Irak: le Premier ministre sortant revendique la victoire aux législatives

Le Premier ministre irakien sortant, Mohamed Chia al-Soudani, a revendiqué mercredi soir la victoire de sa liste aux élections législatives après la diffusion des premiers résultats de la commission électorale.Des centaines de ses partisans se sont rassemblés sur la place Tahrir, au centre de la capitale Bagdad, brandissant des drapeaux irakiens et lançant des feux d’artifice, selon des journalistes de l’AFP.”Notre +Coalition pour la reconstruction et le développement+ arrive en première position”, a déclaré M. Soudani sur X, exprimant sa “profonde gratitude envers le peuple irakien pour son soutien”.En soirée, les premiers résultats fournis par la commission électorale créditaient cette liste du plus grand nombre de voix aux législatives de mardi.Le prochain gouvernement irakien, dont la formation devrait toutefois donner lieu à d’intenses tractations, devra répondre aux demandes de la société pour des emplois, ainsi que de meilleurs infrastructures, services éducatifs et de santé, dans un pays miné par la corruption et la mauvaise gestion.Dans son discours, M. Soudani a dit vouloir tenir compte, dans la formation du prochain gouvernement, de la “volonté de tous les électeurs et des intérêts de tout notre peuple, y compris de ceux qui ont choisi de boycotter” le scrutin, comme l’influent leader chiite Moqtada Sadr.M. Soudani devra aussi préserver le fragile équilibre entre les deux principaux alliés de l’Irak, l’Iran et les Etats-Unis, alors que le Moyen-Orient traverse une période de profonds bouleversements dans le sillage de la guerre à Gaza. – Alliance nécessaire -M. Soudani s’est imposé sur la scène politique irakienne après avoir été porté au pouvoir en 2022 grâce au soutien d’une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l’Iran, le Cadre de coordination,Les élections ouvrent la voie à la désignation d’un nouveau président, poste largement honorifique réservé à un Kurde, et d’un Premier ministre traditionnellement chiite. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.Une majorité absolue étant de fait impossible à obtenir pour une seule liste, M. Soudani, si sa victoire est confirmée, devra à nouveau fédérer les factions chiites pour assurer sa reconduction.Les partis sunnites se sont présentés séparément au scrutin, marqué par une participation de plus de 55% selon la commission électorale, l’ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori.Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive. L’Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous Saddam Hussein et depuis l’invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l’a renversé.Les électeurs étaient appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d’un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans.Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d’apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l’influent leader chiite Moqtada Sadr, qui a dénoncé une élection “dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans”.- Développement et jeu d’équilibriste -Lors de sa campagne, M. Soudani s’est engagé à poursuivre sa politique de reconstruction et de développement.Durant ses trois années de mandat, Bagdad s’est métamorphosée en un vaste chantier, avec la construction de nouveaux tunnels et ponts à travers la capitale.M. Soudani affirme par ailleurs que son gouvernement a préservé l’Irak des turbulences régionales au cours des deux dernières années.L’issue de cette échéance électorale est suivie de près par l’Iran et les Etats-Unis. L’Iran espère préserver son influence chez son voisin après avoir vu ses autres alliés régionaux (Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthis yéménites) affaiblis depuis deux ans par leurs conflits avec Israël. Téhéran a en outre perdu un allié majeur avec la chute de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024.Et l’Irak est sous pression des Etats-Unis (qui maintiennent quelque 2.500 soldats dans le pays) pour désarmer les groupes pro-iraniens.L’administration du président Donald Trump a nommé un envoyé spécial pour le pays, Mark Savaya, d’origine irakienne, qui a insisté sur la nécessité de voir l’Irak “libéré des ingérences étrangères malveillantes, notamment celles de l’Iran et de ses supplétifs”.

