Israël menace de continuer à frapper le Liban si le Hezbollah n’est pas désarmé

Israël a averti vendredi qu’il continuerait à frapper le Liban jusqu’au désarmement du Hezbollah, au lendemain d’une série de raids contre des cibles du mouvement libanais dans la banlieue sud de Beyrouth.Les frappes aériennes de jeudi soir étaient les plus violentes contre ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu du 27 novembre qui a mis fin à un an de conflit entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran.Environ une heure avant les raids, l’armée israélienne a appelé à évacuer des zones de la banlieue sud, poussant des milliers d’habitants à la fuite à la veille de l’Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane.”Il n’y aura pas de calme à Beyrouth ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’Etat d’Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu’il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force”, a dit le ministre de la Défense, Israël Katz.L’armée israélienne a indiqué avoir “frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l’unité aérienne du Hezbollah”. Cette unité “oeuvrait à la production de milliers de drones” en vue de “la prochaine guerre”, a-t-elle ajouté en accusant l’Iran d’en financer la production.Le Hezbollah n’a pas commenté les accusations israéliennes. Et l’Iran, ennemi juré d’Israël, a dénoncé “un acte d’agression flagrant” contre le Liban.Les raids ont provoqué d’importantes destructions, ont constaté des journaliste de l’AFP. Plusieurs personnes ont été blessées par des éclats de verre, selon les autorités.Selon le Hezbollah, neuf bâtiments ont été complètement détruits et des dizaines d’autres endommagés.- “Dieu merci” -De retour chez eux, des habitants inspectaient les débris encore fumants et les dégâts causés à leurs maisons. Une femme d’une quarantaine d’années, vivant près d’un des sites visés, a déclaré avoir fui à pied avec ses jeunes enfants, dont un bébé de trois mois. “Dieu merci”, le bâtiment n’a pas été détruit, a-t-elle dit à l’AFP.Fatima, 40 ans, est elle aussi retournée chez elle avec ses enfants, âgés de sept et neuf ans, et veut célébrer l’Aïd al-Adha malgré tout. “La vie continue.”   Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé une “violation flagrante” du cessez-le-feu.Selon un responsable militaire libanais, l’armée libanaise a tenté de se rendre sur l’un des sites mentionnés dans l’appel à évacuer, avant qu’il ne soit bombardé, mais “des frappes de sommation israéliennes l’en ont empêchée”.L’armée a menacé de suspendre sa coopération avec le Comité international de suivi du cessez-le-feu, composé des Etats-Unis, de l’ONU et de la France “en ce qui concerne l’inspection des sites” et dénoncé “l’insistance de l’ennemi israélien” à “refuser de coopérer avec le comité”.- “Au plus vite” -La France a condamné les frappes israéliennes et appelé Israël “à se retirer au plus vite de l’ensemble du territoire libanais”.Au lendemain de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023, le Hezbollah a ouvert un front en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d’Israël, affirmant agir “en soutien” au Hamas, son allié.Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024 avant un accord de cessez-le-feu le 27 novembre.Cet accord prévoit notamment que l’armée libanaise et les Casques Bleus soient les seules forces présentes dans le sud du Liban, ainsi que le désarmement des groupes non-étatiques et le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.Israël maintient toujours des positions jugées stratégiques dans le sud du Liban et mène régulièrement des frappes contre le Hezbollah.Longtemps force politique dominante au Liban, le Hezbollah, seule faction à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre, avec sa direction quasiment décimée. Le mouvement pro-iranien refuse toute discussion sur la remise de ses armes tant que l’armée israélienne ne s’est pas totalement retirée du Liban.

