Philippines: rassemblement anticorruption massif à l’appel d’une secte religieuse

Plusieurs centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Manille, selon la police, à l’appel d’une puissante secte religieuse philippine liée à la dynastie politique Duterte, pour réclamer des comptes sur le scandale des infrastructures de gestion des inondations qui ravagent le pays. De nombreux propriétaires d’entreprises de construction, des responsables gouvernementaux et des …

Philippines: rassemblement anticorruption massif à l’appel d’une secte religieuse Read More »

Samsung va investir 310 milliards de dollars pour stimuler l’expansion de l’IA

Le conglomérat sud-coréen Samsung a dévoilé dimanche un plan d’investissement de 310 milliards de dollars (267 milliards d’euros) sur cinq ans, visant à répondre à la demande croissante alimentée par l’essor mondial de l’intelligence artificielle (IA).Dans le cadre de ce plan, Samsung a approuvé la construction de Pyeongtaek Plant 5, une nouvelle installation de semi-conducteurs …

Samsung va investir 310 milliards de dollars pour stimuler l’expansion de l’IA Read More »

Vins: en France, les enchères de Beaune sous de fâcheux auspices

Hausse des droits de douane américains, ralentissement du marché chinois, déconsommation d’alcool: les enchères caritatives des vins des Hospices de Beaune, dans le centre-est de la France, les plus anciennes au monde, se sont ouvertes dimanche sous de fâcheux auspices.”Bonnes enchères”, a lancé le directeur des Hospices, Guillaume Koch, en ouvrant les enchères à 14h30, devant plus de 700 acheteurs potentiels réunis sous les Halles de la capitale des vins de Bourgogne, Beaune.”L’hôpital a besoin de vous plus que jamais”, a-t-il ajouté, rappelant ainsi la valeur caritative de la vente, destinée à financer un établissement de santé d’un millier de lits.”Nous avons un nombre record d’inscriptions”, se félicite Marie-Anne Ginoux, directrice générale de Sotheby’s France, opérateur de la vente.Pour autant, le temps des records semble bien révolu, après le pic atteint en 2022, avec 29 millions d’euros de recettes.”Cette année, le climat mondial est tendu”, explique à l’AFP Anne-Laure Helfrich, directrice marketing des Grands Chais de France, premier exportateur français de vins.La maison bourguignonne François Martenot, détenue par les Grands Chais, avait acquis 33 fûts l’an dernier à Beaune. “Les clients sont plus méfiants”, souligne-t-elle.”Le marché a tendance à se déprimer”, confirme Laurent Delaunay, président du Comité Bourgogne, qui représente l’interprofession viticole régionale. En particulier aux Etats-Unis où, “pour la première fois depuis longtemps, les ventes de bourgognes ont reculé en août” (-4% en valeur sur les huit premiers mois de l’année), indique-t-il, blâmant “les premières conséquences de la hausse des taxes américaines”.Pour ces enchères, le péril n’est cependant pas en la demeure, car le vin vendu à Beaune, des primeurs, sera livré en juin 2027 puisqu’ils doivent être élevés sur place, avant d’être donnés à leurs acheteurs. D’ici là, “Trump peut encore changer d’avis”, dit un expert dans un sourire.Cependant, pour éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier, Sotheby’s opère déjà une diversification tous azimuts.- Le Graal des connaisseurs -Cette année, six nouvelles villes seront ainsi au programme des 24 dégustations organisées pour attiser l’appétit des acheteurs: Abu Dhabi, Bangkok, Copenhague, Jakarta, Madrid et Sao Paulo.”Des collectionneurs internationaux, du Brésil, du Mexique ou encore de Taïwan font le voyage pour la vente”, se félicite Marie-Anne Ginoux. Trente-deux pays seront ainsi représentés dans les Halles de Beaune.Les enchères, Graal des plus grands connaisseurs de vins du monde entier, se tournent en particulier vers les marchés émergents de l’Asie, à l’heure où l’économie chinoise ralentit.”La Corée du Sud, la Thaïlande, le Vietnam et l’Inde ont un énorme potentiel”, souligne auprès de l’AFP la Sud-Coréenne Jeannie Cho Lee, dont l’embauche récente en tant que consultante de Sotheby’s pour les Hospices témoigne du formidable boom de l’Asie.”Les exportations de bourgognes ont bondi en Asie, en particulier en Chine où elles ont triplé de 2017 à 2024, alors que celles de bordeaux ont été divisées par deux depuis 2010-2012″, souligne Jeannie Cho Lee.”Les riches Chinois ont des stocks de bordeaux mais moins de bourgognes, or ils doivent obligatoirement en avoir dans leur cave”, explique Gina Hu, acheteuse à Beaune pour le compte de Chinois.Vitrine mondiale du luxe, la vente est aussi un rendez-vous de la charité puisque les recettes vont à des Hospices financés par les dons attribués depuis des siècles, en majorité sous la forme de vignes, d’où leur surnom d'”hôpital-vigneron”.Outre cette œuvre principale, les enchères réservent chaque année une pièce dite “de charité” à une autre cause. Cette fois, ce sera au profit de l’association Enfance et handicap en Côte-d’Or (Ehco) et de l’Institut Robert-Debré du cerveau de l’enfant.L’adjudication de ce fût est traditionnellement le clou de la vente: son record a été établi en 2022 à 810.000 euros. Pour pousser cette enchère, quatre stars françaises ont été appelées à la rescousse: le DJ Martin Solveig, le réalisateur Cédric Klapisch et les acteurs Vincent Lacoste et Alice Taglioni.