Record-breaking US shutdown to end as political fallout begins

Congress looked set Wednesday to end the longest government shutdown in US history — 43 days that paralyzed Washington and left hundreds of thousands of workers unpaid while Donald Trump’s Republicans and Democrats played a high-stakes blame game.The House of Representatives was expected to rubber-stamp a contentious Senate-passed funding package that will reopen federal agencies, as many Democrats fume over what they see as a capitulation by party leaders.”We believe the long national nightmare will be over tonight. It was completely and utterly foolish and pointless in the end, as we said all along,” House Speaker Mike Johnson told reporters, pointing the finger for the standoff at the minority party.The package would fund military construction, veterans’ affairs, the Department of Agriculture and Congress itself through next fall, and the rest of government through the end of January.Around 670,000 furloughed civil servants will report back to work, and a similar number who were kept at their posts with no compensation — including more than 60,000 air traffic controllers and airport security staff — will get back pay.The deal also restores federal workers fired by Trump during the shutdown, while air travel that has been disrupted across the country will gradually return to normal.During a Veterans Day speech at Arlington National Cemetery on Tuesday, Trump broke off to take a victory lap over the shutdown ending.”We’re opening up our country — it should have never been closed,” said Trump, bucking presidential tradition by using a ceremonial event to score political points.Trump’s Press Secretary Karoline Leavitt said the president hoped to sign the bill ending the shutdown “later tonight.”Johnson and his Republicans — who have a two-vote margin and almost no room for error — are bracing for one or two rebels to balk at the terms.The deal appears likely to pass roughly along party lines, with Democratic leadership — furious over what they see as their Senate colleagues folding — urging members to vote no.- ‘Not backing away’ -Although polling showed the public mostly on Democrats’ side throughout the standoff, Republicans are widely seen as having done better from its conclusion.For more than five weeks, Democrats held firm on refusing to reopen the government unless Trump agreed to extend pandemic-era tax credits that made health insurance affordable for millions of Americans.Election victories in multiple states last week gave Democrats further encouragement and a reinvigorated sense of purpose.But a group of eight moderate Senate Democrats broke ranks to cut a deal with Republicans that offers a vote in the upper chamber on health care subsidies — but no floor time in the House and no guarantee of action.Democrats are now deep in a painful reckoning over how their tough stance crumbled without any notable win.Democratic leadership is arguing that — while their health care demands went largely unheard — they were able to shine the spotlight on an issue that they hope will power them to victory in the 2026 midterm elections.”Over the last several weeks, we have elevated successfully the issue of the Republican health care crisis, and we’re not backing away from it,” House Minority Leader Hakeem Jeffries told MSNBC.But his Senate counterpart Chuck Schumer is facing a backlash from the fractious progressive base for failing to keep his members unified, with a handful of House Democrats calling for his head.Outside Washington, some of the party’s hottest tips for the 2028 presidential nomination added their own voices to the chorus of opprobrium.California Governor Gavin Newsom called the agreement “pathetic,” while his Illinois counterpart JB Pritzker said it amounted to an “empty promise.” Former transportation secretary Pete Buttigieg called it a “bad deal.”The full financial toll of the shutdown has yet to be determined, although the Congressional Budget Office estimates that it has caused $14 billion in lost growth.

L’Assemblée valide la “suspension” de la réforme des retraites, la gauche se fracture

