocages routiers qui perdurent, alors que les agriculteurs ont fait part de leur intention de rester au-delà des fêtes “s’il le faut”.Mardi soir, elle a précisé que 750.000 bovins seraient vaccinés “dans les semaines qui viennent” dans le Sud-Ouest: une proposition qui ne convainc pas certains syndicats comme la Coordination rurale, la Confédération paysanne, ou plus localement en Occitanie, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs.”Le gouvernement joue du violon en ce moment. Ils restent sur leur position, qui est l’abattage total. Nous, on est contre”, a rappelé Mathieu Vinel, producteur de céréales présent mardi soir sur un barrage sur l’A20 au sud de Cahors (Lot), où une quarantaine de personnes ont dormi sur place selon la CR 46.Le préfet du Gers, Alain Castanier, a annoncé mercredi qu’il déposerait une plainte après que “de nombreux déchets et du lisier” ont été déversés, dans la nuit, devant et sur la préfecture à Auch. Il a condamné des “exactions inacceptables”.- “Pas assez” -“On prend la bonne direction, mais ce n’est pas assez”, a estimé sur le blocage de l’A63 Vincent Collineau, éleveur à Monségur et coprésident de la CR 33, qui craint de ne pas “trouver des vaches” pour repeupler si son troupeau devait être abattu.Depuis l’apparition de la maladie en juin en Savoie, l’État tente de contenir la propagation du virus en se basant sur “trois piliers”: l’abattage systématique dès la détection d’un cas, la vaccination dans la zone concernée et la restriction de mouvements des bovins.Mardi, Annie Genevard a annoncé une extension de la zone vaccinale, qui concernait jusqu’ici huit départements du Sud-Ouest, à l’Hérault et au Tarn.La campagne de vaccination va mobiliser des vétérinaires de toute la France et de tous horizons (de l’État, libéraux, retraités, militaires), a-t-elle précisé.Elle a également annoncé la création d’un fonds de soutien de plus de 10 millions d’euros destiné aux petits éleveurs, pour compenser les pertes de cheptel, les pertes économiques et la désinfection des installations.Au total, 114 foyers de DNC ont été recensés en France depuis juin, dont 26 en Occitanie. La ministre a évoqué un foyer supplémentaire sur RTL mercredi matin, son cabinet précisant que ce cas avait été localisé dans les Pyrénées orientales et que le troupeau de deux vaches a été abattu mardi. Plus de 3.300 bêtes ont été euthanasiées sur un cheptel de quelque 16 millions de bovins.bur-kal-mdz-bdu/chv/abx
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest, appel à “l’apaisement” de Genevard
Une semaine après les premières protestations devant une ferme ariégeoise, la mobilisation contre la gestion de l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) continue d’enfler mercredi, avec de nombreux axes routiers et ferroviaires bloqués dans le Sud-Ouest, malgré l’appel à “l’apaisement” de la ministre de l’Agriculture.Mercredi matin, dans l’Aude, une trentaine de tracteurs, drapeaux des Jeunes agriculteurs et de la Confédération paysanne flottant au vent et emmenant avec eux des bennes chargées, ont emprunté l’autoroute A61 à Narbonne, pour rallier Carcassonne, à 70 km de là, où trois autres cortèges ont convergé vers la préfecture, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Notre confiance envers les services de l’État a été rompue. Mercosur, PAC, rémunération, taxe carbone, gestion de l’eau: tous les ans, on subit des problèmes de plus en plus gros. Y’en a marre”, ont déclaré des représentants des Jeunes agriculteurs. L’A61 est déjà bloquée depuis mardi en direction de Toulouse au niveau de Villefranche-de-Lauragais, en Haute-Garonne. “On a dormi sur place et on continue, on change rien”, a déclaré à l’AFP Dorian Biffi, membre des Jeunes agriculteurs 31. “On est pas là que pour la DNC, il y a tout le reste: le Mercosur, la taxe engrais et la PAC 2027”, a-t-il poursuivi.Depuis mardi, ils empêchent également, au même endroit, la circulation des trains entre Toulouse et Narbonne, sur l’axe Bordeaux-Marseille. “Aucune prévision de reprise des circulations n’est envisagée”, selon SNCF Voyageurs.- “A l’approche de Noël” -Chaque jour, de nouvelles mobilisations surviennent, notamment dans le Sud-Ouest, où à Carbonne des agriculteurs ont passé une cinquième nuit sur l’autoroute A64 et où l’A20, l’A63, et l’A89 sont bloquées par endroits. Le ministère de l’Intérieur a relevé mardi 75 actions sur le territoire, contre 45 la veille et 27 dimanche.”J’ai demandé aux préfets de gérer ce mouvement avec souplesse et tact. On encadre et on évite les dégradations”, a indiqué le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez sur France Info.Mercredi matin, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a appelé “l’apaisement à l’approche de Noël” face aux manifestations et blocages routiers qui perdurent, alors que les agriculteurs ont fait part de leur intention de rester au-delà des fêtes “s’il le faut”.Mardi soir, elle a précisé que 750.000 bovins seraient vaccinés “dans les semaines qui viennent” dans le Sud-Ouest: une proposition qui ne convainc pas certains syndicats comme la Coordination rurale, la Confédération paysanne, ou plus localement en Occitanie, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs.”Le gouvernement joue du violon en ce moment. Ils restent sur leur position, qui est l’abattage total. Nous, on est contre”, a rappelé Mathieu Vinel, producteur de céréales présent mardi soir sur un barrage sur l’A20 au sud de Cahors (Lot), où une quarantaine de personnes ont dormi sur place selon la CR 46.Le préfet du Gers, Alain Castanier, a annoncé mercredi qu’il déposerait une plainte après que “de nombreux déchets et du lisier” ont été déversés, dans la nuit, devant et sur la préfecture à Auch. Il a condamné des “exactions inacceptables”.- “Pas assez” -“On prend la bonne direction, mais ce n’est pas assez”, a estimé sur le blocage de l’A63 Vincent Collineau, éleveur à Monségur et coprésident de la CR 33, qui craint de ne pas “trouver des vaches” pour repeupler si son troupeau devait être abattu.Depuis l’apparition de la maladie en juin en Savoie, l’État tente de contenir la propagation du virus en se basant sur “trois piliers”: l’abattage systématique dès la détection d’un cas, la vaccination dans la zone concernée et la restriction de mouvements des bovins.Mardi, Annie Genevard a annoncé une extension de la zone vaccinale, qui concernait jusqu’ici huit départements du Sud-Ouest, à l’Hérault et au Tarn.La campagne de vaccination va mobiliser des vétérinaires de toute la France et de tous horizons (de l’État, libéraux, retraités, militaires), a-t-elle précisé.Elle a également annoncé la création d’un fonds de soutien de plus de 10 millions d’euros destiné aux petits éleveurs, pour compenser les pertes de cheptel, les pertes économiques et la désinfection des installations.Au total, 114 foyers de DNC ont été recensés en France depuis juin, dont 26 en Occitanie. La ministre a évoqué un foyer supplémentaire sur RTL mercredi matin, son cabinet précisant que ce cas avait été localisé dans les Pyrénées orientales et que le troupeau de deux vaches a été abattu mardi. Plus de 3.300 bêtes ont été euthanasiées sur un cheptel de quelque 16 millions de bovins.bur-kal-mdz-bdu/chv/abx