Israël menace de continuer à frapper le Liban si le Hezbollah n’est pas désarmé

Israël a averti vendredi qu’il continuerait à frapper le Liban jusqu’au désarmement du Hezbollah, au lendemain d’une série de raids contre des cibles du mouvement libanais dans la banlieue sud de Beyrouth.Les frappes aériennes de jeudi soir étaient les plus violentes contre ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu du 27 novembre qui a mis fin à un an de conflit entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran.Environ une heure avant les raids, l’armée israélienne a appelé à évacuer des zones de la banlieue sud, poussant des milliers d’habitants à la fuite à la veille de l’Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane.”Il n’y aura pas de calme à Beyrouth ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’Etat d’Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu’il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force”, a dit le ministre de la Défense, Israël Katz.L’armée israélienne a indiqué avoir “frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l’unité aérienne du Hezbollah”. Cette unité “oeuvrait à la production de milliers de drones” en vue de “la prochaine guerre”, a-t-elle ajouté en accusant l’Iran d’en financer la production.Le Hezbollah n’a pas commenté les accusations israéliennes. Et l’Iran, ennemi juré d’Israël, a dénoncé “un acte d’agression flagrant” contre le Liban.Les raids ont provoqué d’importantes destructions, ont constaté des journaliste de l’AFP. Plusieurs personnes ont été blessées par des éclats de verre, selon les autorités.Selon le Hezbollah, neuf bâtiments ont été complètement détruits et des dizaines d’autres endommagés.- “Dieu merci” -De retour chez eux, des habitants inspectaient les débris encore fumants et les dégâts causés à leurs maisons. Une femme d’une quarantaine d’années, vivant près d’un des sites visés, a déclaré avoir fui à pied avec ses jeunes enfants, dont un bébé de trois mois. “Dieu merci”, le bâtiment n’a pas été détruit, a-t-elle dit à l’AFP.Fatima, 40 ans, est elle aussi retournée chez elle avec ses enfants, âgés de sept et neuf ans, et veut célébrer l’Aïd al-Adha malgré tout. “La vie continue.”   Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé une “violation flagrante” du cessez-le-feu.Selon un responsable militaire libanais, l’armée libanaise a tenté de se rendre sur l’un des sites mentionnés dans l’appel à évacuer, avant qu’il ne soit bombardé, mais “des frappes de sommation israéliennes l’en ont empêchée”.L’armée a menacé de suspendre sa coopération avec le Comité international de suivi du cessez-le-feu, composé des Etats-Unis, de l’ONU et de la France “en ce qui concerne l’inspection des sites” et dénoncé “l’insistance de l’ennemi israélien” à “refuser de coopérer avec le comité”.- “Au plus vite” -La France a condamné les frappes israéliennes et appelé Israël “à se retirer au plus vite de l’ensemble du territoire libanais”.Au lendemain de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023, le Hezbollah a ouvert un front en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d’Israël, affirmant agir “en soutien” au Hamas, son allié.Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024 avant un accord de cessez-le-feu le 27 novembre.Cet accord prévoit notamment que l’armée libanaise et les Casques Bleus soient les seules forces présentes dans le sud du Liban, ainsi que le désarmement des groupes non-étatiques et le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.Israël maintient toujours des positions jugées stratégiques dans le sud du Liban et mène régulièrement des frappes contre le Hezbollah.Longtemps force politique dominante au Liban, le Hezbollah, seule faction à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre, avec sa direction quasiment décimée. Le mouvement pro-iranien refuse toute discussion sur la remise de ses armes tant que l’armée israélienne ne s’est pas totalement retirée du Liban.

