Greenpeace: la statue de Macron volée chez Grévin puis déposée devant l’ambassade de Russie

La statue en cire d’Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin lundi par des militants de Greenpeace qui l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.Selon une source policière, deux femmes et un homme sont entrés lundi matin dans le musée parisien, situé dans le IXe arrondissement (centre). Après s’être changés, se faisant passer pour des artisans ou des employés de l’établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d’une valeur de 40.000 euros, en la dissimulant sous une couverture et en sortant par une issue de secours.D’après une porte-parole du musée, ils ont détourné l’attention du vigile en posant une question sur l’accès de l’ascenseur aux personnes handicapées pendant que d’autres revêtaient une blouse d’agent d’entretien. “Ils avaient manifestement fait des repérages très précis”, a-t-elle déclaré à l’AFP, ajoutant que les militants avaient rapidement appelé le musée pour leur garantir que la statue serait restituée “indemne”.La statue du président de la République française a ensuite été déposée dans l’après-midi devant l’ambassade de Russie, située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.L’action devant l’ambassade n’a duré que quelques minutes: un drapeau russe a été déployé derrière la statue d’Emmanuel Macron et un militant de l’ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l’inscription “Business is business”. Des membres de Greenpeace ont lancé de faux billets de banque.- “Double jeu” -“Pour nous la France joue un double jeu” et “Emmanuel Macron incarne ce double discours: il soutient l’Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie”, a déclaré Jean-Francois Julliard, directeur général de Greenpeace France.L’ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire. Greenpeace déplore notamment l’explosion des importations d’engrais russe dans l’UE entre 2021 et 2023 (de plus de 80% selon les fabricants français d’engrais, rassemblés au sein de l’Union des industries de la fertilisation, l’Unifa). L’Union européenne veut taxer les importations d’engrais russes, pour réduire cette dépendance. Les agriculteurs européens, eux, mettent en garde contre une mesure qui ne ferait que renchérir les prix des engrais et réclament d’abord la suppression des droits de douane sur les fertilisants en provenance du reste du monde. “On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu’il a une responsabilité toute particulière dans cette situation là”, a ajouté Jean-Francois Julliard “C’est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes” pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.L’effigie en cire de Jacques Chirac avait elle aussi été dérobée au musée Grévin, en décembre 1983, lorsqu’il était maire de Paris, avant d’être retrouvée quelques jours plus tard au zoo de Vincennes. Celle de Georges Marchais, secrétaire national du PCF, avait elle été dérobée par un groupe nationaliste en 1980 et retrouvée au Jardin des plantes à Paris.Enfin, pendant son mandat à l’Elysée (1974-1981), la statue de Valéry Giscard d’Estaing avait été subtilisée par des motards en colère.mca-sm-abe-fmp-sb-jt/abb/gvy

Greenpeace: la statue de Macron volée chez Grévin puis déposée devant l’ambassade de Russie

La statue en cire d’Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin lundi par des militants de Greenpeace qui l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.Selon une source policière, deux femmes et un homme sont entrés lundi matin dans le musée parisien, situé dans le IXe arrondissement (centre). Après s’être changés, se faisant passer pour des artisans ou des employés de l’établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d’une valeur de 40.000 euros, en la dissimulant sous une couverture et en sortant par une issue de secours.D’après une porte-parole du musée, ils ont détourné l’attention du vigile en posant une question sur l’accès de l’ascenseur aux personnes handicapées pendant que d’autres revêtaient une blouse d’agent d’entretien. “Ils avaient manifestement fait des repérages très précis”, a-t-elle déclaré à l’AFP, ajoutant que les militants avaient rapidement appelé le musée pour leur garantir que la statue serait restituée “indemne”.La statue du président de la République française a ensuite été déposée dans l’après-midi devant l’ambassade de Russie, située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.L’action devant l’ambassade n’a duré que quelques minutes: un drapeau russe a été déployé derrière la statue d’Emmanuel Macron et un militant de l’ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l’inscription “Business is business”. Des membres de Greenpeace ont lancé de faux billets de banque.- “Double jeu” -“Pour nous la France joue un double jeu” et “Emmanuel Macron incarne ce double discours: il soutient l’Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie”, a déclaré Jean-Francois Julliard, directeur général de Greenpeace France.L’ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire. Greenpeace déplore notamment l’explosion des importations d’engrais russe dans l’UE entre 2021 et 2023 (de plus de 80% selon les fabricants français d’engrais, rassemblés au sein de l’Union des industries de la fertilisation, l’Unifa). L’Union européenne veut taxer les importations d’engrais russes, pour réduire cette dépendance. Les agriculteurs européens, eux, mettent en garde contre une mesure qui ne ferait que renchérir les prix des engrais et réclament d’abord la suppression des droits de douane sur les fertilisants en provenance du reste du monde. “On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu’il a une responsabilité toute particulière dans cette situation là”, a ajouté Jean-Francois Julliard “C’est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes” pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.L’effigie en cire de Jacques Chirac avait elle aussi été dérobée au musée Grévin, en décembre 1983, lorsqu’il était maire de Paris, avant d’être retrouvée quelques jours plus tard au zoo de Vincennes. Celle de Georges Marchais, secrétaire national du PCF, avait elle été dérobée par un groupe nationaliste en 1980 et retrouvée au Jardin des plantes à Paris.Enfin, pendant son mandat à l’Elysée (1974-1981), la statue de Valéry Giscard d’Estaing avait été subtilisée par des motards en colère.mca-sm-abe-fmp-sb-jt/abb/gvy

