La championne de biathlon Julia Simon jugée pour vol et escroquerie

La championne de biathlon Julia Simon est arrivée vendredi matin au tribunal correctionnel d’Albertville (Savoie) où elle doit répondre de soupçons de fraude à la carte bancaire aux dépens de deux personnes.A un peu plus de trois mois des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina (6-22 février 2026), auxquels elle vise l’or, la Française la plus titrée de l’histoire des championnats du monde (10 sacres, dont quatre en individuel) est soupçonnée de vol et d’escroquerie, selon le parquet d’Albertville. Elle n’a fait aucune déclaration à son arrivée au tribunal, de même que son avocat Me Christian Borel. Le dossier doit être jugé par le tribunal correctionnel, qui traite plusieurs affaires dans la matinée.Julia Simon, âgée de 29 ans et membre de l’équipe de France depuis 2015, est visée par deux plaintes pour fraude déposées en décembre 2022 et mai 2023 par un membre de l’encadrement de l’équipe de France et par une de ses partenaires en club et en sélection, Justine Braisaz-Bouchet, pour sa part absente à l’audience. Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits lors d’un stage à l’été 2022 en Norvège. La jeune femme est accusée d’avoir utilisé leurs cartes bancaires pour des achats sur internet d’un montant de “2.300 euros environ”, selon Me Borel. “Il y a des achats qui ont été faits par carte bleue avec mon nom dessus, mais aujourd’hui, je suis aussi victime de cette situation. Mon nom a été utilisé à mon insu”, avait déclaré la native d’Albertville et licenciée au club des Saisies au Dauphiné Libéré en août 2023. – La Fédération “très sensible” -Le dossier est suivi de près par la Fédération française de ski (FFS), qui s’est constituée partie civile et dont le président Fabien Saguez a fait le déplacement à Albertville vendredi, assisté d’une avocate.”On a passé beaucoup d’énergie à la gestion du groupe depuis la sortie de l’affaire”, a déclaré M. Saguez au quotidien L’Equipe paru jeudi.”Forcément, ça peut avoir un impact. C’est pour ça que la Fédération est très sensible au dossier (…) Parce qu’on veut aussi préserver l’intérêt de la Fédération et des athlètes, et faire en sorte que cette affaire soit bien mise à l’échelle à laquelle elle doit être traitée”, a-t-il ajouté.La Fédération a rappelé dans un communiqué rendu public en septembre avoir saisi sa commission nationale de discipline fédérale, tout en qualifiant le litige d'”affaire d’ordre personnel entre deux athlètes”.Mais, considérant que “seuls les moyens d’investigation des enquêteurs et les résultats de l’enquête pénale permettraient de déterminer si les faits reprochés à Julia Simon sont avérés”, elle avait prononcé le 1er juin 2023 “un sursis à statuer”.Elle “aura donc de nouveau à se prononcer lorsqu’un jugement sera rendu dans cette affaire”, souligne la FFS.Dernière lauréate française du gros globe de biathlon (2023), Julia Simon avait achevé la saison en février par un quadruplé historique aux Mondiaux de biathlon à Lenzerheide (Suisse) : médaillée d’or en individuel et en relais, relais simple mixte et relais mixte et fait partie de l’équipe tricolore en lice pour les Jeux olympiques d’hiver 2026 à Milan-Cortina.Dans un entretien à l’AFP en avril 2025, la Savoyarde avait déclaré vouloir “aller chercher la médaille d’or en Italie, la seule qui manque à mon palmarès”.

La cyberattaque contre Jaguar Land Rover fait chuter la production auto britannique