Israel warns of more Lebanon strikes if Hezbollah not disarmed

Israel warned Friday that it would keep striking Lebanon until militant group Hezbollah has been disarmed, after hitting south Beirut in what Lebanese leaders called a major violation of a November ceasefire.Thursday’s attacks on what the Israeli military said were underground Hezbollah drone factories came after an Israeli evacuation call on the eve of Eid al-Adha, a key Muslim religious festival, and sent huge numbers of residents of Beirut’s southern suburbs fleeing.It was the fourth and heaviest Israeli bombardment of the heavily populated area, known as a bastion of support for Hezbollah, in the six months since a ceasefire deal aimed at ending hostilities between Hezbollah and Israel. The last attack was in late April.”There will be no calm in Beirut, and no order or stability in Lebanon, without security for the State of Israel,” Israeli Defence Minister Israel Katz said in a statement.”Agreements must be honoured and if you do not do what is required, we will continue to act, and with great force.”The state-run National News Agency reported around a dozen strikes, while Health Minister Rakan Nassereldine said several people were wounded by flying glass.AFP photographers on Friday saw huge destruction as residents, some wearing masks, inspected the debris and damage to their homes.- ‘Blatant act’ -A Hezbollah statement said a preliminary assessment showed nine buildings were completely destroyed and dozens of others damaged. A woman in her 40s who lives near one of the strike sites said she fled on foot with her young children including a three-month-old baby.”Thank God” the building was not destroyed, she told AFP after returning Friday morning to find the windows of her flat shattered.South Beirut resident Fatima, 40, said “life goes on”, adding that she and her two children were following the usual Eid traditions after fleeing the previous night. Hezbollah sparked months of deadly hostilities by launching cross-border attacks on northern Israel in stated solidarity with Palestinian ally Hamas following its October 7, 2023 attack.France, part of a committee overseeing the ceasefire, condemned the strikes and urged all parties to respect the truce, noting that the monitoring mechanism “is there to help the parties deal with threats and prevent any escalation”.Lebanese President Joseph Aoun late on Thursday voiced “firm condemnation of the Israeli aggression” and “flagrant violation of an international accord… on the eve of a sacred religious festival”.Prime Minister Nawaf Salam condemned the strikes as a violation of Lebanese sovereignty.Hezbollah lawmaker Ali Ammar on Friday urged “all Lebanese political forces… to translate their statements of condemnation into concrete action”, including diplomatic pressure.Hezbollah backer Iran called the strikes “a blatant act of aggression against Lebanon’s territorial integrity and sovereignty”, foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said.The war left Hezbollah massively weakened, with top commanders including longtime leader Hassan Nasrallah killed and weapons caches incinerated.- ‘Refusal to cooperate’ -Under the ceasefire, Lebanon should disarm Hezbollah, once reputed to be more heavily armed than the state.A Lebanese military official told AFP the committee received no warning before the Israeli evacuation order.The Lebanese army “attempted to go to one of the sites… but Israeli warning shots prevented it from carrying out its mission”, the official said, requesting anonymity.Lebanon’s army, which has been dismantling Hezbollah infrastructure under the truce, said the Israeli military’s ongoing violations and “refusal to cooperate” with the ceasefire monitoring mechanism “could prompt the (Lebanese) military to freeze cooperation” on site inspections.The French foreign ministry statement noted that “dismantling unauthorised military sites… falls as a priority to the Lebanese” army with the support of United Nations peacekeepers.The Israeli military had said Hezbollah was “operating to increase production of UAVs (drones) for the next war” in “blatant violation” of the truce understandings.Under the ceasefire, Hezbollah fighters were to withdraw north of the Litani river, about 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border.Israel was to withdraw troops from Lebanon but has kept them in five areas it deems “strategic” and still launches regular strikes on south Lebanon.Israel’s military also issued an evacuation warning for the southern village of Ain Qana. It then struck a building there that it alleged was a Hezbollah base, according to the NNA.