Deux tiers des Français se disent satisfaits de la qualité des services publics

Un peu plus des deux tiers des usagers se disent satisfaits de la qualité des services publics, avec des disparités selon les âges et les profils sociaux, d’après une étude présentée lundi par le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli.Parmi les 94% de personnes indiquant avoir eu au moins une interaction avec un service public lors des 12 derniers mois, 69% se disent satisfaits de la qualité des services publics rendus et 20% adoptent plutôt un positionnement neutre: ni satisfaits, ni insatisfaits. Seuls 11% se disent insatisfaits de la qualité du service public, précise l’étude.”Ce baromètre est une preuve d’amour que nous apportons aux services publics, à condition d’en faire un moteur de transformation et d’action”, a commenté M. Marcangeli lors d’un déplacement à Quétigny (Côte-d’Or), près de Dijon, dans une gendarmerie, un service au taux de satisfaction de 78% selon le baromètre.”Une vérité s’impose: les Français aiment leurs services publics. C’est ce que démontre avec force le premier baromètre des services publics”, a-t-il assuré, promettant de le reconduire pour “évaluer chaque service, au moins une fois par an, avec des résultats à la maille nationale et locale”. La proportion d’usagers satisfaits est plus faible parmi les “populations plus vulnérables”, y compris celles déclarant éprouver des difficultés importantes avec l’utilisation d’internet, qui sont tout juste la moitié à se dire satisfaites (50%).C’est à peine mieux pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), qui se déclarent satisfaits à 57%, tandis que 63% des personnes en situation de handicap jugent favorablement leurs services publics, presque autant que les jeunes (18-24 ans et 25-34 ans), satisfaits à 62%.Certains services recueillent des taux de satisfaction très élevés, comme l’école (81%), les hôpitaux (80%) ou encore la gendarmerie nationale (78%) mais moins de la moitié des usagers jugent simples les démarches auprès de France rénov’, le service public chargé de rénovation de l’habitat (42%). Le ministre a reconnu qu'”à peine 63% de nos concitoyens estiment qu’il est simple de réaliser” leur démarches de services publics. “C’est encore trop peu et nous devons faire mieux. Depuis trop longtemps, l’action publique ressemble à une ordonnance du +Malade imaginaire+ : un enchaînement de prescriptions que plus personne ne comprend, mais que tout le monde subit”. “Il y a urgence à réduire le temps nécessaire pour effectuer certaines démarches”, a-t-il estimé.Interrogé en conférence de presse sur les économies budgétaires voulues par le gouvernement, M. Marcangeli a estimé qu’il fallait “faire mieux avec moins”. “La situation financière exige que nous prenions les mesures qui s’imposent mais sans détricoter les services publics”, a-t-il promis.L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte (méthode des quotas) de près de 25.000 personnes.