La production auto britannique a chuté de plus d’un quart sur un an en septembre au Royaume-Uni, plombée par une cyberattaque qui a mis à l’arrêt pendant plus d’un mois Jaguar Land Rover (JLR), plus gros employeur du secteur au Royaume-Uni.Révélée le 2 septembre, la cyberattaque avait contraint JLR à fermer ses systèmes et sa production, qui n’a pas pu redémarrer avant début octobre, mettant la pression sur le constructeur et nombre de ses fournisseurs.La production britannique de voitures a chuté de 27,1% en septembre, selon les chiffres publiés vendredi par l’association sectorielle (SMMT), qui pointe notamment dans un communiqué “l’arrêt de la production chez le plus grand employeur automobile britannique”.Ces chiffres ne sont “pas une surprise”, mais “bien que la situation se soit améliorée” chez Jaguar Land Rover, “le secteur reste soumis à une pression intense”, affirme Mike Hawes, directeur général de la SMMT, qui s’inquiète de mesures qui pourraient peser sur les constructeurs à l’approche d’une présentation très attendue du budget par le gouvernement fin novembre.Les fabricants auto britanniques avaient déjà souffert, dans la première moitié de l’année, d’une chute brutale des exportations vers les Etats-Unis en raison des droits de douane, avant un rebond en juillet avec l’entrée en vigueur d’un accord commercial entre Londres et Washington.Détenu par le groupe indien Tata Motors, JLR, qui emploie 34.000 personnes au Royaume-Uni, avait reçu fin septembre le soutien du gouvernement britannique, via une garantie de prêt lui permettant de débloquer jusqu’à 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d’euros).Ce soutien était destiné à venir en aide à sa chaîne de production, la plus grande du secteur automobile britannique, composée en grande partie de PME et qui emploie environ 120.000 personnes.La cyberattaque est survenue dans la foulée d’une récente vague d’incidents similaires ayant touché plusieurs chaînes de magasins au Royaume-Uni, dont Marks & Spencer (M&S), Harrods et Co-op.Le constructeur automobile, qui a vendu environ 430.000 véhicules en 2024 selon son dernier rapport annuel, a reconnu que l’attaque avait affecté “certaines données”, sans détailler lesquelles.Face à des volumes de ventes en baisse, JLR avait annoncé en juillet la suppression d’un maximum de 500 postes d’encadrement au Royaume-Uni, soit 1,5% de son effectif britannique total.

La cyberattaque contre Jaguar Land Rover fait chuter la production auto britannique

La production auto britannique a chuté de plus d’un quart sur un an en septembre au Royaume-Uni, plombée par une cyberattaque qui a mis à l’arrêt pendant plus d’un mois Jaguar Land Rover (JLR), plus gros employeur du secteur au Royaume-Uni.Révélée le 2 septembre, la cyberattaque avait contraint JLR à fermer ses systèmes et sa production, qui n’a pas pu redémarrer avant début octobre, mettant la pression sur le constructeur et nombre de ses fournisseurs.La production britannique de voitures a chuté de 27,1% en septembre, selon les chiffres publiés vendredi par l’association sectorielle (SMMT), qui pointe notamment dans un communiqué “l’arrêt de la production chez le plus grand employeur automobile britannique”.Ces chiffres ne sont “pas une surprise”, mais “bien que la situation se soit améliorée” chez Jaguar Land Rover, “le secteur reste soumis à une pression intense”, affirme Mike Hawes, directeur général de la SMMT, qui s’inquiète de mesures qui pourraient peser sur les constructeurs à l’approche d’une présentation très attendue du budget par le gouvernement fin novembre.Les fabricants auto britanniques avaient déjà souffert, dans la première moitié de l’année, d’une chute brutale des exportations vers les Etats-Unis en raison des droits de douane, avant un rebond en juillet avec l’entrée en vigueur d’un accord commercial entre Londres et Washington.Détenu par le groupe indien Tata Motors, JLR, qui emploie 34.000 personnes au Royaume-Uni, avait reçu fin septembre le soutien du gouvernement britannique, via une garantie de prêt lui permettant de débloquer jusqu’à 1,5 milliard de livres (1,7 milliard d’euros).Ce soutien était destiné à venir en aide à sa chaîne de production, la plus grande du secteur automobile britannique, composée en grande partie de PME et qui emploie environ 120.000 personnes.La cyberattaque est survenue dans la foulée d’une récente vague d’incidents similaires ayant touché plusieurs chaînes de magasins au Royaume-Uni, dont Marks & Spencer (M&S), Harrods et Co-op.Le constructeur automobile, qui a vendu environ 430.000 véhicules en 2024 selon son dernier rapport annuel, a reconnu que l’attaque avait affecté “certaines données”, sans détailler lesquelles.Face à des volumes de ventes en baisse, JLR avait annoncé en juillet la suppression d’un maximum de 500 postes d’encadrement au Royaume-Uni, soit 1,5% de son effectif britannique total.