Trump says fresh US-China trade talks in London next week

US President Donald Trump announced Friday a new round of trade talks with China in London next week, a day after calling Chinese counterpart Xi Jinping in a bid to end a bitter battle over tariffs.The talks in the British capital on Monday will mark the second round of such negotiations between the world’s two biggest economies since Trump launched his trade war this year.”The meeting should go very well,” said Trump in a post on his Truth Social platform.The president added that US Treasury Secretary Scott Bessent, Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer would meet the Chinese team.The first talks between Washington and Beijing since Trump slapped levies on allies and adversaries alike took place in Geneva last month.While Trump had imposed a sweeping 10 percent duty on imports from most trading partners, rates on Chinese goods rocketed as both countries engaged in an escalating tariffs battle.In April, additional US tariffs on many Chinese products hit 145 percent while China hit back with countermeasures of 125 percent.Following the talks last month, both sides agreed to temporarily bring down the levels, with US tariffs cooling to 30 percent and China’s levies at 10 percent.But this temporary halt is expected to expire in early August and Trump last week accused China of violating the pact, underscoring deeper differences on both sides.US officials have accused China of slow-walking export approvals of critical minerals and rare earth magnets, a key issue behind Trump’s recent remarks.While Trump’s long-awaited phone call with Xi this week likely paved the way for further high-level trade talks, a swift resolution to the tariffs impasse remains uncertain.

Trump says fresh US-China trade talks in London next week

US President Donald Trump announced Friday a new round of trade talks with China in London next week, a day after calling Chinese counterpart Xi Jinping in a bid to end a bitter battle over tariffs.The talks in the British capital on Monday will mark the second round of such negotiations between the world’s two biggest economies since Trump launched his trade war this year.”The meeting should go very well,” said Trump in a post on his Truth Social platform.The president added that US Treasury Secretary Scott Bessent, Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer would meet the Chinese team.The first talks between Washington and Beijing since Trump slapped levies on allies and adversaries alike took place in Geneva last month.While Trump had imposed a sweeping 10 percent duty on imports from most trading partners, rates on Chinese goods rocketed as both countries engaged in an escalating tariffs battle.In April, additional US tariffs on many Chinese products hit 145 percent while China hit back with countermeasures of 125 percent.Following the talks last month, both sides agreed to temporarily bring down the levels, with US tariffs cooling to 30 percent and China’s levies at 10 percent.But this temporary halt is expected to expire in early August and Trump last week accused China of violating the pact, underscoring deeper differences on both sides.US officials have accused China of slow-walking export approvals of critical minerals and rare earth magnets, a key issue behind Trump’s recent remarks.While Trump’s long-awaited phone call with Xi this week likely paved the way for further high-level trade talks, a swift resolution to the tariffs impasse remains uncertain.