Deux tiers des Français se disent satisfaits de la qualité des services publics

Un peu plus des deux tiers des usagers se disent satisfaits de la qualité des services publics, avec des disparités selon les âges et les profils sociaux, d’après une étude présentée lundi par le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli.Parmi les 94% de personnes indiquant avoir eu au moins une interaction avec un service public lors des 12 derniers mois, 69% se disent satisfaits de la qualité des services publics rendus et 20% adoptent plutôt un positionnement neutre: ni satisfaits, ni insatisfaits. Seuls 11% se disent insatisfaits de la qualité du service public, précise l’étude.”Ce baromètre est une preuve d’amour que nous apportons aux services publics, à condition d’en faire un moteur de transformation et d’action”, a commenté M. Marcangeli lors d’un déplacement à Quétigny (Côte-d’Or), près de Dijon, dans une gendarmerie, un service au taux de satisfaction de 78% selon le baromètre.”Une vérité s’impose: les Français aiment leurs services publics. C’est ce que démontre avec force le premier baromètre des services publics”, a-t-il assuré, promettant de le reconduire pour “évaluer chaque service, au moins une fois par an, avec des résultats à la maille nationale et locale”. La proportion d’usagers satisfaits est plus faible parmi les “populations plus vulnérables”, y compris celles déclarant éprouver des difficultés importantes avec l’utilisation d’internet, qui sont tout juste la moitié à se dire satisfaites (50%).C’est à peine mieux pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), qui se déclarent satisfaits à 57%, tandis que 63% des personnes en situation de handicap jugent favorablement leurs services publics, presque autant que les jeunes (18-24 ans et 25-34 ans), satisfaits à 62%.Certains services recueillent des taux de satisfaction très élevés, comme l’école (81%), les hôpitaux (80%) ou encore la gendarmerie nationale (78%) mais moins de la moitié des usagers jugent simples les démarches auprès de France rénov’, le service public chargé de rénovation de l’habitat (42%). Le ministre a reconnu qu'”à peine 63% de nos concitoyens estiment qu’il est simple de réaliser” leur démarches de services publics. “C’est encore trop peu et nous devons faire mieux. Depuis trop longtemps, l’action publique ressemble à une ordonnance du +Malade imaginaire+ : un enchaînement de prescriptions que plus personne ne comprend, mais que tout le monde subit”. “Il y a urgence à réduire le temps nécessaire pour effectuer certaines démarches”, a-t-il estimé.Interrogé en conférence de presse sur les économies budgétaires voulues par le gouvernement, M. Marcangeli a estimé qu’il fallait “faire mieux avec moins”. “La situation financière exige que nous prenions les mesures qui s’imposent mais sans détricoter les services publics”, a-t-il promis.L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte (méthode des quotas) de près de 25.000 personnes.

Nucléaire iranien: Téhéran exclut tout accord visant à le priver de ses “activités pacifiques”

L’Iran a exclu lundi tout accord avec Washington pour encadrer son  programme nucléaire, si l’objectif est de le  “priver de ses activités pacifiques” d’enrichissement, et exhorté les Etats-Unis à lui fournir des “garanties” sur la levée des sanctions qui étranglent son économie. En amont d’une réunion tripartite au Caire avec les chefs de la diplomatie égyptienne et iranienne, Badr Abelatty et Abbas Araghchi, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a de son côté appelé l’Iran à “plus de transparence”. Samedi, l’Iran avait indiqué avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman. Les négociations butent pour l’heure sur la question de l’enrichissement d’uranium: les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse catégoriquement.”Si l’objectif des négociations est de garantir que l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire, alors un accord me semble possible”, a affirmé M. Araghchi dans la capitale égyptienne, avant la réunion tripartite.Mais si “le but est de priver l’Iran de ses activités pacifiques, alors il n’y aura certainement aucun accord”, a-t-il insisté.  En vue d’un éventuel accord, Téhéran veut “des garanties que les sanctions soient bien levées”, a de son côté déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. “Jusqu’à présent, la partie américaine n’a pas voulu clarifier cette question”. Selon le New York Times, la proposition – sur laquelle ni Téhéran ni Washington n’ont fourni de détails –  appelle l’Iran à cesser tout enrichissement d’uranium et prône la création d’un groupe régional pour produire de l’énergie nucléaire. Un projet “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” de Téhéran a affirmé la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran dénie de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.- “Rien à cacher” -Après la divulgation samedi d’un rapport de l’AIEA montrant que l’Iran a intensifié sa production d’uranium enrichi à 60% – un niveau proche des 90% nécessaires à la fabrication d’armes atomiques – M. Araghchi a aussi affirmé au Caire que son pays n’avait “rien à cacher” sur son “programme nucléaire pacifique”. “Il faut plus de transparence – c’est très, très clair – en Iran, et rien ne nous apportera cette confiance (à part) des explications complètes d’un certain nombre d’activités”, venait d’affirmer M. Grossi. Il a défendu le rapport “impartial” de son agence, dont l’Iran avait rejeté les conclusions les qualifiant de “politiques” et basées sur des informations “non fiables et trompeuses”.L’AIEA doit tenir du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Dénonçant des “pressions exercées sur l’Agence par certains pays européens”, M. Aragchi les avait menacés dimanche d'”une réponse proportionnée de la part de l’Iran”, s’ils voulaient “exploiter davantage ce rapport politique”. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres de l’accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.MM. Araghchi et Grossi ont tous deux rencontré lundi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui, selon son porte-parole, a salué les pourparlers entre Washington et Téhéran et appelé à la “désescalade afin d’éviter un glissement vers une guerre régionale généralisée”.”La région en a assez des crises et des défis sécuritaires”, a aussi mis en avant le chef de la diplomatie égyptienne, alors que le président Donald Trump a à plusieurs reprises menacé l’Iran d’un recours à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie. 

