Musk blasts Trump mega-bill, days after farewell

Elon Musk on Tuesday hammered US President Donald Trump’s proposed spending bill as a “disgusting abomination” as tensions between the pair burst into the open following the tech billionaire’s White House exit.Musk left his role as an official government employee last week, lauded by Trump for spearheading a federal spending cuts program, but disagreements between the duo have been building.”This massive, outrageous, pork-filled Congressional spending bill is a disgusting abomination,” Musk posted on X, in by far his most caustic remarks on Trump’s spending plans.”Shame on those who voted for it: you know you did wrong.”It was not Musk’s first comments on Trump’s so-called “big, beautiful bill” which is set to add $3 million to US deficits over a 10-year horizon, despite deep cuts to health and food aid programs.But Musk’s previous criticism was restrained, with the ex-head of Trump’s Department of Government Efficiency (DOGE) task force offering only that it undermined his cost-cutting efforts.On Tuesday he said that the bill — being considered by Congress — would burden “citizens with crushingly unsustainable debt.”The escalation in rhetoric indicated bitter hostilities between the White House and Musk, who donated almost $300 million to Trump’s election campaign but has recently voiced frustrations.”The president already knows where Elon Musk stood on this bill, it doesn’t change his opinion,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters in a rapid response to Musk’s tweet.”This is one big, beautiful bill, and he’s sticking to it.”As the world’s richest person bowed out of his role as Trump’s cost-cutter-in-chief, their relationship appeared on an even keel as the Republican hailed his fellow billionaire’s “incredible service.”- Once inseparable -Trump even insisted that Musk was “really not leaving” after a turbulent four months in which the South African born tycoon cut tens of thousands of jobs, shuttered whole agencies and slashed foreign aid.Musk was once almost inseparable from Trump, glued to his side on Air Force One, Marine One, in the White House and at Trump’s Mar-a-Lago resort in Florida.The right-wing magnate’s DOGE led an ideologically-driven rampage through the federal government, with its young “tech bros” slashing tens of thousands of jobs.But DOGE’s achievements fell far short of Musk’s original goal of saving $2 trillion dollars.The DOGE website claims to have saved taxpayers about eight percent of the $2 trillion figure so far — $175 billion — and fact checkers even see that claim as dubious, given previous serious inaccuracies in its accounting.But the non-governmental “Musk Watch DOGE Tracker” puts the verifiable figure at $16 billion — less than one percent of the goal.Tesla shareholders called for Musk to return to work as sales slumped and protests targeted the electric vehicle maker, while SpaceX had a series of fiery rocket failures.

Eaux minérales Nestlé: l’UFC-Que Choisir accuse les pouvoirs publics d'”immobilisme”, engage des actions en justice