TV: lancement de la chaîne T18, grand chambardement sur les télécommandes

“T18, c’est parti”: Laurent Ruquier a lancé vendredi soir la nouvelle chaîne de la TNT, une première en neuf ans, au terme d’une journée de grand remue-ménage sur les télécommandes, marquée par le changement de numéros de nombreuses chaînes.”T18, c’est deux fois neuf, c’est tout neuf”, a plaisanté sur le plateau bleu et blanc — aux couleurs du logo de la chaîne — l’ex-star de France 2 aux côtés de Matthieu Croissandeau, venu de BFMTV, et Ava Djamshidi, rédactrice en chef du magazine ELLE. Ils animeront les trois émissions produites par la chaîne. “Il faudra pardonner les erreurs, les imperfections qu’il y aura forcément tout au cours de cette émission et des premières journées”, a-t-il ajouté, en accueillant Christopher Baldelli, le dirigeant de T18, Valérie Salomon et Denis Olivennes, respectivement présidente et président du conseil de surveillance de CMI France, le groupe de presse propriétaire de cette nouvelle chaîne détenu par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.Elle sera essentiellement tournée vers la culture et le documentaire, et présentera “des positions objectives auxquelles les gens peuvent croire et qui peuvent les aider à s’orienter dans la complexité du monde d’aujourd’hui”, a affirmé M. Kretinsky lors d’un entretien enregistré.La création de T18 a été permise après la décision en décembre de l’Arcom d’écarter C8 et NRJ12 de la TNT. Le gendarme de l’audiovisuel avait alors sélectionné deux nouvelles chaînes: celle créée par CMI France et une autre par le groupe régional Ouest-France. Baptisée NOVO19, elle arrivera le 1er septembre sur le canal 19.- Bloc info -Ce lancement s’accompagne d’un grand chambardement des télécommandes, de nombreuses chaînes ayant changé de numéro dans la nuit de jeudi à vendredi.La grande majorité des téléviseurs a effectué automatiquement la mise à jour dans la nuit ou la propose à l’allumage. Dans de rares cas, il faut procéder manuellement à une recherche automatiqueCe changement général constitue une première depuis la création de la TNT en 2005 car, jusque-là, les derniers arrivés prenaient les derniers numéros.Les chaînes “historiques” (TF1, France 2, France 3, France 5, M6…) ne sont pas touchées.La modification la plus notable est la constitution d’un bloc info. Les leaders BFMTV et CNews, jusqu’alors numéros 15 et 16, avancent en 13 et 14. LCI (canal 26) et franceinfo (27) s’installent en 15 et 16.Ce bloc info est permis par le bond au numéro 8 des chaînes publiques LCP et Public Sénat, qui se partageaient le canal 13.Et France 4, chaîne jeunesse et culturelle de France Télévisions, quitte le 14 pour remplacer Canal+ sur le 4. Ainsi France 2, France 3, France 4 et France 5 se suivent désormais.- Audiences scrutées -Le canal 4 a été libéré par le groupe Canal+, qui a retiré ses quatre chaînes payantes de la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction notamment au non-renouvellement de la fréquence de sa chaîne C8.Ce départ va permettre au groupe de “faire des économies” de quelque 20 millions d’euros par an en supprimant les coûts techniques de diffusion, ont indiqué son président, Maxime Saada, et sa directrice financière, Amandine Ferré, lors de son assemblée générale dans la matinée à Paris.Enfin, Gulli, la chaîne pour enfants du groupe M6, troque le numéro 18 contre le 12, laissé vacant par NRJ12.La numérotation reste un enjeu capital, malgré un visionnage croissant via les plateformes des chaînes. Être dans les premiers est considéré comme un avantage: plus un numéro est bas, plus vite on tombe dessus, de nombreux téléspectateurs faisant défiler les chaînes au lieu de taper le numéro souhaité. Les premières vagues d’audiences seront donc scrutées de près.C8, où officiait l’animateur controversé Cyril Hanouna, ainsi que NRJ12, ont contesté leur exclusion devant le Conseil d’État, en vain. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 avait cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages du présentateur de l’émission TPMP. Cyril Hanouna animera à partir du 1er septembre deux nouvelles quotidiennes, “Tout beau tout 9” sur W9 et “Tout beau tout Fun” sur Fun Radio, deux médias du groupe M6.reb-ls-pr-ac-mdv/mch/nth