Nucléaire iranien: Téhéran exclut tout accord visant à le priver de ses “activités pacifiques”

L’Iran a exclu lundi tout accord avec Washington pour encadrer son  programme nucléaire, si l’objectif est de le  “priver de ses activités pacifiques” d’enrichissement, et exhorté les Etats-Unis à lui fournir des “garanties” sur la levée des sanctions qui étranglent son économie. En amont d’une réunion tripartite au Caire avec les chefs de la diplomatie égyptienne et iranienne, Badr Abelatty et Abbas Araghchi, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a de son côté appelé l’Iran à “plus de transparence”. Samedi, l’Iran avait indiqué avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman. Les négociations butent pour l’heure sur la question de l’enrichissement d’uranium: les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse catégoriquement.”Si l’objectif des négociations est de garantir que l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire, alors un accord me semble possible”, a affirmé M. Araghchi dans la capitale égyptienne, avant la réunion tripartite.Mais si “le but est de priver l’Iran de ses activités pacifiques, alors il n’y aura certainement aucun accord”, a-t-il insisté.  En vue d’un éventuel accord, Téhéran veut “des garanties que les sanctions soient bien levées”, a de son côté déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. “Jusqu’à présent, la partie américaine n’a pas voulu clarifier cette question”. Selon le New York Times, la proposition – sur laquelle ni Téhéran ni Washington n’ont fourni de détails –  appelle l’Iran à cesser tout enrichissement d’uranium et prône la création d’un groupe régional pour produire de l’énergie nucléaire. Un projet “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” de Téhéran a affirmé la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran dénie de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.- “Rien à cacher” -Après la divulgation samedi d’un rapport de l’AIEA montrant que l’Iran a intensifié sa production d’uranium enrichi à 60% – un niveau proche des 90% nécessaires à la fabrication d’armes atomiques – M. Araghchi a aussi affirmé au Caire que son pays n’avait “rien à cacher” sur son “programme nucléaire pacifique”. “Il faut plus de transparence – c’est très, très clair – en Iran, et rien ne nous apportera cette confiance (à part) des explications complètes d’un certain nombre d’activités”, venait d’affirmer M. Grossi. Il a défendu le rapport “impartial” de son agence, dont l’Iran avait rejeté les conclusions les qualifiant de “politiques” et basées sur des informations “non fiables et trompeuses”.L’AIEA doit tenir du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Dénonçant des “pressions exercées sur l’Agence par certains pays européens”, M. Aragchi les avait menacés dimanche d'”une réponse proportionnée de la part de l’Iran”, s’ils voulaient “exploiter davantage ce rapport politique”. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres de l’accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.MM. Araghchi et Grossi ont tous deux rencontré lundi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui, selon son porte-parole, a salué les pourparlers entre Washington et Téhéran et appelé à la “désescalade afin d’éviter un glissement vers une guerre régionale généralisée”.”La région en a assez des crises et des défis sécuritaires”, a aussi mis en avant le chef de la diplomatie égyptienne, alors que le président Donald Trump a à plusieurs reprises menacé l’Iran d’un recours à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie. 

Iran says no nuclear deal if deprived of ‘peaceful activities’