L’UFC-Que Choisir a annoncé mardi lancer plusieurs actions en justice face à ce qu’elle qualifie de “scandale” des eaux minérales Nestlé et d'”immobilisme” des pouvoirs publics, via une assignation en référé et deux dépôts de plainte, dont une contre plusieurs ministres. Dans un communiqué, l’association de consommateurs annonce avoir déposé plainte auprès de la Cour de justice de la République contre l’actuelle ministre de la Transition écologique et ancienne ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, ainsi que contre les anciens ministres Roland Lescure (Industrie), Aurélien Rousseau (Santé) et Agnès Firmin-le-Bodo (Santé), et ce “afin que le rôle de l’Etat, et en particulier du pouvoir exécutif, soit pleinement analysé”, explique l’UFC-Que Choisir.L’association indique avoir également porté plainte, au pénal, contre Nestlé Waters pour “des faits susceptibles de constituer des pratiques commerciales trompeuses, falsifications aggravées et tromperies aggravées”. Agnès Pannier-Runacher a assuré être “à la disposition de la justice”, et a dit mardi soir dans l’émission C à vous sur France 5, avoir appris cette plainte “par la presse”. Elle s’est également dite “très sereine. Je suis la ministre qui a enclenché les enquêtes, (…) avec Bruno Le Maire et Olivier Véran, qui étaient ministre de l’Economie à l’époque et ministre de la Santé, qui ont mis en évidence ces pratiques de Nestlé. Donc, je n’ai pas d’autre chose à ajouter, si ce n’est que j’attends assez sereinement cette possible convocation”.Début 2024, des articles de presse ont révélé l’utilisation au cours d’années précédentes de traitements interdits (ultraviolets, charbon actif) sur des sites d’embouteillage de Nestlé Waters pour, selon la filiale du groupe suisse qui rassemble notamment les marques Vittel, Perrier et Contrex, “assurer la sécurité sanitaire” des eaux.Or une eau minérale naturelle ne peut faire l’objet d’aucune désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques.Une procédure judiciaire est déjà en cours à Paris après des plaintes d’associations de défense des consommateurs pour “tromperie” visant Nestlé Waters et son concurrent Sources Alma (marques Cristaline, St-Yorre, Vichy Célestins…).Mi-mai, un rapport d’une commission d’enquête sénatoriale a estimé que ces traitements ont fait l’objet d’une “dissimulation par l’Etat”. L’UFC-Que Choisir affirme par ailleurs avoir saisi le tribunal judiciaire de Nanterre via un référé d’heure à heure, procédure accélérée qui permet d’assigner quelqu’un à comparaître dans un délai très bref. Le but est d’obtenir des mesures provisoires “de retraits du marché et de rappel de produits”, “d’interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies concernant ces eaux Perrier présentées comme +minérales naturelles+”, selon l’organisation. “L’audience est prévue au début du mois de juillet”, indique l’association dans son communiqué. 

Le bateau de Greenpeace interdit au sommet de l’ONU sur les océans à Nice

Le bateau de Greenpeace, qui devait rejoindre la trentaine de navires scientifiques d’ONG invités à Nice en marge du sommet de l’ONU sur les océans n’aura finalement pas le droit d’entrer dans le port, a-t-on appris auprès de l’ONG et de la mairie.L’Arctic Sunrise, un navire de la flotte internationale de Greenpeace, devait rester amarré trois jours à Nice, dans le sud-est de la France, à partir de mercredi.Le Thalassa ou le Tethys II de l’Ifremer, le navire allemand Meteor, l’Espagnol Odon de Buen, l’Italien Gaia Blu, l’Ocean Explorer de Ray Dalio, la goélette Tara, le Perséverance de Jean-Louis Etienne ou encore le Blue Panda du WWF doivent se relayer dans le port pour accueillir le grand public jusqu’à jeudi, puis les délégations du sommet.Mais le maire et le préfet ont pris un arrêté annulant la participation de l’Arctic Sunrise, qui pourra seulement rester au large. Il n’y a en revanche pas de restriction concernant la participation de membres de Greenpeace au sommet.Selon la mairie, l’arrêté fait suite à une demande de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, exprimée lors d’un comité de pilotage organisé le 22 mai à Nice. Le cabinet de la ministre a démenti, assurant qu’elle ne s’occupait pas des sujets d’ordre public.Pour le patron de Greenpeace, Mads Christensen, il s’agit d'”une décision politique (…) absolument inacceptable”.Mme Pannier-Runacher reproche à Greenpeace le larguage en mer le 21 mai, depuis l’Arctic Sunrise, d’une quinzaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée pour empêcher le chalutage de fond. “Je ne peux que réprouver qu’un bateau de Greenpeace soit entré dans une aire marine protégée pour y déverser des cailloux (…), soi-disant pour empêcher des chaluts de venir alors que c’est un parc où les chaluts ne sont pas autorisés”, avait-elle déclaré le 22 mai à Nice, à l’issue du comité de pilotage.L’ONG avait répliqué qu’il s’agissait justement d’empêcher une activité certes interdite mais qui perdurait, assurant avoir croisé plusieurs chalutiers en activité lors de son opération.L’Arctic Sunrise avait déjà été banni samedi de la parade de dizaines de navires prévue dimanche au large de Nice à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, à la veille de l’ouverture de la conférence onusienne.L’organisateur de la parade, Yvan Griboval, a expliqué à l’ONG qu’il ne voulait pas prendre le risque d’une action de revendication pendant la parade. Il a assuré à l’AFP qu’il s’agissait d’une décision personnelle, sans “aucune connotation politique”. 