TV: lancement de la chaîne T18, grand chambardement sur les télécommandes

“T18, c’est parti”: Laurent Ruquier a lancé vendredi soir la nouvelle chaîne de la TNT, une première en neuf ans, au terme d’une journée de grand remue-ménage sur les télécommandes, marquée par le changement de numéros de nombreuses chaînes.”T18, c’est deux fois neuf, c’est tout neuf”, a plaisanté sur le plateau bleu et blanc — aux couleurs du logo de la chaîne — l’ex-star de France 2 aux côtés de Matthieu Croissandeau, venu de BFMTV, et Ava Djamshidi, rédactrice en chef du magazine ELLE. Ils animeront les trois émissions produites par la chaîne. “Il faudra pardonner les erreurs, les imperfections qu’il y aura forcément tout au cours de cette émission et des premières journées”, a-t-il ajouté, en accueillant Christopher Baldelli, le dirigeant de T18, Valérie Salomon et Denis Olivennes, respectivement présidente et président du conseil de surveillance de CMI France, le groupe de presse propriétaire de cette nouvelle chaîne détenu par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.Elle sera essentiellement tournée vers la culture et le documentaire, et présentera “des positions objectives auxquelles les gens peuvent croire et qui peuvent les aider à s’orienter dans la complexité du monde d’aujourd’hui”, a affirmé M. Kretinsky lors d’un entretien enregistré.La création de T18 a été permise après la décision en décembre de l’Arcom d’écarter C8 et NRJ12 de la TNT. Le gendarme de l’audiovisuel avait alors sélectionné deux nouvelles chaînes: celle créée par CMI France et une autre par le groupe régional Ouest-France. Baptisée NOVO19, elle arrivera le 1er septembre sur le canal 19.- Bloc info -Ce lancement s’accompagne d’un grand chambardement des télécommandes, de nombreuses chaînes ayant changé de numéro dans la nuit de jeudi à vendredi.La grande majorité des téléviseurs a effectué automatiquement la mise à jour dans la nuit ou la propose à l’allumage. Dans de rares cas, il faut procéder manuellement à une recherche automatiqueCe changement général constitue une première depuis la création de la TNT en 2005 car, jusque-là, les derniers arrivés prenaient les derniers numéros.Les chaînes “historiques” (TF1, France 2, France 3, France 5, M6…) ne sont pas touchées.La modification la plus notable est la constitution d’un bloc info. Les leaders BFMTV et CNews, jusqu’alors numéros 15 et 16, avancent en 13 et 14. LCI (canal 26) et franceinfo (27) s’installent en 15 et 16.Ce bloc info est permis par le bond au numéro 8 des chaînes publiques LCP et Public Sénat, qui se partageaient le canal 13.Et France 4, chaîne jeunesse et culturelle de France Télévisions, quitte le 14 pour remplacer Canal+ sur le 4. Ainsi France 2, France 3, France 4 et France 5 se suivent désormais.- Audiences scrutées -Le canal 4 a été libéré par le groupe Canal+, qui a retiré ses quatre chaînes payantes de la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction notamment au non-renouvellement de la fréquence de sa chaîne C8.Ce départ va permettre au groupe de “faire des économies” de quelque 20 millions d’euros par an en supprimant les coûts techniques de diffusion, ont indiqué son président, Maxime Saada, et sa directrice financière, Amandine Ferré, lors de son assemblée générale dans la matinée à Paris.Enfin, Gulli, la chaîne pour enfants du groupe M6, troque le numéro 18 contre le 12, laissé vacant par NRJ12.La numérotation reste un enjeu capital, malgré un visionnage croissant via les plateformes des chaînes. Être dans les premiers est considéré comme un avantage: plus un numéro est bas, plus vite on tombe dessus, de nombreux téléspectateurs faisant défiler les chaînes au lieu de taper le numéro souhaité. Les premières vagues d’audiences seront donc scrutées de près.C8, où officiait l’animateur controversé Cyril Hanouna, ainsi que NRJ12, ont contesté leur exclusion devant le Conseil d’État, en vain. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 avait cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages du présentateur de l’émission TPMP. Cyril Hanouna animera à partir du 1er septembre deux nouvelles quotidiennes, “Tout beau tout 9” sur W9 et “Tout beau tout Fun” sur Fun Radio, deux médias du groupe M6.reb-ls-pr-ac-mdv/mch/nth