Foot: bouchons d’oreille et antalgiques, plongée dans “l’enfer d’Istanbul”

Kjetil Knutsen a “un très gros mal de tête”: l’entraîneur norvégien de Bodoe/Glimt, défait 3-1 mercredi soir en Ligue des champions dans la bouillante enceinte de Galatasaray, avait pourtant eu la clairvoyance d’entamer la rencontre armé de bouchons d’oreille.”Mais le bruit était trop fort donc je les ai jetés (…) J’ai un très gros mal de tête”, a expliqué l’entraîneur à la presse à l’issue du match, les tympans encore meurtris par les sifflets du public turc.”Siffler quand l’adversaire a la balle fait partie intégrante du match: c’est essentiel pour lui mettre la pression”, disserte en tribune Ali Kemal Kayis, venu avec sa tunique rouge et or de Galatasaray et son fils de sept ans, apprenti siffleur.Toutes les deux minutes, le supporteur de poche cale ses majeurs et index dans sa bouche et enroule sa langue pour ajouter au vacarme du Rams Park.”Il essaie de siffler mais il n’y arrive pas bien”, concède le père, fier de cette ambiance souvent qualifiée d'”enfer d’Istanbul”, dans laquelle Liverpool a trébuché fin septembre (1-0).”C’est l’atmosphère la plus hostile dont je me souvienne (…) Un endroit de fous furieux”, avait commenté ce soir-là sur X Lewis Steele, un envoyé spécial britannique pourtant habitué d’Anfield, l’enceinte mythique de Liverpool.À l’issue de la partie, le milieu de Galatasaray Ilkay Gündogan avait lui affirmé avoir été approché en plein match par un Reds s’enquérant de savoir si “l’ambiance était toujours aussi incroyable”.- Gare aux tympans -Précautionneux, plusieurs journalistes norvégiens alignés en tribune de presse mercredi ont gardé leurs écouteurs sans fil en guise de boules Quiès.Dès l’entame du match, l’un d’eux a ouvert sur son smartphone une application sonomètre. L’aiguille a plongé dans le rouge: 108.5 décibels, un niveau presque aussi douloureux qu’un cri dans l’oreille (110 dB), selon un tableau de l’Organisation mondiale de la santé.”J’ai fait beaucoup de stades mais celui-ci est clairement le plus bruyant”, a affirmé à l’AFP Joerund Wessel Carlsen, journaliste pour la télévision publique norvégienne NRK, qui croit savoir qu’être exposé “à plus de 70 décibels n’est pas bon sur la durée”.Qualifiant les sifflets d'”insupportables”, son collègue et voisin de tribune Carl-Erik Torp, ex-footballeur professionnel, a dû avaler des antalgiques à l’issue de la rencontre, a rapporté la chaîne NRK.Galatasaray a ironisé sur X, priant les futurs visiteurs d’apporter des bouchons d’oreille, image à l’appui.- “Bousculer l’adversaire” – “Il y a toujours eu une volonté en Turquie de bousculer l’adversaire et l’arbitre”, explique à l’AFP le journaliste sportif Alp Ulagay, pour qui la tradition des sifflets fut d’abord celle des très chaudes salles de basket stambouliotes. La construction à partir du début des années 2000 des nouveaux stades de Fenerbahçe, Galatasaray et Besiktas, les trois grandes écuries stambouliotes, a popularisé les sifflets chez les ultras.”Avant, les stades turcs étaient très ouverts. Avec les nouvelles enceintes, davantage couvertes, tout le bruit fait par les spectateurs a eu beaucoup plus d’impact”, analyse-t-il.Alp Ulagay se souvient d’un Besiktas-Leipzig de septembre 2017 en C1: l’international allemand Timo Werner avait demandé à être remplacé dès la 32e minute, victime d’étourdissements en raison du bruit assourdissant.Ces dernières années, les supporteurs des trois grands clubs stambouliotes ont chacun revendiqué des records de décibels parfois hasardeux. Ceux de Fenerbahçe prétendent avoir atteint 154.9 dB en août en célébrant un but, un niveau supérieur au bruit causé par un avion au décollage.Dans les tribunes du Rams Park, Ali Kemal Kayis estime que les sifflets “font désormais partie de la culture” des supporters turcs, “contrairement à l’Europe où ils sont synonymes d’insultes”.Ce père ne s’inquiète guère pour les tympans de son fils. “Parfois, je lui bouche les oreilles quand les sifflets sont trop forts. Mais ça ne le dérange pas”, assure-t-il.