Le bateau de Greenpeace interdit au sommet de l’ONU sur les océans à Nice

Le bateau de Greenpeace, qui devait rejoindre la trentaine de navires scientifiques d’ONG invités à Nice en marge du sommet de l’ONU sur les océans n’aura finalement pas le droit d’entrer dans le port, a-t-on appris auprès de l’ONG et de la mairie.L’Arctic Sunrise, un navire de la flotte internationale de Greenpeace, devait rester amarré trois jours à Nice, dans le sud-est de la France, à partir de mercredi.Le Thalassa ou le Tethys II de l’Ifremer, le navire allemand Meteor, l’Espagnol Odon de Buen, l’Italien Gaia Blu, l’Ocean Explorer de Ray Dalio, la goélette Tara, le Perséverance de Jean-Louis Etienne ou encore le Blue Panda du WWF doivent se relayer dans le port pour accueillir le grand public jusqu’à jeudi, puis les délégations du sommet.Mais le maire et le préfet ont pris un arrêté annulant la participation de l’Arctic Sunrise, qui pourra seulement rester au large. Il n’y a en revanche pas de restriction concernant la participation de membres de Greenpeace au sommet.Selon la mairie, l’arrêté fait suite à une demande de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, exprimée lors d’un comité de pilotage organisé le 22 mai à Nice. Le cabinet de la ministre a démenti, assurant qu’elle ne s’occupait pas des sujets d’ordre public.Pour le patron de Greenpeace, Mads Christensen, il s’agit d'”une décision politique (…) absolument inacceptable”.Mme Pannier-Runacher reproche à Greenpeace le larguage en mer le 21 mai, depuis l’Arctic Sunrise, d’une quinzaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée pour empêcher le chalutage de fond. “Je ne peux que réprouver qu’un bateau de Greenpeace soit entré dans une aire marine protégée pour y déverser des cailloux (…), soi-disant pour empêcher des chaluts de venir alors que c’est un parc où les chaluts ne sont pas autorisés”, avait-elle déclaré le 22 mai à Nice, à l’issue du comité de pilotage.L’ONG avait répliqué qu’il s’agissait justement d’empêcher une activité certes interdite mais qui perdurait, assurant avoir croisé plusieurs chalutiers en activité lors de son opération.L’Arctic Sunrise avait déjà été banni samedi de la parade de dizaines de navires prévue dimanche au large de Nice à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, à la veille de l’ouverture de la conférence onusienne.L’organisateur de la parade, Yvan Griboval, a expliqué à l’ONG qu’il ne voulait pas prendre le risque d’une action de revendication pendant la parade. Il a assuré à l’AFP qu’il s’agissait d’une décision personnelle, sans “aucune connotation politique”. 

Municipales à Paris, Lyon, Marseille: contretemps majeur au Sénat pour la réforme du scrutin

La réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille a été massivement rejetée mardi au Sénat, un contretemps important pour ses soutiens, en premier lieu le Premier ministre François Bayrou, mis sous pression par ses alliés LR au gouvernement qui demandent l’abandon du texte.La droite y est hostile, l’immense majorité de la gauche aussi, et même le bloc central a reconnu certaines carences: l’article-phare de la proposition de loi d’origine macroniste a connu un sort funeste dans l’hémicycle de la chambre haute du Parlement, avec seulement 97 voix pour son adoption face à 217 oppositions.Adoptée à l’Assemblée nationale, début avril, avec l’appui de l’exécutif, de La France insoumise et du Rassemblement national, la réforme mettrait fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, elle prévoyait à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.- “Le retrait s’impose” -Ce rejet sans équivoque de la chambre haute en première lecture complique la tâche des soutiens du texte, porté par le député de Paris Sylvain Maillard et soutenu par François Bayrou.Le Premier ministre convoquera-t-il une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun ?Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola n’a pas voulu le confirmer totalement mardi, estimant que cela relevait d’une “décision collective”. Mais il a tout de même ouvert la porte en indiquant qu’il fallait “respecter la parole de chacune des Assemblées”, refusant de donner une “prééminence” au Sénat.Ces dernières heures, plusieurs membres du camp gouvernemental avaient assuré à l’AFP qu’une CMP était bien envisagée sur ce texte même si le Sénat le rejetait.Mais rien n’assure qu’un accord n’émerge, ce qui pourrait conduire l’exécutif à décider d’enjamber le Sénat en donnant le dernier mot à l’Assemblée nationale. Opération à haut risque, car il faudrait alors assumer de voter un texte avec le RN et LFI… Et contre les précieux alliés de la droite.Mardi, pas une voix n’a manqué au groupe LR pour s’opposer au texte fustigé par le nouveau président de parti Bruno Retailleau et par le patron de la Haute assemblée, Gérard Larcher. La droite est même allée plus loin en mettant la pression sur le gouvernement: “Par notre vote, nous envoyons un signal clair. Le retrait de cette réforme s’impose”, a lancé le vice-président du groupe LR Laurent Somon, qui a par la suite assuré à l’AFP que la droite serait “inflexible” sur sa position en cas de CMP.”Si le gouvernement veut aller au bout sur sa réforme, il va se fragiliser”, martèle la rapporteure (LR) du texte Lauriane Josende. “Ce sera à ses risques et périls”, prévient un autre sénateur LR.- “Sans le Sénat” ? -De plus, François Bayrou avait assuré en février qu’il “n’imagin(ait) pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”. Une déclaration que de nombreux opposants au texte, en premier lieu le président des sénateurs LR Mathieu Darnaud, ont surligné dans leur bloc-notes.Les partisans du texte, eux, n’ont pas jeté l’éponge. Si les sénateurs ne s’ouvrent pas aux discussions, “la seule chose qui est sûre, c’est que la réforme se fera sans le Sénat”, a pointé mardi la sénatrice MoDem Isabelle Florennes. “Nous ne devons pas nous mettre dans cette situation.”Mais dans une chambre qui ne compte aucun Insoumis et seulement une poignée d’élus RN, la balance a très largement penché pour un rejet.D’autant que les socialistes, deuxième groupe du Sénat, ont la même position que la droite, à l’exception de leurs élus marseillais. “Le texte n’est pas excellent, il faut désormais l’améliorer”, a ainsi plaidé sur franceinfo le maire de Marseille Benoit Payan, appelant à corriger “l’anomalie démocratique” qui aboutit à ce que “la voix d’un citoyen dans nos trois plus grandes villes n’est pas la même que celle des autres villes”.A l’inverse, la maire de Paris Anne Hidalgo a salué dans un communiqué une “bonne nouvelle” et appelé le gouvernement “à renoncer à ce projet profondément néfaste pour la démocratie parisienne”.

Municipales à Paris, Lyon, Marseille: contretemps majeur au Sénat pour la réforme du scrutin