Réforme emblématique du quinquennat, mais prix de la non-censure: l’Assemblée nationale a approuvé mercredi la “suspension” de la dernière réforme des retraites, malgré la division de la gauche – insoumis et communistes dénonçant un simple “décalage”. Ses pistes de financement restent au coeur des débats.Face à la menace d’une censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d’Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l’âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.Intégrée au budget de la Sécurité sociale, la suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire du PS, des Écologistes, du RN et de Liot.Mais aussi avec l’abstention majoritaire des députés Renaissance et des voix favorables du MoDem, deux ans après l’entrée en vigueur d’un texte dont ils ont payé l’impopularité lors des législatives post-dissolution.Horizons a voté contre, et LR s’est divisé avec une majorité de contre.L’article suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a aussi étendu le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues, même si plusieurs députés lui ont demandé de confirmer combien de personnes en bénéficieraient. La concession ferait en tout cas passer le coût estimé à 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.La gauche s’est coupée en deux: socialistes et écologistes ont voté majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante” et un “totem absolu pour la macronie (qui) a été ébranlée”. Voter “le décalage”, c’est “voter pour la retraite à 64 ans”, a insisté au contraire Mathilde Panot, présidente du groupe LFI.- Haro sur l'”année blanche” -Si le Medef dénonce une “erreur fatale” du gouvernement, la question divise aussi les syndicats, la CFDT saluant une “vraie victoire”, la CGT fustigeant un “simple décalage”.Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d’économies pour la Sécu sont inflammables (doublement des franchises médicales, surtaxe sur les mutuelles, etc…).Une nouvelle illustration en a été donnée mercredi en fin de journée : l’Assemblée a très largement supprimé le gel programmé des pensions de retraite et des prestations sociales, comme les allocations familiales ou le Revenu de solidarité active (RSA), habituellement indexées sur l’inflation. Une “année blanche” censée dégager 3,6 milliards d’euros en 2026.Le même article prévoit également des économies à plus long terme, sous-indexant les pensions de retraite de 0,9 point en 2027, puis de 0,4 point pour les années suivantes, jusqu’en 2030. Un coup de rabot important en 2027 visant notamment à financer la suspension de la réforme des retraites.Mais la mesure suscite une puissante levée de boucliers de la gauche au RN en passant par LR.Sébastien Lecornu s’était dit fin octobre “favorable à regarder” les amendements pour “dégeler” retraites et minima sociaux”. Mercredi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin s’est toutefois montrée  défavorable à la suppression de la totalité de la mesure, proposant de ne viser par exemple que les ménages aux revenus les plus élevés.Quoi qu’il en soit, le chemin sera encore long pour entériner la suspension de la réforme des retraites, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l’hémicycle.Les députés ne pourront probablement pas voter en première lecture l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, son examen étant supposé s’arrêter mercredi à minuit, avec encore plus de 300 amendements au programme.Les Insoumis appellent à prolonger les débats, estimant que socialistes et gouvernement jouent la montre, pour s’éviter un vote compliqué, qui pourrait contraindre le PS à voter pour, face aux oppositions fermes du RN et de LFI à l’ensemble du projet de loi.En l’absence de vote, le gouvernement s’est engagé à transmettre la copie de l’Assemblée telle quelle, au moment de l’interruption des débats.sac-la-parl/sde/cbn

L’Assemblée valide la “suspension” de la réforme des retraites, la gauche se fracture