China, US ‘can find ways to resolve concerns’ as negotiators set to meet

Beijing and Washington “can totally find ways to resolve each other’s concerns”, China’s commerce minister said Friday, as officials from both sides were set to meet in Malaysia for trade talks.The world’s two biggest economies have spent a large part of this year locked in a tit-for-tat trade row, though they appear to be seeking to avoid further escalation.Chinese vice premier He Lifeng is leading a delegation to meet US counterparts in Malaysia from October 24 to 27, Beijing said Thursday, the latest of several such rounds of negotiations.Commerce minister Wang Wentao said Friday that the previous meetings had shown “China and the United States can totally find ways to resolve each other’s concerns”. The two can “find correct ways to coexist, and promote the healthy, stable and sustainable development of China-US economic ties through mutual respect and equal consultation”, he told a news conference marking the end of a key political meeting in Beijing.The Malaysia talks come after a “candid, in-depth and constructive” weekend call between He and US Treasury Secretary Scott Bessent, who will attend the meeting. Hopes that ties might stabilise were given a further boost when the White House announced US President Donald Trump will meet Chinese counterpart Xi Jinping in South Korea next Thursday, having previously threatened to cancel. The preceding talks in Malaysia will cover “important issues in the economic and trade relationship between China and the United States”, Beijing said Thursday. Trade tensions between the two have been on a rollercoaster ride since Trump’s return to the White House, with both sides slapping escalating tariffs on each other.Tit-for-tat duties reached triple digits on both sides at one point this year, snarling supply chains. A key meeting in May between their negotiators in Geneva resulted in a 90-day suspension of the highest tariffs. Subsequent talks in London, Stockholm and Madrid worked towards establishing a more permanent deal, among other agreements, but the truce remains shaky. The pause on steeper duties is in place until November 10 after being extended again in August. However, disagreements have flared again, with Beijing this month announcing sweeping controls on the critical rare earths industry — prompting Trump to threaten 100 percent tariffs on imports from China in retaliation.The countries also began applying arrival fees against each other’s ships, sparked by a US “Section 301” investigation that found China’s dominance in the maritime sector was unreasonable.But Trump said on Wednesday he hopes to reach a “deal on everything” with Xi. 

China, US ‘can find ways to resolve concerns’ as negotiators set to meet

Beijing and Washington “can totally find ways to resolve each other’s concerns”, China’s commerce minister said Friday, as officials from both sides were set to meet in Malaysia for trade talks.The world’s two biggest economies have spent a large part of this year locked in a tit-for-tat trade row, though they appear to be seeking to avoid further escalation.Chinese vice premier He Lifeng is leading a delegation to meet US counterparts in Malaysia from October 24 to 27, Beijing said Thursday, the latest of several such rounds of negotiations.Commerce minister Wang Wentao said Friday that the previous meetings had shown “China and the United States can totally find ways to resolve each other’s concerns”. The two can “find correct ways to coexist, and promote the healthy, stable and sustainable development of China-US economic ties through mutual respect and equal consultation”, he told a news conference marking the end of a key political meeting in Beijing.The Malaysia talks come after a “candid, in-depth and constructive” weekend call between He and US Treasury Secretary Scott Bessent, who will attend the meeting. Hopes that ties might stabilise were given a further boost when the White House announced US President Donald Trump will meet Chinese counterpart Xi Jinping in South Korea next Thursday, having previously threatened to cancel. The preceding talks in Malaysia will cover “important issues in the economic and trade relationship between China and the United States”, Beijing said Thursday. Trade tensions between the two have been on a rollercoaster ride since Trump’s return to the White House, with both sides slapping escalating tariffs on each other.Tit-for-tat duties reached triple digits on both sides at one point this year, snarling supply chains. A key meeting in May between their negotiators in Geneva resulted in a 90-day suspension of the highest tariffs. Subsequent talks in London, Stockholm and Madrid worked towards establishing a more permanent deal, among other agreements, but the truce remains shaky. The pause on steeper duties is in place until November 10 after being extended again in August. However, disagreements have flared again, with Beijing this month announcing sweeping controls on the critical rare earths industry — prompting Trump to threaten 100 percent tariffs on imports from China in retaliation.The countries also began applying arrival fees against each other’s ships, sparked by a US “Section 301” investigation that found China’s dominance in the maritime sector was unreasonable.But Trump said on Wednesday he hopes to reach a “deal on everything” with Xi. 

Les Bourses européennes ouvrent orientées à la hausse

Les Bourses européennes ouvrent orientées à la hausse vendredi, portées par l’espoir de voir les relations sino-américaines se détendre, à l’issue de la rencontre annoncée la semaine prochaine entre le président des Etats-Unis Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris progressait de 0,19%, Francfort grappillait 0,11%, tandis que Londres restait stable (0,09%).