La rupture avec Trump, une ombre sur les entreprises de Musk

La rupture publique entre Donald Trump et Elon Musk fait peser une menace sur toutes les sociétés dirigées par l’entrepreneur, via les contrats publics, le cadre réglementaire ou la législation fiscale.Tesla et les créditsLe constructeur automobile ne parvient pas à enrayer la chute de ses ventes, attribuée à une concurrence chinoise renforcée ainsi qu’à un mouvement de protestation de consommateurs notamment contre le rapprochement entre le président et le patron du groupe.En mai, le nombre de véhicules de la marque au “T” ont encore chuté de 67% sur un an en France, mais aussi de 36% au Royaume-Uni et en Allemagne.Déjà dans une passe difficile, le constructeur pourrait mal vivre le passage du paquet budgétaire voulu par Donald Trump et prévoyant la suppression, dès fin 2025, du crédit d’impôts pour l’achat d’un véhicule électrique, qui peut atteindre jusqu’à 7.500 dollars.Par ailleurs, début avril, le chef de l’État a pris un décret visant à faire annuler le mécanisme légal de contrôle des émissions des constructeurs en vigueur en Californie. Grâce à ce dispositif, Tesla revend chaque année aux autres marques des crédits carbone pour compenser leurs émissions.Selon une note publiée jeudi par JPMorgan, le démantèlement de ce marché, qui a été adopté par une dizaine d’autres États américains, priverait Tesla de 2 milliards de dollars de revenus par an.Elon Musk mise aussi beaucoup sur ses robotaxis autonomes, qui doivent être déployés dans les prochains jours à Austin (Texas).Cette mise en service ne nécessite pas d’autorisation du régulateur référent, la NHTSA, mais celle-ci, qui dépend du ministère des Transports et donc de Donald Trump, peut ouvrir des enquêtes et réclamer, le cas échéant, des rappels de véhicules.”L’environnement réglementaire sur les véhicules autonomes est très important pour Tesla”, martèle Dan Ives, analyste de Wedbush Securities.SpaceX et les contratsLe gouvernement fédéral et ses agences, ainsi que des collectivités américaines ont déjà contribué à hauteur de plus de 22 milliards de dollars à l’activité du groupe aérospatial, sous forme de contrats, subventions, prêts ou crédits d’impôts.En l’état, les engagements déjà signés lui assurent plusieurs milliards supplémentaires dans les années à venir.Mais comme il l’a montré avec l’université d’Harvard ou ses menaces envers Apple et Walmart, Donald Trump n’hésite pas à user de toutes les leviers du gouvernement pour viser institutions et entreprises.Sans compter que la filiale de SpaceX, Starlink et sa constellation de satellites, négocie actuellement de nouveaux contrats avec plusieurs agences gouvernementales, selon des médias américains.Autre angle d’attaque, l’Agence de régulation de l’aviation civile (FAA), qui a déjà suspendu les vols de SpaceX en septembre après une anomalie lors d’un tir de sa fusée vedette, la Falcon 9.”SpaceX est très lié au gouvernement”, insiste Dan Ives, analyste de Wedbush Securities. “Vous ne pouvez pas avoir un ennemi [à la Maison-Blanche] qui était auparavant votre meilleur ami.”xAI et la diplomatie IA Arrivé plus tard que ses grands concurrents sur le segment de l’intelligence artificielle (IA) générative avec la start-up xAI en juillet 2023, Elon Musk déploie des investissements colossaux pour en faire un acteur majeur de cette technologie.Selon le Wall Street Journal, il a aussi tenté, en mai, de contraindre les Émirats arabes unis d’inclure xAI dans un immense projet d’infrastructures dirigé par son concurrent OpenAI, sans succès.Selon le quotidien, il aurait laissé entendre aux responsables de l’entreprise technologique publique émirati G42 que Donald Trump ne validerait l’accord qu’à cette condition.La brouille avec le président américain pourrait priver xAI de l’aspiration offerte à OpenAI ou Nvidia par la diplomatie de l’IA mené par Donald Trump, qui cherche à inciter les pays alliés à se doter de technologies américaines pour contrer l’influence de la Chine dans l’intelligence artificielle.