Réforme emblématique du quinquennat, mais prix de la non-censure: l’Assemblée nationale a approuvé mercredi la “suspension” de la dernière réforme des retraites, malgré la division de la gauche – insoumis et communistes dénonçant un simple “décalage”. Ses pistes de financement restent au coeur des débats.Face à la menace d’une censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d’Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l’âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.Intégrée au budget de la Sécurité sociale, la suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire du PS, des Écologistes, du RN et de Liot.Mais aussi avec l’abstention majoritaire des députés Renaissance et des voix favorables du MoDem, deux ans après l’entrée en vigueur d’un texte dont ils ont payé l’impopularité lors des législatives post-dissolution.Horizons a voté contre, et LR s’est divisé avec une majorité de contre.L’article suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a aussi étendu le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues, même si plusieurs députés lui ont demandé de confirmer combien de personnes en bénéficieraient. La concession ferait en tout cas passer le coût estimé à 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.La gauche s’est coupée en deux: socialistes et écologistes ont voté majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante” et un “totem absolu pour la macronie (qui) a été ébranlée”. Voter “le décalage”, c’est “voter pour la retraite à 64 ans”, a insisté au contraire Mathilde Panot, présidente du groupe LFI.- Haro sur l'”année blanche” -Si le Medef dénonce une “erreur fatale” du gouvernement, la question divise aussi les syndicats, la CFDT saluant une “vraie victoire”, la CGT fustigeant un “simple décalage”.Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d’économies pour la Sécu sont inflammables (doublement des franchises médicales, surtaxe sur les mutuelles, etc…).Une nouvelle illustration en a été donnée mercredi en fin de journée : l’Assemblée a très largement supprimé le gel programmé des pensions de retraite et des prestations sociales, comme les allocations familiales ou le Revenu de solidarité active (RSA), habituellement indexées sur l’inflation. Une “année blanche” censée dégager 3,6 milliards d’euros en 2026.Le même article prévoit également des économies à plus long terme, sous-indexant les pensions de retraite de 0,9 point en 2027, puis de 0,4 point pour les années suivantes, jusqu’en 2030. Un coup de rabot important en 2027 visant notamment à financer la suspension de la réforme des retraites.Mais la mesure suscite une puissante levée de boucliers de la gauche au RN en passant par LR.Sébastien Lecornu s’était dit fin octobre “favorable à regarder” les amendements pour “dégeler” retraites et minima sociaux”. Mercredi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin s’est toutefois montrée  défavorable à la suppression de la totalité de la mesure, proposant de ne viser par exemple que les ménages aux revenus les plus élevés.Quoi qu’il en soit, le chemin sera encore long pour entériner la suspension de la réforme des retraites, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l’hémicycle.Les députés ne pourront probablement pas voter en première lecture l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, son examen étant supposé s’arrêter mercredi à minuit, avec encore plus de 300 amendements au programme.Les Insoumis appellent à prolonger les débats, estimant que socialistes et gouvernement jouent la montre, pour s’éviter un vote compliqué, qui pourrait contraindre le PS à voter pour, face aux oppositions fermes du RN et de LFI à l’ensemble du projet de loi.En l’absence de vote, le gouvernement s’est engagé à transmettre la copie de l’Assemblée telle quelle, au moment de l’interruption des débats.sac-la-parl/sde/cbn

L’Assemblée valide la “suspension” de la réforme des retraites, la gauche se fracture