Wasim leads as Pakistan dismiss Sri Lanka for 211 in third ODI

Fast bowler Mohammad Wasim grabbed three wickets to help Pakistan dismiss Sri Lanka for 211 in the third and final day-night international in Rawalpindi on Sunday.Wasim finished with 3-47, while pace partner Haris Rauf took 2-38 and left-arm spinner Faisal Akram 2-42 as tourists were bowled out in 45.2 overs after they were sent in to bat.Sri Lanka lost the first two ODIs in Rawalpindi and started the final match on a bad note when skipper Charith Asalanka was ruled out with a fever.Sadeera Samarawickrama, who top-scored with 48, added 43 for the third wicket with stand-in captain Kusal Mendis (34), but the innings then fell away badly. Pathum Nissanka scored 24 and Kamil Mishara made 29 but both openers were dismissed in quick succession by the combination of Rauf and Wasim.Akram, playing his first international in a year, dismissed Kamindu Mendis for 10 and then Samarawickrama as the tourists slumped from 4-143 to 8-193.Debutant Pavan Rathnayake hit a fighting 32 with a six and two boundaries before he was the last man to go, run out trying to take a second run.Pakistan skipper Shaheen Shah Afridi and Faheem Ashraf took a wicket apiece.

Le Venezuela libère le Français Camilo Castro, en route vers Paris

Après les sorties de prison de Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran et la grâce de l’écrivain Boualem Sansal en Algérie, un Français détenu au Venezuela depuis fin juin, Camilo Castro, a été libéré et est attendu à Paris dimanche dans l’après-midi.”Camilo Castro est libre. Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont œuvré à sa libération”, a annoncé dimanche matin sur X le président Emmanuel Macron, assurant que “la France avance parfois sans bruit, mais toujours avec détermination et sang-froid”.”On ne peut pas se représenter (l’émotion que cela représente, NDLR) par rapport à toutes les joies qu’on a dans la vie, toutes les bonnes surprises, tous les soulagements”, a réagi à l’AFP la mère de M. Castro, Hélène Boursier.Professeur de yoga de 41 ans, Camilo Castro avait disparu le 26 juin au poste-frontière de Paraguachon, séparant le Venezuela de la Colombie, où il réside. Il s’y était rendu pour renouveler son visa de séjour colombien, selon sa famille, avant de disparaître.Les autorités vénézuéliennes ont tardé à reconnaître qu’elles le détenaient et n’ont jamais communiqué le motif de son arrestation.Son beau-père, Yves Guibert, qui a eu Camilo Castro au téléphone après sa libération quand il était à l’ambassade de France à Caracas, a confié qu’il “était extrêmement heureux d’être sorti, un peu surexcité et en même temps encore dans une forme d’inquiétude tant qu’il n’avait pas quitté le territoire du Venezuela”.Camilo Castro est “dans l’avion qui le ramène en France”, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur X.Il n’y a eu “aucune contrepartie” pour sa libération, a-t-il assuré sur France Inter et FranceinfoTV, ajoutant que M. Castro avait fait les frais “d’accusations sans fondements”.”Je salue le geste des autorités vénézuéliennes. Je remercie tout particulièrement mes homologues brésiliens et mexicains qui ont passé un certain nombre de messages en lien étroit avec moi”, a-t-il ajouté.Ce succès pour la diplomatie française survient après la sortie de prison, le 4 novembre, de Cécile Kohler et Jacques Paris, deux Français détenus en Iran depuis trois ans et désormais hébergés à l’ambassade de France à Iran, et la grâce obtenue le 12 novembre par l’Allemagne de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré pendant un an par l’Algérie et désormais soigné en Allemagne.- Tensions régionales -Camilo Castro a indiqué vouloir que “la lutte continue pour ses co-détenus, parce qu’il y a des personnes de toutes nationalités qui sont encore là-bas”, selon Thierry Galvez, coresponsable d’Amnesty International Midi-Pyrénées où est installé sa famille.”Ce n’est pas parce que pour nous ça se termine bien qu’on va s’arrêter là. On pense aux autres, on ne va pas les oublier”, a martelé sa mère, militante de longue date d’Amnesty International.Le Venezuela est considéré comme un pays ayant recours à la pratique de la “diplomatie des otages”, à l’instar notamment de l’Iran, arrêtant des ressortissants étrangers utilisés ensuite comme levier de négociation. Cette libération intervient dans un contexte de vives tensions entre le Venezuela et les Etats-Unis.Washington mène depuis septembre des frappes aériennes au large de l’Amérique latine contre des navires présentés, sans preuve, comme appartenant à des trafiquants de drogue et ont promis une récompense pour la capture du président vénézuélien Nicolas Maduro. Les frappes américaines ont coulé au moins 21 navires dans les eaux internationales et fait au moins 80 morts.Selon Caracas, Washington utilise la lutte antidrogue comme prétexte pour imposer un changement de gouvernement à la tête du Venezuela et s’emparer du pétrole du pays.Dans un rapport publié mi-juillet, Amnesty International a de son côté dénoncé la politique de “disparitions forcées” menée par le pouvoir vénézuélien contre des opposants et des ressortissants étrangers depuis la réélection de Nicolas Maduro.”Les autorités vénézuéliennes semblent utiliser cette pratique pour justifier leurs récits sur les +conspirations étrangères+ et comme monnaie d’échange dans les négociations avec d’autres pays”, avait accusé l’ONG de défense des droits humains.burs-mra/sva/clr