Iran said Monday it will not accept a nuclear agreement that deprives it of what it called “peaceful activities”, a reference to uranium enrichment, as it pressed the United States for guarantees it would drop sanctions.Uranium enrichment has remained a key point of contention between the foes in talks to seal a nuclear deal, ongoing since April, with Iran defending what it says is its pursuit of a civil nuclear programme but with the US side calling it a “red line”.Speaking in Cairo, where he met the UN nuclear watchdog’s chief Rafael Grossi, Foreign Minister Abbas Araghchi said: “If the goal is to deprive Iran of its peaceful activities, then certainly no agreement will be reached.”Araghchi insisted that Iran has “nothing to hide” on its nuclear programme.”Iran has a peaceful nuclear programme… we are prepared to provide this assurance to any party or entity,” he said.The remarks came after Grossi of the International Atomic Energy Agency (IAEA) on Monday called for more transparency from Iran following a leaked report that showed Tehran had stepped up uranium enrichment.- ‘Full explanation of activities’ -The IAEA report showed that Iran has ramped up production of uranium enriched up to 60 percent — close to the roughly 90 percent level needed for atomic weapons.”There is a need for more transparency — this is very, very clear — in Iran, and nothing will bring us to this confidence (besides) full explanations of a number of activities,” Grossi said ahead of meeting Araghchi.Grossi added that some of the report’s findings “may be uncomfortable for some, and we are… used to being criticised”.Iran has rejected the report, warning it would retaliate if European powers that have threatened to reimpose nuclear sanctions “exploit” it.”Some countries are trying to abuse this agency to pave the way for escalation with Iran. I hope that this agency does not fall into this trap,” Araghchi said of the IAEA.Iran meanwhile pushed for the United States to drop sanctions that have crippled its economy as a condition for a nuclear agreement with President Donald Trump’s administration.Araghchi said on Saturday that he had received “elements” of a US proposal for a nuclear deal following five rounds of talks mediated by Oman.- ‘With or without a deal’ -Both Araghchi and Grossi met Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, who praised the US-Iran talks and called for “de-escalation in order to prevent a slide into a full-fledged regional war”.On Monday, Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei told a news conference: “We want to guarantee that the sanctions are effectively lifted.””So far, the American side has not wanted to clarify this issue,” he said.The US envoy in the nuclear talks said last month that Trump’s administration would oppose any Iranian enrichment.”An enrichment programme can never exist in the state of Iran ever again. That’s our red line. No enrichment,” Steve Witkoff told Breitbart News.Following a phone call with Witkoff the day before about the ongoing nuclear talks, Egyptian Foreign Minister Badr Abdelatty urged a peaceful solution and a nuclear-weapon-free Middle East, saying in Monday’s press conference that “the region is already experiencing enough problems and crises”.He warned that military confrontation would create “a state of chaos from which no one will be spared”.Iran has vowed to keep enriching uranium “with or without a deal” on its nuclear programme.The United States has sent Iran a proposal for a nuclear deal that the White House called “acceptable” and in Tehran’s “best interest” to accept, US media reported on Saturday.The New York Times, citing officials familiar with the diplomatic exchanges, said the proposal calls on Iran to stop all enrichment and suggests creating a regional grouping to produce nuclear power.Iran has held five rounds of talks with the United States in search of a new agreement to replace the deal with major powers that Trump abandoned during his first term in 2018.

Jets de peinture verte sur des lieux juifs: trois étrangers interpellés

Trois ressortissants étrangers, soupçonnés d’avoir aspergé de peinture verte le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant juif à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, ont été interpellés lundi, a appris l’AFP auprès d’une source proche de l’enquête.Les faits ont été découverts vers 05H15 samedi et les caméras de surveillance du Mémorial et de deux des synagogues visées ont filmé, pour les unes, un homme vêtu de noir et pour l’autre, deux hommes, l’un aspergeant de peinture verte et l’autre le filmant. L’enquête est conduite par la Sûreté territoriale pour “dégradations commises en raison de la religion”. Le lieu des interpellations n’a pas été précisé.Mais, selon une source proche du dossier, les trois ressortissants étrangers étaient en train de quitter le pays au moment de leur arrestation.Aucun message ni revendication n’a été découvert sur les différents lieux pris pour cible, ce qui rappelle les “mains rouges” taguées sur le mur des Justes, au Mémorial de la Shoah, en mai 2024.Dans cette affaire, trois Bulgares, soupçonnés de les avoir peintes, avaient été mis en examen et placés en détention provisoire en fin d’année dernière.Ces tags de “mains rouges”, symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de Russophones.Les jets de peinture verte ont été immédiatement condamnés par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, la maire de Paris Anne Hidalgo et l’ensemble du spectre politique, et provoqué la colère d’Israël.

Mali army camp and airport in Timbuktu targeted in attackMon, 02 Jun 2025 14:38:48 GMT

Attackers targeted a Malian army base on Monday and fired shells at the airport in the northern city of Timbuktu where heavy gunfire was heard, security and local officials and residents said.Junta-ruled Mali has been gripped since 2012 by violence from jihadist groups linked to Al-Qaeda and the Islamic State group as well as community …

Mali army camp and airport in Timbuktu targeted in attackMon, 02 Jun 2025 14:38:48 GMT Read More »