La réforme du scrutin municipal pour Paris, Lyon et Marseille a été massivement rejetée mardi au Sénat, un contretemps important pour ses soutiens, en premier lieu le Premier ministre François Bayrou, mis sous pression par ses alliés LR au gouvernement qui demandent l’abandon du texte.La droite y est hostile, l’immense majorité de la gauche aussi, et même le bloc central a reconnu certaines carences: l’article-phare de la proposition de loi d’origine macroniste a connu un sort funeste dans l’hémicycle de la chambre haute du Parlement, avec seulement 97 voix pour son adoption face à 217 oppositions.Adoptée à l’Assemblée nationale, début avril, avec l’appui de l’exécutif, de La France insoumise et du Rassemblement national, la réforme mettrait fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, elle prévoyait à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.- “Le retrait s’impose” -Ce rejet sans équivoque de la chambre haute en première lecture complique la tâche des soutiens du texte, porté par le député de Paris Sylvain Maillard et soutenu par François Bayrou.Le Premier ministre convoquera-t-il une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun ?Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola n’a pas voulu le confirmer totalement mardi, estimant que cela relevait d’une “décision collective”. Mais il a tout de même ouvert la porte en indiquant qu’il fallait “respecter la parole de chacune des Assemblées”, refusant de donner une “prééminence” au Sénat.Ces dernières heures, plusieurs membres du camp gouvernemental avaient assuré à l’AFP qu’une CMP était bien envisagée sur ce texte même si le Sénat le rejetait.Mais rien n’assure qu’un accord n’émerge, ce qui pourrait conduire l’exécutif à décider d’enjamber le Sénat en donnant le dernier mot à l’Assemblée nationale. Opération à haut risque, car il faudrait alors assumer de voter un texte avec le RN et LFI… Et contre les précieux alliés de la droite.Mardi, pas une voix n’a manqué au groupe LR pour s’opposer au texte fustigé par le nouveau président de parti Bruno Retailleau et par le patron de la Haute assemblée, Gérard Larcher. La droite est même allée plus loin en mettant la pression sur le gouvernement: “Par notre vote, nous envoyons un signal clair. Le retrait de cette réforme s’impose”, a lancé le vice-président du groupe LR Laurent Somon, qui a par la suite assuré à l’AFP que la droite serait “inflexible” sur sa position en cas de CMP.”Si le gouvernement veut aller au bout sur sa réforme, il va se fragiliser”, martèle la rapporteure (LR) du texte Lauriane Josende. “Ce sera à ses risques et périls”, prévient un autre sénateur LR.- “Sans le Sénat” ? -De plus, François Bayrou avait assuré en février qu’il “n’imagin(ait) pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”. Une déclaration que de nombreux opposants au texte, en premier lieu le président des sénateurs LR Mathieu Darnaud, ont surligné dans leur bloc-notes.Les partisans du texte, eux, n’ont pas jeté l’éponge. Si les sénateurs ne s’ouvrent pas aux discussions, “la seule chose qui est sûre, c’est que la réforme se fera sans le Sénat”, a pointé mardi la sénatrice MoDem Isabelle Florennes. “Nous ne devons pas nous mettre dans cette situation.”Mais dans une chambre qui ne compte aucun Insoumis et seulement une poignée d’élus RN, la balance a très largement penché pour un rejet.D’autant que les socialistes, deuxième groupe du Sénat, ont la même position que la droite, à l’exception de leurs élus marseillais. “Le texte n’est pas excellent, il faut désormais l’améliorer”, a ainsi plaidé sur franceinfo le maire de Marseille Benoit Payan, appelant à corriger “l’anomalie démocratique” qui aboutit à ce que “la voix d’un citoyen dans nos trois plus grandes villes n’est pas la même que celle des autres villes”.A l’inverse, la maire de Paris Anne Hidalgo a salué dans un communiqué une “bonne nouvelle” et appelé le gouvernement “à renoncer à ce projet profondément néfaste pour la démocratie parisienne”.