Luxury houses eye India, but barriers remain

The globe’s biggest luxury brands have dreamt of India’s vast consumer base for decades, but navigating the market has proven to be a complex task.French retailer Galeries Lafayette is the latest to try its luck, opening its first Indian store on Sunday: a sprawling five-floor outlet in Mumbai, the country’s financial capital.Its splashy foray into the market is getting a local boost from the fashion arm of the Aditya Birla Group, a major Indian conglomerate.Luxury expert and Comite Colbert CEO Benedicte Epinay called the arrival of the French department store “an important step”.India, with 1.4 billion people, offers what Epinay called “a promising market, but still a complicated one”.Brands must not only overcome high customs duties, a cumbersome bureaucracy and infrastructure limitations, but must also compete with a robust domestic luxury market.Galeries Lafayette’s Mumbai store of 8,900 square metres (105,000 square feet) has some 280 luxury and designer brands spread across it, according to figures from the French retailer on Sunday.Almost all of the brands are foreign, which industry professionals warn is a bold gamble given the rich local clothing culture.Galeries Lafayette’s international development director, Philippe Pedone, said at Sunday’s launch more local brands would be added.Mumbai resident Sonal Ahuja, 39, told AFP: “I think a lot of brands like Louis Vuitton and Gucci and Dior have been doing a pretty good job at sort of weaving Indian design into their products.””But at the end of the day, if you want to buy something to wear to a wedding, you will buy (from Indian fashion designers) Sabyasachi or Tarun Tahiliani. Why would you want to buy something foreign that is trying to be Indian?” she said.- ‘Ticks all the boxes’ –India’s luxury market is still relatively small, but expanding rapidly. Valued at $11 billion in 2024, it is set to triple to $35 billion by 2030, said Estelle David, South  Asia  Director at Business France.India’s economy creates tens of thousands of new millionaire households each year.These consumers increasingly splurge on everything from Lamborghini cars to Louis Vuitton bags.”When a luxury house looks at a new country, it considers the number of wealthy people and the rise of a middle class,” Epinay said. “India ticks all the boxes.”The reality is more complex.French luxury giants contacted by AFP declined to comment. Their silence, analysts suggest, reflects a lack of positive things to say about a market widely considered difficult.”They have very little data to show they are making profits or generating a return on investment,” said Ashok Som, from France’s ESSEC Business School.In the early 2000s, the biggest fashion houses eyed India as their next growth engine after China. But the market remains tiny a quarter of a century later, Epinay said.According to Epinay, most brands have only one to three stores in India, compared with 100 to 400 in China.In her view, the only real similarity between the two giants is “the size of their populations”. India lacks China’s “social, linguistic and territorial homogeneity”, Epinay said.India still has limited numbers of premium malls, most of which do not match what customers find in the Middle East, Europe, the United States or China.”India is not at the same stage of development, so it’s very difficult to compare,” Business France’s David said.Galeries Lafayette executive chairman Nicolas Houze said the luxury giant plans to open a second store in Delhi by the end of the decade, with an initial revenue target of 20 million euros ($23 million).- ‘Adapt to the culture’ -High customs duties often push Indian consumers who can afford top end to take a $350 round trip to Dubai, where they can buy a French luxury handbag for up to 40 percent less than at home.Vishal Mathur, 46, an entrepreneur who works in his family’s business in Mumbai, told AFP “one is willing to pay for craftsmanship, for style, for the brand”.”But to say you should pay extra just to buy in India? No way.”India and the European Union have committed to finalising a free-trade agreement by the end of the year, which would bring “fresh air to the market”, Epinay said.And profiting in India will require creative thought.Although major foreign ready-to-wear brands have outlets in megacities such as New Delhi, Mumbai and tech-capital Bengaluru, Western fashion remains in the minority.Many men wear the traditional knee-length kurtas for special occasions, while flowing saris remain the most popular for women.Brands such as Louboutin, Dior, Chanel and Bulgari are already collaborating with designers, labels, Bollywood stars and local influencers to appeal to Indian consumers, market specialists say. “You have to adapt to the culture, to tastes and consumption habits,” David said.