South Korea hosts Xi as Chinese leader rekindles fraught ties

South Korean President Lee Jae Myung hosted Xi Jinping for their first meeting on Saturday as the Chinese head of state took centre stage and reforged old ties at an Asian summit from which US leader Donald Trump was largely absent.The talks on the sidelines of the APEC gathering came on the final day of Xi’s first trip to South Korea in more than a decade and a day after his meeting with Canada’s premier reset damaged ties.Trump flew to South Korea for the summit but promptly jetted home on Thursday after sealing a trade war pause with Xi, the pair agreeing to dial down a dispute that has roiled markets and disrupted global supply chains.His departure left the Chinese leader to take centre stage at the Asia-Pacific Economic Cooperation summit, where he framed Beijing as a responsible power against the chaos unleashed by the United States on the international order.Lee welcomed Xi at a grand opening ceremony complete with soldiers wearing traditional garb.The visit was the Chinese leader’s first since 2014 and comes after years of strained ties over everything from trade to cultural disputes.Lee told Xi he had “long looked forward to meeting you in person” and framed his trip as a reset in relations.”As our two countries move from a vertical structure of economic cooperation to a more horizontal and mutually beneficial one, we must work together to build a relationship that delivers shared prosperity,” Lee told Xi, whose vast economy represents South Korea’s largest trading partner.Xi, in turn, described China and South Korea as “important neighbours that cannot be moved and also partners that cannot be separated”.He told Lee that the two countries should “respect each other’s societal differences and development paths… (and) resolve contradictions and disagreements through friendly consultation”, according to Chinese state broadcaster CCTV.- Rekindle ties -Lee also pitched China as a partner in Seoul’s efforts to rekindle frayed ties with North Korea, with which it remains technically at war.Stressing the need for “stability” in the region, Lee noted “recent high-level exchanges between China and North Korea” — an apparent reference to leader Kim Jong Un’s recent attendance at a major military parade in Beijing.Those meetings, Lee said, “are helping to create conditions for renewed engagement with Pyongyang”.”I hope that South Korea and China will strengthen strategic communication… and work together to resume dialogue with the North,” Lee told Xi.Ahead of their meeting, Pyongyang had dismissed Seoul’s hopes for denuclearisation as a “pipedream” which “can never be realized even if it talks about it a thousand times”.South Korea’s national security advisor Wi Sung-lac said Xi reaffirmed to Lee that China “would continue efforts to help resolve issues and promote peace and stability on the Korean peninsula”.During Xi’s visit Seoul said South Korea and China had renewed their 70 trillion won ($49 billion) currency swap agreement for another five years, and hoped the deal would “help stabilise the financial and foreign exchange markets of both countries”.The two countries also signed several MOUs, including on a joint response to voice phishing and online scams, Seoul said.- Passing the baton -Lee earlier passed the APEC baton to Xi, who will host next year’s summit in the southern Chinese city of Shenzhen.With the US president absent, Xi has used APEC to reach out to countries with which Beijing has had frosty relations.He met Canadian Prime Minister Mark Carney on the sidelines of the event on Friday, the first formal talks between the two countries’ leaders since 2017.Xi told the Liberal leader he was determined to work together to get relations back on the “right track” and invited Carney to visit China.Carney described the meeting as a “turning point” in ties between Ottawa and Beijing.Canada’s relations with China are among the worst of any Western nation.However, they could find common ground because they are both at the sharp end of Trump’s tariff onslaught, even after Xi and the US leader’s deal on Thursday to dial back tensions.Carney said on Saturday he had apologised to Trump over an anti-tariff ad featuring former US leader Ronald Reagan that sent the president into a rage, leading him to cancel trade talks and slap additional 10 percent tariffs on Canada.Trade talks would restart when the United States was “ready”, Carney said.And, he said, he had accepted Xi’s invitation to visit “in the new year”.Xi also sat down on Friday with Japan’s new premier Sanae Takaichi, long seen as a China hawk.She told Xi she wanted a “strategic and mutually beneficial relationship”.

Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire met le parc de Yosemite “à rude épreuve”

Temple mondialement connu de l’escalade, le parc naturel de Yosemite traverse une de ses plus grandes épreuves à cause de la paralysie budgétaire qui règne aux Etats-Unis. Privé de ressources, il continue pourtant d’être fréquenté par des milliers d’accros à l’adrénaline.Depuis le 1er octobre, le personnel a été grandement réduit, la faute au tarissement des …

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Xi Jinping occupe le devant de la scène à l’Apec en l’absence de Trump

Le président chinois a resserré les liens avec ses partenaires et occupé le devant de la scène au sommet de l’Apec qui s’est clôturé samedi en Corée du Sud, la Chine s’imposant comme la principale puissance en l’absence de Donald Trump.Xi Jinping s’est entretenu jeudi avec le président américain – leur premier face à face …

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En Iran, les futurs prodiges de la tech en décousent sur le ring avec leurs robots

Sur un ring entouré de vitres en plexiglas, deux machines métalliques aux allures de robots aspirateurs s’affrontent pour une lutte impitoyable: en Iran, des Olympiades de la Tech cultivent les futurs talents de l’ingénierie. Combats de robots, programmation, intelligence artificielle (IA) mais aussi drones, cybersécurité et objets connectés: toutes ces disciplines ont fait l’objet de compétitions …

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Un an après Novi Sad, la Serbie manifeste et rend hommage aux victimes

Dans le silence et le recueillement, des dizaines de milliers de personnes au moins ont lancé samedi une grande journée de manifestation en hommage aux victimes de l’accident mortel de la gare de Novi Sad survenu il y a un an jour pour jour, étincelle d’un mouvement de contestation qui secoue la Serbie depuis douze mois.Sous le soleil, une foule immense s’est rassemblée dans le centre ville – si aucun décompte officiel ou indépendant n’était disponible à la mi-journée, les journalistes de l’AFP sur place estiment à plusieurs dizaines de milliers au moins le nombre de participants. Arrivés pour certains dès vendredi soir, les manifestants ont commencé à observer 16 minutes de silence à partir de 11H52 (10H52 GMT).C’est à cette heure précise que, le 1e novembre 2024, l’auvent en béton de la gare tout juste rénovée s’est effondré, tuant 14 personnes sur le coup, dont deux enfants. Deux blessés décéderont plus tard, portant le bilan à 16 morts.Dès le début de la matinée, des milliers de personnes étaient venues déposer des fleurs ou des bougies devant la gare, dont le béton arraché rappelle encore l’accident. Comme Svetlana, 45 ans, venue de Pancevo, rencontrée par l’AFP devant encore bouleversée par “une grande douleur, une grande tristesse”.L’effondrement de l’auvent a lancé l’un des plus vastes mouvements de contestation qu’ait connus le pays, dont les étudiants ont rapidement pris la tête. Il est devenu, pour les opposants au président de droite nationaliste Aleksandar Vucic, l’emblème de la corruption qui gangrène selon eux les immenses chantiers de travaux publics lancés à travers le pays.”Tous ceux qui, en Serbie, sont contre la corruption, le crime, et le parti au pouvoir” se sont donnés rendez-vous, expliquait, ému, vendredi soir Ratko Popovic, 47 ans, au milieu de milliers d’autres personnes venues accueillir les étudiants arrivés à pied des quatre coins du pays.   Depuis plusieurs mois les étudiants ont adopté comme moyen d’action ces longues marches, espérant ainsi toucher le maximum de villes et villages pour expliquer leurs revendications et lutter contre le portrait que dressent d’eux les médias proches du pouvoir en les décrivant régulièrement comme des “terroristes” payés par des puissances étrangères.- Enquêtes -Majoritairement pacifiques, les manifestations organisées depuis un an ont été émaillées cet été de violences opposant partisans du président et manifestants, dont plusieurs centaines ont été arrêtés. La répression s’est durcie envers le mouvement, poussant la semaine dernière le Parlement européen à adopter une résolution qui “soutient le droit des étudiants et citoyens serbes à manifester pacifiquement” et “condamne fermement la répression d’Etat”.Samedi matin, la commissaire européenne à l’élargissement, Marta Kos, a affirmé sur X que la tragédie de Novi Sad était “en train de changer la Serbie”. “Elle a poussé les masses à se mobiliser pour la responsabilité, la liberté d’expression et une démocratie inclusive. Ce sont ces mêmes valeurs qui guideront la Serbie vers l’Union européenne” à laquelle Belgrade est candidate, a-t-elle écrit.Alors que les manifestants se recueillaient à Novi Sad, à Belgrade, à une centaine de kilomètre plus au sud, le président et plusieurs ministres assistaient à une cérémonie dans la basilique Sainte Sava, à laquelle participaient aussi plusieurs milliers de ses partisans venus allumer des bougies et rendre hommage aux victimes.Dans une adresse à la nation en fin d’après-midi vendredi, après avoir pendant des mois accusé les étudiants de vouloir le renverser et d’être payés pour manifester, le président a dit avoir “tenu des propos [qu’il] regrette”. “Je m’en excuse”, a ajouté Aleksandar Vucic, appelant au dialogue, sans pour autant mentionner les élections anticipées que demandent les manifestants depuis des mois.Au total, trois enquêtes sont ouvertes: une sur l’accident, une autre menée par le parquet spécialisé dans la lutte contre le crime organisé et la corruption, sur les soupçons de corruption à hauteur de millions d’euros dans la rénovation, et une menée par le bureau du procureur public européen (EPPO) portant sur un éventuel détournement de fonds européens lors de la reconstruction.Dans la première, le parquet a demandé mi-septembre un procès pour 13 personnes, dont deux anciens ministres, mais ce n’est pas assez pour les manifestants.”Un an est passé. Personne n’a été tenu pour responsable”, regrette Tomislav Savić, rencontré samedi matin à Novi Sad. “A chaque revendication des étudiants, des citoyens de notre pays, on oppose des blocages, du silence ou du mépris. C’est difficile. Mais nous espérons que les coupables seront trouvés”.