Foot: Ancelotti “redonne de l’espoir” au Brésil, dit Marquinhos

Le défenseur brésilien Marquinhos, vainqueur de la Ligue des champions avec le Paris SG, a déclaré mardi que l’arrivée de l’Italien Carlo Ancelotti à la tête de la Seleçao “redonne de l’espoir” aux quintuples champions du monde, qui vivent “un moment difficile” à un an du Mondial-2026.Ancelotti, 65 ans, va faire ses grands débuts en tant que sélectionneur du Brésil jeudi (23h00 GMT) face à l’Equateur, à Guayaquil, pour le compte de la 15e journée des qualifications sud-américaines pour la Coupe du monde qu’organiseront l’an prochain le Mexique, le Canada et les Etats-Unis.”Ce nouveau départ, cette énergie (…) nous redonne de l’espoir en ce moment difficile”, a déclaré Marquinhos lors d’une conférence de presse à Sao Paulo, où la Seleçao s’entraîne depuis lundi avant de s’envoler pour l’Equateur.Le dernier match du Brésil, fin mars, a tourné à l’humiliation: une raclée 4-1 face à l’Argentine, son rival historique, qui a précipité le limogeage de Dorival Junior et son remplacement par Ancelotti. Le Brésil est actuellement quatrième des qualifications sud-américaines, à dix points des leaders argentins, champions du monde en titre. Sa qualification pour le Mondial ne semble pas compromise (l’Amérique du Sud dispose de six places, plus une de barragiste), mais la Seleçao compte sur Ancelotti pour lui donner un nouvel élan, après avoir accumulé les résultats décevants et les prestations indignes de son rang ces dernières années. “Il a déjà montré sa force, ce dont il est capable, son intelligence”, a affirmé Marquinhos, 31 ans, un des tauliers de l’équipe brésilienne.Le défenseur a notamment loué le pragmatisme et la capacité d’adaptation de l’ancien entraîneur du Real Madrid, traçant un parallèle entre la transformation récente que lui-même a vécue au PSG et les défis du Brésil, dont le dernier titre mondial remonte à 2002.Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, a dû s’adapter au départ de stars comme Kylian Mbappé, a observé le capitaine du club parisien, et “faire avec les joueurs dont il disposait pour former une équipe” qui a finalement remporté la Ligue des Champions, surclassant l’Inter Milan (5-0) en finale samedi dernier à Munich. “Carlo devra faire pareil, savoir sur quels joueurs il peut compter et utiliser leurs qualités au service du collectif”, a-t-il poursuivi.Marquinhos, la voix encore un peu enrouée après les festivités à Paris, est également revenu sur les heures vécues avec ses coéquipiers au PSG depuis le sacre de Munich. “C’était un moment merveilleux, (…) de nombreux Brésiliens m’ont dit qu’ils étaient fiers de me voir représenter le pays en soulevant ce trophée”, a raconté celui qui est devenu samedi le deuxième Brésilien à soulever la Ligue des champions avec le brassard de capitaine après le latéral Marcelo, en 2022, avec le Real Madrid. 

Mohamed Amra, convoqué pour être interrogé, doit être extrait de sa prison “la semaine prochaine”

Le détenu Mohamed Amra, dont l’évasion a coûté la vie à deux agents pénitentiaires en mai 2024, doit être extrait “la semaine prochaine” de sa prison ultrasécurisée pour être interrogé, a indiqué à l’AFP mardi son avocat, confirmant une information du Parisien.L’interrogatoire du narcotrafiquant doit se tenir dans le bureau des juges d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé, au tribunal de Paris.L’un de ses conseils, Me Lucas Montagnier, a confirmé cette information à l’AFP mais a refusé de préciser le jour ou de commenter cette extraction, qui suscite l’indignation de syndicats pénitentiaires.Car c’est lors d’une précédente extraction de Mohamed Amra, déjà détenu pour d’autres affaires judiciaires, que deux agents pénitentiaires ont perdu la vie, le 14 mai 2024 et que trois autres ont été grièvement blessés.Extrait, Mohamed Amra, originaire de Seine-Maritime et surnommé “La Mouche”, se trouvait dans un fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville (Eure) quand un commando l’a alors libéré dans une attaque ultraviolente.Mohamed Amra était ensuite parti en cavale pendant neuf mois, mais a été retrouvé et arrêté le 22 février à Bucarest en Roumanie.”Nous sommes outrés et scandalisés de cette extraction judiciaire”, a réagi auprès de l’AFP Wilfried Fonck, secrétaire national Ufap Unsa Justice, déplorant que le “principe du recours à la visioconférence” soit “bafoué”.”Si l’on peut comprendre les nécessités de l’instruction et de la présence physique de l’individu, le magistrat aurait très bien pu se déplacer sur son lieu d’incarcération” à Condé-sur-Sarthe (Orne), a-t-il estimé.”C’est incompréhensible et inadmissible envers nos collègues morts et blessés à Incarville”, a-t-il insisté.Mohamed Amra est soupçonné d’avoir tenté plusieurs fois de s’évader, avant le drame d’Incarville: quelques jours plus tôt, déjà, deux tentatives d’évasion avaient avorté.Le 7 mai au matin, la gendarmerie fait fuir quatre hommes cagoulés signalés dans un véhicule près d’Evreux. Et la veille de la déflagration d’Incarville, un barreau scié est détecté dans la cellule de Mohamed Amra.Trente-huit personnes, dont Mohamed Amra, sont mises en examen dans ce dossier tentaculaire, qui a mobilisé des moyens policiers et judiciaires exceptionnels.