Réforme emblématique du quinquennat, mais prix de la non-censure: l’Assemblée nationale a approuvé mercredi la “suspension” de la dernière réforme des retraites, malgré la division de la gauche – insoumis et communistes dénonçant un simple “décalage”. Ses pistes de financement restent au coeur des débats.Face à la menace d’une censure, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d’Emmanuel Macron, avait promis la suspension de la réforme qui porte progressivement l’âge légal de départ à 64 ans, pour amener les socialistes à la table des négociations.Intégrée au budget de la Sécurité sociale, la suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire du PS, des Écologistes, du RN et de Liot.Mais aussi avec l’abstention majoritaire des députés Renaissance et des voix favorables du MoDem, deux ans après l’entrée en vigueur d’un texte dont ils ont payé l’impopularité lors des législatives post-dissolution.Horizons a voté contre, et LR s’est divisé avec une majorité de contre.L’article suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171. Sauf nouvelle réforme, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a aussi étendu le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues, même si plusieurs députés lui ont demandé de confirmer combien de personnes en bénéficieraient. La concession ferait en tout cas passer le coût estimé à 300 millions d’euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.La gauche s’est coupée en deux: socialistes et écologistes ont voté majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante” et un “totem absolu pour la macronie (qui) a été ébranlée”. Voter “le décalage”, c’est “voter pour la retraite à 64 ans”, a insisté au contraire Mathilde Panot, présidente du groupe LFI.- Haro sur l'”année blanche” -Si le Medef dénonce une “erreur fatale” du gouvernement, la question divise aussi les syndicats, la CFDT saluant une “vraie victoire”, la CGT fustigeant un “simple décalage”.Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d’économies pour la Sécu sont inflammables (doublement des franchises médicales, surtaxe sur les mutuelles, etc…).Une nouvelle illustration en a été donnée mercredi en fin de journée : l’Assemblée a très largement supprimé le gel programmé des pensions de retraite et des prestations sociales, comme les allocations familiales ou le Revenu de solidarité active (RSA), habituellement indexées sur l’inflation. Une “année blanche” censée dégager 3,6 milliards d’euros en 2026.Le même article prévoit également des économies à plus long terme, sous-indexant les pensions de retraite de 0,9 point en 2027, puis de 0,4 point pour les années suivantes, jusqu’en 2030. Un coup de rabot important en 2027 visant notamment à financer la suspension de la réforme des retraites.Mais la mesure suscite une puissante levée de boucliers de la gauche au RN en passant par LR.Sébastien Lecornu s’était dit fin octobre “favorable à regarder” les amendements pour “dégeler” retraites et minima sociaux”. Mercredi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin s’est toutefois montrée  défavorable à la suppression de la totalité de la mesure, proposant de ne viser par exemple que les ménages aux revenus les plus élevés.Quoi qu’il en soit, le chemin sera encore long pour entériner la suspension de la réforme des retraites, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l’hémicycle.Les députés ne pourront probablement pas voter en première lecture l’ensemble du budget de la Sécurité sociale, son examen étant supposé s’arrêter mercredi à minuit, avec encore plus de 300 amendements au programme.Les Insoumis appellent à prolonger les débats, estimant que socialistes et gouvernement jouent la montre, pour s’éviter un vote compliqué, qui pourrait contraindre le PS à voter pour, face aux oppositions fermes du RN et de LFI à l’ensemble du projet de loi.En l’absence de vote, le gouvernement s’est engagé à transmettre la copie de l’Assemblée telle quelle, au moment de l’interruption des débats.sac-la-parl/sde/cbn

Jane Goodall honored in Washington by conservationists including DiCaprio

Environmental conservationists, including actor Leonardo DiCaprio and representatives of Indigenous communities, gathered in the US capital Wednesday to pay a heartfelt tribute to the celebrated primatologist Jane Goodall.Goodall, who died in October at age 91, transformed the study of chimpanzees and over her decades-long career became one of the world’s most revered wildlife advocates.”May we all honor her by carrying forward that same fierce belief that we can do better, that we must do better and that we have a responsibility to protect this beautiful natural world we all share,” DiCaprio said in his remarks at the Washington National Cathedral service.Goodall could be clear-eyed and blunt “about the greed and relentless consumption of our species,” the Hollywood star said of his late friend.”But beneath that fierce honesty was an unwavering faith that every voice matters, that we are all connected to the living world, and that each of us can make a difference,” DiCaprio said. Family members, loved ones and figures in her circle attended the ceremony in honor of the late British environmental activist, who died in Los Angeles while on a speaking tour.Navajo Nation member DeWayne “Dee” Crank said Goodall’s “lifelong advocacy reflects a harmony with Navajo beliefs, and stands as “a reminder that humanity’s strength lies in its respect for all living things and in our responsibility to protect the Earth for future generations.”Some people carried plush chimpanzees — a nod to Goodall’s groundbreaking research.And therapy dogs greeted attendees at the cathedral’s steps.In 1977 the luminary founded the Jane Goodall Institute — headquartered in Washington — to further research and conservation of chimpanzees. In 1991 she launched Roots & Shoots, a youth-led environmental program that today operates in more than 60 countries.Goodall wrote dozens of books, appeared in documentaries, and earned numerous honors, among them being made a Dame Commander by Britain and receiving the US Presidential Medal of Freedom from then-president Joe Biden.”She constantly reminded us that life was full of wonders, an interconnected tapestry of diverse creatures,” her grandson Merlin van Lawick said during his eulogy.”We promise to carry forth your light.”