La rupture avec Trump, une ombre sur les entreprises de Musk

La rupture publique entre Donald Trump et Elon Musk fait peser une menace sur toutes les sociétés dirigées par l’entrepreneur, via les contrats publics, le cadre réglementaire ou la législation fiscale.Tesla et les créditsLe constructeur automobile ne parvient pas à enrayer la chute de ses ventes, attribuée à une concurrence chinoise renforcée ainsi qu’à un mouvement de protestation de consommateurs notamment contre le rapprochement entre le président et le patron du groupe.En mai, le nombre de véhicules de la marque au “T” ont encore chuté de 67% sur un an en France, mais aussi de 36% au Royaume-Uni et en Allemagne.Déjà dans une passe difficile, le constructeur pourrait mal vivre le passage du paquet budgétaire voulu par Donald Trump et prévoyant la suppression, dès fin 2025, du crédit d’impôts pour l’achat d’un véhicule électrique, qui peut atteindre jusqu’à 7.500 dollars.Par ailleurs, début avril, le chef de l’État a pris un décret visant à faire annuler le mécanisme légal de contrôle des émissions des constructeurs en vigueur en Californie. Grâce à ce dispositif, Tesla revend chaque année aux autres marques des crédits carbone pour compenser leurs émissions.Selon une note publiée jeudi par JPMorgan, le démantèlement de ce marché, qui a été adopté par une dizaine d’autres États américains, priverait Tesla de 2 milliards de dollars de revenus par an.Elon Musk mise aussi beaucoup sur ses robotaxis autonomes, qui doivent être déployés dans les prochains jours à Austin (Texas).Cette mise en service ne nécessite pas d’autorisation du régulateur référent, la NHTSA, mais celle-ci, qui dépend du ministère des Transports et donc de Donald Trump, peut ouvrir des enquêtes et réclamer, le cas échéant, des rappels de véhicules.”L’environnement réglementaire sur les véhicules autonomes est très important pour Tesla”, martèle Dan Ives, analyste de Wedbush Securities.SpaceX et les contratsLe gouvernement fédéral et ses agences, ainsi que des collectivités américaines ont déjà contribué à hauteur de plus de 22 milliards de dollars à l’activité du groupe aérospatial, sous forme de contrats, subventions, prêts ou crédits d’impôts.En l’état, les engagements déjà signés lui assurent plusieurs milliards supplémentaires dans les années à venir.Mais comme il l’a montré avec l’université d’Harvard ou ses menaces envers Apple et Walmart, Donald Trump n’hésite pas à user de toutes les leviers du gouvernement pour viser institutions et entreprises.Sans compter que la filiale de SpaceX, Starlink et sa constellation de satellites, négocie actuellement de nouveaux contrats avec plusieurs agences gouvernementales, selon des médias américains.Autre angle d’attaque, l’Agence de régulation de l’aviation civile (FAA), qui a déjà suspendu les vols de SpaceX en septembre après une anomalie lors d’un tir de sa fusée vedette, la Falcon 9.”SpaceX est très lié au gouvernement”, insiste Dan Ives, analyste de Wedbush Securities. “Vous ne pouvez pas avoir un ennemi [à la Maison-Blanche] qui était auparavant votre meilleur ami.”xAI et la diplomatie IA Arrivé plus tard que ses grands concurrents sur le segment de l’intelligence artificielle (IA) générative avec la start-up xAI en juillet 2023, Elon Musk déploie des investissements colossaux pour en faire un acteur majeur de cette technologie.Selon le Wall Street Journal, il a aussi tenté, en mai, de contraindre les Émirats arabes unis d’inclure xAI dans un immense projet d’infrastructures dirigé par son concurrent OpenAI, sans succès.Selon le quotidien, il aurait laissé entendre aux responsables de l’entreprise technologique publique émirati G42 que Donald Trump ne validerait l’accord qu’à cette condition.La brouille avec le président américain pourrait priver xAI de l’aspiration offerte à OpenAI ou Nvidia par la diplomatie de l’IA mené par Donald Trump, qui cherche à inciter les pays alliés à se doter de technologies américaines pour contrer l’influence de la Chine dans l’intelligence artificielle.