Ligue 1: à Lyon, les choix de Fonseca font débat

Les choix de l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca seront surveillés de près à Brest, dimanche (20h45) pour la 11e journée de Ligue 1, après un nul concédé sur le terrain du Paris FC (3-3), où ses changements ont encore une fois fait débat.Dans la capitale, les Lyonnais ont dilapidé trois buts d’avance en seconde période après les retouches de l’équipe opérées par le technicien portugais.Ce n’est pas la première fois que Fonseca essuie des critiques sur la gestion de ses fins de rencontres. Sur le terrain de Manchester United, au printemps, les Rhodaniens filaient vers une qualification pour les demi-finales de la Ligue Europa en menant 4-2 (2-2 à l’aller) avant que les Red Devils ne renversent la tendance en prolongation (5-4).Plus récemment, avec un groupe jeune, en reconstruction après une intersaison mouvementée, une relégation financière en L2 annulée en appel et un recrutement “low cost”, l’OL a failli à domicile contre Toulouse en s’inclinant 2-1 dans les dernières minutes après avoir mené 1-0 et maîtrisé la première période.Tout comme à Rennes où Lyon, réduit à dix, a cédé sur la fin (3-1) après avoir été largement dominateur.- Dédramatiser -Le défenseur Moussa Niakhaté tient toutefois à dédramatiser et appelle “à ne pas tout remettre en question”.”Il n’y a pas de drame. Le drame aurait été de voir l’OL en Ligue 2 ou 18e au classement. Mais là, nous sommes à deux points du leader et nous avons neuf points sur neuf en Ligue Europa”, rappelle l’international sénégalais. “La fin du match contre le Paris FC est très frustrante. Il y avait 3-0 et c’est difficilement explicable. Ce sont deux points de perdus mais c’était aussi deux jours après avoir livré un top match contre Strasbourg (2-1), peut-être notre meilleur de la saison”, dit-il.Et les Parisiens avaient aussi deux jours de récupération en plus par rapport aux Lyonnais.Paulo Fonseca fait également valoir “des matches et des situations toutes différentes”.”A Rennes, il y a eu le rouge de Morton et nous n’avons pas eu l’équilibre pour le supporter. Devant Toulouse, nous n’avons pas bien géré, nous devions faire mieux et à Nice (défaite 3-2), nous avons manqué d’agressivité et nous n’avons pas bien défendu”, argue-t-il.”Et au Paris FC, c’est la concentration qui a fait défaut. Qu’est-ce que les Parisiens, Nice ou Toulouse ont créé? Rien”, déplore encore l’entraîneur rappelant aussi que l’OL avait gagné contre des adversaires d’un niveau supérieur.Comme Lens (1-0), Lille (1-0), Strasbourg et même Marseille (1-0) avec un but en fin de partie marqué par Pavel Sulc, un joueur sorti du banc, preuve que les changements de Fonseca ne font pas tous “pschit”.- Concentration et rigueur -“A Paris, il y a eu l’exclusion d’Abner (Vinicius). Nous avons dû faire entrer Tagliafico et Tolisso a demandé à sortir. Ces situations ont conditionné les changements”, se défend encore Paulo Fonseca, évoquant plutôt un problème “d’attitude liée à la concentration et à la rigueur”. Des éléments à corriger à Brest, dimanche. “Tous les matches là-bas sont difficiles face à un adversaire physique”, prévient le technicien portugais.De son côté, Moussa Niakhaté rappelle que “personne n’aurait misé une pièce sur Lyon en début de saison”. “Nous devons juste apprendre de nos erreurs”.Mais les bons résultats de l’OL ont relevé le niveau d’exigence des supporters, surtout face à des équipes supposées à sa portée.